Hypogée du Castelet, Pertuis.

<center>L’hypogée du Castelet.</center>Un hypogée est une cavité souterraine taillée dans la roche par les hommes. Au Néolithique récent-final (fin IVe et IIIe millénaires avant J.-C.), deux régions françaises fort éloignées l’une de l’autre, la Champagne dans le Bassin Parisien et la Provence dans le Midi, connaissent ce type de structures funéraires. Elles sont nombreuses dans les îles de la Méditerranée (Malte, Sicile, Sardaigne et Baléares) où se trouve probablement l’origine des hypogées provençaux (céramique sarde dans un hypogée provençal).
Ces chambres funéraires contenaient parfois plusieurs centaines de corps. C’étaient donc soit des sépultures collectives (recevant des corps au fur et à mesure des décès dans la population) soit des sépultures multiples (dépôt simultané des corps à la suite d’une épidémie ou d’un fait de guerre par exemple), les anthropologues de terrain étant parfaitement capables de faire la différence entre ces deux types de sépulture, sujet qui n’intéressait personne dans le passé, au moment où malheureusement la plupart des tombes de type dolmen ou hypogée furent vidées.
L’hypogée du Castelet.
Un hypogée est une cavité souterraine taillée dans la roche par les hommes. Au Néolithique récent-final (fin IVe et IIIe millénaires avant J.-C.), deux régions françaises fort éloignées l’une de l’autre, la Champagne dans le Bassin Parisien et la Provence dans le Midi, connaissent ce type de structures funéraires. Elles sont nombreuses dans les îles de la Méditerranée (Malte, Sicile, Sardaigne et Baléares) où se trouve probablement l’origine des hypogées provençaux (céramique sarde dans un hypogée provençal). Ces chambres funéraires contenaient parfois plusieurs centaines de corps. C’étaient donc soit des sépultures collectives (recevant des corps au fur et à mesure des décès dans la population) soit des sépultures multiples (dépôt simultané des corps à la suite d’une épidémie ou d’un fait de guerre par exemple), les anthropologues de terrain étant parfaitement capables de faire la différence entre ces deux types de sépulture, sujet qui n’intéressait personne dans le passé, au moment où malheureusement la plupart des tombes de type dolmen ou hypogée furent vidées.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Les quatre monuments provençaux ont été aménagés en tranchée taillée dans une molasse coquillière miocène , roche relativement tendre. Globalement chaque monument est fait d’un couloir en escalier qui conduit à une antichambre puis à la chambre plus ou moins allongée qui présente une forme rectangulaire ou légèrement trapézoïdale.
L’hypogée du Castelet.
Les quatre monuments provençaux ont été aménagés en tranchée taillée dans une molasse coquillière miocène , roche relativement tendre. Globalement chaque monument est fait d’un couloir en escalier qui conduit à une antichambre puis à la chambre plus ou moins allongée qui présente une forme rectangulaire ou légèrement trapézoïdale.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Ces monuments étaient signalés en surface par un tumulus circulaire qui parait avoir été limité par une ligne de dalles dressées jointives (péristalithe) maintenues à la verticale dans une gorge taillée dans le roc. On ne sait si le couloir était couvert ou formait une sorte de dromos
L’hypogée du Castelet.
Ces monuments étaient signalés en surface par un tumulus circulaire qui parait avoir été limité par une ligne de dalles dressées jointives (péristalithe) maintenues à la verticale dans une gorge taillée dans le roc. On ne sait si le couloir était couvert ou formait une sorte de dromos
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>L'antichambre.
L’hypogée du Castelet.
L'antichambre.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Lla partie haute de la chambre supporte les dalles jointives de couverture juxtaposées au niveau du sol.
L’hypogée du Castelet.
Lla partie haute de la chambre supporte les dalles jointives de couverture juxtaposées au niveau du sol.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Les dalles du toit.
L’hypogée du Castelet.
Les dalles du toit.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Un trou a été creusé tardivement pour servir de puits.
L’hypogée du Castelet.
Un trou a été creusé tardivement pour servir de puits.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>L'antichambre et le couloir d'accès.
L’hypogée du Castelet.
L'antichambre et le couloir d'accès.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>L’hypogée du Castelet est long de 18,45 m ; sa chambre est légèrement trapézoïdale. Au sol, peut être la trace d'une porte qui séparait la chambre mortuaire d'une antichambre où on déposait des offrandes.
L’hypogée du Castelet.
L’hypogée du Castelet est long de 18,45 m ; sa chambre est légèrement trapézoïdale. Au sol, peut être la trace d'une porte qui séparait la chambre mortuaire d'une antichambre où on déposait des offrandes.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Trace de la porte.
L’hypogée du Castelet.
Trace de la porte.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>La salle funéraire. C’est l'hypogée qui a livré le plus de vestiges archéologiques. Une centaine de squelettes y furent découverts accompagnés de 26 pointes de flèches, 2 haches polies, 6 poinçons en os, 110 perles en variscite, 571 en stéatite, 5 en coquillage et une en or, ainsi que des poteries dont certaines attribuables au Campaniforme.
L’hypogée du Castelet.
