Le Var intérieur.
Carcès, Montfort-sur-Argens, Entrecasteaux, château de Vins.
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Carcès.
Passage couvert entre les maisons et les caves, le long d'un canal qui alimentait des moulins.
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Carcès.
Passage couvert entre les maisons et les caves, le long d'un canal qui alimentait des moulins.
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Carcès.
Passage couvert entre les maisons et les caves, le long d'un canal qui alimentait des moulins.
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Carcès.
Roue à aubes d'un moulin.
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Carcès.
PLace du Bramadou.
Cette place est créée au XVIèm€ siècle lorsque les habitants se sont installés hors les murs, dans des maisons adossées au rempart. Son nom vient du provençal « brama » qui signifie crier. Il s'agit donc du lieu « où l’on crie », c'est-à-dire par extension, de la place où se tenait le marché au bétail.
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Carcès.
Porte de Lorgues et la Grand-Rue. (XIIe-XIIIe siècle)
Cette porte du Xlllème siècle, en arc plein cintre, marque l’entrée Est de la cité médiévale. Dès le Xlème siècle probablement, les maisons se sont regroupées autour du château, en un tissu dense et resserré» La circulation dans ce bourg se fait grâce à des ruelles, des escaliers ou des « pas de mules » qui permettent au bâti de s'adapter au relief du terrain.
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Carcès.
Porte de Lorgues. (XIIe-XIIIe siècle)
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Carcès.
Porte de Lorgues. (XIIe-XIIIe siècle). Ce n'était pas une porte à herse, mais une à vantaux : on peut voir le trou où un épar venait s'encastrer por fermer la porte. .
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Carcès.
Sur la gauche, la Tour du Campanier, intégrée dans le premier rempart, donc du XIe siècle, servait de tour de guet permettant de surveiller les accès routiers.
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Carcès.
Sur la gauche, la Tour du Campanier, intégrée dans le rempart, servait de tour de guet permettant de surveiller les accès routiers. Au fond, une ancienne tour
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Carcès.
Le rempart qui ceinturait l'ensemble est encore visible sur la droite de la rue du Roy. Il a conservé les traces de son chemin de ronde.
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Carcès.
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Carcès.
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Carcès.
Porte de Brignoles.
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Carcès.
Montée vers le château.
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Carcès.
Le Château a été implanté par les seigneurs de Chateaurenard au XIème siècle. C’est un ouvrage stratégique (un fort) de style roman bâti sur une hauteur dominant le confluent du fleuve Argens et de la rivière Carami. Il fût repris par la famille de Pontevès qui régna sur le village et les territoires environnants pendant plus de quatre siècles. En 1656, à la mort de Jean VI de Pontevès, sans descendance directe, l’héritier de tous ses biens fut son cousin François de Simiane , Marquis de Gordes, nouveau Comte de Carcès. Sa fille, Anne Thérése de Simiane, marquise de Gordes lui succédera en qualité de Comtesse de Carcès. A sa mort, lui succède la famille de la Tour d’Auvergne puis celle des Rohan Soubise dont la fille Charlotte épouse Louis Joseph de Bourbon, prince de Condé , Comte de Carcès qui émigra au moment de la Révolution. Le 17 août 1830, il fut retrouvé pendu dans son Château. Son fils Louis Antoine de Condé, Duc d’Enghien fut fusillé dans les fossés de Vincennes sur ordre de Napoléon. Ainsi s’achève la dynastie des seigneurs et comtes de Carcès .
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Carcès.
L'esplanade correspond au premier étage du château, où se trouvaient les appartements du seigneur Elle repose en partie sur la muraille de la forteresse du Xlème siècle. Aux vestiges du corps principal, datant des Xllle et XVIe siècles, s'ajoute une cage d'escalier octogonale de la période Renaissance, à gauche. Sur le côté droit existait une aile attenante, orientée au sud, aujourd'hui disparue. Depuis sa réhabilitation, dans les années 2000, le Château de Carcès abrite une grande salle d'exposition, surmontée du théâtre plein ciel "Laurent GERRA"
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Carcès.
La chapelle.
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Carcès.
La demi-tour ronde encore visible sur la gauche faisait partie intégrante de son système défensif.
