Sanctuaire Notre-Dame-de-Vie, Flassan et Modène.

Venasque.
Venasque.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie remonte aux origines du Christianisme dans la région.
Dès la fin du IVe siècle, une communauté chrétienne existe déjà à Venasque, comme en témoignent les sépultures récemment mises à jour au pied des tours du village. Cette communauté fut rapidement assez importante pour avoir un évêque, résidant soit à Carpentras, soit à Venasque.
Parmi ces premiers évêques, se trouve Saint Siffrein, un moine de Lérins, que les habitants de la région arrachèrent à son monastère pour en faire leur pasteur. La tradition rapporte qu’en ce VIe siècle, le moine-évêque ami de Saint Césaire d'Arles fit construire trois églises : l’une dédiée à la Mère de Dieu, l’autre à la Trinité, la troisième à saint Jean-Baptiste (cette dernière serait le baptistère de Venasque). La même tradition situe l’église dédiée à la Mère de Dieu à l’emplacement d’un temple païen, au bord de la Nesque, là même où s'élève le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie remonte aux origines du Christianisme dans la région. Dès la fin du IVe siècle, une communauté chrétienne existe déjà à Venasque, comme en témoignent les sépultures récemment mises à jour au pied des tours du village. Cette communauté fut rapidement assez importante pour avoir un évêque, résidant soit à Carpentras, soit à Venasque. Parmi ces premiers évêques, se trouve Saint Siffrein, un moine de Lérins, que les habitants de la région arrachèrent à son monastère pour en faire leur pasteur. La tradition rapporte qu’en ce VIe siècle, le moine-évêque ami de Saint Césaire d'Arles fit construire trois églises : l’une dédiée à la Mère de Dieu, l’autre à la Trinité, la troisième à saint Jean-Baptiste (cette dernière serait le baptistère de Venasque). La même tradition situe l’église dédiée à la Mère de Dieu à l’emplacement d’un temple païen, au bord de la Nesque, là même où s'élève le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> La petite église de « Santa Maria de Vico » - ainsi était-elle nommée au Moyen Age - va connaître les vicissitudes du temps, mais elle demeure un lieu de prière au cœur du Comtat Venaissin.
En 1613, l'on fait appel aux religieux Minimes, disciples de saint François de Paule, pour qu’ils accueillent les pèlerins dans le Sanctuaire qui vient d'être reconstruit. Leur devise 'charitas' inscrite à la clé de voûte et au-dessus de la porte d'entrée témoigne de leur présence.
« Santa Maria de Vico » devient « Nostra Domina de Vita » à qui l’on confie la vie des petits enfants. Nombreux sont alors les pèlerinages organisés par les paroisses de la région.
Saint Benoît Labre, le vagabond-pèlerin fait lui aussi une longue halte de prière à Notre-Dame de Vie.
Survient la Révolution qui impose à Venasque un lourd tribut : plus de vingt personnes de la petite cité sont exécutées, les religieux Minimes chassés et leur couvent vendu aux enchères en 1792.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
La petite église de « Santa Maria de Vico » - ainsi était-elle nommée au Moyen Age - va connaître les vicissitudes du temps, mais elle demeure un lieu de prière au cœur du Comtat Venaissin. En 1613, l'on fait appel aux religieux Minimes, disciples de saint François de Paule, pour qu’ils accueillent les pèlerins dans le Sanctuaire qui vient d'être reconstruit. Leur devise 'charitas' inscrite à la clé de voûte et au-dessus de la porte d'entrée témoigne de leur présence. « Santa Maria de Vico » devient « Nostra Domina de Vita » à qui l’on confie la vie des petits enfants. Nombreux sont alors les pèlerinages organisés par les paroisses de la région. Saint Benoît Labre, le vagabond-pèlerin fait lui aussi une longue halte de prière à Notre-Dame de Vie. Survient la Révolution qui impose à Venasque un lourd tribut : plus de vingt personnes de la petite cité sont exécutées, les religieux Minimes chassés et leur couvent vendu aux enchères en 1792.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br>
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Armes de Jacques de Vincens de Mauléon.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Armes de Jacques de Vincens de Mauléon.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> En 1806, l'abbé Morel, curé de Saint-Didier et Venasquais d’origine qui a échappé à la tourmente révolutionnaire, rachète Notre- Dame de Vie, et les pèlerinages reprennent.
En 1929, une dame de la région parisienne, Mme Lemaire, s’installe à Notre-Dame de Vie. Elle a acquis les lieux, pensant que le climat conviendrait mieux à la santé de sa petite fille, mais celle-ci meurt en 1931. Madame Lemaire offre alors le sanctuaire et la propriété au Père Marie-Eugène, carme, « pour une œuvre du Carmel ». C'est ainsi qu'en 1932 le Père fonde, avec Marie Pila, l’Institut Notre-Dame de Vie.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
En 1806, l'abbé Morel, curé de Saint-Didier et Venasquais d’origine qui a échappé à la tourmente révolutionnaire, rachète Notre- Dame de Vie, et les pèlerinages reprennent. En 1929, une dame de la région parisienne, Mme Lemaire, s’installe à Notre-Dame de Vie. Elle a acquis les lieux, pensant que le climat conviendrait mieux à la santé de sa petite fille, mais celle-ci meurt en 1931. Madame Lemaire offre alors le sanctuaire et la propriété au Père Marie-Eugène, carme, « pour une œuvre du Carmel ». C'est ainsi qu'en 1932 le Père fonde, avec Marie Pila, l’Institut Notre-Dame de Vie.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br>
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br>L’évêque Bohétius, dont la pierre tombale se trouve au fond de la chapelle de Notre-Dame de Vie, fut évêque de 583 à 604. On exhuma cette dalle lors des transformations du sanctuaire à la fin du XVIe siècle. Elle porte cette inscription :
« Le motif pour lequel Dieu choisit tel ou tel endroit plutôt qu'un autre pour y être loué c'est son secret » (Saint Jean de la Croix)
+ HIC REQVIESCrr + BONAE.MEMORIAE.BO HETYVS EPIS + QVI
VIXIT IN EPTO ANNVS XX.MENSIS OBIIT X IVNIAS + INDICCIONE
M.SEPTIMA
Ici repose (un homme) de bonne mémoire Bohétius évêque, qui vécut dans l'épiscopat 20 ans et 6 mois II mourut le 10  des calendes de juin.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
L’évêque Bohétius, dont la pierre tombale se trouve au fond de la chapelle de Notre-Dame de Vie, fut évêque de 583 à 604. On exhuma cette dalle lors des transformations du sanctuaire à la fin du XVIe siècle. Elle porte cette inscription : « Le motif pour lequel Dieu choisit tel ou tel endroit plutôt qu'un autre pour y être loué c'est son secret » (Saint Jean de la Croix) + HIC REQVIESCrr + BONAE.MEMORIAE.BO HETYVS EPIS + QVI VIXIT IN EPTO ANNVS XX.MENSIS OBIIT X IVNIAS + INDICCIONE M.SEPTIMA Ici repose (un homme) de bonne mémoire Bohétius évêque, qui vécut dans l'épiscopat 20 ans et 6 mois II mourut le 10 des calendes de juin.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br>
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br>
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> La devise des Minimes, 'charitas', inscrite à la clé de voûte et au-dessus de la porte d'entrée témoigne de leur présence.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
La devise des Minimes, 'charitas', inscrite à la clé de voûte et au-dessus de la porte d'entrée témoigne de leur présence.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Vierge du XVIIe siècle.
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Vierge du XVIIe siècle.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br>
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Ancien emplacement de la tombe du Père Marie-Eugène.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Ancien emplacement de la tombe du Père Marie-Eugène.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Dalle qui se trouvait devant l'autel.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Dalle qui se trouvait devant l'autel.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br>Reliquaire en bronze du Bienheureux Père Marie-Eugène. La tombe du fondateur de l'institut Notre Dame de Vie à Venasque a été ouverte  jeudi25 février 2016  pour authentifier les restes du Père Eugène-Marie. L'Eglise prépare les reliques de celui qui sera peut-être bientôt un Saint. Un Miracle est en cours d'authentification par le Vatican : il s'agitd'Une guérison inexpliquée sur un nourrisson dans les années 1980. La béatification pourrait survenir en 2017. Cette béatification aura lieu à Venasque. Un deuxième miracle doit survenir pour inscrire le nom du Père Marie-Eugène au Canon (la liste officielle et liturgique) des Saints.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Reliquaire en bronze du Bienheureux Père Marie-Eugène. La tombe du fondateur de l'institut Notre Dame de Vie à Venasque a été ouverte jeudi25 février 2016 pour authentifier les restes du Père Eugène-Marie. L'Eglise prépare les reliques de celui qui sera peut-être bientôt un Saint. Un Miracle est en cours d'authentification par le Vatican : il s'agitd'Une guérison inexpliquée sur un nourrisson dans les années 1980. La béatification pourrait survenir en 2017. Cette béatification aura lieu à Venasque. Un deuxième miracle doit survenir pour inscrire le nom du Père Marie-Eugène au Canon (la liste officielle et liturgique) des Saints.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> La vie du P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus

