Tarascon.

Chapelle saint Gabriel. Abbaye troglodytique de saint Roman. Tarascon.

<center>Chapelle saint Gabriel</center>Sur le site antique réputé d'Emaginum placé au carrefour des voies aggripienne et domitienne, devenu par la suite place forte médiévale, la chapelle Saint-Gabriel du XIIe siècle et l'ancien château du XIVe siècle témoignent encore aujourd'hui du passé prestigieux des lieux. Chef-d'œuvre de l'art roman méridional, la chapelle offre
Chapelle saint Gabriel
Sur le site antique réputé d'Emaginum placé au carrefour des voies aggripienne et domitienne, devenu par la suite place forte médiévale, la chapelle Saint-Gabriel du XIIe siècle et l'ancien château du XIVe siècle témoignent encore aujourd'hui du passé prestigieux des lieux. Chef-d'œuvre de l'art roman méridional, la chapelle offre
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>La façade de la chapelle Saint-Gabriel est inspirée des décorations romaines du Bas-Empire. Elle est datée de 1180 par comparaison de son oculus avec la voussure du portail occidental de la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de la même main.
Chapelle saint Gabriel
La façade de la chapelle Saint-Gabriel est inspirée des décorations romaines du Bas-Empire. Elle est datée de 1180 par comparaison de son oculus avec la voussure du portail occidental de la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de la même main.
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>Le premier portail est encadré par deux colonnes surmontées de chapiteaux à feuilles d'acanthe. Le chapiteau de gauche est surmonté d'une frise d'oves tandis que le chapiteau de droite est surmonté d'une frise de feuilles d'acanthe et d'une frise de méandres. Le portail est surmonté d'un tympan bordé d'une frise d'oves
Chapelle saint Gabriel
Le premier portail est encadré par deux colonnes surmontées de chapiteaux à feuilles d'acanthe. Le chapiteau de gauche est surmonté d'une frise d'oves tandis que le chapiteau de droite est surmonté d'une frise de feuilles d'acanthe et d'une frise de méandres. Le portail est surmonté d'un tympan bordé d'une frise d'oves
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>Le second portail, qui englobe le premier, est flanqué de deux colonnes qui devaient être initialement cannelées (comme en témoigne la partie supérieure du fût de la colonne de gauche). Ces colonnes sont surmontées de chapiteaux corinthiens à feuilles d'acanthe supportant un fronton triangulaire orné d'une frise d'oves et d'une frise de feuilles d'acanthe. La partie basse est un hommage à saint Gabriel. Un grand arc abrite la porte encadrée par deux colonnes surmontées d'un fronton triangulaire terminé par l'agneau pascal.
Chapelle saint Gabriel
Le second portail, qui englobe le premier, est flanqué de deux colonnes qui devaient être initialement cannelées (comme en témoigne la partie supérieure du fût de la colonne de gauche). Ces colonnes sont surmontées de chapiteaux corinthiens à feuilles d'acanthe supportant un fronton triangulaire orné d'une frise d'oves et d'une frise de feuilles d'acanthe. La partie basse est un hommage à saint Gabriel. Un grand arc abrite la porte encadrée par deux colonnes surmontées d'un fronton triangulaire terminé par l'agneau pascal.
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>Au-dessus de la porte d'entrée, sur le tympan en plein cintre, est figuré à gauche l'épisode de Daniel à qui Gabriel annonce la venue du Messie. C'est la scène de Daniel dans la fosse aux lions, jeté aux fauves car il adorait son Dieu plutôt que son roi. Au centre, l’ange prend Habacuc par les cheveux pour le transporter dans les airs à Babylone, avec son potage, qu’il tient dans son panier. A droite, Adam et Ève autour de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal entouré du Serpent.
Chapelle saint Gabriel
Au-dessus de la porte d'entrée, sur le tympan en plein cintre, est figuré à gauche l'épisode de Daniel à qui Gabriel annonce la venue du Messie. C'est la scène de Daniel dans la fosse aux lions, jeté aux fauves car il adorait son Dieu plutôt que son roi. Au centre, l’ange prend Habacuc par les cheveux pour le transporter dans les airs à Babylone, avec son potage, qu’il tient dans son panier. A droite, Adam et Ève autour de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal entouré du Serpent.
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>Sur le fronton, la scène sculptée représente à gauche, l'Annonciation avec Marie et l'archange Gabriel et à droite, la Visitation, Marie et Elisabeth s'embrassant. Les personnages se trouvent dans un décor architecture formé de trois arcades.