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Sur l'éperon qui domine le confluent de l'Argens et du Caramy ainsi que les quatre voies d'accès au village, les premiers seigneurs de Carcès, les Châteaurenard, dressèrent en l'an 1000 le premier fort. La seigneurie de Carcès passa successivement, comme celle de Cotignac, dans la famille de Pontevès à partir de 1240, qui éleva un château dont il reste aujourd'hui des ruines importantes. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême etc. Il fut l'époux de Galburge d'Agoult de Sault. Il fut le père de Jean et de Fouquet V. Puis, elle passa dans les familles de Simiane, de Rohan-Soubise et de Condé.
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Au fond, le Gros et le Petit Bessillon.
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Le beffroi, marqueur du temps laïque.
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En 1781, la chapelle des Augustins devint l'église de Carcès par décision de monseigneur Beausset, évêque de Toulon. Après la tourmente révolutionnaire, l'église, où le culte avait repris en 1804, fut consacrée à sainte Marguerite.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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L'entrée du château.
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L'entrée du château.
Ce porche reconstitué marque l’entrée principale du château et en protégeait la cour intérieure. La porte du château donne accès, quant à elle, à la salle du rez-de-chaussée et à la cage d'escalier octogonale du XVIe siècle.
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Carcès.
La porte est surmontée du blason de la puissante famille des Pontevès, seigneurs de Carcès pendant quatre siècles. C'est en 1240 que Foulque de Pontevès ajoute les terres de Carcès à sa seigneurie en épousant Mathilde de Rhéza. Cette dynastie s'achève avec Jean VI qui meurt sans héritier en 1656.
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Le pont à deux arces est le symbole des Pontevés, les deux loups, celui de la famille d'Agoult. Foulques de Pontevès (1215-1260) était le sixième fils d'Isnard II d'Agoult d'Entrevennes et de Douceline de Pontevès. Il choisit le nom et les armes des Pontevès.
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Carcès.
La grande salle d'exposition.
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La grande salle d'exposition. Vestiges d'une grande cheminée.
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La grande salle d'exposition. En 1670, Louis XIV séjourne au château à l’occasion de sa visite du sanctuaire de Cotignac.
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Salle des gardes. Elle se trouve à droite de la porte d'entrée. Elle conserve de magnifiques voûtes en arc brisé datant probablement du Xllle siècle. Les voûtes sont renforcées par des arcs doubleaux.
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Voûtes de la salle des gardes.
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Salle des gardes. Arcs de décharge.
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Les maisons donnant sur le boulevard Clemenceau conservent leurs façades recouvertes au XIXème siècle d'« écailles » en terre cuite vernissées provenant de Salernes. Outre leur aspect décoratif, elles offrent une protection contre les intempéries.
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Carcès.
Façade couverte d'écailles en faïence de Salernes. Fresque : arrivée de Louis XIV à Carcès. On reconnait la plorte.
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La tour de l'Horloge et la fontaine des Quatre-Saisons sur la place de la mairie
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La tour de l'Horloge
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La fontaine des Quatre-Saisons. Fin 19e s, le Buste de la République remplace l’Aigle de l’Empire lors du centenaire de la Révolution. Les canons sont des mascarons représentant les quatre saisons. Ici, l'été avec sa couronne d'épis de blé.
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Passage couvert.
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Passage couvert.
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Place de la Respelido. C'est l'anciienne allée du seigneur qui menait au château.
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Place de la Respelido. Sur le côté, ces grandes maisons donnaient sur la Grand-Rue, et de ce côté sur des jardins.
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Place de la Respelido.
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Place de la Respelido. Un canal y passait, le long duquel il y avait des moulins.
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Place de la Respelido.
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Carcès.
Les nombreuses façades "en écailles" de tuiles vernissées de Salernes, sont plutôt exposées à l'est des maisons pour les protéger des infiltrations dues aux orages parfois violents. Elles dateraient du XVIII éme siècle. Il en reste encore quelques unes de cette époque conservées et entretenues avec précaution. Leurs belles couleurs chaudes et leur disposition géométrique font la typicité de ce village.
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Carcès.
La vie Carçoise d’autrefois.
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Montfort-sur-Argens
À la fin du XVe siècle, Montfort-sur-Argens connaît un essor économique et une nouvelle expansion. La Grand' rue et la rue de la Rouguière sont percées au sud de l'emprise médiévale du village. Les maisons alignées en bordure de ces deux rues deviennent plus imposantes et comportent des jardins. Ceci est rendu possible par la platitude du site.
