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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
Bénédiction du fagot enflammé.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
La danse sacrée de la souche autour d’un fagot enflammé.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
La danse sacrée de la souche autour d’un fagot enflammé.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
La danse sacrée de la souche autour d’un fagot enflammé.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
La danse sacrée de la souche autour d’un fagot enflammé.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
La danse sacrée de la souche autour d’un fagot enflammé.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
La danse sacrée de la souche autour d’un fagot enflammé.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
La souche bénie est remise cette année au curé de la paroisse, Jean-Paul Gouarin.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
Arrivée à la place des Lices.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
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Le groupe folklorique du Lou Rampeù.
Coup de tromblon.
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Saint-Tropez
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Saint-Tropez
Au bord de l'eau, la Tour Vieille.
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Saint-Tropez
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Saint-Tropez.
Le cimetière, avec sa porte en serpentine.
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Saint-Tropez
Baie des Canébiers.
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Saint-Tropez : montée vers la citadelle.
Le banc des Allemands. Au début de la Première guerre mondiale, les germanophones civils présents en France (Allemands, Austro-Hongrois, certains Alsaciens-Lorrains) ainsi que les sujets bulgares et ottomans, soit environ 45000 personnes dont 8000 Alsaciens-Lorrains, doivent se déclarer et sont regroupés dans plus d’une centaine de camps dont celui de la Citadelle de Saint-Tropez. Une commission vérifie rattachement à la France des Alsaciens-Lorrains et beaucoup sont libérés dès 1915. Une succession d’accords avec l'Allemagne permet le rapatriement progressif des prisonniers qui sont encore près de 12 000 au début de l’année 1918. Les internés de la Citadelle logeaient dans le donjon et se rendaient parfois en ville sous bonne escorte notamment pour prendre de l’eau à la fontaine de la place des Lices. C’est eux qui construisirent ce banc d’où son nom qui est resté dans la mémoire des Tropéziens.
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Saint-Tropez : montée vers la citadelle.
Arbre de la Paix. Olivier millénaire offert par Mr P. Restitutto et mis en terre le 11 janvier 1994.
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Saint-Tropez : montée vers la citadelle.
Arbre de la Paix. Olivier millénaire offert par Mr P. Restitutto et mis en terre le 11 janvier 1994.
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Extérieur de la citadelle.
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Extérieur de la citadelle.
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Extérieur de la citadelle.
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Extérieur de la citadelle.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Deux entrées se sont succédé, la première se situait en face de l’actuelle porte. Pour des raisons stratégiques celle-ci était très étroite. Toutefois elle posait un problème fondamental pour le passage des pièces d’artillerie. Les militaires utilisaient des chèvres (engins de levage) pour hisser les canons dans la place, par-dessus les parapets. Vers 1820 les ingénieurs pallient cet inconvénient en créant une nouvelle entrée (l’actuelle) qui s’ouvrait sur une rampe permettant un accès à la hauteur des parapets.