Saint- Etienne-de-Tinée, Saint-Dalmas-le-Selvage, Auron.

Saint- Etienne-de-Tinée : chapelle Saint-Sébastien, chapelle des Trinitaires, église, chapelle Saint-Maur. Saint-Dalmas-le-Selvage : église et chapelle Sainte-Marguerite. Auron : chapelle Sainte-Erige.

Chapelle Saint Sébastien <br> Bâtie à l’arrivée de la route muletière venant du littoral, cette “chapelle barrière” est destinée à protéger à la fois le village des épidémies de peste et le passage d’un petit pont. Au moindre risque de propagation de la maladie, en effet, un barrage sanitaire est installé à cet endroit.
Chapelle Saint Sébastien
Bâtie à l’arrivée de la route muletière venant du littoral, cette “chapelle barrière” est destinée à protéger à la fois le village des épidémies de peste et le passage d’un petit pont. Au moindre risque de propagation de la maladie, en effet, un barrage sanitaire est installé à cet endroit.
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Chapelle Saint Sébastien <br> C'est un petit édifice de plan quadrangulaire, couvert d'une toiture à deux pentes avec couverture en bardeaux de mélèzes. Le toit qui déborde fortement au-dessus de la façade occidentale abrite  l’un des rares décors extérieurs du Comté de Nice. Une Vierge Miséricorde, qui protège de son manteau le peuple contre les épidémies, est surmontée d’un Christ de pitié, de la Vision de Saint-Grégoire, devant la Jérusalem céleste, symbole du sacrifice divin permettant l’accès au paradis.
Chapelle Saint Sébastien
C'est un petit édifice de plan quadrangulaire, couvert d'une toiture à deux pentes avec couverture en bardeaux de mélèzes. Le toit qui déborde fortement au-dessus de la façade occidentale abrite l’un des rares décors extérieurs du Comté de Nice. Une Vierge Miséricorde, qui protège de son manteau le peuple contre les épidémies, est surmontée d’un Christ de pitié, de la Vision de Saint-Grégoire, devant la Jérusalem céleste, symbole du sacrifice divin permettant l’accès au paradis.
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Chapelle Saint Sébastien <br> Dans la Frise de rinceaux, on peut voir trois médaillons : Saint Second, Sainte Lucie, Sainte Catherine d'Alexandrie. Les fresques extérieures sont de de Jean Baleison.
Chapelle Saint Sébastien
Dans la Frise de rinceaux, on peut voir trois médaillons : Saint Second, Sainte Lucie, Sainte Catherine d'Alexandrie. Les fresques extérieures sont de de Jean Baleison.
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Chapelle Saint Sébastien <br> Les noms des deux peintres sont donnés par une inscription dans une niche en trompe -l'œil : ce sont Jean Baleison, doux et harmonieux, et Jean Canavesio, sombre et violent. Ces fresques murales naïves datent de 1491.
Chapelle Saint Sébastien
Les noms des deux peintres sont donnés par une inscription dans une niche en trompe -l'œil : ce sont Jean Baleison, doux et harmonieux, et Jean Canavesio, sombre et violent. Ces fresques murales naïves datent de 1491.
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Chapelle Saint Sébastien <br> Mur du chevet plat de Canavesio. En haut,  au pied de la croix Marie et Jean, la Crucifixion et la  naissance d'Adam, avec le donateur, agenouillé à gauche. Dessous, la barrière des saints protecteurs :  Catherine de Sienne, Marie Madeleine, Anne et Marie, Saint Sébastien, Jean Baptiste, et deux dominicains,  Guillaume Arnaud et Vincent Ferrier.
Chapelle Saint Sébastien
Mur du chevet plat de Canavesio. En haut, au pied de la croix Marie et Jean, la Crucifixion et la naissance d'Adam, avec le donateur, agenouillé à gauche. Dessous, la barrière des saints protecteurs : Catherine de Sienne, Marie Madeleine, Anne et Marie, Saint Sébastien, Jean Baptiste, et deux dominicains, Guillaume Arnaud et Vincent Ferrier.
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Chapelle Saint Sébastien <br> La barrière des saints protecteurs :  Catherine de Sienne, Marie Madeleine, Anne et Marie, Saint Sébastien, Jean Baptiste, et deux dominicains,  Guillaume Arnaud et Vincent Ferrier. Saint Guillaume Arnaud tient sa langue arrachée par les cathares en 1242 au château d'Avignonet et Saint Vincent Ferrier la cuisse de cheval qu'il guérit.
Chapelle Saint Sébastien
La barrière des saints protecteurs : Catherine de Sienne, Marie Madeleine, Anne et Marie, Saint Sébastien, Jean Baptiste, et deux dominicains, Guillaume Arnaud et Vincent Ferrier. Saint Guillaume Arnaud tient sa langue arrachée par les cathares en 1242 au château d'Avignonet et Saint Vincent Ferrier la cuisse de cheval qu'il guérit.
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Chapelle Saint Sébastien <br>  Au pied de la croix Marie et Jean, la Crucifixiode Jésus entouré des deux larons, et le donateur, agenouillé à gauche.
Chapelle Saint Sébastien
Au pied de la croix Marie et Jean, la Crucifixiode Jésus entouré des deux larons, et le donateur, agenouillé à gauche.
