Carpentras
Hôtel-Dieu, Bibliothèque Inguimbertine.
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Le premier lieu de charité et de soins la domus caritati, fut construit par les italiens en 1330 comme un château fort, en dehors des remparts, pour empêcher les brigands d’entrer dans la ville en se faisant passer pour des malades. En 1348 il est détruit. Une deuxième ligne de remparts est érigé, ainsi que l’hôpital de St Siffrein, dont on ne connaît que le nom. Le troisième hôpital, en 1596, est construit en plein centre ville. Il pouvait accueillir 80 personnes, mais il n’avait pas de cour, ni de jardin. Carpentras possédait 2 léproseries, près de l’Auzon, la charité pour accueillir les orphelins après 7 ans et le refuge pour les jeunes femmes de mauvaises mœurs. A la fermeture du troisième hôpital, Mgr d'Inguimbert demande à son cousin Antoine d'Allemand de dresser les plans de l'hôpital qu'il souhaite construire hors les murs sur le rebord d'un petit plateau bien exposé en face du Ventoux. Les maîtres maçons Lambertin et Jourdan s'engagent à mener l'œuvre à bien pour 350000 livres. La première pierre est posée le 18 septembre 1750. L'évêque meurt en 1757, sans avoir vu la fin des travaux que les consuls devront financer pour 108755 livres. Les premiers malades s'installent en 1762, confiés aux soins des religieuses augustines qui logeront jusqu'en 1976 dans le couvent qu'avait prévu pour elles Mgr d'Inguimbert.
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Devant le bâtiment statue de Joseph-Dominique d'Inguimbert, en religion dom Malachie, né à Carpentras le 27 août 1683 et mort à Carpentras le 6 septembre 1757, prélat et bibliothécaire, fut évêque de Carpentras, de 1735 à 1754, et Recteur du Comtat Venaissin en 1745. Il dote Carpentras d'une riche bibliothèque-musée. Carpentras lui doit aussi, entre autres, l'édification d'un vaste Hôtel-Dieu.
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Joseph-Dominique d'Inguimbert, en religion dom Malachie, né à Carpentras le 27 août 1683 et mort à Carpentras le 6 septembre 1757, prélat et bibliothécaire, fut évêque de Carpentras, de 1735 à 1754, et Recteur du Comtat Venaissin en 1745. Il dote Carpentras d'une riche bibliothèque-musée. Carpentras lui doit aussi, entre autres, l'édification d'un vaste Hôtel-Dieu.
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L'hôtel-Dieu
La longue façade (130 m) à l'italienne est rythmée par 15 ouvertures au rez-de-chaussée et à l'unique étage. Elle est constituée d'une partie centrale, couronnée d'une balustrade avec six pots à feu et encadrée par deux corps simples.
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La belle grille du balcon est l'œuvre des frères Mille, comme toutes les ferronneries de l'hôpital.
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L'avant-corps à colonnes avec chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée, composites à l'étage, est surmonté d'un fronton triangulaire avec des pots à feu.
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Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital. La partie centrale est couronnée d'une balustrade avec six pots à feu.
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L'avant-corps à colonnes avec chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée, composites à l'étage, est surmonté d'un fronton triangulaire. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont abritées par des frontons arrondis sur consoles. Les fenêtres de l'étage sont abritées par des frontons triangulaires sur consoles.
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Les fenêtres du rez-de-chaussée sont abritées par des frontons arrondis sur consoles, avec comme agrafes des figures représentant les quatre saisons : le printemps, couronné de fleurs, l'été, couronné de gerbes de blé...
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l'automne couronné de vignes et l'hiver.
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Les fenêtres de l'étage sont abritées par des frontons triangulaires sur consoles.
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Le fronton triangulaire est orné d'un écusson encadré d'angelots,
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Cour intérieure. Les bâtiments s'ordonnent autour d'une cour carrée. Pour la symétrie, il y des encadrements sans fenêtres. Toutes les fenêtres étaient en vitraux, Moricelly les fit refaire avec des petits carreaux.
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Cour, côté porche d'entrée. Toutes les fenêtres étaient en vitraux, Moricelly les fit refaire avec des petits carreaux. On a retrouvé les vitraux et lors de la restauration, on les replacera.
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Voûte du vestibule. Sur la clé de cvoûte, les étoiles représentent l'Espérance et les coeurs, la Charité.
