Ancien hôtel.
A la fin du XIX° siècle, on crée, sur l'isthme des Sablettes, une station balnéaire dotée de son traditionnel Grand Hôtel et de son Casino.
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Les Sablettes.
Ancien hôtel.
Ce quartier de La Seyne-sur-Mer, presque totalement détruit par les bombardements de 1944, a été reconstruit entre 1952 et 1953, sur les plans de l'architecte Fernand Pouillon, associé à Egger, dans une ambiance très méditerranéenne, avec des matériaux locaux (principe maître chez l'architecte).
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Ancien hôtel.
Il utilisa la pierre de Fontvieille, le bois. A l’heure de la reconstruction, la pénurie relative de matériaux prendra l’usage de la pierre nécessaire et concurrentielle. Elle sera souvent utilisée en placage. Pouillon mettra au point un système de pierre banchée. Il refuse de masquer la pierre sous un enduit ou de la chaux. Elle est toujours laissée apparente dans ses projets
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Frédéric Sourdive réalise l’enseigne murale de l’hôtel autour de laquelle sont disposés des plats en céramique de l’artiste Carlos Gonzales.
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Les Sablettes.
Ancienne station service. Pouillon expérimente de nouvelles techniques donc il va se servir sur tous ces chantiers. Il crée d’élégantes voûtes portées par de graciles poteaux qui forceront l’admiration de tous. Sur la plage des Sablettes, il étudie toute une déclinaison de voûtes minces enbriques qui couvrent les galeries.
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Les Sablettes.
Jean Amado réalise uns sculpture en céramique vert sombre pour cette fontaine publique, avec un soubassement qui rappelle les calades.
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Toitures en tuiles Canale et génoises traditionnelles.
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Mosaïque de la pharmacie.
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Ouvertures qui rappellent les trous de boulins.
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Les Sablettes.
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Les Sablettes.
Louis Arnaud réalise en pierre demi-dure la naïade accroupie de la fontaine lumineuse, en 1952.
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C'est aussi Louis Arnaud qui réalise l'enseigne du boucher.
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Les Sablettes.
Panneau en céramique de Jean Amado, (il a fait, à Marseille, le monument à Rimbaud, à la plage du Roucas Blanc).
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Au loin, les îles des deux frères.
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Usine de traitement des eaux usées.
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Usine de traitement des eaux usées.
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Acanthes.
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Notre Dame du Mai
L'origine des feux de garde le long de la côte de Provence remonte à l'occupation de Marseille par les Phocéens. Ces feux permettaient aux colonies grecques établies le long de la côte d'être informées de l'approche de bâtiments ennemis. Elles constituaient, de plus, un véritable réseau de télégraphie le long de toute la côte. Une tour de guet (farot), dont la base est encore visible devant la chapelle, fut érigée au XIVème siècle.
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Notre Dame du Mai
Selon la légende, elle fut frappée par la foudre en 1625. Les gardiens, miraculeusement épargnés, voulurent en action de grâces, planter une croix, car appartenant à l'ordre des Pénitents Gris, le Prieur de l'ordre, bientôt suivi de la population, furent convaincus que seule la Vierge Marie fut capable de réaliser un tel miracle. . Par la suite, la population locale souhaitant un édifice plus important au nom de la Vierge Marie, un pénitent fut chargé de reconnaître les lieux pour trouver les matières premières qui permettraient l'élévation de l'édifice souhaité. Non seulement ce pénitent trouva-t-il de l'eau mais il trouva également de la chaux. Deux miracles, de l'eau et des matériaux ; tout était là pour justifier l'élévation d'un lieu saint dont les travaux débutent le 3 mai 1625. En 1633, l'édifice est agrandi et une statue de la Vierge Marie est posée au centre du sanctuaire. Les épidémies de choléra du début du XIXème siècle amenèrent de grandes foules de pèlerins, de tous les villages environnants, à la chapelle, qui fut notablement agrandie et aménagée. Son nom est Notre Dame de Bonne Garde. On y célébrait "lou Maî", qui était la fête de la chapelle, le premier dimanche de mai, ainsi que la fête de la Croix le 3 mai.
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Notre Dame du Mai
Vue vers la presqu'île de Saint-Mandrier
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Notre Dame du Mai
Vue vers les Embiez et Bandol.
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Notre Dame du Mai
Un calvaire breton de Bizerte, situé non loin de l'avant dernier virage, en arrivant à la chapelle constitue la dernière station de la montée. Il fut installé par Mr Pastourely en 1969.
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La façade a été restaurée en 1995.
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Notre Dame du Mai
1933 : érection de la croix sur la terrasse, portant l’inscription « O Crux Ave ».
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Notre Dame du Mai
1933 : érection de la croix sur la terrasse, portant l’inscription « O Crux Ave ».
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Notre Dame du Mai
Presqu'île de Saint-Mandrier, La Seyne, Toulon.
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Notre Dame du Mai
Station d'épuration de Toulon, "Amphitria".
