Mazan et Mormoiron.

<center> Mazan</center>  La chapelle-musée. Les Pénitents Blancs. Cette confrérie est fondée vers 1630 et vénère Notre-Dame de Pitié. Sa chapelle est élevée dans le dernier quart du XVIIe s. Elle se compose d'une simple nef, couverte d'un plafond en anse de panier entièrement peint de scènes représentant la vie de la Vierge. Ces peintures ont été exécutées en 1697 par un nommé Salomon et restaurées en 1975. La porte d'entrée en bois sculpté est due au dessin du sculpteur mazanais Jacques Bernus (1650-1728). Depuis 1971, cette chapelle abrite le musée communal de Mazan
Mazan
La chapelle-musée. Les Pénitents Blancs. Cette confrérie est fondée vers 1630 et vénère Notre-Dame de Pitié. Sa chapelle est élevée dans le dernier quart du XVIIe s. Elle se compose d'une simple nef, couverte d'un plafond en anse de panier entièrement peint de scènes représentant la vie de la Vierge. Ces peintures ont été exécutées en 1697 par un nommé Salomon et restaurées en 1975. La porte d'entrée en bois sculpté est due au dessin du sculpteur mazanais Jacques Bernus (1650-1728). Depuis 1971, cette chapelle abrite le musée communal de Mazan
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<center> Mazan</center>  Four banal.
Mazan
Four banal.
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<center> Mazan</center>
Mazan
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<center> Mazan</center>Armoiries de Mazan.
Mazan
Armoiries de Mazan.
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<center> Mazan</center>Cette chapelle de Pénitents blancs fut construite vers 1630.
Le Maître d’œuvre des peintures fut SALOMON qui en 1697 inscrivit son nom et la date d'exécution dans le livre ouvert dans les mains de saint Paul sur le premier cartouche. Nous ne connaissons pas d'autres œuvres de ce peintre.
Mazan
Cette chapelle de Pénitents blancs fut construite vers 1630. Le Maître d’œuvre des peintures fut SALOMON qui en 1697 inscrivit son nom et la date d'exécution dans le livre ouvert dans les mains de saint Paul sur le premier cartouche. Nous ne connaissons pas d'autres œuvres de ce peintre.
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<center> Mazan</center>Un ensemble d'encadrement d'une autre facture, par ASTAY de SAULE (ou ASTET et SOULET) fait vers 1840 pour remplir les peintures qui avaient disparu. Celles-ci exécutées à l'eau et à la colle sont composées d'allégories reposant sur un balcon fleuri ouvert sur le ciel. Ces allégories représentent chacune un objet des Litanies de la Vierge : Rose mystique, Trône de la sagesse, Tour d'ivoire, Porte du Ciel etc. Deux d'entre elles présentent un des symboles des armoiries de Mazan, mais aussi deux Pénitents en action de dévotion figurant de chaque coté du chœur.
Mazan
Un ensemble d'encadrement d'une autre facture, par ASTAY de SAULE (ou ASTET et SOULET) fait vers 1840 pour remplir les peintures qui avaient disparu. Celles-ci exécutées à l'eau et à la colle sont composées d'allégories reposant sur un balcon fleuri ouvert sur le ciel. Ces allégories représentent chacune un objet des Litanies de la Vierge : Rose mystique, Trône de la sagesse, Tour d'ivoire, Porte du Ciel etc. Deux d'entre elles présentent un des symboles des armoiries de Mazan, mais aussi deux Pénitents en action de dévotion figurant de chaque coté du chœur.
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<center> Mazan</center>
Mazan
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<center> Mazan</center> Le couronnement de la Vierge.
Mazan
Le couronnement de la Vierge.
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<center> Mazan</center>Différents tableaux à l'huile représentant les épisodes successifs de la vie de la Vierge Marie : Les deux médaillons centraux représentent l'Assomption et le Couronnement. En plus quatre représentations de Saints : saint Pierre en bas à gauche, saint Paul en haut à gauche, saint Jacques en bas à droite et saint Jean en haut à droite encadrent le médaillon du Couronnement, au-dessus de l'Entrée
Mazan
Différents tableaux à l'huile représentant les épisodes successifs de la vie de la Vierge Marie : Les deux médaillons centraux représentent l'Assomption et le Couronnement. En plus quatre représentations de Saints : saint Pierre en bas à gauche, saint Paul en haut à gauche, saint Jacques en bas à droite et saint Jean en haut à droite encadrent le médaillon du Couronnement, au-dessus de l'Entrée
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center> Les quatre évangélistes encadrent le médaillon de l'Assomption au fond de la chapelle. Jean et l'aigle, en bas à gauche, Luc, au-dessus avec le taureau.
