Carpentras
La ville.
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Place du 25 août 1944. Ancien couvent des Dominicains. Ancien théâtre du XIX. Aujoud'hui l'office du tourisme et maison de Pays.
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Ancien hôpital St Pierre en Grâce. Construit à partir 1536, transformé au XVIIe.
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Ancien hôpital St Pierre en Grâce.
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Fontaine du XVIII, de plan centré, avec têtes cracheuses.
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Place st Marthe. Fontaine adossée, avec le lion et deux petits truel pour vérifier le mécanisme.
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Place st Marthe. Hôtel de Quiqueran (XVIII), avec de belles ferronneries. Ce fut la maison de Mgr d'Inguimbert.
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Place st Marthe. Hôtel de Quiqueran (XVIII), avec de belles ferronneries.
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Place st Marthe.
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Rue de la république.
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La cathédrale Saint-Siffrein. Une cathédrale romane.
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Pl du Général de Gaule. Ancienne place du sextier.
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Pl du Général de Gaule. Ancienne place du sextier ou de la balance car les évêques ont acheté au XV le pouvoir temporel. Ils pouvaient un mois avan t le monde vendre leurs produits.
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Porte d'Orange. C'est le seul vestige de l'enceinte en pierre de taille construite entre 1357 et 1379 sur ordre du pape Innocent VI. Elle comportait 32 tours ronde ou semi-rondes et quatre portes fortifiées (de Mazan ou royale, de Pernes ou Notre-Dame, de Monteux et d'Orange). Elle fut détruite à partir de 1840 pour de regrettables raisons d'urbanisme et il n'en subsiste que cette tour barlongue de 27 m de haut, ouverte du côté de la ville - disposition devenue rare à l'époque -, et percée d'une ouverture en arc brisé où l'on voit encore les traces de la herse.
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Porte d'Orange.
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Porte d'Orange.
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Porte d'Orange.
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Porte d'Orange. Le beffroi, le clocher de la cathédrale, la coupole de la chapelle du collège des jésuites.
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Porte d'Orange.
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Porte d'Orange.
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Porte d'Orange.
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Porte d'Orange. Dentelles de Montmirail.
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Porte d'Orange. Clocher de Notre Dame de l'Observance, au fond le Ventoux.
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Porte d'Orange. Clocher de Notre Dame de l'Observance, au fond le Ventoux.
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Porte d'Orange. Clocher de Notre Dame de l'Observance, au fond le Ventoux.
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Porte d'Orange. Verrière du passage Boyer.
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Rue porte d'Orange. Miam Miam.
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Le beffroi. L'hôtel de ville, construit en 1470 et 1473 par Blaise Lécuyer, avait été détruit par un incendie dans la nuit du 21 novembre 1713.
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Le beffroi.
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Le beffroi.
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Le beffroi.
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Le beffroi.
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Le beffroi.
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Le beffroi.
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Le beffroi. De l'édifice seul subsiste le beffroi. Le beau campanile qui le surmonte fut forgé en 1577 par le ferronnier carpentrassien Nicolas Calis.
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Hôtel particulier de Joanis.
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Hôtel particulier de Joanis.
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Hôtel particulier de Joanis.
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Hôtel particulierd'Aigremont.
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La rue est sur le tracé de la première muraille du XIIe. Une second muraille fut construite au XIVe et détruite au XIXe.
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Ancien hôtel particulier restructuré.
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Ancien hôtel particulier restructuré.
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Ancien hôtel particulier restructuré.
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La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Un édifice du XVIIIe siècle. Construite entre 1738 et 1741 par l’architecte Antoine d’Allemand, la chapelle à nef unique porte la marque du classicisme. On a utilisé la pierre de Pernes qui est tendre.
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La chapelle du Très-Saint-Crucifix. La façade en pierre de taille, encadrée de pilastres, est à deux niveaux, séparés par un entablement.
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La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Entre deux niches étroites et profondes, le portail est surmonté d’un panneau rectangulaire encadré de palmes et sommé d’un fronton cintré.
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La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
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La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Les Pénitents-Noirs. Fondée en 1317, la plus ancienne confrérie carpetrassienne de Pénitents connaît un grand essor lors de son affiliation à l'Archiconfraternité du Très-Saint-Crucit-ïx de Rome le 14 mai 1593.
