Grignan.

<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Le château de Suze-la-Rousse est un château fort féodal du XIe siècle et une demeure seigneuriale style Renaissance du XVIe siècle.
Château de Suze-la-Rousse
Le château de Suze-la-Rousse est un château fort féodal du XIe siècle et une demeure seigneuriale style Renaissance du XVIe siècle.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>En 1173 Tiburge II d'Orange (petite-fille du comte Rambaud II d'Orange et descendante de Guillaume) épouse Bertrand Ier des Baux à qui elle apporte la terre de Suze. Ce dernier fait bâtir un château fort militaire à demi incrusté dans la roche ocre, doté de remparts défensifs gigantesques, de douves profondes et d'un pont-levis, de créneaux, d'un puits de 34 mètres, d'une chapelle Saint-Turquois, sur une colline qui domine le village de Suze.
Château de Suze-la-Rousse
En 1173 Tiburge II d'Orange (petite-fille du comte Rambaud II d'Orange et descendante de Guillaume) épouse Bertrand Ier des Baux à qui elle apporte la terre de Suze. Ce dernier fait bâtir un château fort militaire à demi incrusté dans la roche ocre, doté de remparts défensifs gigantesques, de douves profondes et d'un pont-levis, de créneaux, d'un puits de 34 mètres, d'une chapelle Saint-Turquois, sur une colline qui domine le village de Suze.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>En 1392 l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux Raymond IV donne le village de Suze à sa nièce Marguerite des Baux (surnommée Marguerite la Rousse, petite-fille de Raymond IV (décédé en 1340), 5e prince d'Orange, et fille de Bertrand des Baux (décédé en 1380). Elle est à l’origine probable du nom du village Suze-la-Rousse qui tire son nom du celtique « uz » (lieu élevé) et « La Rousse » qui évoque la teinte roussâtre des pierres et roches du château. Elle épouse en 1391 Hugues de Saluces.
Château de Suze-la-Rousse
En 1392 l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux Raymond IV donne le village de Suze à sa nièce Marguerite des Baux (surnommée Marguerite la Rousse, petite-fille de Raymond IV (décédé en 1340), 5e prince d'Orange, et fille de Bertrand des Baux (décédé en 1380). Elle est à l’origine probable du nom du village Suze-la-Rousse qui tire son nom du celtique « uz » (lieu élevé) et « La Rousse » qui évoque la teinte roussâtre des pierres et roches du château. Elle épouse en 1391 Hugues de Saluces.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>
Château de Suze-la-Rousse
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Pont dormant.
Château de Suze-la-Rousse
Pont dormant.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>
Château de Suze-la-Rousse
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Ce pont
Château de Suze-la-Rousse
Ce pont "dormant" remplace le pont-levis.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Blason de la famille La Baume, seigneur de Suze de 1426 à 1799.
Château de Suze-la-Rousse
Blason de la famille La Baume, seigneur de Suze de 1426 à 1799.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Au Sacré Coeur de Jésus Roi, 1689-1889. Hommage et consécration.
Château de Suze-la-Rousse
Au Sacré Coeur de Jésus Roi, 1689-1889. Hommage et consécration.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Façade Ouest. On a une douve sèche creusée dans la roche. Au bas de la tour, on peut voir une canonnière. Au sommet, le chemin de ronde est muni de mâchicoulis.
Château de Suze-la-Rousse
Façade Ouest. On a une douve sèche creusée dans la roche. Au bas de la tour, on peut voir une canonnière. Au sommet, le chemin de ronde est muni de mâchicoulis.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>
Château de Suze-la-Rousse
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>
Château de Suze-la-Rousse
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Salle de jeu de paume.
Château de Suze-la-Rousse
Salle de jeu de paume.
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<center>Château de Suze-la-Rousse</center>Façade est.
Château de Suze-la-Rousse
Façade est.
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<center>Le château de Grignan.</center>C'est un château du XIIe siècle construit sur un piton rocheux dominant Grignan en Drôme provençale, transformé en forteresse au XIIIe siècle par la famille d'Adhémar. Une branche cadette des Adhémar, les Adhémar de Grignan, vont posséder la seigneurie en 1239. Dès la fin du XVe siècle, la forteresse est transformée en château d’agrément par gaucher Adhémar, baron de Grignan, qui fut échanson puis écuyer au service du roi Louis XI. C'est son fils Louis Adhémar qui réalise les travaux les plus novateurs, en particulier la construction de la collégiale Saint Sauveur. Dernier baron de Grignan, il en sera le premier comte.
Le château de Grignan.
C'est un château du XIIe siècle construit sur un piton rocheux dominant Grignan en Drôme provençale, transformé en forteresse au XIIIe siècle par la famille d'Adhémar. Une branche cadette des Adhémar, les Adhémar de Grignan, vont posséder la seigneurie en 1239. Dès la fin du XVe siècle, la forteresse est transformée en château d’agrément par gaucher Adhémar, baron de Grignan, qui fut échanson puis écuyer au service du roi Louis XI. C'est son fils Louis Adhémar qui réalise les travaux les plus novateurs, en particulier la construction de la collégiale Saint Sauveur. Dernier baron de Grignan, il en sera le premier comte.
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<center>Le château de Grignan.</center>A droite, l'aile des Prélats réalisée de 1684 à 1689. C'est une façade écran qui masque et  complète l'ensemble des corps de bâtiments des siècles passés. François de Castellane-Adhémar, héritier du comté de Grignan en 1668, épouse Françoise-Marguerite de Sévigné. Louis XIV le nomme en 1669 lieutenant-général au gouvernement de Provence avec les fonctions de gouverneur. C'est lui qui fait bâtir cette aile afin d’harmoniser les différents corps de bâtiments et créer de plus grands appartements. Cette « aile des Prélats » est influencée par Jules Hardouin-Mansart, célèbre architecte du classicisme français. C’est à cette époque que la marquise de Sévigné séjourne au château.
Le château de Grignan.
A droite, l'aile des Prélats réalisée de 1684 à 1689. C'est une façade écran qui masque et complète l'ensemble des corps de bâtiments des siècles passés. François de Castellane-Adhémar, héritier du comté de Grignan en 1668, épouse Françoise-Marguerite de Sévigné. Louis XIV le nomme en 1669 lieutenant-général au gouvernement de Provence avec les fonctions de gouverneur. C'est lui qui fait bâtir cette aile afin d’harmoniser les différents corps de bâtiments et créer de plus grands appartements. Cette « aile des Prélats » est influencée par Jules Hardouin-Mansart, célèbre architecte du classicisme français. C’est à cette époque que la marquise de Sévigné séjourne au château.
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<center>Le château de Grignan.</center>Le châtelet d'entrée.
Le château de Grignan.
Le châtelet d'entrée.
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<center>Le château de Grignan. La cour d'honneur.</center>Les travaux des l6ème et 17ème siècles ont profondément modifié l’aspect militaire du château primitif. Le fils de Gaucher Adhémar, Louis Adhémar, gouverneur de Provence, commande la majestueuse façade renaissance.  Avec cette réalisation, l’ancienne basse-cour aux fonctions agricoles et domestiques a disparu au profit de la grande cour d’honneur d’un château de plaisance. Deux siècles plus tard le comte de Grignan François de Castellane Adhémar de Monteil, lieutenant général du roi Louis XIV au gouvernement de Provence, perce une grande porte dans cette façade. Démantelée à la Révolution française, la façade est restaurée par Marie Fontaine,  propriétaire des lieux de 1912 à 1937.
Le château de Grignan. La cour d'honneur.
Les travaux des l6ème et 17ème siècles ont profondément modifié l’aspect militaire du château primitif. Le fils de Gaucher Adhémar, Louis Adhémar, gouverneur de Provence, commande la majestueuse façade renaissance. Avec cette réalisation, l’ancienne basse-cour aux fonctions agricoles et domestiques a disparu au profit de la grande cour d’honneur d’un château de plaisance. Deux siècles plus tard le comte de Grignan François de Castellane Adhémar de Monteil, lieutenant général du roi Louis XIV au gouvernement de Provence, perce une grande porte dans cette façade. Démantelée à la Révolution française, la façade est restaurée par Marie Fontaine, propriétaire des lieux de 1912 à 1937.
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<center>Le château de Grignan. La cour d'honneur.</center>La tour du châtelet d'entrée. La façade présente trois travées de niches aux motifs antiques de coquille. Elles se rattachent par leur style au « pré-baroque » aixois et pourraient avoir été l'objet d’un chantier du milieu du XVIIe siècle. Au-dessus des bâtiments,  on peut voir des pots à feu, vases sculptés ornés d'une flamme.