Mazan
Les quatre évangélistes encadrent le médaillon de l'Assomption au fond de la chapelle. Jean et l'aigle, en bas à gauche, Luc, au-dessus avec le taureau.
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<center> Mazan</center> A gauche, Mathieu et l'homme et à droite Marc et le lion.
Mazan
A gauche, Mathieu et l'homme et à droite Marc et le lion.
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center>Deux peintures présentent un des symboles des armoiries de Mazan (ici la lune), mais aussi deux Pénitents en action de dévotion figurant de chaque coté du chœur.
Mazan
Deux peintures présentent un des symboles des armoiries de Mazan (ici la lune), mais aussi deux Pénitents en action de dévotion figurant de chaque coté du chœur.
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<center> Mazan</center> Ici le soleil.
Mazan
Ici le soleil.
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<center> Mazan</center>
Mazan
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<center> Mazan</center> Têtes de chevaux ou de Ceres en terre cuite, à usage cultuel. 50 apr JC.
Mazan
Têtes de chevaux ou de Ceres en terre cuite, à usage cultuel. 50 apr JC.
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<center> Mazan</center> Têtes de chiens se greffant sur les plaques campana. Le chien, compagnon fréquent des dieux guérisseurs comme Esculape, se retrouvaient fréquemment dans les sanctuaires voués au culte de l'eau.
Mazan
Têtes de chiens se greffant sur les plaques campana. Le chien, compagnon fréquent des dieux guérisseurs comme Esculape, se retrouvaient fréquemment dans les sanctuaires voués au culte de l'eau.
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<center> Mazan</center>
Mazan
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<center> Mazan</center>  La chapelle-musée.
Mazan
La chapelle-musée.
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<center> Mazan</center> Ces halles couvertes étaient réservées à la vente de la viande de bœuf et de mouton. A côté se trouvait une place publique où l'on pouvait acheter toutes sortes de choses : fruits, légumes, poissons, outils... Dès le XIVe s. de nombreux statuts sont promulgués pour réglementer la vente, la qualité des produits, les lieux et les jours d'ouverture. Cette place ne suffisant pas, ce marché avait des annexes près des portes de Mormoiron, de Caromb et de Pernes.
Il était exclusivement réservé aux Mazanais. Ils avaient la priorité d'achat pour tout ce qui était produit sur la commune. Pour cette raison, avant d'aller vendre à Carpentras, les négociants se devaient d'exposer leurs marchandises à Mazan où ils pouvaient les écouler sans payer de taxes, ce qui n'était pas le cas à Carpentras. Sur cette même place publique, les notaires signaient les transactions importantes telles que les ventes de terres ou de maisons.
Le marché aux hommes
Au XIXe s. s'y trouve un marché aux herbes et aux poissons. Les ouvriers agricoles viennent aussi proposer leurs services aux propriétaires d'exploitations qui leur font des contrats à la journée chacun crie son prix pour louer ses bras.
L'ancienne mairie
A proximité de ces halles se trouvait la première maison commune. En 1463, les syndics, qui s'occupent des affaires du village, achètent pour se réunir la « maison du mouton ». Celle-ci étant toutefois trop petite, ils déménagent dès 1489 dans un bâtiment plus vaste situé place du Planet. En 1809, la mairie est installée dans le bâtiment situé au-dessus de ces halles. Elle est transférée à son emplacement actuel en 1989.
