Saint Maximin
La ville de Saint Maximin, la basilique.
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St Maximin.
Les travaux de la construction de l'hôtel de ville ont débuté en 1750. Les plans ont été dessinés par Jean-Baptiste Franque, architecte de la cour de France en remplacement d'un édifice vétuste. Remarquez les arcs surbaissés.Vendu comme bien national à la Révolution française, l'immeuble fut acheté pour pouvoir installer la mairie.
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Pierre de remploi représentanr des prisonniers gaulois.
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Au croisement des rues de l'Agriculture et de Strasbourg se trouve une belle fenêtre d'angle à meneaux datant de la Renaissance.
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Le couvent des dominicaines.
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Le couvent des dominicaines de Sainte-Catherine-de-Sienne a été fondé à Saint-Maximin en 1645» Les sœurs l'ont occupé jusqu'à la Révolution Française. En 1791, elles durent choisir entre vie commune et vie privée» Le couvent, devenu bien national, fut partagé entre divers propriétaires.
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Le couvent des dominicaines. Il subsiste encore un vaste four à pain dans une partie des locaux, probablement les cuisines, qui donnent sur la rue de l'Agriculture (anciennement rue des Religieuses).
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Les remparts de la ville.
Les premiers éléments de fortification là dateraient du Bas-Empire Romain. L'enceinte primitive qui entourait le village date du XIIe siècle. Elle était percée de deux portes et entourée d'un fossé. Le passage des halles correspond alors à une porte fortifiée. Le mur de Barboulin reste le dernier vestige de cette époque. C'est en 1306, avec l'extension de la ville sous Charles II d'Anjou, que les remparts sont agrandis et adoptent leur tracé définitif. Détruits par Arnaud de Cervole et ses bandes de soldats lors du sac de la ville en 1357, ils furent reconstruits durant le XIVe siècle, et consolidés aux XVe et XVIe siècles. Ils essuyèrent 800 coups de canon lors du siège des Ligueurs en 1590. Henri IV, en reconnaissance de la bravoure des Saint-Maximinois, accorde à la ville de « brocher une fleur de lys d'or » sur son écu. Avant leur destruction, les remparts comportaient 19 tours et 5 portes, mais pour aérer les rues de la ville et gagner de l'espace, les Saint-Maximinois obtiennent l'autorisation royale de les démolir le 10 décembre 1828.
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L'Hôtel-Dieu.
Le cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor mentionne, en 1038, des infirmeries situées à proximité d'un aqueduc au Sud de la cité, hors des remparts.
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L'Hôtel-Dieu.
C'est en 1681 que cet « Hostel Dieu » est bâti sur l'emplacement d'un immeuble et d'une rue droite ouverte en 1301, qui conduisait directement de la voie Aurélienne à la basilique. À partir du XVIIIe siècle, il porte le nom d'hôpital Saint-Jacques. L'hôpital, géré par des recteurs élus, possédait un personnel important : médecins, chirurgiens, apothicaires, etc. On y soignait les malades mais on y recueillait aussi les orphelins.
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L'Hôtel-Dieu.
Plus tard, un hôpital est construit à l'intérieur de la ville, non loin de la porte d'Aix, entre la rue de la Masse et la Grand-rue (au niveau de l'actuelle maison de la presse, rue du général de Gaulle).
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L'Hôtel-Dieu.
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Dans le bâtiment voisin se trouvait la confrérie des pénitents bleus, chargée d'inhumer les corps.
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Quartier Médiéval Judéo-Provençal.
À Saint-Maximin, les juifs occupaient un quartier entier dont nous connaissons mal les limites. Le nom de Jutarié (juiverie) est actuellement donné aux arcades de la rue Colbert, autrefois appelée Carriero SantJean. Les premiers juifs s'installent à Saint-Maximin en 1303 ; chassés de France par Philippe le Bel, ils sont accueillis en Provence par Charles II d'Anjou et les quartiers juifs se développent dans les villes et villages. En 1330, ils obtiennent du prieur dominicain Jean d'Ollières le droit d'avoir une synagogue, une école et un cimetière dont nous n'avons aucune trace.
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Quartier Médiéval Judéo-Provençal.
Le sort des juifs de Saint-Maximin suivit celui de tous les juifs de notre région ; bénéficiant de la protection des comtes de Provence, ils furent intégrés durant près de deux siècles, puis durent se convertir ou être expulsés. Il fallut attendre la Révolution Française pour que leur résidence en France devienne légale.
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Quartier Médiéval Judéo-Provençal.
Les premiers bâtiments de ce quartier remontent au XIIIe siècle. On peut encore y admirer deux ouvertures sur piédroits surmontés de linteaux monolithiques. Dans l'architecture des villages méditerranéens, il était fréquent, pour gagner des mètres carrés habitables et réserver des espaces ombragés devant leur porte, que les habitants demandent l'autorisation de construire des arcades qui servaient d'appui à leurs nouvelles façades. Mais toutes ces constructions civiles devenant un obstacle pour la défense des villes, un décret de l'an 1320 ordonna leur destruction. Les arcades de Saint-Maximin ont été épargnées grâce à un privilège accordé en 1323 par le roi Robert d'Anjou.
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Dans cette maison du XVIIe siècle, vécut Lucien Bonaparte, frère cadet de l'empereur Napoléon 1er de 1793 à 1794. Il épousa en premières noces, le 4 mai 1794, une Saint-Maximinoise, Christine Boyer, dont les parents tenaient l'auberge du « Mouton Couronné » sur le faubourg de la porte d'Aix. De cette union naquirent deux filles, Charlotte et Christine-Egypta.
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La citerne médiévale.
Le bâtiment primitif, était une vaste citerne voûtée qui servait à retenir l'eau amenée jusqu'à Saint-Maximin par un aqueduc antique. Cette eau servit sans doute à la construction de la basilique et du couvent ainsi qu'à l'édification des remparts. À la fin du XIVe siècle, cette citerne est partiellement comblée et surmontée d'étages. Sous le règne de Louis XIV, en 1645, un bâtiment est construit contre la façade Nord ; la salle à double voûte romane est séparée en deux cellules où l'on garde les prisonniers en attente de jugement. Le bâtiment devient le Palais de Justice qui remplace la Cour Royale. Le bâtiment médiéval est aujourd'hui masqué par un agrandissement du XVIIe siècle dont une façade a été refaite au XIXe siècle.
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Les halles de la boucherie.
Comme la plupart de grosses bourgades du Moyen-âge, Saint-Maximin possédait un marché couvert qui abritait les étals des commerçants. Les syndics de la Communauté percevaient un droit sur ces étals. La Communauté reversait ensuite un droit au clavaire, le trésorier de la Cour Royale.
