Brignoles
La ville de Brignoles, l'église Saint-Sauveur, le Musée.
Accueil
Contact
L'église Saint-Sauveur.
L'église Saint-Sauveur n'apparaît dans les textes qu'en 1202. Elle a changé de vocable et se nommait précédemment église Notre Dame, consacrée en 1056. Elle dépend au Moyen Âge de l'abbaye de La Celle. Les Comtes de Provence, dont le logis se trouvait tout près de cette église, ont probablement contribué à son édification.
1
L'église Saint-Sauveur.
2
L'église Saint-Sauveur.
Le Portail de l'église, d'inspiration romane, a été restauré au XIXe siècle.
3
L'église Saint-Sauveur.
Ce portail est formé par 3 arcs en plein cintre concentriques successifs. Le 1er retombe sur 2 colonnettes cannelées, le 2ème sur 2 colonnettes lisses et le 3ème sur 2 colonnette octogonales. Toutes ces colonnettes sont en pierre dure. Elles continuent avec le même profil dans les arcs pour former archivoltes. Un linteau uni, rehaussé d'un tympan ajouré, couronne la porte : six colonnettes rayonnantes partant du centre soutiennent des arcs qui se recoupent. Sous le tympan, le Christ est représenté entre deux anges.
4
L'église Saint-Sauveur.
Colonnettes cannelées, lisses et polygonales, avec des chapiteaux épanouis, à crochets et les bases à griffes.
5
L'église Saint-Sauveur.
Les deux vantaux en bois datent de la fin du XVIIe siècle. Ils portent chacun un médaillon ovale, l'un montre saint Pierre tenant la clé
6
L'église Saint-Sauveur.
et l'autre saint Paul portant l'épée.
7
L'église Saint-Sauveur.
Sa nef, orientée Nord-Sud à cause des accroissements successifs de la cour des comtes de Provence, est composée de trois travées qui s'ouvrent sur des chapelles latérales. Les différents styles architecturaux témoignent de la constante évolution de l'édifice à travers les siècles : nef de style gothique méridional du XVe, un transept et une abside du XVIe.
8
L'église Saint-Sauveur.
9
L'église Saint-Sauveur.
10
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle Sainte Barbe. Vierge et Martyre à Nicomédie (+235). Barbe ou Barbara, illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Vème siècle tant en Orient qu'en Occident. Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité. Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander sont corps, ils ne purent la nommer que « une jeune femme barbare », Barbara. Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé. Attributs : une tour à trois fenêtres à la main, ciboire et hostie, ou canon et barils de poudre.
11
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle du Sacré Coeur.
12
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle du Sacré Coeur.
13
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. Naissance de Louis en 1274, deuxième fils de Charles II d'Anjou. Son grand-père, Charles 1er, est le frère de St Louis, roi de France. Louis passe sa jeunesse à Naples, puis à Aix en Provence. Le 31 octobre1288, Louis et son frère Robert, les fils cadets de Charles II, puis Raymond Bérenger, sont prisonniers dans les forteresses de Moncada, puis de Ciurana en Catalogne. Ils sont libérés le 31 octobre 1295.
14
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. En 1296, Louis est à Naples. Héritier depuis la mort de son frère aîné, il renonce au trône en février. En décembre, il prend en secret l'habit franciscain et est sacré évêque de Toulouse par Boniface VIII. En juillet 1297, il arrive à Brignoles et y meurt en août. Son tombeazu se trouve dans l'église des franciscains de Marseille.
15
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou.
16
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. Dalmatique, mitre et gants pontificaux de saint Louis d'Anjou, Evêque de Toulouse de 1296 à 1297, XIIIe siècle, soie.
17
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. Reliquaire en argent, en forme de maison couverte d'un toit à quatre pans.
18
L'église Saint-Sauveur.
19
L'église Saint-Sauveur.
20
L'église Saint-Sauveur.
Crucifixion de Lomellin Balthazar, 1587. Provient de la chapelle Sainte-Catherine (détruite). Balthazar Lomellin est actif en Provence au XVIe siècle. On a des traces de son activité dans des documents d'archives : il a exécuté des bannières et des entrées de ville par exemple celle du duc de Savoie en 1590 ou l'entrée royale d'Henri IV en 1600.
21
L'église Saint-Sauveur.
Vierge de Pitié, bois sculpté naturel, du XVIe.
22
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de la Vierge.
23
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de saint Joseph.
24
L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de sainte Anne. Sainte Anne et Marie.