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Cette nouvelle porte semble avoir été achevée en 1859 et remaniée quelques temps plus tard pour l’élargir. Il est proposé en 1843 l’installation d’un pont-levis à la Delisle. Les parements ont été construits en maçonnerie de pouzzolane, l’appareil en pierre de taille, le tablier du pont-levis en bois de chêne. A la même époque il est décidé de supprimer l’ancienne porte. Le pont-levis Delisle : un essieu maintient deux cylindres placés aux extrémités de la porte. Ces cylindres servent de contrepoids pour faire monter le tablier du pont, en roulant le long de deux courbes tracées de telle manière que le système soit en équilibre dans toutes les positions du tablier. La manœuvre se fait au moyen de chaînes sans fin qui enveloppent deux poulies fixées à l’essieu.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Première fortification et genèse de la Citadelle. L’assassinat du roi de France Henri III le premier août 1589 et l’intervention militaire du roi d’Espagne Philippe II dans le conflit religieux qui oppose catholiques et protestants en France, font craindre aux Tropéziens une attaque de la flotte espagnole ou des Savoyards. L’essor rapide de la ville au XVIe siècle qui s’est traduit par l’apparition de nombreuses habitations à l’extérieur des remparts, pousse la communauté, sur les conseils des ingénieurs du Duc d’Epernon, gouverneur de Provence, à mettre la bourgade et la colline des moulins dans l'enclos de la ville, afin de parer d’éventuelles attaques. Ainsi, une première fortification - un retranchement constitué d’une levée de terre précédée d’un fossé - apparaît sur la colline à la fin de l’année 1589. L’enceinte actuelle côté mer garde aujourd’hui le souvenir de ce tracé.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Les fossés extérieurs. Les malheurs des Tropéziens ne viennent pas des troupes savoyardes qui envahissent la Provence en 1592, mais du gouverneur d’Epernon, à l’origine de la première fortification. La Provence délivrée, d’Epernon refuse de désarmer. Il tient à Conserver ses troupes afin d’asseoir son autorité dans la province. A Saint-Tropez, il fait entreprendre la construction d’un retranchement en forme de Citadelle sur la colline des moulins. Les Tropéziens ne peuvent plus aller moudre aux moulins comme par le passé et sentent que le contrôle de la fortification leur échappe peu à peu. Le 22 octobre 1592, Henri IV remplace d’Epernon par Charles de Lorraine, Duc de Guise. Désavoué et révoqué, d’Epernon refuse de se soumettre. L’affrontement est inévitable. Les Tropéziens fidèles au roi commencent le siège de la Citadelle le 24 janvier 1596. Rejoints Duc de Guise et ses troupes, ils donnent l’assaut général le 4 avril; après deux jours de bombardement, la garnison se rend et la Citadelle est rasée dans les semaines qui suivent.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
A droite, la rampe permettant l'accès à la hauteur des parapets. Signé en 1598, le traité de Vervins amène la paix dans le royaume. Mais en Provence, l'Espagne reste menaçante et le gouverneur alerte le roi sur la pauvreté des fortifications du littoral. A Saint-Tropez, le conseil de la communauté, conscient de la menace, fait relever les fortifications de la bourgade et l’Etat lance une politique de construction de places fortes entre Antibes et Martigues. Les Tropéziens voient arriver dans leur cité les ingénieurs du roi en septembre 1602, en particulier Raymond de Bonnefons (1545-1607). Les craintes de voir renaître une citadelle se précisent. Malgré de nombreuses plaintes, les travaux commencent rapidement.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Le haut du donjon. En 1607, une puissante tour hexagonale, défendue par une plate-forme d'artillerie et trois tourelles circulaires, domine la ville. La colline des moulins devient la colline de la Citadelle au grand désespoir des Tropéziens. Pourtant la Citadelle s’avère utile dès 1637 (guerre des Trente Ans). Vingt et une galères espagnoles entrent dans le golfe. Les Tropéziens descendent les canons de la Citadelle vers les batteries de la ville et pendant trois heures livrent bataille. Sans l’armement de la fortification, les Tropéziens et les troupes royales n’auraient pas pu se défendre. L’alliance de la garnison et des Tropéziens se fait dans de bonnes conditions ce qui ne sera pas toujours le cas.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
