Les Cimetières du Père Lachaise et du Montparnasse.

<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument funéraire des Demidoff. La famille Demidoff était une des plus riches de Russie jusqu'à la chute du dernier tsar. Elle possédait des forges près d'Ekaterinenbourg depuis 1699, et elle avait dans l'Oural et en Sibérie, plus de mines et de fonderies que la couronne impériale. En 1840, Anatole Demidoff épouse à Paris la princesse Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte. C'est l'une de ses parentes, épouse de Pavel Demidoff, mécène de la littérature russe,  qui est inhumée dans le somptueux mausolée du Père Lachaise.
Le journal le
Le cimetière du Père Lachaise
Monument funéraire des Demidoff. La famille Demidoff était une des plus riches de Russie jusqu'à la chute du dernier tsar. Elle possédait des forges près d'Ekaterinenbourg depuis 1699, et elle avait dans l'Oural et en Sibérie, plus de mines et de fonderies que la couronne impériale. En 1840, Anatole Demidoff épouse à Paris la princesse Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte. C'est l'une de ses parentes, épouse de Pavel Demidoff, mécène de la littérature russe, qui est inhumée dans le somptueux mausolée du Père Lachaise. Le journal le " Temps " révélait que l'excentrique comtesse russe avait rédigé un curieux testament : ellle léguait toute sa fortune, aussi colossale que son tombeau, à celui ou celle qui durant 365 jours, c'est à dire une année entière, consentirait à venir s'enfermer dans le caveau en compagnie... de sa dépouille. Bien sûr, la comtesse permettait à l'isolé de s'alimenter normalement, de se distraire par la lecture, mais sans jamais quitter la tombe...
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument funéraire des Demidoff. « Ici reposent les cendres d'Elisabeth Démidoff née Baronne de Strogonoff. Décédée le 8 avril 1818. »
Le cimetière du Père Lachaise
Monument funéraire des Demidoff. « Ici reposent les cendres d'Elisabeth Démidoff née Baronne de Strogonoff. Décédée le 8 avril 1818. »
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument funéraire des Demidoff.  Têtes de loups, loutres, marteaux de mineurs, draperies taillées dans la pierre, font le tour du temple de marbre blanc.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument funéraire des Demidoff. Têtes de loups, loutres, marteaux de mineurs, draperies taillées dans la pierre, font le tour du temple de marbre blanc.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombeau de la famille Œhmichen. Étienne Edmond Œhmichen, né à Châlons-sur-Marne le 15 octobre 1884 et mort à Paris le 10 juillet 1953, est un ingénieur et biologiste français. Il est considéré comme l'un des pionniers du stroboscope, de l'invention de l'hélicoptère - dont il établit le premier record homologué par la FAI en 1924 - et l'un des précurseurs de la biomécanique.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombeau de la famille Œhmichen. Étienne Edmond Œhmichen, né à Châlons-sur-Marne le 15 octobre 1884 et mort à Paris le 10 juillet 1953, est un ingénieur et biologiste français. Il est considéré comme l'un des pionniers du stroboscope, de l'invention de l'hélicoptère - dont il établit le premier record homologué par la FAI en 1924 - et l'un des précurseurs de la biomécanique.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de l'amiral Bruat et de sa femme, par Hippolyte Maindron. Armand Joseph Bruat, né à Colmar le 27 mars 1796 et mort le 19 novembre 1855 à Messine en Italie, est un officier de marine français. Il sert dans la Marine française pendant la première moitié du XIXe siècle et parvient à la dignité d'Amiral de France.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de l'amiral Bruat et de sa femme, par Hippolyte Maindron. Armand Joseph Bruat, né à Colmar le 27 mars 1796 et mort le 19 novembre 1855 à Messine en Italie, est un officier de marine français. Il sert dans la Marine française pendant la première moitié du XIXe siècle et parvient à la dignité d'Amiral de France.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument du général Foy. Son tombeau, fut surmonté en 1831 d'un grandiose monument dont Léon Vaudoyer fut l'architecte. Les bas-reliefs retraçant sa carrière furent sculptés par David d'Angers.
Maximilien Sébastien Foy est un général du Premier Empire et un homme politique français né à Ham (Somme) le 3 février 1775 et mort à Paris le 28 novembre 1825.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument du général Foy. Son tombeau, fut surmonté en 1831 d'un grandiose monument dont Léon Vaudoyer fut l'architecte. Les bas-reliefs retraçant sa carrière furent sculptés par David d'Angers. Maximilien Sébastien Foy est un général du Premier Empire et un homme politique français né à Ham (Somme) le 3 février 1775 et mort à Paris le 28 novembre 1825.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe du prince de Valachie Bibesco. Georges Bibesco, (roumain: Gheorghe Bibescu), (né en 1802 à Craiova, mort à Paris le 1er juin 1873, fut hospodar de Valachie de 1843 à 1848, et, comme membre du Divan, chargé de la réorganisation de la Moldo-Valachie (1857), se montra partisan de l'union des deux principautés sous la souveraineté d'un prince étranger.