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Chapelle Saint Sébastien <br> La voûte comporte des scènes de la Genèse dont la première travée est attribuée à Canavesio.
Chapelle Saint Sébastien
La voûte comporte des scènes de la Genèse dont la première travée est attribuée à Canavesio.
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Chapelle Saint Sébastien <br> La création d'Adam, puis d' Eve, l'accueil puis l'expulsion du paradis terrestre.
Chapelle Saint Sébastien
La création d'Adam, puis d' Eve, l'accueil puis l'expulsion du paradis terrestre.
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Chapelle Saint Sébastien <br> La création d'Adam, puis d' Eve.
Chapelle Saint Sébastien
La création d'Adam, puis d' Eve.
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Chapelle Saint Sébastien <br> L'accueil puis l'expulsion du paradis terrestre.
Chapelle Saint Sébastien
L'accueil puis l'expulsion du paradis terrestre.
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Chapelle Saint Sébastien <br> La création d'Eve, l'accueil au paradis terrestre.
Chapelle Saint Sébastien
La création d'Eve, l'accueil au paradis terrestre.
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Chapelle Saint Sébastien <br>
Chapelle Saint Sébastien
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Chapelle Saint Sébastien <br> Mur sud de Canavesio : scènes de la vie de Saint Sébastien avec une remarquable représentation des costumes et accessoires. A droite, un arc anglais ou longbow, à forme droite. Les autres sont à double courbure, ce sont des arcs classiques.<br> Après avoir été percé de flèches, Sébastien est soigné par une pieuse veuve chrétienne, la future Sainte Irène de Rome. A gauche : A peine rétabli, Saint Sébastien se rendit au Palais et reprocha aux deux empereurs, Maximien (244 – 310) et Dioclétien (244 – 311), l’injustice et la dureté de leur persécution envers les chrétiens. Au centre :  les deux souverains le font battre à coup de verges, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son âme est alors  transportée par un ange. A droite : le spectre de la peste (la Mort) décime la population, alors que saint Sébastien intercède pour protéger les fidèles, dont deux sont touchés par le mal (une femme et un bébé son transpercés par une flèche).
Chapelle Saint Sébastien
Mur sud de Canavesio : scènes de la vie de Saint Sébastien avec une remarquable représentation des costumes et accessoires. A droite, un arc anglais ou longbow, à forme droite. Les autres sont à double courbure, ce sont des arcs classiques.
Après avoir été percé de flèches, Sébastien est soigné par une pieuse veuve chrétienne, la future Sainte Irène de Rome. A gauche : A peine rétabli, Saint Sébastien se rendit au Palais et reprocha aux deux empereurs, Maximien (244 – 310) et Dioclétien (244 – 311), l’injustice et la dureté de leur persécution envers les chrétiens. Au centre : les deux souverains le font battre à coup de verges, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son âme est alors transportée par un ange. A droite : le spectre de la peste (la Mort) décime la population, alors que saint Sébastien intercède pour protéger les fidèles, dont deux sont touchés par le mal (une femme et un bébé son transpercés par une flèche).
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Chapelle Saint Sébastien <br> Le préfet de Rome Chromace, très malade, fit venir à son chevet Saint Sébastien et guéri, se convertit aussitôt, ainsi que son fils Tiburce et toute leur maison, à la vraie foi. Le préfet Fabien fit exécuter immédiatement tous ces nouveaux convertis, baptisés par le prêtre Polycarpe, et dénonça à Dioclétien comme chrétien Saint Sébastien, le propre chef de sa garde. L’empereur, furieux par ce qu’il considérait comme une trahison, le fit attacher à un poteau et percer de flèches par ses propres soldats.
Chapelle Saint Sébastien
Le préfet de Rome Chromace, très malade, fit venir à son chevet Saint Sébastien et guéri, se convertit aussitôt, ainsi que son fils Tiburce et toute leur maison, à la vraie foi. Le préfet Fabien fit exécuter immédiatement tous ces nouveaux convertis, baptisés par le prêtre Polycarpe, et dénonça à Dioclétien comme chrétien Saint Sébastien, le propre chef de sa garde. L’empereur, furieux par ce qu’il considérait comme une trahison, le fit attacher à un poteau et percer de flèches par ses propres soldats.
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Chapelle Saint Sébastien <br> Mur nord de Baleison: les sacrements et l'inscription.
Chapelle Saint Sébastien
Mur nord de Baleison: les sacrements et l'inscription.
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Chapelle Saint Sébastien <br>Sur la droite, e, entrant, des fresques plus récentes.
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Sur la droite, en entrant, des fresques plus récentes.
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Chapelle des Trinitaires <br> Succédant à une première maison située dans le village, le couvent des Trinitaires est installé à cet emplacement au XVIIe siècle. L'église a été reconstruite entre 1674 et 1677. Les Trinitaires, ordre religieux, avaient pour mission l'évangélisation des
Chapelle des Trinitaires
Succédant à une première maison située dans le village, le couvent des Trinitaires est installé à cet emplacement au XVIIe siècle. L'église a été reconstruite entre 1674 et 1677. Les Trinitaires, ordre religieux, avaient pour mission l'évangélisation des "barbaresques" d'Afrique du Nord et le rachat des captifs, sous la protection de Notre Dame du Bon Remède.
