La tour Saint-François ne peut être évoquée sans que soit mentionnée l’installation des franciscains à Nice. Durant le XIIIe siècle, les ordres mendiants nouvellement créés s’implantent en Europe et particulièrement dans le Sud de la France. Ils créent une communauté à Nice, hypothétiquement lors du passage de François d’Assise - fondateur de l’ordre - qui en 1223 revient d’Espagne et se rend en Italie. En 1251, ils reçoivent d’un riche niçois, Augier Badat, un terrain extra-muros d’environ 5 150 m² dans le nord du Vieux-Nice, à proximité d’un pont permettant de franchir le fleuve. Peu après leur installation, le couvent et l’église des franciscains vont devenir un repère majeur de ce quartier périurbain qui sera rapidement intégré dans la ville et ne cesseront d’être modifiés jusqu’au XVIIIe siècle, en particulier par l’adjonction d’un clocher. Au centre, l'église Saint-Martin.
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La Tour Saint-François
A droite, la chapelle du château. Accompagnant le renouveau architectural qui touche la ville au XVIIIe siècle, les franciscains, avant de songer à ransformer leur église en faisant appel à l’architecte piémontais Bernardo Antonio Vittone, font construire en 1722-1723, une haute tour-clocher accolée au chevet, en emplacement du clocher-mur qui ponctuait jusqu’alors le toit de l’église. À partir de 1793, les franciscains sont chassés. Le couvent et l’église sont vendus comme biens nationaux, en juillet 1798. Le clocher est acheté par la commune et ses cloches sont fondues pour devenir des canons pour l’armée d’Italie. Aucun entretien n’est effectué et son état se délabre rapidement.
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La Tour Saint-François
Clocher de la chapelle sainte Croix, celui de l'église du Gésu, celui de l'église Saint Giaume, celui de la cathédrale.
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La Tour Saint-François
Clocher de la cathédrale avec son dôme, la tour de l'Horloge. A droite le lycée Masséna.
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La Tour Saint-François
Le lycée Masséna.
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La Tour Saint-François
Eglise Saint Jean Baptiste, dit du Voeu.
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La Crypte archéologique.
En haut, à droite, le château et la citadelle. A gauche, en rouge, l'endroit où nous sommes, l'ancienne porte de Pairolière. La Crypte est une salle souterraine de 2 000 m² située sous le boulevard Jean-Jaurès et la place Garibaldi, le long du fleuve du Paillon. Ce sont les fouilles archéologiques lors de la construction de la première ligne du tramway de la Métropole Nice Côte d’Azur, en 2006, qui ont permis de dégager des vestiges très bien conservés, autour d’une des entrées principales de la cité, la porte Pairolière, et de mettre en lumière de façon exceptionnelle l’histoire de Nice depuis le Moyen-Âge en tant que place-forte du comté de Provence puis du duché de Savoie.
Ces fortifications, élément majeur dans la défense du comté de Nice disparaîtront sur l’ordre de Louis XIV, en 1706, pour trois siècles d’oubli.
Réalisées par l’Inrap et le Service de l'archéologie de Nice Côte d'Azur, ces fouilles a été effectuée en deux temps, d’abord à l’air libre puis, après la pose des poutres supportant la voie du tramway, sous une dalle fermée.
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La Crypte archéologique.
La porte Pairolière.
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La Crypte archéologique.
Emplacement de la porte Pairolière.
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La Crypte archéologique.
A côté de la porte se trouvait une tour. Ce que l'on voit est le chemisage de 1580 d'une tour muraille plus ancienne, de 1320.
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La Crypte archéologique.
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La Crypte archéologique.
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La Crypte archéologique.
La lumière bleue indique le présence d'un aqueduc.
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La Crypte archéologique.
Ce mur en L est plus tardif. C'est un ravelin, ouvrage extérieur composé de deux faces faisant un angle saillant et servant à couvrir une courtine ou un fort.
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La Crypte archéologique.
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La Crypte archéologique.
A gauche une arbalétrière.
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La Crypte archéologique.
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La Crypte archéologique.
L'aqueduc.
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La Crypte archéologique.
L'aqueduc est couvert en 1560.
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La Crypte archéologique.
Entre les deux murs, on remplit avec de la terre, des pierres. Ce sera ensuite l'emplacement de la chapelle Saint Sébastien.
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La Crypte archéologique.
L'aqueduc.
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La Crypte archéologique.
L'aqueduc.
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La Crypte archéologique.
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La Crypte archéologique.
Bassin de rétention.
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La Crypte archéologique.
Le fossé.
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La Crypte archéologique.
Le fossé.
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La Crypte archéologique.
Vestige du pont qui reliait les deux bastions.
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La Crypte archéologique.
Vestige du pont qui reliait les deux bastions.
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La Crypte archéologique.
Les bugadières au bord du Paillon.
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La Crypte archéologique.
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Le Vieux Nice.
Ancien chemin de ronde.
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Le Vieux Nice.
Rue Pairolière.
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Le Vieux Nice.
Place Saint-François. C'est un ancien cimetière.
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Le Vieux Nice.
Place Saint-François. L'ancien palais communal, de 1570 à 1868, devenu ensuite le conservatoire de musique.
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Le Vieux Nice.