25
L'église Saint-Sauveur.
26
L'église Saint-Sauveur.
L'orgue est un orgue de tribune vieux de 165 ans.
27
L'église Saint-Sauveur.
28
L'église Saint-Sauveur.
29
L'église Saint-Sauveur.
30
L'église Saint-Sauveur.
31
L'église Saint-Sauveur.
32
L'église Saint-Sauveur.
33
L'église Saint-Sauveur.
34
L'église Saint-Sauveur.
Saint Pierre.
35
L'église Saint-Sauveur.
Saint Paul.
36
L'église Saint-Sauveur.
37
L'église Saint-Sauveur.
38
L'église Saint-Sauveur.
39
L'église Saint-Sauveur.
40
L'église Saint-Sauveur.
Présentation de Marie.
41
L'église Saint-Sauveur.
La fuite en Egypte.
42
L'église Saint-Sauveur.
43
L'église Saint-Sauveur.
Le Christ aux outrages.
44
L'église Saint-Sauveur.
La Descente de croix, Parrocel Barthélémy, XVIIe siècle. Barthélemy Parrocel était un adepte du Caravage qui préconisait l'utilisation systématique des jeux d'ombres et de lumières.
45
L'église Saint-Sauveur.
L'Apparition du Christ à Marie-Madeleine, d'après Mignard Nicolas, XVIIIe siècle.
46
L'église Saint-Sauveur.
La Sainte Famille, avec sainte Anne et saint Pons, XVIIe siècle.
47
L'église Saint-Sauveur.
L'hostie miraculeuse de La Celle. Pendant la Révolution, le curé Paul Jean de la Celle, partant pour l'exil, avait lors de sa dernière messe, sans doute réservé une hostie qu'il cacha dans la partie du tabernacle, où soixante après, elle apparut dans sa blancheur immaculée. Le curé Chaix fit faire alors un nouveau tabernacle avec l'accord du diocèse.
48
L'église Saint-Sauveur.
49
Arc-boutant de l'église.
50
Arc-boutant de l'église.
51
Arc-boutant de l'église.
52
Premier palais comtal du XIIIe siècle.
53
Traces du premier rempart de la ville. Au cours des siècles, la ville de Brignoles est ceinturée de trois remparts successifs : une première enceinte, élevée au XIe siècle, englobe la paroisse Saint-Sauveur et le premier palais comtal. Sa trace est symbolisée par la bande pavée. Au centre, le cavalier représente les Angevins.
54
Rue du grand escalier blanc.
55
Rue du grand escalier blanc.
56
Place du Caramy. Au Moyen-âge, cette place est une esplanade qui permet l'accès à la porte du même nom. Dès le XIVe siècle, des maisons existent et forment le faubourg Carami. On y danse, lors de la visite de François 1er en 1538, et de Charles IX en 1564.
57
Place du Caramy. En 1660, Louis XIV et sa cour séjournent dans cette maiqson, le logis de la Fleur de Lys.
58
Place du Caramy. L'hôtel de ville de Brignoles est située sur la place Caramy ; il s'agit d'un ancien hôtel particulier du XVII° siècle.
59
Place du Caramy. Les armoiriies de Brignoles : les fleurs de lys surmontées d'un label à trois pendants représentent la provence, un B pour Brignoles et l'autre pour la famille Bérenger, les comtes de Provence, et les bandes jaune et rouge pour la Catalogne car les Bérenger étaient aussi comte de Barcelone.
60
Place du Caramy. Le café de l'univers était le lieu de rassemblement des royalistes, c'était le café blanc. A coté, où maintenant il y a la banque LCL, c'était le café rouge.
61
Place du Caramy.
62
Place du Caramy. Une première petite fontaine est construite en 1595. Elle est remplacée par une borne fontaine en 1882, puis elle disparaît définitivement. En 1771, les conseillers proposent de construire une nouvelle fontaine pour embellir la place Carami. Deux ans plus tard, M Antoine Mille, tailleur de pierres de Tourves est désigné. Il propose un bassin en pierre avec en son centre un socle surmonté d'une grande coquille en marbre portée par la queue de quatre dauphins. En janvier 1775, la grande fontaine est terminée.
63
Place du Caramy. En1824, les dauphins construits en pierres tendres sont détériorés, la grande fontaine est donc restaurée. Les dauphins sont remplacés par des têtes de lions surmontées par trois vasques superposées.
64
Place du Caramy.
