Vaison-la-Romaine

La haute-ville et son château, site de la Villasse, site de Puymin, la cathédrale N.D de Nazareth, la chapelle Saint Quenin.

<center>Vaison-la-Romaine : l'oppidum. </center>Les ligures (VIIe-Ve s av. J.-C.) ont établi leurs habitats sur cette hauteur rocheuse assurant une protection grâce à des versants abrupts ; on a retrouvé des foyers domestiques, des stèles (VIe siècle avant J.C.) et les vestiges d’un rempart avec tour (Ve siècle avant J.-C.) en bordure d'Ouvèze. Cet oppidum (village fortifié) a été délaissé au profit de la rive droite de l’Ouvèze et de la plaine avec rétablissement de la paix romaine.
Vaison-la-Romaine : l'oppidum.
Les ligures (VIIe-Ve s av. J.-C.) ont établi leurs habitats sur cette hauteur rocheuse assurant une protection grâce à des versants abrupts ; on a retrouvé des foyers domestiques, des stèles (VIe siècle avant J.C.) et les vestiges d’un rempart avec tour (Ve siècle avant J.-C.) en bordure d'Ouvèze. Cet oppidum (village fortifié) a été délaissé au profit de la rive droite de l’Ouvèze et de la plaine avec rétablissement de la paix romaine.
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<center>Vaison-la-Romaine : le pont romain. </center>A partir du Ier siècle ap. J.-C., la rivière est enjambée par ce pont (17 mètres, 20 d'ouverture et 9 mètres 50 de large) bâti en grand appareil (grandes pierres assemblées à joints vifs et liées par des agrafes métalliques). A ses abords, un endiguement (de plus de 5 m de hauteur) protégeait les deux rives de la ville contre les débordements de l’Ouvèze. Elles prenaient appui sur des dalles calcaire portées par des pilotis composés de pieux de chêne. Deux quartiers de la ville se développaient en arrière des digues. Celui de la rive droite comprenait le centre urbain avec de grands édifices publics (forum, théâtre, amphithéâtre...), des rues commerçantes et de grandes domus. En face sur la rive gauche, s'élevaient le quartier de l'ancien oppidum celto-ligures prolongé de part et d'autre des voies partant vers l'Est et l'Ouest.
Vaison-la-Romaine : le pont romain.
A partir du Ier siècle ap. J.-C., la rivière est enjambée par ce pont (17 mètres, 20 d'ouverture et 9 mètres 50 de large) bâti en grand appareil (grandes pierres assemblées à joints vifs et liées par des agrafes métalliques). A ses abords, un endiguement (de plus de 5 m de hauteur) protégeait les deux rives de la ville contre les débordements de l’Ouvèze. Elles prenaient appui sur des dalles calcaire portées par des pilotis composés de pieux de chêne. Deux quartiers de la ville se développaient en arrière des digues. Celui de la rive droite comprenait le centre urbain avec de grands édifices publics (forum, théâtre, amphithéâtre...), des rues commerçantes et de grandes domus. En face sur la rive gauche, s'élevaient le quartier de l'ancien oppidum celto-ligures prolongé de part et d'autre des voies partant vers l'Est et l'Ouest.
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<center>Vaison-la-Romaine : le pont romain. </center>L'ouvrage est ancré dans la roche au niveau d'un rétrécissement de l’Ouvèze. Bâtie en grand appareil à joints vifs, son arche unique, de 14,80 m d'ouverture et large de 9,70 m, est constituée de cinq arcs en plein cintre. A gauche, le corps de garde.
Vaison-la-Romaine : le pont romain.
L'ouvrage est ancré dans la roche au niveau d'un rétrécissement de l’Ouvèze. Bâtie en grand appareil à joints vifs, son arche unique, de 14,80 m d'ouverture et large de 9,70 m, est constituée de cinq arcs en plein cintre. A gauche, le corps de garde.
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<center>Vaison-la-Romaine : le pont romain. </center>L'ouvrage est ancré dans la roche au niveau d'un rétrécissement de l’Ouvèze. Bâtie en grand appareil à joints vifs, son arche unique, de 14,80 m d'ouverture et large de 9,70 m, est constituée de cinq arcs en plein cintre. A gauche, le corps de garde.
Vaison-la-Romaine : le pont romain.
L'ouvrage est ancré dans la roche au niveau d'un rétrécissement de l’Ouvèze. Bâtie en grand appareil à joints vifs, son arche unique, de 14,80 m d'ouverture et large de 9,70 m, est constituée de cinq arcs en plein cintre. A gauche, le corps de garde.
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<center>Vaison-la-Romaine : le pont romain. </center>L'Ouvèze, en amont du pont.
Vaison-la-Romaine : le pont romain.
L'Ouvèze, en amont du pont.
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<center>Vaison-la-Romaine : le pont romain. </center>Après la crue du 22 septembre 1992, un nouveau parapet a été construit en pierre de taille de Beaumont du Ventoux. Le profil en dos d'âne, très marqué à l'origine avec un dénivelé de plus de 1,50 m entre le sommet et les extrémités du pont, a été simplement suggéré.
Vaison-la-Romaine : le pont romain.
Après la crue du 22 septembre 1992, un nouveau parapet a été construit en pierre de taille de Beaumont du Ventoux. Le profil en dos d'âne, très marqué à l'origine avec un dénivelé de plus de 1,50 m entre le sommet et les extrémités du pont, a été simplement suggéré.
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<center>*Vaison-la-Romaine : le pont romain. </center>Niveau de la crue du 22 septembre 1992.
*Vaison-la-Romaine : le pont romain.
Niveau de la crue du 22 septembre 1992.
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<center>*Vaison-la-Romaine : le pont romain. </center>Montée vers la haute-ville.
*Vaison-la-Romaine : le pont romain.
Montée vers la haute-ville.
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<center>Vaison-la-Romaine </center>Vue de la rue du pont romain. Au XIIe s, Vaison est dans le marquisat de Provence des comtes de Toulouse. La ville (civitas vasionensis) est alors située dans la vallée autour de la cathédrale. La rivalité de propriété entre les comtes et les évêques successifs aboutit à la construction du château comtal (fin XIIe s) et au déplacement de la population vers les défenses  naturelles de la hauteur rocheuse. Au milieu du. XIIIe siècle, les droits et les pouvoirs sont réglés (1253) et le comtat Venaissin devient propriété pontificale (1274) ; le bourg sous le château (castrum vasione) compte alors plus de cent maisons. Les constructions s’y poursuivent. La Haute-ville s’entoure de remparts au XIVe siècle pendant la période troublée de la guerre de cent ans. Jusqu'au XVIIIe s, elle s'embellit d'hôtels particuliers et d'édifices publics.
Vaison-la-Romaine
Vue de la rue du pont romain. Au XIIe s, Vaison est dans le marquisat de Provence des comtes de Toulouse. La ville (civitas vasionensis) est alors située dans la vallée autour de la cathédrale. La rivalité de propriété entre les comtes et les évêques successifs aboutit à la construction du château comtal (fin XIIe s) et au déplacement de la population vers les défenses naturelles de la hauteur rocheuse. Au milieu du. XIIIe siècle, les droits et les pouvoirs sont réglés (1253) et le comtat Venaissin devient propriété pontificale (1274) ; le bourg sous le château (castrum vasione) compte alors plus de cent maisons. Les constructions s’y poursuivent. La Haute-ville s’entoure de remparts au XIVe siècle pendant la période troublée de la guerre de cent ans. Jusqu'au XVIIIe s, elle s'embellit d'hôtels particuliers et d'édifices publics.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Remparts du XIVe siècle avec des meurtières. Dès la fin de l'antiquité, la population s'est regroupée autour d'édifices chrétiens dans le secteur ouest de l'ancienne ville antique. La cathédrale N.D. de Nazareth et son cloître témoignent justement de la ville épiscopale du XIIe siècle. À la suite de rivalités de possessions, les comtes de Toulouse l'attaquèrent à plusieurs reprises et firent construire une tour, puis un château sur la hauteur rocheuse de la rive gauche de l'Ouvèze. Cette situation conflictuelle a provoqué l'abandon de la ville de l'évêque. Une nouvelle ville s'est alors établie en contrebas du château au cours de la première moitié du XIIIe siècle. Elle s'y est développée derrière ses remparts jusqu'au XVIIIe siècle entre la cathédrale à l'est, la place du marché à l'ouest, le château au sud.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Remparts du XIVe siècle avec des meurtières. Dès la fin de l'antiquité, la population s'est regroupée autour d'édifices chrétiens dans le secteur ouest de l'ancienne ville antique. La cathédrale N.D. de Nazareth et son cloître témoignent justement de la ville épiscopale du XIIe siècle. À la suite de rivalités de possessions, les comtes de Toulouse l'attaquèrent à plusieurs reprises et firent construire une tour, puis un château sur la hauteur rocheuse de la rive gauche de l'Ouvèze. Cette situation conflictuelle a provoqué l'abandon de la ville de l'évêque. Une nouvelle ville s'est alors établie en contrebas du château au cours de la première moitié du XIIIe siècle. Elle s'y est développée derrière ses remparts jusqu'au XVIIIe siècle entre la cathédrale à l'est, la place du marché à l'ouest, le château au sud.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Remparts du XIVe siècle avec des meurtières. Les remparts qui enserrent ce bourg médiéval ont été en partie édifiés avec des pierres provenant de la ville romaine.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Remparts du XIVe siècle avec des meurtières. Les remparts qui enserrent ce bourg médiéval ont été en partie édifiés avec des pierres provenant de la ville romaine.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Place du poids. Il s’y trouvait la première maison commune et la salle du jeu de paume.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Place du poids. Il s’y trouvait la première maison commune et la salle du jeu de paume.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Porte Vieille sur barbacane.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Porte Vieille sur barbacane.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Tour du Beffroi (base du XIVe s.) qui abritait la deuxième maison commune et  la salle de garde de laquelle on actionnait le pont-levis, le grand portail et la herse qui protégeaient l’entrée. Sur le mur, sculpture de Sebastien Zanello.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Tour du Beffroi (base du XIVe s.) qui abritait la deuxième maison commune et la salle de garde de laquelle on actionnait le pont-levis, le grand portail et la herse qui protégeaient l’entrée. Sur le mur, sculpture de Sebastien Zanello.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Entrée de la salle de garde, établie sous la tour.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Entrée de la salle de garde, établie sous la tour.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Escalier qui menait à la deuxième maison commune (1523-1727).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Escalier qui menait à la deuxième maison commune (1523-1727).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Rue de l'église.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Rue de l'église.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>L’Hôtel particulier du marquis de Vedène qui devient la troisième maison commune au XVIIIe siècle.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
L’Hôtel particulier du marquis de Vedène qui devient la troisième maison commune au XVIIIe siècle.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>La demeure soignée des de Blégiers. La porte est d'origine.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
La demeure soignée des de Blégiers. La porte est d'origine.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>L'Eglise-Cathédrale Ste-Marie de l’Assomption.  Dans le courant du XIIIe siècle, à la suite de l'abandon .progressif de la cité médiévale située sur la rive droite, la Haute-Ville se constitue. Une église y est édifiée en 1464 à l'emplacement d'une ancienne chapelle. Elle est située à la limite du vide et englobe à sa base le rempart. Mais elle s'avère exigüe à la fin du XVIe siècle. Débute alors un important chantier (1599 à 1601) comprenant le creusement du rocher au sud. Les derniers travaux d’envergure correspondent à l'élévation de la façade de type Jésuite (1776) qui prolonge légèrement la nef au nord et ennoblit l’entrée. Sur le mur Nord de l'église a été
plaquée une façade monumentale, moins large. De
part et d'autre, la construction ancienne apparaît. Deux demi-tourelles, s'arrêtant horizontalement à mi-hauteur du deuxième niveau, encadrent la façade. Elles renferment à l'Est l'escalier conduisant à la tribune, à l'ouest un réduit.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
L'Eglise-Cathédrale Ste-Marie de l’Assomption. Dans le courant du XIIIe siècle, à la suite de l'abandon .progressif de la cité médiévale située sur la rive droite, la Haute-Ville se constitue. Une église y est édifiée en 1464 à l'emplacement d'une ancienne chapelle. Elle est située à la limite du vide et englobe à sa base le rempart. Mais elle s'avère exigüe à la fin du XVIe siècle. Débute alors un important chantier (1599 à 1601) comprenant le creusement du rocher au sud. Les derniers travaux d’envergure correspondent à l'élévation de la façade de type Jésuite (1776) qui prolonge légèrement la nef au nord et ennoblit l’entrée. Sur le mur Nord de l'église a été plaquée une façade monumentale, moins large. De part et d'autre, la construction ancienne apparaît. Deux demi-tourelles, s'arrêtant horizontalement à mi-hauteur du deuxième niveau, encadrent la façade. Elles renferment à l'Est l'escalier conduisant à la tribune, à l'ouest un réduit.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>L'Eglise-Cathédrale. Pendant la période révolutionnaire, les affrontements militaires et les tensions sociales entre partisans du pape et pro-français ont des répercussions religieuses. L’édifice perd sa fonction cathédrale lors de la réunion en un seul département du Comtat et d'Avignon (6 mars 1791). Seul l'évêché d'Avignon est conservé. À Vaison, l'évêque et les membres du chapitre sont remplacés par un curé constitutionnel. Le dépeuplement continu de la Haute-Ville entraîne le transfert de la paroisse dans l’ancienne cathédrale Notre-Dame de Nazareth en 1897. L'édifice est alors progressivement délaissé. En 2019, ont été posés dix-neuf vitrages artistiques dans les principales baies, offerts par le mécène Léonard Gianadda qui en a confié la création à l'artiste Kim En Joong. a porte d'entrée aux
panneaux de bois moulurés est précédée d'un
perron de trois marches. Elle est en segment d'arc,
agrafée à la clé (RF dans la cartouche).