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Les fenêtres aveugles correspondent au mourroir. Les soupiraux donnent sur les lavoirs et la lingerie.
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Fontaine de la Durance. Si Mgr d'inguimbert finança en grade partie l'hôpital, il demanda à la ville de l'alimenter en eau potable grâce à l’aqueduc, d’où les fontaines, qui ne furent arrêtées qu'en 2002.
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Fontaine du Rhône.
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Entrée du bâtiment.
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Balcon avec fer forgé des Mille, en dessous, deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
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À l’exception des façades du corps central et de la cour d’honneur, le décor de l’hôtel-Dieu s’impose par sa grande sobriété. Quelques espaces intérieurs se signalent, toutefois, par leur majesté et la richesse de leur ornement : le grand vestibule, tapissé d’une collection de «donatifs», constitue avec la chapelle et l’apothicairerie l’un des éléments majeurs de cet édifice.
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Porte de la chapelle, avec deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
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Porte de la chapelle, avec deux rinceaux de chaque coté et une agrafe au centre.
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A droite de la porte, tourniquet pour déposer les enfants.
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Tourniquet pour déposer les enfants, vu de l'extérieur.
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Porte qui donne aujoud'hui sur la médiathèque.
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Entrée de la bibliothèque. Nommé évêque de Carpentras en 1735, Joseph-Dominique d'Inguimbert rapporta de Rome environ 4 000 volumes, des tableaux, des estampes... La mise en vente de la bibliothèque du président de Mazaugues lui donna l'occasion d'enrichir la sienne : environ 15 000 volumes, 4 000 médailles, divers objets d'art et de curiosité prirent le chemin de Carpentras en 1745. En 1747 il acheta au baron de Trimond, neveu et héritier des Mazaugues, les dossiers et minutes de correspondance de Peiresc qui participent grandement à la renommée de l'Inguimbertine. Nicolas Fabri de Peiresc, parlementaire aixois, correspondait avec les plus grands esprits de son temps : Galilée, Gassendi, Rubens et Grotius. La bibliothèque possède aujourd'hui 250 000 volumes, 5 000 manuscrits, dont un évangéliaire grec du IXème siècle. Des dons - comme celui de Casimir François Henri Barjavel avec ses 10 000 volumes, tableaux et objets d'art , des dépôts de l'Etat, des acquisitions, l'enrichissent.
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L’escalier d'honneur. Le parti pris est celui de l’escalier monumental, suspendu à marches portant limon, chef d’œuvre architectonique. L’architecte Antoine d’Allemand amplifie ici le modèle d’escalier qu’il a dessiné en 1713 pour l’hôtel de Salvador, rue de la Masse, en Avignon. Afin d’offrir à cet escalier l’espace indispensable à son déploiement, il a été édifié en hors-œuvre sur une partie du jardin des religieuses. D’un point de vue pratique, cet escalier offrait une meilleure circulation entre les parties sud et nord de l’édifice et facilitait le transport des malades. Visuellement, son caractère monumental et le départ de la double volée de rampes à partir du palier rendent perceptible cette articulation entre les différents corps de bâtiment Cette réalisation d’envergure a été confiée à l’entrepreneur) comtadin Jean-Pierre Teissier.
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Visuellement, son caractère monumental et le départ de la double volée de rampes à partir du palier rendent perceptible cette articulation entre les différents corps de bâtiment Cette réalisation d’envergure a été confiée à l’entrepreneur) comtadin Jean-Pierre Teissier.
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L’escalier donne une impression de légèreté car sous les volées, il n’y a pas de mur de soutien. La voûte en anse de panier, presque plate, et les volées vont exercer des poussées contraires qui s’annulent.
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La voûte.
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L’escalier d'honneur. A partir de la quatrième marche, toutes sont taillées dans un seul bloc de marbre. La rampe en fer forgé est due aux frères Pierre, Jean-Baptiste et Silvestre Mille ainsi qu’à Claude Mille, serruriers carpentrassiens : leur signature est encore visible au départ des appuis des rampes, de part et d’autre des marches.
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Signature de Pierre Mille.
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Signature de Jean-Baptiste Mille.
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L’escalier d'honneur. Statue de la Vierge, XVIIe.