Mazan
Ces halles couvertes étaient réservées à la vente de la viande de bœuf et de mouton. A côté se trouvait une place publique où l'on pouvait acheter toutes sortes de choses : fruits, légumes, poissons, outils... Dès le XIVe s. de nombreux statuts sont promulgués pour réglementer la vente, la qualité des produits, les lieux et les jours d'ouverture. Cette place ne suffisant pas, ce marché avait des annexes près des portes de Mormoiron, de Caromb et de Pernes. Il était exclusivement réservé aux Mazanais. Ils avaient la priorité d'achat pour tout ce qui était produit sur la commune. Pour cette raison, avant d'aller vendre à Carpentras, les négociants se devaient d'exposer leurs marchandises à Mazan où ils pouvaient les écouler sans payer de taxes, ce qui n'était pas le cas à Carpentras. Sur cette même place publique, les notaires signaient les transactions importantes telles que les ventes de terres ou de maisons. Le marché aux hommes Au XIXe s. s'y trouve un marché aux herbes et aux poissons. Les ouvriers agricoles viennent aussi proposer leurs services aux propriétaires d'exploitations qui leur font des contrats à la journée chacun crie son prix pour louer ses bras. L'ancienne mairie A proximité de ces halles se trouvait la première maison commune. En 1463, les syndics, qui s'occupent des affaires du village, achètent pour se réunir la « maison du mouton ». Celle-ci étant toutefois trop petite, ils déménagent dès 1489 dans un bâtiment plus vaste situé place du Planet. En 1809, la mairie est installée dans le bâtiment situé au-dessus de ces halles. Elle est transférée à son emplacement actuel en 1989.
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<center> Mazan</center>
Mazan
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<center> Mazan</center> Château des Sade. En 1493, Honoré d'Astoaud, après avoir été quelques années le seul seigneur, se voit contraint pour des raisons financières de vendre à Etienne, Gabriel et Pierre de Sade la moitié de Mazan. Dès lors, et ce jusqu'à la Révolution, les Sade possèdent la coseigneurie de Mazan. Originaire d'Avignon, cette famille est liée à Mazan depuis le XIVe s. Plusieurs filles de Sade ont épousé des coseigneurs et la famille possède près de l'église paroissiale une vaste demeure construite au XVe s. par leur aïeule Honorée d'Astoaud, née Sade.
En 1634, Jean-Baptiste de Sade achète la maison d'Esprit de Boutin, chevalier de Valouse, qui se trouvait à l'emplacement du château actuel.
Au XVIIIe s., la bâtisse est démolie et le célèbre architecte Jean-Baptiste Franque, à qui l'on doit de nombreux hôtels particuliers d'Avignon, élève le château actuel. L'intérieur est dévasté pendant la Révolution et il est déclaré « inlogeable » en 1792.
Vendu au XIXe s., il est légué par testament à la fabrique de l'église de Mazan. Il abrite une école privée pendant la seconde moitié du XIXe s., puis un hospice à partir de 1924, avant de devenir un hôtel en 2001.
Mazan
Château des Sade. En 1493, Honoré d'Astoaud, après avoir été quelques années le seul seigneur, se voit contraint pour des raisons financières de vendre à Etienne, Gabriel et Pierre de Sade la moitié de Mazan. Dès lors, et ce jusqu'à la Révolution, les Sade possèdent la coseigneurie de Mazan. Originaire d'Avignon, cette famille est liée à Mazan depuis le XIVe s. Plusieurs filles de Sade ont épousé des coseigneurs et la famille possède près de l'église paroissiale une vaste demeure construite au XVe s. par leur aïeule Honorée d'Astoaud, née Sade. En 1634, Jean-Baptiste de Sade achète la maison d'Esprit de Boutin, chevalier de Valouse, qui se trouvait à l'emplacement du château actuel. Au XVIIIe s., la bâtisse est démolie et le célèbre architecte Jean-Baptiste Franque, à qui l'on doit de nombreux hôtels particuliers d'Avignon, élève le château actuel. L'intérieur est dévasté pendant la Révolution et il est déclaré « inlogeable » en 1792. Vendu au XIXe s., il est légué par testament à la fabrique de l'église de Mazan. Il abrite une école privée pendant la seconde moitié du XIXe s., puis un hospice à partir de 1924, avant de devenir un hôtel en 2001.
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<center> Mazan</center>Château des Sade. Bien que coseigneur, le célèbre Donatien de Sade (1740-1814) séjourne assez peu à Mazan, préférant son château de Lacoste.
Cet homme de lettres est l'auteur de romans licencieux qui lui valurent de passer la moitié de sa vie en prison et de la terminer dans un asile. Féru de théâtre, il procède en 1772 à d'importants aménagements dans ce château. Il y fait construire un théâtre où sont données une vingtaine de pièces. Les représentations alternent entre Mazan et Lacoste. Cette manifestation est considérée comme l'un des premiers festivals.