La salle funéraire. C’est l'hypogée qui a livré le plus de vestiges archéologiques. Une centaine de squelettes y furent découverts accompagnés de 26 pointes de flèches, 2 haches polies, 6 poinçons en os, 110 perles en variscite, 571 en stéatite, 5 en coquillage et une en or, ainsi que des poteries dont certaines attribuables au Campaniforme.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Tout cela indique une occupation au Néolithique final et au Chalcolithique dans le IIIe millénaire avant J.-C. qui est la datation que l’on adoptera pour cet ensemble préhistorique unique en France, à mi chemin entre les dolmens mégalithiques et les hypogées entièrement creusés dans le rocher qui existent également dans la région. Au sol, des excabations destinées à recueillir l'eau afin de protéger les corps.
L’hypogée du Castelet.
Tout cela indique une occupation au Néolithique final et au Chalcolithique dans le IIIe millénaire avant J.-C. qui est la datation que l’on adoptera pour cet ensemble préhistorique unique en France, à mi chemin entre les dolmens mégalithiques et les hypogées entièrement creusés dans le rocher qui existent également dans la région. Au sol, des excabations destinées à recueillir l'eau afin de protéger les corps.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Graffitis modernes.
L’hypogée du Castelet.
Graffitis modernes.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Tranchée creusée par les archéologues afin de trouver les traces du tumulus lors de fouilles programmées.
L’hypogée du Castelet.
Tranchée creusée par les archéologues afin de trouver les traces du tumulus lors de fouilles programmées.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Pierres plates posées à plat ce qui montre l'intervention humaine. Les différentes couches forment un dôme que l'on recouvre de terre. Les agglomérats blancs sont du mortier primitif. Les fouilles principales ont débutées en 1960.
L’hypogée du Castelet.
Pierres plates posées à plat ce qui montre l'intervention humaine. Les différentes couches forment un dôme que l'on recouvre de terre. Les agglomérats blancs sont du mortier primitif. Les fouilles principales ont débutées en 1960.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>
L’hypogée du Castelet.
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<center>L’hypogée du Castelet.</center>Départ du tumulus.
L’hypogée du Castelet.
Départ du tumulus.
17
Pertuis tient son nom d’une racine latine « pertus » signifiant trouée, passage : à l’époque romaine, aux abords de la Durance, les Marseillais auraient fondé un comptoir qui contrôlait le trafic sur la rivière.
Ce n’est qu’en 981 que la ville est nommée dans les textes : désormais installée autour de la place Saint-Pierre, elle entre dans les possessions de la puissante abbaye de Montmajour (près d’Arles).
Cette donation sera remise en question durant plusieurs siècles et Pertuis n’aura plus un mais deux seigneurs. En 1198, leur rivalité apporte un second château à la cité.
Pertuis tient son nom d’une racine latine « pertus » signifiant trouée, passage : à l’époque romaine, aux abords de la Durance, les Marseillais auraient fondé un comptoir qui contrôlait le trafic sur la rivière. Ce n’est qu’en 981 que la ville est nommée dans les textes : désormais installée autour de la place Saint-Pierre, elle entre dans les possessions de la puissante abbaye de Montmajour (près d’Arles). Cette donation sera remise en question durant plusieurs siècles et Pertuis n’aura plus un mais deux seigneurs. En 1198, leur rivalité apporte un second château à la cité.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Saint-Nicolas est le plus bel exemple de style gothique flamboyant édifié en Provence.
A la fin du XIIe siècle, ce n'est qu'une modeste chapelle jouxtée d’un cimetière. Sans doute à cause du port et du bac de Pertuis sur la Durance, elle est dédiée à Saint-Nicolas, patron des bateliers. Située sur la place où se tient le marché, toute proche du nouveau château comtal, elle prend peu à peu de l'importance. En 1877, la façade est remodelée et  agrémentée d’un nouveau portique.
Le tremblement de terre de 1909 ébranle les voûtes et entraine la destruction du petit clocheton construit au XVIIIe siècle.
L'église Saint-Nicolas.
Saint-Nicolas est le plus bel exemple de style gothique flamboyant édifié en Provence. A la fin du XIIe siècle, ce n'est qu'une modeste chapelle jouxtée d’un cimetière. Sans doute à cause du port et du bac de Pertuis sur la Durance, elle est dédiée à Saint-Nicolas, patron des bateliers. Située sur la place où se tient le marché, toute proche du nouveau château comtal, elle prend peu à peu de l'importance. En 1877, la façade est remodelée et agrémentée d’un nouveau portique. Le tremblement de terre de 1909 ébranle les voûtes et entraine la destruction du petit clocheton construit au XVIIIe siècle.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>La devise républicaine n’est inscrite sur l’entablement qu’en 1882, sous la IIIe République, près d’un siècle après la Révolution.
L'église Saint-Nicolas.
La devise républicaine n’est inscrite sur l’entablement qu’en 1882, sous la IIIe République, près d’un siècle après la Révolution.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>
L'église Saint-Nicolas.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Les vantaux et le tympan du portail principal datent du XVIe siècle
L'église Saint-Nicolas.
Les vantaux et le tympan du portail principal datent du XVIe siècle
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>En 1398, l'église Saint-Pierre menaçant ruine, le siège de la paroisse est transféré à Saint-Nicolas. Un nouvel édifice, plus vaste, a remplacé l'ancienne chapelle. Il est constitué d'une nef de trois travées voûtée d'ogives, renforcée par des contreforts extérieurs, et d'une abside. Au XVe siècle, des chapelles seront construites de part et d’autre de la nef. Seules celles du côté nord subsistent de nos jours.
