Valence
La ville, les canaux, le centre du patrimoine arménien.
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Sur les boulevards
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Sur les boulevards
La démolition de la double enceinte de remparts va fournir à Valence l'occasion de mettre sur le marché des terrains destinés à recevoir de nouveaux immeubles. L’enjeu est en cette fin du XIXème siècle, de donner un aspect grandiose et régulier aux boulevards, de marquer la limite entre l'ancienne et la nouvelle ville et de créer ainsi un centre urbain grâce à ces nouvelles constructions. Celles-ci vont s'étaler sur plusieurs décennies.
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Le style haussmannien a su créer une architecture qui fait aujourd'hui la noblesse de notre ville : immeuble de la BNP, Maison Péméant (Crédit Lyonnais), Banque de France, immeuble Médail-Décor (rue Pasteur), immeuble Fougeron (Grand Café actuel).
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Napoléon Bonaparte, lieutenant en second au régiment d'artillerie de la Fère en 1785.Oeuvre de Jean-Paul Ravit, 2010.
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La place des Clercs
La place des Clercs fut le premier "théâtre" de Valence. Elle servait aussi bien à des représentations théâtrales qu'à l'exécution des condamnés à mort dont le célèbre contrebandier Mandrin en 1755.
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La place des Clercs
Elle accueille à partir de la seconde moitié du Xve siècle, les représentations théâtrales du « jeu des Trois Martyrs », relatant l’histoire des saints Félix, Fortunat et Achillée, fondateurs légendaires de l’église de Valence. Trois jours durant, à la Pentecôte, toute la population valentinoise prenait part à cette représentation.
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La maison des Têtes
Antoine de Dorne, professeur à l'université et consul de Valence, fit construire son hôtel particulier aujourd'hui connu sous le nom de Maison des Têtes lors d'un retour de voyage en Italie vers 1530 . Elle resta dans la famille jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, et c'est durant cette période qu'elle reçut des hôtes célèbres, notamment un jeune lieutenant de l'école d'Artillerie de Valence, un certain Bonaparte ! En 1794, elle est confisquée puis vendue comme bien national à la veuve de Pierre Aurel. Son fils en hérita avant d'être appelé par Bonaparte en tant qu'imprimeur en chef de l'Armée d'Egypte.
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La maison des Têtes
Elle est caractéristique d'une époque de transition entre le style gothique flamboyant et le début de la Renaissance.
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La maison des Têtes
La porte d'entrée ouvrant sur le corridor, pleinement gothique, est pourvue d'une menuiserie Louis XIV.
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La maison des Têtes
A la fin du XVIIIe siècle elle appartient à Joseph Marc Aurèle qui est appelé par Napoléon Bonaparte en qualité d'imprimeur en chef de l'armée d'Egypte. Cette maison marque le passage du style gothique flamboyant à celui de la Renaissance. Elle doit son nom à la présence de nombreuses têtes sculptées. En façade, observez les neuf figures en médaillon du rez-de-chaussée, les statues du premier étage évoquant la Fortune et le Temps ainsi que les quatre têtes symbolisant les Vents.
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La maison des Têtes
Certains motifs accusent l’influence de la Renaissance italienne, dont les neuf figures en médaillon du rez-de-chaussée, dont certains portent aujourd’hui encore des inscriptions : VIRTUS NOBILITAS, ASCLEPIOS MEDICINUM, MOSES THEOLOGOS, IOURGUS (?) LEGE. Mise à part la représentation de Moïse reconnaissable grâce à ses cornes de lumière, il est impossible d’individualiser les portraits. En revanche, la médecine, la théologie et le droit sont des matières enseignées à l’université de Valence où enseigne le commanditaire de ce décor.
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La maison des Têtes
Les quatre têtes joufflues des Vents, les deux statues de demi-grandeur au pourtour des ouvertures du premier étage (ici, à gauche la Fortune, debout sur une sphère, à droite le Temps).
