Carpentras
Cathédrale Saint Siffrein, Palais de Justice, Synagogue, Aqueduc, Cimetière juif.
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La cathédrale Saint-Siffrein
Il existait au Ve s. une cathédrale dédiée à la Vierge et à saint Pierre. Au VIe s., l'évêque Siffrein fait construire à côté une église dédiée à saint Antoine, où il est enterré et qui prend alors son nom. La cathédrale, sans doute remaniée à plusieurs reprises, est reconstruite au XIIe s. par Geoffroy de Garosse et reçoit au XIIIe s, les reliques de l'église Saint-Siffrein qui menaçait ruine. Au XVe s. la cathédrale est à son tour en si mauvais état qu'on décide de reconstruire l'église Saint-Siffrein ; ce serait la cathédrale actuelle.
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La cathédrale Saint-Siffrein
La construction de l'édifice fut achevée fin 1514. Dès 1519 on peut y célébrer la messe et la consécration a lieu le 1er mai 1531. Le décor classique de la façade fut élevé de 1615 à 1618. L'édifice actuel comprend une abside à sept pans. Il appartient au type des églises gothiques du Midi largement diffusées par les dominicains. Sur la façade, on plaça un entablement soutenu par quatre pilastres ioniques; la grande porte encadrée de deux colonnes corinthiennes de marbre gris supporte un entablement à fronton curviligne qui laisse passer une croix ; de chaque côté, des portes plus petites entre des colonnes de marbre rouge à chapiteaux corinthiens. Les petites tours octogonales abritent des escaliers à vis. On retouve le décor baroque : les frontons interrompus, les coquilles st Jacques, symbole de la naissance, des guirlandes de fruits
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La cathédrale Saint-Siffrein
Des restaurations furent entreprises de 1841 à 1843. Le clocher, détruit en 1875, fut reconstruit de 1899 à 1902 par Révoil.
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Niche avec la coquille st Jacques, symbole de la nativité, au-dessus une guirlande de fruits
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Le portail S. de la cathédrale, dit porte juive qu'empruntaient les néophytes juifs à l'occasion de leur baptême.
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Le tympan lisse s'oppose aux sculptures du linteau et des voussures. On y voit les traces de peintures du XVIe s. représentant la Sainte Trinité.
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Oeuvre de Biaise Lecuyer (vers 1470-1480), c'est un bel exemple de gothique flamboyant avec son gable orné d'exubérants crochets de feuilles de choux et de la fameuse boule aux rats (symbole du monde dévoré par l'hérésie), et ses pinacles élancés. On aperçoit les deux fenêtres qui éclairent la salle du chapitre.
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La cathédrale Saint-Siffrein
Oeuvre de Biaise Lecuyer (vers 1470-1480), c'est un bel exemple de gothique flamboyant avec son gable orné d'exubérants crochets de feuilles de choux et de la fameuse boule aux rats (symbole du monde dévoré par l'hérésie), et ses pinacles élancés. On aperçoit les deux fenêtres qui éclairent la salle du chapitre.
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Au n° 43, l'hôtel Tillia d'Olonne (1743); On y trouve aussi, au n° 33, l'hôtel Ripert d'Alauzier du XVIIe s., remanié au XIXe s., et au n° 3, une porte XVIIe s.
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La cathédrale Saint-Siffrein
Le bâtiment roman sur son flanc N. est le vestige de l'ancienne cathédrale Notre_Dame-et-Saint-Pierre, écroulée entre septembre 1399 et mars 1400. Ce faux carré de transept est couvert d'une coupole octogonale. Jusqu'à la fin du XIXe s. le clocher (XIIIe s.), de forme octogonale, se dressait sur la coupole. Cette coupole correspond, à l'intérieur, à la chapelle du trésor. Contreforts de la cathédrale gothique sur lesquels se trouvent les blasons des évêques de Carpentras. Ils ont été martelés à la révolution.
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La cathédrale Saint-Siffrein
Construit sous le règne d'Auguste pour commémorer ses victoires sur les Francs, il servit peut-être d'entrée latérale à la cathédrale romane, puis fut ensuite englobé dans les cuisines du premier palais épiscopal et ne fut dégagé qu'au moment des travaux de Royers de La Valfenière en 1640. Haute de 10 m sur 5,90 m de large et 4,50 de profondeur, il présente une seule arcade dont l'archivolte repose sur des pilastres cannelés à chapiteaux d'ordre composite. Aux quatre angles les fûts cannelés de colonnes engagées encadrent deux basreliefs représentant des captifs enchaînés à des trophées. Sur la gauche, un grec et sur la droite un gaulois, ils ont leu main dans le dos et derrière le grec on aperàoit la chaîne. Au centre, un arbre stylisé où sont enchaînés les deux prisonniers, à leur pieds, leus armes, le poignard pour le gaulois, la hachette pour le grec, sur le tronc des épées, les deux diagonales sont des carquois.
