Saint Blaise, les Etangs, Tholon, Saint Pierre, Saint-Julien-lès-Martigues.
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Saint Blaise.
Porte piètonne et tour sud du rempart grec.
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Saint Blaise.
Reconstitution d'un pressoir à huile.
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Saint Blaise.
Reconstitution d'un pressoir à huile.
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Saint Blaise.
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Nous ne savons rien de la nécropole gauloise, mais Henri Rolland a dégagé une partie du cimetière de la ville d'Ugium, un des plus importants du Midi de la France. Hormis quelques sépultures placées près de la chapelle Saint-Blaise, c'est surtout au sud et à l'est des remparts que l'on peut encore découvrir près de 300 tombes, dispersées sur le plateau de Castillon, dans un environnement de carrières et de voies à ornières.
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Saint Blaise.
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Parfois groupées en petits ensembles familiaux, elles ont été creusées à même le roc et recouvertes de pierres plates. Par leurs caractéristiques et par quelques objets mis au jour, ces sépultures appartiennent à la période wisigothique (Ve-VIe s. apr. J.-C.)
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Saint Blaise.
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Ce sont des cavités rectangulaires, parmi lesquelles les nombreuses fosses de petite taille signalent des tombes d'enfants. Souvent multiples, les inhumations contiennent des défunts allongés sur le dos, les bras le long du corps ou repliés sur le thorax, la tête souvent calée dans un alvéole. Elles ne renferment pas de mobilier, selon la manière dépouillée du rite chrétien.
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Saint Blaise.
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Les inhumations contiennent des défunts allongés sur le dos, les bras le long du corps ou repliés sur le thorax, la tête souvent calée dans un alvéole.
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Saint Blaise.
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Tombe d'enfant.
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Saint Blaise.
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.).
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Saint Blaise.
Cette chapelle romane du XIIe siècle a une abside orientée nord-est, restaurée au XIIIe siècle. La façade fut refaite en 1608. Elle est mentionnée en 1156 dans une bulle du pape Anastase IV : elle s'appelle à l'origine Notre-Dame-de-Castelveyre et fait office d'église paroissiale. C'est au XIIIe siècle qu'elle est dédiée à Saint-Blaise.
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Saint Blaise.
Les travaux de fouille ont permis de comprendre la superposition de trois églises successives: - La première, visible au nord de la zone, appartient à l'époque dite "paléochrétienne" (VIe siècle ap J.-C). Reflet d'une technique de construction aboutie, cet édifice, de 30 m de long pour environ 11 m de large dominant l'étang de Citis, comportait un pavement de dalles calcaires régulièrement agencées. - Durant le Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles), la construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté. Témoignant des rites funéraires de l'époque, un cimetière se concentre autour de cette nouvelle chapelle.
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Saint Blaise.
Deuxième chapelle du Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles). La construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté.
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Saint Blaise.
Deuxième chapelle du Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles). La construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
Témoignant des rites funéraires de l'époque, un cimetière se concentre autour de cette nouvelle chapelle.
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Saint Blaise.
Trace de la première église.
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Saint Blaise.
Enfin, durant le premier tiers du XIIIe siècle, selon les souhaits d’Hugues Béroard, archevêque d’Arles, Castelveyre (Château-Vieux) fut réhabilité par la construction de l’église encore en élévation aujourd’hui.
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Saint Blaise.
Après l'abandon du site, elle devient un petit prieuré rural, gardé par un ermite qui loge dans un corps de bâtiment attenant à l'édifice. Elle fut remaniée au XVIe siècle et restaurée au XIXe siècle, puis classée aux Monuments Historiques en 1939.
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Saint Blaise.
La chapelle Saint Blaise.
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Saint Blaise.
La Chapelle Saint Blaise.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
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Saint Blaise.
La chapelle Saint Blaise.
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Saint Blaise.
Lors des travaux, les bâtisseurs ont retrouvé le dallage de l'église primitive qui fut alors en partie sauvegardé.
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Saint Blaise.
Bénitier.
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Saint Blaise.
Notre-Dame de Vidot.
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Saint Blaise.