Chapelle saint Gabriel
Sur le fronton, la scène sculptée représente à gauche, l'Annonciation avec Marie et l'archange Gabriel et à droite, la Visitation, Marie et Elisabeth s'embrassant. Les personnages se trouvent dans un décor architecture formé de trois arcades.
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>Dans la partie supérieure, une archivolte originale entoure un oculus orné de feuilles et de masques, et flanqué des symboles des quatre évangélistes : Jean (l'aigle), Matthieu (l'homme), Luc (le taureau) et Marc (le lion), dont la disposition (avec le symbole de Jean placé en haut) est une réminiscence carolingienne. Cet oculus est modifié vers 1180 : précédemment, l'ouverture était fermée par une plaque sur laquelle se trouvait l'agneau pascal (aujourd'hui sur le fronton) contemplé par les têtes sur la bordure. Il s'agissait d'une représentation de la Jérusalem céleste.
Chapelle saint Gabriel
Dans la partie supérieure, une archivolte originale entoure un oculus orné de feuilles et de masques, et flanqué des symboles des quatre évangélistes : Jean (l'aigle), Matthieu (l'homme), Luc (le taureau) et Marc (le lion), dont la disposition (avec le symbole de Jean placé en haut) est une réminiscence carolingienne. Cet oculus est modifié vers 1180 : précédemment, l'ouverture était fermée par une plaque sur laquelle se trouvait l'agneau pascal (aujourd'hui sur le fronton) contemplé par les têtes sur la bordure. Il s'agissait d'une représentation de la Jérusalem céleste.
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>Des piliers massifs contreboutent les arcs doubleaux intérieurs.
Chapelle saint Gabriel
Des piliers massifs contreboutent les arcs doubleaux intérieurs.
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<center>Chapelle saint Gabriel</center>L'abside de la chapelle est de plan pentagonal à l'extérieur, recouverte de dalles calcaires. L'édifice est remarquable de par ses proportions.
Chapelle saint Gabriel
L'abside de la chapelle est de plan pentagonal à l'extérieur, recouverte de dalles calcaires. L'édifice est remarquable de par ses proportions.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Chapelle et cellules, citernes et celliers, ces vestiges de vie monastique troglodytique sont uniques en Europe occidentale. Vers la fin du Ve siècle, des ermites, peut-être disciples de Saint Roman (fondateur de monastères dans le Jura, mort en 460), s'installent sur ce rocher et deviennent de plus en plus nombreux au fil du temps. Vers le VIIe siècle, la communauté d'ermites adopte la règle de saint Benoît et devient une abbaye bénédictine. Les moines agrandissent alors les cavités naturelles pour y installer chapelle et cellules.
Abbaye de Saint-Roman
Chapelle et cellules, citernes et celliers, ces vestiges de vie monastique troglodytique sont uniques en Europe occidentale. Vers la fin du Ve siècle, des ermites, peut-être disciples de Saint Roman (fondateur de monastères dans le Jura, mort en 460), s'installent sur ce rocher et deviennent de plus en plus nombreux au fil du temps. Vers le VIIe siècle, la communauté d'ermites adopte la règle de saint Benoît et devient une abbaye bénédictine. Les moines agrandissent alors les cavités naturelles pour y installer chapelle et cellules.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Au XIe siècle, l'abbaye passe sous la tutelle de l'abbaye de Psalmody. Des pèlerins affluent à l'abbaye pour y contempler des reliques attribuées à Saint Roman et Saint Trophime. 
Au XIVe siècle, l'abbaye est fortifiée : un fossé est creusé tout autour et des murs sont élevés. Le site accueille désormais un studium (collège pour adolescents) mis en place par le pape d'Avignon Urbain V. En 1538, Psalmody se sécularise en collège de chanoines à Aigues-Mortes. Après cette période, l’abbaye va peu à peu décliner. Les moines quittent l'abbaye qui est vendue à un particulier : celui-ci fait alors élever un petit château au sommet du rocher. Le château sera par la suite démoli, et l'emplacement définitivement abandonné.