Le tombeau de Georges Bibesco, prince de Valachie (autrefois la Roumanie..) et que certains illuminés confondent avec Vlad III l'Empaleur prince de Valachie, lui aussi (le comte Dracula). Du coup, ce magnifique tombeau a souvent été profané.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe du prince de Valachie Bibesco. Georges Bibesco, (roumain: Gheorghe Bibescu), (né en 1802 à Craiova, mort à Paris le 1er juin 1873, fut hospodar de Valachie de 1843 à 1848, et, comme membre du Divan, chargé de la réorganisation de la Moldo-Valachie (1857), se montra partisan de l'union des deux principautés sous la souveraineté d'un prince étranger. Le tombeau de Georges Bibesco, prince de Valachie (autrefois la Roumanie..) et que certains illuminés confondent avec Vlad III l'Empaleur prince de Valachie, lui aussi (le comte Dracula). Du coup, ce magnifique tombeau a souvent été profané.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe du maréchal Ney. En 1903, lorsque la Troisième République française décide de donner au maréchal Ney une sépulture digne, le fossoyeur qui ouvre le cercueil constate que le cercueil est vide. La mauvaise qualité du cercueil en sapin, qui s'effrite facilement, avait fait que le squelette s'était retrouvé recouvert par ces fragments de sapin. Ney était depuis 1815 enterré sous une simple dalle. On construit donc l'actuelle tombe, massive et digne.
Le médaillon est signé Cruchet.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe du maréchal Ney. En 1903, lorsque la Troisième République française décide de donner au maréchal Ney une sépulture digne, le fossoyeur qui ouvre le cercueil constate que le cercueil est vide. La mauvaise qualité du cercueil en sapin, qui s'effrite facilement, avait fait que le squelette s'était retrouvé recouvert par ces fragments de sapin. Ney était depuis 1815 enterré sous une simple dalle. On construit donc l'actuelle tombe, massive et digne. Le médaillon est signé Cruchet.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, parfait représentant de l’homme des Lumières. Écrivain, musicien, homme d’affaires et à l’occasion escroc, Beaumarchais est taillé sur le même modèle que Casanova ou le chevalier d’Éon. Sa vie est un tumulte permanent, aussi échevelée qu’une de ses pièces de théâtre. Faux aristocrate et simple fils d’un horloger, il prend de son propre chef le nom de Beaumarchais et se lance ainsi à la cour de Louis XV.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, parfait représentant de l’homme des Lumières. Écrivain, musicien, homme d’affaires et à l’occasion escroc, Beaumarchais est taillé sur le même modèle que Casanova ou le chevalier d’Éon. Sa vie est un tumulte permanent, aussi échevelée qu’une de ses pièces de théâtre. Faux aristocrate et simple fils d’un horloger, il prend de son propre chef le nom de Beaumarchais et se lance ainsi à la cour de Louis XV.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Cénotaphe de Larrey. En épitaphe, un extrait du testament de Napoléon : A Larrey, l'homme le plus vertueux que j'aie connu.
Dominique-Jean Larrey, baron Larrey et de l'Empire, est un médecin et chirurgien militaire français, père de la médecine d'urgence, né le 7 juillet 1766 à Beaudéan (Hautes-Pyrénées) et mort à Lyon le 25 juillet 1842. Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.
Le cimetière du Père Lachaise
Cénotaphe de Larrey. En épitaphe, un extrait du testament de Napoléon : A Larrey, l'homme le plus vertueux que j'aie connu. Dominique-Jean Larrey, baron Larrey et de l'Empire, est un médecin et chirurgien militaire français, père de la médecine d'urgence, né le 7 juillet 1766 à Beaudéan (Hautes-Pyrénées) et mort à Lyon le 25 juillet 1842. Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Masséna.  Le médaillon qui orne sa tombe est une œuvre de Bosio et de Jacques. 
Général en 1793, il combattit victorieusement pendant la campagnes d’Italie, puis écrasa les Russes à Zurich. En 1800, il défendit Gênes contre les Autrichiens : il reçut alors le bâton de maréchal et fut surnommé « l’Enfant chéri de la victoire ». Envoyé en Espagne, il connut alors des revers qui mécontentèrent Napoléon qui le mit à l’écart. Il mourut duc de Rivoli et prince d’Essling. Il fut en outre gouverneur des Etats Romains, gouverneur de Toulon puis de Paris.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Masséna. Le médaillon qui orne sa tombe est une œuvre de Bosio et de Jacques. Général en 1793, il combattit victorieusement pendant la campagnes d’Italie, puis écrasa les Russes à Zurich. En 1800, il défendit Gênes contre les Autrichiens : il reçut alors le bâton de maréchal et fut surnommé « l’Enfant chéri de la victoire ». Envoyé en Espagne, il connut alors des revers qui mécontentèrent Napoléon qui le mit à l’écart. Il mourut duc de Rivoli et prince d’Essling. Il fut en outre gouverneur des Etats Romains, gouverneur de Toulon puis de Paris.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Masséna repose auprès de son compagnon d’armes Lefebvre, duc de Dantzig, Maréchal d'Empire.
François Joseph Lefebvre, né le 25 octobre 1755 à Rouffach et mort le 14 septembre 1820) à Paris, est un militaire français dont la carrière débuta peu avant la Révolution française pendant laquelle il combat au sein de l'armée du Rhin puis à celle de Sambre-et-Meuse, ce qui lui vaut d'être promu général de division. Nommé maréchal d'Empire en 1804, il est l'un des deux maréchaux honoraires (avec Kellermann) que l'Empereur emploiera à des postes militaires, et le seul qui commandera un corps d'armée sur les champs de batailles de l'Empire. Il est également le premier des maréchaux de Napoléon à obtenir un titre ducal (celui de duc de Dantzig). Fait pair de France par le roi à la Première Restauration, il se joint à Napoléon pendant les Cent-Jours.