1894 : naissance, le 2 décembre, d'Henri Grialou au Gua (Aveyron), dans une famille très modeste.

1904 : mort brutale du père ; mère veuve avec cinq enfants.

1905 : départ pour l'école des Pères du Saint-Esprit à Suse (Italie).

1908 : petit séminaire de Graves, près de Villefranche-de-Rouergue.

1911 : grand séminaire de Rodez.

1913 : service militaire puis mobilisation dans le 122e régiment d'infanterie de Rodez (Verdun, Chemin des Dames…). Il obtient le grade de lieutenant et plusieurs décorations.

1919 : reprend sa formation théologique à Rodez.

1922 : ordination sacerdotale (4 février) à Rodez, puis entrée dans l'ordre des carmes (22 février) au noviciat d'Avon (Seine-et-Marne) ; il choisit le nom de Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, en hommage à la prieure du carmel de Rodez, Mère Marie-Eugène du Sacré-Coeur, et à Thérèse de Lisieux qui sera béatifiée l'année suivante (1923).

1928 : prieur du couvent du Petit-Castelet à Tarascon (Bouches-du-Rhône).

1929 : rencontre de Marie Pila, qui sera cofondatrice de Notre-Dame de Vie.

1932 : prieur du couvent d'Agen ; fondation de l'Institut Notre-Dame de Vie à Vénasque (Vaucluse).

1937 : définiteur général (conseiller) de l'ordre ; à Rome jusqu'en 1955.

1948 : visiteur apostolique des carmels de France ; Notre-Dame de Vie est érigé en institut séculier (24 août).

1949 : parution de Je veux voir Dieu.

1954 : vicaire général de l'ordre.

1957 : supérieur de la province d'Avignon-Aquitaine, jusqu'en 1966.

1961 : installation à Vénasque.

1962 : l'institut est reconnu de droit pontifical.

1963 : naissance de la branche masculine de l'institut.

1964 : naissance de la branche sacerdotale.

1967 : mort le lundi de Pâques (27 mars).

1985 : ouverture de la cause de béatification.

