«Notre-Dame de la Croix». Cette œuvre d'Albert Chanot (1881-1963) se compose de deux parties bien distinctes. Au premier plan, l'artiste a réalisé une Crucifixion. Marie se tient juste au-dessous du Christ, dans un regard triste et pensif. La seconde composition, à base de toile et de plâtre, s'intitule «L'Histoire de l'humanité souffrante et sauvée». Dans la partie haute du tableau, Adam et Ève sont chassés du paradis tandis qu'une vierge et martyre y est emmenée par un ange. Le bas du tableau représente l'humanité déposant sa misère au pied du Christ crucifié. La personne qui se traîne au pied de la croix, à gauche de la Vierge, et dont on ne voit pas le visage, est Marie-Madeleine reconnaissable à sa longue chevelure.
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
«Jésus guérissant les malades» de Jean-Pierre Granger (1779-1840). La main gauche de cette femme et la direction de son avant-bras donnent obligatoirement à son bras une longueur démesurée.
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
«Jésus descendant aux limbes» de Pierre-François Delorme (1783-1859). Dans ce tableau, Delorme a choisi de présenter tous les justes de dos, seul le Christ est de face, créant par là une opposition d'attitude entre celui qui arrive pour apporter la lumière et ouvrir la porte, et le peuple innombrable de ceux qui attendent. Dans la partie haute, les justes qui sont de face sont seulement esquissés. Le plus beau de ces visages est sans conteste celui que Delorme a choisi de faire figurer au centre de sa toile. C'est le seul que l'on voit de face : une jeune femme, vêtue d'une robe vermillon, se retourne et regarde, dans le coin gauche du tableau, l'homme en extase qui se tient les bras en croix. A droite, le roi David et sa lire et au-dessus, Moïse et sa coiffure singulière.
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
« La Mort de Joseph» par Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821). ci, Lagrenée a fait figurer un ange tenant un lys, fleur symbole de pureté. La présence de cette fleur signifie que la mort de Joseph sera douce.
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
L'une des deux roses du transept.
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L'une des deux roses du transept.
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
Rose de la façade.
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
L'orgue de tribune est un Cavaillé-Coll et Muller de 1955.
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Architecture du chœur. On retrouve le style de la nef : arcades en plein cintre, piliers ornés de chapiteaux stylisés et colonnes semi-engagées qui viennent couper les chapiteaux. La clôture du chœur est concrétisée par une série de stalles assez simples. Soubassement du maître-autel : Peintures émaillées sur cuivre dues à Triouillé (dessins de Paul Balze). De gauche à droite : Saint Louis, saint Jean, la Vierge, sainte Madeleine et sainte Hélène
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
Le Roi de Gloire, de Saint-Jean-en-Royans, atelier Saint Jean Damascène.
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La chapelle de la Vierge comprend quatre belles toiles marouflées illustrant des épisodes de la vie de Marie. Elles sont toutes quatre dues à Jean-Louis Machard (1839-1900), et achevée, après la mort du peintre, par Xavier-Alphonse Monchablon (1835-1907). A gauche, «L'Annonciation» et L'Assomption». A droite, «La Visitation» et «La Crucifixion». On remarquera que la voûte de la chapelle n'a pas d'arcs-doubleaux en fonte apparente.
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Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
Escalier latéral.
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Aménagement de la petite ceinture.
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Aménagement de la petite ceinture.
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Grande peinture murale rue de Ménilmontant, C’est nous les gars de Ménilmontant de Jérôme Mesnager, 1995.
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L'Eglise Saint-François d'Assise
L'église catholique Saint François d'Assise en brique a été construite entre 1913 et 1926 par les frères Paul et Auguste Courcoux. Ce sanctuaire est dédié à saint François d'Assise pour commémorer les sept cents ans de la création du Tiers-Ordre de saint François.
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Les 250 maisons de la Mouzaïa ont été construites à la fin du XIXe siècle (1879) pour les ouvriers modestes qui travaillaient sur les carrières de gypse et de meulière du quartier . On exploita les carrières de gypse jusqu’en 1872. Car le gypse des buttes Chaumont, d'excellente réputation . Ce gypse chauffé à 120 ° dans des fours donnait un plâtre d'excellente qualité . Selon une légende tenace les carrières étaient ainsi nommées car une partie du plâtre produit aurait été exporté, et aurait servi à édifier la Maison Blanche, à Washington, aux États-Unis . C'est la raison pour laquelle on a donné le nom " d'Amérique " à ce quartier . C’est l’architecte Paul-Casimir Fouquiau qui les a conçues selon des règles strictes imposées par la structure du sous-sol . Elles sont toutes érigées selon le même modèle sur un terrain en pente , avec façade de brique rouge (aujourd’hui repeintes dans la plupart des cas) , porte d’entrée étroite , marquise en fer forgé et cour à l’avant . Le sol étant fragile à causes des anciennes carrières dans le sous-sol , les demeures ne devaient pas faire plus de deux étages . C'est pourquoi il n’y a pas d’immeubles dans le quartier, mais seulement des maisonnettes, avec courettes, jardins, terrasses . Elles appartenaient autrefois à des voies privées et étaient fermées .