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Chapelle des Trinitaires <br> La façade possède deux étages et un fronton.
Chapelle des Trinitaires
La façade possède deux étages et un fronton.
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Chapelle des Trinitaires <br>
Chapelle des Trinitaires
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Chapelle des Trinitaires <br> L'édifice baroque montagnard à nef unique est flanqué de 2 fois 2 chapelles latérales, avec travée rythmique intermédiaire et chœur plus étroit et plus bas.
Chapelle des Trinitaires
L'édifice baroque montagnard à nef unique est flanqué de 2 fois 2 chapelles latérales, avec travée rythmique intermédiaire et chœur plus étroit et plus bas.
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Chapelle des Trinitaires <br> L'édifice baroque montagnard à nef unique est flanqué de 2 fois 2 chapelles latérales, avec travée rythmique intermédiaire.
Chapelle des Trinitaires
L'édifice baroque montagnard à nef unique est flanqué de 2 fois 2 chapelles latérales, avec travée rythmique intermédiaire.
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Chapelle des Trinitaires <br> L'édifice baroque montagnard à nef unique est flanqué de 2 fois 2 chapelles latérales, avec travée rythmique intermédiaire.
Chapelle des Trinitaires
L'édifice baroque montagnard à nef unique est flanqué de 2 fois 2 chapelles latérales, avec travée rythmique intermédiaire.
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Chapelle des Trinitaires <br> Trinitaires ou Ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs, 
dit ordre des Trinitaires ou Mathurins 1193.
Les trinitaires portent depuis leur fondation un habit blanc sur lequel figure une croix rouge et bleue. C'est un ordre religieux catholique fondé en 1194 à Cerfroid près de Brumetz dans l'Aisne par les Français Saint Jean de Matha et Saint Félix de Valois, à l'origine pour racheter les chrétiens prisonniers des Maures. C'est la plus ancienne institution officielle de l'Église catholique romaine consacrée au service de la rédemption sans arme à la main. Les Frères de la maison de la Trinité devront vivre dans l'obéissance, la charité, la prière, et le jeûne, sans rien posséder personnellement.
Chapelle des Trinitaires
Trinitaires ou Ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs, dit ordre des Trinitaires ou Mathurins 1193. Les trinitaires portent depuis leur fondation un habit blanc sur lequel figure une croix rouge et bleue. C'est un ordre religieux catholique fondé en 1194 à Cerfroid près de Brumetz dans l'Aisne par les Français Saint Jean de Matha et Saint Félix de Valois, à l'origine pour racheter les chrétiens prisonniers des Maures. C'est la plus ancienne institution officielle de l'Église catholique romaine consacrée au service de la rédemption sans arme à la main. Les Frères de la maison de la Trinité devront vivre dans l'obéissance, la charité, la prière, et le jeûne, sans rien posséder personnellement.
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Chapelle des Trinitaires <br> Le 23 juin 1160, Jean de Matha naissait à Faucon en Ubaye. Son père Euphème de Matha était un seigneur espagnol qui avait reçu de Raymond Bérenger le jeune, comte de Barcelone et de Provence, la terre de Faucon. Pour lui donner une instruction et une éducation digne de son rang, la famille se fixe à Marseille où Jean commence ses études. Sa mère, Marthe, lui apprend à connaître les pauvres. Elle le conduit aussi dans les hôpitaux et les prisons.
Il poursuivra ses études à Aix en Provence, puis à l'université à Paris où il prend ses grades de docteur en théologie. Il est encouragé à devenir prêtre par Maurice de Sully, évêque de Paris, qui l'avait remarqué. 
Quand il célèbre sa première messe, le 28 janvier 1193, fête de Sainte Agnès, dans la chapelle de Maurice de Sully, il «voit» un homme en blanc, une croix rouge et bleue sur la poitrine, posant les mains sur deux prisonniers dont l'un est blanc et l'autre maure. Le lendemain, alors qu'il s'est retiré dans une forêt pour prier avec un ermite dont la réputation de sainteté est arrivée jusqu'à ses oreilles (il s'agit de Félix de Valois), les deux hommes sont témoins de l'apparition d'un cerf portant une croix entre les bois, qui vient s'abreuver à une fontaine auprès d'eux. Jean de Matha parle de sa vision des prisonniers au pape, qui a eu la même: ils l'interprètent comme un appel à la fondation d'un ordre ayant pour mission de racheter les captifs victimes des razzias menés par les Sarrasins sur les côtes méditerranéennes. L'Ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs est approuvé, en même temps que sa Règle, par Innocent III le 17 décembre 1198. Les Trinitaires construisent un premier monastère à Cerfroid (dans l'Aisne), lieu de l'apparition, sur une propriété donnée par Marguerite de Blois, future comtesse de Bourgogne (la Maison de la Trinité de Cerfroid restera le Chef-d'ordre des Trinitaires jusqu'à la Révolution française).