65
La porte Caramy. Une seconde enceinte, partiellement entourée d'un fossé, est élevée au XIIIe siècle et percée de trois portes : la porte dorée au sud (devenue plus tard Saint-François), la porte Caramy au nord et la porte Saint-Pierre à l'est. Une troisième et dernière enceinte est élevée au XVIe siècle au moment des guerres de Religion. Les faubourgs de la ville du XIIIe siècle deviennent alors des bourgs inclus dans la nouvelle enceinte : Le bourg des Frères Mineurs au Sud-Ouest Le bourg Carami au Nord-Ouest Le bourg des Augustin au Nord-Est Le bourg Saint-Pierre au Sud-Est
66
La tour Cavaillon. Cet édifice, situé à l'intersection des rues Malaute et Cavaillon et intégré au rempart du XIIIe siècle, devait être une tour de défense ouverte à la gorge.
67
La tour Cavaillon. En effet, le dégagement d'un arc plein cintre sur la façade permet de penser que cette tour était ouverte vers l'intérieur de la cité. Ce dispositif permettait, en cas d'attaques ennemies, un approvisionnement rapide et incessant de projectiles. La tour Cavaillon était mitoyenne de la porte Carami qui appartenait également à l'enceinte du XIIIe siècle.
68
Rue saint Esprit ou rue des escaliers rouges car ils sont en briques rouges. C'est un pas-d'âne, c'est-à-dire que chaque marche fait 13 coudées de long, ce qui permet aux ânes de monter.
69
Place Cavaillon.
70
Place Cavaillon.
71
Place Cavaillon.
72
Moulin à huile. Brignoles compte de nombreux moulins à huile, dont celui-ci datant du XVIIIe siècle. Il ne figure pas dans le cadastre de 1639, ni sur "l'état de toutes les maisons et faubourg de Brignoles" du début du XVIIIe siècle. Les cahiers cadastraux de 1791 mentionnent "une maison et presse" à cet endroit.
73
La poterne de Vitry. Elle donne accès à la place saint Pierre.
74
La place Saint-Pierre.
75
La place Saint-Pierre.
76
La place Saint-Pierre. Statue de François-Marie-Just Raynouard, né naît le 18 septembre 1761 place Saint Pierre. Après avoir achevé avec succès des études d'avocat à Aix-en-Provence, il se retrouve, en 1789, à 28 ans, Président de la société patriotique des Amis de la Constitution et de l'Egalité. En septembre 1791, l'assemblée électorale du Var, qui siège à Toulon, l'élit député suppléant à l'Assemblée Législative. Pendant la Terreur, il est arrêté et transférés à la Bastille. Durant sa détention, il écrit sa première tragédie : « Caton d'Utique », qui est couronnée par l'Académie Française, dont il deviendra par la suite, secrétaire perpétuel.
77
La place Saint-Pierre. Sous le Consulat, il participe au concours de l'Académie Française, avec pour sujet du prix de poésie la phrase de Montesquieu : « La vertu est la base des Républiques ». Il reçoit le premier prix avec son poème : « Socrate au temple d'Aglaure ». Raynouard termine ensuite « Les Templiers », tragédie en cinq actes sur le procès des templiers. Sans doute était-il inspiré par la maison des templiers près de sa maison natale. Vers 1820-1830, il amorce « Le Dictionnaire roman ou Lexique de la langue des Troubadours » qui explique la langue provençale et son origine, puis publie l'historique de la ville de Brignoles dans « Notice sur Brignoles » Toujours attaché à la maison de son enfance et revenant régulièrement dans sa ville natale, Raynouard vit à Passy où il meurt, le 26 octobre 1836, à l'âge de 75 ans.
78
La place Saint-Pierre. Maison natale de François-Marie-Just Raynouard.
79
La place Saint-Pierre. La maison du Duc d'Epernon. Cet hôtel particulier de style renaissance datant de la fin du XVIe siècle arbore une porte à bossages et pointes de diamant avec un écusson central représentant des armoiries.
80
La place Saint-Pierre. La maison du Duc d'Epernon. La porte est en bois clouté, de chaque coté un pilastre, coiffée d'un fronton interrompu.
81
La place Saint-Pierre. La maison du Duc d'Epernon. À l'intérieur s'élève un magnifique escalier à balustres, et à colonnettes surmontées par des chapiteaux doriques, ioniques et corinthiens. La tradition orale raconte aujourd'hui que c'est dans cette demeure qu'eut lieu le 24 décembre 1595 l'attentat contre Monsieur Jean Louis de La Valette, Duc d'Epernon, Gouverneur de Provence.