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Le quartier est plus communément appelé " la Mouzaïa " du nom de la rue principale autour de laquelle il s’organise . Il s’agit d’un lieu-dit célèbre depuis un épisode de notre guerre coloniale en Algérie, la prise du " Thénia de la Mouzaïa " ( col de montagne ) le 12 mai 1840 par le duc d’Aumale avec les zouaves et les tirailleurs de Vincennes sous les ordres du colonel La Moricicière , sous les ordres du duc d'Orléans commandant en chef , contre la Smalah de l’émir Abd-el-Kader.
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Aujourd'hui ouvertes ces ruelles, que l'on appelle Villa, sont pavées et éclairées par des lampadaires dont le mât est décoré d'une branche de lierre entrelacée selon le modèle " Oudry " .
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La butte de " Beauregard " , bien nommée , est parmi les cinq points culminants du quartier . En ce temps-là, en son sommet, la rue de Bellevue était couronnée de six moulins , le moulin Vieux , le moulin Neuf , le moulin Basset , le Petit Moulin , le moulin de la Motte et le moulin du Costre.
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Plus bas à l’angle avec la rue de la Fraternité on aperçoit la villa de R. Fisher et sa toiture terrasse avec pergola, l’Art Déco côtoyant ici un pastiche « normand ».
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Rue de la Fraternité, maison appartenant à l'œuvre de la " Bouchée de pain " . L’œuvre de la « Bouchée de pain » a été, fondée en 1884 par Mr et Mme Dehaut . Reconnue d'utilité publique par décret en date du 30 juillet 1900 .
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Ce jardin occupe une partie du site de l’ancien Hôpital de la place du Danube, devenu l’hôpital Hérold en 1895 en hommage au préfet de Seine, Ferdinand Hérold (1828- 1882). L’hôpital a été démoli et ses différents services transférés vers l’hôpital Robert Debré en 1988.
Dans le cadre d’une importante opération de rénovation urbaine» de nouveaux espaces verts ont, été aménagés en 2012. Définis en concertation avec ses habitants, ils conjuguent convivialité et rencontres entre les générations. Trois jardins participatifs complètent un vaste paysager équipé de jeux pour enfants.
A l'arrière plan, immeubles en béton.
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Bâtiments construits sous la présidence de Jacques Chirac.
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Le lycée technique Diderot a une forme de vaisseau ancré sur un banc de béton noir. Il a été réalisé par l'atelier d'architecture Jean-François Laurent.
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Le Hameau du Danube.
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Le Hameau du Danube, composé de 28 pavillons réalisés en 1923-1924 par Albenque et Gonnot et organisé de façon symétrique autour d’une voie en Y, constitue un bon exemple de ce rationalisme qui n’exclut pas les effets pittoresques. Il remporta le Concours de façades de la Ville de Paris en 1926.
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Église Saint-François-d'Assise.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Pavillon Davioud. Ce parc de 25 ha occupe l’emplacement d’une ancienne carrière de gypse exploitée depuis la Révolution française jusqu’en 1860. L’État fait l’acquisition du terrain en 1863 et Napoléon III (1808-1875) décide d’y créer le grand parc de l’Est parisien.
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Le parc des Buttes-Chaumont
La plus grande des carrières des environs, qui était exploitée à ciel ouvert, est transformée en un vaste jardin public sous Napoléon III : le parc des Buttes-Chaumont, dans le quartier du Combat. Le jardinier Barillet-Deschamps (1824-1873), l’architecte Davioud ‘1823-1881) et l'ingénieur Belgrand (1810-1878) assistent Jean-Charles Alphand(1817-1891) pour en faire l’un des parcs les plus spectaculaires de la capitale.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Inauguré pour l’Exposition Universelle de 1867, le parc des Buttes-Chaumont s’inscrit dans le vaste plan de rénovation urbain de Paris mené au Second Empire, par le Préfet Georges Haussmann, sous l’impulsion de Napoléon III. C’est un témoignage exceptionnel de l’art des jardins et de ses prouesses techniques au XIXe siècle.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Pont dit « des Suicidés » qui s'élève à 22 m de hauteur. Pont en pierre composé d'une seule arche, en plein-cintre. Il relie le parc à l'île du Belvédère en traversant le lac
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Le parc des Buttes-Chaumont
Chalet Davioud transformé en buvette.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Les lignes courbes des allées, les arbres majestueux, les effets d’eau et d’enrochements créent une situation de paysage naturel ressemblant à la Suisse.
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Le parc des Buttes-Chaumont
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Le parc des Buttes-Chaumont
Le cèdre du Liban est une essence originaire du Moyen-Orient appartenant à la famille des Pinacées.
