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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Un évêque.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Chapelle de Saint Roch .
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Saint Roch avec son bourdon, le bubon sur la cuisse et le chien qui lui apporte à manger.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Le tabernacle avec le pélican qui nourrit ses petits, le triangle de la Trinité.
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La Vierge et l'enfant Jésus avec lLe Sacré Coeur.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Tableau de la Flagellation d'après Rubens.
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Les âmes du purgatoire.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Vitrail de l'abside. Saint Paul. Vitrail de L. Pages à Montpellier, 1872.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Vitrail de l'abside. Saint André.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Vitrail de l'abside. Saint Pierre.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Vierge de l'Immaculée Conception.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Le roi Louis IX, Saint Louis.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
saint Jean-Baptiste.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
La tribune.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
La tribune.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Le calice avec l'hostie est entouré par les allégories des quatre évangélistes : en bas, l'aigle de Jean, l'homme de Matthieu ; en haut, le lion de Marc, le taureau de Luc. A gauche, l'agneau au sept sceaux et le pampre de vigne. A droite, le pélican nourrissant ses enfants et deux gerbes de blé.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Le Sacré Coeur.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Le chemin de croix.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Le chemin de croix.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Un confessionnal.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Buste reliquaire de Saint André ?.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Bénitier.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Chapelle des fonts baptismaux.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Le baptistère.
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Rue de l'église.
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La Cadière-d’Azur.
Rue de l'église.
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La Cadière-d’Azur. Église Saint-André.
Rue de l'église.0
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Rue de la Rate. En provençal, une rate est une souris ou une chauve-souris (rate-penate). C'était également le surnom donné à une personne dévote. L’interrogation demeure et entretien la curiosité des visiteurs. A l'extrémité nord de la rue existait un moulin à huile qui appartenait en 1791 à François Mourre, maître chirurgien et qui s’appelait « Moulin de la Rate ». Après la place qui sépare la rue de L’Eglise et la rue du Jeu de Paume, il y avait encore en 1830 une maison élevée sur un portique en travers de la rue.
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Très tôt La Cadière a possédé un hôpital (Ste-Marthe ou Hôtel Dieu). Au départ, cet hôpital n’avait pas la vocation médicale rattachée aujourd’hui à ce nom. Il s’agissait plus d’hospitalité que de soins apportés aux indigents et autres mendiants locaux. Au Moyen-âge, la médecine était réduite à la pratique de la saignée et à quelques potions à base de plantes sans doute sans effet. Avec un peu de chance, les malades les plus robustes guérissaient, les autres... L’hôpital de La Cadière était financé par la Communauté mais aussi par de nombreux legs et dons de particuliers.
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Place St-André. Sur cette place, du nom du saint patron du village, se tenait un marché. On peut encore y admirer un calvaire de 1827 dont le Christ est en bois ainsi qu’une une statue de St-André exécutée en 1863 par Antoine-Bontoux en remplacement de celle du sculpteur Cadiéren Joseph-Lieutaud, élève et ami de Pierre-Puget, détruite lors d'un orage en 1862.
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La statue de St-André exécutée en 1863 par Antoine-Bontoux.
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Le Christ est en bois.
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Fontaine de Saint-André. En 1900, la Cadière avait encore une jolie fontaine : celle de Saint-André, située sur la place publique, en face de la porte du Peï et de l'Hôtel de Ville. Cet édicule simple et gracieux avait été construit par Melchior Bourgarel (1676), d'après les dessins de Joseph Lieutaud, sculpteur. Sur le pied, on peut voir le tabouret, emblème du village, surmonté de la croix de saint André. En 1900, la Municipalité avancée de la Cadière, décida d'embellir la grande place de la Cité. Pour cela, elle fit abattre des ormes centenaires, enleva les bancs rustiques en pierres de taille portant la date 1759, et fut sans pitié pour la jolie fontaine de Bourgarel.
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Fontaine de Saint-André. De la partie inférieure du vase sphérique, quatre mascarons aux joues boursouflées versaient une gerbe d'eau limpide dans chaque lobe du bassin de l'ancienne fontaine.