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A droite le Temps, vieillard barbu déroulant son phylactère, rappelant par les termes MUNDUM EGREDIOR le temps qui passe. Enfin. les quatre têtes joufflues sous la passe du toit représentent les vents. Trois sont identifiées grâce à leurs cartouches gravés : AUSTER, vent du sud, incarne les tempêtes de pluie de la fin de l’été ; FAVONIUS, vent d’ouest, incarne les brises légères du printemps ; SUBSOLANUS, vent de l’est, incarne les tempêtes de l’automne.
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Quant à la tête joufflue soufflant du nord, elle a pu porter le cartouche gravé AQUILO, incarnant le souffle froid de l’hiver.
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Le corridor reproduit le style de la façade. On y trouve en médaillon des bustes inspirés de ceux d'Empereurs ou de philosophes antiques.
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Chacune des trois travées du corridor est dotée de quatre clés pendantes placées au centre des voûtains. Le décor feuillagé de celles-ci s’enrichit de visages dans la travée donnant accès à la cour. Cet ensemble décoratif appartient encore au monde gothique. En revanche, les bustes en médaillon inspirés des empereurs et philosophes antiques sont des motifs renaissants.
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Les culots sculptés de putti portant des écus offrent une grande richesse d’expressions et de formes qui en font un remarquable exemple de sculpture de la Renaissance.
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A la manière de ces médaillons à l’Antique, on découvre également une femme en habit médiéval et face à elle un homme en toge, il s’agit sans doute du couple De Dorne.
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L' homme en toge.
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La maison des Têtes
La cour intérieure surprend par l’ampleur de ses proportions. Elle signale la résidence d’un riche citadin. La qualité des façades sur cour, et surtout leur sobriété, s’opposent à l’exubérance de la façade sur rue. C’est l’intériorisation des circulations d’un corps de logis à un autre, grâce à l’escalier et aux galeries fermées, qui constitue la véritable originalité et la modernité de cette cour intérieure.
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La cour intérieure.
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La cour intérieure.
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La cour intérieure.
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Dans la cour intérieure les Pères de l'Eglise ont une allure vénérable et solennelle qui tranche avec les anges, les amours, les monstres et les chimères qui ornent les culots sculptés
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la cour intérieure.
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La cathédrale Saint Apollinaire
C'est l'évêque Gontard (1063-1099) qui impulse la construction de cet édifice dans le quartier historique du Vieux Valence. Elle a été consacrée le 5 août 1095 sous le triple nom de saints Cyprien, Corneille et Apollinaire par le pape Urbain II. Détruite lors des guerres de religion, la cathédrale est reconstruite au XVIIe siècle et son clocher, qui menaçait ruine après avoir été de nouveau foudroyé, est remplacé au XIXe siècle. Elle a été incendiée à deux reprises, en 1562 et 1567, par les Huguenots et reconstruite à partir de 1604 dans le style roman initial.
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La cathédrale Saint Apollinaire
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La cathédrale Saint Apollinaire
Le clocher est de plan carré et est maintenu par des contreforts perpendiculaires aux angles. À la base, il s'ouvre sur trois côtés par de grandes arcades en plein cintre sur le portail d'entrée. Au-dessus, un étage percé de petites baies est surmonté d'un étage très haut
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La cathédrale Saint Apollinaire
Son clocher, qui menaçait ruine après avoir été de nouveau foudroyé, est remplacé au XIXe siècle. Cet étage très haut, aveugle, est orné de lésènes qui divisent chaque côté en trois et sont jointes par trois petites arcatures.
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La cathédrale Saint Apollinaire
L'étage final, coiffé d'un toit de tuiles à quatre pentes de faible inclinaisont, est percé sur chaque face de trois baies à arcs imbriqués de pierres de deux couleurs, comme les baies des collatéraux.
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Le chevet de la cathédrale Saint-Apollinaire.
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Son style roman l'apparente à d'autres monuments d'Auvergne et du Velay , notamment les décors en pierres.
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La longue et haute nef, divisée en sept travées, est voûtée en berceau sur arcs doubleaux reposant sur des demi-colonnes adossées à des piliers carrés. À l'extrémité ouest une tribune supporte l'orgue, ouverte sur la nef par une grande arcade en plein cintre avec une clé ornée d'un blason.