Le château de Grignan. La cour d'honneur.
La tour du châtelet d'entrée. La façade présente trois travées de niches aux motifs antiques de coquille. Elles se rattachent par leur style au « pré-baroque » aixois et pourraient avoir été l'objet d’un chantier du milieu du XVIIe siècle. Au-dessus des bâtiments, on peut voir des pots à feu, vases sculptés ornés d'une flamme.
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<center>Le château de Grignan. La cour d'honneur.</center>Les niches ont pour fonction de contribuer aux jeux d'ombres et de lumières et sont parfois garnies de statues.
Le château de Grignan. La cour d'honneur.
Les niches ont pour fonction de contribuer aux jeux d'ombres et de lumières et sont parfois garnies de statues.
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<center>Le château de Grignan. La cour d'honneur.</center>L'entrée du château.
Le château de Grignan. La cour d'honneur.
L'entrée du château.
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<center>Le château de Grignan. La cour d'honneur.</center>Armes de la branche maternelle de la famille de Marie Fontaine, les comtes de Heerdt.
Le château de Grignan. La cour d'honneur.
Armes de la branche maternelle de la famille de Marie Fontaine, les comtes de Heerdt.
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<center>Le château de Grignan.</center>Cuisine à la fin du Moyen Âge avant d’être transformé en « buanderie », cet espace est entièrement repensé dans les années 1690 pour devenir la nouvelle entrée du château. Composée d’un vaste vestibule et d’un escalier d’honneur, elle revêt un caractère théâtral, à la mesure des charges élevées occupées par François de Castellane-Adhémar (1632-1714), comte de Grignan et représentant du roi en Provence. Détruits durant la Révolution française, le vestibule et l’escalier ont retrouvé leur forme et leur volume majestueux grâce à leur reconstruction dans les années 1920.
Le château de Grignan.
Cuisine à la fin du Moyen Âge avant d’être transformé en « buanderie », cet espace est entièrement repensé dans les années 1690 pour devenir la nouvelle entrée du château. Composée d’un vaste vestibule et d’un escalier d’honneur, elle revêt un caractère théâtral, à la mesure des charges élevées occupées par François de Castellane-Adhémar (1632-1714), comte de Grignan et représentant du roi en Provence. Détruits durant la Révolution française, le vestibule et l’escalier ont retrouvé leur forme et leur volume majestueux grâce à leur reconstruction dans les années 1920.
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<center>Le château de Grignan.</center>L'escalier d’honneur, avec une rampe d'appui réalisée dans les années 1920 par le ferronnier d'art Luciano Zalaffi. Ce type d'escalier, appelé escalier suspendu à retours, aurait été mis au point par François Mansart, architecte du 17e siècle. Habilement situé, il est le seul à relier tous les espaces du château. Vandalisés pendant la Révolution et pillés au début du 19e siècle, le vestibule et l'escalier sont reconstruits dans les années 1920 par Marie Fontaine. La grandeur et la solennité de cet espace d'accueil sont renforcées par la présence d'œuvres monumentales. Trois tableaux aux scènes religieuses lyriques et édifiantes y côtoient des tapisseries. Sous Louis XIV, ce décor mural continue à être apprécié par la noblesse. Art démonstratif, la tapisserie répond également à un désir de représentation sociale.
Le château de Grignan.
L'escalier d’honneur, avec une rampe d'appui réalisée dans les années 1920 par le ferronnier d'art Luciano Zalaffi. Ce type d'escalier, appelé escalier suspendu à retours, aurait été mis au point par François Mansart, architecte du 17e siècle. Habilement situé, il est le seul à relier tous les espaces du château. Vandalisés pendant la Révolution et pillés au début du 19e siècle, le vestibule et l'escalier sont reconstruits dans les années 1920 par Marie Fontaine. La grandeur et la solennité de cet espace d'accueil sont renforcées par la présence d'œuvres monumentales. Trois tableaux aux scènes religieuses lyriques et édifiantes y côtoient des tapisseries. Sous Louis XIV, ce décor mural continue à être apprécié par la noblesse. Art démonstratif, la tapisserie répond également à un désir de représentation sociale.
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<center>Le château de Grignan.</center>La scène de la tapisserie est tirée de l’Enéide, récit mythologique écrit par le poète Virgile : Énée, prince Troyen, arrive à Carthage où la reine Didon lui offre un somptueux banquet. Au 17e siècle ce sujet est répandu dans la production des Marches d'Auvergne (Aubusson et Felletin).
Le château de Grignan.
La scène de la tapisserie est tirée de l’Enéide, récit mythologique écrit par le poète Virgile : Énée, prince Troyen, arrive à Carthage où la reine Didon lui offre un somptueux banquet. Au 17e siècle ce sujet est répandu dans la production des Marches d'Auvergne (Aubusson et Felletin).
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<center>Le château de Grignan.</center>Spartacus combattant.
Giuseppe Luchetti, Rome (Italie), fin du 19e siècle, début du 20e siècle, marbre et granit. En 73 av. J.-C l'esclave Spartacus s'évade d'une école de gladiateurs pour fomenter une révolte. Fédérant esclaves et paysans, son mouvement tient tête à l'armée romaine avant d’être battu par l'empereur Crassus. Mort durant la bataille, Spartacus accède rapidement au rang de légende qu'alimentent écrivains et artistes. Giuseppe Luchetti, sculpteur du 19e siècle, saisit l’instant où la vie du héros bascule. Porté par un même élan, il se libère de ses chaînes tout en se dressant pour mener le combat. De la torsion de son corps musculeux associé au glaive, aux flèches et à la peau de lion, se dégage une force impérieuse et dynamique. En référence à un vers du poète latin Horace, « Spartacus acer » - ardent Spartacus - a été gravé sur le socle.
Le château de Grignan.
Spartacus combattant. Giuseppe Luchetti, Rome (Italie), fin du 19e siècle, début du 20e siècle, marbre et granit. En 73 av. J.-C l'esclave Spartacus s'évade d'une école de gladiateurs pour fomenter une révolte. Fédérant esclaves et paysans, son mouvement tient tête à l'armée romaine avant d’être battu par l'empereur Crassus. Mort durant la bataille, Spartacus accède rapidement au rang de légende qu'alimentent écrivains et artistes. Giuseppe Luchetti, sculpteur du 19e siècle, saisit l’instant où la vie du héros bascule. Porté par un même élan, il se libère de ses chaînes tout en se dressant pour mener le combat. De la torsion de son corps musculeux associé au glaive, aux flèches et à la peau de lion, se dégage une force impérieuse et dynamique. En référence à un vers du poète latin Horace, « Spartacus acer » - ardent Spartacus - a été gravé sur le socle.
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<center>Le château de Grignan.</center>Le siège de Jérusalem.
D'après Antonio Tempesta 0555-1630). Aubusson, 2ème moitié du 17e siècle. Laine et soie. Inspirée de la Jérusalem délivrée du Tasse.
Le château de Grignan.
Le siège de Jérusalem. D'après Antonio Tempesta 0555-1630). Aubusson, 2ème moitié du 17e siècle. Laine et soie. Inspirée de la Jérusalem délivrée du Tasse.
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<center>Le château de Grignan.</center>La famille de Darius aux pieds d'Alexandre .La tapisserie relate un épisode de la vie d'Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C), vainqueur du roi de Perse, Darius III, en 333 av. J.-C à la bataille d'Issos. Sagnanime, Alexandre décide d'épargner la famille de son principal ennemi.
Cette représentation est tirée de La reine des Perses aux pieds d'Alexandre, peinture commandée par Louis XIV à Charles Le Brun, premier peintre du roi et directeur de la manufacture des Gobelins. Représenter avec éloquence les qualités du héros macédonien permet de glorifier indirectement l'attitude du roi à l'égard de ses ennemis. Admiratifs et reconnaissants, ils ne peuvent que lui prêter allégeance.
Le château de Grignan.
La famille de Darius aux pieds d'Alexandre .La tapisserie relate un épisode de la vie d'Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C), vainqueur du roi de Perse, Darius III, en 333 av. J.-C à la bataille d'Issos. Sagnanime, Alexandre décide d'épargner la famille de son principal ennemi. Cette représentation est tirée de La reine des Perses aux pieds d'Alexandre, peinture commandée par Louis XIV à Charles Le Brun, premier peintre du roi et directeur de la manufacture des Gobelins. Représenter avec éloquence les qualités du héros macédonien permet de glorifier indirectement l'attitude du roi à l'égard de ses ennemis. Admiratifs et reconnaissants, ils ne peuvent que lui prêter allégeance.