L'église Saint-Nicolas.
En 1398, l'église Saint-Pierre menaçant ruine, le siège de la paroisse est transféré à Saint-Nicolas. Un nouvel édifice, plus vaste, a remplacé l'ancienne chapelle. Il est constitué d'une nef de trois travées voûtée d'ogives, renforcée par des contreforts extérieurs, et d'une abside. Au XVe siècle, des chapelles seront construites de part et d’autre de la nef. Seules celles du côté nord subsistent de nos jours.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Un chœur et un collatéral du XVIe siècle
L'église, vétuste et trop étroite doit être agrandie. Le 24 avril 1535, une partie des voûtes s'effondre à la suite d'un tremblement de terre, semble-t-il.
Ce furent les Maîtres maçons Jean Martin, de Manosque et Jaume Jean, de Pertuis, qui édifièrent les remarquables voûtes d'ogives du chœur et des trois premières travées du collatéral, entre 1535 et 1543. En pierre de taille, toutes différentes, le dessin de leurs nervures est varié et complexe. De même les chapiteaux présentent une diversité de formes et de motifs (feuilles, cornes d'abondance, têtes humaines ou animales...)
En 1587, l'église est enfin agrandie d'une travée et la façade occidentale édifiée. A droite, Berger en adoration datant du XVIe siècle.
L'église Saint-Nicolas.
Un chœur et un collatéral du XVIe siècle L'église, vétuste et trop étroite doit être agrandie. Le 24 avril 1535, une partie des voûtes s'effondre à la suite d'un tremblement de terre, semble-t-il. Ce furent les Maîtres maçons Jean Martin, de Manosque et Jaume Jean, de Pertuis, qui édifièrent les remarquables voûtes d'ogives du chœur et des trois premières travées du collatéral, entre 1535 et 1543. En pierre de taille, toutes différentes, le dessin de leurs nervures est varié et complexe. De même les chapiteaux présentent une diversité de formes et de motifs (feuilles, cornes d'abondance, têtes humaines ou animales...) En 1587, l'église est enfin agrandie d'une travée et la façade occidentale édifiée. A droite, Berger en adoration datant du XVIe siècle.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>
L'église Saint-Nicolas.
25
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle des âmes du purgatoire. Au-dessus de l’autel (XVIIe) un tableau représente un cardinal en prière. II s'agit de St Charte Borromée, évêque de Milan, qui contribua fortement à la réforme de l’église catholique au Concile de Trente. Il avait aussi courageusement secouru les pestiférés dans sa ville en 1576.
Ayant survécu, il fut canonisé en 1610 et devint un des saints protecteurs de la peste et des épidémies.
St Charles Borromée joue ici un rôle d’intercesseur en faveur de tous les pertuisiens morts sans sacrement lors des nombreuses épidémies (pestes, choléra) qui frappèrent la ville entre le XIVe et le XIXe siècles.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle des âmes du purgatoire. Au-dessus de l’autel (XVIIe) un tableau représente un cardinal en prière. II s'agit de St Charte Borromée, évêque de Milan, qui contribua fortement à la réforme de l’église catholique au Concile de Trente. Il avait aussi courageusement secouru les pestiférés dans sa ville en 1576. Ayant survécu, il fut canonisé en 1610 et devint un des saints protecteurs de la peste et des épidémies. St Charles Borromée joue ici un rôle d’intercesseur en faveur de tous les pertuisiens morts sans sacrement lors des nombreuses épidémies (pestes, choléra) qui frappèrent la ville entre le XIVe et le XIXe siècles.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle des âmes du purgatoire. Le vitrail (Fin XIXe, début XXe) illustre le séjour provisoire des âmes pécheresses au purgatoire. La voûte et l'autel sont peints en noir et or (ou argent), aux couleurs du deuil. C'est dans cette chapelle qu'étaient dites autrefois les messes pour les morts.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle des âmes du purgatoire. Le vitrail (Fin XIXe, début XXe) illustre le séjour provisoire des âmes pécheresses au purgatoire. La voûte et l'autel sont peints en noir et or (ou argent), aux couleurs du deuil. C'est dans cette chapelle qu'étaient dites autrefois les messes pour les morts.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle des âmes du purgatoire.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle des âmes du purgatoire.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle SAINT ROCH. Cette chapelle date de 1472. Elle est dédiée à Saint-Roch, protecteur de la peste.
Au-dessus de l’autel en marbre du XVIIème, un triptyque Renaissance est attribué au maître Hans Clemer (1512). Il représente les saints protecteurs de la peste, Roch et Sébastien, de part et d'autre de la Vierge.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle SAINT ROCH. Cette chapelle date de 1472. Elle est dédiée à Saint-Roch, protecteur de la peste. Au-dessus de l’autel en marbre du XVIIème, un triptyque Renaissance est attribué au maître Hans Clemer (1512). Il représente les saints protecteurs de la peste, Roch et Sébastien, de part et d'autre de la Vierge.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle SAINT ROCH. La Vierge de consolation entre Saint Sébastien et Saint Roch datant du XVIe siècle. St Sébastien, armé d'une épée, est en habit de cour ; St Roch en costume de pèlerin.
