Le Pont Julien est un pont romain, traditionnellement daté de l'an 3 av. J.-C. Il était situé sur la voie Domitienne (via Domitia), voie romaine qui reliait Narbonne (Colonia Narbo Martius) à Turin (Augusta Taurinorum). Il doit son nom à la proximité d'Apt, appelée alors Colonia Apta Julia.
La chaussée antique de la voie, bien visible en aval et en amont du pont, franchissait le lit du Calavon (ou Coulon) suivant un tracé en baïonnette
1
Le pont Julien.
Il se compose de trois arches en plein cintre, l'arche centrale étant plus élevée que celles qui la flanquent au nord et au sud ; les piles intermédiaires sont percées de grandes baies cintrées pour faciliter l'évacuation des eaux en période de crues (dégueuloirs) et munies en amont d'avant-becs semi-circulaires.
2
Le pont Julien.
Le pont, 80 mètres de long, d'une portée de 46 m, 6 m de large, et la chaussée de 4,20 m, haut de 11,50 m.
3
Cabrières d'Avignon
4
Cabrières d'Avignon
Le lavoir.
5
Cabrières d'Avignon
Stèle en souvenir du massacre des Vaudois, les 19 et 20 avril 1545, retranchés dans ce château sous la conduite d'Eustache Marron, par les gtroupes du roi et les merceniares du pape sous les ordres de Maynier d'Oppède.
6
Cabrières d'Avignon
Le château.
7
Cabrières d'Avignon
Le château.
8
Cabrières d'Avignon
Le château.
9
Cabrières d'Avignon
Le château.
10
Cabrières d'Avignon
Le château.
11
Cabrières d'Avignon
Le puits Carmentran, alimenté par la galerie drainante.
12
Cabrières d'Avignon
Le puits des Barres, alimenté par la galerie drainante.
13
Cabrières d'Avignon
Puits de départ des galeries drainantes.
14
La ferme du Chat
C'est dans cette ferme que se réunissaite le maquis du Chat.
15
Le mur de la peste
16
Le mur de la peste
17
Le mur de la peste
La murailleétait haute de deux mètres et large de 70 centimètres.
18
Le mur de la peste
Coté comtat venaissin avec une guérite coté français. La guérite était en forme de demi-cercle, ouverte vers la muraille et abritait une sentinelle.
19
Le mur de la peste
Coté français.
20
Le mur de la peste
Une baraque, de forme rectangulaire, couverte de seigle pour loger des soldats ou des officires.
21
Le mur de la peste
Une baraque, de forme rectangulaire, couverte de seigle pour loger 5 ou 6 soldats ou des officires.
22
Le mur de la peste
Une baraque, de forme rectangulaire, couverte de seigle pour loger des soldats ou des officires.
23
Le mur de la peste
Une baraque, de forme rectangulaire, couverte de seigle pour loger des soldats ou des officires.
24
Le mur de la peste
25
Le mur de la peste
26
Le mur de la peste
Une guérite pour abriter une sentinelle. L'ouverture est tournée vers le mur qui se trouve à 2,5 m de la guérite.Elles étaient sans doue recouvert de branchages ou de tuiles.
27
Le mur de la peste
Une baraque.
28
Le mur de la peste
Une baraque.
29
Le mur de la peste
Une baraque. Une dizaine de baraques formées de deux bâtiments jumelés abritaient sans doute les hommes, mais aussi du matériel et des provisions.
30
Le mur de la peste
Une baraque.
31
Le mur de la peste
Une baraque.
32
Le mur de la peste
Une guétite.
33
Le mur de la peste
34
Le mur de la peste
35
Le mur de la peste
36
Le mur de la peste
37
Le mur de la peste
Une porte ?
38
Le mur de la peste
Une porte ?
39
Le mur de la peste
Une porte ?
40
Le mur de la peste
Une baraque.
41
Le mur de la peste
Sur le plateau, on trouve des enclos qui servaient d'entrepôts de vivres et de fourrages pour les chevaux et les mulets qui acheminaient le ravitaillement et l'eau. Au fond, Gordes.
42
Le mur de la peste
43
Le mur de la peste
44
Le mur de la peste
45
Le mur de la peste
46
Le mur de la peste
47
Le mur de la peste
48
Le mur de la peste
49
Le mur de la peste
50
Le mur de la peste
51
Le mur de la peste
52
Le mur de la peste
53
Le mur de la peste
54
Le mur de la peste
55
Le mur de la peste
56
Le mur de la peste
Gordes.