1994 : clôture du procès.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
La vie du P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus 1894 : naissance, le 2 décembre, d'Henri Grialou au Gua (Aveyron), dans une famille très modeste. 1904 : mort brutale du père ; mère veuve avec cinq enfants. 1905 : départ pour l'école des Pères du Saint-Esprit à Suse (Italie). 1908 : petit séminaire de Graves, près de Villefranche-de-Rouergue. 1911 : grand séminaire de Rodez. 1913 : service militaire puis mobilisation dans le 122e régiment d'infanterie de Rodez (Verdun, Chemin des Dames…). Il obtient le grade de lieutenant et plusieurs décorations. 1919 : reprend sa formation théologique à Rodez. 1922 : ordination sacerdotale (4 février) à Rodez, puis entrée dans l'ordre des carmes (22 février) au noviciat d'Avon (Seine-et-Marne) ; il choisit le nom de Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, en hommage à la prieure du carmel de Rodez, Mère Marie-Eugène du Sacré-Coeur, et à Thérèse de Lisieux qui sera béatifiée l'année suivante (1923). 1928 : prieur du couvent du Petit-Castelet à Tarascon (Bouches-du-Rhône). 1929 : rencontre de Marie Pila, qui sera cofondatrice de Notre-Dame de Vie. 1932 : prieur du couvent d'Agen ; fondation de l'Institut Notre-Dame de Vie à Vénasque (Vaucluse). 1937 : définiteur général (conseiller) de l'ordre ; à Rome jusqu'en 1955. 1948 : visiteur apostolique des carmels de France ; Notre-Dame de Vie est érigé en institut séculier (24 août). 1949 : parution de Je veux voir Dieu. 1954 : vicaire général de l'ordre. 1957 : supérieur de la province d'Avignon-Aquitaine, jusqu'en 1966. 1961 : installation à Vénasque. 1962 : l'institut est reconnu de droit pontifical. 1963 : naissance de la branche masculine de l'institut. 1964 : naissance de la branche sacerdotale. 1967 : mort le lundi de Pâques (27 mars). 1985 : ouverture de la cause de béatification. 1994 : clôture du procès.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Le blason du Carmel : L'écu central représente deux lobes blancs surplombant un cœur marron, le tout symbolisant les deux pans blancs du manteau carmélitain s'ouvrant sur la robe de bure (brune). La partie brune monte et se termine sur une croix ; elle indique que la croix est la voix qui conduit au Mont Carmel où se fait la rencontre avec Dieu. Les 3 étoiles peuvent représenter, selon une interprétation habituelles les 3 vertus théologales (foi, espérance et charité), ou bien les trois vœux prononcés lors de l'entrée en religion (pauvreté, obéissance et chasteté).
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Le blason du Carmel : L'écu central représente deux lobes blancs surplombant un cœur marron, le tout symbolisant les deux pans blancs du manteau carmélitain s'ouvrant sur la robe de bure (brune). La partie brune monte et se termine sur une croix ; elle indique que la croix est la voix qui conduit au Mont Carmel où se fait la rencontre avec Dieu. Les 3 étoiles peuvent représenter, selon une interprétation habituelles les 3 vertus théologales (foi, espérance et charité), ou bien les trois vœux prononcés lors de l'entrée en religion (pauvreté, obéissance et chasteté).
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> La chambre du Bienheureux Père Marie-Eugène. Sur le bureau, entre autre : le crucifix de sa profession ; la statue de Saint Élie, Père et patriarche du Carmel, modelée par un membre de N D de Vie, représente Élie, accablé sous la genévrier, avec la cruche d'eau et le pain à ses pieds (un petit couteau, le 'glaive d'Élie’, a été mis entre ses bras par le Père lui-même) ; la petite statue de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus lui a été offerte par un Carmel. Les livres de la bibliothèque ont tous appartenu au Père.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
La chambre du Bienheureux Père Marie-Eugène. Sur le bureau, entre autre : le crucifix de sa profession ; la statue de Saint Élie, Père et patriarche du Carmel, modelée par un membre de N D de Vie, représente Élie, accablé sous la genévrier, avec la cruche d'eau et le pain à ses pieds (un petit couteau, le 'glaive d'Élie’, a été mis entre ses bras par le Père lui-même) ; la petite statue de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus lui a été offerte par un Carmel. Les livres de la bibliothèque ont tous appartenu au Père.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> La chambre du Bienheureux Père Marie-Eugène.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
La chambre du Bienheureux Père Marie-Eugène.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> La chambre du Bienheureux Père Marie-Eugène. Le béret et la canne, suspendus par lui-même à l'angle de l'étagère lui servaient lorsqu'il sortait.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
La chambre du Bienheureux Père Marie-Eugène. Le béret et la canne, suspendus par lui-même à l'angle de l'étagère lui servaient lorsqu'il sortait.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Bâtiment de l'Institut. La spiritualité de l'institut est carmélitaine. Ses membres travaillent dans de multiples secteurs de la vie économique et sociale; certains d'entre eux s'impliquent dans l'animation de Centres Spirituels, ou encore exercent la tutelle de quelques établissements scolaires. Les membres vivent de leur activité professionnelle dans le monde (cadres, fonctionnaires, professeurs, techniciens, infirmiers, etc.) et ont une vie sociale comme tout laïc, vivant seuls ou parfois par deux ou trois membres dans un esprit familial. Ils n'ont aucun signe distinctif. La formation, qui nécessite une interruption de la vie professionnelle de deux ans, se fait à l'intérieur de l'institut. Les membres (prêtres et laïcs) font deux heures d'oraison quotidienne et prennent annuellement un temps de ressourcement d'au moins trois semaines consécutives.