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La cathédrale Saint-Siffrein
Construit sous le règne d'Auguste pour commémorer ses victoires sur les Francs, il servit peut-être d'entrée latérale à la cathédrale romane, puis fut ensuite englobé dans les cuisines du premier palais épiscopal et ne fut dégagé qu'au moment des travaux de Royers de La Valfenière en 1640. Haute de 10 m sur 5,90 m de large et 4,50 de profondeur, il présente une seule arcade dont l'archivolte repose sur des pilastres cannelés à chapiteaux d'ordre composite. Aux quatre angles les fûts cannelés de colonnes engagées encadrent deux basreliefs représentant des captifs enchaînés à des trophées. Sur la gauche, un grec et sur la droite un gaulois, ils ont leu main dans le dos et derrière le grec on aperàoit la chaîne. Au centre, un arbre stylisé où sont enchaînés les deux prisonniers, à leur pieds, leus armes, le poignard pour le gaulois, la hachette pour le grec, sur le tronc des épées, les deux diagonales sont des carquois.
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Les vestiges de la nef montrent une pile à nombreux ressauts, allégée en partie haute par une gracieuse colonnette torsadée avec un chapiteau historié.
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Le contour des sculptures est orné d'une ligne creuse qui augmente le relief. L’arc antique qui a servi d’entrée à l’ancienne cathédrale.
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Il s'agit là d'une vaste halle à prêcher : 65 m de long sur 15,3 m de large; la voûte s'élève à 23,5 m du sol. Le sanctuaire est plus étroit (11 m) et plus bas (19 m) que la nef.
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Deux fenêtres sur les cinq de l'abside conservent des vitraux du XVe s. très restaurés. Les boiseries et stalles (1738) portent des statues de bois doré sculptées par J. Bernus.
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J. Bernus sculpta également la gloire et les anges adorateurs (1694) placés sur l'autel (1845) et le tombeau de l'évêque Laurent Butti contre l'arc triomphal du chœur.
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La copie réduite (1694) de la gloire réalisée par Bernin à Saint Pierre de Rome.
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Au-dessus des stalles, six toiles de l'école italienne (1726) représentent les miracles dus à saint Siffrein.
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Au-dessus des stalles, six toiles de l'école italienne (1726) représentent les miracles dus à saint Siffrein.
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Jacques Bernus (1650-1728), un grand sculpteur comtadin. Avant la Révolution, nombreuses étaient les églises du Comtat à posséder des œuvres dues à un Bernus. De ce fait, l'attribution des sculptures à tel ou tel des membres de cette famille est difficile. Toutefois, Jacques Bernus se détache du lot par son talent. Marqué par l'art de son temps, il subit l'influence du baroque et en particulier celle du Bernin. Ses sculptures restent cependant marquées par une relative sobriété qui peut être la marque du classicisme français. Monseigneur Buti, évêque de Carpentras, sut apprécier son talent. Il fit appel à lui pour embellir la cathédrale Saint-Siffrein : en 1692 il le charge de réaliser le maître-autel. Bernus sculpte alors deux anges adorateurs considérés comme ses chefs-d’œuvre.
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A g. un triptyque d'un seul tenant, d'origine comtadine, porte les armes de la famille La Plane de Carpentras et des Pérussis. Il pourrait être attribué à l'atelier d'Enguerrand Quarton dont on peut retrouver le génie dans cette composition monumentale du couronnement de la Vierge par la Trinité entre saint Siffrein qui vient d'exorciser la femme qui crache un démon, et saint Michel terrassant avec la croix le démon qu'il foule à ses pieds.
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J. Bernus sculpta également le tombeau de l'évêque Laurent Butti contre l'arc triomphal du chœur.
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Les quatre premières travées de la nef sont voûtées de croisées d'ogives sur plan barlong, les deux dernières sont couvertes d'une seule voûte sexpartite.
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Les douzes Apôtres.
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Dans les chapelles latérales on admirera divers tableaux de J.-S. Duplessis, Mignard, Parrocel, et une abondante décoration de marbres et de bois dorés des XVIIe et XVIIIe s.