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Montfort-sur-Argens
A partir du Premier Empire et jusqu'à la fin du XIXe siècle, un effort considérable va être porté sur les routes du Var. Montfort-sur-Argens commence à se désenclaver. Au XIXe siècle, l'expansion du village suit son cours vers le bas. Parallèlement, de grandes demeures, appelées bastides, se construisent dans la vallée. Enfin, après 1945, le village se développe vers l'est, prolongeant les rues des Ecoles et du Ferraillon. Aujourd'hui, la centralité du village s'est déplacée vers le sud autour de la nouvelle mairie.
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Montfort-sur-Argens
Le bourg médiéval.
Ici débute la partie la plus ancienne du village : en effet, le bourg castral médiéval s'est installé au pied du château afin de bénéficier de sa protection» Les habitants se perchent, se groupent et se protègent derrière des murailles pour se défendre des différentes agressions et contagions que la Provence subira au cours des siècles. L'enceinte est ponctuée de plusieurs portes dont celle qui se trouve sous vos yeux. Elle délimite donc l'emprise du village médiéval.
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Montfort-sur-Argens
Le bourg médiéval.
La morphologie de celui-ci se caractérise par un parcellaire très serré dépourvu de terrain adjacent. Les maisons se développent sur une petite surface et sur plusieurs niveaux, tout en hauteur. Elles sont bâties autour de ruelles empierrées, étroites et escarpées, accessibles uniquement à pied. Les pièces à vivre sont percées de peu d'ouvertures» Au dernier niveau des maisons se trouve souvent un grenier pour entreposer le foin. Les maisons d'habitation voisinent avec les étables où sont abritées les bêtes.
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Le bourg médiéval.
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Montfort-sur-Argens
Le Templiers à Montfort-sur-Argens L'Ordre du Temple est fondé à Jérusalem en 1119 par le chevalier champenois Hugues de Payns. Les*Templiers forment d'abord un ordre religieux, celui des « Pauvres Chevaliers du Christ » avant de devenir également un ordre militaire. Ils sont chargés de l'assistance aux pèlerins venus en Terre Sainte lors de la première croisade en 1095. Ils obtiennent leur règle de Saint Bernard au concile de Troyes en 1128. En 1148, les Templiers reçoivent du Pape le fameux manteau blanc frappé d'une croix rouge. Ils essaiment rapidement en Europe occidentale et l'abondance de donations dont ils font l'objet augmente leurs richesses. Ils deviennent ainsi une puissance financière de premier plan. Dans les années 1150, les Templiers s’installent en Provence à la commanderie du Ruou, près de Lorgues. C’est la plus importante de Provence dont Montfort-sur-Argens dépend. L’Ordre du Temple est anéanti le 13 octobre 1307 par le roi de France Philippe IV Le Bel.
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Montfort-sur-Argens
Le château En 1207, le Comte de Provence Alphonse II cède ses terres de Montfort-sur-Argens et son château à l’Ordre des Templiers. Le bâtiment existant est alors consolidé et transformé en véritable forteresse. Les nombreux commandeurs qui y séjournent surveillent et gèrent les domaines, assurent l’entraînement des novices qui combattront en Palestine. L'architecture de l’édifice est fonctionnelle et sobre, reflétant la vie des Commandeurs. Le bâtiment central est encadré de deux tours carrées. Il comporte trois étages dont deux sont habitables, le troisième formant les combles.
En haut, à droite, des corbeaux indiquent qu'il y avait une bretèche.
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Montfort-sur-Argens
Le château se compose également d’un superbe escalier à vis, de chambres, de pièces à usage de cellier et d'une salle capitulaire. L’ensemble repose sur des sous-sols voûtés formant plusieurs salles. Après l’anéantissement en 1307 de l’Ordre du Temple, la commanderie du Ruou, propriétaire de Montfort-sur-Argens, est frappée de confiscation et tombe en ruines. Son siège est transféré au château de Montfort-sur-Argens et ce dernier est remis à l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean en 1315.
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Montfort-sur-Argens
Enfin, en 1411, la commanderie de Montfort-sur-Argens est rattachée à celle de Marseille et devient résidence des Chevaliers de Malte. Le château est régulièrement habité, entretenu par les Commandeurs jusqu'à sa transformation en prison révolutionnaire en 1793, ce qui lui permet d'échapper à la destruction. Il est aujourd'hui propriété privée.