82
La porte Saint-Pierre. Ouverture orientale du XIII° siècle. A l'époque médiévale, les morts étaient sortis par ici, d'où le nom de Saint-Pierre, détenteur des clés du paradis. La ville est protégée au Moyen Âge, en plus des fortifications, par un large fossé depuis la Porte Saint-François jusqu'à la Porte Saint-Pierre. La place Saint-Pierre est aménagée en 1500.
83
La porte Saint-Pierre. L'enceinte était percée d'une porte à deux battants, d'une herse et d'un pont-levis.
84
La porte Saint-Pierre. L'enceinte était percée d'une porte à deux battants, d'une herse et d'un pont-levis.
85
La porte Saint-Pierre.
86
87
Rue des Boucheries. Cette rue occupe le site de l'ancien ghetto juif de la ville.
88
La maison du rabbin.
89
La maison du rabbin. Médaillon "le Sacrifice d'Abraham"
90
Rue des lanciers.
91
Rue des lanciers.
92
Rue des lanciers.
93
Rue des lanciers. Ancienne caisse d'épargne du XIXe. Ici le blason est surmonté d'une couronne comtale et les B sont remplacés par des C, reprenant peut-être l'initiale d'une grande famille de la commune ou encore du fait de l'appellation de celle-ci « Cité des Comtes de Provence ».
94
La maison des lanciers. Cet édifice du XIIIe siècle est situé le long de l'axe nord-sud menant de la place des Comtes de Provence à la place de la paroisse. Il abritait les gardes des comtes de Provence. Ancienne rue des chevaliers (XVIe siècle), puis rue des lanciers (XVIIe siècle), elle est l'artère centrale de la ville médiévale. Seules deux maisons conservent des baies géminées romanes.
95
La maison des lanciers. Sur la façade dite de la « maison des lanciers » des crochets en pierre taillée sont encore visibles. Ils devaient permettre d'accrocher un vélum pour protéger la rue du soleil ou de pavoiser tors de festivités.
96
La maison des lanciers. On retrouve les chapiteaux épanouis.
97
98
La chapelle Saint-Louis. Elle date de 1566. Ancienne chapelle des Pénitents Gris, à la façade alignée avec le palais comtal.
99
La chapelle Saint-Louis. Louis d'Anjou vit le jour en février 1274. Il n'a que onze ans lorsqu'il est emmené en captivité en Catalogne, en échange de la libération de son père Charles II. L'an 1288 marque le début de sept longues années d'emprisonnement. À sa libération, Louis renonce aux honneurs de son rang et cède le trône à son frère Robert. L'habit de franciscain lui est secrètement accordé à condition qu'il accepte l'évêché de Toulouse. En août 1297, lors de son voyage vers Rome, Louis, affaibli par la maladie s'arrête à Brignoles où il s'éteint dans le Palais des Comtes de Provence. Il est canonisé vingt ans après sa mort. La ville de Brignoles le choisit en 1617 comme saint patron et le fête tous les 19 août. Le portail actuel de la chapelle, de style renaissance, a été commandé par la confrérie des Pénitents en 1588.
100
Ancien palais des comtes de Provence. Au XIIe siècle, la première résidence des Comtes de Provence se trouve dans le quartier de la paroisse. Le palais actuel est alors une casemate, ouvrage fortifié faisant partie du rempart. En 1264, cette forteresse est transformée en palais qui abrite la résidence des Comtes de Provence mais également les tribunaux et les prisons royales. Au cours de l'histoire, ce bâtiment est tour à tour le siège du Parlement de Provence à partir de 1416, la Cour des comptes en 1538, plus tard la sous-préfecture (1842 à 1927) puis un dispensaire de la Croix Rouge avant de devenir en 1945 le Musée du Pays Brignolais.
101
Place des comtes de Provence. Entre le XIIIe et le XIVe siècles, cette place est appelée indifféremment : le forum, place du palais, place des chevaliers, place du marché. Ce dernier se tient ici jusqu'en 1791 où il est transféré place Carami. C'est le lieu administratif, politique judiciaire de la cité. Les consuls se réunissent dans une maison de ville près du palais jusqu'à l'achat en 1789 du nouvel Hôtel de ville place Carami.
102
Place des comtes de Provence. Ancien banc de pierre.
103
Ancien palais des comtes de Provence.
104
Ancien palais des comtes de Provence.
