La flagellation.
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Saint Antoine de Padoue.
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L'érection de cette fontaine est due à Raphaël Bischoffsheim, banquier, homme politique et mécène français, fondateur de l’Observatoire de Nice.
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Elle est appelée également chapelle du Gonfalon et date du XVIIème siècle. Elle est sous le vocable de la Sainte Croix et de Notre Dame de Mont Carmel. La chapelle a été restaurée par Pierre TESTU. Fenêtre en trompe-l'oeil.
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Historiquement, cette confrérie jouait un rôle social auprès des habitants les plus démunis. Aujourd'hui, les pénitents blancs et noirs assument en commun les rôles de dévouement auprès des familles en deuil et leur présence est encore essentielle à St Etienne lors de funérailles
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Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, la communauté de Saint-Dalmas-le-Selvage adhère à l’Union d'Aix (1382-1387), soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Elle fait même partie des plus fidèles et maintient son soutien même après la reddition d’Aix. En 1696, Victor-Amédée II de Savoie actualise les droits régaliens liés au lointain affranchissement de la commune. Les Sandalmassiers, ne pouvant s'en acquitter, sont déclarés insolvables et, vers 1700, la commune est vendue en fief avec le titre de comte à un avocat de Saint-Étienne-de-Tinée : Erige Émeric. Mais c'est pourtant à un autre comte de Saint-Dalmas que le village doit le beau clocher de pierre érigé en 1718, l'un des neuf clochers lombards de la vallée de la Tinée.
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L’église paroissiale Saint-Dalmas est un ancien prieuré de Pedona, construite dans un petit enclos. L'église, romane à l'origine, a été reconstruite à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle. Elle est de style baroque montagnard. L'ancien clocher de l'église avait été abattu en 1716 sur ordre d'Erigio Emeric qui avait acheté le fief de Saint-Dalmas-le-Selvage avec le titre de comte en 1702. Il a été construit après l'achèvement de l'église, en 1718. Il montre la permanence des clochers de type roman alpin, avec une tour carrée coiffée par une haute pyramide. L'église est précédée d'un porche-auvent. La façade a été décorée de peintures reconstituées en 1983 par Guy Ceppa. Elles divisent la partie inférieure en trois nefs. La partie supérieure est un fronton triangulaire avec une ouverture elliptique surmontée d'une représentation de saint Dalmas à cheval, en légionnaire romain évangélisateur de la région et martyr au IIIe siècle.
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Saint Dalmas est un saint vénéré dans le Haut-pays niçois et dans l'ancienne abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona, actuellement Borgo San Dalmazzo. Il aurait été martyrisé vers 304. Il serait né à Monza de parents païens. Ancien légionnaire, il aurait évangélisé les vallées de la Haute-Tinée, de la Roya, de Valdeblore, de la Stura et du Gesso. Passant par le col de Fenestre, il aurait été arrêté par des brigands qui l'auraient décapité au bord du Gesso. Il prit alors sa tête, traversa la rivière et mourut sur l'autre rive. Les brigands terrifiés auraient placé son corps sur un chariot tiré par deux génisses qui se sont arrêtées à Pédona. Une église est alors construite sur le site qui est devenue plus tard une abbaye. Trois villages portent le nom du saint dans les Alpes-Maritimes : Saint-Dalmas-le-Selvage, Saint-Dalmas-Valdeblore, Saint-Dalmas-de-Tende.
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Dans le chœur a été placé un autel-tabernacle en bois doré, daté de 1730, de François Perrier, conçu comme une iconostase.
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A droite, saint Paul.
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Triptyque de saint Pancrace, saint Sébastien et un saint évêque, Vierge à l'Enfant, avec saint Jean Baptiste et sainte Catherine, daté de 1515.
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Statue de procession représentant la Vierge à l'Enfant avec un dais de procession, offerts par Napoléon III, en 1862.
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Saint Paul.
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Bas-côté gauche.
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La Vierge et l'Enfant remettent chacun un rosaire à saint Dominique de Guzman et à sainte Catherine de Sienne. Autour, les médaillons représentant les Mystères de la Vierge.
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Le couronnement de la Vierge.
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Retable de la chapelle des Âmes du Purgatoire peint par Jacques Bottero en 1696, représentant la Vierge et l'Enfant tenant le Rosaire, saint Grégoire en prière, intercédant auprès de la Sainte Famille pour sauver les âmes du Purgatoire.
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Bas-côté droit.
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Triptyque de Notre-Dame, entre saint Georges et saint Barthélemy, en-dessous de Dieu le Père, daté de 1521, donné par Saluste Dalmacy, protonotaire apostolique. Il a été inséré au XVIIe siècle dans un retable baroque à colonnes torses. La représentation de la Vierge semble être une copie d'une icône byzantine.