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Collatéral sud.
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Ancien Maître-Autel En 1757, Mgr Alexandre Milon de Mesme (1726-1771), évêque de Valence décide d'ériger en «action de grâce de la conservation du Roy», Louis XV, qui venait d'échapper à une tentative d'assassinat perpétrée par Damiens, un autel majestueux, dans la cathédrale. Il en commande le projet au peintre valentinois Jacques-André Treillard (1712-1794). De cet autel aujourd'hui démembré, il ne nous reste qu'une gravure témoignant de sa richesse. Cet autel en marbres polychromes était à l'origine couronné de quatre statues en ronde-bosse en bronze doré, représentant deux anges adorateurs et saint Pierre et saint Paul tenant la couronne d'épines symbolisant le triomphe de l'Eglise chrétienne. Ces personnages se détachaient sur une gloire rayonnante. Ayant perdu la plupart de ses ornements, cet autel fut démonté de son emplacement d'origine vers 1984 et remonté dans ce transept sud.
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La cathédrale Saint Apollinaire
Elle possède un déambulatoire, permettant le passage des pèlerins et confirmant son rôle d'église étape sur le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
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Un buste du Pape Pie VI, attribué à Antonio Canova, est situé dans le déambulatoire contient ses entrailles et son cœur, rendus solennellement à la ville en 1803. Ce monument composite est dû, pour la partie basse en forme de stèle ornée d'un bas-relief représentant la religion et l'Espérance et dans le couronnement, un gisant, en faible relief, au sculpteur néo-classique François-Maximilien Laboureur (1767-1831), alors que le buste du Pape, en marbre de Carrare, est attribué au grand sculpteur italien Antonio Canova (1752-1822). Ce monument fut inauguré le 25 octobre 1611, en présence du Cardinal Spina, archevêque de Gênes et ancien compagnon du pape.
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La cathédrale Saint Apollinaire
Monument de Pie VI. Après avoir envahi Rome pendant la campagne d'Italie, le Directoire demande alors au Pape d'abandonner ses pouvoirs temporels, tout en gardant ses pouvoirs spirituels. Pensant qu'il n'est pas possible de séparer les deux, les émissaires du Directoire demandent à Pie VI de quitter la ville dans les deux jours. Celui-ci s'enfuit dans la nuit du 17 au 19 février 1798. Il est ensuite arrêté et fait prisonnier à Valence où il décède.
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Retable de la Cène.
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De droite à gauche : l'Annonciatio ; l'adoration des bergers ; l'adoration ds mages ; la fuite en Egypte.
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Le pendentif
Le Pendentif et le clocher de la cathédrale Saint-Apollinaire.
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Le pendentif
Érigé en 1548 dans le cloître de la cathédrale Saint-Apollinaire, cet arc de triomphe en molasse, renommé pour la perfection de sa voûte (une voûte en pendentifs, d'où son nom), est un monument funéraire que fit édifier pour lui-même et sa famille le chanoine Nicolas Mistral, issu d'une riche famille de marchands.
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Le pendentif
Ce monument funéraire bâti en molasse fut édifié pour abriter les sépultures du chanoine Nicolas Mistral, issu d'une riche famille de marchands, et des membres de sa famille. Vendu comme bien national en 1796, la crypte sert à la fin du XVIIIème siècle de cave et de fosse d'aisance. Racheté par la Ville en 1831, elle décide de le remettre en état.
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Au fond, la colline de Crussol.
