Quartier Latin, Musée de Cluny, Arènes de Lutèce, Jardin des Plantes

Triptyque.
Scènes de l’Enfance et de la Passion du Christ. Paris, fin du XIIIe siècle. Ivoire d’éléphant Eglise de Saint-Sulpice (Tarn).C hef-d'œuvre de l'art des ivoiriers parisiens, ce triptyque à volets mobiles allie équilibre des compositions, monumentalité des figures de la plaque centrale, dégagées en quasi ronde-bosse dans une épaisse plaque d'ivoire, science du bas-relief dans la sculpture des volets.

La Passion et l’Enfance du Christ sont représentées en cinq scènes sur deux registres. Au centre du registre inférieur, la Vierge (qui tenait autrefois l'Enfant) est entourée de deux anges.
Triptyque. Scènes de l’Enfance et de la Passion du Christ. Paris, fin du XIIIe siècle. Ivoire d’éléphant Eglise de Saint-Sulpice (Tarn).C hef-d'œuvre de l'art des ivoiriers parisiens, ce triptyque à volets mobiles allie équilibre des compositions, monumentalité des figures de la plaque centrale, dégagées en quasi ronde-bosse dans une épaisse plaque d'ivoire, science du bas-relief dans la sculpture des volets. La Passion et l’Enfance du Christ sont représentées en cinq scènes sur deux registres. Au centre du registre inférieur, la Vierge (qui tenait autrefois l'Enfant) est entourée de deux anges.
78
Valve de boîte à miroir « L’Assemblée »
Paris, vers 1300. Ivoire d'éléphant.
Valve de boîte à miroir « L’Assemblée » Paris, vers 1300. Ivoire d'éléphant.
79
Scène d'écoleFrance (?), début du XVIe siècle Bois peint et doré.
Scène d'écoleFrance (?), début du XVIe siècle Bois peint et doré.
80
Livres d'heures, recueil de sermons, etc
Livres d'heures, recueil de sermons, etc
81
Le musée de Cluny possède trois aquamaniles, la plupart de fabrication germanique, datant de la période allant du XIIIe au XIVe siècles.

Ces récipients avec un bec verseur contenaient de l’eau et servaient aux lavements des mains avant la messe, ou à table avant les repas. Cette pratique commune à la sphère religieuse et civile, entrait toutefois dans un cadre davantage symbolique qu'hygiénique.

Composés de céramique, d’alliages cuivreux ou de métal précieux, ils présentent une diversité de formes témoignant de la créativité de leurs concepteurs, à l’instar du buste de femme ou bien de la licorne, entre autres animaux chimériques
Le musée de Cluny possède trois aquamaniles, la plupart de fabrication germanique, datant de la période allant du XIIIe au XIVe siècles. Ces récipients avec un bec verseur contenaient de l’eau et servaient aux lavements des mains avant la messe, ou à table avant les repas. Cette pratique commune à la sphère religieuse et civile, entrait toutefois dans un cadre davantage symbolique qu'hygiénique. Composés de céramique, d’alliages cuivreux ou de métal précieux, ils présentent une diversité de formes témoignant de la créativité de leurs concepteurs, à l’instar du buste de femme ou bien de la licorne, entre autres animaux chimériques
82
Rose de Sienne.
Rose : Avignon, 1330 ; nœud filigrané : troisième quart du XIIIe siècle ; pieds et écus émaillés : après 1330 ; or, argent doré, verre coloré, émail, champlevé sur argent.
Commandée par le pape Jean XXII et offerte à Rodolphe III de Nidau ; trésor de le cathédrale de Bâle. Chaque année, le quatrième dimanche de Carême, le pape offrait une rose d’or à l’un de ses fidèles qu'il voulait distinguer tout particulièrement pour des raisons religieuses ou politiques.

Sans épines comme celles qui embaumaient le Paradis, elle était le symbole de la Passion du Christ et de sa Résurrection.

Cette rose, que le comte de Neuchâtel reçut du pape Jean XXII en 1330, est la plus ancienne rose d'or conservée. Les archives du Vatican ont permis d’identifier son auteur, l'orfèvre siennois Minucchio, actif à Avignon.
Rose de Sienne. Rose : Avignon, 1330 ; nœud filigrané : troisième quart du XIIIe siècle ; pieds et écus émaillés : après 1330 ; or, argent doré, verre coloré, émail, champlevé sur argent. Commandée par le pape Jean XXII et offerte à Rodolphe III de Nidau ; trésor de le cathédrale de Bâle. Chaque année, le quatrième dimanche de Carême, le pape offrait une rose d’or à l’un de ses fidèles qu'il voulait distinguer tout particulièrement pour des raisons religieuses ou politiques. Sans épines comme celles qui embaumaient le Paradis, elle était le symbole de la Passion du Christ et de sa Résurrection. Cette rose, que le comte de Neuchâtel reçut du pape Jean XXII en 1330, est la plus ancienne rose d'or conservée. Les archives du Vatican ont permis d’identifier son auteur, l'orfèvre siennois Minucchio, actif à Avignon.