En 1648, éclate en France une révolte nobiliaire- la Fronde- en réaction à l’impopularité de Mazarin. Saint-Tropez ne reste pas à l’écart de ces troubles. En 1652, Ardenty, commandant de la Citadelle, rejoint les frondeurs qui tiennent notamment Toulon, Sisteron et Tarascon. Les Tropéziens se préparent à un nouveau siège Le 10 juillet ils repoussent une galère de Toulon venue pour ravitailler et renforcer la garnison. Le 4 août l’armée de Roi arrive à Saint-Tropez, l’assaut peut commencer. La grande enceinte est enlevée, obligeant la garnison à se réfugier dans le donjon. Le 9 août Ardenty, sachant qu’il ne sera pas secouru, remet la place au Roi. C’est la deuxième fois en l'espace de soixante ans que les Tropéziens prennent d'assaut la forteresse censée les protéger.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
En 1674, Louis XIV signe l'édit de fondation de l'Hôtel Royal des Invalides, très vite, l'Hôtel s'avère trop petit pour accueillir tous les soldats et officiers tant estropiés qu'âgés. Le pouvoir crée en 1690 les compagnies détachées d'invalides qui s'installent dans les places du royaume. On construit à la Citadelle des casernes pour loger ces soldats qui vont jusqu'à la Révolution assurer la garde de la place. Le lieu est particulièrement apprécié et considéré utile pour le royaume. Ses nombreuses ressources offrent aux invalides l'opportunité de trouver un travail. Près de 200 d'entre eux terminent ainsi leurs jours à Saint-Tropez.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
En 1648, éclate en France une révolte nobiliaire- la Fronde- en réaction à l’impopularité de Mazarin. Saint-Tropez ne reste pas à l’écart de ces troubles. En 1652, Ardenty, commandant de la Citadelle, rejoint les frondeurs qui tiennent notamment Toulon, Sisteron et Tarascon. Les Tropéziens se préparent à un nouveau siège Le 10 juillet ils repoussent une galère de Toulon venue pour ravitailler et renforcer la garnison. Le 4 août l’armée de Roi arrive à Saint-Tropez, l’assaut peut commencer. La grande enceinte est enlevée, obligeant la garnison à se réfugier dans le donjon. Le 9 août Ardenty, sachant qu’il ne sera pas secouru, remet la place au Roi. C’est la deuxième fois en l'espace de soixante ans que les Tropéziens prennent d'assaut la forteresse censée les protéger.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Ancienne chapelle. Chaque place possédait un lieu de culte afin de permettre aux soldats daller aux offices et de leur éviter ainsi de se rendre en ville. Initialement, la chapelle se trouvait dans une tourelle sur la terrasse du donjon. En 1730, l’aumônier de la Citadelle consacra une nouvelle chapelle à sainte Geneviève, plus vaste, remplacée à son tour en 1774 par un nouvel édifice. Elle présentait un plan rectangulaire d’environ 8 mètres sur 7 de large à l’est de l’édifice, une petite sacristie de plan carré communiquait avec la nef. En 1817, le bâtiment fut transformé en caserne par la suppression du clocheton et l’ajout d’un étage.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Les points d'eau. Jusqu'au début du XIXe siècle, le ravitaillement en eau de la garnison se faisait à deux endroits : - la citerne située dans la cour du donjon. Celle-ci creusée dans le roc pouvait contenir 69 m3 d'eau pluviale. Elle servait essentiellement pour la cuisine et la boisson. - le puisard situé sous la première porte. D'une contenance de 70 m3, ce bassin à ciel ouvert équipé de deux lavoirs servait au blanchissage du linge delà garnison. Il fut comblé au début du XXe siècle.