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<center>Le château de Grignan.</center>Un des deux  bras de lumière. France, 19e siècle. Bois sculpté et doré.
Le château de Grignan.
Un des deux bras de lumière. France, 19e siècle. Bois sculpté et doré.
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<center>Le château de Grignan.</center>La Croix de Constantin.
D’après Giulio Romano(1499-1546).
17e siècle. Huile sur toile. En 312, Constantin, Auguste de la Gaule, décida de réunifier l'Empire en s'emparant d'abord de l'Italie. Peu de temps avant la décisive bataille du pont Milvius qui devait l'opposer à son rival le plus dangereux, l'empereur païen Maxence, Constantin vit un phénomène étrange dans le ciel. Il crut d'abord à une manifestation d'Apollon, le dieu protecteur de sa famille, mais fut bientôt persuadé que c'était le Christ qui, en réalité, soutenait son combat.
Vainqueur au pont Milvius, Constantin entra dans Rome.
Le château de Grignan.
La Croix de Constantin. D’après Giulio Romano(1499-1546). 17e siècle. Huile sur toile. En 312, Constantin, Auguste de la Gaule, décida de réunifier l'Empire en s'emparant d'abord de l'Italie. Peu de temps avant la décisive bataille du pont Milvius qui devait l'opposer à son rival le plus dangereux, l'empereur païen Maxence, Constantin vit un phénomène étrange dans le ciel. Il crut d'abord à une manifestation d'Apollon, le dieu protecteur de sa famille, mais fut bientôt persuadé que c'était le Christ qui, en réalité, soutenait son combat. Vainqueur au pont Milvius, Constantin entra dans Rome.
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<center>Le château de Grignan.</center>Scène de baptême.
Italie, 17e siècle. Huile sur toile.
Le château de Grignan.
Scène de baptême. Italie, 17e siècle. Huile sur toile.
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<center>Le château de Grignan.</center>A l'entresol se trouve l'office. D'origine médiévale, cette salle voûtée en berceau se situait au niveau des réserves alimentaires. Partiellement enterrée, l’office était à l'articulation d'une cour (où se trouve toujours un puits) et des cuisines.
Le château de Grignan.
A l'entresol se trouve l'office. D'origine médiévale, cette salle voûtée en berceau se situait au niveau des réserves alimentaires. Partiellement enterrée, l’office était à l'articulation d'une cour (où se trouve toujours un puits) et des cuisines.
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<center>Le château de Grignan.</center>Avec les agrandissements successifs du château aux 16e et 17e siècles, les cuisines connurent trois emplacements différents. Ces fréquents déménagements se justifiaient par un impératif : préserver les logis nobles du risque d'incendie et des nuisances sonores et olfactives. Au 17e siècle, elles sont reléguées au fond de l’aile est du château ; un long couloir les reliait à l’office où les plats de service étaient préparés avant d’être portés à l’étage noble (1er étage).
Le château de Grignan.
Avec les agrandissements successifs du château aux 16e et 17e siècles, les cuisines connurent trois emplacements différents. Ces fréquents déménagements se justifiaient par un impératif : préserver les logis nobles du risque d'incendie et des nuisances sonores et olfactives. Au 17e siècle, elles sont reléguées au fond de l’aile est du château ; un long couloir les reliait à l’office où les plats de service étaient préparés avant d’être portés à l’étage noble (1er étage).
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<center>Le château de Grignan.</center>La cheminée avec la salamandre de François Ier.
Le château de Grignan.
La cheminée avec la salamandre de François Ier.
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<center>Le château de Grignan.</center>L'office présente actuellement des éléments lapidaires issus des ruines du château.
Le château de Grignan.
L'office présente actuellement des éléments lapidaires issus des ruines du château.
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<center>Le château de Grignan.</center>L'office présente actuellement des éléments lapidaires issus des ruines du château.
Le château de Grignan.
L'office présente actuellement des éléments lapidaires issus des ruines du château.
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<center>Le château de Grignan.</center>L'office présente actuellement des éléments lapidaires issus des ruines du château.
Le château de Grignan.
L'office présente actuellement des éléments lapidaires issus des ruines du château.
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<center>Appartement ancien régime. Antichambre.</center>Placée au centre de l’aile Renaissance du château, cette grande salle, appelée antichambre, est commune à deux appartements nobles disposés de part et d’autre. Elle combine les fonctions de salle d’attente et d’espace de réception. <br>A gauche, Nature morte à la grenade, au fruit, champignons et bouquets de fleurs. Cavalier Morati Italie, 2ème moitié du 17e. Huile sur toile. <br>Nature morte aux roses, fruits et cochon d'Inde. Pietro Navarra Italie, fin du 17e siècle. Huile sur toile.
Appartement ancien régime. Antichambre.
Placée au centre de l’aile Renaissance du château, cette grande salle, appelée antichambre, est commune à deux appartements nobles disposés de part et d’autre. Elle combine les fonctions de salle d’attente et d’espace de réception.
A gauche, Nature morte à la grenade, au fruit, champignons et bouquets de fleurs. Cavalier Morati Italie, 2ème moitié du 17e. Huile sur toile.
Nature morte aux roses, fruits et cochon d'Inde. Pietro Navarra Italie, fin du 17e siècle. Huile sur toile.
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<center>Appartement ancien régime. Antichambre.</center>Aujourd’hui, elle présente un décor de lambris datant des années 1820 dont les motifs antiquisants associés aux teintes claires et dorées sont emblématiques de la période néoclassique. Conçues pour un hôtel particulier de la ville de Crest, ces boiseries ont intégré les collections du château en 1983 afin d’en assurer leur préservation. <br> Deux grands paysages animé. XVIIe siècle. Huile sur toile. <br>Au fond : table d’applique. Provence, fin du 18e siècle. Sapin et tilleul sculptés et marbre blanc veiné.
Appartement ancien régime. Antichambre.
Aujourd’hui, elle présente un décor de lambris datant des années 1820 dont les motifs antiquisants associés aux teintes claires et dorées sont emblématiques de la période néoclassique. Conçues pour un hôtel particulier de la ville de Crest, ces boiseries ont intégré les collections du château en 1983 afin d’en assurer leur préservation.
Deux grands paysages animé. XVIIe siècle. Huile sur toile.
Au fond : table d’applique. Provence, fin du 18e siècle. Sapin et tilleul sculptés et marbre blanc veiné.
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<center>Appartement ancien régime. Antichambre.</center>Fauteuil à la reine. 
Attribués à Pierre-Nicolas Pillot (1748-1822), menuisier, Nîmes, vers 1780.
Noyer, tapisserie d'Aubusson. Ce mobilier est d'époque Louis XVI. Il représente la première phase du néoclassicisme qui se caractérise par l’adoption de la ligne droite (piètement et ceinture de l'assise). Cette rigueur géométrique est néanmoins compensée par l'élégance des formes (dossier en médaillon) et le raffinement des détails (roses et feuilles de laurier sculptées sur le dossier et la ceinture de l'assise).
Appartement ancien régime. Antichambre.
Fauteuil à la reine. Attribués à Pierre-Nicolas Pillot (1748-1822), menuisier, Nîmes, vers 1780. Noyer, tapisserie d'Aubusson. Ce mobilier est d'époque Louis XVI. Il représente la première phase du néoclassicisme qui se caractérise par l’adoption de la ligne droite (piètement et ceinture de l'assise). Cette rigueur géométrique est néanmoins compensée par l'élégance des formes (dossier en médaillon) et le raffinement des détails (roses et feuilles de laurier sculptées sur le dossier et la ceinture de l'assise).
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<center>Appartement ancien régime. Antichambre.</center>Fauteuil à la reine. 
Attribués à Pierre-Nicolas Pillot (1748-1822), menuisier, Nîmes, vers 1780.
Noyer, tapisserie d'Aubusson. Le mobilier est garni de tapisseries d’Aubusson. Chaque dossier représente une scène bucolique qu'entoure un médaillon à couronne de laurier enrubanné. Les assises sont décorées de fables de l'écrivain grec Ésope (7e- 6e siècles av. J.-C.) et de Jean de La Fontaine (1621-1695), à l’image de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ou le lion et le rat (photo). Cet ensemble a intégré les collections du château de Grignan en 1987.