83
Couronne votive avec croix à inscription. Espagne wisigothique, VIIe siècle Or, saphirs, émeraudes, perles, cristaux de roche, verroteries, améthystes. Découverte en 1858 dans le trésor de Guarrazar. Acquisition, 1859. Objets votifs, ces couronnes ornaient probablement les autels d'une ou plusieurs églises de Tolède, en signe de soumission des rois wisigoths à l'église catholique romaine et à sa hiérarchie.

De fait, ces bijoux exceptionnels sont le témoignage de l'art précieux des artistes des cours des princes « barbares » des peuples des grandes migrations des IVe-VIIe siècles.
Couronne votive avec croix à inscription. Espagne wisigothique, VIIe siècle Or, saphirs, émeraudes, perles, cristaux de roche, verroteries, améthystes. Découverte en 1858 dans le trésor de Guarrazar. Acquisition, 1859. Objets votifs, ces couronnes ornaient probablement les autels d'une ou plusieurs églises de Tolède, en signe de soumission des rois wisigoths à l'église catholique romaine et à sa hiérarchie. De fait, ces bijoux exceptionnels sont le témoignage de l'art précieux des artistes des cours des princes « barbares » des peuples des grandes migrations des IVe-VIIe siècles.
84
Calice et patène.
Espagne (?), XVe siècle. Cuivre doré.
Calice et patène. Espagne (?), XVe siècle. Cuivre doré.
85
Pyxide.
Inscription : « Benedictus qui venit in nomme Domyni »
Pyxide. Inscription : « Benedictus qui venit in nomme Domyni »
86
Colombe eucharistique.
Limoges, milieu du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré ; cabochons.
Colombe eucharistique. Limoges, milieu du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré ; cabochons.
87
Grande châsse de Sainte Fauste.
Vie et martyre de sainte Fauste. Limoges, deuxième quart du XIIIe siècle Cuivre champlevé, gravé, ciselé, émaillé et doré
Provient de l'église de Ségry (Indre), près d’Issoudun Acquisition, 1858.
Grande châsse de Sainte Fauste. Vie et martyre de sainte Fauste. Limoges, deuxième quart du XIIIe siècle Cuivre champlevé, gravé, ciselé, émaillé et doré Provient de l'église de Ségry (Indre), près d’Issoudun Acquisition, 1858.
88
Au centre ; Châsse.
Crucifixion ; Christ en majesté. Limoges, début du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré.<br> A gauche et à droite ; Cette châsse contenait l’une des nombreuses reliques de Thomas Becket, qui furent distribuées dans toute l'Europe.
Du point de vue politique, on peut y voir une accusation des abus du pouvoir temporel sur le clergé. Le reliquaire montre en effet le martyre et l’inhumation du chancelier d'Angleterre et archevêque de Cantorbéry, assassiné dans sa cathédrale par les émissaires du roi en 1170 et canonisé dès 1173.
Il est typique des productions des ateliers limousins, spécialisés dans la technique de l'émail champlevé, dont le musée de Cluny possède de nombreux exemples.  Lieu de production : Limoges. Périodes : 4e quart du XIIe siècle; 1er quart du XIIIe siècle. <br> En haut, trois plaques de châsse. Christ en Majesté.
Au centre ; Châsse. Crucifixion ; Christ en majesté. Limoges, début du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré.
A gauche et à droite ; Cette châsse contenait l’une des nombreuses reliques de Thomas Becket, qui furent distribuées dans toute l'Europe. Du point de vue politique, on peut y voir une accusation des abus du pouvoir temporel sur le clergé. Le reliquaire montre en effet le martyre et l’inhumation du chancelier d'Angleterre et archevêque de Cantorbéry, assassiné dans sa cathédrale par les émissaires du roi en 1170 et canonisé dès 1173. Il est typique des productions des ateliers limousins, spécialisés dans la technique de l'émail champlevé, dont le musée de Cluny possède de nombreux exemples. Lieu de production : Limoges. Périodes : 4e quart du XIIe siècle; 1er quart du XIIIe siècle.
En haut, trois plaques de châsse. Christ en Majesté.
89
Portement de croix.
Chapelle de l’hôtel de Cluny. Paris, vers 1500.
Portement de croix. Chapelle de l’hôtel de Cluny. Paris, vers 1500.
90
Devant d'autel.
Scènes de la vie de la Vierge. Angleterre (Suffolk), vers 1335 Peinture sur bois (chêne). Provenant d'une église dominicaine anglaise, cette œuvre peinte sur bois est un rare exemple de peinture médiévale datant du XIVe siècle.