105
Ancien palais des comtes de Provence. Les Prisons Royales de Brignoles sont depuis longtemps établies dans l'aile Ouest de l'ancien Palais des Comtes le Provence. Lorsque la nouvelle prison va être construite en 1840, il reste encore quinze détenus qui sont transférés dans le nouveau bâtiment, place du palais de justice.
106
Ancien palais des comtes de Provence. Entrée principale du Palais comtal qui permettait un accès direct à la tour de garde. La porte est protégée par une bretèche, petit avant-corps rectangulaire placé au dessus de l'accès.
107
Ancien palais des comtes de Provence. Entrée principale du Palais comtal qui permettait un accès direct à la tour de garde. La porte est protégée par une bretèche, petit avant-corps rectangulaire placé au dessus de l'accès.
108
Anciens moulins à huile. C'étaient des moulins à sang, c'est-à-dire qu'ils étaient actionnés par des animaux.
109
Le mont de piété. Maison du mont de piété, fondation charitable de 1677.
110
Le mont de piété. Maison du mont de piété, fondation charitable de 1677.
111
112
La Porte Saint François. À la fin du XIIIe siècle, une communauté de moines Franciscains, appelés également Cordeliers est attestée dans la partie sud de Brignoles, hors les murs. C'est à cette période que la Porte dorée prend le nom de Porte Saint-François.
113
La Porte Saint François. Porte à accolade.
114
La Porte Saint François. Porte à accolade.
115
La Porte Saint François. Un rempart et un large fossé protègent la partie sud de la ville depuis cette porte jusqu'à la place Saint-Pierre au nord-est de la ville; Une herse permettait sa fermeture en cas d'attaque ennemie. À l'intérieur, on aperçoit une meurtrière qui assurait la défense de chaque côté de la porte. Dès 1639, le fossé est comblé et des maisons sont construites sur ce dernier.
116
Fontaine de 1769.
117
Rue du bari vieux. Le nom de Bari Vieux, en provençal "le vieux mur", indique l'emplacement du rempart de la ville.
118
Maison bâtie sue l'ancien rempart. Le rempart mesurait six mètres de haut et environ deux mètres de large à sa base. Au fil des siècles, les maisons se sont accolées à celui-ci, à l'intérieur de l'enceinte, ce qui a permis de conserver son tracé.
119
Maison bâtie sue l'ancien rempart. Le rempart mesurait six mètres de haut et environ deux mètres de large à sa base. Au fil des siècles, les maisons se sont accolées à celui-ci, à l'intérieur de l'enceinte, ce qui a permis de conserver son tracé.
120
La place Jean Raynaud. Une quatrième porte, avec pont-levis et tour de garde, est percée dans le rempart en 1390 sur la demande d'un notable de la ville, Jean Raynaud.
121
La place Jean Raynaud. Au XVIe siècle, les habitants du quartier, avec l'aide de la commune, achètent les jardins devant la porte pour aménager une place munie d'une fontaine (reconstruite en 1769).
122
La place Jean Raynaud.
123
La place Jean Raynaud.
124
La place Jean Raynaud.
125
La place Jean Raynaud. Sur cette place, une maison du poids de la farine est construite en 1448. C'est « la maison du piquet » où le blé et la farine sont pesés avant d'être portés au moulin ou au four. Ainsi, tous les habitants qui ont fait moudre aux moulins doivent s'acquitter d'une taxe par quintal moulu. Le "Pesadour" est présent de quatre heures du matin à neuf heures du soir, et habite dans la maison même.
126
La place Jean Raynaud.
127
Place Robinet. Fontaine des quatre saisons. Ancienne cour de la tannerie Robinet.
128
129
Musée de Brignoles.
Joseph Lambot, en 1843, réalise alors ses premiers objets en fil de fer recouvert de ciment destinés à remplacer le bois qui est périssable. Il vient d'inventer le ciment armé. C'est en 1848 qu'il construit les fameuses barques qui feront sa renommée. Il les nommera « bateaux- ciment ». Le 30 janvier 1855 son invention du « fer- ciment » est brevetée pour une durée de quinze ans. Cette même année, lors de l'exposition universelle, la barque remporte un franc succès, à tel point que la Direction de la construction navale prend contact avec lui et lui commande une bouée pour la rade de Toulon. Les barques de Joseph Lambot sont tombées dans l'oubli et s'enlisent dans l'étang du domaine de Miraval. Mais elles seront sauvées en 1950 par le nouveau propriétaire qui en fait don au musée du Pays Brignolais. Une barque a la forme d'une chaloupe, pointue devant et carrée derrière, l'autre est plus longue et pointue à chaque extrémité. C'est cette dernière que l'on peut encore admirer au musée de Brignoles. Quant à sa sœur Jumelle, elle va avoir un autre destin. En 1955, à l'occasion du centenaire de l'Invention du béton armé, elle fut offerte au ministère des Travaux Publics, sous l'autorité de Monsieur Jacques Chaban Delmas. En remerciement, l'Etat a confié au musée de Brignoles deux grandes toiles du peintre Montenard, toiles toujours exposées dans l'espace réservé à cet artiste.