57
Le mur de la peste
58
Le mur de la peste
59
Le mur de la peste
60
Le mur de la peste
61
Le mur de la peste
62
Le mur de la peste
63
Le mur de la peste
64
Le mur de la peste
65
Le mur de la peste
66
Le mur de la peste
67
Le mur de la peste
68
Le mur de la peste
69
Le mur de la peste
Une porte.
70
Le mur de la peste
71
Le mur de la peste
72
Le mur de la peste
Bragalou ou aphyllante de Montpellier.
73
Le mur de la peste
Bragalou ou aphyllante de Montpellier.
74
Le mur de la peste
75
Le mur de la peste
76
Le mur de la peste
77
Le mur de la peste
78
Le mur de la peste
79
Le mur de la peste
80
Le mur de la peste
81
Le mur de la peste
82
Le mur de la peste
83
Le mur de la peste
84
Le mur de la peste
85
Le mur de la peste
86
Le mur de la peste
87
Le mur de la peste
88
Le mur de la peste
89
Le mur de la peste
Plus loin, à partir de Lauzas, le mur n'a pas été restauré et des parties importantes ont disparues.
90
Le mur de la peste
91
Le mur de la peste
Entre la D4 et la D177.
92
Le mur de la peste
93
Le mur de la peste
Entre la D4 et la D177. Un enclos.
94
Le mur de la peste
95
Le mur de la peste
Entre la D4 et la D177. Un enclos.
96
Le mur de la peste
97
Le mur de la peste
98
Le mur de la peste
A certains endroits, les abords ont été nettoyés.
99
Le mur de la peste
100
Le mur de la peste
Entre la D4 et la D177.
101
Le mur de la peste
102
Le mur de la peste
103
Le mur de la peste
104
Le mur de la peste
105
Le mur de la peste
Entre la D4 et la D177. Une guérite.
106
Le mur de la peste
107
Le mur de la peste
108
Le mur de la peste
Col de la Ligne. Une guérite.
109
Le mur de la peste
110
111
Le mur de la peste
Le Ventoux.
112
Mante religieuse.
113
Laitue vivace.
114
Carte des îles de Ratonneau, Saint-Jean (Pomègues) et Château d'If .
115
Plan du Lazaret de Marseille, dit « Les Infirmeries ». Anonyme XVIIIe siècle Dessin à la plume rehaussé d'aquarelle Le lazaret était destiné au séjour en quarantaine des passagers et marchandises soupçonnés d'être porteurs de l
116
Le Lazaret de Pomègues. Anonyme XVIIIe siècle Aquarelle. Le système s’articule autour de trois volets. Il y a d’abord les ports de quarantaine : des mouillages forains éloignés de la ville.0 En 1720, Marseille dispose de trois ports de quarantaine. Le plus vaste est une crique de l’île de Pomègues. Une bonne quinzaine de navires peuvent s’y retrouver, pas trop près les uns des autres. Non loin de là, l’anse de la grande prise, second port de quarantaine, juste assez grand pour accueillir cinq à six bateaux parmi les plus suspects. En fait, ceux qui, de toute évidence ont la peste à leur bord, sont relégués à la quarantaine de l’île de Jarre, face aux calanques. Deuxième volet du dispositif mis en place à Marseille, les Infirmeries qui sont le grand lazaret de Marseille. Leur fonction est de recevoir la cargaison, mais aussi les équipages, les passagers des bateaux, avant de les laisser accéder à Marseille intra-muros. Elles se situent du côté du quartier d’Arenc. Enfin, le troisième élément du dispositif est capital : ce sont les patentes. si la patente est nette, (aucune maladie déclarée). Si la patente est soupçonnée, (maladie suspecte) : les passagers restent 15 jours sur surveillance, les marchandises et le bâtiment font respectivement 40 et 30 jours de quarantaine. Si la patente est brute, (peste déclarée) : les marchandises font 50 jours de quarantaine et le navire 40 jours.
117
Eléments provenant de l'épave du Grand -Saint-Antoine. Le 25 mai 1720, le Grand-Saint-Antoine accoste à Marseille. Venu de Syrie, il apporte dans ses cales des étoffes destinées à êre vendues à la foire de Beaucaire. Il est porteur du bacille de la peste. L’épidémie se répand dans la ville en quelques semaines. Ce sera la dernière grande épidémie de peste de France. Elle fit entre 120 000 et 160 000 mrts. Le 25 septembre 1720, le régent Philippe d'Orléans ordonne de brûler le navire au large de l'île de Jarre. Réas de poulie (a), battants de cloche (b), Tête de pipe (c). Couvercle d’encrier (d), Tête de gaffe (e), Blocs de cendre.
118
Eléments provenant de l'épave du Grand-Saint-Antoine.
Début du XVIIIe.