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Bâtiment de l'Institut. La spiritualité de l'institut est carmélitaine. Ses membres travaillent dans de multiples secteurs de la vie économique et sociale; certains d'entre eux s'impliquent dans l'animation de Centres Spirituels, ou encore exercent la tutelle de quelques établissements scolaires. Les membres vivent de leur activité professionnelle dans le monde (cadres, fonctionnaires, professeurs, techniciens, infirmiers, etc.) et ont une vie sociale comme tout laïc, vivant seuls ou parfois par deux ou trois membres dans un esprit familial. Ils n'ont aucun signe distinctif. La formation, qui nécessite une interruption de la vie professionnelle de deux ans, se fait à l'intérieur de l'institut. Les membres (prêtres et laïcs) font deux heures d'oraison quotidienne et prennent annuellement un temps de ressourcement d'au moins trois semaines consécutives.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. La première pierre a été bénie le 2 février 1976 par le Père François Retoré et l’édifice consacré par le Cardinal Mayer le 24 août 1977, en la fête de Saint Barthélemy et en l’anniversaire de la fondation du Carmel de Saint Joseph d’Avila, premier monastère de la Réforme thérésienne.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. La première pierre a été bénie le 2 février 1976 par le Père François Retoré et l’édifice consacré par le Cardinal Mayer le 24 août 1977, en la fête de Saint Barthélemy et en l’anniversaire de la fondation du Carmel de Saint Joseph d’Avila, premier monastère de la Réforme thérésienne.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. Manuel Aymerich, architecte madrilène, en a conçu les plans à la demande de Marie Pila, co-fondatrice de l’Institut Notre Dame de Vie. L’entreprise Moro de Montélimar en a assuré la réalisation. La cloche, œuvre de François Granier, fondeur à Hérépian (Hérault) a été ‘baptisée’ Marie-Emérentienne le 27 novembre 1988 en la fête de St Siffrein, par Mgr Kia archevêque de Taipei (Taiwan). Elle rythme la vie chrétienne par ses appels à la prière : l’Angélus le matin, à midi et le soir, l’Eucharistie dans la journée. Son timbre - la note Si - est en accord avec celui des cloches de Venasque (Ré, Sol, Si, Do) et de Notre-Dame de Vie.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. Manuel Aymerich, architecte madrilène, en a conçu les plans à la demande de Marie Pila, co-fondatrice de l’Institut Notre Dame de Vie. L’entreprise Moro de Montélimar en a assuré la réalisation. La cloche, œuvre de François Granier, fondeur à Hérépian (Hérault) a été ‘baptisée’ Marie-Emérentienne le 27 novembre 1988 en la fête de St Siffrein, par Mgr Kia archevêque de Taipei (Taiwan). Elle rythme la vie chrétienne par ses appels à la prière : l’Angélus le matin, à midi et le soir, l’Eucharistie dans la journée. Son timbre - la note Si - est en accord avec celui des cloches de Venasque (Ré, Sol, Si, Do) et de Notre-Dame de Vie.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. L’originalité se trouve essentiellement dans la technique qui a permis de construire un édifice sans piliers, dont la couverture, faite de coques de béton, repose tout entière sur un portique central. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. L’originalité se trouve essentiellement dans la technique qui a permis de construire un édifice sans piliers, dont la couverture, faite de coques de béton, repose tout entière sur un portique central. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. L’originalité se trouve essentiellement dans la technique qui a permis de construire un édifice sans piliers, dont la couverture, faite de coques de béton, repose tout entière sur un portique central. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. L’originalité se trouve essentiellement dans la technique qui a permis de construire un édifice sans piliers, dont la couverture, faite de coques de béton, repose tout entière sur un portique central. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. L’arc du portique repose sur les deux piliers Nord et Sud dont la partie enterrée est aussi importante que celle qui paraît aux regards. Le Christ et la Vierge se font face, comme pour porter la totalité de l’édifice.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. L’arc du portique repose sur les deux piliers Nord et Sud dont la partie enterrée est aussi importante que celle qui paraît aux regards. Le Christ et la Vierge se font face, comme pour porter la totalité de l’édifice.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. Le tabernacle en bronze, lieu de la présence de Dieu, est une œuvre de la fonderie d’art allemande « Bronzes Strassacker ». Le Christ (sans doute du 16ème siècle) provient d’Agen, tandis que la vieille poutre de chêne-vert qui forme la croix est le don d’un habitant de Venasque.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. Le tabernacle en bronze, lieu de la présence de Dieu, est une œuvre de la fonderie d’art allemande « Bronzes Strassacker ». Le Christ (sans doute du 16ème siècle) provient d’Agen, tandis que la vieille poutre de chêne-vert qui forme la croix est le don d’un habitant de Venasque.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. La statue de la Vierge (18eme siècle) provient aussi d’Agen.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. La statue de la Vierge (18eme siècle) provient aussi d’Agen.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. Le mur principal en pierres de Crillon apparentes s’ouvre sur le chœur tels deux larges bras et s’impose comme une image significative de l’Eglise corps mystique du Christ : chaque pierre est différente, chacune a sa place plus ou moins importante, mais toutes sont nécessaires. Hauteur maximale sous la voûte : 17 mètres. Largeur : 42 mètres.
Profondeur : 36 mètres.
Surface : 970 m2. Surface du chœur : 110 m2.
Longueur du portique central, entre les piliers : 28 mètres.
Largeur des poutres du portique : 2 mètres Largeur des coques : 2,50 mètres.
La plus longue coque : 26,60 mètres ; 22,75 tonnes.
Nombre de places assises : 785