Chapelle des Trinitaires
Le 23 juin 1160, Jean de Matha naissait à Faucon en Ubaye. Son père Euphème de Matha était un seigneur espagnol qui avait reçu de Raymond Bérenger le jeune, comte de Barcelone et de Provence, la terre de Faucon. Pour lui donner une instruction et une éducation digne de son rang, la famille se fixe à Marseille où Jean commence ses études. Sa mère, Marthe, lui apprend à connaître les pauvres. Elle le conduit aussi dans les hôpitaux et les prisons. Il poursuivra ses études à Aix en Provence, puis à l'université à Paris où il prend ses grades de docteur en théologie. Il est encouragé à devenir prêtre par Maurice de Sully, évêque de Paris, qui l'avait remarqué. Quand il célèbre sa première messe, le 28 janvier 1193, fête de Sainte Agnès, dans la chapelle de Maurice de Sully, il «voit» un homme en blanc, une croix rouge et bleue sur la poitrine, posant les mains sur deux prisonniers dont l'un est blanc et l'autre maure. Le lendemain, alors qu'il s'est retiré dans une forêt pour prier avec un ermite dont la réputation de sainteté est arrivée jusqu'à ses oreilles (il s'agit de Félix de Valois), les deux hommes sont témoins de l'apparition d'un cerf portant une croix entre les bois, qui vient s'abreuver à une fontaine auprès d'eux. Jean de Matha parle de sa vision des prisonniers au pape, qui a eu la même: ils l'interprètent comme un appel à la fondation d'un ordre ayant pour mission de racheter les captifs victimes des razzias menés par les Sarrasins sur les côtes méditerranéennes. L'Ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs est approuvé, en même temps que sa Règle, par Innocent III le 17 décembre 1198. Les Trinitaires construisent un premier monastère à Cerfroid (dans l'Aisne), lieu de l'apparition, sur une propriété donnée par Marguerite de Blois, future comtesse de Bourgogne (la Maison de la Trinité de Cerfroid restera le Chef-d'ordre des Trinitaires jusqu'à la Révolution française).
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Chapelle des Trinitaires <br>
Chapelle des Trinitaires
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Chapelle des Trinitaires <br> Retable du chœur en bois de mélèze de François Perrier, menuisier niçois (1737) avec la Sainte Trinité, les statues de Saint Jean de Matha, à gauche,  et Saint Félix de Valois, à droite, fondateurs de l'ordre des Trinitaires. Au fronton une scène de la vision de Saint Jean de Matha. Au-dessous  un sarcophage de François Perrier (1743).
Chapelle des Trinitaires
Retable du chœur en bois de mélèze de François Perrier, menuisier niçois (1737) avec la Sainte Trinité, les statues de Saint Jean de Matha, à gauche, et Saint Félix de Valois, à droite, fondateurs de l'ordre des Trinitaires. Au fronton une scène de la vision de Saint Jean de Matha. Au-dessous un sarcophage de François Perrier (1743).
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Chapelle des Trinitaires <br>
Chapelle des Trinitaires
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Chapelle des Trinitaires <br>Au centre, une Vierge à l'Enfant, à droite, saint Jean-Baptiste et un trinitaire. A gauche, saint Roch et son chien ?
Chapelle des Trinitaires
Au centre, une Vierge à l'Enfant, à droite, saint Jean-Baptiste et un trinitaire. A gauche, saint Roch et son chien ?
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Chapelle des Trinitaires <br> A gauche, saint Roch et son chien ?
Chapelle des Trinitaires
A gauche, saint Roch et son chien ?
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Chapelle des Trinitaires <br>Au centre, une Vierge à l'Enfant, à droite, saint Jean-Baptiste et un trinitaire.
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Au centre, une Vierge à l'Enfant, à droite, saint Jean-Baptiste et un trinitaire.
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Chapelle des Trinitaires <br> Un trinitaire porté par un esclave blanc.
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Un trinitaire porté par un esclave blanc.
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Chapelle des Trinitaires <br> Un trinitaire porté par un esclave noir.
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Un trinitaire porté par un esclave noir.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Saint Joseph avec La mort de Saint Joseph et en bas les Ames du Purgatoire, huile sur toile (1702) de Jacques Bottero.
Chapelle des Trinitaires
Chapelle Saint Joseph avec La mort de Saint Joseph et en bas les Ames du Purgatoire, huile sur toile (1702) de Jacques Bottero.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Saint Joseph avec La mort de Saint Joseph et en bas les Ames du Purgatoire, huile sur toile (1702) de Jacques Bottero.
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Chapelle Saint Joseph avec La mort de Saint Joseph et en bas les Ames du Purgatoire, huile sur toile (1702) de Jacques Bottero.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Saint Joseph avec La mort de Saint Joseph et en bas les Ames du Purgatoire, huile sur toile (1702) de Jacques Bottero.
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Chapelle Saint Joseph avec La mort de Saint Joseph et en bas les Ames du Purgatoire, huile sur toile (1702) de Jacques Bottero.
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Chapelle des Trinitaires <br>
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame de la Conception du mécène Jules Achiardi de l'Alp (1680)  avec des fresques de la vie de la Vierge.
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Chapelle Notre Dame de la Conception du mécène Jules Achiardi de l'Alp (1680) avec des fresques de la vie de la Vierge.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame de la Conception.
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Chapelle Notre Dame de la Conception.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame de la Conception.