Le cimetière du Père Lachaise
Masséna repose auprès de son compagnon d’armes Lefebvre, duc de Dantzig, Maréchal d'Empire. François Joseph Lefebvre, né le 25 octobre 1755 à Rouffach et mort le 14 septembre 1820) à Paris, est un militaire français dont la carrière débuta peu avant la Révolution française pendant laquelle il combat au sein de l'armée du Rhin puis à celle de Sambre-et-Meuse, ce qui lui vaut d'être promu général de division. Nommé maréchal d'Empire en 1804, il est l'un des deux maréchaux honoraires (avec Kellermann) que l'Empereur emploiera à des postes militaires, et le seul qui commandera un corps d'armée sur les champs de batailles de l'Empire. Il est également le premier des maréchaux de Napoléon à obtenir un titre ducal (celui de duc de Dantzig). Fait pair de France par le roi à la Première Restauration, il se joint à Napoléon pendant les Cent-Jours.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument, sépulture familiale et  servant de cénotaphe à  Joachim Murat et à sa femme, orné d'un médaillon le représentant. On remarquera à l'arrière-plan l'imposante tombe d'un autre amiral, Decrès. 
Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière (de nos jours Labastide-Murat, près de Cahors, dans le département du Lot) et mort le 13 octobre 1815 à Pizzo (Calabre) est un maréchal d'Empire, de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815.
Il est aussi le beau-frère de Napoléon Ier, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument, sépulture familiale et servant de cénotaphe à Joachim Murat et à sa femme, orné d'un médaillon le représentant. On remarquera à l'arrière-plan l'imposante tombe d'un autre amiral, Decrès. Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière (de nos jours Labastide-Murat, près de Cahors, dans le département du Lot) et mort le 13 octobre 1815 à Pizzo (Calabre) est un maréchal d'Empire, de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815. Il est aussi le beau-frère de Napoléon Ier, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Cambaceres. Jean-Jacques Régis de Cambacérès, duc de Parme, deuxième Consul, puis archichancelier de l'Empire, est un homme politique français, né le 18 octobre 1753 à Montpellier et mort le 8 mars 1824 à Paris.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Cambaceres. Jean-Jacques Régis de Cambacérès, duc de Parme, deuxième Consul, puis archichancelier de l'Empire, est un homme politique français, né le 18 octobre 1753 à Montpellier et mort le 8 mars 1824 à Paris.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Le comte Jean-Louis Greffulhe fait édifier la première chapelle d’importance du cimetière. ean-Henry-Louis, comte Greffulhe (21 mai 1774, Amsterdam - 23 février 1820, Paris), est un banquier et homme politique français.
Le cimetière du Père Lachaise
Le comte Jean-Louis Greffulhe fait édifier la première chapelle d’importance du cimetière. ean-Henry-Louis, comte Greffulhe (21 mai 1774, Amsterdam - 23 février 1820, Paris), est un banquier et homme politique français.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Marie Trintignant.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Marie Trintignant.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Frank Alamo, Jean-François Grandin, fils d'un grand fabricant de téléviseurs.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Frank Alamo, Jean-François Grandin, fils d'un grand fabricant de téléviseurs.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Gilbert Bécaud.
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Tombe de Gilbert Bécaud.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Georges Moustaki.
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Tombe de Georges Moustaki.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Sarah Bernhardt. Sarah Bernhardt est une actrice française née le 25 septembre 18442 à Paris et morte le 26 mars 1923 à Paris.
Elle fut surnommée « la Voix d'or » (expression de Victor Hugo) ou « la Divine » mais aussi « la Scandaleuse ». Considérée par beaucoup, avec Rachel, comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle, elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré ».
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Sarah Bernhardt. Sarah Bernhardt est une actrice française née le 25 septembre 18442 à Paris et morte le 26 mars 1923 à Paris. Elle fut surnommée « la Voix d'or » (expression de Victor Hugo) ou « la Divine » mais aussi « la Scandaleuse ». Considérée par beaucoup, avec Rachel, comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle, elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré ».
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe d'Auguste Blanqui. Décidemment obsédé par le corps masculin, Jules Dalou, a réitéré pour le gisant de Blanqui ce qu’il avait attribué à Victor Noir : une virilité triomphante.
Auguste Blanqui 1805-1881. Homme politique français.  Révolutionnaire, Blanqui s’est battu pour des idées neuves à son époque notamment pour le suffrage universel (Un homme, une voix), pour l'égalité homme/femme, la suppression du travail des enfants etc. Il doit son surnom l’Enfermé au fait qu'il passa la plus grande partie de son existence (près de 37 années !…) en prison. Il est à l'origine du blanquisme.Il parcourt  la France et diffuse ses idées dans son journal « Ni Dieu ni maître ».