130
Musée de Brignoles.
131
Musée de Brignoles.
132
Musée de Brignoles.
133
Musée de Brignoles.
St Quinis. Né fin Ve début VIe siècle à Vaison la Romaine (Vaucluse). St Quinis fit retraite dans la solitude à la colline du renom (Barre de St Quinis) au sommet de laquelle s'élève une chapelle en son honneur, puis fit un séjour au Monastère de Lérins fondé par St Honorat. Rappelé par St Théodose, évêque de Vaison- la- Romaine pour lui succéder, il le représenta au concile d'Arles en 554, Mort le 15 février 578 ou 579. Canonisé par le pape Innocent III vers 1200.
134
Musée de Brignoles.
« Le sarcophage de la Gayole ». Le marbre blanc provient du Péloponnèse ou Proconèse (Turquie actuelle). Extrait de la carrière, il est façonné et sculpté par un atelier grec sur place, puis envoyé en Gaule. Il sert de sépulture à une ou plusieurs personnes inconnues entre la seconde moitié du IIe siècle après J-C et le VI siècle après J-C. La riche chrétienne Synagria décède entre la fin du VIème siècle et le début du VIIème, comme l(indique l'inscription sur le couvercle. Elle est probablement la propriétaire du domaine de la Gayole, où se trouve le petit édicule funéraire. Un sculpteur appose l'épitaphe «Ici repose dans la paix Synagria, de bonne mémoire, qui mourut le douzième jour avant les calendes de février, de l'indiction année onzième ». De gauche à droite : Buste du Dieu-Soleil ou une cariatide, un personnage péchant à la ligne, un arbre avec un oiseau perché, trois brebis et une ancre, une orante, un second arbre, une femme assise (peut-être la défunte) devant laquelle se trouve un enfant, un troisième arbre, un berger portant une brebis, un quatrième arbre avec un oiseau, et enfin un philosophe assis.
135
Musée de Brignoles.
L'autel-cippe Il se trouvait dans le petit édicule funéraire de la Gayole. Classé monument historique, sur le même arrêté que le sarcophage de la Gayole. La face antérieure représente le Chrisme : symbole du christianisme depuis l'époque paléochrétienne, et monogramme du Christ, en superposant les deux premières lettres de l'alphabet grec : Khi (X) et le rhô (P), où sont suspendus l'Alpha et l'Oméga, la première et la dernière lettre de l'alphabet grec, qui représentent Dieu et l'infini. Il est surligné d'une couronne et surmonté d'un phénix, animal légendaire qui renaît de ses cendres, comme le Christ, sa mort et sa résurrection. Au sommet, une petite cavité sert pour mettre des reliques ou pour fixer une table, quand on est passé de l'autel-cippe à l'autel tabulaire.
136
Musée de Brignoles.
Stèle de San Sumian, trouvée près de la source de san Sumian où était érigée une chapelle. Il y a la cavité pour les reliques sur le dessus. Un personnage est représenté sur le devant, un trou figure son nombril qu'on venait toucher pour se marier dans l'année ou pour avoir des enfants. Sur les cotés, des colonnes sont représentées, c'est une ébauche des autels montés sur quatre pieds.
137
Musée de Brignoles.
Stèle de San Sumian. Face arrière.
138
Musée de Brignoles.
La pierre de Théodose. Entre 450 et 600 après J-C. En 1876, le chanoine Joseph - Hyacinthe ALBANES, archéologue, découvre cette inscription dans un ruisseau sur le domaine de la Gayole.
139
Musée de Brignoles.
140
Musée de Brignoles.
Sainte Catherine de Sienne, avec la roue de son martyre.
141
Musée de Brignoles.
Sainte Agathe, avec ses seins sur un plateau.
