Cavaillon

<center>Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon</center>La chapelle Saint-Jacques remplacerait selon la tradition un temple dédié à Jupiter. L'édifice primitif, de la fin du 12e siècle, est constitué par les deux dernières travées et l'abside. En 1300, le chapitre de Cavaillon installe un ermite à Saint-Jacques. Le clocher est rajouté en 1377. C'est en faveur de César de Bus, futur fondateur de la congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne qu'auraient été réalisés en 1580 la cellule orientale, puis en 1585 les deux travées occidentales et le porche pour accueillir les pèlerins venus écouter les prêches les dimanches de Carême. César de Bus se retira comme ermite à Saint-Jacques de 1586 à 1592. Il y eut un ermite à Saint-Jacques jusqu'en 1804.
Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon
La chapelle Saint-Jacques remplacerait selon la tradition un temple dédié à Jupiter. L'édifice primitif, de la fin du 12e siècle, est constitué par les deux dernières travées et l'abside. En 1300, le chapitre de Cavaillon installe un ermite à Saint-Jacques. Le clocher est rajouté en 1377. C'est en faveur de César de Bus, futur fondateur de la congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne qu'auraient été réalisés en 1580 la cellule orientale, puis en 1585 les deux travées occidentales et le porche pour accueillir les pèlerins venus écouter les prêches les dimanches de Carême. César de Bus se retira comme ermite à Saint-Jacques de 1586 à 1592. Il y eut un ermite à Saint-Jacques jusqu'en 1804.
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<center>Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon</center> L'ermitage a été construit à plusieurs époques. Le plan de la chapelle est rectangulaire, avec une abside en arc de cercle (pentagonale à l'extérieur).
Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon
L'ermitage a été construit à plusieurs époques. Le plan de la chapelle est rectangulaire, avec une abside en arc de cercle (pentagonale à l'extérieur).
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<center>Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon</center>
Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon
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<center>Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon</center> L'ensemble de l'ermitage se compose de la chapelle précédée du porche et des bâtiments de l'ermitage au sud.
Ermitage Saint-Jacques de Cavaillon
L'ensemble de l'ermitage se compose de la chapelle précédée du porche et des bâtiments de l'ermitage au sud.
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Vue de Cavaillon depuis la colline Saint-Jacques. La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran.
Vue de Cavaillon depuis la colline Saint-Jacques. La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran.
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Vue de Cavaillon depuis la colline Saint-Jacques. La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran.
Vue de Cavaillon depuis la colline Saint-Jacques. La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran.
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Le cloccher et le campanile de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran, avec le Petit Luberon en fond.
Le cloccher et le campanile de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran, avec le Petit Luberon en fond.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center> C'est un vestige romain, du Ier siècle de notre ère, consistant en un petit tétrapyle richement sculpté.
Arc antique de Cavaillon
C'est un vestige romain, du Ier siècle de notre ère, consistant en un petit tétrapyle richement sculpté.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center> De dimensions modestes, l'arc antique de Cavaillon est constitué de deux arcs en plein cintre supportés par quatre piliers.
Arc antique de Cavaillon
De dimensions modestes, l'arc antique de Cavaillon est constitué de deux arcs en plein cintre supportés par quatre piliers.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center> Les faces externes des piliers portent des pilastres ornés de rinceaux et couronnés de chapiteaux à feuilles d'acanthe. La base des pilastres est ornée de feuilles d'acanthe de grande taille.
Arc antique de Cavaillon
Les faces externes des piliers portent des pilastres ornés de rinceaux et couronnés de chapiteaux à feuilles d'acanthe. La base des pilastres est ornée de feuilles d'acanthe de grande taille.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center> Sur les piliers, corniche avec frise d'oves.
Arc antique de Cavaillon
Sur les piliers, corniche avec frise d'oves.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center> L'intrados des arcs est constitué de caissons ornés de rosettes.