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. Le mur principal en pierres de Crillon apparentes s’ouvre sur le chœur tels deux larges bras et s’impose comme une image significative de l’Eglise corps mystique du Christ : chaque pierre est différente, chacune a sa place plus ou moins importante, mais toutes sont nécessaires. Hauteur maximale sous la voûte : 17 mètres. Largeur : 42 mètres. Profondeur : 36 mètres. Surface : 970 m2. Surface du chœur : 110 m2. Longueur du portique central, entre les piliers : 28 mètres. Largeur des poutres du portique : 2 mètres Largeur des coques : 2,50 mètres. La plus longue coque : 26,60 mètres ; 22,75 tonnes. Nombre de places assises : 785
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. A l’opposé, l’autre mur de pierre se déplie sous les coques et contribue à donner l’allure d’un grand coquillage ouvert à cet espace harmonieux qui épouse la pente de la colline. Le maître d’œuvre a réussi, en mariant pierre et béton, sobriété et audace, à créer un lieu de prière qui trouve son plein achèvement lors des célébrations liturgiques.
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. A l’opposé, l’autre mur de pierre se déplie sous les coques et contribue à donner l’allure d’un grand coquillage ouvert à cet espace harmonieux qui épouse la pente de la colline. Le maître d’œuvre a réussi, en mariant pierre et béton, sobriété et audace, à créer un lieu de prière qui trouve son plein achèvement lors des célébrations liturgiques.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. Le chœur est le point de convergence des regards qui embrassent dans le même mouvement l’autel, le tabernacle et le Christ en croix. L’autel, monolithe de cinq tonnes taillé par M. Altoviti dans un bloc de roche d’Espeil, a été extrait d’une carrière du Lubéron et posé sur un dallage de pierre de Trani (Italie).
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. Le chœur est le point de convergence des regards qui embrassent dans le même mouvement l’autel, le tabernacle et le Christ en croix. L’autel, monolithe de cinq tonnes taillé par M. Altoviti dans un bloc de roche d’Espeil, a été extrait d’une carrière du Lubéron et posé sur un dallage de pierre de Trani (Italie).
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale. Les 157 m2 de vitraux ont été conçus et exécutés par Jean-Marie Balayn, maître-verrier à Loriol (Drôme).
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. Les 33 coques qui forment le toit sont accrochées au portique central. Habituellement utilisées comme poutres dans des constructions de grande ampleur, elles ont été placées ici côte à côte et décalées de façon à laisser passer la lumière zénithale. Les 157 m2 de vitraux ont été conçus et exécutés par Jean-Marie Balayn, maître-verrier à Loriol (Drôme).
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Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque. <br> Chapelle Sainte Emérentienne. Sainte Emérentienne était une jeune esclave romaine du 4èm' siècle, sœur de lait de Sainte Agnès et lapidée sur la tombe d’Agnès. Humble et fidèle jusqu’à la mort, elle a été donnée pour modèle aux membres de Notre Dame de Vie par le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, carme, fondateur de l’Institut. La statue porte dans ses mains des pierres, signe de son martyre
Le Sanctuaire de Notre-Dame de Vie de Venasque.
Chapelle Sainte Emérentienne. Sainte Emérentienne était une jeune esclave romaine du 4èm' siècle, sœur de lait de Sainte Agnès et lapidée sur la tombe d’Agnès. Humble et fidèle jusqu’à la mort, elle a été donnée pour modèle aux membres de Notre Dame de Vie par le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, carme, fondateur de l’Institut. La statue porte dans ses mains des pierres, signe de son martyre
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Flassan<br> Le bourg s’est développé le long de rues parallèles nord-sud, reliées entre elles par des ruelles étroites dont l’une emprunte un soustet pour passer sous une habitation construite en 1710. Flassan est le seul village du Luberon qui ne fut jamais fortifié.
Flassan
Le bourg s’est développé le long de rues parallèles nord-sud, reliées entre elles par des ruelles étroites dont l’une emprunte un soustet pour passer sous une habitation construite en 1710. Flassan est le seul village du Luberon qui ne fut jamais fortifié.
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Flassan<br> La mairie, l’église, la fontaine et le lavoir font de cette place un lieu politique et social où les villageois profitent depuis toujours de l’ombre bienfaisante d’un bel arbre.
La mairie, ou maison commune, date du début du XVIIe siècle. Les archives évoquent ses travaux d’achèvement en 1609. Le double escalier à rampes en fer forgé est créé en 1908 lors d’une rénovation importante du bâtiment. Le rez-de-chaussée était, lui, occupé par un moulin à huile utilisé depuis le XVIIe siècle et actif jusqu’en 1925, et dont il ne reste que quelques pièces. '
La fontaine où l’on venait chercher de l’eau fraîche, où l’on faisait boire les chevaux, et le lavoir où se sont dit tant de secrets, ont été édifiés en 1860. Tout cela sous le regard d’un orme immense qui trônait au milieu de cette place.
« Roi majestueux de la place publique, que de souvenirs, que d’images tu suggères aux Flassannais », écrit en 1974 un poète local. Mais malade, l’arbre plus que bicentenaire est abattu en 1986, au grand dam des habitants. Un ormeau le remplace. Planté en 1997, souhaitons-lui de devenir le nouveau « roi » de cette place, joliment réaménagée en 2006.
Flassan
La mairie, l’église, la fontaine et le lavoir font de cette place un lieu politique et social où les villageois profitent depuis toujours de l’ombre bienfaisante d’un bel arbre. La mairie, ou maison commune, date du début du XVIIe siècle. Les archives évoquent ses travaux d’achèvement en 1609. Le double escalier à rampes en fer forgé est créé en 1908 lors d’une rénovation importante du bâtiment. Le rez-de-chaussée était, lui, occupé par un moulin à huile utilisé depuis le XVIIe siècle et actif jusqu’en 1925, et dont il ne reste que quelques pièces. ' La fontaine où l’on venait chercher de l’eau fraîche, où l’on faisait boire les chevaux, et le lavoir où se sont dit tant de secrets, ont été édifiés en 1860. Tout cela sous le regard d’un orme immense qui trônait au milieu de cette place. « Roi majestueux de la place publique, que de souvenirs, que d’images tu suggères aux Flassannais », écrit en 1974 un poète local. Mais malade, l’arbre plus que bicentenaire est abattu en 1986, au grand dam des habitants. Un ormeau le remplace. Planté en 1997, souhaitons-lui de devenir le nouveau « roi » de cette place, joliment réaménagée en 2006.