Place Saint-François. En face, salle des Ftranciscains. Édifice patrimonial majeur de l'histoire de Nice, ce couvent des Franciscains a vu le jour au XIIIe siècle et a connu une vie mouvementée. Désacralisé lors de la Révolution, il est devenu tour à tour écurie, appartements, boîte de nuit, cinéma et bâtiment des services municipaux. Ses murs sont bruts, son passé est riche et il retrouve, en avril 2022, toute sa superbe en devenant une des salles du Théâtre National de Nice. Le bâtiment de "L'Aigle d’or" (lors du découpage en 1792, il était devenu un ancien relais de poste) regroupe en son sein les bureaux administratifs du TNN, 2 salles de répétitions (100 m² chacune), un foyer des comédiens ainsi que des appartements mis à disposition des artistes accueillis eu en résidence.
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Le Vieux Nice.
Place Saint-François. A gauche, bâtiments du XVe avec des bandes lombardes. A droite, bâtiments récents après la destruction par une bombe lors de la dernière guerre.
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Le Vieux Nice.
Panneaux Art Déco.
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Le Vieux Nice.
Panneau Art Déco.
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Le Vieux Nice.
Rue Guigonis, carriera dou Carret.
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Le Vieux Nice.
Au fond, ancien couvent des Clarisses qui va devenir un hôtel de luxe.
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Le Vieux Nice.
Rue de la croix. Clocher de la chapelle Sainte-Croix.
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Le Vieux Nice.
Rue de la croix.
203
Le Vieux Nice.
Rue de la croix. Au pied de la croix, deux pénitents sont agenouillés.
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La chapelle Sainte-Croix.
Le clocher, de style baroque, date de 1765-1767. Au premier étage, chambres du couvent.
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La chapelle Sainte-Croix.
Dite chapelle des pénitents blanc, elle a été construite par les Minimes, à partir de 1633. La chapelle a été en partie reconstruite en 1765-1767 sous la direction de l'architecte Antoine Spinelli. Elle appartient à l'archiconfrérie des pénitents blancs. La façade, caractéristique du style du XVIIe siècle, a été retouchée en 1875.
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La chapelle Sainte-Croix.
Dans le fronton, un pélican nourrissant ses petits (symbole de la charité).
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La chapelle Sainte-Croix.
Deux devises, in hoc signo vinces ( « Par ce signe tu vaincras. » ) et o crux ave, spes unica ( « Salut, ô croix, unique espérance. » ), rappelle la dévotion de l'archiconfrérie de la Sainte-Croix.
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Le Vieux Nice.
Rue de la croix. Clocher de l'église du Gésus (42m de hauteur) est construit en briques apparentes, à la façon piémontaise. Il est couvert d’un toit en forme de chapeau de gendarme recouvert de tuiles colorées et vernissées à la mode génoise.
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Le Vieux Nice.
Le boulet est celui que l'on peut voir, en levant les yeux, dans la Rue Droite, à l'intersection avec la Rue de la Loge. Ces boulets à canon furent tirés par la flotte turque sur la ville de Nice lors du siège franco-turc en 1543, lors de la 9e Guerre d'Italie. C'est aussi à cette occasion que s'illustra selon la légende Catherine Ségurane, symbole de la résistance de la population, lors d'un assaut des attaquants le 15 août. Le 8 septembre, la flotte se retira à l'arrivée de renforts obtenus par Charles III.
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Le Vieux Nice.
Rue Droite, ancienne rue principale.
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Le Palais Lascaris.
C'est le monument le plus remarquable du baroque civil niçois.
Edifié au XVIIe siècle pour Jean-B Lascaris, neveu de Jean-Paul Lascaris, 57ème Grand-Maître de l'Ordre de Malte, il est demeuré la propriété des Lascaris-Vintimille, seigneurs de Castellar et comtes de Pellle, de 1648 Jusqu'à la Révolution. Au XVIIe siècle leur famille était considérée comme l'une des premières de la noblesse niçoise.
Racheté par la ville de Nice en 1942 le Palais Lascaris a été classé Monument Historique en 1946. Après des travaux de restauration entrepris à partir de 1963, transformé en musée, il a ouvert ses portes au public en 1970.
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Le Palais Lascaris.
La façade principale du palais épouse la courbe de la rue Droite, jadis artère principale de la cité. Sa composition reflète l’ordonnance intérieure du bâtiment et son élévation, en privilégiant le portail de marbre de l’entrée principale au rez-de-chaussée et au troisième niveau, l’enfilade des hautes fenêtres de « l’étage noble », richement décorées de stucs et précédées de balcons à balustres de marbre blanc. L’usage des masques grimaçant qui ornent les consoles sculptées de ces balcons ainsi que les encadrements des baies rappellent plusieurs façades de palais génois de la même époque.
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Le Palais Lascaris.
Le vestibule, de plan quadrangulaire, est couvert par une voûte surbaissée, à pénétrations, ornée de vigoureux motifs ornementaux de style baroque, peints à la fresque. Les feuilles d’acanthe, masques et cuirs se déploient dans des tons de grisaille sur un fond ocre rouge, autour d’un grand cartouche figurant les armoiries de la famille Lascaris-Vintimille avec leur devis « nec me fulgura » (la foudre même ne m’atteint pas).
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Le Palais Lascaris.