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La chapelle du Très-Saint-Crucifix. Ces Pénitents et Pénitentes de la Miséricorde ou Pénitents noirs - ainsi nommés à cause de leur “habit de trelis, tout simple et sans rubans” - ajoutent aux pratiques de dévotion des œuvres de charité : secours aux prisonniers et à leurs familles, visite des pauvres malades et, après 1597, délivrance d’un condamné à mort une fois dans l’année. La tête couverte du “capuce” les Pénitents quêtaient tous les vendredis par les rues de la ville. Pendant la Semaine Sainte, ils sortaient en procession chantant le “Vexilla regis” à 7 h du soir, avant de réciter l’office à la chapelle.
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La chapelle du Très-Saint-Crucifix.
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La cathédrale Saint-Siffrein. Une cathédrale romane. Avec Siffrein, ancien moine de l'abbaye Saint-Honorat de Lérins, un évêque résident de grande valeur morale, s'établit (VIe s.). Désormais, les cathédrales édifiées sont placées sous le vocable de saint Siffrein .Il existait au Ve s. une cathédrale dédiée à la Vierge et à saint Pierre. Au VIe s., l'évêque Siffrein fait construire à côté une église dédiée à saint Antoine, où il est enterré et qui prend alors son nom. La cathédrale, sans doute remaniée à plusieurs reprises, est reconstruite au XIIe s. par Geoffroy de Garosse et reçoit au XIIIe s, les reliques de l'église Saint-Siffrein qui menaçait ruine. Au XVe s. la cathédrale est à son tour en si mauvais état qu'on décide de reconstruire l'église Saint-Siffrein par la volonté du pape Benoit XIII, dernier pape d'Avignon ; ce serait la cathédrale actuelle. Au premier plan, base du premier clocher. Celui que l'on peut voir est de 1902.
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La cathédrale Saint-Siffrein. Une cathédrale romane. Succédant .à plusieurs édifices du Ve au XIe siècle; une cathédrale est construite à la fin de XIIe siècle sous l’épiscopat de Geoffroy de Garosse (mort en 1211). Sa nef unique de cinq travées avec chapelles logées entre les contreforts, s’articule sur une travée à coupole, surmontée d’un clocher, ouvrant directement sur L’abside. Cette église romane s’écroulé, en 1399. Il n’en subsiste que la travée dont la coupole repose sur une arcade à triple rouleau retombant sur des piédroits à ressaut. Rinceaux de pampres, oves, palmettes, masques, symboles des évangélistes, toutes ces sculptures sont cernées d’un trait au burin, marque de l’influence antique. Sur le flanc nord, le cloître est détruit en 1829 pour y céder la place à la prison. Les maisons des chanoines sont intégrées au tissu urbain. Au fons, arc romain du VIe.
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Le bureau des Postes inauguré en 1911, dans l'immeuble qu'occupaient les magasins de M. Albert Lunel.
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La poste.
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La poste. Sur le toit se trouvait le télégraphe.
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Le passage Boyer. Elevée au milieu du XIXe siècle, pour relier aisément les petites halles et le marché aux pommes de terre, la “rue Vitrée” porte le nom d’un orfèvre et notable de la ville, Jean Boyer. Ce dernier acquiert de Monsieur de Lagarde, un ensemble de maisons qu’il fait démolir. Sur les terrains libérés, au cœur d’un quartier animé, une opération immobilière d’envergure permet d’édifier, de part et d’autre du passage, une double rangée d’immeubles à l’ordonnance régulière et dépouillée. Le passage fut construit dans le goût des passages parisiens par des chômeurs des ateliers nationaux après la révolution de 1848. On y accède par deux larges porches voûtés d’arêtes. Réparties le long de travées régulières, des boutiques modernes contrastent avec les échoppes médiévales et les marchés ruraux tout proches.
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Le passage Boyer.
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Le passage Boyer. La “rue Vitrée”. Long de 90 m, large de 5 m, ce qui lui confère des proportions harmonieuses, le passage Boyer est couvert d’une charpente métallique : ses arcs de fer plein cintre sont surmontés d’une bâtière qui assure une bonne ventilation ; les petits carreaux de la verrière sont compatibles avec le fort ensoleillement de l’été.
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Le passage Boyer.
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Le passage Boyer. Le passage Boyer fut construit dans le goût des passages parisiens par des chômeurs des ateliers nationaux après la révolution de 1848.
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Le passage Boyer.