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Chapelle Notre Dame de la Conception.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame de la Conception. Fresques de la vie de la Vierge : à gauche, présentation au temple, au centre, sa naissance, à droite son baptême.
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Chapelle Notre Dame de la Conception. Fresques de la vie de la Vierge : à gauche, présentation au temple, au centre, sa naissance, à droite son baptême.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame de la Conception.
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Chapelle Notre Dame de la Conception.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame de la Conception. De bas en haut : platane, olivier, roses.
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Chapelle Notre Dame de la Conception. De bas en haut : platane, olivier, roses.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame de la Conception. En bas, cèdre.
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Chapelle Notre Dame de la Conception. En bas, cèdre.
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle avec une huile sur toile de la Vierge avec Saint Jean de Matha et Saint Felix de Valois du XVIIe. Les fresques de la voûte ont été recouvertes d'un badigeon en 1837!
Chapelle des Trinitaires
Chapelle avec une huile sur toile de la Vierge avec Saint Jean de Matha et Saint Felix de Valois du XVIIe. Les fresques de la voûte ont été recouvertes d'un badigeon en 1837!
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Chapelle des Trinitaires <br> La Vierge avec Saint Jean de Matha et Saint Felix de Valois du XVIIe, fondateurs de l’ordre des Trinitaires.
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La Vierge avec Saint Jean de Matha et Saint Felix de Valois du XVIIe, fondateurs de l’ordre des Trinitaires.
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Chapelle des Trinitaires <br>
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Chapelle des Trinitaires <br> Chapelle Notre Dame du Bon Remède (le premier sens de remède devait être secours) avec La Bataille navale de Lépante en 1571 (1685), fresque, une statue de la Vierge et des panneaux  peints d'épisodes de la bataille.
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Chapelle Notre Dame du Bon Remède (le premier sens de remède devait être secours) avec La Bataille navale de Lépante en 1571 (1685), fresque, une statue de la Vierge et des panneaux peints d'épisodes de la bataille.
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Chapelle des Trinitaires <br>
Chapelle des Trinitaires
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Chapelle des Trinitaires <br> Statue en bois peint et doré à la feuille du XVIIème siècle représentant la vierge et l'enfant.
Chapelle des Trinitaires
Statue en bois peint et doré à la feuille du XVIIème siècle représentant la vierge et l'enfant.
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Chapelle des Trinitaires <br> Les peintures évoquent la bataille de Lépante, le 7 octobre 1571, par laquelle la flotte de la chrétienté, commandée par un Habsbourg, l'Archiduc Don Juan d'Autriche, défit et envoya par le fond la flotte turque. C'est au cours de cette bataille que Cervantès, embarqué comme matelot sur un navire espagnol, perdit sa main droite.
Chapelle des Trinitaires
Les peintures évoquent la bataille de Lépante, le 7 octobre 1571, par laquelle la flotte de la chrétienté, commandée par un Habsbourg, l'Archiduc Don Juan d'Autriche, défit et envoya par le fond la flotte turque. C'est au cours de cette bataille que Cervantès, embarqué comme matelot sur un navire espagnol, perdit sa main droite.
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Chapelle des Trinitaires <br>
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Chapelle des Trinitaires <br>
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Chapelle des Trinitaires <br> Don Juan d'Autriche devant un Trinitaire.
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Don Juan d'Autriche devant un Trinitaire.
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Chapelle des Trinitaires <br> Deux Trinitaires payant une rançon pour la statue de N.D. du Bon Remède, tombée dans les mains de barbaresques.
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Deux Trinitaires payant une rançon pour la statue de N.D. du Bon Remède, tombée dans les mains de barbaresques.
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Chapelle des Trinitaires <br> Sur le mur latéral droit un navire avec la Vierge.
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Sur le mur latéral droit un navire avec la Vierge.
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Chapelle des Trinitaires
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Chapelle des Trinitaires <br>
Chapelle des Trinitaires
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Chapelle des Trinitaires <br> Des scènes comme des Ex voto sont peintes sur l'arc : elles représentent les maux que peut soulager Notre Dame du Bon Remède : la famine, la maladie
Chapelle des Trinitaires
Des scènes comme des Ex voto sont peintes sur l'arc : elles représentent les maux que peut soulager Notre Dame du Bon Remède : la famine, la maladie
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Chapelle des Trinitaires <br> le feu, les intempéries.
Chapelle des Trinitaires
le feu, les intempéries.
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Croix de mission : 10 juin 1900, 11 mars 1928.
Croix de mission : 10 juin 1900, 11 mars 1928.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> La plus vieille maison du village.
Saint-Etienne-de-Tinée.
La plus vieille maison du village.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br>
Saint-Etienne-de-Tinée.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison FABRI (1656). Construite par Fabrice FABRI, descendant d’une grande famille stéphanoise, cette maison est décorée au début du 18ème siècle, probablement après le départ d’une petite communauté carmélites, installée depuis le milieu du 17ème siècle. 