Cette décoration, qui recouvrait également les murs à l’origine a été réalisé par des artistes anonymes de l’Ecole Génoise vers la fin du XVIIe siècle ou le début du XVIIIe siècle, époque de l’achèvement de l’escalier.
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Le Palais Lascaris.
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Le Palais Lascaris.
L’escalier est agrémenté de balustres sculptées et de statues de marbre (Mars, Vénus, buste de Bacchus enfant et bustes « à l’antique » d’ancêtres impériaux de la famille des Lascaris-Vintimille).
Les statues comme les bustes ont été placés dans des niches encadrées d’ornements en stuc de style rococo, réalisés en 1766, lors d’une restauration.
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Le Palais Lascaris.
Voûte d’arêtes de la cage d’escalier, encadrant un grand médaillon allégorique de la Victoire.
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Le Vieux Nice.
Rue Droite.
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Le Vieux Nice.
Rue Droite. Linteau gravé « JUSTUS JUDEX IHS», (« Christ est mon juge »)
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Le Vieux Nice.
Rue Droite. Linteau gravé « SPES MEA DEUS » (« Dieu est mon espérance »)
221
Le Vieux Nice.
Rue Droite. Linteau gravé. Les trois lettres gravées du monogramme du Christ, « I H S » (« Iesus Hominum Salvator »), devaient apporter la protection divine sur les habitations. Cette coutume remonte au XVème siècle. Les deux lettres A et T sont les initiales du propriétaire.
222
Le Vieux Nice.
Place du Jésus.
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Eglise du Gesù.
1612-1642. À l’origine, simple chapelle des jésuites, elle a servi de modèle à toutes les églises baroques de Nice et de sa région. C'est en 1603 qu'un riche marchand niçois qui s'était installé à Rome, Pons Ceva, donne, sur le conseil de saint Philippe Néri, une somme d'argent importante pour la construction d'un collège de Jésuites à Nice. La première pierre de l'église, qui était surnommée la Chiesetta, dédiée au Saint-Nom-de-Jésus et à Saint Just est posée le 3 juin 1612. Pour agrandir cette église, les jésuites achètent une maison à côté. Les travaux de la nouvelle église commencent en 1642. Le gros œuvre est terminé en 1650. Elle n'a reçu sa façade actuelle, dans le goût baroque, qu'en 1825. Celle-ci a été réalisée par Aycar.
224
Eglise du Gesù.
La façade est corinthienne. La présence d'une décoration maniériste sur la façade avec la serlienne a fait penser aux historiens qu'elle était du XVIIe siècle. Certains éléments du décor sont néoclassiques. Une serlienne est un groupement de trois baies dont la centrale est couverte d’un arc en plein cintre, les deux baies latérales étant couvertes d’un linteau. A gauche, statue allégorique de l'Espérance, avec l'ancre, à droite, la foi, avec la croix et l'ostensoir. Ce sont deux des trois vertus théologales, la troisième étant la charité.
225
Eglise du Gesù.
À l'intérieur, se trouve une voûte en plein cintre de 36 mètres de long et de 14 mètres de large. Elle est ornée de motifs illustrant la vie de saint Jacques le Majeur en compagnie du Christ qui a été réalisée du début du XIXe siècle sur les dessins du peintre niçois Hercule Trachel (1820-1872).
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Eglise du Gesù.
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Eglise du Gesù.
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Eglise du Gesù.
Dans les écoinçons, les quatre évangélistes. A gauche, St Matthieu et St Jean. A droite, St Marc et St Luc.
229
Eglise du Gesù.
Vitraux de Ch. Champigneulle. A gauche, le Sacré-Coeur de Jésus, à droite, celui de la Vierge. Au centre, Jésus guérissant le paralytique.
230
Eglise du Gesù.
Le choeur. Il est délimité par une balustrade polygonale et est orné d’un autel de marbre surmonté d’un beau crucifix.
231
Eglise du Gesù.
Le choeur. Le grand tableau central représente Saint Jacques le Majeur apparaissant à un malade.
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Eglise du Gesù.
Le choeur. A gauche une autre œuvre picturale : La Vierge et l'Enfant intercédant pour «Les âmes du Purgatoire», thème cher à la Réforme catholique. Les âmes du Purgatoire sont en bas de la composition, dans les flammes. Deux anges les en extraient. Dans la partie supérieure, la Vierge à l'Enfant tend le scapulaire à saint Simon Stock. Le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel est une pièce de vêtement porté par les membres de l'Ordre du Carmel.
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Eglise du Gesù.
Le choeur. A droite, «Ste Elisabeth de Hongrie entourée de deux Pénitentes grises». La sainte est représentée faisant l’aumône. La confrérie des Humiliées de Sainte Elisabeth de Hongrie posséda un moment un modeste oratoire contigu à l’église. Les grises s’agrègeront par la suite aux Pénitents Blancs (1787).
234
Eglise du Gesù.
La chaire de prédication: Elle est appuyée contre un pilier latéral droit et, de sa balustrade, jaillit un bras vêtu de noir, tenant une croix (bras de prédication). Cette mise en scène typiquement baroque permettait au prédicateur de galvaniser les fidèles par sa parole et ses gestes tout en ayant la croix brandie en permanence devant l’assistance. Elle date du début du XIXe siècle. L'abat-voix a disparu.