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Derrière de l'hôtel de ville. Sur l'emplacement de l'ancienne «carrière» de Carpentras, détruite en 1890 après expropriation aux frais de M. Isidore Moricelly fut agrandi en 1891 l'hôtel de ville. Une place plantée de platanes fut aménagée. La fontaine de l’ange, la plus belle de toutes. Cette fontaine devient rapidement le symbole de la ville Peinte par les artistes locaux, représentée sur un donatif de l’hôtel-Dieu, sur les premières, cartes postales et chantée par les poètes, elle est particulièrement chère au cœur des habitants, qui affubleront l’ange, selon les époques, d’un bonnet phrygien à la Révolution, puis de trois fleurs de lys à la Restauration.
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La fontaine de l’ange. Malgré les protestations des Carpentrassiens, la fontaine fut détruite en 1904, comme bon nombre de ses consœurs, sur décision du Conseil municipal, qui reprochait aux fontaines d’avoir un débit d’eau constant qui occasionnait un gaspillage. On leur préférait alors les bornes-fontaines en fonte, d’où l’eau ne collait que quand on actionnait leur manivelle.
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Le Conseil de Ville du 19 mars 1730 veut doter la place des halles, le cœur économique et actif de Carpentras, de ce qui se fait de mieux en matière de monument public. On fait appel à deux sculpteurs de renom : Jean-Paul Guigue, qui conçoit un bassin hexagonal, un socle ellipsoïdal et pas moins de huit mascarons pour que l’eau jaillisse en abondance ; et Jacques Bernus de Carpentras, le neveu du célèbre sculpteur baroque de Mazan, pour modeler le petit ange en plomb, qui prendra place au sommet de l’édifice. Ce personnage ailé symbolise le génie de la ville. Il s’appuie sur l’écusson aux armes municipales et déroule un phylactère orné de la devise de Carpentras « unitas fortitudo, dissentio fragillitas (l’union fait la force, la division fait la fragilité).
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L'hôtel de ville.
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L'hôtel de ville, ancien hôtel de La Roque.
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L'hôtel de ville.
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La belle façade XVIIe s. de la mairie, qui était celle de l'hôtel de la Roque acheté en 1713. Exposée au sud, elle respecte le parti architectural de l'aile du XVIIIe siècle : chaînages d'angle, baies cintrées réparties de manière régulière. Caractéristique des édifices publics de la fin du XIXe siècle, l'avant-corps central est surmonté d'un édicule à horloge.
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Les halles médiévales.
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Les halles médiévales.
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A la fin du XIXe siècle, le minotier Isidore Moricelly finance d'importants travaux d'aménagement urbain. A l'emplacement de l'ancienne «carrière» de Carpentras (une partie du ghetto juif,) la place de l'hôtel-de-Ville est créée. L'espace ainsi libéré permet de construire-un nouveau corps de bâtiment, venant dédoubler l'ancien hôtel de Laroque, occupé depuis le XVIIIe siècle par la mairie. Une place plantée de platanes fut aménagée, des rues latérales sont percées et l'édifice désormais dégagé sur ses quatre faces. Le sol gris représente l'étendue de la carrière juive.
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Place du marché aux oiseaux.
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Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
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Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
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Maison la plus ancienne de Carpentras, elle est du XIVe.
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La piscine. Un quartier populaire. Ce quartier d’habitations modestes a gardé un caractère rural : les maisons, étroites, conservent parfois un rez-de-chaussée en terre battue, jadis réservé aux charrettes. Monseigneur Capponi y implante en 1612 le mont-de-piété. Cette institution entend venir en aide au « pauvre honteux », celui qui n’ose demander le secours de la charité mais qui peut déposer quelques objets en gage. Une Caisse d’Epargne est installée à l’emplacement du mont-de-piété en 1836. Elle gagne en 1908 les grands boulevards,' pour laisser la place à la Bourse du travail et à des bains-douches.
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La piscine. Les années 30 : Carpentras découvre les joies du sport La ville développe entre les deux guerres des activités sportives et touristiques : sports d’hiver et courses automobiles au mont Ventoux, clubs de tennis, de boxe, de natation. La piscine de Carpentras est la première réalisation de ce genre dans le Vaucluse et reste longtemps la seule. Un espace conçu comme une villa méditerranéenne L’architecte J. Christol emploie un matériau contemporain, le béton. Un discret décor de cabochons de faïence, couleur turquoise, anime les murs et les piliers rugueux. De souples grilles de fer forgé servent de garde
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La piscine.
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La piscine. La réhabilitation de la piscine en 1991 a permis de reconstruire la verrière avec des verres spéciaux ; la plage sud a été agrandie et s’ouvre sur une large baie cintrée sur la place Capponi, réaménagée elle aussi.
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Restes des remparts.