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Fontaine de Saint-André. De la partie inférieure du vase sphérique, quatre mascarons aux joues boursouflées versaient une gerbe d'eau limpide dans chaque lobe du bassin de l'ancienne fontaine.
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Au fond, la chaîne de la Sainte Baume. Au centre, Sainte Anne du Castellet, à droite, Le Castellet.
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A droite, le village du Castellet sitrué sur un piton rocheux. C’est au Santonien (-85,8 à -83,5 millions d’années), sous un climat subtropical, dans une mer chaude, claire, agitée, et peu profonde que se sont déposés dans la région de la Cadière d’Azur et du Castellet des calcaires prodigieusement riches en coquillages fossiles appelés : « Rudistes ». Ces rudistes (mollusques bivalves à coquille épaisse) formaient sur le fond de la mer des colonies de grande densité, où les individus s’appuyaient les uns sur les autres pour constituer des bancs.
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Place Ste-Madeleine. La voie qui la longe au sud était connue en 1791 sous le nom de rue des remparts. Elle donne sur la Chapelle Sainte-Madeleine. Cette Chapelle a été construite en 1567 par la congrégation des Pénitents Blancs sur les ruines de l'ancien château édifié par les vicomtes de Marseille au XIe siècle. Les pénitents étaient des assemblées de laïcs qui s’occupaient de remplir certains devoirs de dévotion et de charité comme ensevelir les morts et assister les malades. Ils se réunissaient régulièrement dans leur chapelle.
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Au sommet du village à l’emplacement du château, les pénitents blancs ont édifié en 1556 la chapelle Sainte Madeleine. Après la Révolution, elle a été transfotmée en Moulin à huile. Aujourd’hui, cette chapelle est devenue la Maison du Terroir et du Patrimoine de l’Intercommunalité (Communauté de Communes Sud Sainte Baume) et est le siège de superbes expositions.
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La chapelle Sainte Madeleine.
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Emplacement du château dont on voit les restes des remparts édifiés sur la roche. Le château féodal a été construit par les Vicomtes de Marseille, premiers seigneurs du village, dès le XIe° et a été retenu ensuite en co-seigneurie par le Comte des Baux et l’Abbaye de Saint Victor. En 1365, Hugues, Comte des Baux, cède à l’Abbaye de Saint Victor tous les droits qui lui restent sur La Cadière, qui devient alors la possession exclusive de l’Abbaye, sa première et plus forte place. En 1566, sur les ruines du château, les pénitents blancs, qui avaient une vocation sociale et charitable, construisent la chapelle Saint Madeleine.
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Les anciens remparts. Le village de La Cadière s’est formé au cours de la première moitié du XIe siècle sous le nom de Villa Cathedra, il y a donc 1 000 ans. La charte 78 du cartulaire de Saint-Victor publiée en 1048 évoque un regroupement des hommes, femmes, animaux et affaires qui leur appartiennent. Il est permis de se demander si ce regroupement n’est pas l’expression écrite de l’aboutissement du phénomène appel » « incastellamento ». La question se pose du cœur de cette villa. Était-ce un prieuré ou un château ? Vers la fin du XIe siècle, le terme « castrum » remplace celui de « villa », ce qui indique un village fortifié. L’existence des fortifications n’est plus à prouver, c’est le cas de tous les villages de Provence dont l’origine remonte aussi loin. Une charte indique sa construction vers 1160, ainsi que le nom de son occupant Pierre Gaufredy, membre de la famille des vicomtes de Marseille. On dénombre deux enceintes dont les vestiges sont présents de nos jours. La première longeait la rue du Jeu de Paume et protégeait la partie du village le plus ancienne. On distingue des murs aux pierres érodées par les éléments et le temps, des archères pour se défendre en toute sécurité. Ces remparts complétaient la défense naturelle formée par la barre rocheuse au nord. Une seconde enceinte longeait l’avenue des Anciennes Ecoles, la rue Max Dormoy et l’avenue Gabriel Péri, enceinte qui abrite les trois portes du village.