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Montfort-sur-Argens
Le terrain d’exercice des novices, sorte d’amphithéâtre naturel, est toujours visible à deux cents mètres du château.
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Montfort-sur-Argens
Le site de Montfort-sur-Argens est occupé dès le Néolithique. À l’Age du Fer la plaine est cernée par des oppida, c'est-à-dire des habitats perchés. Cette occupation est attestée par la découverte de la pierre gravée dite « de Robernier » datée de l’époque de la Tène, il y a 2500 ans. Les traces d’une villa gallo-romaine ont été retrouvées au pied de l’un des anciens oppida, au lieu-dit les Speluques. Mais le véritable développement du village ne commence qu’au XIIIe siècle, lorsqu’en 1207 le comte de Provence Alphonse II fait don à l’Ordre des Templiers des terres de Montfort et de son château. Les chevaliers s’installent dans la forteresse et le bourg castral se développe autour de celle-ci.
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Montfort-sur-Argens
Après des siècles de travail, la plaine de Montfort-sur-Argens constituée de terrains marécageux est asséchée, et à la fin du XVIIIe siècle le vin devient la première activité agricole. La prospérité économique du village permet son extension. La commune compte 600 âmes en 1616, 960 en 1808,1064 en 1840 qui se répartissent dans 223 maisons. En 1985, les habitants ne sont plus que 551 mais le village connaît un regain de vitalité en ce début du XXIe siècle et recense 1080 habitants en 2006.
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Montfort-sur-Argens
L’église Notre Dame de la Purification La plus ancienne église citée aux alentours de Montfort-sur-Argens se nomme Notre Dame des Speluques et apparaît dans une transaction de 1080. Elle fait alors partie d'un prieuré et appartient à l'abbaye de Montmajour, près d'Arles. L'église Saint Biaise, la première du village, était située face au château, à l’intérieur des remparts. Mentionnée dans une bulle papale datant de 1152, elle est donnée aux Templiers du château de Montfort-sur-Argens en 1207. Au XVe siècle, la ville s'étend hors-les-murs et un nombre croissant de maisons se trouve éloigné de l’église Saint-Blaise. Une église dédiée à la purification de la Vierge est alors construite à l'emplacement actuel et achevée en 1617. La paroisse compte alors 700 1 communiants. L’église Saint Biaise devient une simple chapelle. Notre Dame de la Purification est incendiée pendant la Révolution, fermée puis rouverte au culte en 1800. Elle présente aujourd'hui une architecture très sobre.
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Montfort-sur-Argens
L’actuelle mairie occupe depuis 1997 une superbe maison bourgeoise du XIXe.
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L'étage du dessus est un ancien séchoir.
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Montfort-sur-Argens
Le canal, avec des lavoirs personnels.
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Maison bougeoise.
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Château d'Entrecasteaux.
L’un des plus importants monuments historiques du Var. Il représente 7 siècles d’histoire. A été la demeure du comte François de GRIGNAN, Lieutenant Général de Provence, qui épousa la fille de Mme de SEVIGNE; celle de Raymond de BRUNI, Trésorier Général de France; et celle de Jean-Baptiste d’ENTRECASTEAUX, Président du Parlement de Provence. L’Amiral BRUNY d’ENTRECASTEAUX, une des gloires de la Marine Royale, y habita également. L'édifice actuel qui remplace une forteresse du XIe siècle, date en majorité des XVIe et XVIIe siècles. Au pied du château, deux magnolias tricentenaires.
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Château d'Entrecasteaux.
L'Amiral d'Entrecasteaux, né en 1737, envoyé par Louis XVI à la recherche de la Pérouse dans le pacifique sud. Parti en 1791, il y mourut du scorbut en 1793. Un autre habitant est Jean Baptiste, marquis d'Entrecasteaux, né en 1761, qui assassina sa femme en 1784.
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Château d'Entrecasteaux.