235
Eglise du Gesù.
Les fonts baptismaux. Ils sont situés tout de suite à droite en entrant dans le sanctuaire. Ils furent placés ici en 1802 lorsque l’église devint paroissiale. La vasque est ornée d’une statue de saint Jean-Baptiste.
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Eglise du Gesù.
La chapelle du Sacré-Coeur de Jésus et du Coeur-Immaculé de Marie : ce thème est représenté dans le tableau central. Ce tableau est placé dans un retable dont les chapiteaux des colonnes portent deux anges. Chaque ange tient une allégorie de Foi, celui de gauche le calice et l'hostie, celui de droite la Croix. Le culte du Sacré-Coeur de Jésus (tableau de droite peint par E.Costa) fut institué et répandu au XVIIe siècle par Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse de l’ordre de la Visitation, suite à une série de visions à Paray-le Monial. Elle fut canonisée en 1920. A gauche un autre tableau représente La Sainte Famille.
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Eglise du Gesù.
La chapelle Saint-Joseph, plus petite. Elle était initialement consacrée à la Madone des Sept Douleurs. Sous l'autel on voit le gisant du Christ avec la Vierge dont le chœur est percé par un poignard, rappelant la prophétie du vieillard Siméon lors de la présentation de Jésus au Temple.
238
Eglise du Gesù.
La chapelle des saints Louis-de-Gonzague et Honoré évêque : cette chapelle a d'abord été dédiée à saint François-Xavier. Elle a reçu en 1696 le patronage conjoint de saint Honoré, évêque d'Amiens et de saint Louis-de-Gonzague (1568-1591, canonisé en 1726, fête le 21 juin). Le tableau placé au centre représente La communion de saint Honoré, , un épisode remarquable de la vie du saint qui, au moment de communier, vit le Christ lui-même lui donner l’hostie, le pain consacré.
239
Eglise du Gesù.
Le groupe processionnel de Notre-Dame du Rosaire. Daté du XIXe siècle, il reprend le tableau disposé à droite de l’autel de la Madone du Rosaire. On voit en arrière-plan un chien portant un flambeau dans sa gueule, attribut de Saint Dominique, le chef charismatique des dominicains.
240
Eglise du Gesù.
La chapelle des saints Crépin et Crépinien était la chapelle corporative des cordonniers et bourreliers. La chapelle est décorée d'un tableau représentant les deux frères martyrisés vers 285. La décoration de la chapelle a été refaite en 1710 par Jean-François de Barli-Fabri. Les tableaux de droite et de gauche décrivent les étapes de leur douloureux supplice. A droite, une statue de Saint Expedit, légionnaire romain, martyr en 303 sous Dioclétien, invoqué autrefois dans les cas d’affaires difficiles, qu’il faut régler dans l’urgence.
241
Eglise du Gesù.
Le tableau corporatif montre l'activité des cordonniers au XVIIe siècle. Les deux saints sont représentés dans leur atelier avec leurs instruments de travail (tranchoirs, alènes, formes…etc.).
242
Eglise du Gesù.
La chapelle de saint Michel-Archange, plus petite. Saint Michel est représenté dans le tableau central en train de terrasser le démon. A la voûte et sur l’antependium de l’autel on retrouve le thème de l’ancre qui symbolise l’espérance.
243
Eglise du Gesù.
La chapelle de la Madone du Rosaire. Elle était le siège de la confrérie du même nom. Le tableau de droite représente La Madone donnant le Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne, celui de gauche, L'adoration de l'Enfant-Jésus par deux saints jésuites : saint Ignace est probablement le personnage placé à gauche, et à droite, saint François-Xavier.
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Eglise du Gesù.
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Eglise du Gesù.
Sous l’entablement, on remarque sur la frise la présence d’une myriade d’angelots (on en dénombre 160!) sculptés ou peints, messagers célestes.
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Eglise du Gesù.
Sur la tribune, l’orgue Vegessi-Bossi, au buffet néo-gothique, a toujours sa tuyauterie datant de 1893.
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Le Vieux Nice.
Place Vieille. Cette place est entourée de demeures niçoises typiques, dont la palais Caïs de Gilette, et en face l'immeuble qu'occupa le poète et littérateur niçois, Joseph-Rosalinde Rancher (1785-1843), grand défenseur de la langue niçoise.
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Le Vieux Nice.
Plaque commémorative pour Joseph-Rosalinde Rancher (1785-1843) et son buste.
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Le Vieux Nice.
La place Rossetti, avec sur la gauche, l’emblématique glacier « Fenocchio ». Depuis plus de 55 ans, c’est ici que les gourmands se retrouvent pour déguster l’une des glaces originales proposées par la maison. Au total, se sont près de 100 parfums différents aussi uniques qu’alléchants qui sont proposés aux passants.
250
La cathédrale Sainte-Réparate.
Le bâtiment actuel est construit entre 1650 et 1699, année de sa consécration. L'évêque Didier Palletis confie en 1649, à l'architecte Jean-André Guiberto (ou Guibert, ou Giovanni Andrea Guiberto), ingénieur militaire niçois, la construction d'un édifice plus en rapport avec l'importance de la ville. e 18 septembre 1658, la voûte de la nef s'effondre devant l'évêque Palletis qui se blesse à la tête et en meurt quelques heures plus tard. Les travaux ne reprennent qu'en 1673 avec l'évêque Henri Provana de Leyni. Les travaux sont terminés par l'architecte Marc-Antoine Grigho, originaire du Tessin. Le gros œuvre de la cathédrale se termine entre 1680 et 1682. Clocher élevé en 1757. La façade prévue par Jean-André Guiberto a été ajoutée entre 1825 et 1830 dans une teinte gris clair uniforme.