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L’escalier d'honneur. Les vitraux sont du XIXe. Au centre, Mgr d'Inguimbert. A gauche, les Sciences et à droite, la Charité.
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Mgr d'Inguimbert.
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La Charité.
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Les Sciences.
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L’escalier d'honneur. Un des pots-à-feu d'origine de la façade.
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Armoiries de Mgr d'Inguimbert. Moricelly a fait refaire les sols et la mosaïque
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L’escalier d'honneur. La voûte de la cage d'escalier a dû être refaite dès 1785 pour une raison inconnue. Consécutivement à l’incendie de juillet 1847 qui endommagea une partie du premier étage, le plafond a été repris en briques recouvertes d’un lattis sur lequel a été apposée une rosace dans le goût rocaille.
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Le Saint Mors. Ce mors de filet au canon articulé, forgé avec un des clous de la Passion au IVe siècle, figurait dans le trésor des empereurs byzantins ; il est maintenant la plus insigne des reliques à la cathédrale. Le Saint Mors apparaît sur le sceau de l’évêque Isnard en 1226 où il remplace l’image de la Vierge, puis sur celui du chapitre et enfin des consuls. Aujourd’hui encore, la ville de Carpentras porte “de gueules au mormors d’argent” avec la devise : Unitas fortitudo, (l’union fait la force, le désaccord la fragilité).
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Initiales d'Isidore Moricelly. Fils d’un boulanger carpentrassien, Isidore Moricelly (1830-1894) devient un riche minotier marseillais. Il est l’un des plus importants bienfaiteurs de sa ville natale. Sa générosité est à la mesure de sa fortune ; il finance, notamment, la construction de l’aile de l’Inguimbertine abritant les collections muséographiques. En 1881, il donne près de sept cents monnaies romaines qui rejoignent dans le médaillier de Mgr d’Inguimbert, les autres collections numismatiques. Réalisé en 1911, le portrait de Moricelly est l’œuvre de René Devillario (1874-1942), élève de Jean-Jacques Henner. L’hôtel-Dieu figure à l’arrière-plan de cette peinture, hommage aux travaux importants que Moricelly prit en charge pour la réfection de cet édifice (notamment, la rénovation de l’intégralité du sol du vestibule des donatifs et la réalisation des trois vitraux de l’escalier d’honneur). Son buste est dû au ciseau du sculpteur Émile
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu. Ils illustrent un usage spécifiquement carpentrassien, en vigueur depuis le XVIIe siècle. Les vestibules des établissements charitables étaient systématiquement tapissés de tableautins décorés d’armoiries, de portraits, de paysages, d’architectures et autres sujets divers comportant toujours les noms des bienfaiteurs suivis des sommes ou des objets offerts par eux. Cette habitude - qui ne manqua pas de susciter une émulation au sein de la population locale - consistait à conserver publiquement le témoignage de la générosité des Comtadins envers leurs institutions hospitalières et à les inciter à renouveler de tels actes philanthropiques. Le vestibule d’honneur de l’hôtel-Dieu de Carpentras ainsi que
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu. Les donatifs du Mont-de-Piété ont une double vocation : ces petits tableaux armoriés ou emblématiques flattaient la vanité des donateurs et constituaient une preuve éventuelle de réclamation pour les bénéficiaires des dons.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu. Les donatifs du Mont-de-Piété ont une double vocation : ces petits tableaux armoriés ou emblématiques flattaient la vanité des donateurs et constituaient une preuve éventuelle de réclamation pour les bénéficiaires des dons.
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La Bibliothèque. L’exposition de tableaux et d’objets dans une salle de lecture est aujourd’hui insolite. La spécificité de l’Inguimbertine, bibliothèque-musée, réside dans l’imbrication des fonds écrits et des collections muséales. Leur corrélation et leur importance fondent la richesse de ce lieu. La muséographie choisie pour les espaces dédiés à la lecture publique procède de la médiation : elle vise à révéler au public le particularisme de cette institution désormais unique parmi tous les autres établissements municipaux culturels français : l’Inguimbertine conjugue modernité et patrimoine en mettant à la disposition du public le plus large possible, son exceptionnelle richesse documentaire et artistique. Les tableaux sélectionnés illustrent la vocation de l’institution ; ils évoquent les personnalités ayant généreusement contribué au fil des siècles à son enrichissement ou ayant marqué l’histoire littéraire et artistique de Carpentras. Chacun d’eux représente un courant de pensée religieux, philosophique et politique. Ils constituent une « galerie de bienfaiteurs ». L’exposition de ces œuvres témoigne aussi de l’impérieuse nécessité d’inscrire l’évolution de l’établissement dans la continuité de son histoire et le respect de ses missions originelles. Elle souligne, en outre, l’attachement des Carpentrassiens d’hier et d’aujourd’hui à l’Inguimbertine.