Arc antique de Cavaillon
L'intrados des arcs est constitué de caissons ornés de rosettes.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center> L'intrados des arcs est constitué de caissons ornés de rosettes.
Arc antique de Cavaillon
L'intrados des arcs est constitué de caissons ornés de rosettes.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center>Rinceaux surmontés d'un chapiteau à feuilles d'acanthe.  Écoinçon orné d'une divinité ailée portant une couronne.
Arc antique de Cavaillon
Rinceaux surmontés d'un chapiteau à feuilles d'acanthe. Écoinçon orné d'une divinité ailée portant une couronne.
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<center>Arc antique de Cavaillon</center> Écoinçon orné d'une divinité ailée portant une couronne.
Arc antique de Cavaillon
Écoinçon orné d'une divinité ailée portant une couronne.
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L’hôtel de Pérussis est un hôtel particulier. L’hôtel de Pérussis date de  1747, à la demande de la famille de Perrussis, originaire de Florence. Il a notamment été la résidence de l'archéologie Valère Martin, et de sa fille, Azalaïs d'Arbaud, l'épouse du poète provençal Joseph d'Arbaud.
L’hôtel de Pérussis est un hôtel particulier. L’hôtel de Pérussis date de 1747, à la demande de la famille de Perrussis, originaire de Florence. Il a notamment été la résidence de l'archéologie Valère Martin, et de sa fille, Azalaïs d'Arbaud, l'épouse du poète provençal Joseph d'Arbaud.
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L’hôtel de Pérussis est un hôtel particulier. Cette demeure a été construite en 1747 pour la famille Pérussis, originaire de Florence et établie dans la ville depuis le 16e siècle. Il a servi de résidence à Valère Martin Marie, archéologue et à sa fille, épouse du poète provençal Joseph d'Arbaud. La propriété a été traversée à la fin du 19e siècle par la rue Liffran, liée à l'opération d'urbanisme du passage Vidau : la façade sur jardin s'est donc retrouvée en bordure de rue.
L’hôtel de Pérussis est un hôtel particulier. Cette demeure a été construite en 1747 pour la famille Pérussis, originaire de Florence et établie dans la ville depuis le 16e siècle. Il a servi de résidence à Valère Martin Marie, archéologue et à sa fille, épouse du poète provençal Joseph d'Arbaud. La propriété a été traversée à la fin du 19e siècle par la rue Liffran, liée à l'opération d'urbanisme du passage Vidau : la façade sur jardin s'est donc retrouvée en bordure de rue.
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L’hôtel de Pérussis est un hôtel particulier. l'escalier avec sa cage et sa rampe en fer forgé
L’hôtel de Pérussis est un hôtel particulier. l'escalier avec sa cage et sa rampe en fer forgé
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> C'est une ancienne cathédrale catholique romaine. Elle est dédiée à la Vierge Marie et à saint Véran, évêque de Cavaillon et patron des bergers.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
C'est une ancienne cathédrale catholique romaine. Elle est dédiée à la Vierge Marie et à saint Véran, évêque de Cavaillon et patron des bergers.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Au XIe siècle, le groupe cathédral de Cavaillon comprenait deux lieux de culte, une église majeure dédiée à la Vierge et une seconde église, consacrée à saint-Pierre, qui a totalement disparue à l'exception du mur nord de la nef accolée au mur sud du cloître. L'église majeure sera reconstruite en conservant une partie de l'ancienne façade ouest. L'initiative de cette reconstruction peut être attribuée à l'évêque Bermond, l'essentiel de la reconstruction se situant dans les années 1175-1195 avec une reprise des travaux au cours du premier quart du XIIIe siècle. Le pape Innocent IV consacre cette église en 1251.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Au XIe siècle, le groupe cathédral de Cavaillon comprenait deux lieux de culte, une église majeure dédiée à la Vierge et une seconde église, consacrée à saint-Pierre, qui a totalement disparue à l'exception du mur nord de la nef accolée au mur sud du cloître. L'église majeure sera reconstruite en conservant une partie de l'ancienne façade ouest. L'initiative de cette reconstruction peut être attribuée à l'évêque Bermond, l'essentiel de la reconstruction se situant dans les années 1175-1195 avec une reprise des travaux au cours du premier quart du XIIIe siècle. Le pape Innocent IV consacre cette église en 1251.