C'est ici que repose, au pied du chœur, depuis 1970 et selon son vœu, l'archéologue du site, Henri Rolland.
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Saint Blaise.
Mise au jour du rempart de Castelveyre.
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Autour de St Blaise.
Voie à ornières.
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres.
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres.
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres.
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres. Au fond, les Ferme et bergerie Graille (XIXe s.).
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Ferme et bergerie Graille (XIXe s.).
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Ferme et bergerie Graille (XIXe s.).
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Ferme et bergerie Graille (XIXe s.).
Système de récupération de l'eau de pluie et sa citerne.
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Ferme et bergerie Graille (XIXe s.).
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres.
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres.
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Autour de St Blaise.
Carrière de pierres. C'est celle qui a servi pour le mur Grec.
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Autour de St Blaise.
Carrière de pierres. C'est celle qui a servi pour le mur Grec.
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Autour de St Blaise.
Carrière de pierres.
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres.
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Autour de St Blaise.
Les tombes rupestres.
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La forêt de Castillon.
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La forêt de Castillon.
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La forêt de Castillon.
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La forêt de Castillon.
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Etang du Pourra.
En 2015. Au centre, le canal qui relie cet étang à celui d'Engrenier ?
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Fossiles marins.
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Fossiles marins.
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Le long du canal de Martigues.
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Etang d'Engrenier.
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Etang de Lavalduc.
L'étang de Lavalduc fait partie, avec l'étang du Pourra, l'étang de Citis, l'étang d'Engrenier, l'étang de Rassuen et l'étang de l'Estomac, des cinq étangs regroupés entre l'étang de Berre et le golfe de Fos en Méditerranée, à proximité de la plaine de La Crau et du parc naturel régional de Camargue.
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Etang de Lavalduc.
En 2015. L'étang est compris à l'intérieur d'une vaste cuvette de 2,5 x 1,750 km, de formation hydroéolienne et même nivo-éolienne, qu'il remplit presque intégralement. Il est le résultat de l'action de la neige et du mistral à la fin du Riss, l'avant-dernière glaciation.
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Etang de Lavalduc.
Sa coloration d'un bleu rose irisé est due à la présence des petits crustacés Artemia salina. La salinité de l'étang de Lavalduc aujourd'hui est artificielle, puisque provenant de la saumure injectée par des conduites souterraines depuis les silos à hydrocarbures de Manosque (Géosel).
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Etang de Lavalduc.
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Etang de Lavalduc.
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Etang de Lavalduc.
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Etang de Lavalduc.
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Le long du canal de Martigues.
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Tholon.
A la fin du IIe av. J.-C, la conquête romaine anéantit les habitats protohistoriques de Saint-Blaise et du quartier de l'Ile, mettant un terme à la civilisation des Gaulois du Midi. Les habitants de Martigues deviennent alors des Gallo-romains qui investissent et exploitent tous les espaces du territoire. Villages, grands domaines agricoles, carrières et sites portuaires témoignent de la vitalité de l'occupation humaine de cette époque. C'est à Tholon, sur le rivage de l'étang de Berre, que s'installe la principale agglomération de la région, Maritima Avaticorum.
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Tholon.
Occupée entre le début du Ier av. J.-C. et le IVe ap. J.-C, Maritima est structurée en îlots d'habitations linéaires. Ils sont desservis par un réseau régulier de voies, qui se coupent à angles droits. La ville est bordée à l'ouest par la route reliant dans l'Antiquité Martigues et Salon, découverte sous le parking du lycée Langevin. L'agglomération possède aussi quelques bâtiments et installations à caractère public, en particulier un vaste complexe de citernes où était captée et conservée l'eau douce nécessaire à la vie d'une population importante.
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Tholon.
Le lavoir. Dans la partie sud du site, les fouilles ont remis au jour les vestiges en partie masqués de plusieurs bâtiments et ouvrages qui, jusqu'à la fin du XIXe siècle, assuraient via un aqueduc enterré de plus d'1 km, l'essentiel de l'approvisionnement en eau du centre-ville de Martigues.
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Tholon.