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Maison Dupré-Latour
Cette maison particulière a été la residence de la famille de Genas, marchands valentinois enrichis par le commerce du sel. L'un de ses membres, François de Genas, a été l'ami et le confident de Louis XI. Cet édifice est construit vers 1520. Il devient au XVIIIe siècle la propriété de la famille Dupré-Latour, d'où son nom. Cette demeure est surtout remarquable par la porte sculptée de l'escalier de la cour intérieure, ouvrage de la première Renaissance franç
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Chapelle des Bénédictines de Soyons
Initialement la basse ville est un pôle commercial important, lieu de transit pour la marchandise qui y parvient par voie d'eau. C'est aussi une partie de la ville peu résidentielle en raison des risques d'inondation. Les remparts qui séparent la basse ville du Rhône sont sapés par les flots à de nombreuses reprises. Les ordres religieux, issus de la Contre-Réforme s'y implantent au XVIIe siècle : les Capucins dont le couvent sera transformé en hôpital général, les Dominicains et les Bénédictines de Soyons
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Chapelle des Bénédictines de Soyons
Il ne subsiste de l’ensemble conventuel que l’église élevée en 1632, en forme de croix grecque, légèrement plus longue du côté de la nef et du chœur. La façade de style classique XVIIe siècle est le principal centre d’intérêt de l’édifice. Parfaitement symétrique, on a pu lui attribuer le qualificatif de « style Pompadour », avec une ornementation classique d’inspiration antiquisante.
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Chapelle des Bénédictines de Soyons
On ignore si les trois niches de cette façade ont été occupées par des statues.
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Chapelle des Bénédictines de Soyons
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Chapelle des Bénédictines de Soyons
À gauche de la façade, dans un mur d’enceinte, s’ouvre une porte surmontée de l’inscription « Arsenal ».
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Les Côtes
Les côtes sont des vestiges des remparts de la ville. Elles servent de passage entre la basse ville, partie la plus proche du fleuve et la ville ancienne qui se trouve sur la première terrasse alluvionnaire du Rhône.
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Les Côtes
La porte Sylvante. Comme dans toute ville ancienne, les remparts avaient plusieurs fonctions principales: - Protection contre les ennemis militaires ou religieux, - Protection sanitaire en cas d'épidémies, - Protection fiscale avec la perception de taxes, notamment pour les marchands.
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Le portail du couvent de St Ruff
Transféré d'Avignon à Valence, le chef d'ordre de Saint-Ruf s'installe en 1158 au bord du Rhône. Dès la seconde moitié du Me siècle, la grande abbaye de Saint-Ruf, constituée d'une abbatiale et de bâtiments conventuels, accueille les voyageurs arrivant à Valence. Les chanoines de l'ordre occupent un vaste espace appelé « Isle de l'Esparvière » qu'ils mettent en culture, tout en installant des moulins sur les canaux. Détruit durant les guerres de religion, le site de Saint-Ruf hors les murs est abandonné à la fin des années 1560 et les chanoines reconstruisent progressivement leur chef d'ordre dans le centre de la ville, sur le site actuel du temple Saint-Ruf.
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Le portail du couvent de St Ruff
Ce portail, édifié au XVIIIe siècle, est le dernier vestige du logis abbatial des chanoines réguliers de Saint-Ruf. A cette époque l'ordre amorce un lent déclin, lié à un relâchement de la règle et à une vie plus mondaine. Il en résulte la sécularisation de l'ordre en 1774. Le portail évoque la richesse qui était déployée dans cet édifice. Jacques de Tardivon, dernier abbé de Saint-Ruf, anime ici dans les dernières décennies du XVIIIe siècle, un salon littéraire que fréquente le jeune Napoléon Bonaparte alors qu'il était élève à l'école d'artillerie de Valence. Après la Révolution, le logis abbatial devient le siège de la mairie puis de la préfecture. Les bâtiments sont détruits lors du bombardement d'une partie de la ville le 15 Août 1944.
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La maison mauresque
Charles Ferlin, un industriel, acheta un terrain situé à l’angle de la Grande rue et de la rue Gaston Rey le 1er juillet 1858. En échange d’une somme modique, il décide d’y construire un bâtiment au caractère très particulier qui sera « du bel effet ». Sur la façade aveugle et oblique datant du Moyen-âge, il fait appliquer, comme un trompe l’œil, une avancée large de 2 mètres côté est, et de 4 mètres côté ouest. Elle est un habile mélange d'influences orientales, avec ses arcs outrepassés, ses effets de niche, ses décorations florales et d'héritage du Moyen-âge, notamment avec ses gargouilles. Cette maison mauresque confirme l'enthousiasme de cette période pour l'orientalisme favorisé par l'essor des moyens de transports facilitant les voyages, les expéditions
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La maison mauresque
Cet édifice, dont la fonction nous est inconnu, est constitué d’une structure ancienne médiévale sur laquelle a été plaquée une façade néo-mauresque. Cette réalisation des années 1855-60 est une remarquable adaptation du style éclectique, c'est-à-dire composite, du XIXe siècle. Ainsi, elle juxtapose des gargouilles gothiques et un style nettement oriental.