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Dans les années 1820, un nouveau puits d’une vingtaine de mètres de profondeur fut creusé pour compléter l’apport en eau de la Citadelle. Il pouvait fournir 847 litres d’eau par jour. Ce puits a été équipé d’un treuil à manivelle et d’un lavoir couvert.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Le puits.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Quatre canons espagnols. La Citadelle était armée de canons de différents calibres : 4 et 6 pour les plus petits et 36 pour les plus imposants. Ce chiffre indique le poids des boulets en livre (une livre est égale à 500 grammes). Il ne fallait pas moins de 15 hommes pour manœuvrer un canon de 36 qui pèse à lui seul 4 tonnes. On estime que des canonniers bien entraînés pouvaient effectuer un tir de 36 toutes les 8 minutes environ. A plusieurs reprises la Citadelle ouvrit le feu : en 1637 contre les Espagnols, en 1744 et durant le Premier Empire contre les Anglais.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Sur le fût : Don Carlos II, roi d'Espagne avec son blason.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Philippe III, roi d'Espagne. 1614.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Au fond, Port-Grimaud. En 1739, la guerre de Succession d’Autriche éclate entre l’Angleterre, l’Autriche et l’Espagne. La France reste neutre un temps avant de s’allier en 1744 aux Espagnols. Le maréchal de Belle-Isle est alors chargé des opérations en Italie. Il fait de la Citadelle de Saint-Tropez son magasin général pour l’approvisionnement de son armée. Afin de renforcer le système défensif de la place, un retranchement intérieur est réalisé dans le courant de l’année 1747. Ces travaux consistent à élever des talus maçonnés et à les faire précéder de fossés. L’ensemble des travaux est achevé en 1753.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Entrée du donjon. La côte est de nouveau mise en défense en 1793, lorsque la guerre avec l’Angleterre reprend. Le port de Saint-Tropez voit son activité décimer mais reste un excellent refuge pour les navires pourchassés par les Anglais. La Citadelle devient alors centre du dispositif de défense entre Sainte-Maxime et Cavalaire. Des batteries sont élevées sur chaque cap. Sous l’Empire, une compagnie de canonniers garde-côtes a en charge l’ensemble des fortifications. La Citadelle, malgré une garnison assez faible, dissuade les Anglais de tenter une action sur Saint-Tropez. Une fois la paix revenue en 1815, les canonniers sont remplacés par une compagnie d’infanterie.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Le développement d’un système routier qui désenclave le golfe de Saint-Tropez dans les années 1820-1830 modifie le rôle stratégique de la Citadelle. Cette forteresse dont la principale fonction était de protéger le port et la ville, doit dorénavant pouvoir résister à une armée d’invasion. Il est donc indispensable de renforcer son système défensif. Une nouvelle entrée est établie en même temps qu’un véritable magasin à poudre. Le retranchement intérieur de 1747 est entièrement remanié, un puits est creusé et les fossés extérieurs sont améliorés. La Citadelle ne connaîtra plus, après ces travaux, de nouvelles modifications majeures.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Le donjon hexagonal. Si l’évolution des armes est telle que la Citadelle perd son rôle stratégique à la fin XIXe siècle, il n’en reste pas moins que durant la première moitié du XXe siècle elle joue encore un rôle militaire. Durant le premier conflit mondial, elle accueille les prisonniers de la Triple Alliance. Pendant la seconde guerre mondiale, elle est occupée par les Italiens puis les Allemands, avant d’être une ultime fois prise d’assaut par les armées de Libération, le 15 août 1944. En 1921, le donjon est classé Monument Historique En 1993, l’armée vend le site à la Ville de Saint-Tropez qui obtient en 1995 le classement complet de la Citadelle comme Monument Historique. Depuis les années 1950, le site a une vocation culturelle (musée, expositions, spectacles).