Au pied de la Vierge à l'enfant, St Jean Baptiste est en adoration. Un texte en lettres gothiques souligne la frange du manteau de la Vierge.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle SAINT ROCH. La Vierge de consolation entre Saint Sébastien et Saint Roch datant du XVIe siècle. St Sébastien, armé d'une épée, est en habit de cour ; St Roch en costume de pèlerin. Au pied de la Vierge à l'enfant, St Jean Baptiste est en adoration. Un texte en lettres gothiques souligne la frange du manteau de la Vierge.
30
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle SAINT ROCH. La statue de gauche représente le martyre de St Sébastien, officier de l'armée romaine, transpercé de flèches.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle SAINT ROCH. La statue de gauche représente le martyre de St Sébastien, officier de l'armée romaine, transpercé de flèches.
31
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle SAINT ROCH. A droite, St Roch avec le chien qui lui est venu en aide alors qu'il était atteint de la peste au cours d'un pèlerinage à Rome.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle SAINT ROCH. A droite, St Roch avec le chien qui lui est venu en aide alors qu'il était atteint de la peste au cours d'un pèlerinage à Rome.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle SAINT ROCH. Sur le vitrail du XIXe : St Roch.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle SAINT ROCH. Sur le vitrail du XIXe : St Roch.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle SAINT ROCH.  Le tableau de gauche, le jugement de Salomon (1682-1683), est du peintre Gilles Garcin
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle SAINT ROCH. Le tableau de gauche, le jugement de Salomon (1682-1683), est du peintre Gilles Garcin
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chapelle SAINT ROCH.
L'église Saint-Nicolas.
Chapelle SAINT ROCH.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Chaire à prêcher datant du XVIIIe siècle.
L'église Saint-Nicolas.
Chaire à prêcher datant du XVIIIe siècle.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Le chœur.
L'église Saint-Nicolas.
Le chœur.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Autel, tabernacle datant du XVIIIe siècle. Marbres de Caunes Minervois.
L'église Saint-Nicolas.
Autel, tabernacle datant du XVIIIe siècle. Marbres de Caunes Minervois.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>
L'église Saint-Nicolas.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Arcatures purement décoratives.
L'église Saint-Nicolas.
Arcatures purement décoratives.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Le Christ et st Roch.
L'église Saint-Nicolas.
Le Christ et st Roch.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Saint Grégoire et saint Nicolas.
L'église Saint-Nicolas.
Saint Grégoire et saint Nicolas.
42
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Saint Joseph et la Vierge.
L'église Saint-Nicolas.
Saint Joseph et la Vierge.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Saint Clair, sainte Marie Madeleinr et Saint Honorat.
L'église Saint-Nicolas.
Saint Clair, sainte Marie Madeleinr et Saint Honorat.
44
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Scènes de la vie de Jean le Baptiste. De gauche à droite, de heat en bas : naissance avec son père Zacharie qui écrit son nom sur un livre et sa mère Elisabeth, alitée ; avec  la sainte Famille ; annonçant la venue d'un personnage plus important que lui ; baptême de Jésus ; avec les 4 évangélistes ? ; devant Hérode, Hériodade et Salomé ; son emprisonnement ; sa décapitation ; son corps est emporté.
L'église Saint-Nicolas.
Scènes de la vie de Jean le Baptiste. De gauche à droite, de heat en bas : naissance avec son père Zacharie qui écrit son nom sur un livre et sa mère Elisabeth, alitée ; avec la sainte Famille ; annonçant la venue d'un personnage plus important que lui ; baptême de Jésus ; avec les 4 évangélistes ? ; devant Hérode, Hériodade et Salomé ; son emprisonnement ; sa décapitation ; son corps est emporté.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Saint Joseph, patron de la bonne mort.
L'église Saint-Nicolas.
Saint Joseph, patron de la bonne mort.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Louis Victor Cesta. 1892. Toulouse. Donation du rosaire à saint Dominique de Guzman, à ses pieds, le chien tenant dans sa gueule le flambeau.
L'église Saint-Nicolas.
Louis Victor Cesta. 1892. Toulouse. Donation du rosaire à saint Dominique de Guzman, à ses pieds, le chien tenant dans sa gueule le flambeau.
47
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Apparition de la Vierge à Bernadette Soubirou.
L'église Saint-Nicolas.
Apparition de la Vierge à Bernadette Soubirou.
48
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>1879. Donzet. Marseille. Le sacré Coeur et Madeleine Remuzat (voir vitrail de la basilique du Sacré Coeur à Marseille).
L'église Saint-Nicolas.
1879. Donzet. Marseille. Le sacré Coeur et Madeleine Remuzat (voir vitrail de la basilique du Sacré Coeur à Marseille).
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Le roi David.
L'église Saint-Nicolas.
Le roi David.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>
L'église Saint-Nicolas.
51
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>La statue de la Vierge entourées de celles de St Crépin et St Crépinien.
L'église Saint-Nicolas.
La statue de la Vierge entourées de celles de St Crépin et St Crépinien.
52
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Retable, bas-reliefs : scènes de la vie de Saint Crépin et de Saint Crépinien datant des XVIe siècle et XVIIe siècle. Les deux saints sont représentés dans leur atelier en train de fabriquer des chaussures et lors de leur martyre, dans un chaudron d'huile bouillante.
L'église Saint-Nicolas.
Retable, bas-reliefs : scènes de la vie de Saint Crépin et de Saint Crépinien datant des XVIe siècle et XVIIe siècle. Les deux saints sont représentés dans leur atelier en train de fabriquer des chaussures et lors de leur martyre, dans un chaudron d'huile bouillante.