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Les réservoirs monumentaux. La source de Candis (ou du Terrail) alimentait la première fontaine du village par un canal bâti, couvert en pierres et périodiquement entretenu. . Elle recueille les eaux de pluie du Défens. Elle est mentionnée dès 1561 dans les délibérations du conseil municipal. Les consuls de La Cadière ont fait construire au cours des ans des réservoirs de plus en plus grands entre la source et la fontaine pour régulariser son débit. 1673 : Construction du premier réservoir (ou « serve ») au quartier de l’Aire de Trophe. 1763-1767 : Construction du deuxième réservoir par les frères Joseph et Jean Jacques Suquet sur des terrains plantés d’artichauts, câpriers, jujubiers, figuiers... Avec des cochonniers et des cloaques. Il est constitué de deux parties séparées et voûtées.bIl mesure environ 66 mètres de long, 9 de large et a une capacité d’environ 1700 mètres cubes.
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Le dessus des réservoirs monumentaux. 1822-1825 : Construction du troisième réservoir devenu nécessaire après plusieurs années de sécheresse et une augmentation de la population. Attenant au précédent, de même longueur, sa voûte est en moellons plats et l’ensemble est pavé de grands carreaux de terre cuite. Il est l’œuvre de Joseph Aprile, maçon de Cuers. 1852 - Le quatrième réservoir à l’ouest du précédent et y attenant est constitué de trois citernes. Des fuites importantes dans le mur qui longe le chemin ont nécessité la réalisation de volumineux et lourds contreforts pour le consolider et compenser la forte poussée de l’eau. Aujourd’hui, l’ensemble de ces réservoirs est toujours utilisé pour l’alimentation en eau du village de La Cadière. Leur capacité actuelle est de 5000 mètres cubes. Ils ne sont plus remplis par la source de Candis mais avec l’eau du canal de Provence.
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Rue des anciennes écoles. Ces dernières ont été désaffectées en 1889 et se trouvaient à l’angle du chemin des Aires et de le rue des Anciennes Écoles.
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Rue du Jeu de Paume. Le jeu de paume, ancêtre du tennis, était jadis joué à main nue. Il y était pratiqué sous le rempart jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Il y a fort à parier que le rempart servait de mur pour renvoyer la balle. Toute cette partie du village représente l’habitat ancien situé à l’intérieur des premiers remparts. Ces anciens remparts ont été construits sur la barrière rocheuse naturelle qui surplombe la rue du Jeu de Paume et limite l’ancien quartier de Cavaillon (nom donné en Provence à la partie haute d’une ville). L’habitat ancien était fermé par la Porte de Cavaillon. Elle a disparu en 1864. Cette rue longe la partie la plus ancienne de la première enceinte de remparts. Cachées sous le lierre, quelques archères servaient à défendre la cité. Elle était autrefois surplombée par deux maisons sur portique appuyées contre les remparts.
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Pendant la majeure partie du Crétacé supérieur (entre -100 et -84 millions d’années), la Basse Provence était recouverte par une mer chaude et peu profonde. Cette mer était enserrée dans une sorte de golfe étroit et allongé, bordé au nord par une terre à bauxite et au sud par un massif cristallin, préfiguration du continent corso-sarde. C’est au Santonien (-85,8 à -83,5 millions d’années), sous un climat subtropical, que dans cette mer chaude se sont déposés dans la région de la Cadière d’Azur et du Castellet des calcaires prodigieusement riches en coquillages fossiles appelés : « Rudistes ».
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Rue du Jeu de Paume. Les rudistes et les organismes qui les accompagnent (algues calcaires et éponges notamment), se sont implantés progressivement sur le fond de la mer à la faveur d'un ralentissement du dépôt de sédiments terrigénes (dépôts marins d'origine continentale).
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Cependant des événements exceptionnels, tels que des tempêtes ont périodiquement affecté l'édification des bio-constructions. Celles-ci ont pu être ensevelies brutalement par des sédiments et être ainsi fossilisées in situ. Dès lors que la sédimentation terrigène s'est accrue, les bio constructions à rudistes, asphyxiées, ont progressivement cessé de se former, pour céder la place à des sédiments essentiellement marneux ou gréseux qui ont interrompu le processus d'édification de la barre calcaire de la Cadière d'Azur et du Castellet.