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Flassan<br> Le lavoir.
Flassan
Le lavoir.
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Flassan<br> Flassan a toujours surpris les visiteurs par la coloration chaude de, ses façades, ses enduits ocrés et orangés qui se teintent de rose au coucher du soleil. Il est vrai que les carrières d’ocre sont toutes proches. Le gisement part du piémont du Ventoux, se prolonge sur Flassan, Villes-sur-Auzon et Mormoiron. Disparaissant sous les monts de Vaucluse, il resurgit vers Roussillon et le Luberon.
L’appellation « Flassan » serait d’origine gallo-romaine et viendrait de Flaccus, nom d’un riche propriétaire terrien installé ici au IIe ou IIIe siècle. Le terme « Flassano » apparaît dans les archives dès le début du XIIe siècle.
Accroché au flanc sud du Ventoux et ainsi protégé du mistral, le village est situé au débouché de la combe de Canaud, cette « vallée longue » où ont été retrouvées les plus anciennes traces de présence humaine de la commune (au moins 3000 ans avant notre ère).
Flassan
Flassan a toujours surpris les visiteurs par la coloration chaude de, ses façades, ses enduits ocrés et orangés qui se teintent de rose au coucher du soleil. Il est vrai que les carrières d’ocre sont toutes proches. Le gisement part du piémont du Ventoux, se prolonge sur Flassan, Villes-sur-Auzon et Mormoiron. Disparaissant sous les monts de Vaucluse, il resurgit vers Roussillon et le Luberon. L’appellation « Flassan » serait d’origine gallo-romaine et viendrait de Flaccus, nom d’un riche propriétaire terrien installé ici au IIe ou IIIe siècle. Le terme « Flassano » apparaît dans les archives dès le début du XIIe siècle. Accroché au flanc sud du Ventoux et ainsi protégé du mistral, le village est situé au débouché de la combe de Canaud, cette « vallée longue » où ont été retrouvées les plus anciennes traces de présence humaine de la commune (au moins 3000 ans avant notre ère).
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Flassan<br> Le quartier de l’église a connu de profondes transformations. Ainsi, au sud, tout contre la nef et le chœur de l’église, se dresse au XVIe siècle le château Saint-Pierre des Villettes, propriété des seigneurs Agoult de Sault puis des de Raxi. Sur ses ruines, l’église édifie la résidence du prieur au XVIIIe siècle, qui deviendra le presbytère. Après 1905 et la loi de séparation des Églises et de l’État, la commune y installe l’école des filles, qui elle-même laissera la place à un bureau de poste. En 2006 enfin, la municipalité transforme ces locaux en logement.
Flassan
Le quartier de l’église a connu de profondes transformations. Ainsi, au sud, tout contre la nef et le chœur de l’église, se dresse au XVIe siècle le château Saint-Pierre des Villettes, propriété des seigneurs Agoult de Sault puis des de Raxi. Sur ses ruines, l’église édifie la résidence du prieur au XVIIIe siècle, qui deviendra le presbytère. Après 1905 et la loi de séparation des Églises et de l’État, la commune y installe l’école des filles, qui elle-même laissera la place à un bureau de poste. En 2006 enfin, la municipalité transforme ces locaux en logement.
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Flassan<br> Notre-Dame de Fiassan date du XIIe siècle: Son nom est évoqué dans les bulles pontificales dès 1107. Dédiée à Notre-Dame, elle est caractéristique des monuments de style roman qui font la richesse du Comtat Venaissin. Prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Ruf d’Avignon, elle servait au Moyen Âge de forteresse.
Le clocher, alors au-dessus du chœur, était une tour où se tenait un guetteur. À l’étage, une pièce aussi vaste que la nef et percée de meurtrières servait de refuge pour la population.
Flassan
Notre-Dame de Fiassan date du XIIe siècle: Son nom est évoqué dans les bulles pontificales dès 1107. Dédiée à Notre-Dame, elle est caractéristique des monuments de style roman qui font la richesse du Comtat Venaissin. Prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Ruf d’Avignon, elle servait au Moyen Âge de forteresse. Le clocher, alors au-dessus du chœur, était une tour où se tenait un guetteur. À l’étage, une pièce aussi vaste que la nef et percée de meurtrières servait de refuge pour la population.
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Flassan<br> Au XVIIe siècle, l’église doit être agrandie : la nef s’allonge, la façade est reconstruite, le clocher s’élève maintenant au-dessus de la porte d’entrée. À chaque bras du transept apparaissent la chapelle Saint-Charles au nord, puis au XVIIIe siècle celle du Rosaire au sud.
Flassan
Au XVIIe siècle, l’église doit être agrandie : la nef s’allonge, la façade est reconstruite, le clocher s’élève maintenant au-dessus de la porte d’entrée. À chaque bras du transept apparaissent la chapelle Saint-Charles au nord, puis au XVIIIe siècle celle du Rosaire au sud.
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Flassan<br>
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Flassan<br> Le chœur se termine par une abside en cul-de-four. Beaucoup de sculptures, tableaux et objets de valeur ont disparu avec la Révolution.
Flassan
Le chœur se termine par une abside en cul-de-four. Beaucoup de sculptures, tableaux et objets de valeur ont disparu avec la Révolution.
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Flassan<br> En1708, construction de la Tribune
Flassan
En1708, construction de la Tribune
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Flassan<br> St Jean et st Roch.
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St Jean et st Roch.
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Flassan<br> St Marc et ste Anne et Marie.
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St Marc et ste Anne et Marie.