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Une des trois tourelles circulaires.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Les différents fossés de la Citadelle n’ont jamais été en eau, on parle de fossés secs. Lorsqu’une fortification a ses fossés en eau, on parle de douves. Les fossés sont essentiels pour la défense de la place. Obstacles importants, ils contribuent grâce à leur contrescarpe et leurs glacis à dissimuler et donc protéger les parties basses des fortifications.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Le donjon est le bâtiment le plus ancien de la place, tour hexagonale d’environ 12 mètres de haut sa construction date des années 1602- 1607. Dernière zone de repli pour la garnison en cas d’attaque, le donjon est protégé par un chemin couvert flanqué de places d’armes et d’un fossé. Toujours considéré par le génie comme le bâtiment le plus apte à résister à un siège, il est certainement celui qui a le mieux résisté au temps.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Le double pont-levis.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Le seul accès au donjon se trouve sur la face nord de celui-ci où se situe une porte rectangulaire à encadrement en serpentinite. Cette entrée est protégée par une bretèche (Poste de tir en brique -matériau évitant les éclats- au-dessus de la porte), un double pont-levis, ainsi que quatre meurtrières placées dans le couloir d’accès à la cour. Le tout, complété par une herse aujourd’hui disparue.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La cour du donjon.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La cour du donjon. Le puits.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La cour du donjon. Canon coulé en bronze à Sévilla le 20/09/1787.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La cour du donjon. Canon coulé à Sévilla le 16 octobre 1788.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La cour du donjon. Four à pain dans une des petites salles de la cour.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La barque de Saint-Tropez. Le corps du chevalier Torpes dans une jonque, ex-voto du XVIIIe siècle, et connaissement du port d’Antibes daté du 2 mai 1745. Anonyme. Prêt Thierry Cruchet. La légende de saint Tropez raconte que tout commence avec le chevalier Torpes, intendant du palais de l’empereur Néron, supplicié sur les ordres de ce dernier, pour avoir refusé d’abjurer la foi chrétienne. Après avoir été décapité, son corps mis dans une barque avec un coq et un chien est emporté par les courants marins pour venir s’échouer sur les rivages du lieu qui va devenir Saint-Tropez. Saint Tropez s’inscrit ainsi dans la grande tradition des saints venus par la mer à l’image de Lazare, Marie-Madeleine, Sarah, Marie Jacobé, Maximin, Marie Salomé, Marthe et bien d’autres encore.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
En bas, tracé de la troisème enceinte nen 1560. Elle part de la tour de la poissonnerie (ou tour Vieille) à gauche, monte jusqu'à la tour Jarlier (petit triangle) et redescend jusqu'à la mer. En bas, au centre, le tour du Portallet. L'enceinte extérieure est la quatrième de 1600. Elle englobe la citadelle et arrive à la petite anse à gauche de la tour de la poissonnerie.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La pêche : évocation d’une cave de pêcheur. Les techniques de pêches méditerranéennes se distinguent par leur extrême variété. La pêche côtière artisanale, par la dimension des bateaux utilisés et la modestie des engins quelle emploie, se différencie nettement d’une pêche capitaliste développée dès le XVIe siècle autour des madragues à thons ou de la pêche du corail, souvent entre les mains de véritables entrepreneurs.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La pêche : évocation d’une cave de pêcheur. Il existe depuis des siècles, une véritable culture professionnelle de la pêche artisanale, marquée par la grande richesse des procédés qu’elle met en œuvre. Filets fixes (trémail), traînants (eissaugue) ou dérivants (sardinal), palangres ou nasses répondent à l’objectif de captures précises adaptées aux saisons, mais aussi en fonction de traditions familiales. Ces techniques sont anciennes, elles ont traversé les siècles et sont pour la plupart encore utilisées aujourd’hui. Jadis fragiles et conservés par des procédés de teinture utilisant l’écorce des pins d’Alep (la rusque), les anciens filets de chanvre ont désormais cédé la place sur nos quais aux couleurs chatoyantes des mailles de nylon.