L'encadrement est mouluré, le chambrale à
crossettes. Un entablement somme la porte. Il
repose sur deux mordillons plaqués sur des
pilastres d'encadrement. Ceux-ci reposent sur un
filet d'appareils à bossages. Ce même appareil
encadre les premier et deuxième niveaux de la
façade. Deux pilastres s'élèvent de la base au
fronton dont ils soutiennent l'entablement
mouluré.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
L'Eglise-Cathédrale. Pendant la période révolutionnaire, les affrontements militaires et les tensions sociales entre partisans du pape et pro-français ont des répercussions religieuses. L’édifice perd sa fonction cathédrale lors de la réunion en un seul département du Comtat et d'Avignon (6 mars 1791). Seul l'évêché d'Avignon est conservé. À Vaison, l'évêque et les membres du chapitre sont remplacés par un curé constitutionnel. Le dépeuplement continu de la Haute-Ville entraîne le transfert de la paroisse dans l’ancienne cathédrale Notre-Dame de Nazareth en 1897. L'édifice est alors progressivement délaissé. En 2019, ont été posés dix-neuf vitrages artistiques dans les principales baies, offerts par le mécène Léonard Gianadda qui en a confié la création à l'artiste Kim En Joong. a porte d'entrée aux panneaux de bois moulurés est précédée d'un perron de trois marches. Elle est en segment d'arc, agrafée à la clé (RF dans la cartouche). L'encadrement est mouluré, le chambrale à crossettes. Un entablement somme la porte. Il repose sur deux mordillons plaqués sur des pilastres d'encadrement. Ceux-ci reposent sur un filet d'appareils à bossages. Ce même appareil encadre les premier et deuxième niveaux de la façade. Deux pilastres s'élèvent de la base au fronton dont ils soutiennent l'entablement mouluré.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Planet de l'église.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Planet de l'église.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Planet de l'église.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Planet de l'église.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>Vue du Planet. Le Ventoux.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
Vue du Planet. Le Ventoux.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>L'Eglise-Cathédrale. Le clocher de plan carré, daté de 1470, s'élève au-dessus de la troisième chapelle latérale ouest.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
L'Eglise-Cathédrale. Le clocher de plan carré, daté de 1470, s'élève au-dessus de la troisième chapelle latérale ouest.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>L'Eglise-Cathédrale.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
L'Eglise-Cathédrale.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>L'Eglise-Cathédrale. Le fronton, avec un des pots-à-feu.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
L'Eglise-Cathédrale. Le fronton, avec un des pots-à-feu.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville</center>L'Eglise-Cathédrale. Un mascaron.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville
L'Eglise-Cathédrale. Un mascaron.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>L'Eglise-Cathédrale.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
L'Eglise-Cathédrale.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Plan Pascal avec une belle porte.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Plan Pascal avec une belle porte.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place de l'Orme. Un orme existait autrefois sur la place éponyme. Sans que l’on puisse en déterminer la raison deux habitants l’ont abattu le 1 mai 1647. La fontaine de la Place de l’Orme fait partie des deux dernières fontaines remises en valeur en 2011 par l’APHV (Association pour la protection de la Haute-Ville). Derrière, les restes de la chapelle dédiée à Sainte-Constance .
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place de l'Orme. Un orme existait autrefois sur la place éponyme. Sans que l’on puisse en déterminer la raison deux habitants l’ont abattu le 1 mai 1647. La fontaine de la Place de l’Orme fait partie des deux dernières fontaines remises en valeur en 2011 par l’APHV (Association pour la protection de la Haute-Ville). Derrière, les restes de la chapelle dédiée à Sainte-Constance .
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place de l'Orme. Les restes de la chapelle dédiée à Sainte-Constance. Cette reine d’Aragon d’une grande charité et à la foi profonde est la mère de Sainte-Elisabeth du Portugal. Dans le Paradis de Dante elle est « La Bonne Constance »
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place de l'Orme. Les restes de la chapelle dédiée à Sainte-Constance. Cette reine d’Aragon d’une grande charité et à la foi profonde est la mère de Sainte-Elisabeth du Portugal. Dans le Paradis de Dante elle est « La Bonne Constance »
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place de l'Orme. L’ancien presbytère.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place de l'Orme. L’ancien presbytère.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place de l'Orme. Le portail XVIII ème siècle de la maison du Prévôt du Chapitre.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place de l'Orme. Le portail XVIII ème siècle de la maison du Prévôt du Chapitre.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Montée du Chapitre. Plaque commémorative en l'honneur de Guy Mounerau (1890-1976), journaliste, grand reporter, écrivain et poète qui séjourna à Vaison de 1933 à 1976 et fit de nombreux dons à la ville et à la paroisse.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Montée du Chapitre. Plaque commémorative en l'honneur de Guy Mounerau (1890-1976), journaliste, grand reporter, écrivain et poète qui séjourna à Vaison de 1933 à 1976 et fit de nombreux dons à la ville et à la paroisse.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). Au début du XIIème siècle, Vaison fait partie du marquisat de Provence qui dépend du comte de Toulouse. Ce dernier se heurte à l’évêque, seul maître et seigneur de la ville depuis 1108, au sujet de leurs possessions. Pour affirmer son pouvoir, Raymond VI fait élever une tour en bois en 1180. Elle est remplacée par un donjon de pierre (Turris) avec entrée au 1er étage vers 1193-1195.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). Au début du XIIème siècle, Vaison fait partie du marquisat de Provence qui dépend du comte de Toulouse. Ce dernier se heurte à l’évêque, seul maître et seigneur de la ville depuis 1108, au sujet de leurs possessions. Pour affirmer son pouvoir, Raymond VI fait élever une tour en bois en 1180. Elle est remplacée par un donjon de pierre (Turris) avec entrée au 1er étage vers 1193-1195.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). Au début du XIIIème siècle, deux corps de bâtiment sont ajoutés, comprenant, au 1er- étage, cuisine, grande salle (aulas de 58 m²) appartements privés (chambres) et au rez-de-chaussée, les communs (celliers, citerne...). La résidence garde un caractère militaire avec ses façades austères.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). Au début du XIIIème siècle, deux corps de bâtiment sont ajoutés, comprenant, au 1er- étage, cuisine, grande salle (aulas de 58 m²) appartements privés (chambres) et au rez-de-chaussée, les communs (celliers, citerne...). La résidence garde un caractère militaire avec ses façades austères.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). En 1274, l'Eglise hérite du marquisat de Provence et se fait représenter ou château par un capitaine et quelques soldats.
Au .début du XVIème siècle, des travaux de fortification sont entrepris, puis la salle - basse du donjon devient un cachot, avec un accès direct pat le rez-de-chaussée. Dans les ailes, différents espaces sont aménagés à l’aide de cloisons de plâtre (chambre, oratoire, cuisine:..) et un niveau supplémentaire est créé avec la mise, en place d'un plancher au-dessus des bandeaux, sous les voûtes.
Les conditions de vie des soldats sont médiocres, leur capitaine réside en ville. L'édifice n'est plus entretenu, se délabre peu à peu, puis est abandonné.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). En 1274, l'Eglise hérite du marquisat de Provence et se fait représenter ou château par un capitaine et quelques soldats. Au .début du XVIème siècle, des travaux de fortification sont entrepris, puis la salle - basse du donjon devient un cachot, avec un accès direct pat le rez-de-chaussée. Dans les ailes, différents espaces sont aménagés à l’aide de cloisons de plâtre (chambre, oratoire, cuisine:..) et un niveau supplémentaire est créé avec la mise, en place d'un plancher au-dessus des bandeaux, sous les voûtes. Les conditions de vie des soldats sont médiocres, leur capitaine réside en ville. L'édifice n'est plus entretenu, se délabre peu à peu, puis est abandonné.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). Le château est composé de trois corps de bâtiments, flanqués d’un donjon carré, entourant une cour intérieure. Les remaniements et les adjonctions (bretèche, échauguette, barbacane) datent du XVème siècle. Ils confirment la fonction militaire du château, qui est un poste de surveillance plus qu’une résidence seigneuriale. L’édifice n’est plus occupé à partir de 1791, date à laquelle il est vendu à la communauté de Vaison.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). Le château est composé de trois corps de bâtiments, flanqués d’un donjon carré, entourant une cour intérieure. Les remaniements et les adjonctions (bretèche, échauguette, barbacane) datent du XVème siècle. Ils confirment la fonction militaire du château, qui est un poste de surveillance plus qu’une résidence seigneuriale. L’édifice n’est plus occupé à partir de 1791, date à laquelle il est vendu à la communauté de Vaison.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). L'étendard porte les armes de Vaison.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.). L'étendard porte les armes de Vaison.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Vue du château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Vue du château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Vue du château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Vue du château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Le château comtal (fin XIIe s.-XVIe s.).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Four dégagé en janvier 2017. Propriété privée. Fours banaux Communaux. Les banalités désignaient l'obligation pour les habitants d'utiliser des installations entretenues par le seigneur du lieu. En contrepartie, les usagers réglaient une redevance. Les fours banaux et les réserves à grains étaient établis dans cette rue depuis fort longtemps sans que l'on sache si cela remonte à l'établissement de la population dans la Haute- Ville au XIIIe s. A cette époque, le four appartient au comte de Toulouse, marquis de Provence. A partir de 1274, le Comtat Venaissin est désormais un territoire du pape. Le four, ainsi que les autres aménagements techniques (moulin à blé et un moulin à huile en bordure d'Ouvèze) compris dans les banalités, sont alors détenus par le nouveau seigneur local, l'évêque. En 1722, l'évêque Gualteri reconnaît la pauvreté de la population et cède la banalité des fours à la communauté. En 1793, la disparition définitive des banalités sur tout le territoire est une conséquence de la révolution française.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Four dégagé en janvier 2017. Propriété privée. Fours banaux Communaux. Les banalités désignaient l'obligation pour les habitants d'utiliser des installations entretenues par le seigneur du lieu. En contrepartie, les usagers réglaient une redevance. Les fours banaux et les réserves à grains étaient établis dans cette rue depuis fort longtemps sans que l'on sache si cela remonte à l'établissement de la population dans la Haute- Ville au XIIIe s. A cette époque, le four appartient au comte de Toulouse, marquis de Provence. A partir de 1274, le Comtat Venaissin est désormais un territoire du pape. Le four, ainsi que les autres aménagements techniques (moulin à blé et un moulin à huile en bordure d'Ouvèze) compris dans les banalités, sont alors détenus par le nouveau seigneur local, l'évêque. En 1722, l'évêque Gualteri reconnaît la pauvreté de la population et cède la banalité des fours à la communauté. En 1793, la disparition définitive des banalités sur tout le territoire est une conséquence de la révolution française.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Lavoir couvert.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Lavoir couvert.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Rue des Fours, ancienne rue Neuve.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Rue des Fours, ancienne rue Neuve.