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A la suite des legs de Jean Bernard (1669) et du chanoine Nepton (1672), la ville acquiert une grande maison bourgeoise pour en faire une Charité. L'institution a pour but d'enfermer, entretenir et éduquer les défavorisés : enfants abandonnés, pauvres des deux sexes, vieillards impotents, infirmes incapables de travailler. La Charité est placée sous le vocable de Saint Jean de Dieu. Articulés autour de deux - cours, les corps de bâtiments s'appuient sur de vastes caves voûtées à moitié enterrées et s'élèvent sur trois niveaux. Des arcades en pierre dc taille bordent les galeries de circulation. On y voit des marques de tâcherons : les pierres sont clés remplois de matériaux du Moyen Âge, peut-être prélevés sur les remparts. Une tour carrée de trois étages se dresse comme une proue face au sud. Depuis la destruction des remparts au XIXe siècle, son aspect évoque celui d'un donjon. Administrée par des recteurs, l'institution connaît un fonctionnement difficile malgré les dons. Des soeurs de Saint- Joseph assurent l'économat, les soins médicaux et la surveillance des ateliers. La discipline carcérale est mal supportée par les « charitons » affectés à des travaux de bourrellerie, de dévidage des cocons de ver à soie ... En 1799, les adultes sont transférés à l'Hôtel-Dieu. Les orphelins restent à la Charité jusqu'à la fin du XIXe siècle. Une école supérieure de jeunes filles occupe les locaux jusqu'en 1924. Enfin, en 1975, une restauration est engagée dans le cadre de la réhabilitation de l'îlot Cottier. La Charité abrite aujourd'hui le centre culturel.
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Fondée en 1585, la confrérie des Pénitents Blancs s'installe près de l'église Saint-jean-du-Bourg. Elle se place sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié en référence à la Passion du Christ et à la souffrance de la Vierge Marie. Consacrée en 1661, la chapelle est réaménagée en 1705 puis en 1779. Cet édifice à nef unique de trois travées, dont le choeur a disparu, n'a pas de chapelle latérale. La façade à deux niveaux, s'élevant sur le perron d'une dizaine de marches, est couronnée d'une corniche moulurée surmontée d'un clocher mur. Encadrée de pilastres d'angle, elle est percée d'une porte à fronton triangulaire orné d'une frise à rinceaux et d'un oculus.
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Au début, c'était un petit couvent, puis il prit de l'importance, on construisit un cloître et une église. Les franciscains suivaient la règle de la stricte observance. L'église date du XIX. Les vitraux sont constitués de plaques de verre teintés, découpés et assemblés.
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Saint Augustins et Saint Maurice encadrant le Christ.
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Joseph apprenant son métier à Jésus.
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L'Annonciation.
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Saint Antoine et Sainte Elisabeth.
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Présentation de Marie.
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Séchoir pour les fruits et légumes. En 1131, sur la place avait lieu un marché hebdomadaire, en 1517 il y en avait 3 par semaine.
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Les Visitandines est le dernier ordre de femmes à être fondé à Carpentras en 1697. Art baroque comtadin. Châpiteaux de cotés, le fronton triangualire, la fenêtre centrale pour éclairer l'intérieur. Elle fut, après la révolution, occupée par les pénitents gris qui s'occupaient des personnes dans les hôpitaux. En 1936, la ville la rachète pour y installer un musée lapidaire.
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Collège où enseignèrent F. V. Raspail et l'entomologiste J-H Fabre. Le collège fut confié aux jésuites en 1607. la façade resta inachevée. En 1602, Carpe,tras dépose la demande pour fonder un collège de Jésuites, mais il en existait déja un à Avignon. Cette demande fut refusée, les carpentrasiens se tournérent alors vers les dominicains. Voyant cela, les jésuites revinrent sur leus décision. C'est l'architecte jésuite, Etienne Martellange, qui exécuta les plans de la chapelle d'inspiration baroque. Niches de chaque coté, fronton mais rien n'est terminé : boudin au lieu de guirlandes, esquisse de coquille st Jacques, frise avec triglyphes sans les métopes.
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Le dôme de la chapelle, commencée en 1628 sur les plans du père Étienne Martellange, ne fut terminé qu'en 1687.
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La coupole très éclairée par trois grandes baies, mélange de l'architecture gothique lumineuse l'architecture renaissance avec les coupoles. L'autel n'est donc plus collé au mur, le prêtre ne tourne plus le dos aux fidèles, il est plus proche d'eux.
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Faàade de la chapelle des jésuites avec les niches.
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Place st Marthe
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Place du 25 août 1944
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