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Flassan<br> St Blaise et st Jean.
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St Blaise et st Jean.
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Flassan<br> Ste Anne et Marie, st Charles.
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Ste Anne et Marie, st Charles.
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Flassan<br> Le chœur se termine par une abside en cul-de-four.
Flassan
Le chœur se termine par une abside en cul-de-four.
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Flassan<br> En 1725, chapelle du Rosaire à droite du Transept.
Flassan
En 1725, chapelle du Rosaire à droite du Transept.
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Flassan<br> En 1725, statue gigantesque du Christ, peinte et dorée par Laurent Peyrotte.
Flassan
En 1725, statue gigantesque du Christ, peinte et dorée par Laurent Peyrotte.
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Flassan<br> En 1615, chapelle Saint Charles à gauche du Transept
Flassan
En 1615, chapelle Saint Charles à gauche du Transept
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Flassan<br> Fonts baptismaux.
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Fonts baptismaux.
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Flassan<br>Un bénitier, taillé dans un chapiteau roman, témoigne de l’époque médiévale.
Flassan
Un bénitier, taillé dans un chapiteau roman, témoigne de l’époque médiévale.
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La sacristie.
La sacristie.
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Flassan<br> L'ancien château.
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L'ancien château.
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Flassan<br> Derrière l'église, une grande esplanade, qui irait aujourd'hui du monument aux morts à la mairie, est alors utilisée pour faire paître les bêtes. Appelée
Flassan
Derrière l'église, une grande esplanade, qui irait aujourd'hui du monument aux morts à la mairie, est alors utilisée pour faire paître les bêtes. Appelée " le grand pré ", elle devient au XVIIIe siècle une large allée plantée de mûriers (dont le feuillage sert à nourrir les vers à soie) et est bordée de jardins, dont le " jardin de l'hôpital " à son extrémité nord.
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Flassan<br> Aux XIXe et XXe siècles, les platanes et les marronniers remplacent peu à peu les mûriers et les habitations occupent les jardins. Le cours prend sa physionomie actuelle, tout comme l’ensemble de ce quartier.
Flassan
Aux XIXe et XXe siècles, les platanes et les marronniers remplacent peu à peu les mûriers et les habitations occupent les jardins. Le cours prend sa physionomie actuelle, tout comme l’ensemble de ce quartier.
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Flassan<br>
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Modène. <br>
Modène.
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Modène. <br> L’enceinte et la porte du village. Cette porte est la seule entrée du village. En 1674, elle est agrandie car trouvée trop basse et étroite pour rentrer les fourrages. Elle est reconstruite en 1749. A la fin du XIXe s. y est ajouté le campanile de fer forgé. L’agglomération est probablement fortifiée dès le XIVe s. Elle était également entourée de douves, d’où la prolifération de grenouilles et de crapauds qui valut aux habitants de Modène leur surnom de « Crapaudié ». A droite, l’église paroissiale. Construite à partir de 1640, elle est consacrée le 21 octobre 1643 avec pour vocable Notre-Dame de Liesse et saint Genès. Le terrain sur lequel elle est édifiée est donné par le seigneur Esprit de Modène. Elle est construite à l’intérieur du rempart dont elle adopte la forme. En 1646, le viguier Jean Villon fait construire la chapelle du Rosaire en avancée sur le rempart.
Modène.
L’enceinte et la porte du village. Cette porte est la seule entrée du village. En 1674, elle est agrandie car trouvée trop basse et étroite pour rentrer les fourrages. Elle est reconstruite en 1749. A la fin du XIXe s. y est ajouté le campanile de fer forgé. L’agglomération est probablement fortifiée dès le XIVe s. Elle était également entourée de douves, d’où la prolifération de grenouilles et de crapauds qui valut aux habitants de Modène leur surnom de « Crapaudié ». A droite, l’église paroissiale. Construite à partir de 1640, elle est consacrée le 21 octobre 1643 avec pour vocable Notre-Dame de Liesse et saint Genès. Le terrain sur lequel elle est édifiée est donné par le seigneur Esprit de Modène. Elle est construite à l’intérieur du rempart dont elle adopte la forme. En 1646, le viguier Jean Villon fait construire la chapelle du Rosaire en avancée sur le rempart.
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Modène. <br> La porte du village.
Modène.
La porte du village.
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Modène. <br>
Modène.
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Modène. <br> Le château seigneurial. Les Raimond de Mormoiron-Modène. Le fief de Modène appartient à la famille des Raimond de Mormoiron-Modène jusqu’à la Révolution. Au XIIe s., un donjon précède probablement le château. L’édifice est remanié à plusieurs reprises : au XIVe s, il est reconstruit en même temps que sont élevés les remparts. Dans la seconde moitié du XVe s., d’importants travaux sont entrepris à l’initiative du seigneur Jean de Venasque pour rendre le château plus agréable : une cour spacieuse est aménagée au midi. La façade est percée de fenêtres à croisées et meneaux, décorées de moulures.
Modène.
Le château seigneurial. Les Raimond de Mormoiron-Modène. Le fief de Modène appartient à la famille des Raimond de Mormoiron-Modène jusqu’à la Révolution. Au XIIe s., un donjon précède probablement le château. L’édifice est remanié à plusieurs reprises : au XIVe s, il est reconstruit en même temps que sont élevés les remparts. Dans la seconde moitié du XVe s., d’importants travaux sont entrepris à l’initiative du seigneur Jean de Venasque pour rendre le château plus agréable : une cour spacieuse est aménagée au midi. La façade est percée de fenêtres à croisées et meneaux, décorées de moulures.