Sur le panneau sont relatés plusieurs épisodes de la vie de la Vierge, successivement :  la Nativité, la Mort de la Vierge, l'Adoration des mages. La dernière scène, à droite, est plus  rarement représentée : il s'agit de son Éducation, dispensée par sa mère, sainte Anne.

Les scènes d'un style raffiné influencé par la peinture parisienne
Devant d'autel. Scènes de la vie de la Vierge. Angleterre (Suffolk), vers 1335 Peinture sur bois (chêne). Provenant d'une église dominicaine anglaise, cette œuvre peinte sur bois est un rare exemple de peinture médiévale datant du XIVe siècle. Sur le panneau sont relatés plusieurs épisodes de la vie de la Vierge, successivement : la Nativité, la Mort de la Vierge, l'Adoration des mages. La dernière scène, à droite, est plus rarement représentée : il s'agit de son Éducation, dispensée par sa mère, sainte Anne. Les scènes d'un style raffiné influencé par la peinture parisienne
91
<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue... Ces six tapisseries, tissées autour de 1500, représentent les cinq sens sur un fond rouge habité d'une nature foisonnante. Ces tapisseries « millefleurs » se caractérisent par une flore abondante: fleurs, orangers, pins, houx ou chênes et sont peuplées d'un bestiaire paisible (singe, chiens, lapins, héron).  Dans cette nature paradisiaque qui invite à la contemplation, la licorne est tantôt actrice et tantôt simple spectatrice. Accompagnée d'un lion, elle porte sur chaque scène les armoiries de la famille Le Viste.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue... Ces six tapisseries, tissées autour de 1500, représentent les cinq sens sur un fond rouge habité d'une nature foisonnante. Ces tapisseries « millefleurs » se caractérisent par une flore abondante: fleurs, orangers, pins, houx ou chênes et sont peuplées d'un bestiaire paisible (singe, chiens, lapins, héron). Dans cette nature paradisiaque qui invite à la contemplation, la licorne est tantôt actrice et tantôt simple spectatrice. Accompagnée d'un lion, elle porte sur chaque scène les armoiries de la famille Le Viste.
92
<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> La vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame. La licorne est le symbole de la pureté. On prêtait à sa corne des vertus magiques, en particulier dêtre un antidote contre les poisons. Le lion symbolise la justice, la force, la sagess.
Tapisseries de la Dame à la licorne
La vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame. La licorne est le symbole de la pureté. On prêtait à sa corne des vertus magiques, en particulier dêtre un antidote contre les poisons. Le lion symbolise la justice, la force, la sagess.
93
<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, à l'arrière plan, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, à l'arrière plan, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
101
<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
Tapisseries de la Dame à la licorne
Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
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<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
Tapisseries de la Dame à la licorne
Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
103
<center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le blason se trouvant sur les différentes tapisseries les ont fait attribuer à un membre de la famille Le Viste. Le consensus a conduit à admettre qu'elles avaient été commandées par Jean IV Le Viste, magistrat de haut rang d'origine lyonnaise, président de la Cour des Aides de Paris depuis 1484, mort en 1500. À la suite d'héritages successifs11, elles passèrent des Le Viste aux Robertet, aux La Roche-Aymon, puis aux Rilhac, qui les firent transporter dans le courant du XVIIIe siècle dans leur château de Boussac où elles furent récupérées par Mérimée, après que George Sand en ait parlées en 1844.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le blason se trouvant sur les différentes tapisseries les ont fait attribuer à un membre de la famille Le Viste. Le consensus a conduit à admettre qu'elles avaient été commandées par Jean IV Le Viste, magistrat de haut rang d'origine lyonnaise, président de la Cour des Aides de Paris depuis 1484, mort en 1500. À la suite d'héritages successifs11, elles passèrent des Le Viste aux Robertet, aux La Roche-Aymon, puis aux Rilhac, qui les firent transporter dans le courant du XVIIIe siècle dans leur château de Boussac où elles furent récupérées par Mérimée, après que George Sand en ait parlées en 1844.
104
<center>Stalles de Beauvais. </center>  Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cet ensemble exceptionnel de douze tapisseries présente en vingt-trois scènes la vie, le martyre et les miracles post mortem d'Étienne, saint patron de la cathédrale d'Auxerre. C'est pour cet édifice qu'il a été commandé par l'évêque Jean III Baillet, dont les armoiries apparaissent à de nombreuses reprises.
Les modèles de la tenture sont attribués à un peintre nordique installé à Paris, Gaultier de Campes.