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La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Le clocher de forme octogonale est édifié au-dessus de la coupole avec des colonnes engagées aux angles. Il est ajouré d'ouvertures de plein cintre dont l'archivolte repose sur des colonnettes. Dans ces ouvertures sont logés les abat-son.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Le clocher de forme octogonale est édifié au-dessus de la coupole avec des colonnes engagées aux angles. Il est ajouré d'ouvertures de plein cintre dont l'archivolte repose sur des colonnettes. Dans ces ouvertures sont logés les abat-son.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> L'édification des chapelles latérales est réalisée à partir du XIVe siècle. La plupart d'entre elles ne dépassent pas les limites des contreforts de la nef entre lesquels elles prennent place. Elles sont au nombre de neuf : cinq au nord et quatre seulement au sud à cause de la communication nécessaire avec le cloître. Les faces des contreforts sont ornés de deux pilastres réunis au sommet par deux petits arcs dont les médianes s'appuient sur une console sculptée. Au-dessus des contreforts court, sur toute la longueur du mur, une frise somptueuse, composée d'un rinceau d'acanthes.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
L'édification des chapelles latérales est réalisée à partir du XIVe siècle. La plupart d'entre elles ne dépassent pas les limites des contreforts de la nef entre lesquels elles prennent place. Elles sont au nombre de neuf : cinq au nord et quatre seulement au sud à cause de la communication nécessaire avec le cloître. Les faces des contreforts sont ornés de deux pilastres réunis au sommet par deux petits arcs dont les médianes s'appuient sur une console sculptée. Au-dessus des contreforts court, sur toute la longueur du mur, une frise somptueuse, composée d'un rinceau d'acanthes.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>  Chevet et mur du campanile, édifié par la ville en 1497 pour porter une horloge, pour assurer sa stabilité. L'abside polygonale à cinq pans.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chevet et mur du campanile, édifié par la ville en 1497 pour porter une horloge, pour assurer sa stabilité. L'abside polygonale à cinq pans.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>Le cloitre. Il n'est pas une construction homogène, mais le résultat de plusieurs campagnes de travaux échelonnés sur une longue durée. Il se développe sur un plan rectangulaire. Des arcades en plein cintre ouvre sur un préau par des baies au nombre des six pour la galerie nord, cinq pour celle du sud et quatre pour celles de l'ouest et de l'est.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Le cloitre. Il n'est pas une construction homogène, mais le résultat de plusieurs campagnes de travaux échelonnés sur une longue durée. Il se développe sur un plan rectangulaire. Des arcades en plein cintre ouvre sur un préau par des baies au nombre des six pour la galerie nord, cinq pour celle du sud et quatre pour celles de l'ouest et de l'est.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>Le cloitre.  Les quatre galeries sont couvertes d'une voûte en berceau brisé renforcée par des doubleaux s'appuyant sur des consoles.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Le cloitre. Les quatre galeries sont couvertes d'une voûte en berceau brisé renforcée par des doubleaux s'appuyant sur des consoles.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>Le cloitre. Les baies à double rouleaux retombent du côté de la galerie sur des colonnettes et du côté du préau sur des pilastres.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Le cloitre. Les baies à double rouleaux retombent du côté de la galerie sur des colonnettes et du côté du préau sur des pilastres.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>Le cloitre.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Le cloitre.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>L'église est composée par une grande nef unique de cinq travées voûtées en berceau brisé reposant sur des arcs doubleaux.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
L'église est composée par une grande nef unique de cinq travées voûtées en berceau brisé reposant sur des arcs doubleaux.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>L'église est composée par une grande nef unique de cinq travées voûtées en berceau brisé reposant sur des arcs doubleaux.