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Les halles de la boucherie.
De ces halles ne demeure qu'un porche, qui ouvre au Nord sur deux arcs en plein cintre et au Sud sur une ogive.
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Les halles de la boucherie.
De ces halles ne demeure qu'un porche, qui ouvre au Nord sur deux arcs en plein cintre et au Sud sur une ogive.
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Les halles de la boucherie.
Sous la voûte actuellement visible se trouvaient les étals des bouchers
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La tour de l'horloge.
Un beffroi, appelé tour de l'horloge ou Grande Tour, est édifié par la ville au XVIIe siècle. Sa fonction essentielle était de marquer les heures de la vie locale, d'annoncer les guerres, les calamités mais aussi les grands événements
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La tour de l'horloge.
La tour est couronnée d'un élégant campanile en fer forgé du XVIIe siècle contenant une cloche en bronze datée de l'an 1476. Il s'agit de l'une des plus anciennes cloches du Var. Haute de 70 centimètres, pour un diamètre d'ouverture de 85 centimètres, elle pèse 400 kilos, et sa sonorité correspond à la note « si ». Ses motifs décoratifs et les inscriptions qui y sont gravées font de cette cloche une pièce unique.
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Maison du XVIe siècle.
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Maison du XVIe siècle. Un larmier.
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Maison du XVIe siècle. Ce qui reste de l'échauguette.
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Couvent Royal de St Maximin.
La construction du Couvent Royal, ordonnée par Charles II d'Anjou, débuta en 1295, au même moment que celle de la basilique. Les frères dominicains s'établissent à Saint-Maximin avec l'accord du pape Boniface VIII. Bien qu'appartenant à un ordre mendiant, le roi leur procure des rentes afin qu'ils se vouent entièrement au culte de sainte Marie-Madeleine.
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Couvent Royal de St Maximin.
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Couvent Royal de St Maximin.
Coté de la Basilique.
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Couvent Royal de St Maximin.
A gauche, l'ancien dortoir.
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Couvent Royal de St Maximin.
En 1316, le couvent ne comporte qu'un étage, pour les 24 frères installés. Au XVe siècle, un deuxième étage est construit pour permettre le logement de 48 frères. Enfin, au XVIIe siècle, la toiture est surélevée de lucarnes et les dortoirs transformés en cellules. Chaque fenêtre correspond à une cellule.
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Couvent Royal de St Maximin.
Pendant la Révolution Française, les religieux sont expulsés. Désaffecté pendant quelques temps, le couvent est transformé pendant la Terreur. Dans les ailes Est et Nord, les cellules des moines sont converties en prison et la galerie des illustres, située contre la basilique au-dessus du cloître, est aménagée en habitations. Le Club Patriotique tient ses séances dans le réfectoire, où Lucien Bonaparte fait ses débuts oratoires. En 1859, le père Lacordaire rachète le couvent et fait revenir les frères prêcheurs à Saint-Maximin. De cette époque datent la chapelle et l'aile Ouest, détruite pendant la Révolution. Les dominicains quittent définitivement le couvent en 1957.
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Couvent Royal de St Maximin.
Face à la basilique, le réfectoire
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Couvent Royal de St Maximin.
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Couvent Royal de St Maximin.
Deux cadrans solaires (sur les ailes Est et Sud) indiquaient l'heure de la journée en fonction de la position du soleil.
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Couvent Royal de St Maximin.
Le bâtiment d'entrée est du XIXe.
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Couvent Royal de St Maximin.
Le collège du roi René.
Le collège est fondé en 1476 par le roi René d'Anjou, comte de Provence, roi de Naples, de Sicile et de Jérusalem. On y dispense la théologie, la philosophie et le droit canon pour les jeunes religieux du couvent. Au XVIe siècle, la ville obtient son ouverture aux laïcs. Il devient alors un établissement d'études élémentaires et grammaticales. Ce collège s'élevait à la suite de l'aile Nord du couvent et s'appuyait sur le mur de la ville datant du XIIe siècle. Après la Révolution Française, il est converti en fabrique de salpêtre. Une partie de la toiture s'étant effondrée, il est démoli en 1832.
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Couvent Royal de St Maximin.
Le collège du roi René.
Le puits, qui se trouvait dans l'enceinte du couvent.
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Couvent Royal de St Maximin.
Le collège du roi René.
Le puits, qui se trouvait dans l'enceinte du couvent.
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Basilique de saint-Maximin.
En 1295 Charles II d'Anjou, devenu Comte de Provence et Roi de Sicile, décide de faire construire sur les lieux mêmes de la découverte du tombeau, une basilique et un couvent ; il confie l'établissement des plans de l'ensemble de la construction au « Magister Petrus Gallicus, protomagister operum curiæ » : ce serait donc Pierre d'Agincourt, mais il n'est pas certain qu'il ait effectivement réalisé le début de la construction. En 1320 le chevet et la dernière travée sont terminés. Les quatre travées suivantes sont réalisées de 1330 à 1345. L'entrée de la crypte se situe alors en dehors de l'église. En 1404 on sait que l'abside et les cinq dernières travées de la nef étaient terminées. Jean II Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France, décide pour couvrir la crypte de faire édifier la partie nord de la quatrième travée. Les travaux reprennent sous Louis XII en 1508. Les trois premières travées sont achevées en 1532 après quelques interruptions dues notamment à la peste. L'inscription gothique du XVIe siècle, au revers de la façade rappelle ces étapes. Les architectes seront Pierre Garcin et son père Jean Garcin. L'argent manqua pour achever la façade et construire le clocher : une tourelle, au niveau de l'abside, en tient lieu.
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Basilique de saint-Maximin.
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Basilique de saint-Maximin.
La basilique de Sainte Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, achevée en 1532 est le plus important édifice religieux de style gothique bâti en Provence. L'édifice comprend une nef de neuf travées munie de collatéraux de huit travées auxquelles correspondent des chapelles latérales placées entre les contreforts. La nef a 28,7 m de haut, les collatéraux 17,5 m et les chapelles latérales 10,25 m.
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Basilique de saint-Maximin.
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Basilique de saint-Maximin.
Collatéral de gauche.
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Basilique de saint-Maximin.
Certaines clefs de voûte sont ornées de blasons : quatrième travée, blason de France ; cinquième travée, blason d'Anjou-Sicile parti de Jérusalem ; sixième travée, personnage à coiffure singulière ; septième travée, blason d'Anjou-Sicile flanqué des bustes d'un comte et d'une comtesse, peut-être Charles III dernier comte de Provence et sa femme ; huitième travée, blason en forme de quatre feuilles avec au centre la reine Jeanne couronnée, le sceptre à la main et assise sur son trône ; neuvième travée, blason d'Anjou-Sicile semé de fleurs de lys avec buste du roi Robert et de la reine Sanche. La clef de l'abside représente l'agneau de Dieu et la tête couronnée de Charles II d'Anjou
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Basilique de saint-Maximin.