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L'église Saint-Jean-Baptiste
L’église Saint jean Baptiste se dresse au point le plus élevé de Valence, au nord de la ville. Cette situation géographique dominante rappelle l'ancienneté de sa construction, traditionnellement rattachée à la période du Haut Moyen Âge. Plusieurs épisodes historiques ont bouleversé ce lieu de culte. Au XVIème siècle, l'église Saint-Jean fut en grande partie détruite par un incendie lors des Guerres de Religion. De son architecture primitive, elle ne conservera que le clocher et une partie de la nef. Un nouvel incendie ruinera la partie élevée du clocher-porche, emportant également le jacquemart. Après de multiples remaniements, notamment au XIXème siècle, elle offre aujourd'hui aux visiteurs plusieurs éléments méritant le détour: un très beau clocher néo-roman du XIXème siècle dominant la place ainsi que huit intéressants chapiteaux romans. Sculptés à l'entrée du clocher, ils sont les derniers vestiges de l'église romane médiévale.
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L'église Saint-Jean-Baptiste
Le clocher roman, la partie la plus ancienne de l'édifice, a été maintes fois remanié, notamment au XIXe siècle avec la création d'un décor inspiré du premier art roman.
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L'église Saint-Jean-Baptiste
Le clocher-porche néo-roman (XIXe siècle).
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L'église Saint-Jean-Baptiste
A l'entrée du clocher subsistent huit chapiteaux témoins de ce que fut l'église romane, au Moyen Âge. Quatre d'entre eux comportent un décor feuillagé tantôt agrémenté de poissons, tantôt de têtes sculptées. Deux autres supportent des masques crachant des feuillages.
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L'église Saint-Jean-Baptiste
Tobie capturant le poisson. Sur l'arête extérieure, un personnage, soit l'archange Raphaël guidant Tobie, soit le père aveugle de celui-ci, s'abritant.
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L'église Saint-Jean-Baptiste
Tobie capturant le poisson. Les deux personnages sont maintenus distants par un décor aquatique, maculé de petits trous servant peut-être au préalable à l'insertion de pierres colorées. Enfin, au centre de la corbeille, figure une tête sculptée.
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Tobie capturant le poisson.
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Le champ de Mars
A la fin du XVIIIème siècle, et pour répondre aux besoins des citadins de plus en plus nombreux, il est décidé de supprimer les remparts de la ville, de créer de nouvelles promenades et une vaste esplanade avec ombrage sur son emplacement. D'une superficie de trois hectares, cet emplacement de 300 mètres de long sur 100 mètres de large entoure le kiosque depuis 2001. Ce jardin contemporain, ornementé de magnifiques pelouses, de mobiliers de jardin, de fontaines musicales et de bassins permet de retrouver un lieu de promenade et de détente en plein cœur de Valence.
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Le champ de Mars
Jean Etienne Championnet, né à Valence le 14 avril 1762, mort à Antibes le 9 janvier 1800. Général en chef des armées de la République en Italie, vainqueur sur les bords du Tibre, du Bronte, du garigliano et du Volturne, il soumit la ville de Naples en 1799.
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Le kiosque Peynet
Le kiosque à musique du Champs de Mars a été crée en 1862 par l'architecte Eugéne Poitoux, mais il ne deviendra célèbre qu'à partir de 1942 et du passage de l'illustrateur Raymond Peynet. Se rendant à Valence pour affaires, il commença à dessiner le kiosque, le violoniste qui jouait seul et une spectatrice qui écoutait le concert : les amoureux de Peynet étaient nés et feront le tour du monde.