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Calade Petite Ruelle. Une calade, désigne en Provence une rue en pente pavée de galets de la Durance ou empierrée de pierres calcaires des monts de la Ste-Baume tous proches. Quand il s'agit de pierres, celles-ci sont posées verticalement, sur champ (sur la tranche).
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Ruer de la Colle. Le pont reliant deux maisons, appelé avec humour le « pont des soupirs ».
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La rue du grand Four où les habitants venaient cuire leur pain. L' histoire des différents moulins (à vent et à eau) commence dans les archives de 1547 et se termine avec la première révolution industrielle et l’avènement de la machine à vapeur. Dans les temps anciens, pour les familles de l’époque, le blé était bien plus important que le raisin, même si la tradition de la viticulture remonte à la domination romaine. Ainsi la plaine était, en grande partie, recouverte d’emblavures qui fournissaient la matière première aux moulins à farine. Coupées à l'aide d'une faucille, les céréales étaient ensuite rassemblées en fagots, avant d'être battues pour récupérer les grains. Chaque commune possédait une ou plusieurs aires de battage à l’abri du vent.
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Au -dessus de la porte, les armoiries de la ville : le tabouret et la croix de saint André.
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Rue de l'Octave.
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La Place des Prud’hommes. Apparu au XIe siècle, le mot prud'hommes provient de preux ou prode homme qui veut dire homme qui est utile. Depuis l'origine, ils interviennent dans les conflits à l'intérieur des corporations. Il s'agissait de « défenseurs du métier » qui intervenaient si un conflit surgissait entre artisans, il a été tranché par leurs pairs : les prud'hommes. Les séances d'arbitrage avaient lieu sur cette place.
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La Place des Prud’hommes. Depuis la Place, vue sur la Tour de l’Horloge surmontée de son campanile du XVIe (1551).
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Place des Prud'hommes.
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Chapelle Sainte-Anne datant du XIXe.
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Place des consuls. Sous l’administration des Comtes des Baux, comme sous celle des Abbés de St Victor, les habitants de La Cadière gardent le droit d’édicter des règlements appelés « Capitouls » et de choisir des magistrats pour administrer les affaires communales. Le 1er janvier, au cours d’une cérémonie grandiose, on pro¬cédait à l’installation de nouveaux Consuls. Après la grande messe les élus prêtaient serment entre les mains du Viguier (dans le midi de la France, juge qui rendait
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Rue Blanquerie. Elle part de la rue Mazarine et conduit à la rue de l’Eglise St André. Elle était anciennement appelée rue Blancarie, mot qui en provençal signifie blanchisserie ou mégisserie (tannage des peaux d'ovins et caprins destinées à l'industrie de la chaussure, de la ganterie ou de l'habillement, dans le cadre de la production du cuir). Il y a fort à penser que de telles industries existaient à La Cadière au XIXe, installées près d’un point d’eau courante nécessaire à leur fonctionnement
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La porte Mazarine, vue de l'intérieur, en bas de la rue Blanquerie.
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Rue du Greffe. Elle tient son nom du greffe de la communauté qui était situé, Jusqu'à la Révolution de 1789, dans un local de l'Hôtel de Ville, acheté par la commune en 1786 à l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille, Seigneur du lieu. Greffe vient de grafe, un poinçon pour écrire. Le greffe est un bureau où étaient délivrées et conservées les minutes des jugements, des arrêts, celles de divers actes de procédure, enquêtes et autres rapports d'experts.