De haut en bas : Blason Anjou-Sicile parti de Jérusalem, personnage à coiffure singulière, Blason d'Anjou-Sicile et bustes.
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Basilique de saint-Maximin.
Une clef de voûte avec un personnage à coiffure singulière flanqué d'un blason et d'un écusson.
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Basilique de saint-Maximin.
La chaire monumentale en noyer sculpté est l’œuvre du frère Louis Gudet, religieux dominoicain, qui la termina en 1756.
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Basilique de saint-Maximin.
Sur l'abat-voix, la colombe du Saint Esprit rayonnant.
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Basilique de saint-Maximin.
La cuve en encorbellement est portée par des têtes symbolisant les quatre évangélistes : l‘homme pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean.
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Basilique de saint-Maximin.
Au-dessus de l'abat-voix, un groupe sculpté représente l'Exaltation de sainte Marie Madeleine, emportée par les anges vers la gloire divine.
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Basilique de saint-Maximin.
Les sept médaillons courant sur la rampe et sur la cuve, retracent l'histoire de Marie Madeleine convertie et de son ascension mystique. Marie Madeleine écoutant la prédication de Jésus.
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Basilique de saint-Maximin.
Chez Simon, Marie-Madeleine répand le nard précieux sur les pieds du Sauveur.
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Basilique de saint-Maximin.
La résurrection de Lazare.
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Basilique de saint-Maximin.
Avec Marthe à Béthanie, Marie-Madeleine reçoit et écoute Jésus.
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Basilique de saint-Maximin.
Au pied de la croix.
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Basilique de saint-Maximin.
Près du tombeau, l'Ange lui annonce la résurrection, et le Noli me tangere.
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L'orgue.
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Basilique de saint-Maximin.
L'orgue..La construction du grand orgue par le facteur d'orgue Jean-Esprit Isnard aidé de son neveu, Joseph, dura de 1772 à 1774.
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L'orgue. C'est l'un des rares grands instruments classiques qui nous soient parvenus sans aucune altération dans sa conception et sa sonorité.
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Basilique de saint-Maximin.
Dans l'escalier qui monte à la tribune.
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Basilique de saint-Maximin.
Pierre Bardon est titulaire de l'orgue Isnard depuis 1961. Philippe Bardon est co-titulaire depuis 2008.
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L'orgue.
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Basilique de saint-Maximin.
L'orgue.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle de l'Assomption. Le retable est daté de 1751. Au centre de celui-ci un tableau du XVIIIe siècle représente L'Assomption de la Vierge ; au sommet une peinture de la même époque représente sainte Agnès de Montepulciano.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle Notre Dame de Lourdes. Cette chapelle est aussi appelée de l'Épiphanie à cause du tableau central, copie d'un Rubens de 1624.
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Basilique de saint-Maximin.
Le tableau central eprésente l'adoration des bergers et fut offert par le jurisconsulte Scipion Dupérier (1588-1667).
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle saint Antoine de Padoue ou de la Vierge blanche. Cette chapelle est aussi appelée Notre-Dame de l'Espérance à cause de la statue du centre du retable. Le retable provient de l'ancienne église des Capucins de Saint-Maximin. La statue en marbre blanc, et représentant la Vierge avec l'Enfant Jésus, avait été offerte aux Capucins de Saint-Maximin par la ville de Gênes. Le sculpteur italien est Tomaso Orsolino (1630-1670). A droite : saint Thomas d’Aquin, tableau de 1637.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle saint Antoine de Padoue ou de la Vierge blanche
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle saint Dominique
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle saint Dominique. Comme celle de sainte Madeleine qui lui fait face dans la nef nord, elle est décorée de fresques du XVIIe siècle; Un tableau représente saint Dominique en extase.
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Chapelle du Sacré-Cœur. Au centre du retable, tableau du dix-septième siècle. Il représente les deux saintes dominicaines à genoux devant le Christ, qui donne à Catherine de Sienne une couronne d'épines et à Rose de Lima une couronne de roses. Au-dessus, peinture représentant un épisode de la vie de saint Dominique.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du Sacré-Cœur. A droite, tableau du dix-septième siècle : apparition de la Vierge à un prêtre.
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Chapelle saint Joseph. Le retable, richement sculpté, provient de la Chapelle des « Pénitents bleus » située au centre-ville. Le tableau central, du dix-septième siècle, représente la visite de sainte Anne et saint Joachim à la Sainte Famille.
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Chapelle saint Joseph. A gauche, un tableau très abîmé peint par Jean-Claude Cundier, peintre d’Aix, montrant Marie Madeleine se retirant à la Sainte-Baume, de 1703.
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Chapelle saint Joseph. A droite, tableau, également de Jean-Claude Cundier de 1703, représentant, peut-être saint Maximin en costume d’évêque.
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Chapelle saint Michel. Seule chapelle sans retable et ayant gardé son vitrail. Le vitrail, restauré récemment, date de 1868. Au centre du retable latéral. Saint Michel pesant les âmes, en présence de Saint Raymond et de Saint Hyacinthe, tableau du XVIIe siècle.
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Chapelle saint Michel.
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Chappe de saint Louis d'Anjou. Saint-Louis d'Anjou fut évêque de Toulouse. Début du XIIIe siècle : broderie d'or sur fond de toile tissée d'or où sont représentées en 30 médaillons des scènes de la vierge du Christ. Les neuf médaillons du rang supérieur : Annonciation - Visite de Marie à Elisabeth - Nativité - Annonce aux bergers - Deux anges thuriféraires - Crucifixion -Flagellation -Dérision - Trahison de Judas. Les neuf médaillons du second rang : Un Ange s'adresse à Joachim - Entrée de Marie au Temple - Massacre des Innocents - Epiphanie - Couronnement de la Vierge - Descente de Croix - Mise au tombeau - Descente aux Enfers - Jésus.. (?) Les sept médaillons du troisième rang : Un Ange s'adresse à Anne - Travail de la Vierge au Temple - Présentation de l'Enfant Jésus - Assomption de la Vierge -Saintes Femmes au Sépulcre - Le Christ et Marie-Madeleine : noli me tangere - Jésus...(?) Proposition de lecture des cinq médaillons amputés du dernier rang : L’Ange et les Prophéties - Fuite en Egypte - Dormition de la Vierge (?) - Incrédulité de Thomas - (?)