119
Planche du « guide sanitaire des gouvernements européens ». M Robert, médecin du lazaret de Marseille 1826. Gravures sur cuivre coloriées. Médecin du lazaret (1720), garde de santé et chirurgien (1819). Les costumes étaient en toile cirée ou en cuir marocain. Le masque avait les yeux vitrés, et le nez était assez long pour que l’air passe à travers de nombreux linges imbibés de parfums.
120
Instruments médicaux – chirurgicaux ayant servi durant la peste de 1720. Cautères : à bout rond, à bout carré, à bout en clive, à bout plat, à bout cylindrique, bistouri à fourreau, pince, bistouris à lame courte, sonde cannelée, support de sonde.
Première page de l’Évangile selon Saint Jean. 1720, Bois, verre. Le capitaine de navire prêtait serment sur ce panneau enchâssant la première page de l’Évangile selon Saint Jean, et jurait que l’état sanitaire de son navire était confirme à celui indiqué sur la patente.
A droite, verre et son étui.
121
Instruments de chirurgie.
122
Instruments de chirurgie.
123
Pince de préhension à distance. Métal.
Planche du « guide sanitaire des gouvernements européens ». M Robert, médecin du lazaret de Marseille 1826. Gravures sur cuivre coloriées. Médecin du lazaret (1720), garde de santé et chirurgien (1819). Les costumes étaient en toile cirée ou en cuir marocain. Le masque avait les yeux vitrés, et le nez était assez long pour que l’air passe à travers de nombreux linges imbibés de parfums.
Recette du vinaigre des quatre voleurs contre la peste. Vers 1720. Cette recette de macération de plantes et épices antiseptiques fut inscrite dans le codex pharmacopées en 1748.
Plaque commémorative évoquant la peste de 1720. 1800, cuivre. Cette plaque est dédiée « à la mémoire des hommes courageux qui s’y dévouèrent. ».
124
Piège à rat. XVIIe siècle. Fer.
125
Perce document pour désinfecter le courrier.
126
Registres des patentes de santé, 1786 – 1806. Fin du XVIIe siècle. La patente de santé est un document établi par les autorités maritimes. Il indique l’état sanitaire du navire, ainsi que celui de son port de provenance. Il doit être présenté par le capitaine lors de son arrivée dans un nouveau port. Le bureau des intendants de la santé de Marseille a été dressé en 1719 sur les plans réalisés par l’ingénieur militaire Mazin.
127
7 Patente de santé.
1792. Papier.
8 Acte royal sur l’interdiction de toucher les haillons contaminés par la Peste
1721. Papier.
128
Première page de l’Évangile selon Saint Jean. 1720, Bois, verre. Le capitaine de navire prêtait serment sur ce panneau enchâssant la première page de l’Évangile selon Saint Jean, et jurait que l’état sanitaire de son navire était confirme à celui indiqué sur la patente.
129
La peste dans la ville de Marseille en 1720. Anonyme, d'après Michel Serre. 1755. Huile sur toile. Cette représentation est inspirée du tableau de Michel Serre, conservé au musée Atger de Montpellier. Elle représente le Chevalier Roze et les échevins à la Tourette, entourés des cadavres et des pestiférés. Le nom de l'artiste figurant sur la signature est illisible.
130
Apparition du Sacré-Cœur de Jésus. Robert Bichue. 1750. Huile sur toile. Ce tableau illustre l'apparition du Sacré-Cœur de Jésus, invoqué par les éch
131
Buste de Monseigneur de Belsunce. uguste Ottin. XIXe siècle. Bronze. Nommé évêque de Marseille par le roi en 1709, Henry François-Xavier de Belsunce de Castelmoron (1670 -1755) a occupé ce siège jusqu'à sa mort. La grande Peste qui s'est abattue sur Marseille en 1720 a marqué son épiscopat : son dévouement au peuple a été alors unanimement salué. Au cours d'une cérémonie expiatoire célébrée sur le Grand Cours (aujourd'hui Cours Belsunce), il décide de consacrer la ville au Sacré-Cœur de Jésus.
132
133
Vue du cours de Marseille.
Jacques Rigaud, d'après le tableau de Michel Serre. Gravure sur cuivre.
Musée du Vieux Marseille
Cette vue est particulièrement intéressante car elle a été dessinée «sur le lieu pendant la peste arrivée en 1720.»
134
Foyer pour vapeurs antiseptiques.
135
Verre et son étui. Ce verre a été utilisé par la Duchesse d'Angoulême lors de sa venue à Marseille le 15 mai 1823.
136
Coffret. XVIIIe siècle. Bois de violette, métal.
Coffret donné au chevalier Roze par la ville de Marseille en témoignage de reconnaissance. Les armes de France sont gravées sur les ferrures.