Mazan
Château des Sade. Bien que coseigneur, le célèbre Donatien de Sade (1740-1814) séjourne assez peu à Mazan, préférant son château de Lacoste. Cet homme de lettres est l'auteur de romans licencieux qui lui valurent de passer la moitié de sa vie en prison et de la terminer dans un asile. Féru de théâtre, il procède en 1772 à d'importants aménagements dans ce château. Il y fait construire un théâtre où sont données une vingtaine de pièces. Les représentations alternent entre Mazan et Lacoste. Cette manifestation est considérée comme l'un des premiers festivals.
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<center> Mazan</center> Maison aux chimères. Cette remarquable maison a la particularité d'avoir sur trois angles, des gargouilles de bois représentant des chimères sculptées dans le style du XVIème siècle.
Mazan
Maison aux chimères. Cette remarquable maison a la particularité d'avoir sur trois angles, des gargouilles de bois représentant des chimères sculptées dans le style du XVIème siècle.
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<center> Mazan</center> Maison aux chimères.
Mazan
Maison aux chimères.
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<center> Mazan</center> Maison aux chimères. Cette demeure appartint autrefois à la famille Tassis.
Mazan
Maison aux chimères. Cette demeure appartint autrefois à la famille Tassis.
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<center> Mazan</center> Maison aux chimères. Dans l'angle de la maison, une niche abrite une Vierge portant l'Enfant-Jésus tenant un globe terrestre.
Mazan
Maison aux chimères. Dans l'angle de la maison, une niche abrite une Vierge portant l'Enfant-Jésus tenant un globe terrestre.
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center>
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<center> Mazan</center> La porte de Mormoiron, une des quatre entrées de la ville. Cette porte était solidement défendue par deux poivrières. Murée en 1601 pour faciliter la défense de la ville, elle est à nouveau ouverte quelques années plus tard. Un document de 1601 atteste que cette porte est alors appelée « Notre-Dame ».
Mazan
La porte de Mormoiron, une des quatre entrées de la ville. Cette porte était solidement défendue par deux poivrières. Murée en 1601 pour faciliter la défense de la ville, elle est à nouveau ouverte quelques années plus tard. Un document de 1601 atteste que cette porte est alors appelée « Notre-Dame ».
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<center> Mazan</center> La porte de Mormoiron, une des quatre entrées de la ville. Cette porte était solidement défendue par deux poivrières. Murée en 1601 pour faciliter la défense de la ville, elle est à nouveau ouverte quelques années plus tard. Un document de 1601 atteste que cette porte est alors appelée « Notre-Dame ».
Mazan
La porte de Mormoiron, une des quatre entrées de la ville. Cette porte était solidement défendue par deux poivrières. Murée en 1601 pour faciliter la défense de la ville, elle est à nouveau ouverte quelques années plus tard. Un document de 1601 atteste que cette porte est alors appelée « Notre-Dame ».
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<center> Mazan</center>  La grande fontaine. Devant chaque porte ouverte dans les remparts, se trouvait une fontaine pour que le bétail puisse s'abreuver le soir avant de rentrer dans le village.
Cette fontaine est attestée dès le XVe s. Elle est reconstruite en 1841 et sa colonne cannelée est surmontée par le curé d'une croix « en réparation des outrages commis pendant la Révolution ».
Mazan
La grande fontaine. Devant chaque porte ouverte dans les remparts, se trouvait une fontaine pour que le bétail puisse s'abreuver le soir avant de rentrer dans le village. Cette fontaine est attestée dès le XVe s. Elle est reconstruite en 1841 et sa colonne cannelée est surmontée par le curé d'une croix « en réparation des outrages commis pendant la Révolution ».
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<center> Mazan</center>  Le château des Astoaud-Causans. Les Astoaud, coseigneurs de Mazan Pons d'Astoaud, chancelier des comtes de Toulouse, est en 1248 le premier seigneur connu de Mazan. En 1315, Guillaume d'Astoaud s'entend avec son neveu Pons III pour se partager le village. Ainsi naît la coseigneurie de Mazan. C'est alors que semble être édifié à cet endroit le premier château des Astoaud. Jusque-là les seigneurs résidaient probablement dans la grosse tour carrée, disparue au XVIIIe s., placée au sommet du village à côté de l'église.