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PETRARQUE. Dominant le centre de la salle de lecture, le portrait rétrospectif de Pétrarque (1304-1374) signale la vocation humaniste de l’Inguimbertine. Cette œuvre illustre les liens unissant la capitale du Comtat Venaissin au « prince des poètes ». Natif d’Arezzo, Pétrarque passa sa prime enfance en Toscane avant de s’installer à Carpentras en 1312. Chassé pour des motifs politiques de Florence, son père, notaire, vint chercher fortune en Avignon où séjournait la papauté. Sa famille s’établit à Carpentras. C’est donc ici que Pétrarque fut initié à la littérature latine par l’érudit Convenevole da Prato, exilé lui aussi. L’Inguimbertine conserve un florilège de manuscrits rares et précieux, d’incunables et d’éditions princeps de son œuvre. Ce tableau a été donné, en 1877, par Louis Desmarest. L’artiste a représenté le «prince des poètes », revêtu de la soutane des clercs, couronné de lauriers, se tenant au bord du Rhône, devant la tour Philippe-le-Bel.
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Raymond Moisson. Tartanes désemparées aux Martigues. Huile sur toile, XIXe siècle.
LE PAYSAGE PROVENÇAL. La deuxième moitié du XIXe siècle est marquée par le mouvement de la renaissance provençale. Ce courant tend à préserver le patrimoine poétique, littéraire, artistique et musical constituant l’identité régionale. Impulsé par Frédéric Mistral et les membres du Félibrige, il exalte les repères linguistiques et traditionnels d’une Provence rurale qui tend à disparaître face à l’industrialisation et à l’uniformisation progressive de la société. À travers la représentation des paysages locaux, les artistes contribuent aussi sûrement que les philologues et les écrivains à « l’invention » de cette Provence mythique, symbole d’un art de vivre significatif: collines arides ; rivages baignés d’une luminosité particulière ; routes poudreuses ; vastes étendues écrasées de soleil; figure tutélaire du Ventoux, baptisé le «géant de Provence». Les œuvres des peintres exposées ici offrent un ample panorama de cette Provence réelle autant que rêvée.
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Paul Saïn Lou camin dé la cournicho pèr an’aou chaîné vert «Le chemin de la corniche pour aller au chêne vert »; Carrière de pierre à Villeneuve-lès-Avignon, environs d’Avignon, huile sur toile, 1889.
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A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite, celui d'Isidore Moricelly, les deux d’Émile Aldebert, 2e moitié du XIXe siècle. En haut, à gauche, Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. En bas, René Marie Léon Devillario, Isidore Moricelly, huile sur toile, 1911. A droite, Denis Bonnet, Monseigneur d’Inguimbert en médaillon, pastel sur papier, XIXe siècle.
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A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite, Emile Aldebert.
Carpentras doit les deux plus beaux fleurons de son patrimoine à dom Malachie d’Inguimbert (1683-1757)- Issu d’une famille aristocratique impécunieuse, Joseph-Dominique d’Inguimbert entre chez les Dominicains en 1699 et accomplit une partie de sa formation dans le couvent de son ordre à Paris. Ordonné en 1707, il part deux ans plus tard pour Rome en vue d’y régler un procès familial. Il n’en revient qu'après vingt-six ans. Pour des raisons non élucidées, il devient trappiste en 1714 sous le nom de dom Malachie. Remarqué par le cardinal Laurent Corsini, futur Clément XII , il entre à son service. Membre de la famiglia pontificia, dom Malachie jouit d’une position brillante. Promu en 1730 archevêque in parti- bus de Théodosie, pourvu de revenus conséquents, le confesseur et le conservateur de la bibliothèque du pape est pressenti pour figurer sur la prochaine liste des porporati... lorsqu’une cabale l’éloigne définitivement de Rome. En 1735, Clément xii le nomme au siège épiscopal de Carpentras. Soucieux des devoirs de son ministère et de l’application des principes du concile de Trente, Mgr d’Inguimbert cherche simultanément à secourir l’indigence intellectuelle et physique en créant une « bibliothèque-musée publique » et en bâtissant un hôtel-Dieu. Les œuvres de ce philanthrope et humaniste ont laissé une empreinte durable à Carpentras. Gravé sur le socle de la statue érigée en son honneur en 1858, un distique de J.-L. Piot, poète avignonnais, résume l’hommage des Comtadins: Ses libérales mains ont laissé dans Vaucluse Le pauvre sans besoin, l’ignorant sans excuse.