Appartement ancien régime. Antichambre.
Fauteuil à la reine. Attribués à Pierre-Nicolas Pillot (1748-1822), menuisier, Nîmes, vers 1780. Noyer, tapisserie d'Aubusson. Le mobilier est garni de tapisseries d’Aubusson. Chaque dossier représente une scène bucolique qu'entoure un médaillon à couronne de laurier enrubanné. Les assises sont décorées de fables de l'écrivain grec Ésope (7e- 6e siècles av. J.-C.) et de Jean de La Fontaine (1621-1695), à l’image de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ou le lion et le rat (photo). Cet ensemble a intégré les collections du château de Grignan en 1987.
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<center>Appartement ancien régime. Antichambre.</center>Cléopâtre.
D'après Carlo Maratti (1625-1713), début du 18e siècle, huile sur toile. La perle et la coupe font référence à la reine d'Égypte Cléopâtre et à l'empereur romain Marc-Antoine. Celle-ci fait le pari d’offrir à son amant le banquet le plus cher au monde.
A la fin du repas, elle immerge une de ses perles dans une coupe vinaigrée. Le bijou se dissolvant, elle pourra boire le breuvage et gagner son pari. Aux 17e et 18e siècles, ce sujet connaît un succès considérable auprès des artistes italiens. Il illustre la séduisante beauté des femmes.
Appartement ancien régime. Antichambre.
Cléopâtre. D'après Carlo Maratti (1625-1713), début du 18e siècle, huile sur toile. La perle et la coupe font référence à la reine d'Égypte Cléopâtre et à l'empereur romain Marc-Antoine. Celle-ci fait le pari d’offrir à son amant le banquet le plus cher au monde. A la fin du repas, elle immerge une de ses perles dans une coupe vinaigrée. Le bijou se dissolvant, elle pourra boire le breuvage et gagner son pari. Aux 17e et 18e siècles, ce sujet connaît un succès considérable auprès des artistes italiens. Il illustre la séduisante beauté des femmes.
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<center>Appartement ancien régime. Antichambre.</center>Le décor de lambris date des années 1820. Initialement conçu pour un hôtel particulier de la ville de Crest (Drôme), il a été transféré en 19831 à Grignan afin de le sauvegarder. Restauré, il a reçu cinq panneaux d'étoffe de soie brochée de fils d'or, appelée « brocart ». Son style est emblématique du néoclassicisme. Lancé par les fouilles entreprises à Herculanum et Pompéi au milieu du 18e siècle, ce courant artistique connaît son apogée sous le Premier Empire (1804-1814) et au début de la Restauration (1814-1830). L'austère régularité des pilastres est atténuée par les rehauts d'or et la variété des motifs : scènes mythologiques au-dessus des portes, rinceaux sur la corniche, couronnes de fruits et méandres grecs au plafond.
Appartement ancien régime. Antichambre.
Le décor de lambris date des années 1820. Initialement conçu pour un hôtel particulier de la ville de Crest (Drôme), il a été transféré en 19831 à Grignan afin de le sauvegarder. Restauré, il a reçu cinq panneaux d'étoffe de soie brochée de fils d'or, appelée « brocart ». Son style est emblématique du néoclassicisme. Lancé par les fouilles entreprises à Herculanum et Pompéi au milieu du 18e siècle, ce courant artistique connaît son apogée sous le Premier Empire (1804-1814) et au début de la Restauration (1814-1830). L'austère régularité des pilastres est atténuée par les rehauts d'or et la variété des motifs : scènes mythologiques au-dessus des portes, rinceaux sur la corniche, couronnes de fruits et méandres grecs au plafond.
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<center>Appartement ancien régime. Antichambre.</center>Apanages des classes aisées, les hauts miroirs et les scintillants lustres à pendeloques participent à la mise en scène des intérieurs nobles et bourgeois. Associés aux feuilles, aux miroirs et aux lambris, ils accroissent l'éclairage, souvent faible, des pièces en réfractant la lumière naturelle et celle artificielle provenant des bougies.
Appartement ancien régime. Antichambre.
Apanages des classes aisées, les hauts miroirs et les scintillants lustres à pendeloques participent à la mise en scène des intérieurs nobles et bourgeois. Associés aux feuilles, aux miroirs et aux lambris, ils accroissent l'éclairage, souvent faible, des pièces en réfractant la lumière naturelle et celle artificielle provenant des bougies.
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<center>Chambre de Marie Fontaine.</center>A l’aide de photographies d’époque, sa chambre et son salon sont restitués à partir de son propre mobilier complété d’autres pièces de la collection du musée. Le papier peint de la chambre et le plafond du salon, tous deux d’origine, ont été restaurés. Elle opte pour une chambre à coucher au décor sobre. Complété par un mobilier élégant et confortable, cet ensemble se réfère à l'époque Louis XVI.
En choisissant ce style pour une pièce privée, Marie Fontaine se conforme aux usages de la haute société conservatrice de la Belle Époque.
<br>Lit de bout. Dessus de lit. France, 20e siècle. Bois sculpté et peint, canne.
Dentelle de Valenciennes. <br>Crucifix. France, 18e siècle Bois et ivoire sculptés. <br>Duchesse brisée. France, 18e siècle.
Noyer sculpté, canne, lampas broché. <br> Fauteuils en cabriolet. France, 19e siècle. 
Hêtre sculpté et peint, soie. <br>Secrétaire. France, 18e siècle. Sapin, placage en noyer et bois de rose.
Chambre de Marie Fontaine.
A l’aide de photographies d’époque, sa chambre et son salon sont restitués à partir de son propre mobilier complété d’autres pièces de la collection du musée. Le papier peint de la chambre et le plafond du salon, tous deux d’origine, ont été restaurés. Elle opte pour une chambre à coucher au décor sobre. Complété par un mobilier élégant et confortable, cet ensemble se réfère à l'époque Louis XVI. En choisissant ce style pour une pièce privée, Marie Fontaine se conforme aux usages de la haute société conservatrice de la Belle Époque.
Lit de bout. Dessus de lit. France, 20e siècle. Bois sculpté et peint, canne. Dentelle de Valenciennes.
Crucifix. France, 18e siècle Bois et ivoire sculptés.
Duchesse brisée. France, 18e siècle. Noyer sculpté, canne, lampas broché.
Fauteuils en cabriolet. France, 19e siècle. Hêtre sculpté et peint, soie.
Secrétaire. France, 18e siècle. Sapin, placage en noyer et bois de rose.
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<center>Chambre de Marie Fontaine.</center>A la rigueur des rayures moirées du papier peint, la fraîcheur du trophée de jardinier surmontant la cheminée apporte un heureux contrepoint. Une corniche composée d'une guirlande de lierre ondulée ceint le plafond de cette chambre : les quatre angles sont ornés de flèches, carquois, trompes de chasse et autre nœuds issus du vocabulaire ornemental néoclassique.<br>Secrétaire à abattant. France, fin 18e s. Chêne, placage en amarante, acajou, bois de rose, sycomore teinté, marbre de Carrare blanc veiné<br>Paire de chenets. France, 19e siècle. Bronze doré. <br>Pendule à mécanisme. Besançon, fin du 18e siècle. Bronze doré et ciselé, bois. <br>Commode. France, 19e siècle. Sapin, placage de marbres Sarrancolin Ilhet. <br>Paysage de ruines antiques : Pouzzole et Pompéi. Francesco Piranèse ? D'après Louis-Jean Desprez (1743-1804). Paris, fin du 18e siècle. <br>Paire de chenets. France, 19e siècle. Bronze doré. <br>Pendule à mécanisme. Besançon, fin du 18e siècle. Bronze doré et ciselé, bois. <br>Commode. France, 19e siècle. Sapin, placage de marbres Sarrancolin Ilhet.
Chambre de Marie Fontaine.
A la rigueur des rayures moirées du papier peint, la fraîcheur du trophée de jardinier surmontant la cheminée apporte un heureux contrepoint. Une corniche composée d'une guirlande de lierre ondulée ceint le plafond de cette chambre : les quatre angles sont ornés de flèches, carquois, trompes de chasse et autre nœuds issus du vocabulaire ornemental néoclassique.
Secrétaire à abattant. France, fin 18e s. Chêne, placage en amarante, acajou, bois de rose, sycomore teinté, marbre de Carrare blanc veiné
Paire de chenets. France, 19e siècle. Bronze doré.