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Torpille L4. De conception 1960, elle fut modernisée nen 1975. Le largage de la torpille dans les airs déclenche l’amorçage de la pile électrique de propulsion et l’ouverture du parachute. L’entrée dans l’eau libère le parachute et met en route le moteur électrique. La torpille rejoint l’immersion à 30 mètres de profondeur et le sonar commence sa recherche de cible. Le pilotage est à air comprimé. Lorsque le sonar détecte son but, l’électronique prend en charge le guidage de la torpille. La phase finale est la mise à feu de la charge explosive, celle-ci est déclenchée lorsque la distance télémétrique est suffisamment proche ou par l’impact sur le but. L'usine des torpilles de Saint-Tropez installée sur la commune de Gassin est fondée en 1912 par la société anglaise Whitehead du nom de Robert Whitehead, le concepteur de la première torpille autopropulsée. En 1925, l’usine est reprise par un groupe français avant d’être nationalisée en 1936. Actuellement, « l’usine » fait partie du groupe DCNS. Le site tropézien est spécialisé dans l’étude, la conception, la réalisation et la maintenance d’armes sous-marins et de systèmes associés.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Navisphère ou globe céleste. XXe siècle. Collection du musée. Don famille Boeuf.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Sextant d’Eugène Guérin, officier de marine marchande de marque Molteni. Début XXe siècle. Collection du musée.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Buste en bronze de Pierre André de Suffren (1729 – 1788). Michel Mourier, d’après l'œuvre de Jean-Antoine Houdon. Collection du musée. Pierre André de Suffren est un marin français né à Saint-Cannat en 1729. Il porte le nom de Saint-Tropez car sa famille possédait la seigneurie de Saint-Tropez au XVIIIe siècle. Il est reçu à l’âge de 8 ans chevalier de minorité de l’Ordre de Malte dont il devint plus tard bailli. Il effectue également une remarquable carrière dans la marine du Roi de France où il atteint le grade de vice-amiral. Il est nommé lieutenant général des armées navales en 1784. Suffren devient célèbre durant la guerre américaine au cours de laquelle il combat avec acharnement les Anglais dans l’océan Indien et les bat à cinq reprises. Il décède à Paris en 1788.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Buste en bronze du général Jean-François Allard (1785 -1839). Michel Mourier, d’après l'œuvre de Victor Tubi. Collection du musée. Jean-François Allard est né en 1785, dans une famille de capitaine de navire marchand de Saint-Tropez. Les guerres de la Révolution contrarient son destin qui aurait dû en faire un marin. Entré dans l’armée durant le Premier Empire, il est mis en demi-solde en 1815 lorsque Louis XVIII accède au pouvoir. Le jeune capitaine de 35 ans quitte alors la France et se met au service du roi sikh du Pendjab Ranjît Singh en 1822 après avoir servi un temps en Perse Le maharajah lui confie le soin de créer avec son ami Jean-Baptiste Ventura un corps de troupe d’élite sur le modèle français. Son efficacité fut telle qu’en 1835 le reste des troupes régulières du Pendjab fut réorganisé sur le système français. Allard devint ainsi généralissime des armées du Lahore. Il décède en 1859 et est enterré à Lahore. Son épouse, la princesse indienne Banou Pan Deï repose, elle, au cimetière marin de Saint-Tropez.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Buste en bronze d’Hippolyte Bouchard (1780 -1837). Collection du musée. Don de la République d’Argentine. André Paul Bouchard dit Hippolyte Bouchard est né à Bormes en 1780. De famille tropézienne, il découvre la mer à Saint-Tropez où il devient dans un premier temps pêcheur. Après avoir navigué sur les vaisseaux de la marine française durant la Révolution et le Consulat, il part chercher l’aventure et la fortune en Amérique. C’est ainsi qu’il se met au service des révolutionnaires argentins à partir de 1809. Il se distingue durant toute la guerre d’indépendance d’Argentine. Sa campagne la plus célèbre est sans aucun doute son tour du monde afin de combattre les Espagnols partout où il les rencontre de 1817 à 1819. Il participe également à la libération du Pérou. Il décède en 1837 dans son hacienda de Nazca, assassiné par ses esclaves. Il est inhumé au Panthéon naval de Buenos Aires.