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Le kiosque Peynet
Ainsi, le kiosque à musique de Valence sera fréquemment associé à l'œuvre de Raymond Peynet, étaient nés au point d'être repris régulièrement dans ses œuvres. Devenu célèbre, Peynet revient à Valence en avril 1966 pour baptiser le pavillon qui portera désormais son nom. Le monument sera classé Monument Historique en 1982. La réputation des «amoureux» a fait le tour du monde
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Le kiosque Peynet
Ainsi, plusieurs chansons sont directement inspirées des amoureux du kiosque valentinois:« Les amoureux des bancs publics » de Georges Brassens ou encore «Les amoureux de papier » interprétée par Marcel Amont... De plus, quatre musées leurs sont consacrés, deux en France à Antibes et à Brassac les Mines et deux au Japon à Karuizawa et à Sakuto-Cho.
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Au fond, la colline de Crussol .
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Le parc Jouvet
Théodore Jouvet fit don à la ville de jardins potagers qu'il possédait en bordure du Rhône. Offrant une magnifique perspective sur les monts de l'Ardèche, ce parc est considéré comme l'un des plus beaux de la vallée du Rhône. Poumon vert au cœur de la ville, c'est un cadre de verdure exceptionnel composé de plus de 800 arbres aux essences rares et variées.
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Les canaux
Source des Malcontents.
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Les canaux
On l'oublie trop souvent, mais Valence est traversée par plus de 16 km de canaux. L'eau, issue des sources, alimente des bassins comme ceux du Parc Jouvet ou irrigue des jardins privés et ce depuis l'époque romaine. Ce réseau peut être considéré comme un véritable corridor biologique à travers la ville. Il cache jalousement une faune et une flore très diversifiées.
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Les potamots.
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Centre du Patrimoine Arménien
Le centre est inatallé dans l'ancienne faculté de droit, entre le grand amphithéâtre, à gauche, et le bâtiment administratif, à droite.
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Le grand amphithéâtre qui abrite l'exposition permanente.
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Centre du Patrimoine Arménien
Une installation contemporaine de Michka Anceau guide le visiteur à l'orée de l'exposition, faite de petites figurines en bronze, se dirigeant toutes dans la même direction.
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Centre du Patrimoine Arménien
Le Mont Ararat, aujourd'hui en Turquie, incarne la nostalgie du pays perdu.
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Centre du Patrimoine Arménien
L'arche de Noé, échoué sur le Mont Ararat.
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Centre du Patrimoine Arménien
Retour interdit - Le visiteur pose ses pas dans ceux d’une famille arménienne arrivée à Valence après le génocide et interdite de retour dans l'Empire ottoman.
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Passeport « Retour interdit ». Délivré en 1924 par la République turque à Ohannès Haïrabédian de Sivas, quelques jours avant son départ pour Valence, ce passeport porte la mention « Retour interdit ». Il marque la volonté du nouvel Etat national successeur de l’Empire Ottoman d’exclure certaines minorités, dont les Arméniens.
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Centre du Patrimoine Arménien
Les objets de l’identité. Les Arméniens rescapés du génocide ont dû quitter la Turquie en laissant leurs biens. Ils ont été contraints d'abandonner leur foyer, les objets et les paysages de leur quotidien, ainsi que les traces historiques de leur présence sur le territoire. Face à cette absence, ils se sont reconstruits en portant en eux le souvenir de leurs terres perdues, d'une «Arménie» rêvée. De nombreux objets témoignent de leur attachement à leurs origines.
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Centre du Patrimoine Arménien
Des "objets de l'exil", emblématiques de l'identité arménienne. Le djezvé et le moulin à café. Ce pot à café oriental est un ustensile incontournable des foyers arméniens. Il participe au maintien et à la transmission de la tradition culinaire. Les pierres obsidiennes.
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Centre du Patrimoine Arménien
Souvenirs de voyage en Arménie Pot et drapeau aux couleurs de la république d'Arménie.
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Une poupée d'ornement et deux brûle-encens.