51
<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Montée de la Piégonne.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Montée de la Piégonne.
52
<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place du vieux marché.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place du vieux marché.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place du vieux marché. Dans la cité médiévale, le Pilori était installé sur la place du Vieux Marché. C’était un espace où l’on attachait un condamné à un pilier ou à un mur à l’aide d’un carcan (collier métallique), pour un délai déterminé. Le but était d’exposer la personne à la vue des passants en indiquant sur une pancarte la nature de son délit et ainsi de servir d’exemple à la population. La petite place ombragée accueille depuis le XVIIIème, près d’un arbre datant de plusieurs siècles, une belle fontaine en pierre.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place du vieux marché. Dans la cité médiévale, le Pilori était installé sur la place du Vieux Marché. C’était un espace où l’on attachait un condamné à un pilier ou à un mur à l’aide d’un carcan (collier métallique), pour un délai déterminé. Le but était d’exposer la personne à la vue des passants en indiquant sur une pancarte la nature de son délit et ainsi de servir d’exemple à la population. La petite place ombragée accueille depuis le XVIIIème, près d’un arbre datant de plusieurs siècles, une belle fontaine en pierre.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place du vieux marché. Une pile centrale supporte un réservoir à couvercle d’écailles. Autour de ce réceptacle trois mascarons crachent leur eau vers le bassin rond .
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place du vieux marché. Une pile centrale supporte un réservoir à couvercle d’écailles. Autour de ce réceptacle trois mascarons crachent leur eau vers le bassin rond .
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place du vieux marché. Une pile centrale supporte un réservoir à couvercle d’écailles. Sur le mur de derrière, une plaque indique l’emplacement du pilori (carcan).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place du vieux marché. Une pile centrale supporte un réservoir à couvercle d’écailles. Sur le mur de derrière, une plaque indique l’emplacement du pilori (carcan).
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Porte ogivale du quartier juif (XIVe s.).
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Porte ogivale du quartier juif (XIVe s.).
57
<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Place du vieux marché.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Place du vieux marché.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Emplacement de l’ancien évêché (XVII-XVIIIe s.)
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Emplacement de l’ancien évêché (XVII-XVIIIe s.)
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Emplacement de l’ancien évêché (XVII-XVIIIe s.)
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Emplacement de l’ancien évêché (XVII-XVIIIe s.)
60
<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>L'hôtel du marquis de Taulignan (XVIIème siècle) jouxte la chapelle des Pénitents Blancs.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
L'hôtel du marquis de Taulignan (XVIIème siècle) jouxte la chapelle des Pénitents Blancs.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>L'hôtel du marquis de Taulignan (XVIIème siècle) jouxte la chapelle des Pénitents Blancs.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
L'hôtel du marquis de Taulignan (XVIIème siècle) jouxte la chapelle des Pénitents Blancs.
62
<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Chapelle des pénitents blancs (XVIIe s.) Après que Monseigneur de Cheysolme leur ait donné leurs statuts en 1602, les Pénitents Blancs s’installèrent en 1639 à cet endroit. La chapelle a été consacrée en 1664 par Monseigneur Joseph-Marie de Suarès et dédiée à notre dame de la pitié. Elle a été rénovée en 1739. L'inscription sur le linteau est le témoin de ce temps: «FACITE FRUCTUS DIGNOS.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Chapelle des pénitents blancs (XVIIe s.) Après que Monseigneur de Cheysolme leur ait donné leurs statuts en 1602, les Pénitents Blancs s’installèrent en 1639 à cet endroit. La chapelle a été consacrée en 1664 par Monseigneur Joseph-Marie de Suarès et dédiée à notre dame de la pitié. Elle a été rénovée en 1739. L'inscription sur le linteau est le témoin de ce temps: «FACITE FRUCTUS DIGNOS.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Ancien hôtel particulier de la famille Fabre de Saint-Véran (XVIIIe). Il possède deux encadrements de porte du XVIème siècle parfaitement conservés.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Ancien hôtel particulier de la famille Fabre de Saint-Véran (XVIIIe). Il possède deux encadrements de porte du XVIème siècle parfaitement conservés.
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<center>Vaison-la-Romaine : la haute-ville.</center>Ancien hôtel particulier de la famille Fabre de Saint-Véran (XVIIIe). Il possède deux encadrements de porte du XVIème siècle parfaitement conservés.
Vaison-la-Romaine : la haute-ville.
Ancien hôtel particulier de la famille Fabre de Saint-Véran (XVIIIe). Il possède deux encadrements de porte du XVIème siècle parfaitement conservés.
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<center>Vaison-la-Romaine </center>L'ancien Hôtel Dieu.
Vaison-la-Romaine
L'ancien Hôtel Dieu.
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<center>Vaison-la-Romaine </center>Sur le marché.
Vaison-la-Romaine
Sur le marché.
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<center>Vaison-la-Romaine</center>Cette statue de Claude, offerte à la Ville par Léonard Gianadda, est une réplique d’une sculpture originale en bronze conservée au musée de Tripoli en Lybie, découverte sur le site antique de Leptis Magna en 1932. La statue montre l’empereur assis sur un trône, avec la couronne civique sur sa tête et portant un manteau dissimulant son épaule et son bras gauche, passant derrière son dos pour couvrir la section inférieure du corps et les jambes, laissant le côté gauche à nu. Claude tient, dans sa main droite, le globe terrestre surmonté d’un aigle et dans sa main gauche un éclair de foudre. Cerclant au sol la statue de l’empereur, César Henao a imaginé un disque en acier inox de cinq mètres de diamètre intitulé « Tabula Citoyenne » comportant des inscriptions ajourées dans le métal en latin et en français de la Table Claudienne.
Vaison-la-Romaine
Cette statue de Claude, offerte à la Ville par Léonard Gianadda, est une réplique d’une sculpture originale en bronze conservée au musée de Tripoli en Lybie, découverte sur le site antique de Leptis Magna en 1932. La statue montre l’empereur assis sur un trône, avec la couronne civique sur sa tête et portant un manteau dissimulant son épaule et son bras gauche, passant derrière son dos pour couvrir la section inférieure du corps et les jambes, laissant le côté gauche à nu. Claude tient, dans sa main droite, le globe terrestre surmonté d’un aigle et dans sa main gauche un éclair de foudre. Cerclant au sol la statue de l’empereur, César Henao a imaginé un disque en acier inox de cinq mètres de diamètre intitulé « Tabula Citoyenne » comportant des inscriptions ajourées dans le métal en latin et en français de la Table Claudienne.
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<center>Vaison-la-Romaine </center>Les sites archéologiques de Puymin et de La Villasse, classés Monuments Historiques, sont deux quartiers de la capitale politique du peuple celto-ligure voconce.
Entre 69 et 59, Jules César lui attribua le statut de civitas foederata (cité fédérée, ou « cité alliée » de Rome), et elle prit alors le nom officiel de VASIO JULIA VOCONTIORUM. Avec la paix romaine, l’oppidum de la rive gauche de l’Ouvèze (actuelle Haute-Ville) fut progressivement délaissé. La ville antique se développa, à partir du cours d’eau endigué, sur environ 70 ha, principalement sur la rive droite, où sont accessibles de vastes maisons urbaines (2000 à 5000 m2), des quartiers de boutiques, des thermes publics, un théâtre...
Vaison-la-Romaine
Les sites archéologiques de Puymin et de La Villasse, classés Monuments Historiques, sont deux quartiers de la capitale politique du peuple celto-ligure voconce. Entre 69 et 59, Jules César lui attribua le statut de civitas foederata (cité fédérée, ou « cité alliée » de Rome), et elle prit alors le nom officiel de VASIO JULIA VOCONTIORUM. Avec la paix romaine, l’oppidum de la rive gauche de l’Ouvèze (actuelle Haute-Ville) fut progressivement délaissé. La ville antique se développa, à partir du cours d’eau endigué, sur environ 70 ha, principalement sur la rive droite, où sont accessibles de vastes maisons urbaines (2000 à 5000 m2), des quartiers de boutiques, des thermes publics, un théâtre...
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<center>Le site de la Villasse</center>A la fin du Ier siècle, de grands travaux d’urbanisme sont réalisés. Ils intègrent les propriétés : agricoles voconces qui donnent naissance aux vastes demeures (2000 à 5000 m2). Les vestiges correspondent à des quartiers résidentiels, commerçants et artisanaux. Elle fut à son apogée entre la fin du Ier siècle et la fin du IIe siècle ap. J.-C. et connut des incendies dans le dernier tiers du IIIe siècle. Les quartiers de Puymin et de La Villasse ont été occupés jusqu’à la fin du IVe siècle.
Le site de la Villasse
A la fin du Ier siècle, de grands travaux d’urbanisme sont réalisés. Ils intègrent les propriétés : agricoles voconces qui donnent naissance aux vastes demeures (2000 à 5000 m2). Les vestiges correspondent à des quartiers résidentiels, commerçants et artisanaux. Elle fut à son apogée entre la fin du Ier siècle et la fin du IIe siècle ap. J.-C. et connut des incendies dans le dernier tiers du IIIe siècle. Les quartiers de Puymin et de La Villasse ont été occupés jusqu’à la fin du IVe siècle.
70
<center>Le site de la Villasse</center>La résidence familiale des marquis de La Villasse (XVIIIe siècle) domine le site archéologique auquel elle a donné son nom. L'origine en est néanmoins plus ancienne et fait référence à des vestiges : on y retrouve le mot villa ou ville complété du suffixe péjoratif «asse». Ce secteur, autour de la cathédrale (XIe-XIIe siècle), de son cloître : et du palais épiscopal, était le cœur de la ville médiévale. La chapelle Saint-Quenin pourtant proche, était en dehors. Dans la seconde moitié du XIIIe s., la ville est délaissée par la population qui s'établit sur la hauteur rocheuse de la rive gauche de l'Ouvèze.