142
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. La chapelle est une construction tardive au cœur du palais. En 1481, la Provence est annexée à la France, le palais passe à la couronne et il est déserté par les Comtes de Provence. La population brignolaise l'utilise pour différents usages administratifs. A partir de 1524, le palais est morcelé à la vente, notamment du côté Est. En 1566, la chapelle est construite par la Confrérie des Pénitents noirs sous le vocable de Saint Louis d'Anjou, archevêque de Toulouse. En 1600, cette confrérie a l'autorisation d'ouvrir la nef de la chapelle sur la place des Comtes de Provence.
143
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Stalles en bois de la chapelle sainte Catherine.
144
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
145
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
146
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
147
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
148
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
149
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
150
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Saint Joseph.
151
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Saint Ludovic, c'est-à-dire Saint Louis (d'Anjou ou de Brignoles).
152
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
153
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Saint Joseph et l'Enfant Jésus.
154
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis.
155
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Saint Clair.
156
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Vierge à l'Enfant.
157
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Christ en bois polychrome du XVIIe provenant de la chapelle saint Joseph.
158
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. En août 2012, une étude historique est menée sur le palais des Comtes de Provence, des fenêtres de sondages sur les murs et les voûtes sont ouvertes. Des peintures murales sont mises au jour. Les recherches menées par l'équipe d'historien, d'architecte du patrimoine et de restaurateur de peintures murales nous expliquent les différentes couches et décors des peintures présentes. Un masque anthropomorphe, tenant dans sa bouche un anneau où est suspendu un bouquet, avec deux cornes d'abondance remontant de part et d'autre de la tête. Ce motif se retrouve sur le mur opposé. Au plafond, les restaurateurs ont mis au jour des motifs d'entrelacs et de feuillages.
159
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Dans la première travée, la voûte côté ouest, nous dévoile un décor de feuillages : des palmettes orangées et dorées, accompagnées d'un semi de fleurs de lys et de cabochons sur un fond vert. Sainte Cécile.
160
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Sainte Catherine de Sienne.
161
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Ex-voto. Année : 1870. Peint sur carton inscription : ex voto 24 Août 1875 Invocation : Saint Louis. Une femme est alitée dans une chambre avec une alcôve à la draperie toute blanche, la femme à genoux prie Saint Louis. À remarquer le crucifix accroché au mur avec le rameau d'olivier bénit le dimanche des rameaux.
162
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Année . 1852. Peint sur tôle. Invocation à la Vierge. Une adolescente alitée, la tête sur le coté, ce qui permet de voir son visage, a son bras tenu par une femme assise, l'autre femme prie à genoux tandis que le prêtre s'en va.
163
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Ex-votos.
164
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Vierge Noire. Elle se trouvait au-dessus de la porte Saint-Pierre jusqu’à une date récente. Afin de la préserver de vol ou de dégradation volontaire» elle tut installée au Musée du Pays Brignolais. Elle représente une mère couronnée donnant le sein à son Enfant. On la Qualifie de « noire » car elle a subît un processus de carbonatation, dû aux fumées des cierges disposés autour. Elle se compose de bois, de plâtre et de tissus. Traditionnellement, on estime qu’elle est datée du XIIIe siècle, mais il n’est pas réfuté qu’elle soit plus ancienne.
165
Musée de Brignoles.
Chapelle Saint-Louis. Cette sculpture sur bois a été trouvée en 1940, dans une grotte de la carrière de marbre du Candelon.
166
Musée de Brignoles.
167
Musée de Brignoles.
Le village de Six Fours les Plages. Frédéric MONTENARD (Paris 1849-Besse sur Issole 1926). Huile sur toile 1885 Commande et dépôt d'Etat. En 1884, Montenard présente au Salon, le Village de Six-Fours-les-Plages, qui fera également partie des achats de l'Etat. Ce dernier sera déposé au Musée des Beaux-arts de Niort dans les Deux-Sèvres, avant de rejoindre les collections du Musée du Pays Brignolais en tant que dépôt de l'Etat.
168
Musée de Brignoles.
La Corrèze quittant le port de Toulon. Frédéric MONTENARD (Paris 1849-Besse sur Issole 1926). Huile sur toile Commande et dépôt d'Etat. Ce tableau fait partie de la liste d'acquisitions et de commandes de l'Etat puis il intègre le Musée du Luxembourg, dont les collections sont constituées des achats du Salon et reflètent le goût officiel de l'époque.
169
Musée de Brignoles.
170
Musée de Brignoles.