251
La cathédrale Sainte-Réparate.
La façade est de style typique liée au baroque italien, agrémentée de 4 statues représentant les fondateurs de l’Eglise de Nice: Pons, Bassus, Calérien et Siagre. Les quatre saints entourent la Sainte patronne de Nice qui trônent au dessus des portes principales. Les couleurs jaune et vert pastel sont typiques de cette période architecturale. Ici Bassus, Siagre et sainte Réparate.
252
La cathédrale Sainte-Réparate.
Valérien et Pons.
253
La cathédrale Sainte-Réparate.
Son plan est en croix latine, avec avec une coupole, aux tuiles de couleur vernissées à la mode génoise, à la croisée du transept. Sur les pendentifs : reliefs en stuc des 4 Évangélistes (1655). Chaire du Second Empire. L'intérieur, également de style baroque, compte dix chapelles qui, jusqu'à la fin du XVIIe siècle, appartenaient à des particuliers ou à des corporations qui se chargeaient de les entretenir.
254
La cathédrale Sainte-Réparate.
Réparate, est une palestinienne originaire de Césarée de 15 ans qui serait morte en l’an 250. Persécutée par l’empereur romain Dèce. Empereur qui a stigmatisé les chrétiens, avec l’edit rendant le culte impérial obligatoire. D’abord mise sur le bûcher pour être brulée vive, elle en réchappe grâce à une averse bien opportune. Elle fut ensuite empoisonnée. Ses bourreaux lui firent boire de la poix (mélange de résine et goudron) bouillante mais là encore elle en rechappa miraculeusement. Finalement, elle fut décapitée.
Son corps fut mis dans une barque fleurie, qu’on abandonna sur la mer Méditerranée. L’embarcation dériva jusqu’à arriver sur les côtes niçoises. Les anges la ramenèrent sur notre rivage – Donnant ainsi ce nom à notre baie – Un niçois Rostaing Raimbald, aurait rapporté de Florence des reliques de la sainte qui furent ensevelies dans une chapelle dans le vieux Nice actuel, avant d’être mises dans la cathédrale Sainte Réparate.
255
La cathédrale Sainte-Réparate.
Le maître-autel est surmonté d'une représentation de la Gloire de Sainte Réparate, vierge martyre dont les restes reposent dans la cathédrale depuis 1690. L'ombrellino, pavillon rouge et or, signe des basiliques, est ici depuis 1949. Tableau du milieu 17e siècle.
256
La cathédrale Sainte-Réparate.
Voûte en plein cintre, comme celle des deux nefs latérales ; sur les arcs rythmant les 4 travées, angelots, invocations à la Vierge.
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La cathédrale Sainte-Réparate.
258
La cathédrale Sainte-Réparate.
259
La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle de la Crucifixion
Elle fut acquise et parachevée entre 1679 et 1696 par les Masini, coseigneurs de Châteauneuf.
Un haut crucifix de bois se dresse devant une toile de Joseph Provensau de 1837 représentant saint Jean, la Vierge et Marie-Madeleine en prière sur le Calvaire.
Trois scènes de la Passion sont peintes à la voûte; de gauche à droite : le Portement de Croix, Jésus au Jardin des oliviers, le Couronnement d’épines.
Mais, étrangères au thème de la chapelle, deux toiles du XVIIe siècle ont été placées sur les murs latéraux: à gauche « L’apparition de la Vierge à Saint Antoine de Padoue», belle œuvre de J. B. Passadesco de 1682, provenant de l’ancienne église des Cordeliers de la place Saint-François désaffectée à la Révolution ; à droite saint Dominique avec saint Jacques le majeur », tableau anonyme.
260
La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle Sainte-Rose de Lima.
Elle a d'abord appartenu aux frères Dettati-Doria, nés à Lima, dont le nom figure au pied des deux colonnes entourant l'autel, avec ceux de leurs descendants et qui la dédièrent à sainte Rose de Lima (1586-1617) canonisée en 1671, à laquelle ils étaient apparentés.
Dans la chapelle, aménagée entre 1685 et 1696, ils firent peindre à la voûte «la gloire de sainte Rose» et, en 1680, les deux tableaux latéraux en l'honneur de la sainte : à gauche, « Apparition de la Vierge à sainte Rose», attribué à Bernardin Baldoïno ; en face «Sainte Rose guérit un enfant malade ». En 1786, après interdiction des sépultures dans les églises, le descendant des Dettati vendit la chapelle à la Corporation des ferronniers ou Confrérie Saint-Eloi qui groupait les forgerons, armuriers, chaudronniers et autres artisans des métaux.
261
La cathédrale Sainte-Réparate.