La coseigneurie passe dans la famille des Causans
En 1586, Madeleine Sagnet d'Astoaud, épouse de Henri Vincens de Mauléons, baron de Brantes et de Causans, reste la seule héritière. La coseigneurie passe alors dans la famille des Causans qui la garde jusqu'à la Révolution. Depuis 1493, les autres coseigneurs sont les Sade.
Mazan
Le château des Astoaud-Causans. Les Astoaud, coseigneurs de Mazan Pons d'Astoaud, chancelier des comtes de Toulouse, est en 1248 le premier seigneur connu de Mazan. En 1315, Guillaume d'Astoaud s'entend avec son neveu Pons III pour se partager le village. Ainsi naît la coseigneurie de Mazan. C'est alors que semble être édifié à cet endroit le premier château des Astoaud. Jusque-là les seigneurs résidaient probablement dans la grosse tour carrée, disparue au XVIIIe s., placée au sommet du village à côté de l'église. La coseigneurie passe dans la famille des Causans En 1586, Madeleine Sagnet d'Astoaud, épouse de Henri Vincens de Mauléons, baron de Brantes et de Causans, reste la seule héritière. La coseigneurie passe alors dans la famille des Causans qui la garde jusqu'à la Révolution. Depuis 1493, les autres coseigneurs sont les Sade.
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<center> Mazan</center>  Le château des Astoaud-Causans. Le château est englobé dans le mur d'enceinte du village. Or, en 1491 Honoré d'Astoaud, coseigneur de Mazan, décide d'ouvrir une poterne (petite porte dans un rempart) afin d'avoir plus de liberté pour entrer et sortir de la ville. Ce passage constitue une faille dans le système défensif et va faire l'objet de longs débats devant les cours de justice de Carpentras, d'Avignon et, pour finir, de Rome ; Mazan étant alors en terre pontificale.
En 1576, Esprit Sagnet reconstruit ce château pour en faire une demeure agréable. De cette époque datent les larges fenêtres à meneaux ouvertes sur l'extérieur qui constituent, elles aussi, un point faible dans les murailles, si bien qu'en 1580, devant la menace représentée par les Huguenots, l'ordre est donné de faire murer ces ouvertures.
En 1580, Philippe Sagnet d'Astoaud fait assassiner Thomas Grimaldi, frère du recteur du Comtat. En signe de déchéance la tour de son château, symbole de puissance, est arasée en 1582.
Mazan
Le château des Astoaud-Causans. Le château est englobé dans le mur d'enceinte du village. Or, en 1491 Honoré d'Astoaud, coseigneur de Mazan, décide d'ouvrir une poterne (petite porte dans un rempart) afin d'avoir plus de liberté pour entrer et sortir de la ville. Ce passage constitue une faille dans le système défensif et va faire l'objet de longs débats devant les cours de justice de Carpentras, d'Avignon et, pour finir, de Rome ; Mazan étant alors en terre pontificale. En 1576, Esprit Sagnet reconstruit ce château pour en faire une demeure agréable. De cette époque datent les larges fenêtres à meneaux ouvertes sur l'extérieur qui constituent, elles aussi, un point faible dans les murailles, si bien qu'en 1580, devant la menace représentée par les Huguenots, l'ordre est donné de faire murer ces ouvertures. En 1580, Philippe Sagnet d'Astoaud fait assassiner Thomas Grimaldi, frère du recteur du Comtat. En signe de déchéance la tour de son château, symbole de puissance, est arasée en 1582.
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<center> Mazan</center> Ces sarcophages sont parmi les vestiges les plus importants que possède le Comtat Venaissin. Ils peuvent être datés des V et VIe s. et semblent être les restes d’une nécropole chrétienne. Il subsiste aujourd’hui 64 sarcophages complets sur les 144 qui avaient été recensés en 1842.
La tradition veut qu’ils aient été découverts à environ 2 km de là, le long d’une voie romaine, le chemin Mercadier (c’est-à-dire des marchands), qui reliait Carpentras à Mormoiron. Aucun élément ne permet toutefois de confirmer cette hypothèse. Il est aussi possible que ces sarcophages aient été placés là dès l’origine. Ce site est probablement un lieu sacré très ancien, une urne cinéraire gallo-romaine y ayant été retrouvée.