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Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. Chef interne à l’hôtel-Dieu d’Avignon, le docteur Adolphe Cavaillon (1843-1914) est médecin à Carpentras de 1866 à sa mort. En 1963 et 1965, ses héritières - Mesdames Garsin-Cavaillon et Lévy — donnent à l’Inguimbertine le riche fonds de judaïca qu’il a rassemblé. Cette collection comprend des objets cultuels, des portraits et surtout des ouvrages, soit quatre cent cinquante-trois volumes, dont deux cent trente en hébreu, six manuscrits hébraïques et cinquante-cinq partitions musicales, plusieurs tableaux, dessins et objets mobiliers Cet ensemble offre un rare exemple de la bibliothèque d’une famille judéo-comtadine à la veille du rattachement à la France : éditions de la Bible, études talmudiques, littérature rabbinique sont d’autant plus intéressantes que les liturgies du Comtat Venaissin diffèrent de celles des autres communautés d’Europe. Ce don significatif témoigne du long passé des Juifs de Carpentras, protégés des papes dans cette cité depuis 1343. Le portrait du docteur Cavaillon est dû à Marius Barthalot (1861-1955), élève d’Alexandre Cabanel et de Léon Bonnat.
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Paul Vaison. Moine berger de l'Abbaye de Sénanque
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Paul Saïn. La vesprée d'Avignon, vue d’Avignon prise de la Barthelasse.
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PÉTRARQUE ET LAURE. Le 6 avril 1327, François Pétrarque croise par hasard Laure de Noves (1310-1348), épouse d’Hugues de Sade, alors qu’elle sort de l’église du couvent de Sainte-Claire d’Avignon. Grâce au génie du poète, cet événement anodin entre dans l’histoire de la littérature. Pétrarque chante et célèbre sa muse comme jamais aucun poète ne l’a fait depuis le temps des troubadours. Fidèle aux règles de l’amour courtois, il livre peu d’informations sur Laure. Toutefois, dans l’une de ses correspondances datée de 1338, il précise: «Ü est dans mon passé une femme à l’âme remarquable, connue des siens par sa vertu et sa lignée ancienne et dont l’éclat fut souligné et le nom colporté au loin par mes vers. Sa séduction naturelle dépourvue d’artifices et le charme de sa rare beauté lui avaient jadis livré mon âme. Dix années durant j’avais supporté le poids harassant de ses chaînes sur ma nuque, trouvant indigne qu’un joug féminin ait pu m’imposer si longtemps une telle contrainte». Symbole I d’un amour inaccessible et sublimé, le souvenir de Laure est ; désormais inséparable de celui de Pétrarque. François Consonove, François Pétrarque, buste en plâtre, XIXe siècle.
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1. D’après Frans Ier Floris, La Géométrie, huile sur bois, XVIe siècle. 2. D’après Pierre Lapie, globe terrestre, papier, plâtre, laiton, zinc et bois, Paris, vers 1850. 3. Charles Dien, globe terrestre, papier, plâtre, laiton et bois, Paris, vers 1850. 4. Henri Selves, globe céleste avec projection terrestre, bois, cuivre et papier, Paris, xix* siècle. 5. Théodolite ayant appartenu à Joseph Eysséric (marque Hurlimann), laiton et verre, XIXe siècle.