Abbaye de Saint-Roman
Au XIe siècle, l'abbaye passe sous la tutelle de l'abbaye de Psalmody. Des pèlerins affluent à l'abbaye pour y contempler des reliques attribuées à Saint Roman et Saint Trophime. Au XIVe siècle, l'abbaye est fortifiée : un fossé est creusé tout autour et des murs sont élevés. Le site accueille désormais un studium (collège pour adolescents) mis en place par le pape d'Avignon Urbain V. En 1538, Psalmody se sécularise en collège de chanoines à Aigues-Mortes. Après cette période, l’abbaye va peu à peu décliner. Les moines quittent l'abbaye qui est vendue à un particulier : celui-ci fait alors élever un petit château au sommet du rocher. Le château sera par la suite démoli, et l'emplacement définitivement abandonné.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Entrée de la chapelle abbatiale. Aménagée dans une grotte peu à peu agrandie, la chapelle fût exploitée en carrière au XIXe siècle. Le travail des carriers a rabaissé le sol de la chapelle d'un mètre cinquante sur les deux tiers de sa longueur, et ouvert un puits de lumière à gauche de la nef, faisant perdre à l'antique chapelle son aspect bas et sombre.
Abbaye de Saint-Roman
Entrée de la chapelle abbatiale. Aménagée dans une grotte peu à peu agrandie, la chapelle fût exploitée en carrière au XIXe siècle. Le travail des carriers a rabaissé le sol de la chapelle d'un mètre cinquante sur les deux tiers de sa longueur, et ouvert un puits de lumière à gauche de la nef, faisant perdre à l'antique chapelle son aspect bas et sombre.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Absidioles, arches et voûte sont de style roman (XIe-XIIIe siècles), la chapelle ayant dû être agrandie à cette époque.
Abbaye de Saint-Roman
Absidioles, arches et voûte sont de style roman (XIe-XIIIe siècles), la chapelle ayant dû être agrandie à cette époque.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Tombes en enfeu et au sol.
Abbaye de Saint-Roman
Tombes en enfeu et au sol.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Dans l'absidiole de la chapelle latérale, on peut admirer un chapiteau roman d'un cloître disparu situé sur la terrasse supérieure et installé au-dessus de la nécropole préexistante
Abbaye de Saint-Roman
Dans l'absidiole de la chapelle latérale, on peut admirer un chapiteau roman d'un cloître disparu situé sur la terrasse supérieure et installé au-dessus de la nécropole préexistante
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le siège abbatial à droite au fond du chœur, élément unique du XIIe siècle est un des attraits majeurs de la chapelle. Il est flanqué de celui, plus simple, du second personnage de la communauté. A l'image de la chapelle, les sièges étaient sans doute peints et dotés d'accessoires qui ont disparu.
La tombe à leur pied peut avoir été celle d'un abbé célèbre dont on a perdu le souvenir.
Abbaye de Saint-Roman
Le siège abbatial à droite au fond du chœur, élément unique du XIIe siècle est un des attraits majeurs de la chapelle. Il est flanqué de celui, plus simple, du second personnage de la communauté. A l'image de la chapelle, les sièges étaient sans doute peints et dotés d'accessoires qui ont disparu. La tombe à leur pied peut avoir été celle d'un abbé célèbre dont on a perdu le souvenir.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le rocher a également été renforcé à la croisée du transept par une voûte sur croisée d'ogives  reposant sur des piliers massi
Abbaye de Saint-Roman
Le rocher a également été renforcé à la croisée du transept par une voûte sur croisée d'ogives reposant sur des piliers massi
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>De l'autre côté du mur, le pressoir.
Abbaye de Saint-Roman
De l'autre côté du mur, le pressoir.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Les vestiges de fortifications médiévales et d'un château du XVIe siècle subsistent sur la terrasse supérieure. Le propriétaire a voulu créer un jardin romantique au milieu des ruines. La présence de grands pins est le résultat de cet aménagement.
Abbaye de Saint-Roman
Les vestiges de fortifications médiévales et d'un château du XVIe siècle subsistent sur la terrasse supérieure. Le propriétaire a voulu créer un jardin romantique au milieu des ruines. La présence de grands pins est le résultat de cet aménagement.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le puits de lumière de la chapelle.
Abbaye de Saint-Roman
Le puits de lumière de la chapelle.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Une véritable nécropole rupestre accueille des centaines de sépultures creusées dans le rocher par des moines troglodytes.
Abbaye de Saint-Roman
Une véritable nécropole rupestre accueille des centaines de sépultures creusées dans le rocher par des moines troglodytes.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>St-Roman, fut également une importante nécropole où étaient ensevelis aussi bien les moines, que les paysans vivant sur le territoire de l'abbaye, ou peut-être encore des habitants de la région qui faisaient un don à l'abbaye. 152 tombes taillées dans le calcaire sont encore visibles. De nombreuses tombes ont été détruites par la retaille du rocher au XIVe s.