Mazan
Ces sarcophages sont parmi les vestiges les plus importants que possède le Comtat Venaissin. Ils peuvent être datés des V et VIe s. et semblent être les restes d’une nécropole chrétienne. Il subsiste aujourd’hui 64 sarcophages complets sur les 144 qui avaient été recensés en 1842. La tradition veut qu’ils aient été découverts à environ 2 km de là, le long d’une voie romaine, le chemin Mercadier (c’est-à-dire des marchands), qui reliait Carpentras à Mormoiron. Aucun élément ne permet toutefois de confirmer cette hypothèse. Il est aussi possible que ces sarcophages aient été placés là dès l’origine. Ce site est probablement un lieu sacré très ancien, une urne cinéraire gallo-romaine y ayant été retrouvée.
41
<center> Mazan</center> Un tableau du XVIIe siècle, conservé au musée de Mazan, montre les sarcophages surmontés d’une croix et entourés de cyprès. Au XIXe siècle, ce site où l'on avait cessé d'inhumer depuis des siècles, devient le cimetière communal.
Mazan
Un tableau du XVIIe siècle, conservé au musée de Mazan, montre les sarcophages surmontés d’une croix et entourés de cyprès. Au XIXe siècle, ce site où l'on avait cessé d'inhumer depuis des siècles, devient le cimetière communal.
42
<center> Mazan</center> La disposition actuelle date de 1858, le mur de clôture du cimetière étant alors construit et couronné avec les sarcophages.
Mazan
La disposition actuelle date de 1858, le mur de clôture du cimetière étant alors construit et couronné avec les sarcophages.
43
<center> Mazan</center> Taillés dans un calcaire local, ils sont massifs et se composent d'une cuve rectangulaire d'une seule pièce et d'un couvercle à double pente, parfois agrémenté d'acrotères en saillies. Le décor, souvent absent, est très simple : croix, hache, soc de charrue, couronne. Cet ensemble de sarcophages est rare en Provence si l’on excepte les Alyscamps d’Arles ou la nécropole découverte à Ménerbes.
Mazan
Taillés dans un calcaire local, ils sont massifs et se composent d'une cuve rectangulaire d'une seule pièce et d'un couvercle à double pente, parfois agrémenté d'acrotères en saillies. Le décor, souvent absent, est très simple : croix, hache, soc de charrue, couronne. Cet ensemble de sarcophages est rare en Provence si l’on excepte les Alyscamps d’Arles ou la nécropole découverte à Ménerbes.
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<center> Mazan</center> Sur le couvercle, une pelle.
Mazan
Sur le couvercle, une pelle.
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<center> Mazan</center> Sur le couvercle, une hâche.
Mazan
Sur le couvercle, une hâche.
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<center> Mazan</center>  Notre-Dame de Pareloup.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup.
47
<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Située au nord-est du village cette chapelle a vraisemblablement été édifiée vers le XIe s.
Les substructions mises â jour dans le chœur pourraient indiquer que ce bâtiment en a remplacé un autre plus ancien.
Bien qu’excentrée, cette chapelle est, jusqu’en 1324, l’église paroissiale, celle-ci étant alors transférée intra-muros.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Située au nord-est du village cette chapelle a vraisemblablement été édifiée vers le XIe s. Les substructions mises â jour dans le chœur pourraient indiquer que ce bâtiment en a remplacé un autre plus ancien. Bien qu’excentrée, cette chapelle est, jusqu’en 1324, l’église paroissiale, celle-ci étant alors transférée intra-muros.
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<center> Mazan</center> Notre Dame de Pareloup. Au XVIIe s., une sacristie et un premier clocher sont ajoutés. Le porche et le clocher actuel sont construits à la fin du XIXe s. Un escalier est alors aménagé pour descendre dans la chapelle. En effet, construite de plain-pied, elle a été peu à peu enterrée par la terre provenant des sépultures.
Mazan
Notre Dame de Pareloup. Au XVIIe s., une sacristie et un premier clocher sont ajoutés. Le porche et le clocher actuel sont construits à la fin du XIXe s. Un escalier est alors aménagé pour descendre dans la chapelle. En effet, construite de plain-pied, elle a été peu à peu enterrée par la terre provenant des sépultures.
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<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Sous le poids de la voûte, les murs de la nef s’écartent au XVe s. De puissants contreforts sont alors édifiés. L’un d’eux porte une inscription rappelant ces travaux. Le dessus des contreforts sont recouverts de couvercles de sarcophages.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Sous le poids de la voûte, les murs de la nef s’écartent au XVe s. De puissants contreforts sont alors édifiés. L’un d’eux porte une inscription rappelant ces travaux. Le dessus des contreforts sont recouverts de couvercles de sarcophages.