53
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Les chapelles méridionales du XVIIe siècle.
Au XVIIe siècle, des chapelles sont successivement ouvertes au sud du collatéral. La plus belle est sans doute celle qui, à l'ouest, est couverte d'un dôme à lanternon. Dédiée à Saint Raymond, elle fut fondée en 1660 par Esprit de Ravely,
L'église Saint-Nicolas.
Les chapelles méridionales du XVIIe siècle. Au XVIIe siècle, des chapelles sont successivement ouvertes au sud du collatéral. La plus belle est sans doute celle qui, à l'ouest, est couverte d'un dôme à lanternon. Dédiée à Saint Raymond, elle fut fondée en 1660 par Esprit de Ravely, "écuyer de la ville de Pertuis". Chapelle Sainte-Venture ou Sainte-Victoire.
54
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Vitrail représentant Ste Philomène, avec une ancre.
L'église Saint-Nicolas.
Vitrail représentant Ste Philomène, avec une ancre.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>
L'église Saint-Nicolas.
56
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>1660 chapelle Saint-Raymond. Dédiée à Saint Raymond, elle fut fondée en 1660 par Esprit de Ravely,
L'église Saint-Nicolas.
1660 chapelle Saint-Raymond. Dédiée à Saint Raymond, elle fut fondée en 1660 par Esprit de Ravely, "écuyer de la ville de Pertuis". Elle est couverte d'un dôme à lanternon. L'Annonciation.
57
<center>L'église Saint-Nicolas. </center>1660 chapelle Saint-Raymond. La Visitation.
L'église Saint-Nicolas.
1660 chapelle Saint-Raymond. La Visitation.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>Le comte Victor Riqueti de Mirabeau y fut baptisé. Les fonts baptismaux étaient en pierre, il les a fait refaire en marbre en 1772.
L'église Saint-Nicolas.
Le comte Victor Riqueti de Mirabeau y fut baptisé. Les fonts baptismaux étaient en pierre, il les a fait refaire en marbre en 1772.
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<center>L'église Saint-Nicolas. </center>orgue de tribune datant de 1598.
L'église Saint-Nicolas.
orgue de tribune datant de 1598.
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Second château de 1198 : seul son donjon (aujourd’hui clocher et office de tourisme) reste visible.
Second château de 1198 : seul son donjon (aujourd’hui clocher et office de tourisme) reste visible.
61
Le donjon du XIIe siècle, abritant l'office de tourisme depuis le 21 décembre 1984, est le seul vestige du château construit par Guillaume de Forcalquier. L'horloge a été fabriquée par la maison Paul Odobay dans le Jura en 1887 en remplacement de la vieille horloge âgée de quatre siècles, qui faisait sonner les cloches.
Le donjon du XIIe siècle, abritant l'office de tourisme depuis le 21 décembre 1984, est le seul vestige du château construit par Guillaume de Forcalquier. L'horloge a été fabriquée par la maison Paul Odobay dans le Jura en 1887 en remplacement de la vieille horloge âgée de quatre siècles, qui faisait sonner les cloches.
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Maison du XVIIIe.
Maison du XVIIIe.
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<center>Le Vieil Etal, rue Droite. Lou Viei TauLié. </center>En grande partie du XVIe siècle, cette maison a conservé, au rez-de-chaussée, un étal, ou dalle de pierre, sur lequel le commerçant ou l'artisan étalait sa marchandise. Cette rue est pourtant dénommée
Le Vieil Etal, rue Droite. Lou Viei TauLié.
En grande partie du XVIe siècle, cette maison a conservé, au rez-de-chaussée, un étal, ou dalle de pierre, sur lequel le commerçant ou l'artisan étalait sa marchandise. Cette rue est pourtant dénommée "rue Droite" par les Pertuisiens, depuis le début du XVIe siècle.
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<center>Le Vieil Etal, rue Droite. Lou Viei TauLié. </center>Au-dessus de cette ancienne boutique, on remarque, au premier étage, une belle fenêtre, ou croisée, dont le meneau et la traverse sont moulurés. La distribution de la façade, les dimensions de l'édifice, son implantation dans une rue étroite et tortueuse, au tracé typiquement médiéval, témoignent d'un mode de vie de la fin du Moyen Age.
Le Vieil Etal, rue Droite. Lou Viei TauLié.
Au-dessus de cette ancienne boutique, on remarque, au premier étage, une belle fenêtre, ou croisée, dont le meneau et la traverse sont moulurés. La distribution de la façade, les dimensions de l'édifice, son implantation dans une rue étroite et tortueuse, au tracé typiquement médiéval, témoignent d'un mode de vie de la fin du Moyen Age.
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Place St Pierre<br>C'est l'origine de Pertuis. Restes du rempart qui comportait 8 tours et 6 portes.
Place St Pierre
C'est l'origine de Pertuis. Restes du rempart qui comportait 8 tours et 6 portes.
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<center>La tour Saint-Jacques</center>
La tour Saint-Jacques
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Ancien couvent des Oratoriens. Jusqu'au XVIIe, il n'y avait que les Bénédictins comme congrégation dans Pertuis.
Ancien couvent des Oratoriens. Jusqu'au XVIIe, il n'y avait que les Bénédictins comme congrégation dans Pertuis.
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Le rempart du XIVe siècle. Meurtrière.
Le rempart du XIVe siècle. Meurtrière.