Après avoir prononcé un discours au cours d'un meeting révolutionnaire à Paris, fin 1880, il meurt d’une crise d'apoplexie le 1er janvier 1881. Ses obsèques sont suivies par cent mille personnes.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe d'Auguste Blanqui. Décidemment obsédé par le corps masculin, Jules Dalou, a réitéré pour le gisant de Blanqui ce qu’il avait attribué à Victor Noir : une virilité triomphante. Auguste Blanqui 1805-1881. Homme politique français. Révolutionnaire, Blanqui s’est battu pour des idées neuves à son époque notamment pour le suffrage universel (Un homme, une voix), pour l'égalité homme/femme, la suppression du travail des enfants etc. Il doit son surnom l’Enfermé au fait qu'il passa la plus grande partie de son existence (près de 37 années !…) en prison. Il est à l'origine du blanquisme.Il parcourt la France et diffuse ses idées dans son journal « Ni Dieu ni maître ». Après avoir prononcé un discours au cours d'un meeting révolutionnaire à Paris, fin 1880, il meurt d’une crise d'apoplexie le 1er janvier 1881. Ses obsèques sont suivies par cent mille personnes.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Victor Noir. En 1891, le sculpteur Jules Dallou édifiera sur sa tombe un flatteur gisant de bronze. Doté d’un attribut viril assez prononcée, on prétend que s’y frotter favoriserait la fertilité des femmes.
Yvan Salmon, dit Victor Noir, né le 27 juillet 1848 à Attigny et mort à Paris1 le 10 janvier 1870, est un journaliste français tué à l'âge de 21 ans d'un coup de feu par un parent de Napoléon III.
Son meurtre suscita une forte indignation populaire et renforça l’hostilité envers le Second Empire.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Victor Noir. En 1891, le sculpteur Jules Dallou édifiera sur sa tombe un flatteur gisant de bronze. Doté d’un attribut viril assez prononcée, on prétend que s’y frotter favoriserait la fertilité des femmes. Yvan Salmon, dit Victor Noir, né le 27 juillet 1848 à Attigny et mort à Paris1 le 10 janvier 1870, est un journaliste français tué à l'âge de 21 ans d'un coup de feu par un parent de Napoléon III. Son meurtre suscita une forte indignation populaire et renforça l’hostilité envers le Second Empire.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Victor Noir.
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Tombe de Victor Noir.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Victor Noir.
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Tombe de Victor Noir.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Frédéric Cournet. a tombe est ornée d
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Frédéric Cournet. a tombe est ornée d"un buste en bronze par Marguerite Syamour, 1886. Frédéric Cournet (1837-1885) : rédacteur au Réveil, il fut chef d’un bataillon de la Garde nationale de Montmartre pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870, mars 1871). Il participa au mouvement insurrectionnel du 31 octobre 1870, contre la politique jugée capitularde du Gouvernement de la Défense nationale. Le 8 février, il fut élu député du XIXe arrondissement de Paris à l’Assemblée nationale. Après le soulèvement parisien du 18 mars, il tenta, avec les autres députés et maires de Paris, une infructueuse conciliation entre les Communards et le gouvernement. Le 26 mars 1871, il fut élu au Conseil de la Commune par le XIXe arrondissement, il démissionna de sa fonction de député.Pendant la Semaine sanglante, il tenta de s’opposer au massacre des otages de la rue Haxo. Réfugié à Londres, il fut condamné à mort par contumace. Il revint en France après l’amnistie de 1880, continua de militer dans les rangs blanquistes et reprit le journalisme.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe d'Henri et Jacqueline Salvador.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe d'Henri et Jacqueline Salvador.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe d'Edith Piaf, de son père et de Théophanis Lamboukas (Théo Sarapo).
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe d'Edith Piaf, de son père et de Théophanis Lamboukas (Théo Sarapo).
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Caveau du journal L'Humanité. Un seul nom est inscrit dessus, celui d'André Wurmser, né à Paris le 27 avril 1899 et mort à Paris le 6 avril 1984. C'est un journaliste et écrivain français. Militant communiste, il a collaboré à plusieurs journaux proches du Parti communiste français, L'Humanité, Ce Soir et Les Lettres françaises. Il a été l'un des protagonistes du procès opposant ce dernier journal à Victor Kravtchenko en 1949.
Le cimetière du Père Lachaise
Caveau du journal L'Humanité. Un seul nom est inscrit dessus, celui d'André Wurmser, né à Paris le 27 avril 1899 et mort à Paris le 6 avril 1984. C'est un journaliste et écrivain français. Militant communiste, il a collaboré à plusieurs journaux proches du Parti communiste français, L'Humanité, Ce Soir et Les Lettres françaises. Il a été l'un des protagonistes du procès opposant ce dernier journal à Victor Kravtchenko en 1949.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Maurice Thorez. Maurice Thorez (né à Noyelles-Godault, Pas-de-Calais, le 28 avril 1900 et mort en mer Noire, le 11 juillet 1964) a été secrétaire général du PCF de 1930 à 1964, ministre de la Fonction publique de 1945 à 1947 et vice-président du Conseil en 1947.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Maurice Thorez. Maurice Thorez (né à Noyelles-Godault, Pas-de-Calais, le 28 avril 1900 et mort en mer Noire, le 11 juillet 1964) a été secrétaire général du PCF de 1930 à 1964, ministre de la Fonction publique de 1945 à 1947 et vice-président du Conseil en 1947.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Paul Eluard. Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.
En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée.
Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Paul Eluard. Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
Le cimetière du Père Lachaise
Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
Le cimetière du Père Lachaise
Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Jean Baptiste Clément. Jean Baptiste Clément est un chansonnier, montmartrois et communard français né à Boulogne-Billancourt le 31 mai 1836, mort à Paris le 23 février 1903. La plus grande partie de son répertoire est aujourd'hui oubliée, excepté quelques chansons et en particulier les très célèbres Le Temps des cerises et La Semaine sanglante. Et dans un registre différent, la célèbre ronde enfantine Dansons la capucine.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Jean Baptiste Clément. Jean Baptiste Clément est un chansonnier, montmartrois et communard français né à Boulogne-Billancourt le 31 mai 1836, mort à Paris le 23 février 1903. La plus grande partie de son répertoire est aujourd'hui oubliée, excepté quelques chansons et en particulier les très célèbres Le Temps des cerises et La Semaine sanglante. Et dans un registre différent, la célèbre ronde enfantine Dansons la capucine.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> A côte de la stèle de Flossenburg, se trouve la stèle de Mathausen. La base du monument est constituée d’une stèle de granit extraite de la carrière du camp, posée verticalement. Au bas de la stèle, sont esquissées les marches de l’escalier menant à la carrière. Au sommet, en granit rouge, le triangle des déportés politiques français. Au pied, quelques blocs à peine taillés provenant également de la carrière. Ce monument révèle le souci pédagogique de l’amicale de Flossenbürg, de par sa conception très simple et la présence d’une carte de localisation du camp.
Le KL Flossenbürg ouvre en mai 1938, près de Weiden, non loin de la frontière actuelle entre l’Allemagne et la République tchèque. Plus de 115 000 détenus (dont 16 000 femmes) sont passés dans le camp central et dans ses 95 Kommandos. 70 000 sont morts.
Le cimetière du Père Lachaise
A côte de la stèle de Flossenburg, se trouve la stèle de Mathausen. La base du monument est constituée d’une stèle de granit extraite de la carrière du camp, posée verticalement. Au bas de la stèle, sont esquissées les marches de l’escalier menant à la carrière. Au sommet, en granit rouge, le triangle des déportés politiques français. Au pied, quelques blocs à peine taillés provenant également de la carrière. Ce monument révèle le souci pédagogique de l’amicale de Flossenbürg, de par sa conception très simple et la présence d’une carte de localisation du camp. Le KL Flossenbürg ouvre en mai 1938, près de Weiden, non loin de la frontière actuelle entre l’Allemagne et la République tchèque. Plus de 115 000 détenus (dont 16 000 femmes) sont passés dans le camp central et dans ses 95 Kommandos. 70 000 sont morts.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Mathausen. Le monument de Mauthausen est une évocation de la carrière du camp où sont morts tant de déportés. L’homme de bronze, sculpté par Gérard Choain et fondu par Hohwiller, est la représentation d’un déporté nu et décharné, devant porter une pierre toujours trop lourde pour des corps épuisés jusqu’au sommet de l’escalier, taillé dans du granit extrait de la carrière de Mauthausen. Figé au pied des marches, l’homme semble ne pas pouvoir aller plus loin. Ce monument est d’abord un hommage des survivants à leurs camarades disparus.
Le KL Mauthausen ouvre en août 1938, près de Linz, après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Près de 200 000 hommes et 5 000 femmes passent par le camp central et la quarantaine de Kommandos. Environ 5 000 détenus sont gazés à Mauthausen et à Gusen et 6 000 autres dans la chambre à gaz du centre d’euthanasie d’Hartheim, où périssent 30 000 autres personnes. Au total, près de 120 000 détenus sont morts à Mauthausen.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Mathausen. Le monument de Mauthausen est une évocation de la carrière du camp où sont morts tant de déportés. L’homme de bronze, sculpté par Gérard Choain et fondu par Hohwiller, est la représentation d’un déporté nu et décharné, devant porter une pierre toujours trop lourde pour des corps épuisés jusqu’au sommet de l’escalier, taillé dans du granit extrait de la carrière de Mauthausen. Figé au pied des marches, l’homme semble ne pas pouvoir aller plus loin. Ce monument est d’abord un hommage des survivants à leurs camarades disparus. Le KL Mauthausen ouvre en août 1938, près de Linz, après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Près de 200 000 hommes et 5 000 femmes passent par le camp central et la quarantaine de Kommandos. Environ 5 000 détenus sont gazés à Mauthausen et à Gusen et 6 000 autres dans la chambre à gaz du centre d’euthanasie d’Hartheim, où périssent 30 000 autres personnes. Au total, près de 120 000 détenus sont morts à Mauthausen.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Neuengamme. Sculpté par Pierre Honoré, grand prix de Rome, dans de la pierre de Vilhonneur, le monument de Neuengamme représente une figure de femme accroupie, les bras posés sur un bloc gravé. Le regard perdu au loin, elle symbolise le maintien de l’espoir et l’humanité ayant vaincu la force brute. Le style rappelle celui de certains monuments de la Grande Guerre, mais la silhouette féminine montre les traces de l’amaigrissement et de l’épuisement des déportés. Sur l’avant du bloc, sont sculptées trois silhouettes en à-plat appuyées les unes contre les autres. Elles témoignent de la fragilité de la condition des déportés, mais elles soulignent également l’importance de la solidarité pour maintenir la survie. Au pied du monument, est posée une pierre sculptée en hommage aux victimes du Cap Arcona.