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<center> Mazan</center>Notre Dame de Pareloup. Les décors en stucs qui ornent la façade semblent avoir été exécutés vers la même période.
Mazan
Notre Dame de Pareloup. Les décors en stucs qui ornent la façade semblent avoir été exécutés vers la même période.
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<center> Mazan</center>  Notre-Dame de Pareloup. Les décors en stucs qui ornent la façade semblent avoir été exécutés au XVIIIe s. Le gypse fut utilisé à la place du bois à cause de sa rareté dans la région.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Les décors en stucs qui ornent la façade semblent avoir été exécutés au XVIIIe s. Le gypse fut utilisé à la place du bois à cause de sa rareté dans la région.
52
<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Avec sa nef unique couverte d’une voûte en plein cintre, son abside pentagonale à l’extérieur et semi-circulaire à l’intérieur, cette chapelle est du plus pur style roman provençal.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Avec sa nef unique couverte d’une voûte en plein cintre, son abside pentagonale à l’extérieur et semi-circulaire à l’intérieur, cette chapelle est du plus pur style roman provençal.
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<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Fresque du XIXe siècle, avec la devise des Chartreux.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Fresque du XIXe siècle, avec la devise des Chartreux.
54
<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Des fresques, que l’on peut dater du XVIIe s. ornent l’abside et une partie de la voûte.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Des fresques, que l’on peut dater du XVIIe s. ornent l’abside et une partie de la voûte.
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<center> Mazan</center> . Notre-Dame de Pareloup.
Mazan
. Notre-Dame de Pareloup.
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<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Moïse.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Moïse.
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<center> Mazan</center>  Notre-Dame de Pareloup. St Anne et la Vierge.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. St Anne et la Vierge.
58
<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Couronnement de la Vierge.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Couronnement de la Vierge.
59
<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Le Christ en bois polychrome du XVIIIe s. était installé, depuis 1906, sur la croix du cimetière.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Le Christ en bois polychrome du XVIIIe s. était installé, depuis 1906, sur la croix du cimetière.
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<center> Mazan</center>  Notre-Dame de Pareloup.
Mazan
Notre-Dame de Pareloup.
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<center> Mazan</center> Notre-Dame de Pareloup. Une Vierge invoquée contre l'attaque des loups.
Dans la chapelle, une statue en plâtre peint représente la Vierge domptant d’un geste un loup couché à ses pieds. La Vierge devait protéger les sépultures contre les loups, d’où son nom de « Pareloup. Cette chapelle fut appelée Notre-Dame du Puy jusqu’à la fin du XVe s., ce terme- faisant référence à la petite colline sur laquelle elle se dresse (puy venant du latin podium : colline, butte).
Mazan
Notre-Dame de Pareloup. Une Vierge invoquée contre l'attaque des loups. Dans la chapelle, une statue en plâtre peint représente la Vierge domptant d’un geste un loup couché à ses pieds. La Vierge devait protéger les sépultures contre les loups, d’où son nom de « Pareloup. Cette chapelle fut appelée Notre-Dame du Puy jusqu’à la fin du XVe s., ce terme- faisant référence à la petite colline sur laquelle elle se dresse (puy venant du latin podium : colline, butte).
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<center> Mazan</center> Au XVIIIe s. est élevée cette imposante croix sur laquelle avait été fixé, en 1906, le Christ en bois polychrome du XVIIIe s. aujourd'hui exposé dans la chapelle.
Mazan
Au XVIIIe s. est élevée cette imposante croix sur laquelle avait été fixé, en 1906, le Christ en bois polychrome du XVIIIe s. aujourd'hui exposé dans la chapelle.
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<center> Mazan</center>Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de N.D. la Brune ou du Rosaire. Au dessus de l’autel : Statue en bois polychrome d’une Vierge de majesté (XIVe s) provenant de la Porte de Mormoiron dans les remparts.
Mazan
Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de N.D. la Brune ou du Rosaire. Au dessus de l’autel : Statue en bois polychrome d’une Vierge de majesté (XIVe s) provenant de la Porte de Mormoiron dans les remparts.
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<center> Mazan</center>Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Vierge à l'Enfant XIVe siècle.
Mazan
Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Vierge à l'Enfant XIVe siècle.
