Bargème.

Le village, l'église Saint-Nicolas, le château des Pontevès, la chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, la borie des Croutils, le dolmen de Mauvans.

<center>Bargème</center> Au sommet d'une colline rocheuse, ce village médiéval du 12ème siècle offre une vue panoramique sur la vallée, du haut de ses 1097 mètres d'altitude, il est le plus haut village du Var.
Bargème
Au sommet d'une colline rocheuse, ce village médiéval du 12ème siècle offre une vue panoramique sur la vallée, du haut de ses 1097 mètres d'altitude, il est le plus haut village du Var.
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<center>Bargème</center> Les armes de Bargème : un pont à deux arches et un lion.
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Les armes de Bargème : un pont à deux arches et un lion.
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<center>Bargème</center> Saint-Joseph	 est le patron des charpentiers, des menuisiers et de tous les métiers du bois en général, il est aussi le protecteur des artisans et des ouvriers. On le fête deux fois dans le calendrier : le 19 mars et le 1er mai.
A Bargème, la Saint-Joseph était célébrée le 19 mai par un romérage : manifestation traditionnelle associant réjouissances et procession religieuse.
Tous tes habitants se retrouvaient autour d’un repas commun suivi de danses et de jeux.
Le mois de mai est aussi la période du renouveau printanier. La Saint-Joseph marque le début du cycle agricole et le saint était invoqué ce jour-là pour la protection du terroir.
L’oratoire qui lui est dédié, dominant la vallée et ses terres cultivées, rappelle et symbolise cette protection.
Bargème
Saint-Joseph est le patron des charpentiers, des menuisiers et de tous les métiers du bois en général, il est aussi le protecteur des artisans et des ouvriers. On le fête deux fois dans le calendrier : le 19 mars et le 1er mai. A Bargème, la Saint-Joseph était célébrée le 19 mai par un romérage : manifestation traditionnelle associant réjouissances et procession religieuse. Tous tes habitants se retrouvaient autour d’un repas commun suivi de danses et de jeux. Le mois de mai est aussi la période du renouveau printanier. La Saint-Joseph marque le début du cycle agricole et le saint était invoqué ce jour-là pour la protection du terroir. L’oratoire qui lui est dédié, dominant la vallée et ses terres cultivées, rappelle et symbolise cette protection.
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<center>Bargème</center> L'église Saint-Nicolas
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L'église Saint-Nicolas
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<center>Bargème</center> L'église Saint-Nicolas
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L'église Saint-Nicolas
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<center>Bargème</center> Bargème est dominé par son château féodal, le Château Sabran de Ponteves, dont on aperçoit de loin le donjon, ses tours rondes et les ruines de ses murs d'enceintes.
Bargème
Bargème est dominé par son château féodal, le Château Sabran de Ponteves, dont on aperçoit de loin le donjon, ses tours rondes et les ruines de ses murs d'enceintes.
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<center>Bargème</center> Le château est construit au XIIIe siècle par les Pontevès.

La seigneurie de Bargème appartient à la famille de Pontevès depuis 1220, lors du mariage de Douceline de Fouques avec Isnard II d'Agoult. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême, etc. Il fut le fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets. Il fut l'époux de Galburge d'Agoult de Sault. Il fut le père de Jean et de Fouquet V.