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Tableau de la Descente de la Croix, œuvre de Pierre Puons datée de 1652.
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Baptême de Jésus.
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Fonts baptismaux.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Cette chapelle remonte à la seconde moitié du XVe siècle. Au début du XVIIe siècle elle fut légèrement remaniée pour devenir le siège de la confrérie locale des Pénitents blancs.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Le chevet a été orné vers 1480-1490 de fresques représentant la Vierge en majesté, redécouvertes en 1996. Luc Thévenon propose de les attribuer à Giovanni Baleison, peintre piémontais qui a été actif entre Ligurie et Comté de Nice à la fin du XVe siècle.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Les peintures murales du XVe siècle, retrouvées en 1996, qui étaient dissimulées derrière un retable, représentent saint Sébastien, saint Pierre de Vérone, sainte Marguerite, la Vierge à l’Enfant, saint Louis d’Anjou et saint Erige bénissant.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Saint Sébastien qui tient les flèches, saint Pierre de Vérone avec le hachoir qui lui ouvre la tête.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Sainte Marguerite, la Vierge à l’Enfant qui tient dans ses mains une hirondelle des rochers, saint Louis d’Anjou.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Saint Erige bénissant.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Une belle statue en bois polychrome de sainte Marguerite mains jointes sortant du dragon datant de la seconde moitié du XVIIe
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs.
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La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs. Les bras de la croix sont des branches.
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Chapelle construite au 16e siècle. D'un plan rectangulaire à chevet plat, elle est couverte d'une voûte en plein cintre sous une toiture en mélèzes. L'ensemble de la chapelle est décoré de peintures à la détrempe, attribuées à Andrea de Cella. Les légendes de Saint-Sébastien et Saint-Maur sont retracées sur la voûte et les murs latéraux.
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Chapelle Saint Maur.
Sur le chevet plat : la Vierge avec Joseph et Saint Maur à gauche et Saint Sébastien à droite. Au-dessus, le Christ en croix, entre les deux larrons, à ses pieds la Vierge et Sainte Marie-Madeleine.
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Sur le chevet plat : la Vierge avec Joseph et Saint Maur à gauche et Saint Sébastien à droite.
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Le Christ en croix, entre les deux larrons, à ses pieds la Vierge et Sainte Marie-Madeleine.
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La Vierge allaitant Jésus, avec Joseph. Un ange joue d'un orgue portatif, en bas, un autre d'un psaltérion, en haut.
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Saint-Sébastien
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Sur la voûte, à gauche la vie de saint Maur, à droite celle de sain Sébastien. Les parents de Maur le confient à Saint Benoit et la Sagitation de Sébastien.
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Maur sauve un enfant tombé dans un puit en jouant. Sébastien est sorti de prison dans laquelle on aperçoit Marc et Marcellin
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Bertican, évêque du Mans donne à Maur une missive pour St Benoit. Sébastien est armé chevalier par Dioclétien.
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Sur le mur Nord vie de Saint Maur : Les parents de Maur le confient à Saint Benoit ; Maur sauve un enfant tombé dans un puit en jouant.
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Maur sauve un enfant tombé dans un puit en jouant ; Bertican, évêque du Mans donne à Maur une missive pour St Benoit.
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Maur ressuscite un moine au crâne fracassé lors de la construction du monastère de Glanfeuil ; Maur guérit un aveugle, un nain le sollicite.
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Maur guérit un aveugle, un nain le sollicite.
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Maur est sacré évêque.
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Sur le mur sud, la vie de Saint Sébastien : Sébastien est armé chevalier par Dioclétien ; Sébastien est sorti de prison dans laquelle on aperçoit Marc et Marcellin. Au-dessous, Sébastien béni par l'évêque échappe à la mort, les anges retirent ses flèches ; Sébastien assommé, un ange emporte son âme.
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La Sagitation, Sébastien est percé de flèches.
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Sébastien assommé, un ange emporte son âme ; Sébastien est jeté dans un égout de Rome
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Sébastien est armé chevalier par Dioclétien en recevant l'éperon.
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Sébastien assommé, un ange emporte son âme.
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Musée du lait.
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Musée du lait.
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Musée du lait.
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Musée des traditions.
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Musée des traditions.
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Musée des traditions.
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Musée des traditions. L'ancien four communal.
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Musée de l'école.
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Chapelle Saint-Michel des Pénitents Noirs.