C’est un bel exemple rare de façade baroque, avec consoles de masques grimaçants et armoiries des FABRI dominant un fronton curviligne, dans la montagne niçoise.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison FABRI (1656). Construite par Fabrice FABRI, descendant d’une grande famille stéphanoise, cette maison est décorée au début du 18ème siècle, probablement après le départ d’une petite communauté carmélites, installée depuis le milieu du 17ème siècle. C’est un bel exemple rare de façade baroque, avec consoles de masques grimaçants et armoiries des FABRI dominant un fronton curviligne, dans la montagne niçoise.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison FABRI (1656). Saint Sébastien et Marie-Madeleine. Au centre, il y avait sans doute une Crucifixion. Les décors ont été restaurés, en 1957, par le fresquiste G. Ceppa, comme dans beaucoup d'autres batiments.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison FABRI (1656). Saint Sébastien et Marie-Madeleine. Au centre, il y avait sans doute une Crucifixion. Les décors ont été restaurés, en 1957, par le fresquiste G. Ceppa, comme dans beaucoup d'autres batiments.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison FABRI (1656).
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison FABRI (1656).
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison FABRI (1656).
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison FABRI (1656).
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison FABRI (1656). Sous l'arcature du rez-de-chaussée, une Annonciation.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison FABRI (1656). Sous l'arcature du rez-de-chaussée, une Annonciation.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison FABRI (1656). Sur la porte, les armes des Fabbri.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison FABRI (1656). Sur la porte, les armes des Fabbri.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Une Vierge à l'Enfant couronnée d'une tiare pontificale !
Saint-Etienne-de-Tinée.
Une Vierge à l'Enfant couronnée d'une tiare pontificale !
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Une ancienne échoppe.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Une ancienne échoppe.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison du consul
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison du consul
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison du consul
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison du consul
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison Laugier. Les Fabri ont fait construire cette maison au  XVIe siècle, avec sur la façade des masques grimaçants datant de 1656 aux étages nobles
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison Laugier. Les Fabri ont fait construire cette maison au XVIe siècle, avec sur la façade des masques grimaçants datant de 1656 aux étages nobles
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison Laugier. Cette maison a été restauré en 1984 par Guy Ceppa
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison Laugier. Cette maison a été restauré en 1984 par Guy Ceppa
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison Laugier. Les armes des Fabri et les masques grimaçants, datant de 1656, en haut-relief, ce qui est exceptionnel dans le département.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison Laugier. Les armes des Fabri et les masques grimaçants, datant de 1656, en haut-relief, ce qui est exceptionnel dans le département.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Maison Laugier. Les masques grimaçants. Eette maison était occupée par les soeursTertiaires de Sainte-Thérèse. Ces religieuses quittèrent Saint-Étienne à la fin du 18e pendant la révolution pour s'installer à Sospel.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Maison Laugier. Les masques grimaçants. Eette maison était occupée par les soeursTertiaires de Sainte-Thérèse. Ces religieuses quittèrent Saint-Étienne à la fin du 18e pendant la révolution pour s'installer à Sospel.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br>
Saint-Etienne-de-Tinée.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br>
Saint-Etienne-de-Tinée.
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Saint-Etienne-de-Tinée. <br> Place de l'église.
Saint-Etienne-de-Tinée.
Place de l'église.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> De style néo-classique, a été reconstruite à la fin du XVIIIème siècle par l’architecte Antoine Spinelli, sur les bases d’un édifice plus ancien dont il subsiste quelques éléments. C'est un mélange de plusieurs styles accumulés au cours des siècles successifs : la façade est Renaissance, le clocher roman lombard date de 1492. Le chœur est de style gothique du XIVe siècle, reste de la précédente église. <br> La façade est baroque avec une division en deux étages rythmés par des pilastres avec des chapiteaux doriques en partie inférieure et ioniques à l'étage supérieur, terminée par un fronton triangulaire saillant, avec des ailerons latéraux avec volutes. L'importance du fronton traduit une tendance néoclassique. La façade est une transition entre le baroque piémontais et le style néoclassique.
Église paroissiale Saint Étienne.
De style néo-classique, a été reconstruite à la fin du XVIIIème siècle par l’architecte Antoine Spinelli, sur les bases d’un édifice plus ancien dont il subsiste quelques éléments. C'est un mélange de plusieurs styles accumulés au cours des siècles successifs : la façade est Renaissance, le clocher roman lombard date de 1492. Le chœur est de style gothique du XIVe siècle, reste de la précédente église.
La façade est baroque avec une division en deux étages rythmés par des pilastres avec des chapiteaux doriques en partie inférieure et ioniques à l'étage supérieur, terminée par un fronton triangulaire saillant, avec des ailerons latéraux avec volutes. L'importance du fronton traduit une tendance néoclassique. La façade est une transition entre le baroque piémontais et le style néoclassique.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Le clocher de style roman lombard porte la date de 1492. La flèche octogonale a été refaite en 1669.
Église paroissiale Saint Étienne.
Le clocher de style roman lombard porte la date de 1492. La flèche octogonale a été refaite en 1669.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Arcatures lombardes. Deux têtes sculptées.
Église paroissiale Saint Étienne.
Arcatures lombardes. Deux têtes sculptées.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Au pied des pinacles d'angles, des têtes d'animaux.
Église paroissiale Saint Étienne.
Au pied des pinacles d'angle, des têtes d'animaux.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br>
Église paroissiale Saint Étienne.
Au pied des pinacles d'angle, des têtes d'animaux.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Le monument aux morts.