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Dans les chapelles latérales on admirera divers tableaux de J.-S. Duplessis, Mignard, Parrocel, et une abondante décoration de marbres et de bois dorés des XVIIe et XVIIIe s.
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La cathédrale Saint-Siffrein
Dans une petite chapelle annexe sont exposés, outre les reliques de saint Siffrein, patron de la cathédrale, le saint Clou ou saint Mors, relique dont la présence est attestée à Carpentras depuis 1226. Ce mors aurait été forgé dans l'un des clous de la Passion sur l'ordre d'Hélène pour son fils Constantin.
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La cathédrale Saint-Siffrein
Dans une petite chapelle annexe sont exposés, outre les reliques de saint Siffrein, patron de la cathédrale, le saint Clou ou saint Mors, relique dont la présence est attestée à Carpentras depuis 1226. Ce mors aurait été forgé dans l'un des clous de la Passion sur l'ordre d'Hélène pour son fils Constantin.
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Le trésor. dans une salle voûtée d'ogives présente des ornements liturgiques, quelques pièces d'orfèvrerie XIe-VVIIIe s. et quelques peintures sur bois XVe-XVIe s.
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Porte cloutée.
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La Donation du Mors.
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Un balcon de fer forgé, dit tribune du Saint-Mors* (1724), est placé au-dessus de la travée de la porte juive et communique avec la salle du chapitre. .
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Un balcon de fer forgé, dit tribune du Saint-Mors (1724), est placé au-dessus de la travée de la porte juive et communique avec la salle du chapitre.
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Chapelle de la vierge. Statue de la Vierge, XIXe. Colonnes torses pour accrocher la lumière, fronton interrompu surmonté de deux petits angelots, hors de l'oeuvre, tout est caractéristique de l'art baroque.
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Chapelle de la vierge. Statue de la Vierge, XIXe. Colonnes torses pour accrocher la lumière, fronton interrompu surmonté de deux petits angelots, hors de l'oeuvre, tout est caractéristique de l'art baroque.
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Chapelle de la vierge.
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Chapelle de la vierge.
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Chapelle de la vierge.
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Chapelle de la vierge. Au centre, sStatue de st Thérèse qui réforma l'ordre des carmélites.
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Chapelle de la vierge. Statue du prophète Elie, fondateur de l'ordre.
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Chapelle de la vierge. Marbre incarnet, très veiné, du Minervois. les autres marbres sont italiens. Au centre, l'extase de st Thérèse d'Avila.
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Chapelle de la vierge. Statue du prophète Elie, fondateur de l'ordre.
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La Bonne Moert de Saint Joseph
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Le palais de justice.
Porte de l'ancien couvent des carmélites. XVIIe.Elle se trouve sur le coté du palais de justice.
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Le palais de justice.
Fontaine derrière le palais de justice.
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Le palais de justice.
Deuxième palais épiscopal, qui est maintenant le palais de justice. L'ancienne forteresse à tour carrée et créneaux qui abritait les évêques de Carpentras et accueillait les réunions des états du comtat Venaissin depuis le Moyen Âge, fut remplacée au XVIIe s. par le somptueux édifice que le cardinal Bichi avait commandé en 1640 à l'architecte Revers de La Valfenière. Six ans plus tard les travaux étaient terminés. Il est dans le "goût romain" : balcon saillant, pilastres à bossages, énorme corniche. En 1810 les services judiciaires y sont regroupés.
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Le palais de justice.
La façade (57 m de long sur 20 m de haut), d'une ordonnance simple et austère sur le modèle de celle du palais Farnèse, est rythmée par les trois étages de fenêtres séparés par un bandeau horizontal; des bossages verticaux en fort relief divisent l'ensemble en trois parties. Au XIVe s, il existait déjà un palais épiscopal, style forteresse médiévale. Le palais du recteur, représentant du Pape, se trouvait à Pernes car l'évêque étant seigneur de la ville, possédant les pouvoirs temporel et spirituel, le recteur ne pouvait pas s'établir à Carpentras. Mais en 1320, l'évêque Othon cède ses droits au pape et le recteur vient s'installer dans le palais.
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Le palais de justice.