En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence.
Bargème
Le château est construit au XIIIe siècle par les Pontevès. La seigneurie de Bargème appartient à la famille de Pontevès depuis 1220, lors du mariage de Douceline de Fouques avec Isnard II d'Agoult. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême, etc. Il fut le fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets. Il fut l'époux de Galburge d'Agoult de Sault. Il fut le père de Jean et de Fouquet V. En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence.
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<center>Bargème</center> En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par un habitant nommé Jacques Sossy, lieutenant d'une compagnie de huguenots, pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, firent prisonnier Jean-Baptiste de Pontevès, sa femme et son fils Balthazar. Puis ils assassinèrent le 24 mai Jean-Baptiste de Pontevès. Quelques mois plus tard, deux fils, Joseph et Jean-Baptiste, sont égorgés à Bargème au cours d'un guet-apens. Deux ans plus tard, c'est Balthazar de Pontevès, nouveau seigneur du lieu après la mort de Joseph, qui a été assassiné à Bargème. Le petit-fils, Antoine de Pontevès, est tué au cours d'une messe en 1595.
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En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par un habitant nommé Jacques Sossy, lieutenant d'une compagnie de huguenots, pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, firent prisonnier Jean-Baptiste de Pontevès, sa femme et son fils Balthazar. Puis ils assassinèrent le 24 mai Jean-Baptiste de Pontevès. Quelques mois plus tard, deux fils, Joseph et Jean-Baptiste, sont égorgés à Bargème au cours d'un guet-apens. Deux ans plus tard, c'est Balthazar de Pontevès, nouveau seigneur du lieu après la mort de Joseph, qui a été assassiné à Bargème. Le petit-fils, Antoine de Pontevès, est tué au cours d'une messe en 1595.
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<center>Bargème</center> Pendant les guerres de Religion, le château était occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579), lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. En 1578, il est en procès avec les habitants de Callas, et risquait d'avoir un jugement en sa défaveur. Il fit alors appel à son cousin, le chef ligueur Hubert de Garde de Vins, pour se venger. Le village de Callas fut pillé par les hommes de Vins, plusieurs habitants ont été rançonnés ou égorgés. Jean-Baptiste de Pontevès et son fils menacèrent d'exterminer la population si le village ne se désistait pas au procès. Un accord fut signé sous cette contrainte par les habitants reconnaissant comme légitimes les spoliations du seigneur.
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Pendant les guerres de Religion, le château était occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579), lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. En 1578, il est en procès avec les habitants de Callas, et risquait d'avoir un jugement en sa défaveur. Il fit alors appel à son cousin, le chef ligueur Hubert de Garde de Vins, pour se venger. Le village de Callas fut pillé par les hommes de Vins, plusieurs habitants ont été rançonnés ou égorgés. Jean-Baptiste de Pontevès et son fils menacèrent d'exterminer la population si le village ne se désistait pas au procès. Un accord fut signé sous cette contrainte par les habitants reconnaissant comme légitimes les spoliations du seigneur.
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<center>Bargème</center> Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absous par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements.

Le 7 avril 1607, le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs au supplice de la roue, d'autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l'année et une messe haute avec office des morts à laquelle devaient participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances.

Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès.
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Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absous par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements. Le 7 avril 1607, le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs au supplice de la roue, d'autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l'année et une messe haute avec office des morts à laquelle devaient participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances. Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès.
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<center>Bargème</center> Le château fut détruit pendant les guerres de religion, il reste aujourd'hui en grande partie démoli.
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Le château fut détruit pendant les guerres de religion, il reste aujourd'hui en grande partie démoli.
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<center>Bargème</center> Notre-Dame-des-sept-Douleurs. Cette chapelle est construite par les habitants de Bargème, en 1607, en expiation du massacre de 5 membres de la famille de Pontevès.
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Notre-Dame-des-sept-Douleurs. Cette chapelle est construite par les habitants de Bargème, en 1607, en expiation du massacre de 5 membres de la famille de Pontevès.
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<center>Bargème</center> Notre-Dame-des-sept-Douleurs.
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Notre-Dame-des-sept-Douleurs.
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Notre-Dame-des-sept-Douleurs.
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<center>La Borie des Croutils</center>
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<center>Le dolmen de Mauvans</center> B. GASSIN (CRA/CNRS) pense que ce dolmen a été érigé au Chalcolithique et qu'il a pu être réutilisé au Bronze ancien et au Bronze moyen, peut-être même au début du Bronze final.
Le dolmen de Mauvans
B. GASSIN (CRA/CNRS) pense que ce dolmen a été érigé au Chalcolithique et qu'il a pu être réutilisé au Bronze ancien et au Bronze moyen, peut-être même au début du Bronze final.
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<center>Le dolmen de Mauvans</center> B. GASSIN (CRA/CNRS) pense que ce dolmen a été érigé au Chalcolithique et qu'il a pu être réutilisé au Bronze ancien et au Bronze moyen, peut-être même au début du Bronze final.
Le dolmen de Mauvans
B. GASSIN (CRA/CNRS) pense que ce dolmen a été érigé au Chalcolithique et qu'il a pu être réutilisé au Bronze ancien et au Bronze moyen, peut-être même au début du Bronze final.
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<center>Le dolmen de Mauvans</center> C'est un dolmen
Le dolmen de Mauvans
C'est un dolmen "classique" à chambre et couloir, ceinturé d'un tumulus. Le couloir s'ouvre à l'ouest et est composé de deux grandes dalles et murets. Le tumulus rond mesure 10 mètres de diamètre.
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<center>Le dolmen de Mauvans</center> Les fouilles anciennes ont livré une
Le dolmen de Mauvans
Les fouilles anciennes ont livré une "ascia" rectangulaire, à sommet arrondi, très arquée à surface brune lissée
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