Le Castellet.
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Le Castellet.
Chemin du Tour de Veille. Plusieurs siècles avant notre ère la région fut habitée par des peuplades celto ligures. À partir du Ier siècle, la conquête Romaine se matérialise sur tout le territoire, notamment sur les hauteurs de la région, où ils établissent des colonies pour leurs soldats, et construisent des camps qui seront abandonnés lors des invasions barbares et sarrasines. Ce n'est qu'au milieu du XIIème siècle, en 1153, qu'apparaît le toponyme Castelletum désignant le village actuel. Il est alors intégré au domaine des vicomtes de Marseille, sous le règne de Pons-Mainier, qui passe en 1212 à la puissante famille de Baux. Commence alors quatre siècles de discorde entre maison des Baux et maison de Provence. Passé à la maison d'Anjou en 1426, le Castellet est donné à Charles de Castillon dont la famille le gardera pendant deux cents ans. Une descendante, Anne, épouse en 1629 Vincent de Lombard. Des travaux de rénovation sont alors effectués au château afin de le rendre habitable, et en 1680 une horloge est installée sur le Campanile.
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Le Castellet.
Chevet de l'église. La famille de Lombard a possédé cette seigneurie jusqu'à la Révolution. La Révolution marque l’abolition des privilèges, leurs symboles effacés. Les blasons et les créneaux sont détruits, la fenêtre seigneuriale de l’église est bouchée. Le château sera vendu le 20 Octobre 1797 et racheté trois ans plus tard par quatre Beaussetans qui y installeront un moulin à huile, une classe d’école et deux habitations. En 1923, le Castellet est à l’aube de connaître un tournant de son histoire, un expert, commis par le Maire, propose un plan d’aménagement afin de faire du Castellet une destination touristique prônant la tranquillité et le repos. Trois ans plus tard, les travaux sont achevés, peintres, sculpteurs et commerçants s’installent dans l’enceinte du village. Aujourd’hui, le village médiéval du Castellet est un village touristique qui a su garder, son charme et son authenticité.
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Le Castellet.
Porte Ouest de l'enceinte agrandie en 1659. On entre au Castellet par 2 portes fortifiées. Le Portalet, en plein cintre, percé après le Grand Portal. Il fut ouvert dans les remparts au XVIIe siècle pour la commodité des Castellans se rendant aux champs, les grandes invasions terminées. On le reconnaît facilement dans différentes scènes du film « La femme du boulanger» de Marcel Pagnol qui fut tourné dans le village.
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Le Castellet.
Rue des Boucheries.
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Le Castellet.
Rue Tricote, à droite la rue Saint-Eloi.
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Le Castellet.
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Le Castellet.
Le château constitué de 2 parties jointives, reconstruit en grande partie au XIVème ou XVème siècle, a été habité par les seigneurs jusqu'à la Révolution. Depuis 1969, il abrite les locaux de la mairie.
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Le Castellet.
Le château. Datant du XVe siècle, il a appartenu, parmi d’autres, aux vicomtes de Marseille, puis à la famille de Castillon et de Lombard. Vendu lors de la Révolution Française, il fut transformé en écurie et moulin à huile. La salle des mariages, au rez-de-chaussée garde les traces des « chapelles » du moulin.
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Le Castellet.
Sur la place du château et orienté au Nord, le trou de Madame d'où la tradition rapporte que les dames de Lombard aient eu pour habitude d'attendre là le retour de leur époux. Cette ouverture modifiée à plusieurs reprises, prend probablement la place d'une ancienne poterne donnant accès au premier château.
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Le Castellet.
Vue du trou de Madame. Au fond, à droite, la Sainte Baume. A droite, Saint-Anne -du-Castellet.
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Le Castellet.
Vue du trou de Madame. A droite, le Brûlat, vers la gauche, au second plan, Saint-Anne -du-Castellet. Au fond, la Sainte Baume.
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Église de la Transfiguration.
L’église du Castellet est connue sous le vocable de la Transfiguration du Saint Sauveur. Mais le saint Patron de la commune est saint Clair. Jusqu’en 1789, la paroisse dépendait du diocèse de Marseille. Elle fait partie depuis de l’évêché de Toulon. A la Révolution, comme beaucoup de lieu de culte, elle fut transformée, pour un temps très bref, en temple de la Raison.
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Église de la Transfiguration.