Au XVIIe s, ce palais devait être vétuste et Monseigneur Alessandro Bichi, cardinal-évêque de Carpentras dès 1630, fait construire un nouveau palais par l'architecte avignonnais François Royers de la Valfenière. Originaire de Sienne, l’homme d’église choisit d’édifier un bâtiment dans le style des palais italiens Farnèse et Schiara : balcon saillant, pilastres à bossages, énorme corniche … ). Il faut 6 ans pour le terminer en 1646. Les pilastres en pierre de taille sont différents suivant les niveaux : arrondis pour le rez-de-chaussée, en biseau pour le 1er étage, à angle droit pour le dernier. A chaque angle, un chapiteau dorique.
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De 1646 à 1648, une seconde campagne de construction est menée avec le maître-maçon de Cavaillon, Bernard Moureau, un sculpteur carpentrassien, Charles Coudray et le menuisier Nicolas Jacquin. Le palais épiscopal devient palais de justice en 1801 après le Concordat (traité entre le Saint-Siège et l’État) qui prévoit la suppression de l’évêché de Carpentras et son transfert à Avignon
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Le palais de justice.
Le décor au centre : le balcon et la balustrade sont en pierre car nous sommes au XVIIe. Sous le balcon, des lions avec des draperies dans la gueule, au centre, un Mascaron.
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Les décorations des fenêtres, comme la porte, ont un décrochement à crossettes : la partie supérieure est plus large que l'inférieure.
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Dans la salle des assises, accueillant jadis les états du Comtat Venaissin, on peut admirer un beau plafond décoré de trompe-l'oeil, de frises de toiles peintes par Romanelli au XVIIe siècle, vestiges des temps fastueux où ce monument était la résidence de l'Evêque et le temple de l'art italien, et de remarquables boiseries du 18ème siècle.
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A gauche, la femme en blanc avec la croix représente la religion et celle dessous en rouge, le paganisme. Au centre, les armoiries des Bicchi. A droite, la femme avec une corne d'abondance, bras ouvert, en jaune représente la bonté, a coté d'elle, la famille reconnaissante, en dessous, avec une tenaille, l'avarice. Au fond, entre deux arbres, St Pierre de Rome.
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Apollon avec sa lyre et les neuf muses : Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpsichore, Erato, Polymnie, Uranie, Calliope.
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A gauche, drapée de rouge la création artistique et à ses pieds, la paresse. Au centre, le blason de Maffeo Barberini, le pape Urbain VII.
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A droite, drapée de blanc, tenant un lis, la pureté ou la chasteté, et dessous, la luxure.
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Une scène de bacchanale : Bacchus avec sa coupe, le bouc de la luxure, des amours ailés.
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A gauche, l'enlèvement des sabines,la justice représentée par la femme avec des faisceaux liés et l'injustice allongée, au centre, blason du roi Louis XIIIavec le L, soutenu par la trompette de la renommée, à droite, la paix avec une couronne d'olivier, et la guerre avec le flambeau, puis une scène de violence, avec, en fond, les ruines d'un temple,
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Les trois Parques et hercule.
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La jeunesse, avec à ses pieds la vieillesse. Au centre le blason du cardinal de Richelieu.
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Une partie effacée, représentant un combat.
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Boiseries du XVIIIe.
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L’ancienne chambre d’apparat des évêques avec un plafond à la Française. dans la frise, les femmes sont les allégories de la religion, la pureté, la force, la tempérance, avec au c entre des scènes bibliques,
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Baptême du Christ dans le Jourdain par St Jean-Baptiste
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La tentation dans le désert avec le diable qui s'enfuit à droite
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L'apparition de Jésus à Marie-Madeleine
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Le palais de justice.
La fuite en Egypte, avec Joseph qui fait boire l'âne.
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Plafond de l'alcôve.
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Siège de l'évêque.
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Le palais de justice.
Salle des secrétaires ou salle de la correctionnelle : vue de Carpentras, avec ses remparts, les portes, différents monuments. Les cartouche représentent les différentes paroisses : Credullio, Pernes, Caromb, Méthamis,
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Le palais de justice.
Loriol, La Roque Alric avec les dentelles de MontMirail, une propriété d'un évêque, l'aqueduc de Carpentras,
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Loriol, La Roque Alric avec les dentelles de MontMirail, une propriété d'un évêque,
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L'aqueduc de Carpentras,
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Le palais de justice.
?, Bédouin, Mazan, Velleron,
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Le palais de justice.
Flassan, Montmoiron, Monteux, Modéne.