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La porte Mazarine. Ainsi nommée pour avoir été ouverte en 1657 avec l’autorisation de Mazarin alors seigneur de La Cadière. C’est à côté de cette porte que logea, dit-on, le Roi Charles IX lors de son passage à La Cadière les 4 et 5 novembre 1564. Le 23 avril 1656, une délibération des édiles montre la nécessité de l’ouverture d’une porte au sud-est pour « la commodité des habitants ». Pour mettre en chantier ce nouveau projet, il fallait l’autorisation du seigneur, l’abbé de St-Victor de Marseille, qui était alors le cardinal Mazarin. L’autorisation est donnée par Pierre de Porrade, vicaire général de l’abbaye, en novembre de l’année suivante, au nom du cardinal Mazarin. Elle a été agrandie en 1937, d'où l'inscription au-dessus de la porte.
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Avenue Gabriel Péri.
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Avenue Gabriel Péri.
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Rond-point Roger Salengro.
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Le Castellet. En bas, un des anciens moulins.
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Avenue Henri Jansoulin et l'ancien chemin de Cuges à la Cadière en bas.
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Ancien presbytère.
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Ancien presbytère. Saint Joseph et l'Enfant Jésus.
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Ancien presbytère.
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Traverse des Pénitents Noirs. En 1633, a été fondée la confrérie des Pénitents Noirs concurrente de celle des Pénitents Blancs plus ancienne. Leurs objectifs étaient voisins : entraide et participation aux enterrements. Chaque confrérie avait sa chapelle et son cimetière. Les Pénitents Noirs ont bâti la chapelle de la Miséricorde où a été inhumé en 1726 le sculpteur Joseph-Lieutaud et un petit cimetière désaffecté en 1880. Le culte s’y est exercé jusqu’en 1950. Elle a été rénovée, pour recevoir l’Espace Culturel Cadiéren.
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Le monument aux morts. Les ruines de l’ancienne chapelle St Eloi, aujourd’hui disparue, sont sous l’actuel Monument aux Morts.
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Le monument aux morts.
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En bas du village se trouvent la chapelle et la fontaine Saint Jean. A ce même endroit s’élevait une villa gallo-romaine, au moins jusqu’au VIe siècle.
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La chapelle Ste-Jean date de l’implantation du christianisme en Provence dès le IIe siècle de notre ère. Elle a été bâtie sur un ancien lieu de culte païen. Les premières mentions de la chapelle datent du XI-XIIe siècles. Elle est l’une des plus anciennes du département. Pourtant la première mention parvenue jusqu’à nous date du XIVe siècle, dans un testament qui confirme qu’elle était entourée d’un cimetière.
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Fontaine Saint Jean. La Fontaine appelée la Bonnefont, inscrite aux Monuments Historiques le 10 juin 1975, comprend un réservoir situé à 4 mètres de profondeur. Son réservoir est alimenté par un aqueduc souterrain qui canalise les eaux de la source du quartier du Défends. Elle fut christianisée sous le nom de Saint Jean Baptiste.
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Fontaine Saint Jean. La Fontaine appelée la Bonnefont comprend un réservoir situé à 4 mètres de profondeur. Son réservoir est alimenté par un aqueduc souterrain qui canalise les eaux de la source du quartier du Défends. Elle fut christianisée sous le nom de Saint Jean Baptiste.
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La fontaine actuelle a été conçue par Georges Carillon « Mistre conducteur d’eau » de Marseille. Elle succède à une proto-fontaine dont on trouve trace dans les archives communales en 1480 sous le nom de « Fons St-Jean ». Au cours du XVIIe siècle, divers travaux d’entretien, curages et étanchéité ont été entrepris pour éviter les pertes d’eau, notamment en 1648. Ces travaux d’entretien étaient, la plupart du temps, à la charge des habitants, par l’intermédiaire d’un impôt spécial prélevé à cet effet.
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Fontaine Saint Jean. Il s’agit d’une fontaine adossée, un concept assez rare, qui se présente sous la forme de cuvette et s’organise autour de la cour centrale.
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Fontaine Saint Jean. Au nord, vous pouvez admirer quatre beaux mascarons (têtes sculptées) qui datent de 1582, où l’eau s’écoule dans un abreuvoir. Ils sont probablement l’œuvre d’un artisan local.
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Fontaine Saint Jean. Un des quatre beaux mascarons.
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Fontaine Saint Jean.
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Fontaine Saint Jean. L'abreuvoir.
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