D'où la présence sur l'autel (se substituant donc à l'œuvre initiale dédiée à sainte Rose) du retable de Saint-Eloi entre saint Jean-Baptiste et saint André. Bien que peint sur toile le tableau dans la tradition des Primitifs, œuvre de Bernardin Baldoïno, datée de 1646, est donc antérieur à la construction de la cathédrale actuelle, il pourrait être le tableau le plus ancien de la Cathédrale.
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La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle Sainte Réparate. Sur l’autel : châsse de ses reliques.
263
La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle Sainte Réparate. Décollation de la sainte, Hercule Trachel, 1850.
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La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle Sainte Réparate. A gauche et à droite, épisodes de son martyre : torches enflammées,
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La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle Sainte Réparate. poix en fusion.
266
La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle des Quatre-saints-couronnés, de la corporation des maçons. La corporation, qui avait une chapelle dans l'ancienne cathédrale, s'installa ici en 1681 après acquisition de la chapelle Saint-Jean-Baptiste appartenant aux Pénitents noirs.
Les quatre saints, sculpteurs ou maçons de leur métier, ont été mis à mort dans la Hongrie actuelle sous Dioclétien, vers 305, pour avoir refusé de sculpter ou d'honorer une statue d'Esculape. Le tableau central, et celui de gauche représentent leur martyre ; il en va de même pour la fresque de la voûte.
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La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle des Quatre-saints-couronnés, de la corporation des maçons. La confusion est fréquente entre deux groupes de quatre martyrs ; le tableau central donne les noms de quatre saints différents (Second, Severin, Carpophore et Victorin) de ceux des véritables patrons des maçons qui seraient Claude, Nicocastre, Symphorien et Castor.
L'intérêt de ces tableaux réside aussi dans la représentation des outils de l'époque (truelle, équerre, ciseau, masse, fil à plomb...).
268
La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle des Quatre-saints-couronnés, de la corporation des maçons. Le tableau de droite, peint au XVIIIe siècle, figure saint Séraphin de Montegranaro, maçon devenu capucin, mort en 1604, canonisé en 1767.
269
La cathédrale Sainte-Réparate.
Chapelle des Quatre-saints-couronnés, de la corporation des maçons.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
La première pierre de la nouvelle construction est posée le 15 mai 1677. Vers 1685 l'église est achevée. Entièrement restructuré au XVIIe siècle, en pleine floraison du baroque niçois, l'intérieur de la chapelle est d'un luxe et d'une richesse inouïs. La nef est rectangulaire et, séparé par un arc triomphal, un chœur en hémicycle est surmonté d'une étrange demi-coupole. a nef est ornée, latéralement, de six chapelles qui furent entretenues, comme dans toutes les autres églises du Vieux-Nice, soit par des groupes (corporations ou confréries), soit utilisées comme sépulture jusqu'à la fin du XVIIIe siècle par des particuliers, nobles en général.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
Le chœur. Le tableau représentent L'Annonciation faite à Marie, titulaire de l’église. Au-dessus du tableau est placé l’emblème de la Congrégation des Oblats de la Vierge Marie, au centre d’une belle décoration doré.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
L'Annonciation, 1829. Œuvre du peintre russe K.A. CHEVELKINE, ce magnifique tableau de l'Annonciation a été offert à l'église par le Général niçois Alexandre MICHAUD à la suite de l'incendie du 16 juillet 1834, qui avait détruit le précédent tableau figurant la Transfiguration. Le Général avait lui-même reçu cette Annonciation du Tzar ALEXANDRE 1er en reconnaissance de sa fidélité. Depuis cette date l'Église, dont le titulaire était auparavant Saint Giaume (Saint Jacques), porte le nom de l'Annonciation.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
La fresque située au-dessus du maître-autel représente L'Adoration du Saint Sacrement (« le pain des anges ») par les anges.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
Chapelle de Sainte-Rita. Elle fut précédemment dédiée à la Sainte-Croix, puis à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs avant d’être dédiée à Sainte-Rita en 1934. La statue de Sainte Rita, vénérée par les fidèles, est une œuvre naïve du début du XXe siècle.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
Chapelle de Sainte-Rita. Le souvenir de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs est évoqué par les instruments de la Passion peints sur la voûte. Au-dessus de l'entablement, le voile de la Sainte Face de sainte Véronique.
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Chapelle de Saint-Pierre. Chapelle corporative des pêcheurs, XVIIIe siècle. Le tableau central (anonyme, XVIIème siècle) figure la Vocation de Pierre, et il est entouré de deux statues représentant à gauche saint Paul (son épée et son livre l'identifient) et à droite saint André, son frère aîné (reconnaissable à sa croix en X).
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Chapelle de Saint-Pierre. Statue de St Paul. Les tableaux des parois latérales (datés de 1699) sont d'Abraham-Louis Van Loo. A gauche, La délivrance de Pierre par un ange.
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Chapelle de Saint-Pierre. Statue de St André. A droite, Saint Jean l’Evangéliste, reconnaissable à son aigle.
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Chapelle de Saint-Pierre. Chapelle de Saint-Pierre. A la voûte, les mêmes thèmes sont décliné : à gauche, Jésus donnant à Pierre le pouvoir de lier et délier, au centre, L'ascension (pour moi, c'est plutôt la Transfiguration : le Christ transfiguré entre Élie (les livres des Prophètes) à sa droite et Moïse (le Pentateuque) à sa gauche, et en bas de gauche à droite, les apôtres Jacques, Pierre et Jean.), à droite, La Vocation de Pierre. En-dessous, les clés qui représentent le pouvoir que Jésus lui donna de « lier et délier sur terre et dans les cieux ».