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De nombreuses peintures et ex-voto témoignent de la foi et de la fidélité des chrétiens de la région. Environ 75 ex-voto ont été répertoriés en l’an 2000
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Les 4 grandes peintures murales du chœur ont été exécutées au début du XXème siècle par le peintre Jacobs à la demande du curé Patrici. La Nativité, la Visitation, la fuite en Egypte, l'Annonciation.
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La Nativité.
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La Visitation.
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La fuite en Egypte.
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L'Annonciation.
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Notre Dame du Mai
Plusieurs centaines d’ex-voto viennent témoigner de l'amour et de la reconnaissance des croyants pour Notre-Dame de Bonne Garde, dite « Notre Dame du Mai ». On y trouve des tableaux, des tapisseries, des plaques de marbre, des textes encadrés, des maquettes de bateaux, autant d'objets offerts en « conséquence d'un vœu », qui est la traduction littérale du terme d'ex-voto.
Ainsi, dès lors qu'un vœu est exaucé, le fidèle manifeste sa reconnaissance à l'intercesseur invoqué par l'offrande d'un ex-voto. L'intercesseur est la Vierge en général, mais aussi le Christ, ou des saints ou saintes comme Ste Anne.
On distingue 3 catégories d'Ex-voto : Les plaques de marbre, les Ex-voto de Textes encadrés, et les tableaux.
Les plus nombreux sont les plaques de marbre : on en dénombre environ 650.
La seconde catégorie comprend environ une centaine d'ex-voto divers contenant du texte encadré et comportant un élément éventuel d'ornementation (bouquets de Heurs séchées, tapisseries, cheveux, photographies, etc..).
La troisième catégorie est celle des tableaux ou tableautins (compte tenu de leurs dimensions généralement modestes).
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Ces tableaux peuvent être subdivisés en deux types : d'une part ceux qui sont une représentation générale de la Vierge, du Christ, ou de saints, et d'autre part ceux qui représentent un événement prévis que le donateur a voulu perpétuer en peignant, dessinant lui-même ou en confiant à un artisan ou artiste professionnel la réalisation du tableau C'est, sans doute la forme d'ex-voto la plus intéressante, car au témoignage de la foi s’ajoute un témoignage sur la vie de nos ancêtres, leur habitat, leurs moyens de transport, leur habillement, etc. - Ils ne représentent toutefois ici qu'environ 75 ex-voto sur un total de près de 900.
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Le donateur y exprime ainsi sa foi en l’intercession de la vierge qui est généralement représentée dans une mandorle ou des nimbes dans la partie supérieure du tableau. On peut aussi rajouter à cette catégorie des peintures sur le sanctuaire de Notre Dame du Mai qui peuvent avoir également un caractère de témoignage gens historique. On dénombre environ 75 tableaux historiés dont le plus ancien date de 1835, leur examen attentif permet de relever de nombreuses indications sur la vie quotidienne de nos ancêtre ou de nos contemporains depuis cette date jusqu’à nos jours. Ils traitent de thèmes variés tels que la maladie (45 %), les accidents de la circulation (19 %), les accidents du travail (5 %), les accidents individuels (17 %) et enfin des événements divers ayant pour origine des causes naturelles (tempêtes, séismes, foudres, etc.) soit des causes humaines (folie, guerres, etc.)(14 %).
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Accident survenui au pont du las, le 26 janvier 1890, miracle de notre bonne Vierge Marie.
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Les vitraux sont de Jacques Robinet, en 1954. Vitrail de la rosace est : l’eucharistie et la paix symbolisée par des colombes.
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Vitrail du mur nord, vers l’ouest : la vierge protectrice de la mer à ses pieds, deux anges en forme de conque marine, prient et vénèrent Marie ; une étoile rappelle qu’elle est le guide des marins perdus en mer.
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Vitrail du mur nord, vers l'est : les trois vertus théologales ; la foi symbolisée par une lampe à huile allumée, l’espérance symbolisée par l’ancre marine et la charité symbolisée par un cœur. En partie supérieure l’étoile-guide symbolise la vierge Marie.
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Vitrail du mur sud, vers l’ouest : le miracle du mai. La tour de guet frappée par la foudre, la Bonne Mère protectrice porte son enfant dans ses bras, au loin un navire sur le mer. En partie inférieure, les lettres A et M entrelacée dans un écusson symbolisent l’Ave Marie, hommage à la Vierge.
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Vitrail du mur sud, vers l’est : la Croix glorieuse au milieu d’un soleil éclatant, surmonté de l’esprit Saint, ce vitrail rappelle que la fondation de la chapelle fut initiée par les pénitents gris, gardiens du farot en 1625, dont la dévotion à la croix était bien connue, ils avaient en charge la chapelle Sainte-Croix, aujourd’hui disparue, ils avaient eu pour première idée d’élever une croix sur la colline, ils firent en sorte de célébrer à la chapelle les deux fêtes de la croix : fête de l’invention de la croix (3 mai, fête abandonnée après Vatican II) et de l’exaltation de la croix (14 septembre, toujours célébré). En bas, les instruments de la passion du Christ, tenaille et marteau, et une ancre de marine, symbole de l’espérance.