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La Synagogue
La Synagogue, édifiée en 1367 et remaniée au 18ème siècle par l’architecte Antoine D’Allemand, est la plus vieille de France, encore en activité. Mais vous ne saurez la distinguer des autres maisons du quartier juif appelé "Carrière" puisqu'était interdite toute ornementation extérieure Elle témoigne de la présence des Communautés juives qui, persécutées dans le Royaume de France, se mettent sous la protection pontificale et s’installent en Comtat Venaissin dès le 13ème siècle.
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La Synagogue
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La Synagogue
Son entrée se fait par une porte centrale s'ouvrant sur la tribune du rabbin, face au tabernacle. Sur le montant de la porte, petit parchemin écrit à la main, placé dans un étui de bois ou de métal, contenant plusieurs passages de la Torah. Elle possède un rôle symbolique de protection.
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La Synagogue
Au premier étage, à gauche, la salle de prière est une pièce à l'italienne de plan rectangulaire. Richement ornée, elle offre un magnifique ensemble décoratif typique de l’art judéo-comtadin : tabernacle, teba, chandeliers à sept branches, fauteuil du prophète Élie, lustres anciens en cristal, cuivre, fer décoré. En bas, du côté nord et sud (engface), une structure en bois, où se tenaient les femme,s comprend une galerie à baies plein-cintre fermées par une claustra de bois, encadrées par des pilastres doriques. Au dessus, une frise à triglyphes et métopes.
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La Synagogue
Cet axe privilégié tribune-tabernacle constitue une travée centrale couverte d'une voûte à arêtes doubles.
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La Synagogue
La tribune de l'officiant, de plan convexe, ornée d'une rampe en fer forgé, est supportée par quatre colonnes toscanes peintes en faux marbre. Elle abrite un pupitre couronné d'un baldaquin. Une vaste salle située à l'arrière, est la salle dite salle des chœurs. Au 18ème siècle l’officiant se tenait à l’étage, comme en témoigne la Teba placée au-dessus de l’entrée. Aujourd’hui le pupitre est placé devant le tabernacle
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On accède à la tribune par des volées symétriques convergentes.
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De la tribune, deux portes mènent à une autre salle, qui servait de bibliothèque, ouverte sur le vide central par deux arcades plein-cintre bordées d'une balustrade en bois. Elle ouvre également sur la galerie qui longe le mur en retour jusqu'à l'autre côté, à droite du tabernacle, qui présente la même ordonnance et possède également un espace à l'arrière contenant un escalier en vis.
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Les lampes : lors du séjour des Hébreux dans le désert, l’Eternel ordonna la fabrication de la Menorah, le candélabre à 7 branches. Elle disparut du Temple lors de sa destruction en 70.
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Le sanctuaire comprend cinq travées. Travées externes en légère saillie couronnées d'un pot à feu et percées d'une niche plein-cintre abritant le fauteuil d'Elie.
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La Synagogue
Au centre, travée de colonnes cannelées d'ordre ionique et au-dessus une corniche cintrée formant fronton ; travées latérales, lambris représentant un panneau couronné par un baldaquin.
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Le tabernacle occupe une petite pièce rectangulaire construite en partie sur la terrasse arrière et en partie en encorbellement sur la cour. Plusieurs exemplaires de la Torah sont conservés dans l’arche sainte du mur oriental.
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La Torah est composée des cinq livres de Moïse, écrits à la main sur des rouleaux de parchemin. Chacune est habillée par un manteau (petite housse) richement décoré et d’une belle plaque en métal précieux, rappelant le pectoral orné des grands prêtres du Temple de Jérusalem.
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En haut, un édicule avec oculus dans une travée de pilastres cannelés cantonnée d'ailerons
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Le fauteuil d’Elie : petit fauteuil à droite de l’arche sainte. Dans la tradition, le prophète Elie est invité à toutes les circoncisions, d’où la présence de son siège sur lequel le petit garçon entre dans l’Alliance d’Abraham
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La lampe de Hanouka, à gauche de l’arche, est utilisée pour la fête des lumières commémorant la libération du Temple de Jérusalem par Judas Maccabée en 165 avant notre ère, souvenir du miracle de la fiole d’huile qui brûla huit jours durant.
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En sous-sol le mikvé, la piscine rituelle des femmes (XIVe siècle). Ce bain rituel répond à l’exigence de pureté faite aux femmes en rapport avec la liturgie du temple : l’impureté liée aux différents actes de la vie impose la re-naissance, la régénération grâce au mikvé. Il doit être creusé à même le sol et alimenté par une source d’eau naturelle. Le premier est un petit bassin rectangulaire de 1,30 m. de profondeur avec un escalier de sept marches, muni d’un système de pompe à main pour amener l’eau préalablement chauffée dans une cuve attenante.