Pendule à mécanisme. Besançon, fin du 18e siècle. Bronze doré et ciselé, bois.
Commode. France, 19e siècle. Sapin, placage de marbres Sarrancolin Ilhet.
Paysage de ruines antiques : Pouzzole et Pompéi. Francesco Piranèse ? D'après Louis-Jean Desprez (1743-1804). Paris, fin du 18e siècle.
Paire de chenets. France, 19e siècle. Bronze doré.
Pendule à mécanisme. Besançon, fin du 18e siècle. Bronze doré et ciselé, bois.
Commode. France, 19e siècle. Sapin, placage de marbres Sarrancolin Ilhet.
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<center>Salon François Ier</center>Marie Fontaine nomme le salon « François Ier », dans une tour du XIIIe siècle, en mémoire du passage du roi de France au château de Grignan en 1533.
Salon François Ier
Marie Fontaine nomme le salon « François Ier », dans une tour du XIIIe siècle, en mémoire du passage du roi de France au château de Grignan en 1533.
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<center>Salon François Ier</center>Elle fait orner le plafond de la salamandre, emblème du roi de la Renaissance française, et sculpter les portes du chiffre royal.
Salon François Ier
Elle fait orner le plafond de la salamandre, emblème du roi de la Renaissance française, et sculpter les portes du chiffre royal.
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<center>Salon François Ier</center>Elle commande ce lustre en couronne à huit bras de lumières, à Luciano Zalaffi (1881-1931), ferronnier d'art siennois. 1er tiers du 20e siècle. Fer forgé
Salon François Ier
Elle commande ce lustre en couronne à huit bras de lumières, à Luciano Zalaffi (1881-1931), ferronnier d'art siennois. 1er tiers du 20e siècle. Fer forgé
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<center>Salon François Ier</center>Armoire à deux corps.
Sud-est de la France, 17e et 20e siècles. Noyer et sapin sculptés, bronze.
Salon François Ier
Armoire à deux corps. Sud-est de la France, 17e et 20e siècles. Noyer et sapin sculptés, bronze.
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<center>Salon François Ier</center>Les deux chaires et le coffre forment un ensemble qui semble avoir été fabriqué à la même époque et pour un même commanditaire. Det ensemble, inspiré des chaires à haut dossier munies d'un coffre de la fin du Moyen Âge, révèle le goût de la bourgeoisie et de l'aristocratie pour les châteaux médiévaux et les copies de mobiliers anciens. France, 15e, 19e ou 20e siècle Chêne sculpté et doré. La dorure est d'époque.
Salon François Ier
Les deux chaires et le coffre forment un ensemble qui semble avoir été fabriqué à la même époque et pour un même commanditaire. Det ensemble, inspiré des chaires à haut dossier munies d'un coffre de la fin du Moyen Âge, révèle le goût de la bourgeoisie et de l'aristocratie pour les châteaux médiévaux et les copies de mobiliers anciens. France, 15e, 19e ou 20e siècle Chêne sculpté et doré. La dorure est d'époque.
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<center>Salon François Ier</center>Le coffre. France, 15e, 19e ou 20e siècle. Chêne sculpté et doré.
Salon François Ier
Le coffre. France, 15e, 19e ou 20e siècle. Chêne sculpté et doré.
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<center>Salon François Ier</center>Chaises.
France, 19e siècle. Noyer sculpté, cuir
Salon François Ier
Chaises. France, 19e siècle. Noyer sculpté, cuir
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<center>Salon François Ier</center>Portrait d'homme.
Début du 17e siècle Huile sur toile. Lucien de Grimaldi, ou Lucien de Monaco, fut le souverain de Monaco du 11 octobre 1505 au 22 août 1523. Il défendit Monaco contre les Génois en 1506-1507,  et reprend Roquebrune et Menton. Il meurt le 22 août 1523 assassiné par Bartolomeo Doria, son neveu.
Salon François Ier
Portrait d'homme. Début du 17e siècle Huile sur toile. Lucien de Grimaldi, ou Lucien de Monaco, fut le souverain de Monaco du 11 octobre 1505 au 22 août 1523. Il défendit Monaco contre les Génois en 1506-1507, et reprend Roquebrune et Menton. Il meurt le 22 août 1523 assassiné par Bartolomeo Doria, son neveu.
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<center>Salon François Ier</center>Portrait de femme. Fin du 17e siècle Huile sur toile. Lucrèce de Grimaldi, comtesse de Grignan, dame d'honneur de la reine Catherine de Médicis, deuxième épouse de Gaspard de Castellane Adhémar de Monteil.
Salon François Ier
Portrait de femme. Fin du 17e siècle Huile sur toile. Lucrèce de Grimaldi, comtesse de Grignan, dame d'honneur de la reine Catherine de Médicis, deuxième épouse de Gaspard de Castellane Adhémar de Monteil.
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<center>Le château de Grignan.</center>Escalier en colimaçon.
Le château de Grignan.
Escalier en colimaçon.
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<center>Le château de Grignan.</center>Deuxième étage.
Le château de Grignan.
Deuxième étage.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Au dernier niveau du donjon médiéval, cette pièce est intégrée, au milieu du 16e siècle, à la nouvelle aile méridionale du château ; elle comprenait une chambre et une garde-robe.
Elle présente actuellement un lit à la duchesse, une étoffe murale et trois tapisseries historiées. Ce style précieux et monumental, est emblématique des chambres d’apparat du début du règne de Louis XIV (1638-1715) et correspond à la période où Madame de Sévigné (1626-1696) y séjournait. Son portrait et ceux de membres de sa famille ornent les murs tandis qu’un meuble d’écriture, le scriban, évoque le travail de l’épistolière. <br>Fauteuils. Sud de la France, 17e ou 19e siècle. Noyer sculpté et ciré, damas de soie.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Au dernier niveau du donjon médiéval, cette pièce est intégrée, au milieu du 16e siècle, à la nouvelle aile méridionale du château ; elle comprenait une chambre et une garde-robe. Elle présente actuellement un lit à la duchesse, une étoffe murale et trois tapisseries historiées. Ce style précieux et monumental, est emblématique des chambres d’apparat du début du règne de Louis XIV (1638-1715) et correspond à la période où Madame de Sévigné (1626-1696) y séjournait. Son portrait et ceux de membres de sa famille ornent les murs tandis qu’un meuble d’écriture, le scriban, évoque le travail de l’épistolière.
Fauteuils. Sud de la France, 17e ou 19e siècle. Noyer sculpté et ciré, damas de soie.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Lit à la duchesse. Provence. 18e siècle. Noyer sculpté et peint, taffetas matelassé, lampas. Dans un lit à la duchesse le dai n'est pas soutenu par des colonnes, mais est suspendu au plafond et/ou au mur. Il s'agit d'un lit de bout, c'est-à-dire placé perpendiculairement au mur et adossé par le chevet de tête.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Lit à la duchesse. Provence. 18e siècle. Noyer sculpté et peint, taffetas matelassé, lampas. Dans un lit à la duchesse le dai n'est pas soutenu par des colonnes, mais est suspendu au plafond et/ou au mur. Il s'agit d'un lit de bout, c'est-à-dire placé perpendiculairement au mur et adossé par le chevet de tête.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Tenture de l'histoire d'Ariane. D’après Abraham Bosse (1602-1676) et Claude Vignon (1593-1670). Aubusson, 17e siècle. Tenture composée de huit tapisseries en laine et soie. Le sujet de l’Histoire d’Ariane est emprunté à un roman écrit par Jean Desmaret (1595-1676). Elle relate les aventures d’une jeune Sicilienne, Ariane, et de ses trois compagnons (Palamède, frère d'Ariane, Mélinte, amant d'Ariane et sa servante Épicharis) au temps de l’empereur Néron. Sillonnant le bassin méditerranéen, les jeunes gens affrontent de terribles et extravagantes épreuves. Ariane dans son bain.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Tenture de l'histoire d'Ariane. D’après Abraham Bosse (1602-1676) et Claude Vignon (1593-1670). Aubusson, 17e siècle. Tenture composée de huit tapisseries en laine et soie. Le sujet de l’Histoire d’Ariane est emprunté à un roman écrit par Jean Desmaret (1595-1676). Elle relate les aventures d’une jeune Sicilienne, Ariane, et de ses trois compagnons (Palamède, frère d'Ariane, Mélinte, amant d'Ariane et sa servante Épicharis) au temps de l’empereur Néron. Sillonnant le bassin méditerranéen, les jeunes gens affrontent de terribles et extravagantes épreuves. Ariane dans son bain.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Tenture de l'histoire d'Ariane. D’après Abraham Bosse (1602-1676) et Claude Vignon (1593-1670) Aubusson, 17e siècle. Si les scènes principales sont tirés de gravures d’Abraham Bosse (1604-1676), le paysage s’inspire de la nature aubussonnaise. Les décors bucoliques soulignent le charme naïf des personnages. C’est cette esthétique à la poésie fraîche et simple que j’apprécie dans les tapisseries d’Aubusson de cette époque. » Ariane et Erycine enlevées par Mélinte et Palamède. <br>A droite, scriban. France ? Pays-Bas ?, 19e siècle. Sapin, placage de loupe d'amboine et de noyer.