Hauteur : 15 m Circonférence : 370 cm
Ce cèdre, planté en 1880, imposant par sa taille et l’envergure de ses longues branches horizontales surplombe le parc des Buttes-Chaumont. Introduit en France en 1734, le cèdre est présent dans les parcs parisiens où il trouve l’espace suffisant pour se développer.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Barrière en rocaille.
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Le parc des Buttes-Chaumont
La passerelle suspendue à 63 m de haut conçue par Gustave Eiffel.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Temple de la Sybille, construit en 1869 par Gabriel Davioud, réplique du temple de Vesta à Tivoli à Rome. Il est situé à 30 mètres d’altitude. La passerelle suspendue conçue par Gustave Eiffel.
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Le parc des Buttes-Chaumont
ue vers le Nord et dans l’axe de l’avenue de Laumière à l’angle avec la Mairie du XIXe, les 4 tours de l’avenue de Flandre ( M. Schulz Van Treeck Arch. 1970-1978) situées au delà du bassin de la Villette .
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Le parc des Buttes-Chaumont
Montmartre.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Montmartre.
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Le parc des Buttes-Chaumont
La passerelle suspendue conçue par Gustave Eiffel.
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Le parc des Buttes-Chaumont
La passerelle suspendue conçue par Gustave Eiffel.
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Le parc des Buttes-Chaumont
La mairie du 19e arrondissement de Paris. Le bâtiment a été conçu par l'architecte Gabriel Davioud et construit entre 1876 et 1878.
La façade du pavillon central est ornée des sculptures de L'Approvisionnement en eau d'Aristide Croisy et de L'Approvisionnement en bétail, de Georges Clère.
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La passerelle suspendue conçue par Gustave Eiffel.
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Platanes.
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Le parc des Buttes-Chaumont
. Le lac, les ruisseaux et les cascades sont alimentés par le réseau d’eau non potable de l’Est parisien depuis l’usine de pompage du bassin de La Villette.
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Le parc des Buttes-Chaumont
Le Gouffre (1933). Sylvain Kinsburger. Sculpture en pierre.
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La passerelle suspendue conçue par Gustave Eiffel. Les reflets de l’île dans les eaux du lac rappellent les falaises d’Etretat, destination alors en vogue. Ce lac, de 1,5 ha de forme grossièrement circulaire et d'environ 150 m de diamètre, est alimenté par 3 ruisseaux qui descendent les pentes du parc, le premier à l'ouest, le deuxième à l'est et le dernier au sud.
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Pont dit « des Suicidés » qui s'élève à 22 m de hauteur. Pont en pierre composé d'une seule arche, en plein-cintre. Il relie le parc à l'île du Belvédère en traversant le lac
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Sur le flanc sud du lac est construite une grotte (une ancienne entrée d'une carrière souterraine)
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Vue de l'intérieur de la grotte. Elle mesure 14 m de large pour 20 m de haut et est décorée de fausses stalactites en ciment armé dont les plus grandes atteignent 8 m.
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Vue de l'intérieur de la grotte.
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Vue de l'intérieur de la grotte. La grande cascade culmine à 32 m.
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Tulipier de Virginie, Magnoliacée. Origine : Amérique du Nord (du Canada à la Floride).
Cet arbre de grande taille possède des feuilles tronquées d'un beau vert pâle qui se teintent de jaune à l'automne.
Implantation en France : 1732. Les 3 premières graines sont rapportées du Canada par le Marquis de la Galissonnière.
Les fleurs sont mellifères et odorantes. Elles produisent un fruit en cône allongé qui sèche et se délite en libérant les akènes ailées.
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Le lac des Buttes-Chaumont, surplombé par l'île.
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Le Théâtre guignol Anatole est l'un des plus anciens théâtres de Guignol créé à Paris. À l'origine, il est installé sur les Champs-Élysées en 1836 par Pierre Dumont, un Lyonnais monté à la capitale. Le théâtre est ensuite repris par son élève Anatole Cressigny puis par Émile Labelle, qui va créer en 1892 un castelet au parc des Buttes-Chaumont
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Fondation ophtalmologique Adolphe de Rothschild.
Selon les dernières volontés du baron Adolphe de Rothschild, décédé le 7 février 1900, son épouse la Baronne Julie-Caroline entreprend de faire construire un établissement spécialisé en ophtalmologie, destiné aux « indigents », à l’instar de l’Hôpital Ophtalmique qu’il avait déjà créé à Genève. Les travaux de construction commencent en 1902 : selon les vœux du baron Adolphe, les architectes Chatenay et Rouvre dessinent un bâtiment novateur qui s’accorde avec les idées visionnaires du médecin-directeur, l’éminent Dr. Trousseau, déjà préoccupé de ce que l’on appelle aujourd’hui « l’humanisation » de l’hôpital.