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LE GLOBE TERRESTRE DE BLAEU, 1622. Ce globe terrestre et son pendant céleste dormaient dans une réserve de l’Inguimbertinc. Leur identification et leur rareté ont incité à les restaurer pour qu’ils retrouvent leur aspect d’origine. Modélisation du monde, les globes ont naturellement servi de support à l’enseignement de la géographie et de l’astronomie. Au XVIIe siècle, ce type de représentation connaît un succès grandissant. Les éditeurs de cartes, atlas, instruments de navigation développent ces modèles réduits de l’univers malgré le coût élevé de leur réalisation. Ils généralisent la fabrication de globes sur une sphère en plâtre avec armature intérieure en bois. Sur cette sphère étaient collés des « fuseaux », bandes de papier imprimées dont l’assemblage nécessitait un savoir minutieux. Ils étaient ensuite rehaussés de couleurs, à la gouache ou à l’aquarelle, puis vernis. La sphère était fixée à la hauteur des deux pôles sur un anneau, le méridien, en laiton gravé de graduations indiquant les latitudes. Elle était enfin montée sur un support d’ébéniste- rie, constitué d’un plateau circulaire à quatre pieds. Ce dernier supportait quatre colonnes soutenant un anneau en bois épaulant le globe, la table d’horizon, sur lequel étaient collés des papiers imprimés figurant les mois et les signes du zodiaque. Le concepteur de ce globe, Willem Jansz Blaeu (1571-1638) est le fondateur d’une maison d’édition située à Amsterdam, foyer de la cartographie, héritier de la tradition flamande d’Anvers. Après des études scientifiques et une collaboration avec le célèbre astronome danois Tycho Brahé, il entame, en 1599, une activité de production de globes, cartes, guides et instruments de navigation. Il devient le cartographe officiel de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Sur ce globe, Willem Blaeu a été soucieux de répondre au double usage pratique et pédagogique en proposant des informations fiables et actualisées. De nombreuses inscriptions localisent les faits marquants des grandes découvertes. Ce globe témoigne de la connaissance des continents et des voies maritimes.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
L'autel de marbre polychrome avec tabernacle et baldaquin est dans le goût italien.
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Le mausolée de Mgr d'Inguimbert (1771), œuvre d’Etienne d'Antoine. Sous le buste de l'évêque, deux femmes symbolisant la science et la charité rappellent ses deux fondations, la bibliothèque et l'hôtel-Dieu. Comme dans les tombeaux des empereurs romains, ce monumen repose sur des pattes de lions
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Sous le buste, un sablier cassé,symbole de vanité.
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La charité.
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La science.
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Tête de mort et ailes de chauve-souris, symbole de la vanité.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
Cette chapelle est dans le style baroque, rien n’est plat, et où on a utilisé abondamment le marbre incarnat de Caunes. On a des chapiteaux, surmontés d'une première corniche, puis un bandeau en marbre, des petits denticules et une corniche très en saillie.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
La nef unique est à voûte plate. En haut, une tribune où on mettait les mourants.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
Une balustrade, avec les armoiries de Mgr d’Inguimbert et des trophées, sépare la nef du chœur.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
Le chœur communique à dr. avec l'oratoire des religieuses par-delà une grille
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
Portillon permettant aux soeurs de communier.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
E. Aldebert sculpta le mausolée d'Isidore Moricelly, ce boulanger carpentrassien devenu riche minotier marseillais, qui légua tous ses biens à sa ville natale. En haut, Moricelly, avec ses belles moustaches, deux petits pots à feu et des épis de blé auxquels Moricelly devait sa fortune.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu
Quelques tableaux de J Parrocel complètent le décor de cette chapelle aux abondants marbres incarnat de Caunes.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
La pharmacie est inchangée depuis 1762. Des boiseries polychromes recouvrent les murs. En partie basse, les vantaux des placards sont décorés de paysages en camaïeu de bleu de S. Duplessis et des singeries en camaïeu de jaune d'A. Peyrotte, Au centre, une armoire fermée à clef, seuls la mère supérieure et l’évêque en possédaient une. On a les produits les plus rares, les plus précieux et les plus chers. Certains sont maintenant très courants tels que la cannelle, le carbonate, la rhubarbe, les cachous. On a aussi du sang de bouc séché, des yeux d’écrevisse en poudre, etc.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Quatre rangées de tiroirs aux étiquettes bleues contiennent les simples et sur des étagères la remarquable collection de faïences, de cuivres et de verreries.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Au milieu, des pots en canon, avec un pied et un couvercle, le nom du produit inscrit dessus, de Moustiers et de Marseille, pour des solides. Pour les liquides, on a en dessous les chevrettes de Moustiers et de Marseille avec la sirène sur l'anse. Certaines ont, entre le goulot et la panse, un anneau pour passer une corde afin d’en porter plus. Au XIX les chevrettes seront remplacées par les bouteilles.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Dans les tiroirs, beaucoup de plantes mais aussi des substances animales ou minérales. A droite, Rasure de cornes de cerfs, rasure d’hyvoire, alun, terre sigillée.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Chevrettes et pots des Clerissy de Moustiers et de Montpellier, albarelles de Sigalon de Nîmes ou de Guido Savini d'Anvers.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Table aux marbres multicolores.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Mortiers et balance à trébuchet de précision.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Pots à thériaque au décor bleu de Moustiers. La thériaque est un célèbre contrepoison décrit pour la première fois par Andromaque, médecin de Néron. Autre appellation : Mithridat, du Roi Mithridate qui s'en servait comme contrepoison. C’est une préparation pharmaceutique renfermant 49 substances et guérissant tous les maux. Le médecin de Louis XIV rajouta 3 ingrédients. Ce produit a été inscrit jusqu’à la fin du XIXe au codex. Dans le fronton, des angelots se disputent les plantes médicinales, base de la pharmacopée de l'époque, ce que confirme la devise peinte sur un phylactère : «Herbis, non verbis fiunt medicamina vitae». Les angerlots symbolisent aussi le printemps..