Le KL Neuengamme ouvre en juin 1940, près de Hambourg. Neuengamme est le principal camp d’Allemagne du Nord. Près de 106 000 détenus sont immatriculés à Neuengamme et dans ses 80 Kommandos. 55 000 environ y périssent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Neuengamme. Sculpté par Pierre Honoré, grand prix de Rome, dans de la pierre de Vilhonneur, le monument de Neuengamme représente une figure de femme accroupie, les bras posés sur un bloc gravé. Le regard perdu au loin, elle symbolise le maintien de l’espoir et l’humanité ayant vaincu la force brute. Le style rappelle celui de certains monuments de la Grande Guerre, mais la silhouette féminine montre les traces de l’amaigrissement et de l’épuisement des déportés. Sur l’avant du bloc, sont sculptées trois silhouettes en à-plat appuyées les unes contre les autres. Elles témoignent de la fragilité de la condition des déportés, mais elles soulignent également l’importance de la solidarité pour maintenir la survie. Au pied du monument, est posée une pierre sculptée en hommage aux victimes du Cap Arcona. Le KL Neuengamme ouvre en juin 1940, près de Hambourg. Neuengamme est le principal camp d’Allemagne du Nord. Près de 106 000 détenus sont immatriculés à Neuengamme et dans ses 80 Kommandos. 55 000 environ y périssent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center>
Le cimetière du Père Lachaise
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Ravensbrück. Sculptés par Emile Morlaix dans le granit, deux énormes avant-bras surgissent d’un chaos rocheux devant un mur aux blocs parfaitement taillés. L’ensemble traduit la brutalité et l’oppression à la fois organisées et arbitraires de l’univers concentrationnaire. Les poignets sont liés en signe d’asservissement. Une des mains, qui retombe vers le sol, évoque l’affaiblissement et la mort de nombre de déportées. L’autre, paume tournée vers le ciel, dressée mais contractée sous l’effet d’une violence invisible, rappelle la permanence de l’espoir et la quête de liberté.
Le KL Ravensbrück ouvre en mai 1939 au nord de Berlin pour les femmes allemandes puis européennes victimes de la répression nazie. Plus de 120 000 femmes et 20 000 hommes sont internés à Ravensbrück, plus de 60 000 périssent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Ravensbrück. Sculptés par Emile Morlaix dans le granit, deux énormes avant-bras surgissent d’un chaos rocheux devant un mur aux blocs parfaitement taillés. L’ensemble traduit la brutalité et l’oppression à la fois organisées et arbitraires de l’univers concentrationnaire. Les poignets sont liés en signe d’asservissement. Une des mains, qui retombe vers le sol, évoque l’affaiblissement et la mort de nombre de déportées. L’autre, paume tournée vers le ciel, dressée mais contractée sous l’effet d’une violence invisible, rappelle la permanence de l’espoir et la quête de liberté. Le KL Ravensbrück ouvre en mai 1939 au nord de Berlin pour les femmes allemandes puis européennes victimes de la répression nazie. Plus de 120 000 femmes et 20 000 hommes sont internés à Ravensbrück, plus de 60 000 périssent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Buchenwald-Dora. La sculpture en bronze de Louis Bancel (ancien résistant du Vercors), installée sur une dalle de granit par l’architecte M. Romer (déporté à Buchenwald), rassemble dans une composition saisissante un groupe de trois déportés. La maigreur des trois hommes témoigne de la déchéance physique où conduit le système concentrationnaire. L’attitude de chacun des déportés renvoie à une symbolique précise : souffrance (homme renversé, figé dans la mort), solidarité (homme soutenant son compagnon), résistance et dignité (homme debout face à ses bourreaux).
Le KL Buchenwald ouvre en juillet 1937, près de Weimar. Près de 240 000 détenus sont immatriculés à Buchenwald, dont 30 000 femmes, et près de 60 000 y meurent. 
Ouvert en septembre 1943, le camp de Dora, situé près de la ville de Nordhausen, est d’abord un Kommando de Buchenwald. Il est associé à la construction des tunnels destinés à abriter les usines souterraines de fabrication des fusées V1 et V2.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Buchenwald-Dora. La sculpture en bronze de Louis Bancel (ancien résistant du Vercors), installée sur une dalle de granit par l’architecte M. Romer (déporté à Buchenwald), rassemble dans une composition saisissante un groupe de trois déportés. La maigreur des trois hommes témoigne de la déchéance physique où conduit le système concentrationnaire. L’attitude de chacun des déportés renvoie à une symbolique précise : souffrance (homme renversé, figé dans la mort), solidarité (homme soutenant son compagnon), résistance et dignité (homme debout face à ses bourreaux). Le KL Buchenwald ouvre en juillet 1937, près de Weimar. Près de 240 000 détenus sont immatriculés à Buchenwald, dont 30 000 femmes, et près de 60 000 y meurent. Ouvert en septembre 1943, le camp de Dora, situé près de la ville de Nordhausen, est d’abord un Kommando de Buchenwald. Il est associé à la construction des tunnels destinés à abriter les usines souterraines de fabrication des fusées V1 et V2.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent.
Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent. Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent.
Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent. Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument de Buna-Monowitz-Auschwitz III. Sur un socle de granit, le sculpteur Louis Mitelberg, dit Tim (ancien Français libre) a disposé cinq figures longilignes en bronze. Leurs silhouettes affaissées témoignent de la souffrance et de l’épuisement des déportés. Le corps transporté dans la brouette rappelle la forte mortalité dans le camp de concentration de Buna-Monowitz. La lumière qui passe au travers des personnages et dessine les rayures de leur tenue de déportés souligne la fragilité de leur existence et leur situation de morts en sursis.