De son élection parmi les diacres jusqu'à son ensevelissement à Rome, les épisodes de la vie de saint Étienne sont décrits dans des compositions riches de détails évocateurs, commentées par des légendes tissées au bas de chaque scène. Architectures, mobiliers, personnages vêtus à la mode du temps, animaux et monstres servent l’illustration d’un récit où le merveilleux intervient sous des formes variées jusqu’à l’épisode final où le saint diacre Laurent fait place dans son tombeau au corps d’Étienne.
Commandée par Jean III Baillet, évêque d'Auxerre (1477-1513).
Stalles de Beauvais.
Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cet ensemble exceptionnel de douze tapisseries présente en vingt-trois scènes la vie, le martyre et les miracles post mortem d'Étienne, saint patron de la cathédrale d'Auxerre. C'est pour cet édifice qu'il a été commandé par l'évêque Jean III Baillet, dont les armoiries apparaissent à de nombreuses reprises. Les modèles de la tenture sont attribués à un peintre nordique installé à Paris, Gaultier de Campes. De son élection parmi les diacres jusqu'à son ensevelissement à Rome, les épisodes de la vie de saint Étienne sont décrits dans des compositions riches de détails évocateurs, commentées par des légendes tissées au bas de chaque scène. Architectures, mobiliers, personnages vêtus à la mode du temps, animaux et monstres servent l’illustration d’un récit où le merveilleux intervient sous des formes variées jusqu’à l’épisode final où le saint diacre Laurent fait place dans son tombeau au corps d’Étienne. Commandée par Jean III Baillet, évêque d'Auxerre (1477-1513).
105
<center>Stalles de Beauvais. </center>   Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cette longue rangée de sièges solidaires entre eux a été commandée par l’abbé Antoine du Bois (1492-1507) pour l’abbaye de Saint-Lucien de Beauvais.

Les stalles permettaient deux positions, assise et semi-assise, de manière à ce que les moines puissent se reposer tout en ayant l'air de se tenir debout.

Mais ceux-ci pouvaient également se divertir des petits panneaux sculptés et fixés au revers des sièges mobiles, qui témoignent du style plein de verve des ateliers picards. Ces miséricordes
Stalles de Beauvais.
Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cette longue rangée de sièges solidaires entre eux a été commandée par l’abbé Antoine du Bois (1492-1507) pour l’abbaye de Saint-Lucien de Beauvais. Les stalles permettaient deux positions, assise et semi-assise, de manière à ce que les moines puissent se reposer tout en ayant l'air de se tenir debout. Mais ceux-ci pouvaient également se divertir des petits panneaux sculptés et fixés au revers des sièges mobiles, qui témoignent du style plein de verve des ateliers picards. Ces miséricordes
106
<center>La chapelle</center>La chapelle, joyau de l’hôtel, occupe un emplacement singulier, à l’arrière du bâtiment, qui marque son caractère privé. De plan presque carré, elle déploie à partir de son unique pilier central un dense réseau de nervures. Elle fonctionnait aussi comme une rotule de distribution et permettait à l’abbé d’accéder au jardin de plain-pied par un escalier à vis desservant un espace voûté. A droite,  le cul-de-four, où figurent les statues de Dieu le Père et du Christ en croix entouré d'anges portant les instruments de la Passion fonctionne de la même manière
La chapelle
La chapelle, joyau de l’hôtel, occupe un emplacement singulier, à l’arrière du bâtiment, qui marque son caractère privé. De plan presque carré, elle déploie à partir de son unique pilier central un dense réseau de nervures. Elle fonctionnait aussi comme une rotule de distribution et permettait à l’abbé d’accéder au jardin de plain-pied par un escalier à vis desservant un espace voûté. A droite, le cul-de-four, où figurent les statues de Dieu le Père et du Christ en croix entouré d'anges portant les instruments de la Passion fonctionne de la même manière
107
<center>La chapelle</center>Détails de la voûte, mouchettes et soufflets. Les parois de la chapelle sont occupées par des consoles* surmontées de dais*. Ces derniers, véritables dentelles de pierre, sont au nombre de douze. Ils n'abritaient cependant pas un collège apostolique comme il serait attendu mais les membres de la famille de Jacques d'Amboise les plus influents, représentés en priants (dont son frère Georges, cardinal et ministre de Louis XII).
La chapelle
Détails de la voûte, mouchettes et soufflets. Les parois de la chapelle sont occupées par des consoles* surmontées de dais*. Ces derniers, véritables dentelles de pierre, sont au nombre de douze. Ils n'abritaient cependant pas un collège apostolique comme il serait attendu mais les membres de la famille de Jacques d'Amboise les plus influents, représentés en priants (dont son frère Georges, cardinal et ministre de Louis XII).