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale et confiée par l’office des Biens et Intérêts Privés à la garde des Musées nationaux.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Tenture de l'histoire d'Ariane. D’après Abraham Bosse (1602-1676) et Claude Vignon (1593-1670) Aubusson, 17e siècle. Si les scènes principales sont tirés de gravures d’Abraham Bosse (1604-1676), le paysage s’inspire de la nature aubussonnaise. Les décors bucoliques soulignent le charme naïf des personnages. C’est cette esthétique à la poésie fraîche et simple que j’apprécie dans les tapisseries d’Aubusson de cette époque. » Ariane et Erycine enlevées par Mélinte et Palamède.
A droite, scriban. France ? Pays-Bas ?, 19e siècle. Sapin, placage de loupe d'amboine et de noyer. Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale et confiée par l’office des Biens et Intérêts Privés à la garde des Musées nationaux.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Tenture de l'histoire d'Ariane. L’Histoire d’Ariane. D’après Abraham Bosse (1602-1676) et Claude Vignon (1593-1670). Aubusson, 17e siècle, laine et soie.
Art monumental par excellence, la tapisserie demeure, à cette époque, l’un des principaux décors des intérieurs nobles. Elle participe à la solennité d’un lieu tout en isolant efficacement du froid. Un inventaire de 1668 en dénombre 135 au château de Grignan. Ici, Ariane accueille Mélinte à Syracuse.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Tenture de l'histoire d'Ariane. L’Histoire d’Ariane. D’après Abraham Bosse (1602-1676) et Claude Vignon (1593-1670). Aubusson, 17e siècle, laine et soie. Art monumental par excellence, la tapisserie demeure, à cette époque, l’un des principaux décors des intérieurs nobles. Elle participe à la solennité d’un lieu tout en isolant efficacement du froid. Un inventaire de 1668 en dénombre 135 au château de Grignan. Ici, Ariane accueille Mélinte à Syracuse.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Table de milieu. Provence, fin du 17e siècle. Noyer sculpté, tourné et noirci. <br> Bassin. France, 18e siècle. Faïence stannifère au décor de grand feu en camaïeu bleu.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Table de milieu. Provence, fin du 17e siècle. Noyer sculpté, tourné et noirci.
Bassin. France, 18e siècle. Faïence stannifère au décor de grand feu en camaïeu bleu.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Tabourets à accotoirs. France, fin du 19e siècle.
Noyer sculpté et doré, damas de soie
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Tabourets à accotoirs. France, fin du 19e siècle. Noyer sculpté et doré, damas de soie
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Miroir. 17e siècle. Glace, bois sculpté et doré.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Miroir. 17e siècle. Glace, bois sculpté et doré.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Portrait présumé de Madame de Sévigné
Louis Elle, dit Ferdinand l’Ainé (1612-1689) France, 17e siècle Huile sur toile. <br>Scriban. France ? Pays-Bas ? 19e siècle. Sapin, placage de loupe d'amboine et de noyer.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Portrait présumé de Madame de Sévigné Louis Elle, dit Ferdinand l’Ainé (1612-1689) France, 17e siècle Huile sur toile.
Scriban. France ? Pays-Bas ? 19e siècle. Sapin, placage de loupe d'amboine et de noyer.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Portrait présumé de Pauline de Simiane.
Fin du 17e siècle, début du 18e siècle. Huile sur toile.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Portrait présumé de Pauline de Simiane. Fin du 17e siècle, début du 18e siècle. Huile sur toile.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.</center>Portrait de Jeanne-Françoise Frémiot, baronne de Chantal. France, 18e siècle. Huile sur toile. Née le 23 janvier 1572 à Dijon (France) et morte le 13 décembre 1641 à Moulins, c'est une sainte française originaire de Bourgogne, fondatrice de l'ordre de la Visitation avec saint François de Sales. Canonisée par Clément XIII le 16 juillet 1767. Elle se marie en 1592 à Christophe de Rabutin, baron de Chantal. Le couple, très uni, a six enfants, dont Celse-Bénigne, baron de Chantal qui est le père de la marquise de Sévigné. En 1601, Christophe de Rabutin de Chantal meurt, victime d'un accident de chasse. Se sentant appelée par Dieu, elle se met alors à la recherche d'un guide spirituel, qui sera François de Sales.
Appartements grand siècle. Chambre d’Uzès.
Portrait de Jeanne-Françoise Frémiot, baronne de Chantal. France, 18e siècle. Huile sur toile. Née le 23 janvier 1572 à Dijon (France) et morte le 13 décembre 1641 à Moulins, c'est une sainte française originaire de Bourgogne, fondatrice de l'ordre de la Visitation avec saint François de Sales. Canonisée par Clément XIII le 16 juillet 1767. Elle se marie en 1592 à Christophe de Rabutin, baron de Chantal. Le couple, très uni, a six enfants, dont Celse-Bénigne, baron de Chantal qui est le père de la marquise de Sévigné. En 1601, Christophe de Rabutin de Chantal meurt, victime d'un accident de chasse. Se sentant appelée par Dieu, elle se met alors à la recherche d'un guide spirituel, qui sera François de Sales.
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<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>Madame de Sévigné appréciait particulièrement l'appartement que sa fille et son gendre mettaient à sa disposition lors de ses séjours à Grignan. Elle évoque dans sa correspondance son « beau cabinet » ou son « cabinet frais ». Tour du XIVe.
Le projet actuel consiste à reconstituer sa chambre à coucher et son cabinet d'après deux inventaires de 1728 qui en donnent une description détaillée. Il inclut une part d'interprétation que la connaissance des décors historiques des grandes demeures françaises du 17e siècle tente de réduire. <br>Les photographies de Cyril Sprocani dévoilent le rapport à la matière des artisans d'art, tel Xavier Bonnet/Atelier Saint-Louis. Leur disposition trinitaire évoque également la foi vers laquelle s'est tournée Madame de Sévigné lors de ses derniers jours au château où elle est décédée en 1696. 
<br>Lit à la française.
Atelier Saint-Louis, Xavier Bonnet 2017.
Noyer, velours, taffetas, damas, sergé de laine, satin.
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
Madame de Sévigné appréciait particulièrement l'appartement que sa fille et son gendre mettaient à sa disposition lors de ses séjours à Grignan. Elle évoque dans sa correspondance son « beau cabinet » ou son « cabinet frais ». Tour du XIVe. Le projet actuel consiste à reconstituer sa chambre à coucher et son cabinet d'après deux inventaires de 1728 qui en donnent une description détaillée. Il inclut une part d'interprétation que la connaissance des décors historiques des grandes demeures françaises du 17e siècle tente de réduire.
Les photographies de Cyril Sprocani dévoilent le rapport à la matière des artisans d'art, tel Xavier Bonnet/Atelier Saint-Louis. Leur disposition trinitaire évoque également la foi vers laquelle s'est tournée Madame de Sévigné lors de ses derniers jours au château où elle est décédée en 1696.
Lit à la française. Atelier Saint-Louis, Xavier Bonnet 2017. Noyer, velours, taffetas, damas, sergé de laine, satin.
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<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>Portrait présumé de François Adhémar de Monteil, comte de Grignan. Attribué à Laurent Fauchier (1643-1672). 1671.
Huile sur toile
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
Portrait présumé de François Adhémar de Monteil, comte de Grignan. Attribué à Laurent Fauchier (1643-1672). 1671. Huile sur toile
71
<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>La cheminée.
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
La cheminée.
72
<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>Le cabinet d'aisances, certainement utilisé par la marquise durant son séjour.
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
Le cabinet d'aisances, certainement utilisé par la marquise durant son séjour.
73
<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>Vue du cabinet. Le Mont Ventoux. La cour d'honneur.