Ouvert fin octobre 1941 à proximité des usines Buna fabricant du caoutchouc synthétique pour l’entreprise IG-Farben, le camp de Monowitz est rattaché à celui d’Auschwitz. En novembre 1943, Monowitz devient un camp autonome sous le nom d’Auschwitz III, auquel sont rattachés près d’une quarantaine de Kommandos travaillant pour l’industrie allemande implantée en Haute-Silésie. Les détenus sont pour la plupart des Juifs. Les conditions de travail sont extrêmement dures et des sélections envoient dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau ceux qui s’épuisent le plus vite.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument de Buna-Monowitz-Auschwitz III. Sur un socle de granit, le sculpteur Louis Mitelberg, dit Tim (ancien Français libre) a disposé cinq figures longilignes en bronze. Leurs silhouettes affaissées témoignent de la souffrance et de l’épuisement des déportés. Le corps transporté dans la brouette rappelle la forte mortalité dans le camp de concentration de Buna-Monowitz. La lumière qui passe au travers des personnages et dessine les rayures de leur tenue de déportés souligne la fragilité de leur existence et leur situation de morts en sursis. Ouvert fin octobre 1941 à proximité des usines Buna fabricant du caoutchouc synthétique pour l’entreprise IG-Farben, le camp de Monowitz est rattaché à celui d’Auschwitz. En novembre 1943, Monowitz devient un camp autonome sous le nom d’Auschwitz III, auquel sont rattachés près d’une quarantaine de Kommandos travaillant pour l’industrie allemande implantée en Haute-Silésie. Les détenus sont pour la plupart des Juifs. Les conditions de travail sont extrêmement dures et des sélections envoient dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau ceux qui s’épuisent le plus vite.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Il (1824) couvre une superficie de 18,72 hectares. Planté de 1244 arbres de 40 essences différentes (sophoras, érables, tilleuls...), c’est un espace vert important de la capitale, riche en œuvres d’art anciennes et modernes. Parmi les 38000 sépultures figurent d’illustres défunts du monde des arts et des lettres. Le cimetière du Montparnasse a été créé au début du XIXe siècle, dans le sud de la capitale, en même temps que plusieurs autres cimetières situés à l'époque en dehors des limites de la ville : le cimetière de Passy, à l'ouest de la ville, le cimetière de Montmartre au nord et le cimetière du Père-Lachaise à l'est. L 'emplacement était autrefois occupé par trois anciennes fermes, mais au XVIIe siècle, ce terrain devint la nécropole privée des religieux de Saint-Jean-de-Dieu. Au début du XIXe siècle Nicolas Frochot, préfet de la Seine, fit acheter les terrains de la ville pour y ouvrir l'un des trois cimetières extra-muros de Paris. La première inhumation eut lieu le 25 juillet 1824.
Le cimetière du Montparnasse.
Il (1824) couvre une superficie de 18,72 hectares. Planté de 1244 arbres de 40 essences différentes (sophoras, érables, tilleuls...), c’est un espace vert important de la capitale, riche en œuvres d’art anciennes et modernes. Parmi les 38000 sépultures figurent d’illustres défunts du monde des arts et des lettres. Le cimetière du Montparnasse a été créé au début du XIXe siècle, dans le sud de la capitale, en même temps que plusieurs autres cimetières situés à l'époque en dehors des limites de la ville : le cimetière de Passy, à l'ouest de la ville, le cimetière de Montmartre au nord et le cimetière du Père-Lachaise à l'est. L 'emplacement était autrefois occupé par trois anciennes fermes, mais au XVIIe siècle, ce terrain devint la nécropole privée des religieux de Saint-Jean-de-Dieu. Au début du XIXe siècle Nicolas Frochot, préfet de la Seine, fit acheter les terrains de la ville pour y ouvrir l'un des trois cimetières extra-muros de Paris. La première inhumation eut lieu le 25 juillet 1824.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> L'entrée du cimetière.
Le cimetière du Montparnasse.
L'entrée du cimetière.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> L'entrée du cimetière.
Le cimetière du Montparnasse.
L'entrée du cimetière.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Simone de BEAUVOIR. 1908-1986. Romancière et essayiste française. Inhumée avec son compagnon, Jean-Paul Sartre.
Le cimetière du Montparnasse.
Simone de BEAUVOIR. 1908-1986. Romancière et essayiste française. Inhumée avec son compagnon, Jean-Paul Sartre.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Pierre LAFUE
1895-1975
Écrivain français.
Le cimetière du Montparnasse.
Pierre LAFUE 1895-1975 Écrivain français.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Famille Louis Delage
Le cimetière du Montparnasse.
Famille Louis Delage
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Marie-Berthe Aurenche, ex compagne de Max Ernst et  l'ultime compagne du peintre Soutine, arrivé en France en 1913, où il rejoint l’immigration artistique à la Ruche. Il est inhumé dans ce caveau.
Le cimetière du Montparnasse.
Marie-Berthe Aurenche, ex compagne de Max Ernst et l'ultime compagne du peintre Soutine, arrivé en France en 1913, où il rejoint l’immigration artistique à la Ruche. Il est inhumé dans ce caveau.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Porfirio DÍAZ. 1830-1915. Homme d’État et militaire mexicain.
Le cimetière du Montparnasse.
Porfirio DÍAZ. 1830-1915. Homme d’État et militaire mexicain.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Delphine SEYRIG. 1932-1990. Comédienne française.