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<center>La chapelle</center>
La chapelle
109
<center>La chapelle</center>Un groupe sculpté représentant la Vierge portant le Christ mort sur ses genoux, accompagnée de saint Jean l'Évangéliste et Joseph d'Arimathie, était placé sur l'autel. La grossière encoche encore visible sur l'appui de la baie correspondait à la mise en place de l’œuvre. Ce groupe sculpté était en relation avec les deux figures de femme (Marie Cléophas et Marie Salomé peintes de chaque côté de l'autel par un artiste italien. Ce peintre est probablement Guido Mazzoni, artiste originaire de Modène, qui a travaillé notamment pour Georges d'Amboise. Les encadrements peints simulant une architecture en trompe l’œil s'inscrivent dans le courant antique dans lequel la Renaissance puisait son vocabulaire ornemental.         Marie Salomé
La chapelle
Un groupe sculpté représentant la Vierge portant le Christ mort sur ses genoux, accompagnée de saint Jean l'Évangéliste et Joseph d'Arimathie, était placé sur l'autel. La grossière encoche encore visible sur l'appui de la baie correspondait à la mise en place de l’œuvre. Ce groupe sculpté était en relation avec les deux figures de femme (Marie Cléophas et Marie Salomé peintes de chaque côté de l'autel par un artiste italien. Ce peintre est probablement Guido Mazzoni, artiste originaire de Modène, qui a travaillé notamment pour Georges d'Amboise. Les encadrements peints simulant une architecture en trompe l’œil s'inscrivent dans le courant antique dans lequel la Renaissance puisait son vocabulaire ornemental. Marie Salomé
110
<center>La chapelle</center>Marie Cléophas. <br>Selon la tradition Anne eut trois filles toutes prénommées Marie :
    De Joachim, elle eut une fille, la Vierge Marie, qu'elle donna en mariage à Joseph.
    Puis après la mort de Joachim, elle épousa Cléophas, frère de Joseph, de qui elle eut une autre fille, également appelée Marie, et donnée plus tard en mariage à Alphée. Cette seconde Marie eut d'Alphée quatre fils, Jacques le Mineur, Joseph le Juste, Simon et Jude.
    Enfin, de son troisième mariage avec Salomé, Anne eut encore une fille, également appelée Marie qui épousa Zébédée. Et c'est de cette troisième Marie et de Zébédée que sont nés Jacques le Majeur et Jean l'Evangéliste.
La chapelle
Marie Cléophas.
Selon la tradition Anne eut trois filles toutes prénommées Marie : De Joachim, elle eut une fille, la Vierge Marie, qu'elle donna en mariage à Joseph. Puis après la mort de Joachim, elle épousa Cléophas, frère de Joseph, de qui elle eut une autre fille, également appelée Marie, et donnée plus tard en mariage à Alphée. Cette seconde Marie eut d'Alphée quatre fils, Jacques le Mineur, Joseph le Juste, Simon et Jude. Enfin, de son troisième mariage avec Salomé, Anne eut encore une fille, également appelée Marie qui épousa Zébédée. Et c'est de cette troisième Marie et de Zébédée que sont nés Jacques le Majeur et Jean l'Evangéliste.
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Devant d'autel
Christ, saint Benoit et les trois archanges : Michel, Gabriel, Raphaël.
Fulda (?), début du XIe siècle. Or sur âme de bois (chêne), pierres précieuses et semi-précieuses, perles, verroteries
Commandé par l'empereur Henri II (1002-1024, représenté avec l'impératrice Cunégonde aux pieds du Christ) pour une abbaye très importante, puis donné à la cathédrale de Bâle ; trésor de la cathédrale de Bâle. La richesse de l’or, à la fois matière précieuse et lumière pour le Moyen Âge, travaillé dans la technique du « repoussé » en bas-relief, magnifie le Christ entouré des archanges et de saint Benoît. Les Vertus sont représentées en buste dans des médaillons.

L’empereur germanique Henri II (ou Henri III), donateur, et son épouse sont représentés prosternés aux pieds du Christ. Une façon de signifier leur dévotion personnelle.
Devant d'autel Christ, saint Benoit et les trois archanges : Michel, Gabriel, Raphaël. Fulda (?), début du XIe siècle. Or sur âme de bois (chêne), pierres précieuses et semi-précieuses, perles, verroteries Commandé par l'empereur Henri II (1002-1024, représenté avec l'impératrice Cunégonde aux pieds du Christ) pour une abbaye très importante, puis donné à la cathédrale de Bâle ; trésor de la cathédrale de Bâle. La richesse de l’or, à la fois matière précieuse et lumière pour le Moyen Âge, travaillé dans la technique du « repoussé » en bas-relief, magnifie le Christ entouré des archanges et de saint Benoît. Les Vertus sont représentées en buste dans des médaillons. L’empereur germanique Henri II (ou Henri III), donateur, et son épouse sont représentés prosternés aux pieds du Christ. Une façon de signifier leur dévotion personnelle.
112
Crucifixion et saints.
Italie du Nord, fin du XIe – début du XIIe siècle. Ivoire d’éléphant.