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
Vue du cabinet. Le Mont Ventoux. La cour d'honneur.
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<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>Vue du cabinet. Le Mont Ventoux, les dentelles de Montmirail. La cour d'honneur.
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
Vue du cabinet. Le Mont Ventoux, les dentelles de Montmirail. La cour d'honneur.
75
<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>Vue du cabinet. La cour d'honneur et la terrasse au-dessus de la collégiale. Au fond, la tour de Chamaret, dernier témoin de la forteresse féodale primitive bâtie entre le 12ème et le 14ème siècle.
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
Vue du cabinet. La cour d'honneur et la terrasse au-dessus de la collégiale. Au fond, la tour de Chamaret, dernier témoin de la forteresse féodale primitive bâtie entre le 12ème et le 14ème siècle.
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<center>Le Beau cabinet de Madame de Sévigné</center>Vue du cabinet. Le  châtelet et ses couvertures néo-gothiques. .
Le Beau cabinet de Madame de Sévigné
Vue du cabinet. Le châtelet et ses couvertures néo-gothiques. .
77
<center>Le château de Grignan.</center>
Le château de Grignan.
78
<center>Le château de Grignan.</center>Servius Sulpicius Galba a servi de tribun militaire dans la 2e légion en Macédoine, consul, gouverneur romain de l'Hispanie ultérieure, préteur et sénateur romain.
Le château de Grignan.
Servius Sulpicius Galba a servi de tribun militaire dans la 2e légion en Macédoine, consul, gouverneur romain de l'Hispanie ultérieure, préteur et sénateur romain.
79
<center>Le château de Grignan.</center>Octave puis Auguste, est le premier empereur romain.
Le château de Grignan.
Octave puis Auguste, est le premier empereur romain.
80
<center>Le château de Grignan.</center>
Le château de Grignan.
81
<center>Le château de Grignan.</center>Cheminée.
Le château de Grignan.
Cheminée.
82
<center>Le château de Grignan.</center>Cheminée.
Le château de Grignan.
Cheminée.
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<center>Le château de Grignan.</center>Buste de Madame de Sévigné.
Le château de Grignan.
Buste de Madame de Sévigné.
84
<center>Le château de Grignan.</center>Portrait de Madame de Sévigné.
Le château de Grignan.
Portrait de Madame de Sévigné.
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<center>Le château de Grignan.</center>Portrait de Madame de Sévigné.
Le château de Grignan.
Portrait de Madame de Sévigné.
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<center>Le château de Grignan.</center>De haut en bas et de gauche à droite : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné. Henri de Sévigné (mari de la marquise). Françoise Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan (fille de la marquise). François Adhémar de Monteil, comte de Grignan (gendre de la marquise). Charles de Sévigné (fils de la marquise). Comte de Bussy-Rabutin (cousin de la marquise). Pauline de Grignan, marquise de Simiane (petite fille de la marquise).
Le château de Grignan.
De haut en bas et de gauche à droite : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné. Henri de Sévigné (mari de la marquise). Françoise Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan (fille de la marquise). François Adhémar de Monteil, comte de Grignan (gendre de la marquise). Charles de Sévigné (fils de la marquise). Comte de Bussy-Rabutin (cousin de la marquise). Pauline de Grignan, marquise de Simiane (petite fille de la marquise).
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Construite à la Renaissance, cette chambre de parade devient, dans les années 1670, le cœur du nouvel appartement du comte de Grignan. Éloignée de l’agitation des pièces de réception du 1er étage, elle sert d’écrin à une vie de cour digne du représentant du roi en Provence. Conformément à la mode parisienne, un lit monumental était disposé dans une alcôve dont seul subsiste l’arc en anse de panier sculpté de feuillages.
Le lit à la française sommé de plumets et habillé d’un taffetas peint à la Chine, le bureau Mazarin, le cabinet marqueté et la scène finale de la tenture de l’Histoire d’Ariane, les noces, participent à cette mise en scène du pouvoir. Au fond, sous l'alcôve, prie-Dieu. France, 17e siècle.
Noyer sculpté aux moulures teintées en noir.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Construite à la Renaissance, cette chambre de parade devient, dans les années 1670, le cœur du nouvel appartement du comte de Grignan. Éloignée de l’agitation des pièces de réception du 1er étage, elle sert d’écrin à une vie de cour digne du représentant du roi en Provence. Conformément à la mode parisienne, un lit monumental était disposé dans une alcôve dont seul subsiste l’arc en anse de panier sculpté de feuillages. Le lit à la française sommé de plumets et habillé d’un taffetas peint à la Chine, le bureau Mazarin, le cabinet marqueté et la scène finale de la tenture de l’Histoire d’Ariane, les noces, participent à cette mise en scène du pouvoir. Au fond, sous l'alcôve, prie-Dieu. France, 17e siècle. Noyer sculpté aux moulures teintées en noir.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Le parquet.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Le parquet.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>En arrière plan, l’arc en anse de panier sculpté de feuillages de l'ancôve. <br>Fauteuils. France, vers 1720 Bois sculpté et ciré, cuir. Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale et confiée par l’office des Biens et Intérêts Privés à la garde des Musées nationaux. <br>Le cabinet marqueté à gauche. Au premier plan, bureau Mazarin. France, début du 18e siècle ?
Sapin plaqué de noyer, aux moulures teintées en noir, bronze.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
En arrière plan, l’arc en anse de panier sculpté de feuillages de l'ancôve.
Fauteuils. France, vers 1720 Bois sculpté et ciré, cuir. Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale et confiée par l’office des Biens et Intérêts Privés à la garde des Musées nationaux.
Le cabinet marqueté à gauche. Au premier plan, bureau Mazarin. France, début du 18e siècle ? Sapin plaqué de noyer, aux moulures teintées en noir, bronze.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Fauteuils. France, vers 1720 Bois sculpté et ciré, cuir.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Fauteuils. France, vers 1720 Bois sculpté et ciré, cuir.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Miroirs à parcloses. Aud de la France, vers 1715-1725. Glace, noyer sculpté et doré. <br>Pendule « à l’amour endormi ».
Etienne Lenoir (1698-1778), horloger Attribué à François Goyer (7-1763), ébéniste Paris, vers 1750
Bronze doré, corne verte, émail.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Miroirs à parcloses. Aud de la France, vers 1715-1725. Glace, noyer sculpté et doré.
Pendule « à l’amour endormi ». Etienne Lenoir (1698-1778), horloger Attribué à François Goyer (7-1763), ébéniste Paris, vers 1750 Bronze doré, corne verte, émail.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Console d'applique. Provence, milieu du 18e siècle Tilleul sculpté et doré, marbre rose.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Console d'applique. Provence, milieu du 18e siècle Tilleul sculpté et doré, marbre rose.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Tenture de l'histoire d'Ariane. Ariane tue deux Scythes qui la menaçaient.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Tenture de l'histoire d'Ariane. Ariane tue deux Scythes qui la menaçaient.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Tenture de l'histoire d'Ariane. Mélinte tue le roi des Scythes.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Tenture de l'histoire d'Ariane. Mélinte tue le roi des Scythes.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Tenture de l'histoire d'Ariane. Détail de la tapisserie des noces.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Tenture de l'histoire d'Ariane. Détail de la tapisserie des noces.
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<center>Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.</center>Lustre. Murano (Italie), 17e siècle Verre.
Appartements grand siècle. Chambre à l'alcôve.
Lustre. Murano (Italie), 17e siècle Verre.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>Avec ses murs épais du 12e siècle et son vaste volume, cette pièce se situe à l'étage noble, dans l’ancien donjon médiéval. Ancienne chambre seigneuriale, elle est percée de portes au Moyen Age et à la Renaissance afin de la relier à de nouveaux bâtiments. À la fin du 17e siècle, elle devient la chambre de la nouvelle comtesse de Grignan, Françoise-Marguerite de Sévigné, dite Madame. Celle-ci l’habille d’une étoffe sobre et luxueuse alors en vogue dans les intérieurs parisiens, ainsi que le montre un inventaire de 1672 réalisé un an après son arrivée. Son aménagement actuel s’inspire directement de cette période.<br> Lit d’ange. France, 20e siècle. Bois, taffetas.<br> Table. Espagne, 17e siècle. Bois sculpté, incrustation de plaques d’ivoire gravée et d’ébène, fer forgé.<br> Chaise à bras. France, 17e et 20e siècles. Noyer et sapin, cuir.