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Le rempart du XIVe siècle. Archère.
Le rempart du XIVe siècle. Archère.
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<center>La tour Saint-Jacques</center>Elle est du XIVe siècle, inscrite depuis le 5 avril 1930. Cette tour est la seule survivante des sept tours carrées du rempart du XIVe siècle.
La tour Saint-Jacques
Elle est du XIVe siècle, inscrite depuis le 5 avril 1930. Cette tour est la seule survivante des sept tours carrées du rempart du XIVe siècle.
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<center>La tour Saint-Jacques</center>
La tour Saint-Jacques
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<center>La tour Saint-Jacques</center> Machicoulis.
La tour Saint-Jacques
Machicoulis.
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<center>La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.</center>Située au quartier Royère, elle date de la première extension de la ville des XIIe - XIIIe siècles. C'est le cœur de la Vieille Ville. L'origine de son nom reste méconnue. Au Moyen Age, c'est ici que coule la seule source de la ville, eau miraculeuse à l'origine de la cité. Il semble qu'il n'y ait jamais eu d'ange sur la fontaine, ou ailleurs sur la place, hypothèse pourtant chère aux Pertuisiens. A la fin du XVIIIe siècle, la vue en perspective montre une place animée, aux façades bien ordonnancées. Il n'en subsiste que quelques exemples.
La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.
Située au quartier Royère, elle date de la première extension de la ville des XIIe - XIIIe siècles. C'est le cœur de la Vieille Ville. L'origine de son nom reste méconnue. Au Moyen Age, c'est ici que coule la seule source de la ville, eau miraculeuse à l'origine de la cité. Il semble qu'il n'y ait jamais eu d'ange sur la fontaine, ou ailleurs sur la place, hypothèse pourtant chère aux Pertuisiens. A la fin du XVIIIe siècle, la vue en perspective montre une place animée, aux façades bien ordonnancées. Il n'en subsiste que quelques exemples.
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<center>La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.</center>Dans les années 1900, un ormeau ombrageait la place. De nombreux petits commerces l’entouraient. Les maisons de notables étaient déjà bien dégradées, mais on allait toujours chercher l’eau à la vieille fontaine....
La fontaine
La plus ancienne fontaine de la ville est la seule source à l'intérieur des remparts. La deuxième source, dite de
La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.
Dans les années 1900, un ormeau ombrageait la place. De nombreux petits commerces l’entouraient. Les maisons de notables étaient déjà bien dégradées, mais on allait toujours chercher l’eau à la vieille fontaine.... La fontaine La plus ancienne fontaine de la ville est la seule source à l'intérieur des remparts. La deuxième source, dite de "l'Aubarestière", était située place de la Diane. Au début du XVIe siècle, l'eau est insuffisante pour la population, en forte augmentation. Le conseil de ville décide de dériver l'eau de l'abondante Font de Viade qui sourd à la limite des terroirs de Pertuis et de la Tour d'Aigues. Cela n'alla pas sans contestation armée des Tourrains ! Un arbitrage dut alors intervenir et le seigneur de La Tour d'Aiguers, François de Boliers, ne céda l'eau de Viade que contre 200 coupes "de bon et vieux vin rouge" !' En 1509, la fontaine de l'Ange est reconstruite. L'état actuel date de 1620 : bassin octogonal, urne godronnée au centre dont les quatre masques, usés par le temps, déversent l’eau.
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<center>La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.</center>La maison dite des Consuls.
Avec son bossage d'angle et sa niche à saint en cul-de-four, cette maison de notable aurait été construite au XVIIe siècle par la famille Spigoni ou Espagne qui donna à la ville de nombreux consuls. Ses façades ont été remaniées au XVIIIe siècle, ses croisées remplacées par de larges fenêtres surmontées d'arcs segmentaires. On remarquera la très belle porte d'origine encadrée de deux têtes sculptées et son imposte ornée d'une grille en fer forgé.
La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.
La maison dite des Consuls. Avec son bossage d'angle et sa niche à saint en cul-de-four, cette maison de notable aurait été construite au XVIIe siècle par la famille Spigoni ou Espagne qui donna à la ville de nombreux consuls. Ses façades ont été remaniées au XVIIIe siècle, ses croisées remplacées par de larges fenêtres surmontées d'arcs segmentaires. On remarquera la très belle porte d'origine encadrée de deux têtes sculptées et son imposte ornée d'une grille en fer forgé.
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<center>La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.</center>Le four banal de l'Ange, où la population devait faire cuire son pain, ainsi que l'un des cinq moulins à huile, se trouvaient à proximité : le four, à l'arrière de la maison des Consuls, le moulin, au début de la rue Fontaine.
La place de l’Ange : une place au cœur de la ville.
Le four banal de l'Ange, où la population devait faire cuire son pain, ainsi que l'un des cinq moulins à huile, se trouvaient à proximité : le four, à l'arrière de la maison des Consuls, le moulin, au début de la rue Fontaine.
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<center>La maison dite de François Ier.</center>Le 5 octobre 1522, après l'invasion de la Provence par Charles Quint, François Ier en route pour l'Italie aurait été accueilli dans cette demeure.
C'est Antoine de Chabert, syndic de Pertuis qui présenta au roi les requêtes de la ville tendant à obtenir réparation des dommages subis pendant la guerre. Le roi accéda à toutes ces demandes et le nom de François Ier resta dès lors attaché à la maison des de Chabert.