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L’autel du Rosaire. Le retable en bois doté du 17ème siècle est l'œuvre de Balthasar Maunier.
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L’autel du Rosaire. Sur le mur de droite : une Piéta de Louis Parrocel (17ème siècle) et dans la niche la statue de Notre Dame d'Espérance et de Consolation.
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L’autel du Rosaire. Au-dessus du tabernacle, la statue en bois de Notre Dame du Rosaire, grandeur nature, est entourée de deux tableaux (17ème siècle, école française) : à gauche, La Sainte Vierge donnant le rosaire à saint Dominique ; à droite, saint Joseph assistant un agonisant.
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L’autel du Rosaire. La Sainte Vierge donnant le rosaire à saint Dominique.
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L’autel du Rosaire. Saint Joseph assistant un agonisant.
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L’autel du Rosaire. Dans le couronnement : La Reine du saint Rosaire, tableau du 17ème siècle, école française.
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L’autel du Rosaire.
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L’autel du Rosaire.
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L’autel du Rosaire. Sur le devant de l'autel un bas-relief en bois doré du 16ème siècle qui représente, en quatre compartiments, des phases de la vie de sainte Marie Madeleine : Madeleine écoutant la prédication de Jésus. Madeleine chez Simon le pharisien. Le Noli me tangere. Madeleine et ses compagnons chassés de Palestine.
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Chapelle saint Anne. Les quatre autels de bois sculpté adossé au chœur suivent la même ordonnance. Ils ne possèdent pas de tabernacle, sauf un, et sont ornés de tableaux, œuvres du peintre Michel Serre (1658 – 1733). Sainte Anne, la Vierge et l'enfant Jésus et saint Joseph. Ce tableau représente la Vierge assise tenant sur ses genoux l'enfant Jésus se tournant vers sainte Anne. En arrière est représenté saint Joseph. Les deux statues de part et d’autre représentent à droite Sainte-Cécile avec un instrument de musique disparu, et à gauche Sainte Catherine d’Alexandrie avec la roue de son supplice et la tête impériale qu’elle foule aux pieds.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du saint nom de Jésus. Sur le fronton le monogramme IHS. C'est le seul des quatre hôtels adossés au cœur qui possède un tabernacle. De chaque côté du tabernacle des instruments de la passion et le cœur de Jésus. Le tableau représente l'enfant Jésus glorieux et triomphant.
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Chapelle du saint nom de Jésus. Au-dessus de l'autel, un tableau de Michel Serre (1678-1733) : L'enfant Jésus entouré d'anges. L'enfant Jésus, glorieux et triomphant, est représenté vêtu de draperies flottantes autour de lui, le fond lumineux étant peuplé d'anges. Cet ensemble aimable annonce cependant la passion.
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Autel de Notre-Dame de consolation. La Vierge qui tient l'Enfant Jésus dans ses bras intercède pour les âmes du purgatoire. Ce thème du purgatoire est fréquent à la fin du XVIIe siècle en raison du changement des mentalités qui se produit après 1660 époque où on prévoit la fin du monde pour le dernier tiers du siècle présent, le temps du nouveau Testament devant égaler celui de l'ancien. Le séjour en purgatoire devient le passage obligé après la mort d'où de nombreuses représentations de ce thème. Dans la partie inférieure du tableau est évoqué le séjour douloureux du purgatoire avec des flammes tandis que la partie supérieure représente l'entrée au ciel facilitée par la sainte Vierge. Ce tableau est à rapprocher de celui qui se trouve dans l'église Saint-Cannat à Marseille. Sur le tympan du fronton figure le Père Céleste. Les statues d'anges armés du glaive et coiffés du casque rappellent les séraphins placés à la porte du Paradis terrestre.
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Basilique de saint-Maximin.
Autel de saint Thomas d’Aquin. Le saint est représenté foudroyant l’hérésie tenant dans sa main gauche l’ostensoir tandis qu’il brandit de la main droite la foudre pour terrasser l'hérésie qu'il piétine : il s'agit probablement du protestantisme car la toile a été réalisée peu de temps après la révocation de l'édit de Nantes (1685). Derrière saint Thomas d'Aquin, l'artiste a représenté un fond architectural avec à droite une niche contenant une statue représentant un personnage barbu. Le saint est représenté en pleine force de l'âge, c'est l'homme d'action qui triomphe plus par la force que par la persuasion. Deux anges accotent l'autel.
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Chapelle du Corpus Domini. L'autel fut tout d'abord sous le vocable de saint Maximin (1300), puis du Crucifix ou de la Passion (1500) et enfin du Corpus Domini (1650). Le retable du Crucifix qui orne tout le fond de l'abside est la principale œuvre d'art de la Basilique. Il s'agit d'une peinture sur bois rappelant toutes les scènes de la Passion du Christ en 16 médaillons groupés autour d'un grand tableau central.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du Corpus Domini. Ce chef d'œuvre est attribué à Antoine Ronzen, artiste vénitien d'origine flamande qui travailla à sa réalisation de fin 1517 à mai 1520. Il fut aidé dans sa tâche par Antoine Brea qui participa essentiellement au tableau de la mise au tombeau se trouvant devant l'autel.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du Corpus Domini. La crucifixion. Deux anges recueillent dans des calices le sang du Christ qui s'écoule de ses mains et de son flanc. Au pied de la croix sont représentés La Vierge au visage douloureux, Marie-Madeleine enlaçant la base de la hampe de la croix et Jean levant les yeux. En arrière plan une vue de Jérusalem dont les remparts sont baignés par un fleuve sur lequel naviguent des vaisseaux. Les deux crânes placés à la base de la croix ont une double signification : rappel de l'étymologie du mot Golgotha (mont du crâne) et allusion au futur engagement de Marie-Madeleine méditant sur la vanité du monde dans la solitude de la Sainte-Baume.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du Corpus Domini.
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Chapelle du Corpus Domini.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du Corpus Domini. Jésus lave les pieds de ses disciples. Judas, à gauche, reconnaissable à la bourse qu'il tient dans sa main, est le seul apôtre debout ; il est le plus éloigné du Christ.
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Chapelle du Corpus Domini. La Cène.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du Corpus Domini. Autour de la scène principale sont disposé dix-huit petits panneaux de bois sur lesquels sont figurées des scènes de la passion. L'intérêt de ces médaillons provient non seulement de leur ancienneté, mais aussi de l'originalité de plusieurs de ces compositions qui placent les scènes de la passion dans un décor réel. Ainsi on voit deux fois le Colisée (Jésus devant Caïphe qui déchire ses vêtements et Le Christ aux outrages), une fois la Piazzetta de Venise (Jésus bafoué par les soldats d'Hérode) et une fois le palais des papes d'Avignon (Jésus devant Hérode) dont c'est la plus ancienne représentation connue d'une exactitude remarquable
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Basilique de saint-Maximin.