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Maquette de ponton.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Portrait de Jacques-Philippe de Cuers dit le chevalier de Cogolin. Prêt de la famille Panthou. Né le 13 juin 1740 à Cogolin, fils du seigneur de la ville, chevalier de Saint-Louis et chevalier de Cincinnatus, Jacques-Philippe de Cuers, dit le chevalier de Cogolin est garde-marine à Toulon en 1757, enseigne de vaisseau en 1765, lieutenant de vaisseau en 1767 et capitaine de vaisseau en 1706. De 1757à 1776, il multiplie les campagnes en Méditerranée et au large du Maroc sur les navires du Roi qui exercent la police des mers afin de lutter contre la piraterie et protéger ainsi les navires de commerce français. Il est notamment présent au bombardement de Salé en 1765 et se fait remarquer en 1771 en commandant un détachement de cinquante hommes lancés contre un bastion de forbans au Levant. II participe à la Guerre d’indépendance américaine et meurt guillotiné à Grasse en 1794, victime de la Terreur. Jacques-Philippe de Cuers possédait une maison dans la baie des Canebiers non loin de 1a madrague.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La cour vue de la terrasse.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Vue du golfe, de gauche à droite : Saint-Tropez, Port-Grimaud, Sainte-Maxime.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Vue du golfe, de gauche à droite : Sainte-Maxime, Saint Raphaël, la Côte-d'Azur, le bout du cap Saint Pierre.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
La cap Saint Pierre et la baie des Canebiers.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Scaphandre Piel. Casque de type Denayrouse « trois boulons » fabriqué par René Piel après 1930, combinaison, chaussures, plombs et poignard. Le scaphandre à casque ou scaphandre pieds lourds est un dispositif mis au point vers le milieu du XIXe siècle, permettant à son utilisateur de respirer et d'évoluer sous l'eau grâce à un tube relié à la surface. Le casque est rigide mais la combinaison est souple.
Pompe Denayrous (1930) à volant et à trois cylindres posée sur son tabouret permettant ainsi aux pompeurs au niveau des volants. En France, c'est l'aboutissement de la pompe manuelle, simple et puissante. Elle permet de travailler à grande profondeur. Protégée par sa solide caisse en chêne, elle est de tous les chantiers. Les établissements René Piel assurent sa fabrication jusqu'à la fin des années 1950.
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La Citadelle de Saint-Tropez.
Corail rouge. Collection du musée, 2018. Don de l’association des amis de la Citadelle. Corail rouge pêché le long des côtes provençales par un pêcheur agrémenté de Cassis. Le corail rouge n'est pas une espèce en danger, même si son exploitation tend à éliminer une part importante des colonies adultes au sein des peuplements les moins profonds. Cette réalité s'explique par le fait que le corail rouge devient fertile dès qu’il atteint 2 à 3 centimètres de haut, une taille qui n'a aucune valeur commerciale. Il grandit de 2 à 3 millimètres par an. Sa sauvegarde passe toutefois par une gestion rigoureuse de l’espèce, notamment par la mise en place de jachères et certaines interdictions de pêche à moins de 50 mètres de profondeur afin d’assurer la sauvegarde de l’espèce est des paysages marins.
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La Bravade.
Pendant de nombreuses années, les pirates écumèrent les côtes méditerranéennes. Il devint nécessaire d'avoir un chef de guerre et, en 1558, le conseil de la communauté décida de désigner sous le nom de capitaine de ville, le chef de la milice locale chargé de recruter et commander les hommes nécessaires à la défense de la cité. Depuis 1558, chaque lundi de Pâques, le conseil municipal procède à l'élection d'un capitaine de ville. Pendant plus d'un siècle, les capitaines de ville et leur milice tropézienne assurèrent la défense locale et s'opposèrent victorieusement aux nombreuses attaques venues aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Les pouvoirs qui leur étaient reconnus dans la ville de Saint-Tropez furent confirmés par des lettres patentes de tous les rois de France jusqu'à Louis XIV. Sous le régime de celui-ci, la milice locale fit place à une garnison royale installée à la citadelle.
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La Bravade.