Le 25 septembre 2006, à l’occasion des journées européennes du patrimoine, une statue à l’effigie du vice-amiral Antoine Bruny d’Entrecasteaux a été inaugurée. Antoine-Raymond-Joseph Bruny d'Entrecasteaux est né à Aix-en-Provence le 8 novembre 1737. Chevalier d'un petit bourg du Haut-Var, fils d'un président du Parlement de Provence, il entre dans la Marine à 15 ans sous les ordres du bailli de Suffren, son parent. Si sa carrière se déroule sans événement exceptionnel, c'est au commandement de la frégate Résolution qu'il fait la preuve de ses qualités : il réussit un périple allant de la mer des Indes jusqu'en Chine par le détroit de Malacca et par l'est des Philippines, traversant, contre la mousson, des régions inexplorées et dangereuses. En 1791, il est chargé par Louis XVI de partir à la recherche de Lapérouse dont on est sans nouvelle depuis trois ans. Contre-Amiral, d'Entrecasteaux appareille de Brest le 28 septembre 1791 avec les frégates La Recherche et L'Espérance. Il explore une vaste région de l'Océan Indien et du Pacifique sud, autour de l'Australie et de la Tasmanie en passant par la Nouvelle-Calédonie, les îles Tonga et la Nouvelle Guinée ; mais il ne trouve nulle part trace de Lapérouse, bien qu'en 1793 il soit passé à quelques milles seulement de l'île Vanikoro, lieu du désastre de l'expédition. Le 20 juillet 1793, d'Entrecasteaux succombe au scorbut qui le rongeait. Son expédition se solde par une moisson de découvertes et d'observations tant géographiques que scientifiques. Son nom et celui de ses collaborateurs sont encore aujourd'hui attachés à de nombreux toponymes des côtes qu'ils ont reconnues, comme par exemple "L'archipel d'Entrecasteaux" au large des côtes de Nouvelle-Calédonie.
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Château d'Entrecasteaux.
Jardins à la française dessinés par Le Nôtre. XVIIe siècle. Ils reproduisent le classicisme architecturé des allées de buis taillés ordonnancées autour du bassin orné d’une sphère armillaire.
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Porte en fer forgé du XVIIe siècle.
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Château d'Entrecasteaux.
Entièrement remeublé d'objets d'époque: meubles, tapisseries, tableaux. cartels. Le château est réhabilité et habité par son propriétaire Alain Gayral.
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Château d'Entrecasteaux.
Les cuisines du XVIe siècle.
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Château d'Entrecasteaux.
Le salon de musique baroque.
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Le salon de musique baroque.
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Le salon de musique baroque.
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Château d'Entrecasteaux.
La bibliothèque.
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Château d'Entrecasteaux.
Chambre de la marquise, avec son baldaquin.
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Chambre de la marquise, avec son baldaquin.
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Chambre de la marquise, avec son baldaquin.
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Chambre de la marquise, avec son baldaquin.
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La suite orientale. Lit du harem.
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Château d'Entrecasteaux.
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Fontaine de la Place.
Cette fontaine date de 1787. Elle a été anciennement alimentée par la source de la Douvelle.
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Fontaine de la Place.
Canon de la fontaine, à tête de lion.
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Entrecasteaux
Du parvis de l’église, on découvre sur la rive gauche de la Bresque, le Grand Pré, un relais de chasse et une grande bergerie, anciennes propriétés seigneuriales au XVIIIe siècle devenues biens communaux en 1975. Le relais de chasse a depuis été revendu. Ces bâtiments sont situés à proximité du pont et du lavoir Saint-Pierre. Au fond, on peut voir le Grand Pré où sont regroupées les activités sportives d’Entrecasteaux : courts de tennis, stade multisports, terrains de foot, de boules, de cricket, parcours de santé ; le tout au milieu de la verdure et au bord de la rivière. De là jaillit la nappe phréatique qui alimente toute la Commune en eau potable. *
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Entrecasteaux
Le lavoir et la Bresdque.
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Eglise d'Entrecasteaux.
L'église Saint-Sauveur est une église fortifiée, construite au XIIIe siècle par les moines du Thoronet. Symbole de la vie communautaire médiévale, elle se dresse sur le point le plus haut du village: Elle est alors constituée d’une seule nef qui sera doublée au XVIIe siècle, côté nord, et d’un clocher qui sera rehaussé à la même période.
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Eglise d'Entrecasteaux.
1682 : élévation de la tribune et construction du clocher ; 1785 : rénovation de la porte d'entrée ; 1819 : restauration du clocher ; 1856 : nouvelles restaurations.
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Eglise d'Entrecasteaux.
Sur sa façade sud, un mâchicoulis rappelle qu’à la vocation religieuse du bâtiment était adjoint un rôle défensif.
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Eglise d'Entrecasteaux.
L’inscription « Liberté, Egalité, Fraternité » visible sur la façade date, quant à elle, probablement de la séparation de l’Église et de l’État en 1905.