Crucifixion et saints. Italie du Nord, fin du XIe – début du XIIe siècle. Ivoire d’éléphant.
113
Tenture de la vie de la Vierge.
Annonciation, visitation, Marie et Joseph à Nazareth.
Offerte par le chancelier Léon conseil à la cathédrale de Bayeux en 1499.
Tapisserie : laine et soie.
Tenture de la vie de la Vierge. Annonciation, visitation, Marie et Joseph à Nazareth. Offerte par le chancelier Léon conseil à la cathédrale de Bayeux en 1499. Tapisserie : laine et soie.
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La Famille Jouvenel des Ursins en prière
Provient de la chapelle saint Guillaume, chevet de Notre-Dame de Paris, Paris, entre 1775 et 1449. Peinture sur bois. Jean Jouvenel des Ursins ou Jean Juvénal des Ursins, né vers 1360 et mort en 1431, est un avocat et homme politique français des XIVe et XVe siècles. Il fut conseiller de Charles VII. Lui et sa femme, Michelle de Vitry, nièce de Jean Le Mercier, conseiller financier du gouvernement des Marmousets du roi Charles VI, sont à gauche. De cette union naquirent seize enfants dont neuf garçons, parmi lesquelsdux &vêques.
La Famille Jouvenel des Ursins en prière Provient de la chapelle saint Guillaume, chevet de Notre-Dame de Paris, Paris, entre 1775 et 1449. Peinture sur bois. Jean Jouvenel des Ursins ou Jean Juvénal des Ursins, né vers 1360 et mort en 1431, est un avocat et homme politique français des XIVe et XVe siècles. Il fut conseiller de Charles VII. Lui et sa femme, Michelle de Vitry, nièce de Jean Le Mercier, conseiller financier du gouvernement des Marmousets du roi Charles VI, sont à gauche. De cette union naquirent seize enfants dont neuf garçons, parmi lesquelsdux &vêques.
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Triptyque
Messe de saint Grégoire ; volets : donateurs (volets peints par le peintre anonyme dit le franciscain de Korbach)
Westphalie, fin du XVe siècle. Peinture sur bois.
Triptyque Messe de saint Grégoire ; volets : donateurs (volets peints par le peintre anonyme dit le franciscain de Korbach) Westphalie, fin du XVe siècle. Peinture sur bois.
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<center>Tenture de la vie seigneuriale </center> Le bain.
Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520.
Tapisserie : laine et soie. <br> Cet ensemble de six tapisseries à fonds de millefleurs animés d’oiseaux dépeint la vie en plein air des élites aristocratiques et de leurs serviteurs. Les scènes appartiennent pour la plupart au registre de la « courtoisie » : la broderie, le bain, la promenade, la lecture, scènes galantes. Les lissiers ont utilisé le procédé du remploi de silhouettes types, sans chercher à les mettre en relation dans une narration ou une représentation. Les personnages semblent ainsi souvent s’ignorer. Il se dégage néanmoins de ces compositions une atmosphère poétique et vivante, servie par la précision de détails, anecdotiques et savoureux tels les canards barbotant dans la mare (« le Bain »).
Tenture de la vie seigneuriale
Le bain. Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520. Tapisserie : laine et soie.
Cet ensemble de six tapisseries à fonds de millefleurs animés d’oiseaux dépeint la vie en plein air des élites aristocratiques et de leurs serviteurs. Les scènes appartiennent pour la plupart au registre de la « courtoisie » : la broderie, le bain, la promenade, la lecture, scènes galantes. Les lissiers ont utilisé le procédé du remploi de silhouettes types, sans chercher à les mettre en relation dans une narration ou une représentation. Les personnages semblent ainsi souvent s’ignorer. Il se dégage néanmoins de ces compositions une atmosphère poétique et vivante, servie par la précision de détails, anecdotiques et savoureux tels les canards barbotant dans la mare (« le Bain »).
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<center>Tenture de la vie seigneuriale </center> La lecture.
Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520.
Tapisserie : laine et soie. <br> ou le chaton tirant le fil (« la Lecture ») (à gauche).
Tenture de la vie seigneuriale
La lecture. Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520. Tapisserie : laine et soie.
ou le chaton tirant le fil (« la Lecture ») (à gauche).
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Scène de l’histoire du Busant : tournoi et départ des époux.
Rhin supérieur, vers 1480.
Tapisserie : laine, laine, soie et fils d’argent. Cette tapisserie représente l’ultime épisode d’un poème courtois germanique, l’« Histoire du busant » qui narre les aventures d’un couple princier auquel l’oiseau (busard, ou « busant ») vole un anneau.

Divisée en deux parties, la pièce montre le tournoi auquel assiste le jeune couple, puis le départ de celui-ci.