Mais en cessant de faire usage de leurs armes pour la défense de leur cité, les Tropéziens les conservèrent pour honorer leur saint patron. Le capitaine de ville continua à se mettre à la tête de la Bravade, grande fête patronale du 17 mai, et les habitants ne furent que plus zélés à reprendre ce jour-là le costume et les armes qu'ils avaient jusqu'alors portés. Depuis, la ville de Saint-Tropez voit chaque année ses habitants en armes revêtir leurs uniformes de soldats et marins et faire retentir leurs tromblons et fusils en l'honneur du saint, comme à l'époque où ils allaient au combat ou à celle où, en pareil jour de fête, ils protégeaient d'attaques éventuelles la procession se rendant à la chapelle de Saint-Tropez située hors les murs. Cette Bravade, issue des libertés de Saint-Tropez, communion de toute une population dont l'histoire lointaine ou récente n'est qu'héroïsme et fidélité, s'est perpétuée intacte jusqu'à nos jours.
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La Bravade.
Les coups de tromblon pour honorer le nouveau capitaine de ville.
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La Bravade.
A gauche, Le capitaine de ville avec son diplôme à la main, la maire Mme Sylvie Siri, à droite, le cepoun ou « souche » en provençal, qui est le « gardien des traditions ». Les coups de tromblon sont dirigés vers le sol, mais aussi
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La Bravade.
vers le ciel.
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La Maison des Papillons.
Située dans l’ancien quartier des jardins, au cœur d’une maison individuelle, ce musée est l’œuvre originale d’un amateur passionné, Dany Lartigue. Céramique de son fils Martin dans le jardin.
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La Maison des Papillons.
La pièce des papillons exotiques. Papillon Morpho.
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La Maison des Papillons.
La pièce des papillons exotiques.
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La Maison des Papillons.
La pièce des papillons exotiques.
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La Maison des Papillons.
La pièce des papillons exotiques.
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La Maison des Papillons.
La pièce des papillons exotiques.
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La Maison des Papillons.
La pièce des papillons exotiques.
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France. La présentation des papillons n’est pas classique, étant à la fois peintre et entomologiste, Dany Lartigue a eu l’idée de faire une sorte de synthèse entre les deux. Il a intégré des papillons naturalisés dans ses tableaux où ils se fondent dans les reflets d’un cours d’eau, imitent les pierres, se confondent avec une fleur. Posés sur une branche, ils se perdent dans le feuillage et sont par leur homochromie avec le paysage, un parfait exemple du mimétisme et du camouflage. En haut, des flambés.
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France. Les nacrés.
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France. Des apollons, des argus bleus, des aurores avec les bouts des ailes orangé, des colias australis jaunes, un gazé blanc à droite avec un citron de Provence, un citron jaune (Gonepteryx cleopatra) à gauche
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France. A gauche, deux machaons ou grands porte-queue. En bas, des cassandres et des piérides à droite.
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France. Des apollons, des grands porte-queue, des argus bleus, un demi-deuil.
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France.
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France. Une ronde des uranis malgaches et des écailles de France autour du soleil
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La Maison des Papillons.
La salle des papillons de France. La chasse aux papillons, où Dany Lartigue s’est représenté filet en main.
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La Maison des Papillons.
Saint-Tropez.
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La Maison des Papillons.
Le bar de la Ponche.
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La Maison des Papillons.
L'arbre de vie.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
Le dôme est en tuiles vernissée.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
Le dôme est en tuiles vernissée.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
La porte est ornée de serpentine, marbre vert sombre, ornement typique du pays. Bâtie en 1645, les pénitents noirs qui soignaient les malades l'occupèrent jusqu'en 1858.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
La porte est ornée de serpentine, marbre vert sombre, ornement typique du pays.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
Grand retable provenant de la chartreuse de la Verne.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
Descente de Croix, 1826.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
Le Christ à la colonne.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
Saint Tropez.
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez. La chapelle de la Miséricorde
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Saint-Tropez
La place des Lices.
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Saint-Tropez.
Place des Lices ou place Carnot.
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