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
l'été...
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
l'automne...
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
et l'hiver.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Le singe est l’animal de compagnie à la mode, le plus proche de l’homme. Pour des situations délicates, on préfère représenter un singe plutôt qu’une personne. Ona une scène d’apothicaire un singe attise le feu, un autre utilise un mortier et le pilon, un troisième fait une analyse d’urine, en les mirant.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Administration d'un lavement.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Cheminée du laboratoire.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
Fontaine du laboratoire.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
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Hôtel-Dieu
L’escalier d'honneur.
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Mgr d'Inguimbert demande à son cousin Antoine d'Allemand de dresser les plans de l'hôpital qu'il souhaite construire hors les murs sur le rebord d'un petit plateau bien exposé en face du Ventoux. Les maîtres maçons Lambertin et Jourdan s'engagent à mener l'ouvre à bien pour 350 000 livres. La première pierre est posée le 18 septembre 1750. L'évêque meurt en 1757, sans avoir vu la fin des travaux. Les premiers malades s'installent en 1762, confiés aux soins des religieuses augustines qui logeront jusqu'en 1976 dans le couvent.
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Avant d'être transférée à l'hôtel-Dieu, la Bibliothèque Inguimbertine se trouvait dans ces locaux.
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Bibliothèque Inguimbertine.
Nommé évêque de Carpentras en 1735, Joseph-Dominique d'Inguimbert rapporta de Rome environ 4 000 volumes, des tableaux, des estampes... La mise en vente de la bibliothèque du président de Mazaugues lui donna l'occasion d'enrichir la sienne : environ 15 000 volumes, 4 000 médailles, divers objets d'art et de curiosité prirent le chemin de Carpentras en 1745. En 1747 il acheta au baron de Trimond, neveu et héritier des Mazaugues, les dossiers et minutes de correspondance de Peiresc qui participent grandement à la renommée de l'Inguimbertine. Nicolas fabri de Peiresc, parlementaire aixois, correspondait avec les plus grands esprits de son temps : Galilée, gassendi, Rubens et grotius.
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Bibliothèque Inguimbertine.
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Bibliothèque Inguimbertine.
La bibliothèque possède aujoud'hui 250 000 volumes, 5 000 manuscrits, dont un évangéliaire grec du IX ème siècle.
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Bibliothèque Inguimbertine.
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Bibliothèque Inguimbertine.
Des dons - comme celui de Casimir François Henri Barjavel avec ses 10 000 volumes, tableaux et objets d'art -, des dépôts de l'Etat, des acquisitions, l'enrichissent.
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Bibliothèque Inguimbertine.
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Bibliothèque Inguimbertine.
L'abbé Chatel, par Carpentier Paul, 1836.
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Bibliothèque Inguimbertine.
A l'école., par Truphême.
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Bibliothèque Inguimbertine.
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L'ancien monastère.
Voûte plate, comme celle du préau des accoules due à Joseph Esprit Brun et celle de la mairie d'Arles d'après les plans de Jules Hardouin Mansart.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
L'Annonciation.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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L'ancien monastère.
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