Scène de l’histoire du Busant : tournoi et départ des époux. Rhin supérieur, vers 1480. Tapisserie : laine, laine, soie et fils d’argent. Cette tapisserie représente l’ultime épisode d’un poème courtois germanique, l’« Histoire du busant » qui narre les aventures d’un couple princier auquel l’oiseau (busard, ou « busant ») vole un anneau. Divisée en deux parties, la pièce montre le tournoi auquel assiste le jeune couple, puis le départ de celui-ci.
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La chasse
Loisir et exercice d'un privilège, la  chasse nécessite de bonnes aptitudes physiques ainsi qu'une organisation sociale dépendant du type de gibier traqué. Le grand gibier se chasse à courre en forêt, le petit est capturé par des oiseaux de proie dressés, activité collective dans les deux cas, elle est l'un des principaux moments de la sociabilité aristocratique : chacun, seigneur, écuyer, dame, valet y remplit le rôle qu’implique son statut, comme le suggèrent les deux tapisseries présentées ici.
La chasse Loisir et exercice d'un privilège, la chasse nécessite de bonnes aptitudes physiques ainsi qu'une organisation sociale dépendant du type de gibier traqué. Le grand gibier se chasse à courre en forêt, le petit est capturé par des oiseaux de proie dressés, activité collective dans les deux cas, elle est l'un des principaux moments de la sociabilité aristocratique : chacun, seigneur, écuyer, dame, valet y remplit le rôle qu’implique son statut, comme le suggèrent les deux tapisseries présentées ici.
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La chasse
La chasse
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<center>Quartier latin. </center>La place de Furstenberg et la rue Cardinale correspondent à l'ancienne cour d'honneur, allée et écuries du palais (le musée Delacroix est installé dans ces dernières), précédés d'un portique avec fronton triangulaire de Guillaume Marchand.
Quartier latin.
La place de Furstenberg et la rue Cardinale correspondent à l'ancienne cour d'honneur, allée et écuries du palais (le musée Delacroix est installé dans ces dernières), précédés d'un portique avec fronton triangulaire de Guillaume Marchand.
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<center>Quartier latin. </center>  La place de Furstenberg
Quartier latin.
La place de Furstenberg
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<center>Quartier latin. </center>
Quartier latin.
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<center>Quartier latin. </center>La rue Jacob est tracée sur l'emplacement de l'ancien fossé.
Quartier latin.
La rue Jacob est tracée sur l'emplacement de l'ancien fossé.
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<center>Quartier latin. </center> Rue Jacob.
Quartier latin.
Rue Jacob.
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<center>Quartier latin. </center> Rue Jacob.. Escalier XVIIe
Quartier latin.
Rue Jacob.. Escalier XVIIe
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<center>Quartier latin. </center> Rue Jacob.. Escalier XVIIe
Quartier latin.
Rue Jacob.. Escalier XVIIe
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<center>Quartier latin. </center> Rue de l'échaudée.
Quartier latin.
Rue de l'échaudée.
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<center>Quartier latin. </center>Rue de l'échaudée. Maison XVIIe.
Quartier latin.
Rue de l'échaudée. Maison XVIIe.
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<center>Quartier latin. </center> Rue de l'échaudée. Enseigne XVIIe.
Quartier latin.
Rue de l'échaudée. Enseigne XVIIe.
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<center>Quartier latin. </center> Rue de l'échaudée. Enseigne XVIIe.
Quartier latin.
Rue de l'échaudée. Enseigne XVIIe.
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<center>Les quais. </center> Le pont Neuf ou Pont-Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont existant à Paris. Construit à la fin du XVIe siècle et terminé au début du XVIIe, il doit son nom à la nouveauté que constituait à l'époque un pont dénué d'habitations et pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la boue et des chevaux. Il est aussi le tout premier pont de pierre de Paris à traverser entièrement la Seine
Les quais.
Le pont Neuf ou Pont-Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont existant à Paris. Construit à la fin du XVIe siècle et terminé au début du XVIIe, il doit son nom à la nouveauté que constituait à l'époque un pont dénué d'habitations et pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la boue et des chevaux. Il est aussi le tout premier pont de pierre de Paris à traverser entièrement la Seine
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<center>Les quais. </center> Le Pont Neuf. C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert. Le premier architecte chargé des travaux, Baptiste Androuet du Cerceau, avait décidé que ce pont porterait des maisons, à l'instar des autres ponts de Paris. Il ménagea donc des caves dans les piles et sous les arches. Comme la plupart des ponts construits à l'époque, le pont Neuf se compose d'une série de courtes arches. À la reprise des travaux interrompus dix ans, Henri IV opta pour un pont sans maisons, mais les caves déjà construites restèrent.
Les quais.