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À l'époque médiévale, les alpages et le terroir à blé d'Auron étaient déjà renommés. Le village était habité seulement à l'estive par des bergers. Ils gardaient les troupeaux et s'occupaient des champs. Une route muletière, reliant le littoral niçois à Barcelonnette, traversait le site avec le passage de nombreux itinérants. C'est ce qui explique la popularité de la chapelle Saint Érige dans un lieu qui semble à l'écart de nos jours. Edifice romano-gothique, à nef unique avec chevet en partie plat.
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La caractéristique principale de l'architecture de la chapelle à gauche plus grande, dédiée à Saint Erige et l'autre à Saint Denis.
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Construite au 13e siècle ou dans la première moitié du siècle suivant, la chapelle actuelle fut enrichie en 1451 d'un somptueux décor peint, dont la date et le commanditaire nous sont révélés par une inscription, mais dont l'artiste, sans doute piémontais, demeure anonyme. Le clocher a été construit fin du XIIIème siècle, début du XIVème siècle probablement à l'initiative des Templiers installés à St Dalmas le Selvage. Le presbytère date quant à lui du XVIème siècle. Ce lieu sacré devint un lieu de prière fréquenté aussi bien par les pèlerins que par les voyageurs et les habitants. Les fidèles venaient implorer protection et guérison auprès de St Erige.
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Le clocher carré à flèche de style lombard.
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Sur le clocher, on peut voir, gravé dans la pierre, le blason de Saint Etienne de Tinée.
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Evêque de Gap, St Erige revenait de Rome où il avait rencontré le pape Grégoire le Grand, quand il fut attaqué par des bandits au lieu-dit « Colla Longa » sur l'autre versant de la Tinée, Son cheval, d'un seul bond, aurait miraculeusement franchi la vallée, en contrebas de 500 m, et se serait retrouvé sur le plateau d'Auron à l'endroit précis où la chapelle fut, par la suite, édifiée. Ce lieu sacré devint un lieu de prière fréquenté aussi bien par les pèlerins que par les voyageurs et les habitants. Les fidèles venaient implorer protection et guérison auprès de St Erige. A l'intérieur du sanctuaire, on peut admirer de nombreuses fresques dédiées à la vie de St Denis, à Ste Marie-Madeleirne et bien sûr St Erige.
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Chapelle Saint Erige à droite (Vie de Saint Erige en 6 scènes, surmontées d'une légende en latin.
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Chapelle Sainte Madeleine, au centre plus récente, dans sa longue chevelure au milieu dans une niche.
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Chapelle de gauche, la Vie de Saint Denis(1451), en 12 scènes. Fresques à la détrempe du Maître de Luzernetta (près de Pignerol dans le Piémont).
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Chapelle Saint Erige. En haut le Christ entouré du Tétramorphe (représentation des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques, un ange pour Saint Matthieu, l’aigle pour Saint Jean, le taureau pour Saint Luc et le lion pour Saint Marc).
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Érige, naquit à Chalon-sur-Saône, au milieu du VIe siècle, dans une noble famille gallo-romaine. Il fut ordonné prêtre par Syagrius, évêque de Grenoble, et exerça son sacerdoce en Trièves (Savoie) puis à Gap. En 579 il succéda comme évêque de la ville à Sagittaire, déposé car plus porté sur les armes que sur la pastorale. Il se lia avec le pape Grégoire le Grand. À sa mort, en 614, le peuple lui fit des funérailles solennelles.
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Une légende : Revenant de Rome en l'an 605, Arey passa le col du Montgenèvre, et, dans les bois, son attelage se trouva face à un ours, qui fit fuir l'un des bœufs qui le tirait. Arey ordonna alors à l'animal de prendre sous le joug la place du bœuf disparu. L'ours, docile, se laissa atteler, et Arey arriva à Gap dans cet équipage original. Reconnaissant envers l'animal qui finalement ne l'avait guère dérangé, il le libéra. L'ours partit se réfugier dans les bois voisins, dont il ne ressortit que le jour de l'enterrement de l'évêque.
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Erige vainqueur du dragon en le touchant de sa crosse en présence d’hommes armés. Érige âgé, agenouillé devant le pape Grégoire, sur l'autel, un diptyque ; saints Pierre et Paul.
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Érige lave les pieds de trois lépreux et les guérit, en présence d'un diacre tenant la crosse et un livre. Erige chantant avec les anges dans le chœur de la cathédrale de Gap : dans une sorte de loggia au-dessus d’une porte, on voit le buste du saint. Quatre anges volent autour de sa tête, et un clerc, curieux, regarde par une petite fenêtre.
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Érige reçoit la dernière communion par saint Ysicius, jeune évêque de Grenoble, en présence d’un diacre et d’un enfant de chœur. Funérailles de saint Érige : le corps du saint est porté dans une charrette tirée par un bœuf et un ours – l’ours qui avait tué l’autre bœuf et qui était venu prendre sa place. Ysicius bénit de deux doigts démesurés. Un enfant de chœur tient la croix et un seau d’eau bénite.