Le site de la Villasse
La résidence familiale des marquis de La Villasse (XVIIIe siècle) domine le site archéologique auquel elle a donné son nom. L'origine en est néanmoins plus ancienne et fait référence à des vestiges : on y retrouve le mot villa ou ville complété du suffixe péjoratif «asse». Ce secteur, autour de la cathédrale (XIe-XIIe siècle), de son cloître : et du palais épiscopal, était le cœur de la ville médiévale. La chapelle Saint-Quenin pourtant proche, était en dehors. Dans la seconde moitié du XIIIe s., la ville est délaissée par la population qui s'établit sur la hauteur rocheuse de la rive gauche de l'Ouvèze.
71
<center>Le site de la Villasse</center>Ce site, ruines de l’ancienne ville marchande avec ses colonnes et ses sublimes mosaïques. Il correspond à un quartier riche et très actif de la ville avec ses rues, ses boutiques et son ensemble thermal. C’était le quartier aisé où l’on découvre les thermes publics ainsi que des demeures somptueuses avec une succession de pièces en enfilade. La rue des boutiques.
Le site de la Villasse
Ce site, ruines de l’ancienne ville marchande avec ses colonnes et ses sublimes mosaïques. Il correspond à un quartier riche et très actif de la ville avec ses rues, ses boutiques et son ensemble thermal. C’était le quartier aisé où l’on découvre les thermes publics ainsi que des demeures somptueuses avec une succession de pièces en enfilade. La rue des boutiques.
72
<center>Le site de la Villasse</center>La rue des boutiques. Cet axe commerçant est constitué par une large voie de circulation et par deux passages piétons bordés de boutiques ; celui de l'ouest (à droite) passait sous l'étage des bâtiments supporté par la colonnade.
Le site de la Villasse
La rue des boutiques. Cet axe commerçant est constitué par une large voie de circulation et par deux passages piétons bordés de boutiques ; celui de l'ouest (à droite) passait sous l'étage des bâtiments supporté par la colonnade.
73
<center>Le site de la Villasse</center>La rue des boutiques. Passage piéton couvert par les étages supérieurs appuyés sur la colonnade.
Le site de la Villasse
La rue des boutiques. Passage piéton couvert par les étages supérieurs appuyés sur la colonnade.
74
<center>Le site de la Villasse</center>La rue des boutiques revêtue de dalles polygonales, encadrée d’un trottoir à l’est et d’un passage piéton à l’ouest, couvert par les étages supérieurs appuyés sur la colonnade.
Le site de la Villasse
La rue des boutiques revêtue de dalles polygonales, encadrée d’un trottoir à l’est et d’un passage piéton à l’ouest, couvert par les étages supérieurs appuyés sur la colonnade.
75
<center>Le site de la Villasse</center>Passage couvert. Statue de Mercure, patron des marchands. Statue en pierre, qui représente le dieu avec ses attributs : les ailerons aux pieds, la tige du caducée à la main gauche, la tortue, sur le piédestal.
Le site de la Villasse
Passage couvert. Statue de Mercure, patron des marchands. Statue en pierre, qui représente le dieu avec ses attributs : les ailerons aux pieds, la tige du caducée à la main gauche, la tortue, sur le piédestal.
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<center>Le site de la Villasse</center>Passage couvert. Statue de Mercure, patron des marchands. Statue en pierre, qui représente le dieu avec ses attributs : les ailerons aux pieds, la tige du caducée à la main gauche, la tortue, sur le piédestal.
Le site de la Villasse
Passage couvert. Statue de Mercure, patron des marchands. Statue en pierre, qui représente le dieu avec ses attributs : les ailerons aux pieds, la tige du caducée à la main gauche, la tortue, sur le piédestal.
77
<center>Le site de la Villasse</center>Le passage couvert : ainsi à l'abri des intempéries et du soleil, les promeneurs pouvaient faire leurs achats.  Les commerces sont identifiables par leur disposition et par le seuil à rainure qui servait à caler l'étal de vente. Les clients restaient à l'extérieur, sur la voie. Le soir, on fermait les boutiques avec un volet.
Le site de la Villasse
Le passage couvert : ainsi à l'abri des intempéries et du soleil, les promeneurs pouvaient faire leurs achats. Les commerces sont identifiables par leur disposition et par le seuil à rainure qui servait à caler l'étal de vente. Les clients restaient à l'extérieur, sur la voie. Le soir, on fermait les boutiques avec un volet.
78
<center>Le site de la Villasse</center>Le Forum. Les édifices qui s’élèvent sur votre gauche, à l’est de la rue des Boutiques, appartenaient au forum de la ville antique. L’esplanade et les bâtiments du forum se développaient vers l’est et le sud sur 70 m de large et au moins 100 m de long. Un vaste secteur en est masqué par les constructions du XXe s. . Le forum est un ensemble de bâtiments religieux et d’institutions municipales organisés autour d’une grande place bordée de portiques sur laquelle se dressent monuments commémoratifs et inscriptions honorifiques.
Le site de la Villasse
Le Forum. Les édifices qui s’élèvent sur votre gauche, à l’est de la rue des Boutiques, appartenaient au forum de la ville antique. L’esplanade et les bâtiments du forum se développaient vers l’est et le sud sur 70 m de large et au moins 100 m de long. Un vaste secteur en est masqué par les constructions du XXe s. . Le forum est un ensemble de bâtiments religieux et d’institutions municipales organisés autour d’une grande place bordée de portiques sur laquelle se dressent monuments commémoratifs et inscriptions honorifiques.
79
<center>Le site de la Villasse</center>Rigole pour amener l'eau aux latrines.
Le site de la Villasse
Rigole pour amener l'eau aux latrines.
80
<center>Le site de la Villasse</center>Le Forum. A la fin du Ier siècle av. J.-C., un quartier d’habitation a été rasé pour laisser place au forum qui a ensuite été agrandi et embelli au milieu du Ier siècle ap. J.-C. Au nord s’élèvent un podium et un complexe architectural (photo) dédié aux fonctions judiciaire et politique de la cité (basilique et curie). C’est ici également qu’étaient commémorés les évènements marquants de l’Empire et de la cité ; on y honorait l’empereur ainsi que les Vaisonnais illustres.
Le site de la Villasse
Le Forum. A la fin du Ier siècle av. J.-C., un quartier d’habitation a été rasé pour laisser place au forum qui a ensuite été agrandi et embelli au milieu du Ier siècle ap. J.-C. Au nord s’élèvent un podium et un complexe architectural (photo) dédié aux fonctions judiciaire et politique de la cité (basilique et curie). C’est ici également qu’étaient commémorés les évènements marquants de l’Empire et de la cité ; on y honorait l’empereur ainsi que les Vaisonnais illustres.
81
<center>Le site de la Villasse</center>La basilique. Sa grande esplanade dallée était ceinte de portiques. Sous l'arche devait s'élevait une statue.
Le site de la Villasse
La basilique. Sa grande esplanade dallée était ceinte de portiques. Sous l'arche devait s'élevait une statue.
82
<center>Le site de la Villasse</center>La basilique du forum (ou les thermes ?). La basilique  désigne durant l'Antiquité un grand édifice public à caractère semi sacré destiné à abriter des audiences judiciaires, des assemblées publiques, accessoirement en périphérie des boutiques commerciales, et des usuriers.  A gauche;les latrines, endroit où on discutait.
Le site de la Villasse
La basilique du forum (ou les thermes ?). La basilique désigne durant l'Antiquité un grand édifice public à caractère semi sacré destiné à abriter des audiences judiciaires, des assemblées publiques, accessoirement en périphérie des boutiques commerciales, et des usuriers. A gauche;les latrines, endroit où on discutait.
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<center>Le site de la Villasse</center>Les latrines.
Le site de la Villasse
Les latrines.
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<center>Le site de la Villasse</center>Les latrines.
Le site de la Villasse
Les latrines.
85
<center>Le site de la Villasse</center>Siège de corporation (anciennement Maison du Buste en Argent). Cet édifice de 3 600 m2 a été utilisé de la fin le siècle à sa destruction par un incendie à la fin du Ille s. Il tire son nom de la découverte d’un buste masculin en argent (présenté au musée).
Tout d’abord identifié comme une grande domus, des particularités y désignent plutôt le siège d’une corporation (schola) où se tenaient des réunions et le culte associé aux divinités protectrices des membres de la profession qui s’y réunissaient.
Le site de la Villasse
Siège de corporation (anciennement Maison du Buste en Argent). Cet édifice de 3 600 m2 a été utilisé de la fin le siècle à sa destruction par un incendie à la fin du Ille s. Il tire son nom de la découverte d’un buste masculin en argent (présenté au musée). Tout d’abord identifié comme une grande domus, des particularités y désignent plutôt le siège d’une corporation (schola) où se tenaient des réunions et le culte associé aux divinités protectrices des membres de la profession qui s’y réunissaient.
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<center>Le site de la Villasse</center>- le buste en argent, hommage très rare, en principe réservé aux représentations d’empereurs.
- un fragment de la tête d’une statue monumentale (1,5 fois la grandeur nature) de l’empereur Tibère.
- les autels (Vulcain, jeux, Fortune...) et les éléments sculptés (oscilla...) nombreux et répartis dans tout l’espace renvoient à des célébrations collectives.
- le soin apporté aux circulations (trois entrées, couloirs...), la vaste esplanade portiquée et les grands thermes.
Toutes ces particularités, auxquelles s’ajoute cet emplacement prisé à quelques pas du forum, plaident en faveur d’un bâtiment communautaire et non d’une domus. La statue se trouve dans le vestibule, derrière le péristyle suivi d'un possible lieu de culte.
Le site de la Villasse
- le buste en argent, hommage très rare, en principe réservé aux représentations d’empereurs. - un fragment de la tête d’une statue monumentale (1,5 fois la grandeur nature) de l’empereur Tibère. - les autels (Vulcain, jeux, Fortune...) et les éléments sculptés (oscilla...) nombreux et répartis dans tout l’espace renvoient à des célébrations collectives. - le soin apporté aux circulations (trois entrées, couloirs...), la vaste esplanade portiquée et les grands thermes. Toutes ces particularités, auxquelles s’ajoute cet emplacement prisé à quelques pas du forum, plaident en faveur d’un bâtiment communautaire et non d’une domus. La statue se trouve dans le vestibule, derrière le péristyle suivi d'un possible lieu de culte.
87
<center>Le site de la Villasse</center>Maison du Buste en Argent.
Le site de la Villasse
Maison du Buste en Argent.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison du Buste en Argent. Le bureau.
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Maison du Buste en Argent. Le bureau.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison du buste en argent.
Le site de la Villasse
Maison du buste en argent.
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<center>Le site de la Villasse</center>Ensemble thermal et palestre. L'espace central à ciel ouvert, entouré de portiques et doté d'une piscine, correspond à la palestre (terrain d'exercices).
Le site de la Villasse
Ensemble thermal et palestre. L'espace central à ciel ouvert, entouré de portiques et doté d'une piscine, correspond à la palestre (terrain d'exercices).
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<center>Le site de la Villasse</center>Ensemble thermal et palestre. Les habitués laissaient leurs vêtements dans le vestiaire (apodyterium) à gauche,
Le site de la Villasse
Ensemble thermal et palestre. Les habitués laissaient leurs vêtements dans le vestiaire (apodyterium) à gauche,
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<center>Le site de la Villasse</center>puis passaient dans la salle froide (frigidarium),
Le site de la Villasse
puis passaient dans la salle froide (frigidarium),
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<center>Le site de la Villasse</center>prolongée par une exèdre dans laquelle se logeait le bassin. De là, ils pouvaient entrer dans les salles chauffées, le tepidarium et le caldarium.