Abbaye de Saint-Roman
St-Roman, fut également une importante nécropole où étaient ensevelis aussi bien les moines, que les paysans vivant sur le territoire de l'abbaye, ou peut-être encore des habitants de la région qui faisaient un don à l'abbaye. 152 tombes taillées dans le calcaire sont encore visibles. De nombreuses tombes ont été détruites par la retaille du rocher au XIVe s.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La partie sud du rocher abrite quelques cellules (chambres des moines) qui ont échappé à la fortification du sommet.
Abbaye de Saint-Roman
La partie sud du rocher abrite quelques cellules (chambres des moines) qui ont échappé à la fortification du sommet.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Transformées en silos à grain postérieurement, certaines sont situées en façade du rocher et ne sont plus accessibles que par des échelles.
Abbaye de Saint-Roman
Transformées en silos à grain postérieurement, certaines sont situées en façade du rocher et ne sont plus accessibles que par des échelles.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale.
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>On trouve également, en sortant de la chapelle à droite, le bâti d'un pressoir à vin
Abbaye de Saint-Roman
On trouve également, en sortant de la chapelle à droite, le bâti d'un pressoir à vin
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le pressoir à vin médiéval. Ce pressoir
Abbaye de Saint-Roman
Le pressoir à vin médiéval. Ce pressoir "banal" servait aux paysans qui dépendaient de l'abbaye et cultivaient des terrasses et des champs aux alentours.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le pressoir à vin médiéval.
Abbaye de Saint-Roman
Le pressoir à vin médiéval.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le pressoir à vin médiéval.
Abbaye de Saint-Roman
Le pressoir à vin médiéval.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le pressoir à vin médiéval. La cuve. Sur le mur et sur la voûte, l'empreinte du mécanisme.
Abbaye de Saint-Roman
Le pressoir à vin médiéval. La cuve. Sur le mur et sur la voûte, l'empreinte du mécanisme.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La chapelle abbatiale.
Abbaye de Saint-Roman
La chapelle abbatiale.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La grande salle. Autrefois dotée de trois niveaux, le plus bas avec des voûtes d'arêtes, le second une voûte en plein cintre, le dernier dont le plafond est le rocher, cette salle est entièrement taillée dans le calcaire.
Abbaye de Saint-Roman
La grande salle. Autrefois dotée de trois niveaux, le plus bas avec des voûtes d'arêtes, le second une voûte en plein cintre, le dernier dont le plafond est le rocher, cette salle est entièrement taillée dans le calcaire.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La grande salle.
Abbaye de Saint-Roman
La grande salle.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La grande salle.
Abbaye de Saint-Roman
La grande salle.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La grande salle. La pièce du bas a sans doute servi d'écurie au XIVe s à l'époque du studium
Abbaye de Saint-Roman
La grande salle. La pièce du bas a sans doute servi d'écurie au XIVe s à l'époque du studium
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La grande salle. La voûte.
Abbaye de Saint-Roman
La grande salle. La voûte.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La cour.
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La cour.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La cour.
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La cour.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>La plus radicale transformation fut réalisée par la taille de la pente naturelle de la colline, le creusement d'un grand fossé l'entourant et l'ajout de fortifications.
Abbaye de Saint-Roman
La plus radicale transformation fut réalisée par la taille de la pente naturelle de la colline, le creusement d'un grand fossé l'entourant et l'ajout de fortifications.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Les moines ont réalisé cette protection au moment de la guerre de Cent Ans. A cette époque, ils avaient des constructions sur la terrasse et n'occupaient plus toute la partie troglodytique. Un peu avant les guerres de Religion, le seigneur laïc remplace les bâtiments monastiques par un petit château aujourd'hui disparu.
Abbaye de Saint-Roman
Les moines ont réalisé cette protection au moment de la guerre de Cent Ans. A cette époque, ils avaient des constructions sur la terrasse et n'occupaient plus toute la partie troglodytique. Un peu avant les guerres de Religion, le seigneur laïc remplace les bâtiments monastiques par un petit château aujourd'hui disparu.
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Le fossé ceinture complètement le rocher sur une largeur d'environ 4 m et une profondeur de près de 3 m. Une rampe permettait de monter jusqu'au petit pont, restitué en 2003, qui permet de franchir le fossé et d'accéder à la partie supérieure de l'abbaye
Abbaye de Saint-Roman
Le fossé ceinture complètement le rocher sur une largeur d'environ 4 m et une profondeur de près de 3 m. Une rampe permettait de monter jusqu'au petit pont, restitué en 2003, qui permet de franchir le fossé et d'accéder à la partie supérieure de l'abbaye
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<center>Abbaye de Saint-Roman</center>Base de l'échauguette à l'angle du mur arrière de la rampe.