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L'église est composée par une grande nef unique de cinq travées voûtées en berceau brisé reposant sur des arcs doubleaux.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Un orgue est accolé au mur nord du chœur (disposition « à l'italienne »). Il a été construit de mai 1653 à septembre 1654 par Charles Royer, originaire de Namur mais installé à Brignoles. Barthélemy Grangier travaille au buffet d'orgue de mai 1654 à octobre 1655.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Un orgue est accolé au mur nord du chœur (disposition « à l'italienne »). Il a été construit de mai 1653 à septembre 1654 par Charles Royer, originaire de Namur mais installé à Brignoles. Barthélemy Grangier travaille au buffet d'orgue de mai 1654 à octobre 1655.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Un orgue factice, symétrique au précédent, est construit en 1683 par Esprit Grangier, fils de Barthélemy Grangier. L'orgue est reconstruit en 1966 par la Société Gonzalez sous la direction de Georges Danion, sur les plans de Maurice Duruflé.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Un orgue factice, symétrique au précédent, est construit en 1683 par Esprit Grangier, fils de Barthélemy Grangier. L'orgue est reconstruit en 1966 par la Société Gonzalez sous la direction de Georges Danion, sur les plans de Maurice Duruflé.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Après les destructions en septembre 1562 provoquées par François de Beaumont, baron des Adrets, le réaménagement du chœur est entrepris. Ces constructions furent détruites en 1642-1643 par l'effondrement du cul-de-four de l'abside. Il fallut donc refaire l'abside et construire un nouveau retable en menuiserie. Ce fut l'œuvre de deux cavaillonnais, le sculpteur Barthélemy Grangier et le menuisier Jacques Perrin. Dans les niches latérales, quatre tableaux représentent Saint Véran, Saint Pierre, Saint Paul de Tarse et Saint Louis.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Après les destructions en septembre 1562 provoquées par François de Beaumont, baron des Adrets, le réaménagement du chœur est entrepris. Ces constructions furent détruites en 1642-1643 par l'effondrement du cul-de-four de l'abside. Il fallut donc refaire l'abside et construire un nouveau retable en menuiserie. Ce fut l'œuvre de deux cavaillonnais, le sculpteur Barthélemy Grangier et le menuisier Jacques Perrin. Dans les niches latérales, quatre tableaux représentent Saint Véran, Saint Pierre, Saint Paul de Tarse et Saint Louis.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> En 1645 Nicolas Mignard réalise pour la décoration centrale de ce retable une Annonciation qui sera complétée en 1649 pour celle des niches latérales par quatre tableaux représentant : Saint Pierre, Saint Paul de Tarse, Saint Véran et Saint Louis. La dorure du retable, confiée à deux doreurs le prêtre Dominique Piéton et Michel Blanc et un batteur d'or René de Rat, fut réalisée nettement plus tard en 1675.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
En 1645 Nicolas Mignard réalise pour la décoration centrale de ce retable une Annonciation qui sera complétée en 1649 pour celle des niches latérales par quatre tableaux représentant : Saint Pierre, Saint Paul de Tarse, Saint Véran et Saint Louis. La dorure du retable, confiée à deux doreurs le prêtre Dominique Piéton et Michel Blanc et un batteur d'or René de Rat, fut réalisée nettement plus tard en 1675.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle de la Vierge. Un autel en marbre d'époque Louis XV est surmonté d'un tableau de Nicolas Mignard daté de 1641 représentant La Nativité bordé d'un cadre en bois doré réalisé par Barthélemy Grangier.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle de la Vierge. Un autel en marbre d'époque Louis XV est surmonté d'un tableau de Nicolas Mignard daté de 1641 représentant La Nativité bordé d'un cadre en bois doré réalisé par Barthélemy Grangier.