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Eglise d'Entrecasteaux.
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Eglise d'Entrecasteaux.
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Eglise d'Entrecasteaux.
St Etienne.
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Eglise d'Entrecasteaux.
St Etienne.
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Eglise d'Entrecasteaux.
St Sébastien
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Eglise d'Entrecasteaux.
St Sébastien
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Eglise d'Entrecasteaux.
St André.
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Eglise d'Entrecasteaux.
St Joseph.
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Eglise d'Entrecasteaux.
Vierge à l'Enfant.
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Eglise d'Entrecasteaux.
St Anne.
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Eglise d'Entrecasteaux.
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Eglise d'Entrecasteaux.
Autel de l'Immaculée Conception.
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Eglise d'Entrecasteaux.
La Sainte Famille.
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Eglise d'Entrecasteaux.
Deux martyres sont représentées avec des tenailles : Sainte Agathe de Catane et Sainte Apolline d'Alexandrie. Le première est souvent représentée avec un plateau sur lequel sont posés deux seins. C'est donc sans doute, la seconde qui est sur ce tableau.
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Eglise d'Entrecasteaux.
La Vierge intercédant pour les âmes du purgatoire.
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Le presbytère et l’ancien couvent du XVIIIe siècle qui abrita l’école autrefois.
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La Grand’rue. Actuelle rue Miramont, la Grand’rue était la rue principale du village qu’elle traversait du nord au sud. Agrandie en 1775, elle débouchait sur La Placette qui était occupée par une fontaine alimentant cette partie du village, un lavoir adjacent et plusieurs commerces : des crochets sur une façade témoignent encore de la présence d’une boucherie. Elle se prolonge par la rue du Portail, élargie en 1925 par la démolition d’une rangée de maisons en face de La Placette pour faciliter la circulation.
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Encadrement de porte de 1685.
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Le "sous-barry".
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Ancien Hôpital (Hôtel-Dieu 1789). Ecole de filles au XIXe.
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Le quartier Saint-Pierre Ce quartier tiendrait son nom d’une ancienne chapelle édifiée à remplacement de l’actuelle bergerie qui fait partie d’un ensemble érigé au XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Bruny. Procédurier, il fera détruire le lavoir communal et la fontaine adjacente offerts par son aïeul au village en 1728. Il fera construire le lavoir à l’identique, pour son usage personnel dans son relais de chasse où il est toujours. En 1782, le lavoir sera réinstallé à son emplacement d’origine. Alimenté par le canal du Grand Pré, il se compose d’une halle voûtée protégeant deux bassins en pierre de taille. Le pont Saint-Pierre date de 1725» Il a été emporté par une crue de la Bresque en 1702, comme le pont Sainte-Catherine rebâti en 1704 par le maçon Mireur.
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Le pont Saint-Pierre date de 1725. Il a été emporté par une crue de la Bresque en 1702, comme le pont Sainte-Catherine rebâti en 1704 par le maçon Mireur.
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Le château.
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La porte du Coulet. L’accès au bourg médiéval se faisait par cette rue couverte passant sous l’église Saint-Sauveur. Le village était alors fermé par la monumentale porte du Coulet, la première du village, dont la trace est encore visible au centre du passage. Elle conduisait à un ensemble de maisons et au presbytère sous lequel descendait un escalier menant en contrebas des remparts (Sous- Barry), près de la rivière la Bresque. Une seconde porte, celle de la Rouguière, permettait l’accès au village depuis la route de Carcès.
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Au XVIIe siècle, sera rajoutée à la nef centrale de l'église, une nef côté Nord qui enjambe d’une voûte la rue Miramont.
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La porte du Coulet
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Arche ancienne XVIIe.
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Glacière du château XVIIIe.
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Glacière du château XVIIIe.
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Le toit de la glacière vu du château.
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La roue à aube du château. Au XVIIIe siècle, Jean-Baptiste Bruny, alors seigneur d’Entrecasteaux, afin d’alimenter en eau son château, fait édifier sur des vestiges médiévaux, un bâtiment constitué de deux murs parallèles, toujours visibles, pour accueillir une grande roue à aube mue par une dérivation du canal Notre-Dame. Un mécanisme ingénieux actionnait une pompe permettant d’élever l’eau jusqu’au rez-de-chaussée du château.