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Modène. <br> Le château seigneurial. Les seigneurs, surtout au XVIIIe s., semblent toutefois délaisser quelque peu leur château de Modène, lui préférant notamment leur hôtel situé rue Dorée à Carpentras. En 1796, le château est vendu comme bien national et racheté par deux familles du village du nom de Bordel et Escoffier.
Sectionné en plusieurs habitations, il subit des dégradations. Dans la première moitié du XXe s., un certain nombre d’éléments, tels-les meneaux, sont vendus. Depuis quelques années, le bâtiment a connu une importante rénovation.
Modène.
Le château seigneurial. Les seigneurs, surtout au XVIIIe s., semblent toutefois délaisser quelque peu leur château de Modène, lui préférant notamment leur hôtel situé rue Dorée à Carpentras. En 1796, le château est vendu comme bien national et racheté par deux familles du village du nom de Bordel et Escoffier. Sectionné en plusieurs habitations, il subit des dégradations. Dans la première moitié du XXe s., un certain nombre d’éléments, tels-les meneaux, sont vendus. Depuis quelques années, le bâtiment a connu une importante rénovation.
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Modène. <br> Le château seigneurial. Esprit de Modène (1608-1673) est sans doute le plus illustre des seigneurs de Modène. Ami et chambellan de Gaston d'Orléans (frère de Louis XIII), il est connu pour avoir été très lié à Molière et avoir eu, avant lui, Madeleine Béjart comme maîtresse, avec qui il a eu une fille Françoise. Il est par ailleurs un homme de guerre et de lettres : ayant suivi le duc de Guise dans ses aventures napolitaines, il écrit des
Modène.
Le château seigneurial. Esprit de Modène (1608-1673) est sans doute le plus illustre des seigneurs de Modène. Ami et chambellan de Gaston d'Orléans (frère de Louis XIII), il est connu pour avoir été très lié à Molière et avoir eu, avant lui, Madeleine Béjart comme maîtresse, avec qui il a eu une fille Françoise. Il est par ailleurs un homme de guerre et de lettres : ayant suivi le duc de Guise dans ses aventures napolitaines, il écrit des " Mémoires sur la Révolution de Naples de 1647 ". Il a également laissé quelques poèmes.
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Modène. <br> Le château seigneurial.
Modène.
Le château seigneurial.
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Modène. <br> Dépourvue de façade, l'église  s’ouvre à l’ouest sous la porte du village.
Modène.
Dépourvue de façade, l'église s’ouvre à l’ouest sous la porte du village.
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Modène. <br>
Modène.
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Modène. <br> Dans le tableau, à gauche, saint Genes tenant sa tête dans ses mains, car il fut décapité.
Modène.
Dans le tableau, à gauche, saint Genes tenant sa tête dans ses mains, car il fut décapité.
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Modène. <br> Dès 1646, l’église s’agrandit de deux chapelles latérales : le seigneur Esprit de Modène construit au nord une chapelle pour servir de sépulture à sa famille.
Modène.
Dès 1646, l’église s’agrandit de deux chapelles latérales : le seigneur Esprit de Modène construit au nord une chapelle pour servir de sépulture à sa famille.
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Modène. <br> En même temps, le viguier Jean Villon fait construire la chapelle du Rosaire en avancée sur le rempart.
Modène.
En même temps, le viguier Jean Villon fait construire la chapelle du Rosaire en avancée sur le rempart.
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Modène. <br> Saint Genès. Il est le patron de Modène. Ce greffier arlésien du IIIe s. subit le martyre en 303 après avoir refusé de transcrire un édit de persécution des chrétiens. Inhumé aux Aliscamps, sa tombe devient le centre de la nécropole chrétienne et l’objet d’un pèlerinage important. Il existe un autre saint Genès. Acteur à Rome, il subit le martyr en 285. Ces deux saints Genès sont fêtés le 25 août.
Modène.
Saint Genès. Il est le patron de Modène. Ce greffier arlésien du IIIe s. subit le martyre en 303 après avoir refusé de transcrire un édit de persécution des chrétiens. Inhumé aux Aliscamps, sa tombe devient le centre de la nécropole chrétienne et l’objet d’un pèlerinage important. Il existe un autre saint Genès. Acteur à Rome, il subit le martyr en 285. Ces deux saints Genès sont fêtés le 25 août.
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Modène. <br> Saint Sébastien.
Modène.
Saint Sébastien.
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Modène. <br> Saint Gens. Dans le rocher, la marque de la source de vin qu'il fit jaillir.
Modène.
Saint Gens. Dans le rocher, la marque de la source de vin qu'il fit jaillir.
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Modène. <br> Modène. <br> La frise qui court tout le long de l'église est une litre funéraire. Cette ornementation de l’église était réalisée à l'occasion des funérailles d'une personnalité. Cette bande noire placée en hauteur s'agrémentait de représentations du défunt et le cas échéant de ses armoiries, ce qui est le cas ici.
Modène.
Modène.
La frise qui court tout le long de l'église est une litre funéraire. Cette ornementation de l’église était réalisée à l'occasion des funérailles d'une personnalité. Cette bande noire placée en hauteur s'agrémentait de représentations du défunt et le cas échéant de ses armoiries, ce qui est le cas ici.
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Modène. <br>
Modène.
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Modène. <br> Les armoiries : « D’argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’argent ». Elles sont adoptées par la commune en 1983 et reprennent les armoiries de la famille de Raimond-Modène.
Modène.
Les armoiries : « D’argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’argent ». Elles sont adoptées par la commune en 1983 et reprennent les armoiries de la famille de Raimond-Modène.
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