Église paroissiale Saint Étienne.
Le monument aux morts.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Le plan de l'église est centré sur une vaste travée couverte d'une calotte.
Église paroissiale Saint Étienne.
Le plan de l'église est centré sur une vaste travée couverte d'une calotte.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Le plan de l'église est centré sur une vaste travée couverte d'une calotte.
Église paroissiale Saint Étienne.
Le plan de l'église est centré sur une vaste travée couverte d'une calotte.
102
Église paroissiale Saint Étienne. <br> La calotte décorée par une représentation de l'Assomption que Luc Thévenon a attribuée à Emmanuel Costa (1833-1921). Dans les trompes, les quatre évangélistes.
Église paroissiale Saint Étienne.
La calotte décorée par une représentation de l'Assomption que Luc Thévenon a attribuée à Emmanuel Costa (1833-1921). Dans les trompes, les quatre évangélistes.
103
Église paroissiale Saint Étienne. <br> A gauche, saint Jean avec l'aigle et, à droite, saint Luc avec le taureau.
Église paroissiale Saint Étienne.
A gauche, saint Jean avec l'aigle et, à droite, saint Luc avec le taureau.
104
Église paroissiale Saint Étienne. <br> A gauche, saint Matthieu avec l'Homme et, à droite, saint Marc avec le lion.
Église paroissiale Saint Étienne.
A gauche, saint Matthieu avec l'Homme et, à droite, saint Marc avec le lion.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Le 19 juillet 1594, pendant les troubles des guerres de religion et l'affrontement entre Henri IV et les ducs de Savoie, les troupes de Lesdiguières se réfugient dans l'église. Le baron de Bueil y met le feu. Cet incendie se propage alors à tout le village. Seul le clocher résiste au feu. Par un acte du 20 mai 1613, les maîtres d'œuvre locaux, Georges Emeric et Antoine Isoard, s'engagent à reconstruire trois arcades effondrées et leurs piliers, à consolider les murs pour permettre de couvrir l'édifice.
Église paroissiale Saint Étienne.
Le 19 juillet 1594, pendant les troubles des guerres de religion et l'affrontement entre Henri IV et les ducs de Savoie, les troupes de Lesdiguières se réfugient dans l'église. Le baron de Bueil y met le feu. Cet incendie se propage alors à tout le village. Seul le clocher résiste au feu. Par un acte du 20 mai 1613, les maîtres d'œuvre locaux, Georges Emeric et Antoine Isoard, s'engagent à reconstruire trois arcades effondrées et leurs piliers, à consolider les murs pour permettre de couvrir l'édifice.
106
Église paroissiale Saint Étienne. <br> L'évêque de Nice Valperga de Maglione fait une visite pastorale en 1783. Ému de l'état lamentable de l'église il prend la décision le 11 juillet d'interdire l'église au bout d'un délai de huit mois. Il met en demeure la communauté villageoise de démolir l'église existante et de la reconstruire. Devant la dépense importante, la communauté propose de simples réparations que refuse l'intendant général. Pour obtenir l'application des décisions de l'évêque, les autorités envoient une troupe de neuf soldats commandés par un caporal devant être logés par les habitants. 
La communauté décide d'obéir et la troupe se retire le 6 juin 1784. Les plans de la nouvelle église sont faits par un architecte originaire de Suisse, Antoine Spinelli. Son projet est contrôlé par l'architecte Antonio Maria Lampo. Les travaux sont confiés à l'entrepreneur Joseph Ballestre. Les travaux doivent être terminés en 1787. On reproche à l'entrepreneur la mauvaise qualité des matériaux utilisés, ce qui entraîne l'arrêt de la construction pendant un an. Le 1er mars 1788, l'entrepreneur Ballestre abandonne le chantier. Finalement les travaux sont repris par Antoine Spinelli et sont à peine achevés au moment où les troupes françaises pénètrent dans le Comté de Nice. L'église est consacrée le 4 décembre 1789.
Église paroissiale Saint Étienne.
L'évêque de Nice Valperga de Maglione fait une visite pastorale en 1783. Ému de l'état lamentable de l'église il prend la décision le 11 juillet d'interdire l'église au bout d'un délai de huit mois. Il met en demeure la communauté villageoise de démolir l'église existante et de la reconstruire. Devant la dépense importante, la communauté propose de simples réparations que refuse l'intendant général. Pour obtenir l'application des décisions de l'évêque, les autorités envoient une troupe de neuf soldats commandés par un caporal devant être logés par les habitants. La communauté décide d'obéir et la troupe se retire le 6 juin 1784. Les plans de la nouvelle église sont faits par un architecte originaire de Suisse, Antoine Spinelli. Son projet est contrôlé par l'architecte Antonio Maria Lampo. Les travaux sont confiés à l'entrepreneur Joseph Ballestre. Les travaux doivent être terminés en 1787. On reproche à l'entrepreneur la mauvaise qualité des matériaux utilisés, ce qui entraîne l'arrêt de la construction pendant un an. Le 1er mars 1788, l'entrepreneur Ballestre abandonne le chantier. Finalement les travaux sont repris par Antoine Spinelli et sont à peine achevés au moment où les troupes françaises pénètrent dans le Comté de Nice. L'église est consacrée le 4 décembre 1789.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br>
Église paroissiale Saint Étienne.