La maison dite de François Ier.
Le 5 octobre 1522, après l'invasion de la Provence par Charles Quint, François Ier en route pour l'Italie aurait été accueilli dans cette demeure. C'est Antoine de Chabert, syndic de Pertuis qui présenta au roi les requêtes de la ville tendant à obtenir réparation des dommages subis pendant la guerre. Le roi accéda à toutes ces demandes et le nom de François Ier resta dès lors attaché à la maison des de Chabert.
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<center>La maison dite de François Ier.</center>La maison actuelle, à l'angle de la rue Saint-Pierre, fut édifiée plus tard, à la fin du XVIe siècle, par l'un des descendants de cette famille. Les croisées à meneaux de la façade principale, place de l'Ange se devinent encore. Un imposant cordon mouluré, soutenu par des consoles à feuilles d'acanthe, souligne le 1er étage.
La maison dite de François Ier.
La maison actuelle, à l'angle de la rue Saint-Pierre, fut édifiée plus tard, à la fin du XVIe siècle, par l'un des descendants de cette famille. Les croisées à meneaux de la façade principale, place de l'Ange se devinent encore. Un imposant cordon mouluré, soutenu par des consoles à feuilles d'acanthe, souligne le 1er étage.
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<center>La maison dite de François Ier.</center>Mais c'est le portail monumental de la rue Saint-Pierre de style maniériste, très semblable à celui de la maison dite de la Reine Jeanne, qui évoque l'ancienne richesse de cette demeure.
La maison dite de François Ier.
Mais c'est le portail monumental de la rue Saint-Pierre de style maniériste, très semblable à celui de la maison dite de la Reine Jeanne, qui évoque l'ancienne richesse de cette demeure.
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<center>La maison dite de François Ier.</center>La frise esr constituée de triglyphes et de métopes où se devinent des rosaces et des bucranes (crânes de bœufs) sculptés.
La maison dite de François Ier.
La frise esr constituée de triglyphes et de métopes où se devinent des rosaces et des bucranes (crânes de bœufs) sculptés.
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Hôtel findu XVIe, de style maniériste.
Hôtel fin du XVIe, de style maniériste.
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Hôtel findu XVIe, de style maniériste.
Hôtel fin du XVIe, de style maniériste.
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La maison dite de La Reine Jeanne : L’oustau de "La Rèino Jano"
La datation architecturale contredit la légende. Bizarrement situé, dans une venelle sans dégagement, à l'angle des rues Petite et Beaujeu, ce "petit palais" est "un extraordinaire exemple de style maniériste aixois, des années 1590". Bien qu'elle soit de nos jours bien délabrée, c'est la maison la plus remarquable de la Vieille Ville. Les Pertuisiens lui ont donné le nom de la reine légendaire évoquée dans de nombreux dictons provençaux : "Se crei la rèino Jano", "Parla coumo la rèino Jano", pour dire qu'elle est la plus belle... Mais aucune des trois "reines Jeanne" qui furent comtesses de Provence, au XIVe et au XVe siècles, n'ont pu faire édifier cette demeure, même la reine Jeanne de Laval (1433-1498), épouse du "Bon roi René", qui fut "Dame de Pertuis" un siècle avant sa construction.
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La maison dite de La Reine Jeanne : L’oustau "de La Rèino Jano"
Un petit palais maniériste "à l’italienne" La rigueur de l'ordonnance des deux façades faisant alterner sur trois niveaux des travées toscanes et ioniques, et des croisées dépourvues d'ornements, n'est qu'apparente. Le traitement des décors relève de choix singuliers, de complications recherchées : les colonnes adossées sont enfoncées dans la paroi, les entablements discontinus. Le portail principal, en forte saillie, dissimule des colonnes toscanes tronquées. Doté de pilastres bizarres, en forme de consoles, il s'orne d'une frise, où se devinent des bucranes (crânes de bœufs) sculptés. Ce Maniérisme, entre Renaissance et Baroque, rappelle l'architecture des palais italiens de la fin du XVIe siècle.
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<center>La maison dite de La Reine Jeanne : L’oustau Ce chef d'œuvre resta inachevé. On lui suppose un riche commanditaire : le duc de la Valette, frère du célèbre duc d'Epernon, Gouverneur de Provence de 1587 à 1592, qui fit de Pertuis le siège de son gouvernement pendant les guerres de Religion." title="La maison dite de La Reine Jeanne : L’oustau "de La Rèino Jano"" />
La maison dite de La Reine Jeanne : L’oustau "de La Rèino Jano"
Ce chef d'œuvre resta inachevé. On lui suppose un riche commanditaire : le duc de la Valette, frère du célèbre duc d'Epernon, Gouverneur de Provence de 1587 à 1592, qui fit de Pertuis le siège de son gouvernement pendant les guerres de Religion.
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<center>Un lavoir troglodyte.</center>Établi en 1882, dans le mur d'enceinte de la ville, près de l'ancienne porte Notre-Dame, ce lavoir est abrité par une voûte surbaissée, formant pont sous la rue des Tisserands. Lou lavadou di Pevou.
Le lavoir Notre-Dame est populairement dit « des Poux ». La proximité de la fontaine. qui le jouxte n’est peut-être pas étrangère à cette appellation. Venaient s’y abreuver chevaux, mulets et autre animaux de trait ou de bât entrant dans la ville.