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle de la Vierge. Un autel en marbre d'époque Louis XV est surmonté d'un tableau de Nicolas Mignard daté de 1641 représentant La Nativité bordé d'un cadre en bois doré réalisé par Barthélemy Grangier.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle de la Vierge. Un autel en marbre d'époque Louis XV est surmonté d'un tableau de Nicolas Mignard daté de 1641 représentant La Nativité bordé d'un cadre en bois doré réalisé par Barthélemy Grangier.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle Saint-Véran. Connue à l'origine sous le nom de Saint Martin, cette chapelle), à la décoration exubérante, fut construite par l'évêque Philippe de Cabassolle, ami de Pétrarque. L'évêque de Cavaillon, Octave Mancini (1611-1616) fait transporter les reliques de saint Véran dans cette chapelle qui est alors entièrement rénovée et consacrée à ce saint.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle Saint-Véran. Connue à l'origine sous le nom de Saint Martin, cette chapelle), à la décoration exubérante, fut construite par l'évêque Philippe de Cabassolle, ami de Pétrarque. L'évêque de Cavaillon, Octave Mancini (1611-1616) fait transporter les reliques de saint Véran dans cette chapelle qui est alors entièrement rénovée et consacrée à ce saint.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle Saint-Véran.  Le retable en bois doré de Barthélemy Grangier (1650) encadre une toile de Pierre Mignard représentant saint-Véran tenant enchaîné le dragon de Vaucluse (1657). De part et d'autre de l'autel se trouvent deux statues de saint Véran, représenté à gauche en pèlerin et à droite en évêque.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle Saint-Véran. Le retable en bois doré de Barthélemy Grangier (1650) encadre une toile de Pierre Mignard représentant saint-Véran tenant enchaîné le dragon de Vaucluse (1657). De part et d'autre de l'autel se trouvent deux statues de saint Véran, représenté à gauche en pèlerin et à droite en évêque.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle Saint-Véran. Plafond de la chapelle. La voûte et les deux panneaux latéraux sont de Jacques Bernus.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle Saint-Véran. Plafond de la chapelle. La voûte et les deux panneaux latéraux sont de Jacques Bernus.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle Saint-Véran. La voûte et les deux panneaux latéraux sont de Jacques Bernus
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle Saint-Véran. La voûte et les deux panneaux latéraux sont de Jacques Bernus
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Le cénotaphe de l'évêque de Cavaillon Jean-Baptiste de Sade, œuvre du sculpteur Jean-Ange Maucord.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Le cénotaphe de l'évêque de Cavaillon Jean-Baptiste de Sade, œuvre du sculpteur Jean-Ange Maucord.
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La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle César-de-Bus. Également appelée chapelle Sainte Croix, c'est la plus ancienne chapelle construite en 1316 par l'évêque de Cavaillon Pons II Auger de Laneis. Elle est couverte de magnifiques boiseries dorées du XVIIe siècle dues à Barthélemy Grangier d'Avignon et à son fils Esprit.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle César-de-Bus. Également appelée chapelle Sainte Croix, c'est la plus ancienne chapelle construite en 1316 par l'évêque de Cavaillon Pons II Auger de Laneis. Elle est couverte de magnifiques boiseries dorées du XVIIe siècle dues à Barthélemy Grangier d'Avignon et à son fils Esprit.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle César-de-Bus. Au centre du retable un tableau de Pierre Parrocel représente Le Père César de Bus en extase (1710).
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle César-de-Bus. Au centre du retable un tableau de Pierre Parrocel représente Le Père César de Bus en extase (1710).