108
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Le chœur de style gothique du XIVe siècle, reste de la précédente église, avec un maître-autel de 1669.
Église paroissiale Saint Étienne.
Le chœur de style gothique du XIVe siècle, reste de la précédente église, avec un maître-autel de 1669.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> La voûte est supportée par des nervures, liernes, tiercerons et formerets engagés dans les murs. Les clés sont plates.
Église paroissiale Saint Étienne.
La voûte est supportée par des nervures, liernes, tiercerons et formerets engagés dans les murs. Les clés sont plates.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Maître autel baroque (1669) en bois sculpté et doré. Sa forme rappelle l'iconostase des églises orthodoxes.
Église paroissiale Saint Étienne.
Maître autel baroque (1669) en bois sculpté et doré. Sa forme rappelle l'iconostase des églises orthodoxes.
111
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Saint Etienne, avec, au-dessous, sa lapidation.
Église paroissiale Saint Étienne.
Saint Etienne, avec, au-dessous, sa lapidation.
112
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Les fonts baptismaux.
Église paroissiale Saint Étienne.
Les fonts baptismaux.
113
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Dans la première chapelle latérale, côté gauche, on peut voir une toile sur le thème de l'Annonciation
Église paroissiale Saint Étienne.
Dans la première chapelle latérale, côté gauche, on peut voir une toile sur le thème de l'Annonciation
114
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle des Franciscains. Au-dessus de la toile, les armes des Franciscains : une croix et deux bras dont les mains portent les stigmates. A gauche, saint Antoine de Padoue et à droite saint François d'Assise.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle des Franciscains. Au-dessus de la toile, les armes des Franciscains : une croix et deux bras dont les mains portent les stigmates. A gauche, saint Antoine de Padoue et à droite saint François d'Assise.
115
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de sainte Thérèse de Lisieux.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de sainte Thérèse de Lisieux.
116
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de saint Joseph.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de saint Joseph.
117
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de saint Joseph. Toile : la Bonne Mort.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de saint Joseph. Toile : la Bonne Mort.
118
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de la Vierge.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de la Vierge.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de la Vierge.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de la Vierge.
120
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de la Vierge. La statue est entouré des 15 mystères.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de la Vierge. La statue est entourée des 15 mystères.
121
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de la Vierge. Les Mystères joyeux, de bas en haut : l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, La Présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge Marie, Le Recouvrement de Jésus au Temple.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de la Vierge. Les Mystères Joyeux, de bas en haut : l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, La Présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge Marie, Le Recouvrement de Jésus au Temple.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de la Vierge. Les Mystères douloureux, de gauche à droite : L’Agonie de Jésus, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de la Croix, le Crucifiement
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de la Vierge. Les Mystères Douloureux, de gauche à droite : L’Agonie de Jésus, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de la Croix, le Crucifiement
123
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle de la Vierge. Les Mystères Glorieux de haut en bas : la Résurrection du Christ, l’Ascension de la Vierge, Le Couronnement de la Vierge.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle de la Vierge. Les Mystères Glorieux de haut en bas : la Résurrection du Christ, l’Ascension, la Pentecôte, l'Assomption de la Vierge, Le Couronnement de la Vierge.
124
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Chapelle du Sacré Coeur.
Église paroissiale Saint Étienne.
Chapelle du Sacré Coeur.
125
Église paroissiale Saint Étienne. <br>
Église paroissiale Saint Étienne.
126
Église paroissiale Saint Étienne. <br>
Église paroissiale Saint Étienne.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> La chaire.
Église paroissiale Saint Étienne.
La chaire.
128
Église paroissiale Saint Étienne. <br> La chaire : Jésus et la Samaritaine, saint Jean-Baptiste.
Église paroissiale Saint Étienne.
La chaire : Jésus et la Samaritaine, saint Jean-Baptiste.
129
Église paroissiale Saint Étienne. <br> Dieu donnant les Tables de la Loi à Moïse, Adam et  Eve chassés du Paradis.
Église paroissiale Saint Étienne.
Dieu donnant les Tables de la Loi à Moïse, Adam et Eve chassés du Paradis.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br>
Église paroissiale Saint Étienne.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> L'église abrite un orgue construit en 1829 par les facteurs toscans Josué, Joannes et Nicomède Agati. Longtemps abandonné, il s'est dégradé. Il a été restauré en 1997 par le facteur Barthélemy Formentelli qui a pu lui redonner son état d'origine.
Église paroissiale Saint Étienne.
L'église abrite un orgue construit en 1829 par les facteurs toscans Josué, Joannes et Nicomède Agati. Longtemps abandonné, il s'est dégradé. Il a été restauré en 1997 par le facteur Barthélemy Formentelli qui a pu lui redonner son état d'origine.
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Église paroissiale Saint Étienne. <br> « Mise au tombeau » : Panneau en bois d’un retable de Ludovic Brea (1450-1522). XVème siècle. Don de la famille Rovery
Église paroissiale Saint Étienne.
« Mise au tombeau » : Panneau en bois d’un retable de Ludovic Brea (1450-1522). XVème siècle. Don de la famille Rovery
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