Jésus devant le grand prêtre Anne et le reniement de Pierre : le grand prêtre parait étranger à l'action. Un coq juché sur une poutre annonce l'épisode figuré à l'intérieur du bâtiment à savoir le reniement de Pierre interrogé par une servante. Arrestation de Jésus : le Christ est tiré par les cheveux et par son manteau. Il est obligé d'écarter les jambes pour ne pas tomber. Au sommet d'une colline, dans un enclos aux palissades de bois, Jean apeuré s'y est réfugié.
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Basilique de saint-Maximin.
Le baiser de Judas. Agonie de Jésus au jardin des oliviers : le jardin est représenté avec des fleurs et des arbustes ; au premier plan sont figurés les apôtres endormis Pierre, Jacques et Jean.
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Basilique de saint-Maximin.
Jésus devant Caïphe. Le grand prêtre écarte sur sa poitrine son manteau des deux mains : ce geste correspond à une coutume juive qui consiste à déchirer son vêtement en présence d'un blasphémateur . Jésus bafoué par les soldats d'Hérode : Jésus yeux bandés est insulté et frappé. Le groupe occupe la piazzetta de Venise entre le palais ducal et la loggetta ouverte sur la mer. Au bord du quai deux colonnes supportent les statues des lions de saint Marc et saint Théodore. Sur une île on distingue la Basilique San Giorgio Maggiore.
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Basilique de saint-Maximin.
Jésus devant Hérode : Hérode avec sa houppelande et son turban à calotte conique est représenté vêtu à l'oriental. Derrière on distingue très nettement les façades de la cathédrale Notre Dame des Doms et les deux parties du palais des papes d'Avignon. La flagellation : un bourreau serre une corde autour de la taille du Christ.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle du Corpus Domini. Autour de la scène principale sont disposé dix-huit petits panneaux de bois sur lesquels sont figurées des scènes de la passion. L'intérêt de ces médaillons provient non seulement de leur ancienneté, mais aussi de l'originalité de plusieurs de ces compositions qui placent les scènes de la passion dans un décor réel. Ainsi on voit deux fois le Colisée (Jésus devant Caïphe qui déchire ses vêtements et Le Christ aux outrages), une fois la Piazzetta de Venise (Jésus bafoué par les soldats d'Hérode) et une fois le palais des papes d'Avignon (Jésus devant Hérode) dont c'est la plus ancienne représentation connue d'une exactitude remarquable
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Basilique de saint-Maximin.
Le couronnement d'épines : c'est la seule scène représentée à l'intérieur d'un bâtiment. Le Christ aux outrages : par dérision un long roseau a été placé entre les mains du Christ, les soldats feignent de s'incliner. En arrière plan est figuré un grand monument romain circulaire qui pourrait être le colisée.
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Basilique de saint-Maximin.
Ecce homo (voici L'homme) : on distingue sur le corps du Christ les traces de flagellation. Au bord d'une place Pilate, accoudé à une barrière montre Barabbas encadré par des soldats. Pilate se lave les mains.
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Basilique de saint-Maximin.
La montée au calvaire : Le Christ est aidé par Simon de Cyrène représenté comme un vieillard de petite taille ; à gauche sainte Véronique tend un linge avec lequel elle essuiera le visage du condamné. Jésus tombe sous le poids de la croix : Il s'appuie sur une pierre ; la Vierge d'effondre de douleur entre les bras de Marie Madeleine.
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Basilique de saint-Maximin.
Jésus est cloué sur la croix : les deux larrons sont déjà crucifiés, la croix du Christ est allongée sur le sol. Au premier plan un cavalier tient un étendard sur lequel est représenté trois scorpions, emblème du peuple juif. Sur la gauche sainte Véronique montre son voile sur lequel s'est imprimé le visage du Christ. La descente de la croix : l'âme du bon larron, à la droite du Christ, est recueillie par un ange tandis que celle du mauvais larron est emportée par un diable.
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Basilique de saint-Maximin.
Le tabernacle au-dessus de l'autel, qui masque en partie la petite galerie où sont représentés les Apôtres, est un rajout provenant de l'église des Capucins qui se trouvait hors des remparts de la ville, et a été détruite à la révolution.
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Basilique de saint-Maximin.
Le devant de l'autel de ce retable est décoré par un tableau figurant la mise au tombeau réalisé en grande partie avec la collaboration de Brea. Le dominicain représenté à droite du tableau est le donateur de ce retable Jacques de Beaune, seigneur de Semblaçay. Celui-ci est revêtu de l'habit blanc des dominicains et porte à sa ceinture l'aumônière attribut de sa charge de surintendant des finances. François Ier, sur les instances de sa mère, le fait pendre malgré sa probable innocence. Il aurait dit au moment de son exécution « Je reconnais trop tard qu'il vaut mieux servir le maître des cieux que ceux de la terre ». Les religieux du couvent surchargent d'un chapelet de moine la bourse du condamné afin de supprimer son identification. La modification découverte sera supprimée au cours d'une restauration par le service des Beaux-arts intervenue après guerre. Joseph d’Arimathie et Nicomède, figurés sous les traits de deux personnes âgées somptueusement vêtues, déposent le corps du Christ dans le tombeau. À gauche Marie-Madeleine nettoie délicatement les blessures avec un onguent contenu dans un flacon que lui tend sa voisine. Au centre la Vierge est soutenue par Jean.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle Saint Maximin. Primitivement chapelle de saint Jean l’Evangéliste, puis chapelle de la sacristie et enfin chapelle saint Maximin. Paroi de droite : un autel orienté, dédié à saint Maximin, a été offert en 1888 par la famille Honnorat. Dessiné par l'architecte Grinda, il est l'œuvre du sculpteur Richaud. Le devant de l'autel est orné d'un demi-relief représentant Saint Maximin sortant de sa ville pour aller à la rencontre de sainte Madeleine mourante.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle de saint Eloi. A l'origine chapelle sainte Lucie (1338), puis saint Bliaise (1360), et sainte Marthe (1500), elle devient la chapelle de la confrérie des muletiers en 1661 ayant pour patron saint Eloy.
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Basilique de saint-Maximin.
Le retable : en bois peint et doré date du 17ème siècle. Il a été offert par la confrérie de saint Eloy des muletiers. Il est classé monument historique. Au-dessus de l'autel un tableau du 17ème siècle attribué à Louis Parrocel représente Saint Eloy.