Le Pont Neuf. C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert. Le premier architecte chargé des travaux, Baptiste Androuet du Cerceau, avait décidé que ce pont porterait des maisons, à l'instar des autres ponts de Paris. Il ménagea donc des caves dans les piles et sous les arches. Comme la plupart des ponts construits à l'époque, le pont Neuf se compose d'une série de courtes arches. À la reprise des travaux interrompus dix ans, Henri IV opta pour un pont sans maisons, mais les caves déjà construites restèrent.
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<center>Les quais. </center> Le Pont Neuf. Le long de ses corniches, sont sculptés 385 mascarons (ou masques grotesques représentant des têtes de divinités forestières ou champêtres de la mythologie gréco-romaine : satyres, Sylvains) attribués à Germain Pilon.
Les quais.
Le Pont Neuf. Le long de ses corniches, sont sculptés 385 mascarons (ou masques grotesques représentant des têtes de divinités forestières ou champêtres de la mythologie gréco-romaine : satyres, Sylvains) attribués à Germain Pilon.
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<center>Place de la Contre-Escarpe.</center>
Place de la Contre-Escarpe.
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<center>Rue Mouffetard. </center>Enseigne qui prête à débats..
Rue Mouffetard.
Enseigne qui prête à débats..
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<center>Les arènes de Lutèce. </center> Entre 1860 et 1869, l'ouverture de la rue Monge permit à Théodore Vacquer de mettre au jour et relever les premières traces de la partie nord des arènes. Elles furent réellement dégagées dans leur partie sud par les travaux de terrassement de la Compagnie générale des omnibus entre 1883 et 1885, qui souhaitait construire un dépôt de tramways. Le 27 juillet 1883, Hugo adressa une lettre au président du conseil municipal de Paris pour défendre les arènes de Lutèce, menacées de destruction. Les gradins pouvaient recevoir 17 000 spectateurs.
Les arènes de Lutèce.
Entre 1860 et 1869, l'ouverture de la rue Monge permit à Théodore Vacquer de mettre au jour et relever les premières traces de la partie nord des arènes. Elles furent réellement dégagées dans leur partie sud par les travaux de terrassement de la Compagnie générale des omnibus entre 1883 et 1885, qui souhaitait construire un dépôt de tramways. Le 27 juillet 1883, Hugo adressa une lettre au président du conseil municipal de Paris pour défendre les arènes de Lutèce, menacées de destruction. Les gradins pouvaient recevoir 17 000 spectateurs.
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<center>Les arènes de Lutèce. </center>L'emplacement de la scène était à gauche.
Les arènes de Lutèce.
L'emplacement de la scène était à gauche.
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<center>Le jardin des plantes. </center>  Le grandes serres. Les principales constructions actuelles sont l'œuvre des architectes Rohault de Fleury, précurseur de l'architecture métallique en France (serres « mexicaine » et « australienne » bâties en 1834–18362) et René-Félix Berger (« grand jardin d'hiver » de style art déco, achevé en 1937, cette photo).
Le jardin des plantes.
Le grandes serres. Les principales constructions actuelles sont l'œuvre des architectes Rohault de Fleury, précurseur de l'architecture métallique en France (serres « mexicaine » et « australienne » bâties en 1834–18362) et René-Félix Berger (« grand jardin d'hiver » de style art déco, achevé en 1937, cette photo).
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<center>Le jardin des plantes. </center>   Le grandes serres.
Le jardin des plantes.
Le grandes serres.
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<center>Le jardin des plantes. </center>  Grande galerie de l'Évolution (dont le nom était « galerie de Zoologie » entre 1889 et 1994). Le bâtiment est l'oeuvre de l'architecte Louis-Jules André.
Le jardin des plantes.
Grande galerie de l'Évolution (dont le nom était « galerie de Zoologie » entre 1889 et 1994). Le bâtiment est l'oeuvre de l'architecte Louis-Jules André.
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<center>Le jardin des plantes. </center>  Jean Robin arboriste et simpliciste sous Henri IV, reçu d’Amérique du Nord quelques graines de robinier qu’il sema dans son jardin de l’île de la cité vers 1600. Son fils Vespasien transplanta le robinier de son père à son emplacement actuel vers 1630. Il s’agit d’un des premiers robiniers introduits en Europe.
Le jardin des plantes.
Jean Robin arboriste et simpliciste sous Henri IV, reçu d’Amérique du Nord quelques graines de robinier qu’il sema dans son jardin de l’île de la cité vers 1600. Son fils Vespasien transplanta le robinier de son père à son emplacement actuel vers 1630. Il s’agit d’un des premiers robiniers introduits en Europe.
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<center>Le jardin des plantes. </center>   Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée. Le bâtiment a été conçu entre 1892 et 1898 par l'architecte Ferdinand Dutert.
Le jardin des plantes.
Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée. Le bâtiment a été conçu entre 1892 et 1898 par l'architecte Ferdinand Dutert.
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