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<center> Mazan</center> Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène :
Autel du XVIII°s. provenant de la chapelle des Pénitents blancs. Peintures de Ch. Barbantan (1896) restaurée en 2011. De part et d’autre du vitrail de saint Fiacre, deux anges forment un pendant. Sur leurs phylactères, on lit : « Pax : te cum » et « Philomena » (« la paix soit avec toi, Philomène »). Ce sont les mots inscrits sur la dalle funéraire de sainte Philomène lors de son « invention » à Rome. Les anges sont ailés et vêtus de rose, ils portent un manteau vert.
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Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène : Autel du XVIII°s. provenant de la chapelle des Pénitents blancs. Peintures de Ch. Barbantan (1896) restaurée en 2011. De part et d’autre du vitrail de saint Fiacre, deux anges forment un pendant. Sur leurs phylactères, on lit : « Pax : te cum » et « Philomena » (« la paix soit avec toi, Philomène »). Ce sont les mots inscrits sur la dalle funéraire de sainte Philomène lors de son « invention » à Rome. Les anges sont ailés et vêtus de rose, ils portent un manteau vert.
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<center> Mazan</center>Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène. Les peintures murales de la chapelle Sainte-Philomène sont attribuées à Charles Barbantan (1845-1932), peintre avignonnais. Six personnages, en pied et plus grands que nature, ornent les murs de la chapelle Sainte- Philomène.
Mazan
Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène. Les peintures murales de la chapelle Sainte-Philomène sont attribuées à Charles Barbantan (1845-1932), peintre avignonnais. Six personnages, en pied et plus grands que nature, ornent les murs de la chapelle Sainte- Philomène.
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<center> Mazan</center> Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène. Un saint vêtu de rouge et de blanc tient dans la main droite un bâton en forme de croix latine et dans la main gauche un rouleau de papier. Il peut s’agir de saint Paul, les objets renvoyant à ses voyages et à la rédaction des épîtres.
L’archange saint Michel terrassant le dragon plante sa lance dans la gueule du monstre. Ailé, son habillement évoque la tenue des soldats romains dans les illustrations des livres d’histoire de la Ille République.
Mazan
Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène. Un saint vêtu de rouge et de blanc tient dans la main droite un bâton en forme de croix latine et dans la main gauche un rouleau de papier. Il peut s’agir de saint Paul, les objets renvoyant à ses voyages et à la rédaction des épîtres. L’archange saint Michel terrassant le dragon plante sa lance dans la gueule du monstre. Ailé, son habillement évoque la tenue des soldats romains dans les illustrations des livres d’histoire de la Ille République.
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<center> Mazan</center>Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène. Saint Louis, couronné, est vêtu du manteau bleu des rois de France. Il s’appuie sur son épée rangée dans son fourreau. Dans la main droite il tient un coussin vert sur lequel repose la couronne d’épines du Christ qu’il ramena des Croisades.
Saint Vincent, enfin, porte la dalmatique des diacres. Il tient à la main une palme, symbole du martyre et une grappe de raisin rappelant qu’il est le patron des vignerons.
Mazan
Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. Chapelle de la Sainte Trinité & de Ste Philomène. Saint Louis, couronné, est vêtu du manteau bleu des rois de France. Il s’appuie sur son épée rangée dans son fourreau. Dans la main droite il tient un coussin vert sur lequel repose la couronne d’épines du Christ qu’il ramena des Croisades. Saint Vincent, enfin, porte la dalmatique des diacres. Il tient à la main une palme, symbole du martyre et une grappe de raisin rappelant qu’il est le patron des vignerons.
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<center> Mazan</center> Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. La Chaire :_Sculptée au XIX siècle par Vachet de Mazan et Charol de Malaucène, Les sculptures des panneaux représentent Le Christ entouré des quatre évangélistes. L’abat voix est surmonté de quatre anges avec trompettes.
Mazan
Eglise paroissiale St. Nazaire et St. Celse. La Chaire :_Sculptée au XIX siècle par Vachet de Mazan et Charol de Malaucène, Les sculptures des panneaux représentent Le Christ entouré des quatre évangélistes. L’abat voix est surmonté de quatre anges avec trompettes.
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<center>Mormoiron</center>
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<center>Mormoiron</center> Le musée.
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<center>Mormoiron</center> Le musée.
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<center>Mormoiron</center> Le Ventoux.
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