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Entrecasteaux
La roue à aube du château. A cette même période, le village modernisa ses infrastructures. L’ancienne route de Sillans à Lorgues, actuelle rue de Lubac, a été aménagée entre les moulins et le mur du château, construit à cette occasion : un portail en pierre de taille en est le seul vestige.
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Entrecasteaux
Vue de profil du château.
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Entrecasteaux
Vue de profil du château.
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Château de Vins.
Daté de 1542 et bâti sur un édifice plus ancien de l'époque gothique, le château a appartenu à la famille Garde (de Jaumegarde près d'Aix en Provence) qui l'édifia pour en faire sa résidence principale. La figure la plus emblématique de cette famille provençale es le chef ligueur Hubert de Vins, comte de Provence, qui s'est illustré durant les guerres de religion.
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En 1587, Hubert de Vins participe à la victoire du duc de Guise à Auneau ; il dirige à la tête des ligueurs la lutte contre Jean Louis de Nogaret de La Valette. La ligue se sépare en deux clans : une partie française avec les carcistes et une partie savoyarde avec de Vins et la Comtesse de Sault. Hubert de Vins est favorable à une aide savoyarde en hommes et en argent mais pas à une entrée militaire régulière qui aurait donné au duc de Savoie le pouvoir en Provence. Quelque temps plus tard, le 20 novembre 1589, Hubert de Vins est tué d’un coup d’arquebuse devant Grasse. Sa disparition ouvrit la voie à ceux qui voulaient confier au duc de Savoie la protection d’une Provence libre et indépendante. On lui fit de magnifiques funérailles et on lui éleva un superbe mausolée dans la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence.
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À Marseille la grande majorité de la population était favorable à la ligue mais peu portée, dans l’ensemble, aux aventures. En 1585, profitant de l’absence du 1er consul Antoine d’Arène qui avait été appelé à la Cour, le second consul Louis de La Motte Dariès voulut faire adhérer la ville de Marseille à la ligue avec la complicité de Claude Boniface, capitaine du quartier de la Blanquerie, et de Charles de Casaulx. Ce mouvement insurrectionnel avorta.
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Jean Louis de Nogaret, duc d’Epernon, succéda au grand prieur au poste de gouverneur de la Provence mais se retira un temps et laissa le commandement à son frère Bernard de Nogaret, seigneur de La Valette. En octobre 1587 furent élus Nicolas de la Cépéde 1er consul (ligueur) et Antoine Lenche et Jean Bousquet, deuxième et troisième consul (partisans du roi). Hubert de Vins, chef des ligueurs de Provence, voulut mettre la main sur Marseille et y envoya Honoré Louis de Castellane Besaudun. Malgré l’intervention d’abord victorieuse de La Valette, celui-ci fut obligé de se retirer. L’autorité du roi était bafouée. Après l’arrivée de Hubert de Vins à Marseille, des émeutes favorables à la ligue se produisent. Antoine Lenche, partisan du roi, est massacré le 28 août 1588. La ville de Marseille est alors sous la domination totale de la ligue. En octobre 1588 les ligueurs élisent 1er consul Gaspard d’Albertas, seigneur de Villecroze, et non Casaulx ce qui fut un échec pour lui. Peu de temps après Henri III fait assassiner le 23 décembre 1588 le duc Henri Ier de Guise. Une importante manifestation a lieu à Marseille en faveur des ligueurs Hubert de Vins et Castellane-Besaudun. La Provence est coupée en deux avec d’une part les catholiques qui tiennent les campagnes et ont leur parlement à Pertuis et d’autre part les ligueurs maîtres des villes avec leur parlement à Aix-en-Provence. Lorsque Henri III meurt assassiné le 1er août 1589, le parlement d’Aix reconnaît le cardinal Charles de bourbon dit « Charles X » tandis que celui de Pertuis reconnaît Henri IV.
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Sentir ses liens avec une terre, son amour pour quelques hommes, savoir qu'il est toujours un lieu où le cœur trouvera son accord. Voici déjà beaucoup de certitudes pour une seule vie d'homme.
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Le village.
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Les anciennes écuries.
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Les anciennes écuries.
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Les anciennes écuries.
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Les anciennes écuries.
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Les anciennes écuries.
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Les anciennes écuries.
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Les anciennes écuries.
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La cuisine.
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La cuisine.
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La cuisine.
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La cuisine.
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La chapelle.
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La chapelle.
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