Façade de l'église. L’église paroissiale du Castellet, sous le vocable primitif de Saint-Sauveur, vocable qui apparait la première fois en 1040 puis confirmé par le pape en 1153, est l'élément le mieux conservé du castrum (village fortifié médiéval). Sa dernière restauration date de 1990. Elle est mentionnée pour la première fois en 1153. Il s'agit d’une confirmation à l’évêché de Marseille dont elle a dépendu jusqu’à la Révolution.
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Église de la Transfiguration.
Façade de l'église. Elle illustre la place tenue par l’église dans la formation des castra dont Le Castellet donne une bonne image. Il est intégré au réseau des nombreuses seigneuries issues du domaine des vicomtes de Marseille, qui passèrent au XIIIe s. à la puissante famille des Baux
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Église de la Transfiguration.
Son clocher-mur, à triple arcature, se retrouve dans plusieurs édifices religieux méridionaux. A gauche, le campanile.
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Église de la Transfiguration.
Entrée condamnée de la deuxième nef.
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Église de la Transfiguration.
Les sources écrites nous apprennent que la nouvelle nef fut établie aux dépens du cimetière qui, datant du XIVe s., fut alors réduit à l’endroit où se situe aujourd’hui le jardin sur le côté sud de l’église. En 1835, il fut décidé de le transférer au nord du château où il se trouve toujours.
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Église de la Transfiguration.
Les sources écrites nous apprennent que la nouvelle nef fut établie aux dépens du cimetière qui, datant du XIVe s., fut alors réduit à l’endroit où se situe aujourd’hui le jardin sur le côté sud de l’église. En 1835, il fut décidé de le transférer au nord du château où il se trouve toujours.
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Église de la Transfiguration.
Le chevet, dont l’appareil à joints vifs se retrouve dans les plus belles réalisations du deuxième âge roman, a été fortifié. Une tour circulaire est superposée à l’abside. Elle paraît être contemporaine de la grande enceinte construite à la fin du XIIIe s.
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Église de la Transfiguration.
Le portail d’entrée roman a été restauré en 1754.
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Église de la Transfiguration.
L'abside et la travée de chœur appartiennent à la construction originelle qui date de la fin du XIème ou du début du XIIème siècle. En 1754 l'église a été agrandie, avec la construction de la deuxième nef, à droite.
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Église de la Transfiguration.
Le chœur de la vieille nef avec son beau cul-de-four et sa travée à arc cintré de l'édifice est celui cité en 1153. Encore récemment, l'arc d'entrée du chœur était décoré de peintures représentant une suite de tulipes attribuables au XVIIe siècle, ce qui atteste que l'édifice devait être entièrement enduit. Les première et seconde travées avec leurs arcs brisés ont été construites dans un second temps à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, quand la seigneurie passa dans la famille des Baux.
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Église de la Transfiguration.
Deux principales campagnes de construction sont décelables dans la vieille nef. Sur cette photo on voit le raccord maladroit entre les deux états, à droite la travée de choeur de la finXIe ou dèbut XIIe et à gauche la première travée de la nef du début XIIIe. Cela indique soit une interruption puis une reprise du chantier, soit une reconstruction après une destruction.
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Église de la Transfiguration.
On peut voir que la niche actuelle a été établie dans une ancienne porte, d’ailleurs mal située, qui permettait l'accès à la cour du château.
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Église de la Transfiguration.
En haut, à gauche, une fenêtre, murée à la Révolution, communiquait avec le château, et permettait aux seigneurs d'assister aux offices. Ce privilège leur fut enlevé à la Révolution. Les Castellans protestèrent alors que Madame de Lombard devait venir écouter la messe parmi le peuple. Arc cintré du choeur.
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Église de la Transfiguration.
La fenêtre, murée à la Révolution, communiquait avec le château, et permettait aux seigneurs d'assister aux offices. Ce privilège leur fut enlevé à la Révolution. Les Castellans protestèrent alors que Madame de Lombard devait venir écouter la messe parmi le peuple. Arc cintré du choeur.
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Église de la Transfiguration.
Le Baptistère. Toujours situé à l’entrée de l’église car le baptême est la porte d’entrée dans la vie de l’Eglise.
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Église de la Transfiguration.
Le Baptistère.
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Église de la Transfiguration.
En 1754 l'église devenue trop étroite fut agrandie. On ajouta une nouvelle nef et la sacristie. Les trois arcatures furent ouvertes en même temps, ce qui compromit la stabilité de l'édifice ancien. Cette nouvelle nef fut établie aux dépens de l'ancien cimetière datant du XIVe siècle.
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Église de la Transfiguration.
Sainte Christine de Tyr, martyre vers 280.
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Église de la Transfiguration.
Un confessionnal.
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Église de la Transfiguration.