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>Chapelle César-de-Bus. Louis Parrocel, La Cène. Statue en bois doré du XVIIe siècle de Saint Jean-Baptiste.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle César-de-Bus. Louis Parrocel, La Cène. Statue en bois doré du XVIIe siècle de Saint Jean-Baptiste.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle César-de-Bus. Louis Parrocel, Le Triomphe du saint sacrement. Statue en bois doré du XVIIe siècle de Saint François de Salles.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle César-de-Bus. Louis Parrocel, Le Triomphe du saint sacrement. Statue en bois doré du XVIIe siècle de Saint François de Salles.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Au-dessus d'un autel en marbre de style Louis XV se trouve dans cette chapelle un tableau de Nicolas Mignard représentant la scène de Noli me tangere
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Au-dessus d'un autel en marbre de style Louis XV se trouve dans cette chapelle un tableau de Nicolas Mignard représentant la scène de Noli me tangere
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Sainte Ursule et saint Augustin en prière au pied de la Vierge.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Sainte Ursule et saint Augustin en prière au pied de la Vierge.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center> Chapelle Saint-Éloi. Dans cette chapelle, l'autel du XIXe siècle est décoré de fruits du terroir dont le melon. Au retable un tableau représente Saint Éloi, tandis que sur les parois latérales on trouve un Christ aux outrages et une Assomption.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
Chapelle Saint-Éloi. Dans cette chapelle, l'autel du XIXe siècle est décoré de fruits du terroir dont le melon. Au retable un tableau représente Saint Éloi, tandis que sur les parois latérales on trouve un Christ aux outrages et une Assomption.
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<center> La  cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran</center>
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran
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Portail de la chapelle du Grand-Couvent des bénédictines.  La porte principale est en bois, sculptée de chérubins et du profil de saint Benoît
Portail de la chapelle du Grand-Couvent des bénédictines. La porte principale est en bois, sculptée de chérubins et du profil de saint Benoît
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La Porte d'Avignon. Porte datant du XIVe siècle dont la façade a été reconstruite au XVIIIe siècle lors des grands travaux d'urbanisme commandités par l'évêque de Cavaillon. Elle contenait en clef de voûte les armes du pape. La porte est de style classique, elle comporte une mandorle en guise de clef de voûte ainsi qu'un entablement avec des triglyphes.
La partie haute a été ajoutée au milieu du XIXe siècle: une vierge et une inscription sur un nouvel élément monumental indiquant l'inscription en latin : Poserunt me Custodem
La Porte d'Avignon. Porte datant du XIVe siècle dont la façade a été reconstruite au XVIIIe siècle lors des grands travaux d'urbanisme commandités par l'évêque de Cavaillon. Elle contenait en clef de voûte les armes du pape. La porte est de style classique, elle comporte une mandorle en guise de clef de voûte ainsi qu'un entablement avec des triglyphes. La partie haute a été ajoutée au milieu du XIXe siècle: une vierge et une inscription sur un nouvel élément monumental indiquant l'inscription en latin : Poserunt me Custodem "On m'a placé là comme gardienne". La porte a été sauvée par Marie-Thérèse Jouve à la fin du XIXe siècle car menacée de destruction.
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L'hôpital de Cavaillon est un ancien Hôtel-Dieu (édifice de santé publique).
L'hôpital de Cavaillon est un ancien Hôtel-Dieu (édifice de santé publique).
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La mairie de Cavaillon.
La mairie de Cavaillon.
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Ancienne porte de la
Ancienne porte de la "carriero" (juiverie) . A droite, tour médiévale, seul vestige de la synagogue du XVe s, peut-être un vestige de l'escalier de la synagogue originelle. La carrière est la rue dans laquelle se massait des juifs qui ne pouvait vivre ailleurs en raison des autorités comtadines qui toléraient les juifs dans le Comtat Venaissin, mais qui ne souhaitaient pas un mélange avec la population. La carrière de Cavaillon est le seul quartier juif à subsister, les autres quartier juif du Comtat ont tous été détruits entre le XIXe et le XXe siècle
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<center>La synagogue</center>  Elle se trouve rue Hébraïque.