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
Avec ses murs épais du 12e siècle et son vaste volume, cette pièce se situe à l'étage noble, dans l’ancien donjon médiéval. Ancienne chambre seigneuriale, elle est percée de portes au Moyen Age et à la Renaissance afin de la relier à de nouveaux bâtiments. À la fin du 17e siècle, elle devient la chambre de la nouvelle comtesse de Grignan, Françoise-Marguerite de Sévigné, dite Madame. Celle-ci l’habille d’une étoffe sobre et luxueuse alors en vogue dans les intérieurs parisiens, ainsi que le montre un inventaire de 1672 réalisé un an après son arrivée. Son aménagement actuel s’inspire directement de cette période.
Lit d’ange. France, 20e siècle. Bois, taffetas.
Table. Espagne, 17e siècle. Bois sculpté, incrustation de plaques d’ivoire gravée et d’ébène, fer forgé.
Chaise à bras. France, 17e et 20e siècles. Noyer et sapin, cuir.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>La maîtresse de maison y reçoit une société d'hôtes choisis. Ceux-ci prennent place sur des sièges disposés autour du lit, dans un espace que l'on nomme « la ruelle ».
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
La maîtresse de maison y reçoit une société d'hôtes choisis. Ceux-ci prennent place sur des sièges disposés autour du lit, dans un espace que l'on nomme « la ruelle ».
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>Armoire à deux corps. France, 17e siècle Noyer et sapin sculptés.
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
Armoire à deux corps. France, 17e siècle Noyer et sapin sculptés.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>Table. France, 17e siècle. Noyer.
<br>Cabinet. Espagne, 17e siècle. Noyer et sapin, placage en ébène et acajou ou peint, marbres et pierres marbrières de couleur, bronze doré.
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
Table. France, 17e siècle. Noyer.
Cabinet. Espagne, 17e siècle. Noyer et sapin, placage en ébène et acajou ou peint, marbres et pierres marbrières de couleur, bronze doré.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>Vase en albâtre garni de fleurs et fruits. Jean-Baptiste Dubuisson (16587-1730) ? Italie, 17e ou 18e siècle. Huile sur toile.
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
Vase en albâtre garni de fleurs et fruits. Jean-Baptiste Dubuisson (16587-1730) ? Italie, 17e ou 18e siècle. Huile sur toile.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>Décor de cheminée en bois sculpté, France, milieu du XVIIe siècle, sapin, polychromie. Elle se compose d’un manteau sculpté de rinceaux de feuillages aux cornes d'abondance. Elle est caractéristique du goût des années 1630-1650 pour les cheminées monumentales au riche décor sculpté. Elle se trouvait au château de Montrouge (Loire). La hotte porte en son centre la devise de la famille Chirat de Montrouge, encadré de masque de satyre : « ni le temps, ni le feu, lor ne consommeront ; sous ses beaux astres d’or, nos roses durerons. » <br>Le Festin de Balthazar. Pietro Dandini (1646-1712). Italie, 17e siècle. Huile sur toile. 
<br>Table. Espagne, 17e siècle. Bois sculpté, incrustation de plaques d’ivoire gravée et d’ébène, fer forgé. <br>Chaise à bras. France, 17e et 20e siècles. Noyer et sapin, cuir.
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
Décor de cheminée en bois sculpté, France, milieu du XVIIe siècle, sapin, polychromie. Elle se compose d’un manteau sculpté de rinceaux de feuillages aux cornes d'abondance. Elle est caractéristique du goût des années 1630-1650 pour les cheminées monumentales au riche décor sculpté. Elle se trouvait au château de Montrouge (Loire). La hotte porte en son centre la devise de la famille Chirat de Montrouge, encadré de masque de satyre : « ni le temps, ni le feu, lor ne consommeront ; sous ses beaux astres d’or, nos roses durerons. »
Le Festin de Balthazar. Pietro Dandini (1646-1712). Italie, 17e siècle. Huile sur toile.
Table. Espagne, 17e siècle. Bois sculpté, incrustation de plaques d’ivoire gravée et d’ébène, fer forgé.
Chaise à bras. France, 17e et 20e siècles. Noyer et sapin, cuir.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>L’instruction du jeune roi. D'après Antoine Caron Paris, 1er tiers du 17e siècle Laine et soie.
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
L’instruction du jeune roi. D'après Antoine Caron Paris, 1er tiers du 17e siècle Laine et soie.
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<center>Appartement ancien régime. Chambre de Madame.</center>Madeleine. Fin du 17e siècle. Huile sur toile.
Appartement ancien régime. Chambre de Madame.
Madeleine. Fin du 17e siècle. Huile sur toile.
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<center>Appartement ancien régime. Grand cabinet.</center>Situé dans une ancienne tour défensive du 14e siècle, cet espace est intégré au logis seigneurial à la fin du Moyen Âge. Contigu à la chambre de Madame, il est aménagé au 17e siècle en cabinet. Constituant la dernière pièce d’un appartement, ce grand cabinet est un lieu d’études propice à la lecture et à l’écriture. L’actuel aménagement se réfère au 18e siècle. <br>A gauche, portrait de jeune dame au chat. France, 18e siècle. Huile sur toile. Au centre, portrait de femme. France, 18e siècle Huile sur toile. Les portraits sont présentés de trois quarts, en costume de cour aux riches étoffes : dentelle, velours, satin. <br>Commode. Provence, milieu du 18e siècle. Noyer sculpté, bronze. Elle est encadrée par des chaises en cabriolet. Sud de la France, vers 1760. Noyer sculpté, canne.
Appartement ancien régime. Grand cabinet.
Situé dans une ancienne tour défensive du 14e siècle, cet espace est intégré au logis seigneurial à la fin du Moyen Âge. Contigu à la chambre de Madame, il est aménagé au 17e siècle en cabinet. Constituant la dernière pièce d’un appartement, ce grand cabinet est un lieu d’études propice à la lecture et à l’écriture. L’actuel aménagement se réfère au 18e siècle.
A gauche, portrait de jeune dame au chat. France, 18e siècle. Huile sur toile. Au centre, portrait de femme. France, 18e siècle Huile sur toile. Les portraits sont présentés de trois quarts, en costume de cour aux riches étoffes : dentelle, velours, satin.
Commode. Provence, milieu du 18e siècle. Noyer sculpté, bronze. Elle est encadrée par des chaises en cabriolet. Sud de la France, vers 1760. Noyer sculpté, canne.
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<center>Appartement ancien régime. Grand cabinet.</center>Le bureau de milieu, la commode et l’étoffe murale présentent des motifs naturalistes qui, associés à des formes amples et galbées, composent le répertoire traditionnel du style rocaille. Ces décors s’inspirent d’un inventaire de 1776, époque durant laquelle le château appartenait à Jean-Baptiste de Félix, comte du Muy, et à son épouse, Marie-Thérèse de Mison, dont le portrait orne l’un des murs. <br>Bureau plat, dit « de milieu » France, 19e siècle. Chêne et sapin, placage de bois de violette, bronze doré, cuir. <br>Chaises et fauteuils à la reine. France, fin du 19e siècle. Bois sculpté et doré, velours de soie. <br> Pendu au mur, portrait présumé de Marie-Thérèse de Mison, comtesse du Muy. France, 18e siècle. Huile sur toile.
Appartement ancien régime. Grand cabinet.
Le bureau de milieu, la commode et l’étoffe murale présentent des motifs naturalistes qui, associés à des formes amples et galbées, composent le répertoire traditionnel du style rocaille. Ces décors s’inspirent d’un inventaire de 1776, époque durant laquelle le château appartenait à Jean-Baptiste de Félix, comte du Muy, et à son épouse, Marie-Thérèse de Mison, dont le portrait orne l’un des murs.
Bureau plat, dit « de milieu » France, 19e siècle. Chêne et sapin, placage de bois de violette, bronze doré, cuir.
Chaises et fauteuils à la reine. France, fin du 19e siècle. Bois sculpté et doré, velours de soie.
Pendu au mur, portrait présumé de Marie-Thérèse de Mison, comtesse du Muy. France, 18e siècle. Huile sur toile.
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<center>Appartement ancien régime. Grand cabinet.</center>Table d’applique et trumeau. France, 18e siècle. Bois sculpté peint et doré, marbre, trumeau de glace en bois sculpté peint et doré.
Appartement ancien régime. Grand cabinet.
Table d’applique et trumeau. France, 18e siècle. Bois sculpté peint et doré, marbre, trumeau de glace en bois sculpté peint et doré.
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