Le site de la Villasse
prolongée par une exèdre dans laquelle se logeait le bassin. De là, ils pouvaient entrer dans les salles chauffées, le tepidarium et le caldarium.
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<center>Le site de la Villasse</center>Le tepidarium
Le site de la Villasse
Le tepidarium
95
<center>Le site de la Villasse</center>Le caldarium. Le foyer se présentait sous la forme de tunnel reliant l'espace de chauffe à l’hypocauste (sous-sol de la pièce à chauffer). L'air chaud se répandait dans le sous-sol et circulait à l'intérieur des parois du caldarium et du tepidarium par les tubuli (tubes de section rectangulaire tapissant les murs). Le sol des pièces reposait sur des pilettes recouvertes par de grandes briques qui recevaient une épaisse couche de mortier, puis par le revêtement décoratif. Le tout formait un sol suspendu de 30 à 40 cm d'épaisseur. Le baigneur se trempait dans de petits bassins et baignoires collectives
Le site de la Villasse
Le caldarium. Le foyer se présentait sous la forme de tunnel reliant l'espace de chauffe à l’hypocauste (sous-sol de la pièce à chauffer). L'air chaud se répandait dans le sous-sol et circulait à l'intérieur des parois du caldarium et du tepidarium par les tubuli (tubes de section rectangulaire tapissant les murs). Le sol des pièces reposait sur des pilettes recouvertes par de grandes briques qui recevaient une épaisse couche de mortier, puis par le revêtement décoratif. Le tout formait un sol suspendu de 30 à 40 cm d'épaisseur. Le baigneur se trempait dans de petits bassins et baignoires collectives
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<center>Le site de la Villasse</center>L'espace de chauffe (praefurnium) était situé dans une cour où s'affairaient les employés chargés de l'entretien du feu.
Le site de la Villasse
L'espace de chauffe (praefurnium) était situé dans une cour où s'affairaient les employés chargés de l'entretien du feu.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) L'atrium.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) L'atrium.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) L'atrium est la partie d’une maison antique romaine constituée d’une cour intérieure et le plus souvent entourée d’une galerie couverte et soutenue par deux rangées de colonnes, galerie que l’on nomme portique, commandant la distribution de la maison romaine. Au centre, l'impluvium. Sur les deux supports, une tablette sur laquelle on posait des objets de valeurs.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) L'atrium est la partie d’une maison antique romaine constituée d’une cour intérieure et le plus souvent entourée d’une galerie couverte et soutenue par deux rangées de colonnes, galerie que l’on nomme portique, commandant la distribution de la maison romaine. Au centre, l'impluvium. Sur les deux supports, une tablette sur laquelle on posait des objets de valeurs.
99
<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.).  Le bureau, devant le jardin à péristyle.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.). Le bureau, devant le jardin à péristyle.
100
<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.). C'est une ancienne ferme gauloise. Au centre, le jardin à péristyle.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.). C'est une ancienne ferme gauloise. Au centre, le jardin à péristyle.
101
<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.)  Le jardin à péristyle avec la bassin central. Derrière, la salle à manger d'été.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Le jardin à péristyle avec la bassin central. Derrière, la salle à manger d'été.
102
<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.).  Salle d'apparat ou salle à manger. Derrière, le bassin.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.). Salle d'apparat ou salle à manger. Derrière, le bassin.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Ce viridarium était entouré de portiques. Son long bassin à exèdres, plaqué d’un marbre blanc accentuant la transparence de l’eau, agrémentait la vue depuis les salles nobles de la domus (triclinium d’été).
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Ce viridarium était entouré de portiques. Son long bassin à exèdres, plaqué d’un marbre blanc accentuant la transparence de l’eau, agrémentait la vue depuis les salles nobles de la domus (triclinium d’été).
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Ce viridarium était entouré de portiques. Son long bassin à exèdres, plaqué d’un marbre blanc accentuant la transparence de l’eau, agrémentait la vue depuis les salles nobles de la domus (triclinium d’été).
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Ce viridarium était entouré de portiques. Son long bassin à exèdres, plaqué d’un marbre blanc accentuant la transparence de l’eau, agrémentait la vue depuis les salles nobles de la domus (triclinium d’été).
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Ce viridarium était entouré de portiques. Son long bassin à exèdres, plaqué d’un marbre blanc accentuant la transparence de l’eau, agrémentait la vue depuis les salles nobles de la domus (triclinium d’été).
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Ce viridarium était entouré de portiques. Son long bassin à exèdres, plaqué d’un marbre blanc accentuant la transparence de l’eau, agrémentait la vue depuis les salles nobles de la domus (triclinium d’été).
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Son extrémité Est servait également de vivier. Les poissons, pour frayer ou se cacher, trouvaient refuge dans des amphores maçonnées dans les parois. Les cols d’amphores sont encore visibles.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin (Ier s. av. J.-C. - IIe s. ap. J.-C.) Son extrémité Est servait également de vivier. Les poissons, pour frayer ou se cacher, trouvaient refuge dans des amphores maçonnées dans les parois. Les cols d’amphores sont encore visibles.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin.
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Maison au Dauphin.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin.
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Maison au Dauphin.
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<center>Le site de la Villasse</center>Maison au Dauphin.
Le site de la Villasse
Maison au Dauphin.
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<center>Le site de la Villasse</center>La maison du Dauphin, avec la palestre.
Le site de la Villasse
La maison du Dauphin, avec la palestre.
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>Le sol des cours était recouvert de terre battue ou de mortier (déchets de taille, chaux et sable = opus signinum). Les salles plus nobles pouvaient être dallées, recevoir une marqueterie de marbre (opus sectile) ou un pavement de mosaïques. L’opus rnusivum
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
Le sol des cours était recouvert de terre battue ou de mortier (déchets de taille, chaux et sable = opus signinum). Les salles plus nobles pouvaient être dallées, recevoir une marqueterie de marbre (opus sectile) ou un pavement de mosaïques. L’opus rnusivum "ouvrage inspiré des muses", dont dérive le mot mosaïque, encore appelée opus tesselatum ouvrage en tesselles (petits cubes), s’est répandu en Narbonnaise à partir d’un répertoire iconographique élaboré en Italie. Des caractéristiques régionales apparurent ensuite.
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>Les principaux pavements de mosaïque de Vaison sont attribués aux ateliers de la vallée du Rhône (école rhodanienne).. Sur le .site, la plupart d’entre eux ont un décor géométrique constitué de carrés curvilignes, de losanges, de tresses réalisés à partir de tesselles blanches, noires et orange.
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
Les principaux pavements de mosaïque de Vaison sont attribués aux ateliers de la vallée du Rhône (école rhodanienne).. Sur le .site, la plupart d’entre eux ont un décor géométrique constitué de carrés curvilignes, de losanges, de tresses réalisés à partir de tesselles blanches, noires et orange.
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>Les peintures murales dégagées lors des premières fouilles ont peu à peu disparu, .mais on a pu observer la partie inférieure d’enduits de la deuxième moitié du. Ier siècle après J.-C où se développaient des touffes de feuillages et des scènes de chasse (Maison aux Animaux Sauvages). Les peintures murales du IIe siècle après J.-C. sont représentées à Vaison par des panneaux unis à larges bordures (des jeux de noirs, de rouges bordés de vert) et filets blancs, accompagnés d’imitations de marbre très grossières en plinthe (les panneaux avec graffiti de gladiateurs du musée).
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
Les peintures murales dégagées lors des premières fouilles ont peu à peu disparu, .mais on a pu observer la partie inférieure d’enduits de la deuxième moitié du. Ier siècle après J.-C où se développaient des touffes de feuillages et des scènes de chasse (Maison aux Animaux Sauvages). Les peintures murales du IIe siècle après J.-C. sont représentées à Vaison par des panneaux unis à larges bordures (des jeux de noirs, de rouges bordés de vert) et filets blancs, accompagnés d’imitations de marbre très grossières en plinthe (les panneaux avec graffiti de gladiateurs du musée).
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>La fresque aux Animaux sauvages.
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
La fresque aux Animaux sauvages.
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>La fresque aux Animaux sauvages.
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
La fresque aux Animaux sauvages.
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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<center>Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages</center>
Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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<center>Le site de la Villasse</center>La maison du Dauphin, avec, à droite son dbassin vivier.
Le site de la Villasse
La maison du Dauphin, avec, à droite son bassin vivier.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Ce quartier de la ville antique comportait de l’habitat privé (Maison à l’Apollon lauré, Maison à la Tonnelle), des monuments publics (sanctuaire à portiques, théâtre antique) et des secteurs artisanaux. Les vestiges situés à l’est, un sanctuaire et la Maison du Paon, sont fermés au public.
Quartier de Puymin.
Ce quartier de la ville antique comportait de l’habitat privé (Maison à l’Apollon lauré, Maison à la Tonnelle), des monuments publics (sanctuaire à portiques, théâtre antique) et des secteurs artisanaux. Les vestiges situés à l’est, un sanctuaire et la Maison du Paon, sont fermés au public.
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<center> Quartier de Puymin.</center>La Maison à l’Apollon lauré (fin du I e - Ile s. ap. J.-C.) tire son nom de la découverte d’une tête en marbre du dieu des arts couronnée de lauriers. Une partie de la domus est visible sur 2000 m2. Le reste, son entrée principale et les pièces qui pouvaient l’encadrer, une partie de son péristyle et des salles ouvertes sur ses galeries, se trouve encore sous la ville actuelle. Des pièces y sont organisées autour d’une première cour dont on devine à peine la présence d’un petit bassin central autrefois entouré par une mosaïque au décor géométrique noir et blanc (vestige conservé au musée). Cette cour donnait lumière et aération à une probable salle à manger,  mitoyenne avec la cuisine et à une pièce proposée comme le bureau du maître de maison par sa position. A droite, une salle de réception qui était pavée en mosaïque (traces visibles). A gauche, le vestibulium.
Quartier de Puymin.
La Maison à l’Apollon lauré (fin du I e - Ile s. ap. J.-C.) tire son nom de la découverte d’une tête en marbre du dieu des arts couronnée de lauriers. Une partie de la domus est visible sur 2000 m2. Le reste, son entrée principale et les pièces qui pouvaient l’encadrer, une partie de son péristyle et des salles ouvertes sur ses galeries, se trouve encore sous la ville actuelle. Des pièces y sont organisées autour d’une première cour dont on devine à peine la présence d’un petit bassin central autrefois entouré par une mosaïque au décor géométrique noir et blanc (vestige conservé au musée). Cette cour donnait lumière et aération à une probable salle à manger, mitoyenne avec la cuisine et à une pièce proposée comme le bureau du maître de maison par sa position. A droite, une salle de réception qui était pavée en mosaïque (traces visibles). A gauche, le vestibulium.
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<center> Quartier de Puymin.</center>La Maison à l’Apollon lauré. Cette immense maison d’environ 3 000 m2 s’est constituée à partir d’un habitat modeste du Ier siècle avant J-C, au cœur d’un domaine agricole. Au IIème siècle, la domus s’étageait sur plusieurs niveaux au moyen de terrasses et de sous-sols.  Au fond se trouvait l'entrée. A gauche, le bureau ou tablinum qui donnait sur la cour. Complétement à gauche, un bout du péristyle. A droite, une salle de réception. La mosaïque est celle du laraire qui abritait les autels des dieux lares et des divinités protectrices de la demeure.  Devant se trouve la salle à manger. A droite, les cuisines. Au premier plan, le triclinium ou salle à manger.
Quartier de Puymin.