Abbaye de Saint-Roman
Base de l'échauguette à l'angle du mur arrière de la rampe.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>L'église Sainte-Marthe fut érigée aux XIe et XIIe siècles en l'honneur de Marthe de Béthanie, venue de Palestine avec les Trois Maries (ou Saintes Maries) et qui dompta la Tarasque. L'église fut reconstruite au XIVe siècle, remaniée au XVe siècle et au XVIIe siècle, endommagée en 1944 et restaurée.<p>
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
L'église Sainte-Marthe fut érigée aux XIe et XIIe siècles en l'honneur de Marthe de Béthanie, venue de Palestine avec les Trois Maries (ou Saintes Maries) et qui dompta la Tarasque. L'église fut reconstruite au XIVe siècle, remaniée au XVe siècle et au XVIIe siècle, endommagée en 1944 et restaurée.

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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Le Portail Roman du XIIe siècle. Au portail, bas-reliefs et statues des saints ont été martelés par les révolutionnaires de 1793.
Le tympan présentait le Christ en majesté entouré des symboles des quatre évangélistes. La frise du linteau évoquait rentrée de Jésus à Jérusalem.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Le Portail Roman du XIIe siècle. Au portail, bas-reliefs et statues des saints ont été martelés par les révolutionnaires de 1793. Le tympan présentait le Christ en majesté entouré des symboles des quatre évangélistes. La frise du linteau évoquait rentrée de Jésus à Jérusalem.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Frises d'oves sur l'archivolte du portail. Entablement à l'antique surmontant les chapiteaux du portail, avec frise de feuilles d'acanthe.
Au-dessus des chapiteaux, dans l’angle droit, on distingue la silhouette de sainte Marthe domptant la Tarasque. Dans l’angle opposé à gauche, il y avait la résurrection de Lazare (on voit encore le tombeau à la base).
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Frises d'oves sur l'archivolte du portail. Entablement à l'antique surmontant les chapiteaux du portail, avec frise de feuilles d'acanthe. Au-dessus des chapiteaux, dans l’angle droit, on distingue la silhouette de sainte Marthe domptant la Tarasque. Dans l’angle opposé à gauche, il y avait la résurrection de Lazare (on voit encore le tombeau à la base).
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>La fausse galerie surmontant le portail :
pilastres cannelés, colonnes au fut rond ou polygonal, chapiteaux à feuilles d'acanthe ;       entablement à l'antique avec frise de feuilles d'acanthe ;  rosaces sous la galerie.<p>
La fausse galerie est supportée par des modillons typiquement romans, ornés d'aigles et de têtes d'ânes et de béliers. À ses extrémités, elle est soutenue par deux élégantes colonnettes supportées par des têtes de bovidés.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
La fausse galerie surmontant le portail : pilastres cannelés, colonnes au fut rond ou polygonal, chapiteaux à feuilles d'acanthe ; entablement à l'antique avec frise de feuilles d'acanthe ; rosaces sous la galerie.

La fausse galerie est supportée par des modillons typiquement romans, ornés d'aigles et de têtes d'ânes et de béliers. À ses extrémités, elle est soutenue par deux élégantes colonnettes supportées par des têtes de bovidés.

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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>La tour du clocher est romane et n’avait pas initialement la hauteur d’aujourd’hui. Un œil observateur remarquera un vestige de gargouille à mi-hauteur côté nord, attestant clairement son élévation. La partie sommitale était crénelée et couverte d’une terrasse. Le campanile et la flèche vinrent plus tard, René d’Anjou autorisant l’achèvement du clocher. A gauche, le beau lanternon ovale lumineux. de la chapelle ste Cécile dont le contrefort supporte un clocheton roman (1197).
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
La tour du clocher est romane et n’avait pas initialement la hauteur d’aujourd’hui. Un œil observateur remarquera un vestige de gargouille à mi-hauteur côté nord, attestant clairement son élévation. La partie sommitale était crénelée et couverte d’une terrasse. Le campanile et la flèche vinrent plus tard, René d’Anjou autorisant l’achèvement du clocher. A gauche, le beau lanternon ovale lumineux. de la chapelle ste Cécile dont le contrefort supporte un clocheton roman (1197).
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>A gauche, le beau lanternon ovale lumineux. de la chapelle ste Cécile dont le contrefort supporte un clocheton roman (1197).
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
A gauche, le beau lanternon ovale lumineux. de la chapelle ste Cécile dont le contrefort supporte un clocheton roman (1197).