Un lavoir troglodyte.
Établi en 1882, dans le mur d'enceinte de la ville, près de l'ancienne porte Notre-Dame, ce lavoir est abrité par une voûte surbaissée, formant pont sous la rue des Tisserands. Lou lavadou di Pevou. Le lavoir Notre-Dame est populairement dit « des Poux ». La proximité de la fontaine. qui le jouxte n’est peut-être pas étrangère à cette appellation. Venaient s’y abreuver chevaux, mulets et autre animaux de trait ou de bât entrant dans la ville.
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<center>Un lavoir troglodyte.</center>Ses deux bassins parallèles, alimentés par une rigole creusée contre le mur du fond, se subdivisent en deux : en haut le « refrescado » ou rince-linge, d'où l'eau s’écoule dans le
Un lavoir troglodyte.
Ses deux bassins parallèles, alimentés par une rigole creusée contre le mur du fond, se subdivisent en deux : en haut le « refrescado » ou rince-linge, d'où l'eau s’écoule dans le "lavador ", lavoir proprement dit. La « bugado ». Les femmes, pour laver le linge, s'agenouillaient dans des caisses en bois garnies de paille. "La bugado", grosse lessive de linge blanc, faite à la maison à la cendre de bois dans "1ou tineu" ou cuvier à linge, ne s'effectuait de coutume qu'une ou deux fois par an, au printemps et à l'automne ! On transportait ensuite le linge au lavoir ou à la rivière afin de le rincer à l'eau courante.
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<center>Ancienne porte Notre-Dame.</center>
Ancienne porte Notre-Dame.
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<center>Ancienne porte Notre-Dame.</center>
Ancienne porte Notre-Dame.
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<center>L'hôtel de ville : La coumuno.</center>Pertuis a une maison commune dès la fin du XIVe siècle. Mais c'est en 1793 que l'hôtel particulier de la famille de Croze devint l'hôtel de ville.
Institution communale et anciennes maisons communes
Dès 1251, l'abbé de Montmajour, seigneur de Pertuis, accorde aux habitants la faculté de se réunir en
L'hôtel de ville : La coumuno.
Pertuis a une maison commune dès la fin du XIVe siècle. Mais c'est en 1793 que l'hôtel particulier de la famille de Croze devint l'hôtel de ville. Institution communale et anciennes maisons communes Dès 1251, l'abbé de Montmajour, seigneur de Pertuis, accorde aux habitants la faculté de se réunir en "parlement" et de désigner deux notables, ou "estimateurs", pour les représenter. En 1380, ils obtiennent le droit d'élire trois syndics et dix conseillers annuels. Mais ce n'est qu'en 1539, que les syndics prendront le nom de consuls. Sous l'Ancien. Régime, la ville eut successivement trois "maisons communes". L'emplacement exact de la première, proche de l'enceinte fortifiée du XIVe siècle, est inconnu. La seconde se situait près de l'ancien hôpital du Saint-Esprit, rue Saint-Jacques. Elle fut échangée en 1548, pour une maison plus spacieuse, sise rue Saint-Nicolas (actuelle rue Voltaire). Cette dernière sera détruite en 1866, lors de l'alignement de la rue, pour dégager les abords du nouvel hôtel de ville.
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<center>L'hôtel de ville : La coumuno.</center>L'hôtel particulier de Croze
Originaire des Mées, la famille de Croze fait souche à Pertuis au XVIe siècle. Plusieurs de ses membres ont été des
L'hôtel de ville : La coumuno.
L'hôtel particulier de Croze Originaire des Mées, la famille de Croze fait souche à Pertuis au XVIe siècle. Plusieurs de ses membres ont été des "bienfaiteurs" pour les pauvres de la ville. En 1705, Melchior de Croze fonde le nouvel hôpital Saint-Jacques, aujourd'hui l'Hospice, dans la rue qui porte son nom. L'hôtel particulier de Croze fut construit à la fin du XVIIe, début du XVIIIe siècle, au quartier Saint-Nicolas. Bâti sur des caves voûtées du XVIe siècle, il est constitué de deux ailes en angle et d'une cour. L'actuelle salle du Conseil Municipal, soutenue par deux colonnes toscanes, s'orne de décors de gypseries typiquement XVIIIe.
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<center>L'hôtel de ville : La coumuno.</center>Le nouvel hôtel de ville : 1793
L'hôtel particulier de Croze est mis sous séquestre par la Municipalité révolutionnaire : Joseph de Croze figure en tête de la liste des quinze
L'hôtel de ville : La coumuno.
Le nouvel hôtel de ville : 1793 L'hôtel particulier de Croze est mis sous séquestre par la Municipalité révolutionnaire : Joseph de Croze figure en tête de la liste des quinze "Emigrés et traîtres à la Patrie" de la commune de Pertuis. Il est accusé, semble-t-il à tort, d'avoir rejoint "Toulon, avec les Anglais et d'autres troupes ennemies de la République". Revenu à Pertuis sous le Consulat en 1803, il conteste l'occupation de sa demeure. Après de longues tractations, la commune finira par acquérir l'hôtel de ville en 1828. Au début du XXe siècle, celui-ci abritait à la fois, le Commissariat, la Mairie et la Caisse d'Epargne. Le parement de la façade et le parvis actuels datent d'une restauration des années 1970.
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<center>Passage du couvent des Ursulines</center>.
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