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Église de la Transfiguration.
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Église de la Transfiguration.
Autel de la nouvelle nef vu de l'ancienne. Arc de la nouvelle nef surmonté de l'arc de l'ancienne.
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Église de la Transfiguration.
Au centre, l’autel de Saint Clair.
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Église de la Transfiguration.
L'autel.
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Église de la Transfiguration.
Statue de Saint-Clair. Mort en 660, il était le père Abbé de Saint Marcel dans la Vienne. Patron de notre commune, on le célèbre le dimanche qui suit le 2 janvier. Au cours de la messe, on appose des « lunettes » (un ex-voto en forme d’yeux) pour demander à saint Clair son secours contre les maux des yeux.
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Église de la Transfiguration.
Saint Antoine de Padoue.
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Église de la Transfiguration.
Buste reliquaire de Saint Eloi, évêque de Noyon, mort en 660, saint patron du village du Beausset.
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Église de la Transfiguration.
Sainte Anne et Marie.
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Église de la Transfiguration.
Autel de la Vierge.
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Église de la Transfiguration.
Autel de la Vierge.
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Église de la Transfiguration.
Statue de la Vierge.
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Église de la Transfiguration.
Travée du choeur avec l'arc en plein cintre.
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Église de la Transfiguration.
La Transfiguration de Jésus, copie d'une oeuvre de Raphaël. Il s'agit d'un changement d'apparence corporelle de Jésus pendant quelques instants de sa vie terrestre, pour révéler sa nature divine à trois disciples, Pierre, Jacques, et Jean, à terre. De chaque côté, Moïse, à gauche avec les tables de la loi, et Élie, à droite.
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Église de la Transfiguration.
Chœur de la vieille nef romane. Clôture de chœur (grille de communion), en fer forgé d'époque Louis XV.
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Église de la Transfiguration.
Abside en cul-de-four. Elle correspond à une tour du château ce qui lui donne sa forme arrondie.
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Église de la Transfiguration.
Chœur de la vieille nef romane. Clôture de chœur (grille de communion), en fer forgé d'époque Louis XV.
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Église de la Transfiguration.
Sur l'autel est représenté le buisson ardent dont l'aspect change suivant l'éclairge dû au vitrail sur sa droite.
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Église de la Transfiguration.
Sur l'autel est représenté le buisson ardent dont l'aspect change suivant l'éclairge dû au vitrail sur sa droite.
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Église de la Transfiguration.
La Vierge.
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Église de la Transfiguration.
Saint Joseph.
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Église de la Transfiguration.
Le crucifix.
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Église de la Transfiguration.
Vitrail du choeur.
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Église de la Transfiguration.
La nef vue du choeur.
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Église de la Transfiguration.
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Église de la Transfiguration.
le pavament de la nef.
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Église de la Transfiguration.
La descente aux enfers.
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Église de la Transfiguration.
Première travée de la nef, avec l'arcature brisée.
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Église de la Transfiguration.
La Madone du Rosaire entourée de Saint-Dominique et Sainte Catherine de Sienne
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Église de la Transfiguration.
Saint Sébastien, officier de l'armée romaine, mort en martyr vers 280.
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Église de la Transfiguration.
Vitrail au-dessus de la porte d'entrée.
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Église de la Transfiguration.
Vitrail dans l'ancienne nef.
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Église de la Transfiguration.
Vitrail au-dessus de la porte de la nouvelle nef.
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Église de la Transfiguration.
Vitrail de la nouvelle nef.
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La PLACE DE L’ORMEAU (arbre planté à l’époque de la Révolution Française) fut longtemps le centre de vie du village avec l’école et la Mairie.
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La PLACE DE L’ORMEAU. La vue dégagée sur le «bec de l’aigle» de la Ciotat, la baie des Lecques et, plus proche, le village de la Cadière permet d’apprécier le site stratégique du Castellet.
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Fontaine érigée en 1895.
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Porte Est de l'enceinte de 1323. On entre au Castellet par 2 portes fortifiées.
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La porte Est vue de l'intérieur.
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Rue Saint Eloi.
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Rue Saint Eloi.
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Rue des Boucheries.
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Le lavoir.
L'eau a été captée au XVIe siècle aux Ferrages, nonnes du Puech. Elle était conduite jusqu'à une fontaine publique située au bas du village par un aqueduc.
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Le lavoir.
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Le lavoir.
En 1665, Antoine Esturia, ingénieur du roi Louis XIV, avait installé la Fontaine à deux tuyaux qui fut la base de l'alimentation en eau des castellans.
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