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>La nef principale est supportée par des colonnes à faisceau : les petites soutiennent les croisées d’ogive et les grosses, les arcs-doubleaux. Clé de voûte du choeur représentant Sainte Marthe enseignant.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
La nef principale est supportée par des colonnes à faisceau : les petites soutiennent les croisées d’ogive et les grosses, les arcs-doubleaux. Clé de voûte du choeur représentant Sainte Marthe enseignant.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Le Chœur de l'église. Une restauration de 1857 rend au chœur son aspect harmonieux. Sous le maître-autel (fin XVIIIe) en marbre polychrome, offert par le chanoine Clerc de Mollières, se trouve la crypte funéraire de certains chanoines de la collégiale.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Le Chœur de l'église. Une restauration de 1857 rend au chœur son aspect harmonieux. Sous le maître-autel (fin XVIIIe) en marbre polychrome, offert par le chanoine Clerc de Mollières, se trouve la crypte funéraire de certains chanoines de la collégiale.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>L'église étant dédiée à la Vierge, au centre sont  représentés : l'Annonciation : Marie reçoit l'ange Gabriel, et le Couronnement de la Vierge par son Fils, Jésus
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
L'église étant dédiée à la Vierge, au centre sont représentés : l'Annonciation : Marie reçoit l'ange Gabriel, et le Couronnement de la Vierge par son Fils, Jésus
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>A gauche : St Lazare et St Front, qui, selon une tradition, aurait assisté aux funérailles de Marthe. En dessous : Ste Madeleine et Ste Marcelle.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
A gauche : St Lazare et St Front, qui, selon une tradition, aurait assisté aux funérailles de Marthe. En dessous : Ste Madeleine et Ste Marcelle.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>A droite : St Martin et St Maximin Au dessous : les Saintes Maries, Jacobé et Salomé.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
A droite : St Martin et St Maximin Au dessous : les Saintes Maries, Jacobé et Salomé.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Vitrail de l'abside.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Vitrail de l'abside.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>L’orgue : la partie instrumentale originelle de l’instrument existe toujours et date de 1484. Il a subi plusieurs transformations afin d’être agrandi et embelli. Le buffet polychrome de Charles Boisselin date de 1712. Il fut entièrement restauré en 1983-1984.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
L’orgue : la partie instrumentale originelle de l’instrument existe toujours et date de 1484. Il a subi plusieurs transformations afin d’être agrandi et embelli. Le buffet polychrome de Charles Boisselin date de 1712. Il fut entièrement restauré en 1983-1984.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>La crypte. Ancienne église édifiée sur la tombe de Sainte Marthe. Elle fut reconstruite en 1187, armée de la découverte du corps de la sainte.
En 1653, Monseigneur de Marinis. Génois, archevêque d'Avignon, fit orner cette église basse de parements de marbre blanc et noir, dont un lit d'apparat en marbre blanc représentant la sainte endormie. Porte de la crypte : grille en fer forgé (1466).
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
La crypte. Ancienne église édifiée sur la tombe de Sainte Marthe. Elle fut reconstruite en 1187, armée de la découverte du corps de la sainte. En 1653, Monseigneur de Marinis. Génois, archevêque d'Avignon, fit orner cette église basse de parements de marbre blanc et noir, dont un lit d'apparat en marbre blanc représentant la sainte endormie. Porte de la crypte : grille en fer forgé (1466).
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Le sarcophage (tombeau antique de Sainte Marthe)
Son origine est mal connue. Ce sarcophage paléochrétien a recueilli les reliques de Sainte Marthe.
Il est sculpté de scènes du Nouveau Testament dont les têtes ont été arasées. De gauche à droite;- Saint Pierre dans sa prison faisant surgir une source pour baptiser ses geôliers.- La multiplication des pains.- Orante -Les noces de Cana- Le reniement de Pierre- La résurrection de Lazare.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Le sarcophage (tombeau antique de Sainte Marthe) Son origine est mal connue. Ce sarcophage paléochrétien a recueilli les reliques de Sainte Marthe. Il est sculpté de scènes du Nouveau Testament dont les têtes ont été arasées. De gauche à droite;- Saint Pierre dans sa prison faisant surgir une source pour baptiser ses geôliers.- La multiplication des pains.- Orante -Les noces de Cana- Le reniement de Pierre- La résurrection de Lazare.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Le Cénotaphe de Sainte Marthe où ont été déposées ultérieurement les reliques de Sainte Marthe a été sculpté par Francesco Laurana. Les pèlerins touchaient les reliques avec un linge à travers les « fenestrelles » (fentes inférieures). Au-dessus, le corps de Marthe repose, entouré de deux personnages. Saint Front, l’évêque de Périgueux, et Sainte Marcelle, servante de Marthe ?