171
Musée de Brignoles.
Le Vieux Port de Marseille. NATTERO Louis (Marseille 1870 -1915).
172
Musée de Brignoles.
Pape et sainte implorant la Vierge à l'Entant. Attribué à SERRE Michel (Tarrogone 1658 -Marseille 1753).
173
Musée de Brignoles.
Notre Dame de Lorette. LOMELLIN Balthazar (Aix-en-Provence 1560 - 1623). Huile sur toile. 1605.
174
Musée de Brignoles.
La cueillette du raisin. TAMARi Olive (La Seyne - sur - Mer 1S9S-Toulon 1980 ). Huile sur toile.
175
Musée de Brignoles.
Olive TAMARI, artiste varois de la lumière et de la couleur qui fut directeur de l’école des beaux-arts de Toulon.
176
Musée de Brignoles.
Josué arrêtant la course du soleil et de la lune. PARROCEL Joseph (Brignoles 1646- Paris 1704. Huile sur toile.
177
Musée de Brignoles.
Le Baptême du Christ. PARROCEL Barthélémy (Montbrison 1595 - Brignoles 1660). Huile sur toile, entre 1630 et 1660
178
Musée de Brignoles.
Le Couronnement de la Vierge. PARROCEL Barthélémy (Montbrison 1595 - Brignoles 1660). Huile sur toile, entre 1630 et 1660
179
Musée de Brignoles.
La Samaritaine. PARROCEL Barthélémy (Montbrison 1595 - Brignoles 1660). Huile sur toile, entre 1630 et 1660.
180
Musée de Brignoles.
Jésus au désert. PARROCEL Barthélémy (Montbrison 1595 - Brignoles 1660). Huile sur toile, entre 1630 et 1660
181
Musée de Brignoles.
La Circoncision. PARROCEL Barthélémy (Montbrison 1595 - Brignoles 1660). Huile sur toile, entre 1630 et 1660
182
Musée de Brignoles.
Présentation de Jésus au Temple. PARROCEL Barthélémy (Montbrison 1595 - Brignoles 1660). Huile sur toile, entre 1630 et 1660.
183
Musée de Brignoles.
Les Noces de Cana. PARROCEL Barthélémy (Montbrison 1595 - Brignoles 1660). Huile sur toile, entre 1630 et 1660.
184
Musée de Brignoles.
Chasse aux sangliers. Charles PARROCEL (Paris 1688-1752).
185
Musée de Brignoles.
Joseph PARROCEL. Hyacinthe RIGAUD, peintre du sacre du roi et ami de Parrocel, immortalise ce dernier dans une œuvre graphique. Elle sera reproduite dans une gravure de WILLE, commande de Louis-Philippe dans sa collection des portraits de personnages illustres du royaume.
186
Musée de Brignoles.
Les mendiants. PARROCEL Pierre (Avignon 1670-1739). Eau forte, début XVIIIe siècle.
187
Musée de Brignoles.
Vitraux de l'église sainte Catherine restaurés.
188
Musée de Brignoles.
Paysan dans la campagne bessoise. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Huile sur toile.
189
Musée de Brignoles.
Cimetière de Besse. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Huile sur toile.
190
Musée de Brignoles.
La gardienne de chèvres. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Huile sur toile.
191
Musée de Brignoles.
Le port de Toulon. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Huile sur toile
192
Musée de Brignoles.
La cueillette des olives. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Huile sur toile
193
Musée de Brignoles.
Les vendanges. MONTENARD Frédéric (Pans 1849-Besse sur Issole 1926). Pastel.
194
Musée de Brignoles.
Les amandiers en fleurs. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Pastel.
195
Musée de Brignoles.
La route de Cassis. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Pastel.
196
Musée de Brignoles.
Le chevrier. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 - Besse-sur-lssole 1926). Huile sur toile
197
Musée de Brignoles.
Femme de dos. MONTENARD Frédéric (Paris 1849 – Besse-sur-Issole 1926). Dessin préparatoire
198
Musée de Brignoles.
199
Musée de Brignoles.
200
Musée de Brignoles.
201
Musée de Brignoles.
202
Musée de Brignoles.
203
Musée de Brignoles.
204
Musée de Brignoles.
Chauffe-lit.
205
Musée de Brignoles.
Saint Côme et Saint Damien.
206
Musée de Brignoles.
Sainte Luce ou Lucie. Bois peint et doré. fin XVIIIe.
207
Musée de Brignoles.
208
Accueil
Contact