La Maison à l’Apollon lauré. Cette immense maison d’environ 3 000 m2 s’est constituée à partir d’un habitat modeste du Ier siècle avant J-C, au cœur d’un domaine agricole. Au IIème siècle, la domus s’étageait sur plusieurs niveaux au moyen de terrasses et de sous-sols. Au fond se trouvait l'entrée. A gauche, le bureau ou tablinum qui donnait sur la cour. Complétement à gauche, un bout du péristyle. A droite, une salle de réception. La mosaïque est celle du laraire qui abritait les autels des dieux lares et des divinités protectrices de la demeure. Devant se trouve la salle à manger. A droite, les cuisines. Au premier plan, le triclinium ou salle à manger.
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<center> Quartier de Puymin</center>La mosaïque du laraire.
Quartier de Puymin
La mosaïque du laraire.
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<center> Quartier de Puymin</center>La Maison à l’Apollon lauré. Triclinium ou salle à manger. Les grandes demeures du type de la Maison à l’Apollon lauré appartenaient à de riches notables, propriétaires terriens, qui avaient acquis la citoyenneté romaine. L’épigraphie nous apprend que certains Vaisonnais se sont éloignés de leur ville natale pour occuper d
Quartier de Puymin
La Maison à l’Apollon lauré. Triclinium ou salle à manger. Les grandes demeures du type de la Maison à l’Apollon lauré appartenaient à de riches notables, propriétaires terriens, qui avaient acquis la citoyenneté romaine. L’épigraphie nous apprend que certains Vaisonnais se sont éloignés de leur ville natale pour occuper d
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<center> Quartier de Puymin</center>La Maison à l’Apollon lauré. La cuisine, avec deux fourneaux contigus dont il ne reste que le bâti des foyers, et un grand bassin, en calcaire, pour laver la vaisselle.
Quartier de Puymin
La Maison à l’Apollon lauré. La cuisine, avec deux fourneaux contigus dont il ne reste que le bâti des foyers, et un grand bassin, en calcaire, pour laver la vaisselle.
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<center> Quartier de Puymin</center>La Maison à l’Apollon lauré. Evacuation de l'eau au pied du bassin.
Quartier de Puymin
La Maison à l’Apollon lauré. Evacuation de l'eau au pied du bassin.
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<center> Quartier de Puymin</center>La Maison à l’Apollon lauré. Les thermes privés. Accès au foyer et au salle chaudes et tiède. Au fond, la caldarium avec son sol supporté par des briques (hypocauste) entre lesquelles circulait l'air chaud.
Quartier de Puymin
La Maison à l’Apollon lauré. Les thermes privés. Accès au foyer et au salle chaudes et tiède. Au fond, la caldarium avec son sol supporté par des briques (hypocauste) entre lesquelles circulait l'air chaud.
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<center> Quartier de Puymin.</center>La Maison à l’Apollon lauré. Le caldarium.
Quartier de Puymin.
La Maison à l’Apollon lauré. Le caldarium.
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<center> Quartier de Puymin</center>La Maison à l’Apollon lauré. Restes de peintures murales.
Quartier de Puymin
La Maison à l’Apollon lauré. Restes de peintures murales.
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<center> Quartier de Puymin</center>La Maison à l’Apollon lauré. C'était la maison de la famille des Messii qui ont reçu une dédicace officielle faite par la Ville de Vaison pour les honorer r de leurs dons. Cette dédicace officielle est sous forme d'une plaque de marbre. On peut y lire VASIENS VOC L . MESSIO, ce qui signifie : Les habitants de Vaison des Voconces à L. Messius. A droite, la reproduction de la statue de l'Apollon lauré.
Quartier de Puymin
La Maison à l’Apollon lauré. C'était la maison de la famille des Messii qui ont reçu une dédicace officielle faite par la Ville de Vaison pour les honorer r de leurs dons. Cette dédicace officielle est sous forme d'une plaque de marbre. On peut y lire VASIENS VOC L . MESSIO, ce qui signifie : Les habitants de Vaison des Voconces à L. Messius. A droite, la reproduction de la statue de l'Apollon lauré.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Entrée de service de la Maison à l’Apollon lauré.
Quartier de Puymin.
Entrée de service de la Maison à l’Apollon lauré.
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<center> Quartier de Puymin</center>Au fond, le mont Ventoux.
Quartier de Puymin
Au fond, le mont Ventoux.
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<center> Quartier de Puymin</center>Un cyprès chauve.
Quartier de Puymin
Un cyprès chauve.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le cyprès chauve.
Quartier de Puymin.
Le cyprès chauve.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le cyprès chauve.
Quartier de Puymin.
Le cyprès chauve.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le cyprès chauve. Vivant dans les marais, il se distingue par la croissance de racines aériennes particulières, les pneumatophores. Ces organes lignifiés, qui peuvent atteindre 1,7 m de haut, émergent du sol ou de l'eau tout autour du tronc. Leur fonction semble être double. D'une part, ils assurent la fourniture en dioxygène du système racinaire immergé qui risquerait sans cela l'anoxie ; d'autre part ils permettent une meilleure stabilisation et un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol très souvent imbibé d'eau.
Quartier de Puymin.
Le cyprès chauve. Vivant dans les marais, il se distingue par la croissance de racines aériennes particulières, les pneumatophores. Ces organes lignifiés, qui peuvent atteindre 1,7 m de haut, émergent du sol ou de l'eau tout autour du tronc. Leur fonction semble être double. D'une part, ils assurent la fourniture en dioxygène du système racinaire immergé qui risquerait sans cela l'anoxie ; d'autre part ils permettent une meilleure stabilisation et un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol très souvent imbibé d'eau.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Statue en marbre d'Hygie (déesse de la santé, fille d'Esculape), dont la tête manque
Quartier de Puymin.
Statue en marbre d'Hygie (déesse de la santé, fille d'Esculape), dont la tête manque
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le sanctuaire à portiques. Ce vaste monument, partiellement dégagé, était probablement un lieu public à vocation de promenade, voire de culte. Ses portiques encadraient un jardin doté d’un grand bassin et d’une construction centrale. En face, dans le mur nord, y répondait une salle mise en valeur par un portique rhodien. Ses dimensions et la présence d’un autel incitent à y voir un lieu de culte consacré à un dieu, un empereur ou une personnalité locale. Aujourd'hui, on penche plutôt à la cour d'une grande maison.
Quartier de Puymin.
Le sanctuaire à portiques. Ce vaste monument, partiellement dégagé, était probablement un lieu public à vocation de promenade, voire de culte. Ses portiques encadraient un jardin doté d’un grand bassin et d’une construction centrale. En face, dans le mur nord, y répondait une salle mise en valeur par un portique rhodien. Ses dimensions et la présence d’un autel incitent à y voir un lieu de culte consacré à un dieu, un empereur ou une personnalité locale. Aujourd'hui, on penche plutôt à la cour d'une grande maison.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le sanctuaire à portiques. Des moulages de sculptures y ont été placées :
Quartier de Puymin.
Le sanctuaire à portiques. Des moulages de sculptures y ont été placées :
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le sanctuaire à portiques. Sabine, l'épouse de l’empereur Hadrien.
Quartier de Puymin.
Le sanctuaire à portiques. Sabine, l'épouse de l’empereur Hadrien.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le sanctuaire à portiques.  Le Diadumène (réplique romaine d’un original du sculpteur Polyclète). La statue représente un jeune athlète ceignant sa tête du bandeau de la victoire, d'où son nom : « celui qui se ceint du bandeau ». Elle aurait été exposée dans le théâtre, démontrant fièrement le raffinement des citoyens romains et leur attachement aux idéaux de la Grèce antique. Elle illustre parfaitement les principes énoncés par Polyclète dans son Canon : la hauteur totale équivaut à sept fois la hauteur de la tête, qui est également la longueur du pied posé et la distance entre les deux pointes des seins. Le torse s'inscrit dans un carré.
Le Diadumène, caractéristique du premier classicisme, mêle l'équilibre au dynamisme, grâce à une savante coordination de la torsion des épaules et des hanches, de la tête et des jambes. Pour équilibrer le marbre, les copistes ont dû ajouter un étai sous la forme d'un tronc d'arbre, qui était absent de l'original en bronze. L'original a été acheté par le British Museum en 1870, où il se trouve toujours.
Quartier de Puymin.
Le sanctuaire à portiques. Le Diadumène (réplique romaine d’un original du sculpteur Polyclète). La statue représente un jeune athlète ceignant sa tête du bandeau de la victoire, d'où son nom : « celui qui se ceint du bandeau ». Elle aurait été exposée dans le théâtre, démontrant fièrement le raffinement des citoyens romains et leur attachement aux idéaux de la Grèce antique. Elle illustre parfaitement les principes énoncés par Polyclète dans son Canon : la hauteur totale équivaut à sept fois la hauteur de la tête, qui est également la longueur du pied posé et la distance entre les deux pointes des seins. Le torse s'inscrit dans un carré. Le Diadumène, caractéristique du premier classicisme, mêle l'équilibre au dynamisme, grâce à une savante coordination de la torsion des épaules et des hanches, de la tête et des jambes. Pour équilibrer le marbre, les copistes ont dû ajouter un étai sous la forme d'un tronc d'arbre, qui était absent de l'original en bronze. L'original a été acheté par le British Museum en 1870, où il se trouve toujours.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le sanctuaire à portiques. L’empereur Hadrien.
Quartier de Puymin.
Le sanctuaire à portiques. L’empereur Hadrien.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Quartier artisanal. Ce  secteur de la ville révèle  un  quartier  populaire  avec de  petites boutiques, des ateliers et de modestes logements qui étaient situés à l’étage, que l'on appelle des maisons de rapport. Un riche propriètaire louait des appartements à des pârticuliers.
Quartier de Puymin.
Quartier artisanal. Ce secteur de la ville révèle un quartier populaire avec de petites boutiques, des ateliers et de modestes logements qui étaient situés à l’étage, que l'on appelle des maisons de rapport. Un riche propriètaire louait des appartements à des pârticuliers.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Quartier artisanal. Un dolium  y est conservé. Ce type de récipient en terre cuite  servait  au  stockage  des  aliments  comme  les  olives  ou  les 
céréales. On les enterrait aux ¾ afin de conserver les denrées à une température constante.
Quartier de Puymin.
Quartier artisanal. Un dolium y est conservé. Ce type de récipient en terre cuite servait au stockage des aliments comme les olives ou les céréales. On les enterrait aux ¾ afin de conserver les denrées à une température constante.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Quartier artisanal. Rue du Nymphée.
Quartier de Puymin.
Quartier artisanal. Rue du Nymphée.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Sarcophages de l’Antiquité tardive (III-IVe s.) et du haut Moyen-âge (Ve-Xe s.)
Avec l’expansion du christianisme, la pratique funéraire de l’incinération fait progressivement place A l’inhumation, tandis que se maintient la tradition antique d’enterrer les défunts à l’extérieur de la ville. Au Ve et VIe siècles, les nécropoles regroupent des sépultures taillées dans le safre, sous tuiles (coffres et hâtières), en coffre de pierre bâti, ou bien en sarcophage sous tuiles, en pierre bâtie, ou bien en sarcophage. Elles se situent au nord (dans le secteur de la chapelle St-Quenin) et à l’ouest de la ville qui s’est rétractée autour des édifices paléochrétiens. Les connaissances actuelles ne permettent pas de la délimiter avec précision.
Quartier de Puymin.