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Le Cénotaphe de Sainte Marthe où ont été déposées ultérieurement les reliques de Sainte Marthe a été sculpté par Francesco Laurana. Les pèlerins touchaient les reliques avec un linge à travers les « fenestrelles » (fentes inférieures). Au-dessus, le corps de Marthe repose, entouré de deux personnages. Saint Front, l’évêque de Périgueux, et Sainte Marcelle, servante de Marthe ?
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Tombeau de Jean de Cossa
Tombeau attribué au sculpteur Francisco Laurana, il renferme les restes de F illustre Napolitain Jean de Cossa, Sénéchal de Provence et ami du Roi René. Au côté gauche, on voit une lance rompue (allusion aux tournois). La grille entourant le tombeau est ornée de fleurs de lys.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Tombeau de Jean de Cossa Tombeau attribué au sculpteur Francisco Laurana, il renferme les restes de F illustre Napolitain Jean de Cossa, Sénéchal de Provence et ami du Roi René. Au côté gauche, on voit une lance rompue (allusion aux tournois). La grille entourant le tombeau est ornée de fleurs de lys.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Jean de Cossa est représenté couché, armé de toutes pièces, un chien, symbole de fidélité, est à ses pieds. Le Sénéchal est revêtu de sa cotte et du haubert de mailles. Sous le bras gauche, on remarque la décoration de l’Ordre du Croissant institué par le Roi René, et dont Jean fut sénateur en 1450.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Jean de Cossa est représenté couché, armé de toutes pièces, un chien, symbole de fidélité, est à ses pieds. Le Sénéchal est revêtu de sa cotte et du haubert de mailles. Sous le bras gauche, on remarque la décoration de l’Ordre du Croissant institué par le Roi René, et dont Jean fut sénateur en 1450.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Chapelle Sainte Cécile. Aménagée en 1656, elle est ornée d'un beau lanternon ovale lumineux. Tableaux de Pierre Parrocel.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Chapelle Sainte Cécile. Aménagée en 1656, elle est ornée d'un beau lanternon ovale lumineux. Tableaux de Pierre Parrocel.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Chapelle Sainte Cécile. L'Annonciation.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Chapelle Sainte Cécile. L'Annonciation.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Chapelle Sainte Cécile. L'Adoration des Mages.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Chapelle Sainte Cécile. L'Adoration des Mages.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Chapelle Sainte Cécile. L'Adoration des Bergers .
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Chapelle Sainte Cécile. L'Adoration des Bergers .
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Chapelle Sainte Cécile.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Chapelle Sainte Cécile.
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>Chapelle Saint Claude, chapelle des Poytevin. Tableau de J.M. VIEN : « Arrivée de Sainte Marthe en Provence » (Rome 1747).
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
Chapelle Saint Claude, chapelle des Poytevin. Tableau de J.M. VIEN : « Arrivée de Sainte Marthe en Provence » (Rome 1747).
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<center>La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon</center>La Buste est l'un des reliquaires actuels : il contient des reliques de la Sainte. Il fut refait au XIXe s. à l'identique de celui offert par Louis XI disparu pendant la Révolution.
La Collégiale Royale Sainte MARTHE de Tarascon
La Buste est l'un des reliquaires actuels : il contient des reliques de la Sainte. Il fut refait au XIXe s. à l'identique de celui offert par Louis XI disparu pendant la Révolution.
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<center>Le château du roi René</center>À cet emplacement s'élevait un premier château qui fut occupé au milieu du XIIIe siècle par Charles d’Anjou, comte de Provence et frère de Saint-Louis, roi de France. Ce château est agrandi par son fils Charles II dit « le boiteux ». À son retour d'Italie Louis II d'Anjou, comte de Provence, fait entreprendre le 27 novembre 1400 la reconstruction du château à l'emplacement qu'il occupait. Les travaux avancent rapidement, mais sont interrompus quelques années plus tard et sont repris de 1428 à 1435 par son fils Louis III d'Anjou. L'architecte était Jean Robert auquel furent adjoints les sculpteurs Simon de Beaujeu et Jacques Morel. Le roi René n'y apporta que de petites modifications de 1447 à 1449.