La synagogue
Elle se trouve rue Hébraïque.
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<center>La synagogue</center>  Reconstruite en partie entre 1772 et 1774, alors que la communauté ne dépasse pas 200 personnes, la synagogue est conçue en deux volumes superposés, reliés par un escalier extérieur. La salle supérieure où se tenait l'officiant, est destinée aux hommes. La salle inférieure, destinée aux femmes sert aussi de boulangerie, comme l’attestent encore la table à pétrir en marbre et le four à pain azyme. Elle est construite sur les plans de Lambertin, architecte d'Avignon.
La synagogue
Reconstruite en partie entre 1772 et 1774, alors que la communauté ne dépasse pas 200 personnes, la synagogue est conçue en deux volumes superposés, reliés par un escalier extérieur. La salle supérieure où se tenait l'officiant, est destinée aux hommes. La salle inférieure, destinée aux femmes sert aussi de boulangerie, comme l’attestent encore la table à pétrir en marbre et le four à pain azyme. Elle est construite sur les plans de Lambertin, architecte d'Avignon.
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<center>La synagogue</center>Agrafe de l'entrée de la synagogue. La présence d'une communauté juive à Cavaillon, peut-être dès l'Antiquité, n'est cependant attestée qu'à partir du Moyen Age. La communauté s'élargit en fonction des persécutions ; en 1624, on institue le regroupement des juifs dans les quatre carrières (ou ghettos) d'Avignon, Carpentras, Cavaillon, L'Isle-sur-la-Sorgue ; elles avaient été instituées dès le 15e siècle. C'est seulement au 18e siècle que la législation s'assouplit. A cette époque, la carrière de Cavaillon est la plus petite des quatre.
La synagogue
Agrafe de l'entrée de la synagogue. La présence d'une communauté juive à Cavaillon, peut-être dès l'Antiquité, n'est cependant attestée qu'à partir du Moyen Age. La communauté s'élargit en fonction des persécutions ; en 1624, on institue le regroupement des juifs dans les quatre carrières (ou ghettos) d'Avignon, Carpentras, Cavaillon, L'Isle-sur-la-Sorgue ; elles avaient été instituées dès le 15e siècle. C'est seulement au 18e siècle que la législation s'assouplit. A cette époque, la carrière de Cavaillon est la plus petite des quatre.
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<center>La synagogue</center> Façade extérieure.
La synagogue
Façade extérieure.
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<center>La synagogue</center> KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA
La synagogue
KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA
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<center>La synagogue</center>La tribune (Bimah) où se tient l'officiant qui lit la Torah, est superbement ouvragée en style rococo Louis XV.
La synagogue
La tribune (Bimah) où se tient l'officiant qui lit la Torah, est superbement ouvragée en style rococo Louis XV.
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<center>La synagogue</center> La tribune (Bimah) où se tient l'officiant qui lit la Torah, se situe le long du mur opposé à l'arche sainte, ce qui constitue une disposition rare qu'on retrouve toutefois en Italie (à Padoue par exemple) et qui suppose un rite particulier de transport des rouleaux de la Torah chaque fois que demandé par la liturgie.
La synagogue
La tribune (Bimah) où se tient l'officiant qui lit la Torah, se situe le long du mur opposé à l'arche sainte, ce qui constitue une disposition rare qu'on retrouve toutefois en Italie (à Padoue par exemple) et qui suppose un rite particulier de transport des rouleaux de la Torah chaque fois que demandé par la liturgie.
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<center>La L'arche sainte. et le fauteuil du prophète Élie.
La L'arche sainte. et le fauteuil du prophète Élie.
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<center>La synagogue</center> L'arche sainte.
La synagogue
L'arche sainte.
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<center>La synagogue</center> Le fauteuil du prophète Élie.
La synagogue
Le fauteuil du prophète Élie.
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