Sarcophages de l’Antiquité tardive (III-IVe s.) et du haut Moyen-âge (Ve-Xe s.) Avec l’expansion du christianisme, la pratique funéraire de l’incinération fait progressivement place A l’inhumation, tandis que se maintient la tradition antique d’enterrer les défunts à l’extérieur de la ville. Au Ve et VIe siècles, les nécropoles regroupent des sépultures taillées dans le safre, sous tuiles (coffres et hâtières), en coffre de pierre bâti, ou bien en sarcophage sous tuiles, en pierre bâtie, ou bien en sarcophage. Elles se situent au nord (dans le secteur de la chapelle St-Quenin) et à l’ouest de la ville qui s’est rétractée autour des édifices paléochrétiens. Les connaissances actuelles ne permettent pas de la délimiter avec précision.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Sarcophages de l’Antiquité tardive (III-IVe s.) et du haut Moyen-âge (Ve-Xe s.)
A partir du VIIe siècle, les aires de sépultures sont plus éparses, disséminées dans les ruines de la ville antique, sur le versant sud de Puymin et sous le centre-ville actuel. Les sarcophages, comme l’indiquent leurs décors, sont souvent taillés dans des blocs d’architecture récupérés sur des édifices publics antiques démantelés.
Quartier de Puymin.
Sarcophages de l’Antiquité tardive (III-IVe s.) et du haut Moyen-âge (Ve-Xe s.) A partir du VIIe siècle, les aires de sépultures sont plus éparses, disséminées dans les ruines de la ville antique, sur le versant sud de Puymin et sous le centre-ville actuel. Les sarcophages, comme l’indiquent leurs décors, sont souvent taillés dans des blocs d’architecture récupérés sur des édifices publics antiques démantelés.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Sarcophage.
Quartier de Puymin.
Sarcophage.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Le Nymphée de la source de Puymin. C'était un château d'eau, une sorte de
grand réservoir qui recueillait l'eau d'une
source, et la distribuait dans la zone de
Puymin par des canalisations souterraines et
des conduites de plomb
Quartier de Puymin.
Le Nymphée de la source de Puymin. C'était un château d'eau, une sorte de grand réservoir qui recueillait l'eau d'une source, et la distribuait dans la zone de Puymin par des canalisations souterraines et des conduites de plomb
151
<center> Quartier de Puymin.</center>Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
Quartier de Puymin.
Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
Quartier de Puymin.
Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
153
<center> Quartier de Puymin.</center>Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre. Il a été creusé à partir de ses deux extrémités, mais à la jonction, il y a une différence de niveau visible au  plafond.
Quartier de Puymin.
Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre. Il a été creusé à partir de ses deux extrémités, mais à la jonction, il y a une différence de niveau visible au plafond.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
Quartier de Puymin.
Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
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<center> Quartier de Puymin.</center>Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
Quartier de Puymin.
Tunnel qui, au travers de la colline, permet d'atteindre les parties supérieures du théâtre.
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<center>Le théâtre</center>Ambulacre : couloir qui fait sous les gradins le tour de l'hémicycle.
Le théâtre
Ambulacre : couloir qui fait sous les gradins le tour de l'hémicycle.
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<center>Le théâtre</center>Vomitoire : ouverture reliant la cavea à l’ambulacre.
Le théâtre
Vomitoire : ouverture reliant la cavea à l’ambulacre.
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<center>Le théâtre</center>C'est l’un des plus petits sur la vallée du Rhône.  Avec 96 m de diamètre,  il  pouvait accueillir  6000 à 7000 spectateurs.  L’édifice creusé dans  le  flanc  nord  de  la  colline  de  Puymin  fut  construit  très  probablement  vers  le  milieu  du  Ie  siècle  ap.  J.C.,  et  remodelé  durant  la  première partie du IIe s. Il a été dégagé de 1907 à 1926 par l’archéologue J. Sautel, puis restauré entre 1932 et 1934  grâce au mécénat de Maurice Burrus.
Le théâtre
C'est l’un des plus petits sur la vallée du Rhône. Avec 96 m de diamètre, il pouvait accueillir 6000 à 7000 spectateurs. L’édifice creusé dans le flanc nord de la colline de Puymin fut construit très probablement vers le milieu du Ie siècle ap. J.C., et remodelé durant la première partie du IIe s. Il a été dégagé de 1907 à 1926 par l’archéologue J. Sautel, puis restauré entre 1932 et 1934 grâce au mécénat de Maurice Burrus.
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<center>Le théâtre</center>La cavea est l'ensemble des gradins  généralement divisés en « moeniana » (groupement de gradins séparés par un couloir de circulation). En bas, l'orchestra, espace plan, demi-circulaire de 30 m de diamètre.
Le théâtre
La cavea est l'ensemble des gradins généralement divisés en « moeniana » (groupement de gradins séparés par un couloir de circulation). En bas, l'orchestra, espace plan, demi-circulaire de 30 m de diamètre.
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<center>Le théâtre</center>Orchestra : espace plan demi circulaire de 30 m de diamètre. Il était séparé des gradins  par le « balteus », barrière de pierre épaisse.
Le théâtre
Orchestra : espace plan demi circulaire de 30 m de diamètre. Il était séparé des gradins par le « balteus », barrière de pierre épaisse.
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<center>Le théâtre</center>Deux entrées de vomitoires qui permettent aux spectateurs l’entrée et la sortie des gradins.
Le théâtre
Deux entrées de vomitoires qui permettent aux spectateurs l’entrée et la sortie des gradins.
162
<center>Le théâtre</center>Tout en haut s'élève la colonnade du portique couvert qui couronnait le monument, où les spectateurs se tenaient debout.
Le théâtre
Tout en haut s'élève la colonnade du portique couvert qui couronnait le monument, où les spectateurs se tenaient debout.
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<center>Le théâtre</center>La grande porte d'accès au portique.
Le théâtre
La grande porte d'accès au portique.
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<center> Quartier de Puymin.</center>On redescend vers la quartier de Puymin. Une fontaine quadrilobée.
Quartier de Puymin.
On redescend vers la quartier de Puymin. Une fontaine quadrilobée.
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<center> Quartier de Puymin.</center>un bassin creusé dans le sol, avec sur les bords des vestiges de colonnes. Au fond, les thermes de la maison à la tonnelle.
Quartier de Puymin.
un bassin creusé dans le sol, avec sur les bords des vestiges de colonnes. Au fond, les thermes de la maison à la tonnelle.
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<center> Quartier de Puymin</center>La Maison à la Tonnelle occupe plus de 3000 m2 étagés sur les pentes de la colline. Tout un jeu de sous-sols, de pièces semi-enterrées et d’escaliers devait donc assurer les liaisons entre les niveaux. Elle ouvrait sur le cardo maximus, axe principal nord-est/sud-ouest par deux accès. Cette maison est le résultat de la lente évolution d’une habitation rurale en maison de ville. Elle est organisée autour de nombreuses cours et jardins. Il est probable que les plus belles pièces étaient aménagées aux étages des ailes entourant sur trois côtés le grand jardin.
Quartier de Puymin
La Maison à la Tonnelle occupe plus de 3000 m2 étagés sur les pentes de la colline. Tout un jeu de sous-sols, de pièces semi-enterrées et d’escaliers devait donc assurer les liaisons entre les niveaux. Elle ouvrait sur le cardo maximus, axe principal nord-est/sud-ouest par deux accès. Cette maison est le résultat de la lente évolution d’une habitation rurale en maison de ville. Elle est organisée autour de nombreuses cours et jardins. Il est probable que les plus belles pièces étaient aménagées aux étages des ailes entourant sur trois côtés le grand jardin.
167
<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle. La construction est disposée sur plusieurs niveaux comprenant des pièces semi enterrées.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. La construction est disposée sur plusieurs niveaux comprenant des pièces semi enterrées.
168
<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle. Outre son triclinium  d’été (photo) et  ses  salles  nobles  qui  dominaient  le  jardin  et  ses  deux  bassins,  dont l’un vraisemblablement sous tonnelle,  elle  était  aussi dotée  de  secteurs  de  service.  Le  principal  était  organisé  à  partir  de  la  cour  donnant  sur  la  rue. Le jardin intérieur, rafraîchi par un bassin à exèdre, était peut-être agrémenté par une tonnelle. À proximité du puits, un escalier à double volet (à droite) permettait de rejoindre les salles de vie familiale et de réception situées à l’étage.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. Outre son triclinium d’été (photo) et ses salles nobles qui dominaient le jardin et ses deux bassins, dont l’un vraisemblablement sous tonnelle, elle était aussi dotée de secteurs de service. Le principal était organisé à partir de la cour donnant sur la rue. Le jardin intérieur, rafraîchi par un bassin à exèdre, était peut-être agrémenté par une tonnelle. À proximité du puits, un escalier à double volet (à droite) permettait de rejoindre les salles de vie familiale et de réception situées à l’étage.
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<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle. A gauche,  un bassin carré en grand appareil, dont les blocs assemblés par des crampons de fer scellés au plomb servent de base à des colonnes destinées à supporter une toiture.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. A gauche, un bassin carré en grand appareil, dont les blocs assemblés par des crampons de fer scellés au plomb servent de base à des colonnes destinées à supporter une toiture.
170
<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle.  La  cuisine (ou une boulangerie) équipée d’un dolium, d’un évier et d’un four à pain.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. La cuisine (ou une boulangerie) équipée d’un dolium, d’un évier et d’un four à pain.
171
<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle. La  cuisine : le dolium et le  four à pain en haut.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. La cuisine : le dolium et le four à pain en haut.
172
<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle. La  cuisine : l'évier ou le pétrin.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. La cuisine : l'évier ou le pétrin.
173
<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle. La  cuisine : une des deux parties de la meule.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. La cuisine : une des deux parties de la meule.
174
<center> Quartier de Puymin.</center>La maison à la tonnelle. Les latrines.
Quartier de Puymin.
La maison à la tonnelle. Les latrines.
175
<center>Le musée.</center>Carte de la Province Narbonnaise.
Le musée.
Carte de la Province Narbonnaise.
176
<center>Le musée.</center>La Maison du Paon a été édifiée au milieu du IIème siècle et abandonnée à la fin du IIIème siècle. Elle était située à l’est de la colline de Puymin, au pied d’un sanctuaire et se présentait semble-t-il comme un vaste bâtiment de plan quadrangulaire (estimée à 2000 m2). L’aile nord avait cinq salles décorées de mosaïques polychromes. Cette mosaïque (33,35 m2) couvrait le sol de la pièce centrale située dans l’axe de deux bassins. Le décor est constitué d’un cercle composé d'hexagones représentant au centre un paon faisant la roue, entouré de deux canards, deux perdrix et deux perroquets. Tout autour, un cadre est formé de carrés curvilignes, de pannetons à clé, de nœuds de Salomon, de peltes. Des quatre panthères marines des écoinçons, il n'en subsiste qu'une car trois angles ont été rénovés dès l'antiquité. Cette réfection faite de culots de plantes et de rinceaux a été réalisée avec des tesselles plus grosses limitées à trois teintes. Elle se repère très vite par son absence de finesse et de polychromie. Deux bandeaux de rinceaux bordent la mosaïque au nord et au sud.
Le musée.
La Maison du Paon a été édifiée au milieu du IIème siècle et abandonnée à la fin du IIIème siècle. Elle était située à l’est de la colline de Puymin, au pied d’un sanctuaire et se présentait semble-t-il comme un vaste bâtiment de plan quadrangulaire (estimée à 2000 m2). L’aile nord avait cinq salles décorées de mosaïques polychromes. Cette mosaïque (33,35 m2) couvrait le sol de la pièce centrale située dans l’axe de deux bassins. Le décor est constitué d’un cercle composé d'hexagones représentant au centre un paon faisant la roue, entouré de deux canards, deux perdrix et deux perroquets. Tout autour, un cadre est formé de carrés curvilignes, de pannetons à clé, de nœuds de Salomon, de peltes. Des quatre panthères marines des écoinçons, il n'en subsiste qu'une car trois angles ont été rénovés dès l'antiquité. Cette réfection faite de culots de plantes et de rinceaux a été réalisée avec des tesselles plus grosses limitées à trois teintes. Elle se repère très vite par son absence de finesse et de polychromie. Deux bandeaux de rinceaux bordent la mosaïque au nord et au sud.