Le cimetière du Montparnasse.
Delphine SEYRIG. 1932-1990. Comédienne française.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Charles BAUDELAIRE. 1821-1867. Poète français. Caveau de son beau-père Jacques Aupick et de sa mère.
Le cimetière du Montparnasse.
Charles BAUDELAIRE. 1821-1867. Poète français. Caveau de son beau-père Jacques Aupick et de sa mère.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> André Almo DEL DEBBIO. 1908-2010. Sculpteur français d’origine italienne. Hommage à Léonard de Vinci, toscan comme lui.
Le cimetière du Montparnasse.
André Almo DEL DEBBIO. 1908-2010. Sculpteur français d’origine italienne. Hommage à Léonard de Vinci, toscan comme lui.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Henri LAURENS
1885-1954
Sculpteur français. Sa tombe est décorée de l’une de ses œuvres, La Douleur.
Le cimetière du Montparnasse.
Henri LAURENS 1885-1954 Sculpteur français. Sa tombe est décorée de l’une de ses œuvres, La Douleur.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Paul DESCHANEL
1855-1922
Homme d’État français.
Le cimetière du Montparnasse.
Paul DESCHANEL 1855-1922 Homme d’État français.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Le chat de Ricardo, sculpture de Niki de Saint Phalle.
Le cimetière du Montparnasse.
Le chat de Ricardo, sculpture de Niki de Saint Phalle.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Leopold KRETZ
1907-1990
Sculpteur français d’origine polonaise. Le 4 février 1991, sa sculpture « Le Prophète « (bronze), est installée sur sa tombe.
Le cimetière du Montparnasse.
Leopold KRETZ 1907-1990 Sculpteur français d’origine polonaise. Le 4 février 1991, sa sculpture « Le Prophète « (bronze), est installée sur sa tombe.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Pierre LAROUSSE
1817-1875
Lexicographe et éditeur français. Buste de Perraud, 1876.
Le cimetière du Montparnasse.
Pierre LAROUSSE 1817-1875 Lexicographe et éditeur français. Buste de Perraud, 1876.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> La décoration cinématographique de la tombe d'Henri Langlois (6e division) illustre la fondation en 1936 de la Cinémathèque française. 1817-1875
Lexicographe et éditeur français.
Le cimetière du Montparnasse.
La décoration cinématographique de la tombe d'Henri Langlois (6e division) illustre la fondation en 1936 de la Cinémathèque française. 1817-1875 Lexicographe et éditeur français.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> GUS
(Gustave Erlich)
1911-1997
Dessinateur de presse français d’origine polonaise.
Le cimetière du Montparnasse.
GUS (Gustave Erlich) 1911-1997 Dessinateur de presse français d’origine polonaise.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Pavillon de l'octroi.
Le cimetière du Montparnasse.
Pavillon de l'octroi.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Maryse BASTIÉ
1898-1952
Aviatrice française.
Le cimetière du Montparnasse.
Maryse BASTIÉ 1898-1952 Aviatrice française.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Famille Guiot, avec les médailles d'André Guiot.
Le cimetière du Montparnasse.
Famille Guiot, avec les médailles d'André Guiot.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Sylvia Lopez, morte à 26 ans en 1959. Actrice et mannequin française, épouse du compositeur Francis Lopez.
Le cimetière du Montparnasse.
Sylvia Lopez, morte à 26 ans en 1959. Actrice et mannequin française, épouse du compositeur Francis Lopez.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer. 1756-1846. Architecte français. Léon Vaudoyer,son fils. 1803-1872. Architecte et historien de l'architecture français, on lui doit la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille (à partir de 1852).
Le cimetière du Montparnasse.
Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer. 1756-1846. Architecte français. Léon Vaudoyer,son fils. 1803-1872. Architecte et historien de l'architecture français, on lui doit la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille (à partir de 1852).
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Camille Raspail,  1827- 1893. Homme politique et médecin français. Commandant en chef des forts du sud de Paris 1870-1871. Il est élu député du Var de 1885 à 1893 (extrême gauche).
Le cimetière du Montparnasse.
Camille Raspail, 1827- 1893. Homme politique et médecin français. Commandant en chef des forts du sud de Paris 1870-1871. Il est élu député du Var de 1885 à 1893 (extrême gauche).
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Eugène IONESCO
1909-1994
Écrivain roumain et français.
Le cimetière du Montparnasse.
Eugène IONESCO 1909-1994 Écrivain roumain et français.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> La tour Montparnasse.
Le cimetière du Montparnasse.
La tour Montparnasse.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> Honoré CHAMPION
1846-1913
Libraire et éditeur français. Sa tombe est l'œuvre du sculpteur Albert Bartholomé.
Le cimetière du Montparnasse.
Honoré CHAMPION 1846-1913 Libraire et éditeur français. Sa tombe est l'œuvre du sculpteur Albert Bartholomé.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center>
Le cimetière du Montparnasse.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> CÉSAR
(César Baladaccini)
1921-1998
Sculpteur français.
Le cimetière du Montparnasse.
CÉSAR (César Baladaccini) 1921-1998 Sculpteur français.
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<center>Le cimetière du Montparnasse. </center> CÉSAR
(César Baladaccini)
1921-1998
Sculpteur français.
Le cimetière du Montparnasse.
CÉSAR (César Baladaccini) 1921-1998 Sculpteur français.
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