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Chapelle Saint Erige.
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Chapelle Saint Erige. Le donateur agenouillé, Louis Rapuc (Ludovico Rapuo) qui a payé les fresques en 1451.
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Chapelle Sainte Madeleine. Elle a la forme d’une niche à baldaquin voûtée en cul-de-four reposant sur deux consoles.
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Au-dessus une Marie Madeleine prêchant aux Marseillais, hommes à gauche et femmes à droite. Elle semble énumérer les raisons d’être un bon chrétien. Remarquer les vêtements et les coiffures de l’époque (XVe siècle) et la femme endormie ( à droite, au deuxième rang).
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Christ en Majesté dans une mandorle, tenant le livre et bénissant. Côté droit : « Noii me tangere » : apparition du Christ ressuscité à sainte Madeleine agenouillée dans un pré fleuri. Côté gauche : Mise au tombeau de la sainte entre saint Maximin, à droite, qui la bénit et sainte Marthe en arrière. Un ange, à gauche, recueille son âme.
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Côté gauche de la voûte : Mise au tombeau de la sainte entre saint Maximin, à droite, qui la bénit et sainte Marthe en arrière. Un ange, à gauche, recueille son âme.
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Christ en Majesté dans une mandorle, tenant le livre et bénissant.
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Côté droit de la voûte: « Noii me tangere », apparition du Christ ressuscité à sainte Madeleine agenouillée dans un pré fleuri.
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Saint Lazare, patron des lépreux, tient un livre et une cliquette.
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Au-dessus, des restes du dessin des apôtres.
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Sainte Catherine d’Alexandrie couronnée, tenant un livre et la roue de son supplice.
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Abside de gauche : Elle est entièrement occupée par l'histoire de saint Denis de Paris: Denis vécut au IIIe siècle; converti par saint Paul, il reçut étant à Rome, l’ordre du pape Clément d’aller prêcher en Gaule. Il vint à Lutèce, convertit de nombreux païens et construisit une basilique. Mais l’empereur Domitien, mis au courant de ses succès, envoya Sisinnius qui le fit incarcérer en même temps que d'autres chrétiens -dont le prêtre Eleuthère et le diacre Rustique. Refusant d’abjurer, il fut décapité sur le mont Mercure, depuis nommé Mons Martyrum, puis Montmartre. Après quoi il prit sa tête à deux mains et marcha jusqu’à l’endroit où il voulait être enterré, que l’on appela Saint Denis. Son culte est retrouvé au Ve siècle.
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Saint Paul, revêtu d’un manteau jaune ocre, prêche Denis, habillé comme les magistrats. Encore incrédule, Denis guérit un petit aveugle agenouillé.
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Saint Paul, un livre à la main, baptise Denis et sa femme, debout dans une cuve ; leurs enfants agenouillés attendent. Saint Paul impose la mitre à saint Denis en tenue épiscopale en présence de deux diacres. Saint Denis est représenté avec le nimbe.
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Arrestation de saint Denis en chaire, ses deux diacres auprès de lui, par le préfet et deux soldats. Saint Denis attaché à une colonne est flagellé ; ses diacres attendent leur tour.
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Bénédiction de saint Domnin, premier évêque de Digne, disciple de saint Denis. Un bourreau retourne saint Denis sur le gril en présence de deux personnages qui commentent la scène. Le saint et ses diacres enfermés dans une enceinte crénelée sont exposés aux bêtes sauvages -lion, loup et même un cerf! L’un des diacres, à droite, mains jointes lève les yeux vers le ciel, l’autre, revêtu d’une dalmatique, fait un geste de crainte. Le saint, un livre à la main gauche, bénit de l’autre main. Tous trois ont revêtu leur tenue liturgique.
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Apparition du Christ à saint Denis et dernière communion : près de l’autel portant un calice le Christ présente une hostie au saint qui joint les mains; derrière lui, les diacres, dont l’un tient la crosse. Le bourreau les décapite à la hache ; il va exécuter le dernier diacre. Le saint ramasse sa tête mitrée et nimbée. le saint, portant sa tête entre ses mains gantées, précède ses diacres et se dirige vers une église -la future abbaye de Saint Denis- afin de l’y déposer.
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Autour de cet arc étaient représentés les douze apôtres dans des niches à arcatures surmontées d’un mur crénelé. Ces peintures sont probablement l'œuvre d’un artiste différent.
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Saint Christophe, portant le Christ sur l'épaule, s’appuie sur un palmier et traverse une rivière poissonneuse.
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Saint Erige.
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La Vierge et l'Enfant entre saint Denis et saint Erige.
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