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Le second est creusé dans le roc, profond de 10 m. et alimenté en eau par une source ; la salle presque carrée est couverte d’un berceau en plein cintre au dessus de murs en moellons ; un impressionnant escalier de 6 volées de 48 marches s’enfonce dans le bassin.
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SynagogueCristaux de sulfate. Cette piscine rituelle s'appelle, ici, le cabussadou.
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Parmi les nombreuses prescriptions, la bible impose aux Juifs des règles rituelles concernant l’alimentation qui doit être cachère, conforme aux préceptes. La synagogue possède 2 boulangeries pour satisfaire à ces exigences. L’une est destinée à cuire le pain du chabbat et des jours ordinaires de l’année ; on voit encore le four à coupole
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et la table de pétrissage.
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L’autre boulangerie se compose d’une salle de pétrissage et d’un four indépendant et est réserve à la fabrication des pains azymes (non levés) appelés coudoles en Provence et matzoths dans le reste du pays. Ce sont les seuls pains autorisés pendants les 8 jours de la pâque juive.
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La table de pétrissage porte encore le nom en hébreu de son donateur : Gad de Digne 1152.
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L'aqueduc
Clément V décide de faire construire un aqueduc, reconstruit au début du XVIII éme siècle dans la mollase de Caromb par l'architecte Antoine d'Allemand. Sa longueur est de 630 m, il achemine l'eau des sources de Caromb.
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Caromb vient de Carumbum, cairon qui veut dire pierre, car il y avait des carrières.
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Le cimetière juif.
Entrée du cimetière.
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Le cimetière juif.
Ses origines remontent au XIVe. Il fut établi au quartier dit Font-rousse et l’est encore aujourd’hui. Sur plus de 2 hectares, dans une atmosphère paisible, de grands arbres majestueux abritent des sépultures datant du XVIIIe
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Le cimetière juif.
Le dépositoire pour la préparation des corps des défunts.
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Emplacement des premières sépultures.
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Partie non fouillée du cimetière.
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Au second plan, la Gheniza où on enterre les ouvrages traitant de sujets religieux rédigés en hébreu, car il est interdit de jeter des documents écrits comportant l’un des sept Noms de Dieu qu’on ne peut effacer, y compris des lettres personnelles et des contrats légaux qui s’ouvrent par une invocation de Dieu.
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Le cimetière juif.
Une gueniza ou guenizah est la pièce d’une synagogue servant d’entrepôt, principalement pour des ouvrages traitant de sujets religieux rédigés en hébreu, devenus inutilisables, en attendant de les enterrer dans un cimetière, car il est interdit de jeter des documents écrits comportant l’un des sept Noms de Dieu qu’on ne peut effacer, y compris des lettres personnelles et des contrats légaux qui s’ouvrent par une invocation de Dieu. En pratique, les guenizot contenaient aussi des documents profanes, comprenant ou non la coutumière invocation d’ouverture, ainsi que des documents rédigés en d’autres idiomes que l’hébreu,
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Le cimetière juif.
Tombe de Benjamin Mossé, fin du XIX siècle et de sa jeune femme. Il a écrit un poème que l'on a gravé sur la pierre.
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Certaines familles représentatives du judaïsme comtadin y sont souvent regroupées dans des carrés familiaux ceints de grilles en fer forgé.
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Le cimetière juif.
Dans le Comtat Venaissin et à Avignon, on trouve des noms tels que CAVAILLON, BEAUCAIRE, CARCASSONNE, BEDARRIDES, DIGNE, DELPUGET (de Puget, 06), LUNEL, MILLAU et bien d'autres. Il s'agit vraisemblablement de Juifs expulsés de France au Moyen Âge et de Provence quand elle a été rattachée à la France. Les Etats du Pape constituaient pour eux une sorte de refuge acceptable. En 1808, l'application du décret de Bayonne imposait aux Juifs de choisir un prénom et un nom de famille fixe. Les juifs de France devaient se rendre dans la mairie de leur lieu de résidence afin d’inscrire dans des registres leurs noms et prénoms. Beuacoup ont choisi comme nom celui d'un lieu, d'une ville.
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Blanche Mossé, gardienne du temple et qui l'a sauvé du désastre lors de l'occupation allemande.
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Tombe profanée de felix Gerson.
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Sépulture sans pierre tombale durant la premère année.
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