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Chapelle de saint Eloi. Paroi de gauche : quatre peintures sur bois du 15ème siècle attribuées au bienheureux André Abellon. Ces œuvres sont les derniers éléments restant de l’ancien chœur qui comprenait environ cent stalles. Au-dessus étaient disposés cinquante tableaux de saints. Quatre tableaux représentent Saint-Laurent, Saint-Antoine, saint Sébastien et saint Thomas d’Aquin. Après la construction du nouveau chœur au 17èmc tiède, ces tableaux ont été intégrés à un retable placé dans la chapelle Saint-Antoine. Ce retable comprenait aussi la prédelle que l’on peut voir sur la paroi de droite. - Saint Laurent est représenté revêtu de son habit diaconal, portant de la main gauche le livre des évangiles et de la droite la palme des martyrs ; un gril placé à ses pieds rappelle son martyre car il a été brûlé vif. - Saint Antoine du désert est représenté s'appuyant sur un bâton sur lequel est suspendu une clochette ; il tient de l'autre main le livre des évangiles. Le petit cochon figuré à ses pieds rappelle que les moines Antonins soignaient les personnes atteintes du mal des ardents appelé aussi « feu de saint Antoine » et avaient la possibilité d'élever ces animaux. - Saint Sébastien est représenté ici d'une façon traditionnelle, le corps transpercé de flèches. - Saint Thomas d'Aquin est représenté revêtu de l'habit noir et blanc des Dominicains, tenant de la main gauche les évangiles et de la droite le calice et l'hostie. Il porte sur le cœur un soleil brillant, symbole de la splendeur et du rayonnement de la vérité.
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Chapelle de saint Eloi. Paroi de droite : prédelle dite du Noli me tangere, peinture à l'huile sur bois du 15ème siècle, école provençale. Divisé en six parties, elle constituait le gratin (partie basse) de retable. Les six « histoires » peintes sont : peinture sur le sujet dominicain (en partie détruite). Noli me tangere. La décollation de saint Jean-Baptiste. Sainte-Marthe et la Tarascon. Saint Thomas d’Aquin. Portrait de la donatrice.
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Basilique de saint-Maximin.
Chapelle saint Martial et sainte Madeleine en 1376, puis chapelle saint Blaise en 1400 elle devint chapelle saint Crépin en 1500. Elle abritait à cette époque l'autel de la confrérie des cordonniers dont saint Crépin et son frère saint Crépinien sont les patrons. Cette chapelle sert de passage avec le cloître du couvent des Dominicains. Au-dessus de la porte oh peut voir un tableau représentant le bienheureux André Abellon, anonyme, daté du 19ème siècle. Le bienheureux dominicain, originaire de Saint-Maximin, fut à deux reprises prieur du couvent au 14ème siècle. Il était aussi un artiste peintre qui participa à l’embellissement de la Basilique.
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Basilique de saint-Maximin.
La chapelle fut d'abord consacrée à saint Sidoine (1420), puis dénommée chapelle des Saintes Reliques (1550) et enfin de sainte Madeleine. Comme la chapelle saint Dominique qui lui fait face dans la nef sud, elle a été voulue plus grande que les autres chapelles et avec un décor plus faste permettant de repérer du premier coup d'œil l’emplacement de la crypte et des reliques de sainte Madeleine. Ce détail concerne aussi les fenêtres qui la surmontent et dont les décors sont différents permettant la localisation de la travée de la crypte même de l’extérieur. Les peintures murales du 17ème siècle qui constituaient son décor sont en grande partie détériorées.
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Basilique de saint-Maximin.
Le retable: en bois de noyer a été réalisé au 18ème siècle par le frère Louis Gudet qui réalisa la chaire. De chaque côté, des toiles dans un médaillon ovale sont la copie 18ème de tapisseries dues à Raphael : à gauche sainte Madeleine à la Sainte Baume et à droite le Noli me tangere. Au centre du retable un tableau de l’école française, 18ème siècle, copie de la toile de Le Brun se trouvant au musée du Louvre : Madeleine repentante renonce à toutes les vanités de la vie.
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Basilique de saint-Maximin.
Parois de gauche et de droite : de grandes armoires sont creusées dans les murs latéraux. Elles datent du XVIIe siècle et elles étaient destinées à recevoir les nombreux reliquaires que possédait la basilique et qui ont disparu à la révolution. Au-dessus de l’armoire droite une inscription relate la translation du chef de sainte Madeleine dans le nouveau reliquaire offert en 1860.
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La chapelle a été dénommée successivement : chapelle du Saint Sépulcre (1524), chapelle de Notre Dame de Compassion (1700), chapelle de saint Louis à partir de 1802. Saint Louis d'Anjou (1274-1297) est le fils de Charles II d'Anjou roi de Naples et Comte de Provence, qui redécouvrit les reliques de sainte Madeleine et fit construire la basilique et le couvent. Après avoir renoncé à la couronne de Naples au profit de son frère Robert, il est nommé évêque de Toulouse par le pape Boniface VIII en 1296. Il mourra le 19 août 1297 à l’âge de 23 ans à Brignoles, ville où il avait vu le jour. Son culte reste très vivant en Provence
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Basilique de saint-Maximin.
L'autel : en bois ciré daté du 17ème siècle se terminait par deux statuettes représentant sainte Madeleine. Seule celle de droite la représentant avec le vase d'albâtre nous est parvenue.
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Le retable : en bois doré datant du 17èmc siècle est classé monument historique. Il comporte trois tableaux. Au centre une toile de l'école française du 18ème siècle : saint Louis d’Anjou. De chaque côté des peintures sur bois de forme cintrée, école provençale du17ème siècle représentant à droite sainte Madeleine et à gauche sainte Marthe.
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Paroi de gauche : Le Christ en croix, la Vierge, saint Jean et sainte Madeleine, toile du 17ème copie du tableau de Van Dyck (musée du Louvre).
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Paroi de droite : Apothéose de saint Vincent Ferrier, prédicateur dominicain. Toile de l’école française, XVIIe siècle.
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Chapelle saint Blaise. La chapelle a conservé son vocable primitif. Dès 1550 elle était à l'usage de la confrérie des tisserands, laniers et cordiers qui avaient saint Biaise pour patron. Les fonts baptismaux : formés d'une cuve en forme d'urne en marbre rouge du pays, ils datent de 1700. Ils furent transférés dans cette chapelle au milieu du 19ème siècle.
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Basilique de saint-Maximin.