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Chapelle de Saint-Julien. Chapelle corporative des tonneliers, XVIIe siècle. Saint Julien d’Auvergne ou de Brioude était un soldat romain secrètement chrétien, martyrisé au IIIe siècle près de Brioude. Le tableau de l’autel le représente entouré de Saint Jean-Baptiste à gauche et de l’Archange Raphaël à droite. Il est accompagné d'un enfant tenant, au bout d'un fil, un poisson. Il s’agit de l’épisode biblique que nous connaissons du Jeune Tobie et de range, que nous retrouvons aussi en l’Eglise Saint-François-de-Paule. Ce tableau semble aussi faire référence à un autre Julien, saint Julien l'Hospitalier, dont la légende dit qu’il porta un homme couvert de plaies sous les apparences duquel s'était dissimulé un ange. Dans le comté de Nice, saint Julien est réputé guérir les maladies infantiles. Il était aussi le saint patron des tonneliers de Nice. Le voisinage de la rue Barillerie justifie sa présence ici. En 1754, les tonneliers adhérèrent à la corporation des menuisiers.
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Chapelle de Saint-Julien. Chapelle corporative des tonneliers, XVIIe siècle. Au-dessus du retable, les gypseries qui composent des nuées portant un Père Éternel et des angelots constituent l’un des meilleurs exemples du travail du stuc dans les églises niçoises.
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Chapelle de Saint-Julien. Chapelle corporative des tonneliers, XVIIe siècle. L’iconographie environnante (à la voûte et aux parois latérales) décrit les différentes phases du martyre de saint Julien de Brioude et de celui qu’une légende fait passer pour son supérieur hiérarchique, saint Ferréol.
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Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Entièrement réalisée en marbre, c'est un embellissement du XVIIIe siècle de qualité. Elle développe une architecture et un décor typiquement rococo.
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Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel. L’ensemble décoratif est dominé par la magnifique statue mouvementée en marbre blanc de la Vierge et l'Enfant, présentant tous deux le scapulaire. Elle est l’œuvre du Génois J.B. Ansaldi (vers 1760-1771). La blancheur diaphane de la statue est rehaussée par les teintes soutenues du fond de la niche. Elle est encadrée par deux colonnes torses de marbres polychromes.
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Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Au mur des deux parois, deux scènes liées à la vie de la Vierge (N. Masset, 1854) : à gauche, sainte Anne, saint Joachim et Marie enfant.
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Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel. A droite, une Mort de saint Joseph tout à fait classique.
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Chapelle du Cœur-Immaculé-de-Marie. Elle fut le centre d'une confrérie religieuse pour la conversion des pêcheurs, unie à l'archiconfrérie de Notre-Dame-des-Victoires de Paris. A l'autel est représentée la Vierge au Cœur Immaculé (peint par Cottolengo, frère du saint fondateur de l’hôpital des pauvres de Turin, 1854), représentée en partie sous les traits de la Femme de l'Apocalypse selon Saint Jean (couronne de douze étoiles, croissant de lune sous les pieds), le cœur transpercé d’un poignard qui symbolise les Sept-Douleurs. À droite, on reconnaît saint Michel Archange tuant le Dragon, aux pieds de la Vierge et, au registre inférieur, sainte Thérèse d’Avila, le cœur percé de la flèche de l’extase de la Révélation. À gauche figurent Saint Gabriel Archange, qui donna l’Annonciation à Marie, et au-dessous Saint Alphonse de Liguori. Au bas du tableau les navires pleins de pécheurs qui seront sauvés par leur foi en la Vierge et convergent vers elle.
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Chapelle du Cœur-Immaculé-de-Marie. Au-dessus, dans la gloire du retable, un cœur de bois sculpté, percé du poignard, que l’on peut ouvrir et qui contient la liste des membres de la confrérie fondatrice
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
Chapelle de Saint-Érasme. Chapelle corporative des marins, XVIIe siècle. À Nice, saint Érasme (ou saint Elme) est le protecteur des marins, comme en témoigne le cartouche au-dessus du tableau central. Toute la thématique décorative de la chapelle tourne autour de cette corporation. Saint Érasme lui-même, dans le tableau central (XVIIe siècle, anonyme), étend sa main droite pour presque saisir un navire en perdition. En observant attentivement ce navire, on a le sentiment que, par sa forme, il est bien postérieur au XVIIe siècle, date probable du tableau. De fait, le pavillon qui orne sa poupe est le pavillon civil de Sardaigne adopté en 1814. n peut donc supposer que ce navire a été ajouté au XIXe siècle sur la toile originale, peut-être en ex-voto, par un marin reconnaissant à saint Érasme de l’avoir protégé de la colère des flots. Aux pieds de Saint Érasme, les angelots tiennent aussi des instruments de navigation.
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Eglise ND de l'Annonciation. Chapelle Ste Rita.
Chapelle de Saint-Érasme. A la voûte, en haut à gauche, une rame, une ancre. Au centre de la voûte est aussi lisible la devise du saint» « Iras maris frangit » (Il brise la colère des mers).
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Le Vieux Nice.