Le château du roi René
À cet emplacement s'élevait un premier château qui fut occupé au milieu du XIIIe siècle par Charles d’Anjou, comte de Provence et frère de Saint-Louis, roi de France. Ce château est agrandi par son fils Charles II dit « le boiteux ». À son retour d'Italie Louis II d'Anjou, comte de Provence, fait entreprendre le 27 novembre 1400 la reconstruction du château à l'emplacement qu'il occupait. Les travaux avancent rapidement, mais sont interrompus quelques années plus tard et sont repris de 1428 à 1435 par son fils Louis III d'Anjou. L'architecte était Jean Robert auquel furent adjoints les sculpteurs Simon de Beaujeu et Jacques Morel. Le roi René n'y apporta que de petites modifications de 1447 à 1449.
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<center>Le château du roi René</center>Tour du sud-ouest.
Le château du roi René
Tour du sud-ouest.
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<center>Le château du roi René</center>Le château est bâti sur un îlot rocheux en bordure du Rhône qui le longe d'un côté tandis qu'un fossé taillé dans le roc pouvant recevoir les eaux du Rhône le sépare de la ville. Il se compose de deux parties bien distinctes : au nord la basse-cour réservée aux communs et aux hommes d'armes, et au sud le logis proprement dit.
Le château du roi René
Le château est bâti sur un îlot rocheux en bordure du Rhône qui le longe d'un côté tandis qu'un fossé taillé dans le roc pouvant recevoir les eaux du Rhône le sépare de la ville. Il se compose de deux parties bien distinctes : au nord la basse-cour réservée aux communs et aux hommes d'armes, et au sud le logis proprement dit.
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<center>Le château du roi René</center>Au centre, tour des Chapelles. A droite, tour de l'Horloge.
Le château du roi René
Au centre, tour des Chapelles. A droite, tour de l'Horloge.
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<center>Le château du roi René</center>Cour d'entrée surmontée du donjon.
Le château du roi René
Cour d'entrée surmontée du donjon.
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<center>Le château du roi René</center>Tour de l'Horloge et à gauche, Tour d'escalier du chemin de ronde.
Le château du roi René
Tour de l'Horloge et à gauche, Tour d'escalier du chemin de ronde.
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<center>Le château du roi René</center>Basse-cour, avec à gauche la tour marie, à droite.
Le château du roi René
Basse-cour, avec à gauche la tour marie, à droite.
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<center>Le château du roi René</center>Tour de l'Artillerie.
Le château du roi René
Tour de l'Artillerie.
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<center>Le château du roi René</center>
Le château du roi René
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<center>L'Hôtel de Ville.</center>Il a été édifié au XVIIe siècle sous le règne du roi de France Louis XIV. En 1644, les Consuls, nobles et bourgeois, décident de transférer l'ancienne Maison commune, située à proximité de l'église Sainte-Marthe, vers le cœur du quartier commerçant, place du Marché. La construction du nouvel édifice, destiné à accueillir les réunions des Consuls et conserver les actes et privilèges de la cité, débute en 1648. Dès lors, l'Hôtel de Ville constitue le lieu emblématique du pouvoir communal.
L'Hôtel de Ville.
Il a été édifié au XVIIe siècle sous le règne du roi de France Louis XIV. En 1644, les Consuls, nobles et bourgeois, décident de transférer l'ancienne Maison commune, située à proximité de l'église Sainte-Marthe, vers le cœur du quartier commerçant, place du Marché. La construction du nouvel édifice, destiné à accueillir les réunions des Consuls et conserver les actes et privilèges de la cité, débute en 1648. Dès lors, l'Hôtel de Ville constitue le lieu emblématique du pouvoir communal.
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<center>L'Hôtel de Ville.</center>Sur la façade, trônent le buste de Marianne, symbole de la République française, et la statue de sainte Marthe, patronne de Tarascon. Cette dernière a été sculptée à la fin du XVIIe siècle.
L'Hôtel de Ville.
Sur la façade, trônent le buste de Marianne, symbole de la République française, et la statue de sainte Marthe, patronne de Tarascon. Cette dernière a été sculptée à la fin du XVIIe siècle.
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<center>Hôtel de Laudun</center>
Hôtel de Laudun
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<center>Hôtel de Laudun</center>
Hôtel de Laudun
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<center>Hôtel de Laudun</center>
Hôtel de Laudun
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<center>Portail du prebytère.</center>
Portail du prebytère.
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<center>Hôtel du chapitre de Ste Marthe</center>Il fut fondé par Louis XI en 1482.
Hôtel du chapitre de Ste Marthe
Il fut fondé par Louis XI en 1482.
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