Le retable: en bois doré, datant du 17ème siècle, il est classé monument historique. Il contient un tableau de l'école provençale : Evêques cevant leur mission de saint Pierre La présence de sainte Madeleine dans ce tableau fait penser que les deux évêques représentés pourraient être saint Lazare et saint Maximin, les deux premiers évêques de la Provence
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Paroi de gauche: statue en bois doré et peint de saint Jean Baptiste par Jean Guiraman, sculpteur d’Aix, école provençale 16ème siècle. Cette statue faisait partie d'un ancien retable datant de 1526 et se trouvant dans une chapelle de la nef sud. Elle a ensuite pris place dans la chapelle saint Jean-Baptiste.
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Paroi de droite: toile du 18ème siècle, saint Dominique en extase, école française.
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Chapelle saint Pierre. Anciennement chapelle sous le vocable de la chaire de saint Pierre (1550). La confrérie de saint Pierre y est établie le 28 juin 1637. Elle avait entre autre la charge d'apposer une clef d'argent sur les personnes mordues par un chien enragé. Le chapelle fut ensuite dédiée à notre Dame des Neiges, et reçu les fonts baptismaux en 1753. L'autel est en marbre (17ème siècle) orné de trois médaillons de marbre blanc sur fond d'onyx. Au-dessus de l'autel : Jésus Christ au milieu des apôtres, toile attribuée à Louis Parrocel, 17ème siècle.
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Paroi de gauche : Le couronnement de la Vierge, école française, anonyme vers 1575. Cette toile ex-voto commémore la victoire de Lépante attribuée à la Vierge Marie et dont l'anniversaire fut inscrit sous le nom de Notre Dame du Rosaire, encore fêtée aujourd'hui le 7 octobre. La chapelle est aujourd'hui un point d'accueil et abrite le magasin des Amis de la Basilique.
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Les magnifiques boiseries du chœur ont été réalisées entre 1681 et 1692 par le frère dominicain Vincent Funel, assisté d’artistes laïques : Jean Baptiste Oleri auteur des statues et Joseph Gras tous deux sculpteurs de Marseille, ainsi que Balthasard Maunier de Cavaillon.
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Au-dessus de la porte centrale, dominant la Basilique, se dresse entre deux anges adorateurs, le Christ en Croix. Les grilles des portes sont l’œuvre de François Peironi, serrurier à Aix-en-Provence.
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De part et d'autre du chœur se développent sur deux rangs quatre-vingt-quatorze stalles en noyer sculpté, d’une ornementation très sobre. Elles s'appuient contre un chancel où sont sculptés vingt-deux médaillons : dix de chaque côté, placés immédiatement au-dessus des stalles, qui représentent les divers miracles accomplis ou les martyrs subis par des religieux ou religieuses de l'ordre des Dominicains.
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A gauche : saint Pierre de Vérone, saint Thomas d'Aquin, saint Hyacinthe de Pologne, Saint Louis Bertrand, le bienheureux Ambroise de Sienne, Saint Pie V, le bienheureux Jean de Verceil, sainte Catherine de Sienne, sainte Agnès de Montepulciano, Bienheureuse Marguerite de Savoie.
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A droite : saint Dominique, saint Antonin, saint Vincent Ferrier, saint Raymond de Panyafort, saint jean de Cologne, le bienheureux Gonzalve d'Amaranthe, saint Albert le Grand, le bienheureux Henri Suso, sainte Rose de Lima et la bienheureuse Marguerite de Castello.
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Saint Thomas d'Aquin
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Saint Hyacinthe de , Saint Louis Bertrand, Le bienheureux Ambroise de Sienne, Saint Pie V, Le bienheureux Jean de Verceil.
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Saint Antonin.
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Saint jean de Cologne., saint Raymond de Panyafort, saint Vincent Ferrier.
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Deux autres médaillons au-dessus du chancel, plus grands et richement encadrés, représentent à droite Jésus Christ irrité contre le monde apparaissant à saint Dominique,
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et à gauche les apôtres Pierre et Paul apparaissant à saint Dominique lui offrant le bâton et le livre des épîtres « Va et prêche ».
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Deux autres médaillons prennent place sur les portes latérales. Ils ont une double face : A gauche vers l'intérieur : extase de saint Dominique (photo), vers l’extérieur ; le sacrifice d'Abraham. À droite vers l'intérieur : mort de saint Dominique, vers l’extérieur : Moïse au buisson ardent.
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Au-dessus du chancel et tout de suite après les portes latérales deux petites peintures prennent place dans des médaillons ovales supportés par des anges : la Sainte Vierge
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et sainte Marie Madeleine.
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L'exceptionnelle abside à sept pans, dont cinq sont percés d'un double rang d'ouvertures séparées par un meneau horizontal, est décorée d'un riche retable en marbre couronné par une balustrade portant des statues en plâtre représentant les vertus cardinales.
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Au-dessus du retable la Gloire, évocation de la Sainte Trinité. Parmi des anges de toutes tailles apparaît à gauche Dieu le Père et à droite Jésus-Christ sauveur des hommes. Au centre, dans un oculus, un vitrail représentant le Saint Esprit sous la forme d'une colombe. L'ensemble est l'œuvre de Joseph Lieutaud sculpteur provençal élève du Bernin (17ème siècle).
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Le maître-autel en marbre du pays, avec incrustations de jaspe est décoré de deux médaillons de bronze doré réalisés par Lieutaud, représentant à gauche l'apparition de Jésus aux deux pèlerins d'Emmaüs et à droite la mort de Joseph. Il est surmonté d'une très belle urne de porphyre exécuté à Rome par Sylvius Calce (17ème).
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Cette très belle urne de porphyre exécuté à Rome par Sylvius Calce (17ème) est supportée par deux chiens, symbole des dominicains, tenant dans leur gueule une torche, et surmontée par une statue de sainte Marie Madeleine. Ces ornementations en bronze doré sont dues au sculpteur Alessandro Algardi. Dans cette urne offerte par Dominique de Marinis, archevêque d'Avignon, on déposa une partie des reliques de sainte Marie Madeleine le 5 février 1660 en présence du roi Louis XIV. Toutes les reliques qui étaient enfermées dans l'urne ont été profanées en 1793 et brûlées ; celles exposées dans la crypte ont été mises à l'abri par de pieux fidèles pendant la Révolution et reconnues comme authentiques en 1803 par Jean Antoine Rostan, prieur de l'époque
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Le retable est orné de trois tableaux du peintre Bouisson d'Aix-en-Provence (17ème siècle): Au centre : Marie Madeleine à la Sainte Baume A droite : Marie Madeleine se dépouille de ses bijoux. A gauche : Marie Madeleine se penche sur le sépulcre vide de Jésus ressuscité.