Maison « d'Adam et Eve » XVIe siècle. Cette maison simple porte un haut-relief représentant un homme et une femme sauvage souvent assimilés à Adam et Eve, ou, par la tradition populaire niçoise, aux incessantes querelles de ménage des habitants de l'immeuble. Autour, le décor en « sgraffito » est daté 1584
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Le Cours Saleya.
Le palais Caïs-de-Pierlas. Ce Palais fut construit pour la famille Ribotti, originaire de Pierlas, après cession du terrain par la ville de Nice en 1693. Vendue en 1782 à la famille Caïs de Pierlas, originaire de Valdeblore, la bâtisse fut vraisemblablement agrandie latéralement dans les proportions connues aujourd'hui et surélevée d'un étage après la Révolution française et la perte de sa destination scolaire. Le Palais fut de nouveau surélevé d'un étage supplémentaire et embelli avec l'ajout de décors et reliefs en façades à la suite d'une demande formulée par le Comte de Pierlas le 3 juillet 1874, sous la direction de l'architecte Sébastien-Marcel Biasini. Le Palais a notamment accueilli Henri Matisse aux 3e et 4e étages de 1921 à 1938.
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Le Cours Saleya.
Le « cours » est une esplanade piétonne aménagée de la base de la colline du château jusqu’aux abords de l’opéra. Encadrée de restaurants, c’est également un lieu haut en couleurs avec ses marchés alimentaire et floral chaque matin.
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Le Cours Saleya.
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Le Cours Saleya.
La chapelle de La Miséricorde dite des pénitents noirs, ancienne église Saint-Gaétan, est un lieu de culte catholique, situé sur le cours Saleya à Nice. Elle est considérée comme le chef-d’œuvre du baroque niçois. 17e s. Construction de la chapelle par l’architecte Bernard Vittone.
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Le Cours Saleya.
L’ancienne Préfecture se situe sur l’emplacement du palais des Ducs de Savoie puis du palais du gouvernement. Elle fut un haut lieu des réunions mondaines du siècle dernier. On y trouve des peintures de Jules Cheret.
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Le Cours Saleya.
L’opéra de Nice. Dès 1882, la municipalité d’Alfred Borriglione décide de reconstruire et d’agrandir un nouveau théâtre sur les cendres de l’ancien. Les plans sont réalisés par l’architecte François Aune et validés par Charles Garnier. L’architecture extérieure est inspirée d’un style dit éclectique.
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Le Cours Saleya.
L’opéra de Nice. La façade Nord, avec sa colonnade, est composée de cinq travées surmontées de deux pavillons.
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Le Cours Saleya.
L’opéra de Nice. Entre les pavillons, s'élèvent quatre statues de muses : Euterpe, Melpomène, Thalie, Terpsichore.
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Le Cours Saleya.
L’opéra de Nice. La rotonde d'angle avec ses verrières. Sur les murs, grandes lanternes extérieures en bronze richement ornée, suspendues à un bras d’applique en crosse (accolées à un support ornementé d’une lyre. Le luminaire est aujourd’hui électrifié, vitrée sur ses 4 faces).
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Le Cours Saleya.
L’opéra de Nice.
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Le Cours Saleya.
L’opéra de Nice.
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Le Cours Saleya.
L’église Saint-François-de-Paule, construite de 1733 à 1775. Elle a été bâtie avec le couvent attenant par les Minimes, fondés par François de Paule. La façade serait l'œuvre de Pietro Bonvicini. Au-dessus du portail, un médaillon porte la devise des Minimes, Charitas (Charité).
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Le Cours Saleya.
Nine Oblique Lines est un monument installé en 2010 devant la promenade des Anglais pour célébrer le 150 e anniversaire de l'annexion du comté de Nice par la France. La sculpture est composée de neuf lignes en acier de 30 m de hauteur qui se rejoignent en haut. C'est une œuvre de l'artiste français Bernar Venet, en acier corten.
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Le Cours Saleya.
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Jardin Albert 1er.
Monument du centenaire de la réunion de Nice à la France. Une Victoire ailée se dresse au sommet de l’obélisque, enveloppée dans un drapeau français et prêtant serment de fidélité, allusion à la devise de la ville « Nissa fidelissima ». ; au pied, la France assise enlace du bras droit Nice qui vient à elle. La France ne porte pas de bonnet phrygien mais un casque et son sein n’est pas dénudé. Son allure est calme, ce qui l’associe à l’idée d’ordre. C’est donc une République modérée, prudente et légaliste, à la fois maternelle, rassurante et pacificatrice. La ville de Nice est coiffée de ses murailles, reprenant ainsi une vieille représentation médiévale. On peut y voir une allusion à la dédition de la ville aux comtes de Savoie en 1388, ce qui présenterait la réunion de 1793 comme une sorte de nouvelle dédition, à la France cette fois. Sur la face avant de la pyramide figurent les dates 1793-1893 et en dessous : 1860. Le monument a donc pour but de commémorer non seulement la réunion de 1793, mais également celle de 1860. L'architecte est Jules Febvre, le sculpteur André Joseph Allar, le fondeur Capitain-Gény .
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Jardin Albert 1er.
Edifié en 1868 dans le Jardin Albert Ier, le kiosque à musique a été entièrement restauré et continuera à accueillir l’Orchestre Municipal.