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Le khatchkar : croix en pierre qui est une stèle funéraire et commémorative.
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L'alphabet.
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Diaspora est un mot grec qui fait référence à la dispersion des juifs après la prise de Jérusalem par les Babyloniens, dans l’Antiquité. Par extension, il désigne une dispersion de grande ampleur d’une population exclue de son territoire suite à une violence d’État. Les diasporas, issues d’un exil massif et contraint du fait de persécutions, de massacres, de génocides, se distinguent des réseaux transnationaux établis sur une stricte base économique. Elles élaborent dans les pays d’accueil des stratégies identitaires et entretiennent un mythe du retour afin de préserver une mémoire et une culture dans la durée.
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De saint Grégoire, l'illuminateur à Saint-Sahag. Évangélisée, selon la tradition, par les apôtres saint Thadée et saint Barthélémy, .l'Arménie est le premier État à adopter le christianisme comme religion officielle Sous Tiridate III, par l'action de Grégoire l’Illuminateur, dès 301, selon la datation « classique » qui revendique, l'antériorité par rapport à l'édit de-tolérance de Milan (313l). La date plus probable de 314 précède néanmoins la conversion officielle de l'Empire romain (380). La première cathédrale est bâtie à Etchmiadzine près de la capitale de l'époque, .Vagharshapat. Très tôt, l'Eglise arménienne proclame son autocéphalie et, comme les Eglises copte, éthiopienne ou jacobite, rompt avec l’Église orthodoxe-grecque lors du concile de Chalcédoine (451), pour des raisons à la fois théologiques (double nature ou non du Christ) et politiques (indépendance par rapport à l’Église Impériale de Constantinople). L'Église est à l'origine- de la création d'un remarquable outil de spécificité- culturelle. L'alphabet inventé par le moine Mesrop Machtots vers 405 permet de remplacer le grec et le. syriaque dans la liturgie, le persan et l'araméen dans l'administration, de traduire des œuvres du patrimoine chrétien; la Bible au premier chef - et universel, et de produire une littérature et une historiographie nationales. Seule institution commune et pôle d'identité, l'Église devient, dans .les périodes,; d'asservissement, Un substitut d'État, dont elle contribue à maintenir l’idée, mais aussi un enjeu; de pouvoir. L'émiettement politique du pays lors des partages et de la disparition* de l'État, césure spatiale Centre diaspora et « mère patrie » se reflètent dans son organisation, avec-aujourd'hui deux catholicossats (celui de tous les Arméniens à Etchmiadzine; près de Erevan,-et de la Grande Maison de Cilicie, désormais’ à Antélias, près de Beyrouth) et deux patriarcats (Jérusalem et Istanbul). Si la très grande majorité des Arméniens appartient à l'Église apostolique (dite aussi «grégorienne»), : il existe aussi une communauté catholique (10 %) ancienne, apparue dès les Croisades, puis élargie par l'action des. missionnaires lazaristes, capucins ou jésuites, ainsi; qu'une communauté protestante (5 %). plus récente (XIXe siècle), convertie par les missionnaires américains, suisses, allemands ou Scandinaves qui jouèrent un rôle éducatif et charitable important.
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Le territoire de l'Arménie historique est situé entre l'Asie et l’Europe, sur les voies d'invasion et de commerce. Il a servi de champ de bataille aux grands empires qui s'y sont succédé. Entre le IXe et le XIe siècle, les royaumes de Grande Arménie se développent autour de Van et d'Ani, puis jusqu'au XIVe siècle, le royaume de Cilicie prend forme. A sa chute, les Arméniens sont partagés entre l'Empire ottoman et la Perse. Certains émigrent dans les Balkans, en Crimée, en Pologne ou plus loin encore en Europe occidentale.
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L'Arménie actuelle se situe dans le territoire conquis par la Russie en 1828. Une première république indépendante y est proclamée en 1918, lors de l'éclatement de l'empire tsariste. Mais en 1920, elle est soviétisée jusqu'à la chute de l'URSS. Il faut attendre le 21 septembre 1991 pour quelle redevienne indépendante.
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