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Marie Madeleine se penche sur le sépulcre vide de Jésus ressuscité. A gauche, bas relief, le ravissement de sainte Marie Madeleine, en marbre blanc provenant de Rome, auteur inconnu.
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Le ravissement de sainte Marie Madeleine, en marbre blanc provenant de Rome, auteur inconnu. Les murs de l'abside sont tapissés de très beaux stucs œuvre de J.A Lombard, maître marbrier de Carpentras (1684).
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Marie Madeleine se dépouille de ses bijoux. A droite, bas relief La dernière communion de Marie Madeleine, en terre cuite, par Lieutaud.
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La dernière communion de Marie Madeleine, en terre cuite, par Lieutaud.
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Le bras des Dominicains éclairant le monde.
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On accède à la crypte par un escalier du XVIIe siècle. Fragments de sarcophages et d'architecture antique.
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Sur le premier palier, on trouve une statue moderne de Sainte Madeleine.
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La crypte est le cœur et le lieu saint de la Basilique. Il s'agit d'un des plus anciens monuments chrétiens de la Provence connu comme étant l'oratoire de saint Maximin, 1er évêque d'Aix-en-Provence, compagnon de Marie Madeleine. C'est dans cet oratoire que la Tradition situe la mort et l’ensevelissement de Marie Madeleine, après avoir reçu une dernière communion des mains de l’évêque Maximin. Là, pendant des siècles ont reposé les restes précieux de nos Saints de Provence. L'oratoire se situait à côté de l'église primitive et du baptistère édifié au 6ème siècle, sur le flanc sud de la Basilique. Au fil des siècles ce petit monument est devenu une crypte souterraine qui renferme des sarcophages du 4éme siècle.
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Basilique de saint-Maximin.
Au fond de la crypte, dans la paroi sud, est creusée un alvéole dans lequel est placé le reliquaire de sainte Marie-Madeleine. Reliquaire. Il contient un crâne qui selon la tradition serait celui de Marie-Madeleine. Un tube de cristal scellé à ses deux extrémités est attaché au reliquaire ; il contient le « Noli me tangere » (Ne me touche pas) lambeau de chair ou de tissu osseux adhérant à l'os frontal de la sainte où Jésus aurait posé ses doigts le jour de la résurrection. Ces ossements font partie de ceux découverts au cours des fouilles réalisées par Charles II. Ils étaient contenus dans un reliquaire d'or et d'argent avec une couronne d'or et de pierreries. Ce reliquaire et tous les autres de la basilique ont disparu à la Révolution. Le reliquaire actuel a été sculpté en 1860 par Didron suivant un dessin de l'architecte Henri Révoil
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Le reliquaire. Le crâne qui selon la tradition serait celui de Marie-Madeleine.
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Sarcophage de Marie-Madeleine. Ce sarcophage a été très abimé par les pèlerins au cours des siècles, pour récupérer des reliques. Le couvercle a disparu et la face opposée n'est pas sculptée. Le centre, délimité par deux colonnes avec des amours vendangeurs, devait représenter la croix gemmée encadrée par deux soldats romains. (voir le sarcophage de Sidoine) À droite : Jésus devant Pilate se lavant les mains. à l'extrême droite Pilate est assis en position haute devant une table basse, la main droite portée au menton en signe de doute intérieur. À côté de lui on peut distinguer la silhouette d'un serviteur qui devait tenir une aiguière. Le Christ est figuré dans le panneau voisin, entre deux gardes dont l'un tient un bâton. Il fait de la main droite le signe du discours. À gauche : martyre de Paul (la scène est réduite à deux personnages, Paul et le bourreau qui tire l'épée de son fourreau) et, à côté, arrestation - peut-être - de Pierre. Les faces latérales sont très mal visibles dans la disposition actuelle d'exposition : la face latérale droite représente la trahison de Judas et celle de gauche Jésus prêchant.
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Le sarcophage de saint Sidoine. Au centre : croix gemmée avec soldats. Le chrisme, monogramme du Christ formé par les deux lettres grecques Χ (chi) et Ρ (rhô), devait également être représenté. Le sommet de la scène est décoré d'un oiseau aux ailes déployées. De part et d'autre de la base de la croix sont représentés deux soldats : celui de gauche, jambes croisées, s'appuie sur son bouclier tandis que celui de droite tient son bouclier du bras gauche et s'appuie de sa main droite sur la hampe de la croix. De gauche à droite : la guérison de l’aveugle Sidoine ( ? ). Jésus dirige sa main droite vers les yeux de l'aveugle représenté s'appuyant sur un bâton avec une taille très inférieure à celle du Christ. À droite un personnage est témoin de la guérison. Le reniement de Pierrefacilement identifiable en raison de la présence du coq ; trois personnages sont représentés, le Christ et Pierre en haut relief, et au centre un troisième personnage en bas relief. La guérison de l'hémorroïsse ( ? ). Couvercle (d'un autre sarcophage) : Il comporte au centre un cartouche, destiné probablement à recevoir une inscription, encadré par deux génies ailés. Résurrection de la fille de Jaïre( ? ) ; remise des clefs à Pierre ; miracle de la multiplication des pains ; Sacrifice d’Abraham Face latérale gauche : résurrection de Tabitha par Pierre. (très rare représentation d'un orgue ) Face latérale droite : pietà entre deux oliviers ( ? )
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Sarcophage des saints innocents IVème siècle. Au centre : Jésus, place entre deux palmiers, est sur un monticule avec 4 fleuves. Pierre, à gauche, reçoit mission de faire paitre les agneaux. Paul, à droite, reçoit les évangiles et porte la croix gemmée. De gauche à droite: Moïse recevant les tables de la loi. La prédiction du reniement de pierre. Jésus remet les clefs a pierre. Sacrifice d’Abraham. Couvercle : figures de profil byzantin. a gauche, massacre des saints innocents avec Hérode sur son trône. A doite, Adoration des bergers (ils ont un bonnet phrygien). L'enfant Jésus, le bœuf et l'âne.
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Le sarcophage de sainte Marcelle ou de saint Maximin. Au centre : Jésus imberbe, chevaux longs et bouclés, posant avec un geste familier sa main gauche sur l'épaule de son compagnon qui pourrait être le défunt (l’évêque Maximin). De chaque côte : cannelures strigillées. A gauche : Pierre avec barbe, sans coq ni clefs. A droite : Paul chauve, avec le rouleau des évangiles. La frise, avec des symboles païens, et peut-être des symboles chrétiens. Deux tritons encadrant un cartel lisse puis des dauphins- emblèmes de charité ? – se nourrissant de petits poissons
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