177
<center>Le musée.</center>Le travail est de belle facture réalisé avec une pose soignée à grande concentration de tesselles ; les plus petites (2 mm de côté) affinent le dégradé dans les décors polychromes les plus raffinés comme la panthère marine qui ornait à l’origine les quatre écoinçons.
Le dessin de la mosaïque présente deux rallonges symétriques au sud et au nord ornées de rinceaux puis une bordure complexe en pannetons de clés doubles et de carrés successifs avec motifs (restauration grossière antique).
Au centre, un décor circulaire dit en « nid d’abeille » présente six hexagones contenant chacun trois types d’oiseaux deux perdrix, deux canards et deux perroquets se répondent symétriquement autour d’un Paon faisant la roue. Ces représentations sont communes dans l'art romain.
Le musée.
Le travail est de belle facture réalisé avec une pose soignée à grande concentration de tesselles ; les plus petites (2 mm de côté) affinent le dégradé dans les décors polychromes les plus raffinés comme la panthère marine qui ornait à l’origine les quatre écoinçons. Le dessin de la mosaïque présente deux rallonges symétriques au sud et au nord ornées de rinceaux puis une bordure complexe en pannetons de clés doubles et de carrés successifs avec motifs (restauration grossière antique). Au centre, un décor circulaire dit en « nid d’abeille » présente six hexagones contenant chacun trois types d’oiseaux deux perdrix, deux canards et deux perroquets se répondent symétriquement autour d’un Paon faisant la roue. Ces représentations sont communes dans l'art romain.
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<center>Le musée.</center>Au centre, un décor circulaire dit en « nid d’abeille » présente six hexagones contenant chacun trois types d’oiseaux deux perdrix, deux canards et deux perroquets se répondent symétriquement autour d’un Paon faisant la roue.
Le musée.
Au centre, un décor circulaire dit en « nid d’abeille » présente six hexagones contenant chacun trois types d’oiseaux deux perdrix, deux canards et deux perroquets se répondent symétriquement autour d’un Paon faisant la roue.
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<center>Le musée.</center>Le paon accompagne plusieurs représentations de Bacchus, en lien avec les cycles du renouveau de la Nature et la Fertilité. Il est aussi un attribut de Junon, déesse du mariage et des amours féconds. Ici ce motif prend une valeur symbolique par la place centrale qu'il occupe dans cette mosaïque, elle-même au cœur de l’aile nord (axe central reliant les deux bassins).
Le musée.
Le paon accompagne plusieurs représentations de Bacchus, en lien avec les cycles du renouveau de la Nature et la Fertilité. Il est aussi un attribut de Junon, déesse du mariage et des amours féconds. Ici ce motif prend une valeur symbolique par la place centrale qu'il occupe dans cette mosaïque, elle-même au cœur de l’aile nord (axe central reliant les deux bassins).
180
<center>Le musée.</center>Devant le bec de la perdrix, à droite, une petite mouche. A gauche, une perruche ou perroquet. La restauration du XXe siècle a consisté, après dépose du pavement sur un support alvéolé, à combler les lacunes par un mortier lissé où ont été peintes des tesselles en trompe l'œil. Ces parties ont été reconstituées dans des tons plus foncés pour être repérées.
Le musée.
Devant le bec de la perdrix, à droite, une petite mouche. A gauche, une perruche ou perroquet. La restauration du XXe siècle a consisté, après dépose du pavement sur un support alvéolé, à combler les lacunes par un mortier lissé où ont été peintes des tesselles en trompe l'œil. Ces parties ont été reconstituées dans des tons plus foncés pour être repérées.
181
<center>Le musée.</center>La panthère marine qui ornait à l’origine les quatre écoinçons.
Le musée.
La panthère marine qui ornait à l’origine les quatre écoinçons.
182
<center>Le musée.</center>Ces statues impériales (marbre blanc), et principalement le couple Hadrien et Sabine qui est extrêmement rare, sont des références en archéologie. Les fragments découverts au niveau de la scène du théâtre ont permis de rétablir une sculpture d'Hadrien représenté dans la nudité héroïque et de son épouse Sabine. Elles étaient très probablement placées en hauteur dans des niches du mur de scène ce qui explique leurs grandes dimensions (Sabine H. 2, 06 m. Tadrien H. 2, 16 m). La statue de Vaison est l'une des 150 représentations connues d'Hadrien qui sont réparties chronologiquement sur l'ensemble du règne en sept types iconographiques. Ces prototypes officiels, généralement créés à l'occasion d'évènements politiques, étaient ensuite utilisés pour toutes les représentations (y compris sur les monnaies) ce qui permet aujourd'hui de proposer des datations. Les statues d'Hadrien et de Sabine sont ainsi datées de l'année 128 qui correspond à l'acceptation par Hadrien du titre de Pater Patriae, père de la patrie (127-128) et à la célébration des dix premières années de son règne (qui débuta le 11 août 117). 128 correspond aussi à l'année où Sabine reçut le titre d'Augusta.
Le musée.
Ces statues impériales (marbre blanc), et principalement le couple Hadrien et Sabine qui est extrêmement rare, sont des références en archéologie. Les fragments découverts au niveau de la scène du théâtre ont permis de rétablir une sculpture d'Hadrien représenté dans la nudité héroïque et de son épouse Sabine. Elles étaient très probablement placées en hauteur dans des niches du mur de scène ce qui explique leurs grandes dimensions (Sabine H. 2, 06 m. Tadrien H. 2, 16 m). La statue de Vaison est l'une des 150 représentations connues d'Hadrien qui sont réparties chronologiquement sur l'ensemble du règne en sept types iconographiques. Ces prototypes officiels, généralement créés à l'occasion d'évènements politiques, étaient ensuite utilisés pour toutes les représentations (y compris sur les monnaies) ce qui permet aujourd'hui de proposer des datations. Les statues d'Hadrien et de Sabine sont ainsi datées de l'année 128 qui correspond à l'acceptation par Hadrien du titre de Pater Patriae, père de la patrie (127-128) et à la célébration des dix premières années de son règne (qui débuta le 11 août 117). 128 correspond aussi à l'année où Sabine reçut le titre d'Augusta.
183
<center>Le musée.</center>DOMITIEN.
Empereur de 81 à 96 ap. J.-C. Le visage a été obtenu en retravaillant une tête de Néron. Au XXe S., elle a été placée sur une statue cuirassée de chef militaire plus ancienne. Sur la poitrine, on trouve une tête de gorgone (sa vue pétrifiait ceux qui la regardaient), au-dessous, Minerve est couronnée par des Victoires. Les lambrequins sont décorés de têtes, de boucliers. L'empereur porte le manteau du commandant en chef (paludamentum) sur l'épaule gauche.
Marbre H 1,84 m Fosse du théâtre.
Le musée.
DOMITIEN. Empereur de 81 à 96 ap. J.-C. Le visage a été obtenu en retravaillant une tête de Néron. Au XXe S., elle a été placée sur une statue cuirassée de chef militaire plus ancienne. Sur la poitrine, on trouve une tête de gorgone (sa vue pétrifiait ceux qui la regardaient), au-dessous, Minerve est couronnée par des Victoires. Les lambrequins sont décorés de têtes, de boucliers. L'empereur porte le manteau du commandant en chef (paludamentum) sur l'épaule gauche. Marbre H 1,84 m Fosse du théâtre.
184
<center>Le musée.</center>CLAUDE.
Empereur de 41 à 54. L'empereur, en toge, est couronné de feuilles de chêne, l'ancienne couronne civique républicaine. Il appuyait son bras droit aujourd'hui disparu sur un sceptre haut.
La statue de Claude correspond sans doute à son voyage inachevé vers la Bretagne. Il passa alors sûrement au moins à Orange, et peut-être à Vaison même. Cette effigie de Claude est datée des années 41-46 ap. J.-C. Marbre. Fosse du théâtre
Le musée.
CLAUDE. Empereur de 41 à 54. L'empereur, en toge, est couronné de feuilles de chêne, l'ancienne couronne civique républicaine. Il appuyait son bras droit aujourd'hui disparu sur un sceptre haut. La statue de Claude correspond sans doute à son voyage inachevé vers la Bretagne. Il passa alors sûrement au moins à Orange, et peut-être à Vaison même. Cette effigie de Claude est datée des années 41-46 ap. J.-C. Marbre. Fosse du théâtre
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<center>Le musée.</center>CLAUDE.
Le musée.
CLAUDE.
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<center>Le musée.</center>Notable municipal. Vêtu de la toge. Statue avec une encoche pour recevoir la tête. Marbre. Fosses du théâtre romain.
Le musée.
Notable municipal. Vêtu de la toge. Statue avec une encoche pour recevoir la tête. Marbre. Fosses du théâtre romain.
187
<center>Le musée.</center>Hadrien (né en 76 à Italico. Espagne. Empereur de 117à 138) était un homme de lettre épris de philosophie et d'éloquence qui parlait aussi bien grec que latin. Il a régné plus de 20 ans, perfectionnant l'administration et sécurisant les frontières de l'empire. Des caractéristiques helléniques se retrouvent dans cette sculpture en ronde-bosse d'une grande qualité de modelée : la barbe à la manière des philosophes grecs, la nudité. La couronne végétale à médaillon axial et le manteau impérial sur l'épaule gauche marquent la dignité impériale.
Le musée.
Hadrien (né en 76 à Italico. Espagne. Empereur de 117à 138) était un homme de lettre épris de philosophie et d'éloquence qui parlait aussi bien grec que latin. Il a régné plus de 20 ans, perfectionnant l'administration et sécurisant les frontières de l'empire. Des caractéristiques helléniques se retrouvent dans cette sculpture en ronde-bosse d'une grande qualité de modelée : la barbe à la manière des philosophes grecs, la nudité. La couronne végétale à médaillon axial et le manteau impérial sur l'épaule gauche marquent la dignité impériale.
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<center>Le musée.</center>SABINE.
Statue de l'impératrice Sabine (décédée en 137), épouse de l'empereur HADRIEN Sabine porte la Tunica Muliebris (robe de tissu fin descendant jusqu'aux pieds) avec demi-manches boutonnées.
Sa coiffure est élaborée suivant la mode du IIe siècle, à l’aide de postiches ou cheveux naturels tressés formant un turban sur le haut de la tête et deux diadèmes de cheveux au-dessus du front.
La statue a sans doute été érigée dans le théâtre en même temps que celle d'Hadrien, vers 128 ap. J.-C. Marbre blanc.
Le musée.
SABINE. Statue de l'impératrice Sabine (décédée en 137), épouse de l'empereur HADRIEN Sabine porte la Tunica Muliebris (robe de tissu fin descendant jusqu'aux pieds) avec demi-manches boutonnées. Sa coiffure est élaborée suivant la mode du IIe siècle, à l’aide de postiches ou cheveux naturels tressés formant un turban sur le haut de la tête et deux diadèmes de cheveux au-dessus du front. La statue a sans doute été érigée dans le théâtre en même temps que celle d'Hadrien, vers 128 ap. J.-C. Marbre blanc.
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