Le lavoir. L'ouvrage se compose de deux citernes voûtées, bâties côte à côte à l'emplacement d'une source d'eau douce coulant en abondance toute l'année.
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Tholon.
Le lavoir.
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Tholon.
Le lavoir. Intérieur d'une citerne. L'exploration des citernes a permis de découvrir aussi bien des objets (battoirs en bois) utilisés par les dernières lavandières de Tholon que des inscriptions gravées témoignant des travaux réalisés au sein de ces réservoirs.
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Tholon.
Le lavoir. Des citernes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
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Tholon.
Le lavoir. Des c iternes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
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Tholon.
Depuis 1998, les recherches menées par les archéologues de la ville de Martigues à Tholon ont exploré ou mis au jour de nombreux vestiges et bâtiments enfouis dans le sol ou immergés dans l'étang de Berre. On peut y découvrir les éléments suivants : les restes d'une vaste agglomération gallo-romaine, Maritime Avaticorum ; les ruines très arasées d'une chapelle du XIIIe siècle, dite Sainte-Trinité de Tholon, qui a donné son nom au site actuel ; plusieurs constructions et aménagements, bâtis entre le XVe et le XXe siècle, liés au captage et à l'usage public de l'eau douce.
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Tholon.
La fontaine de l'Arc. Plus au nord, subsistent les vestiges d'une seconde source aménagée de manière plus modeste, la fontaine de l'Arc. Installée en bordure même de l'étang, elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau.
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Tholon.
La fontaine de l'Arc. Elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau. Le bâtiment de cette fontaine abritait à l'étage un système de pompe alimentant un petit aqueduc qui desservait le lavoir de Tholon.
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Tholon.
Citernes antiques au sol et aux parois recouvertes de béton hydraulique, mises au jour en bordure de l'étang. Transformées en habitations au IIIe s. ap. J.-C, elles sont ensuite remblayées avant la mise en culture du site au Moyen-Age.
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Tholon.
Voie de la ville antique.
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Saint Pierre.
Depuis les années 1970, les recherches archéologiques ont fait de Saint-Pierre l'une des agglomérations préromaines les mieux connues et plus importantes du Sud de la Gaule. Alors que cet habitat occupait initialement toute la butte, les recherches en ont surtout révélé les vestiges en deux secteurs distincts : d'abord au pied de l'église sur le sommet et la partie sud de la colline ; puis lors de fouilles de sauvetage sur son flanc nord, dans l'enceinte du cimetière actuel.
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Saint Pierre.
Saint-Pierre, un oppidum gaulois. Appartenant comme Saint-Blaise à la tribu littorale des Avatiques, le village gaulois de Saint-Pierre forme la plus importante agglomération celtique que l'on connaisse entre Marseille grecque et le chenal de Caronte. Tout au long de l'âge du Fer, l'oppidum de Saint-Pierre montre une occupation intense et dynamique. Il est surtout épargné par les nombreux épisodes militaires, destructions et périodes d'abandon que les dominations grecque puis romaine font subir à la plupart des autres agglomérations et villages gaulois de Provence entre le IVe et le Ier s. av. J.-C. On le doit sans doute aux relations très privilégiées qu'il a entretenues dès l'origine avec sa puissante voisine, Massalia.
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Saint Pierre.
Îlots d'habitations et ruelles gauloises (Ve s. av. J.-C-Ier s. ap. J.-C.). Après l'installation d'un premier habitat gaulois (560-490 av. J.-C.) construit en matériaux légers (bois et torchis), c'est une agglomération de type urbain, bâtie en pierres et terre crue, qui se met en place sur toute la butte, soit sur plus d'1,5 hectare. Occupés en continu entre le début du Ve s. av. J.-C. et le r s. ap. J.-C, le sommet et les pentes nord de la colline se couvrent de centaines de maisons à pièce unique de formats variés, qui permettaient d'accueillir plusieurs milliers d'habitants. Elles sont disposées en terrasses le long d'étroites rues piétonnes, au sein d'îlots simples ou doubles d'habitations.
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Saint Pierre.
Reconstitution à l'échelle 1 d'un quartier gaulois. La durée et la continuité exceptionnelles de l'occupation du site font que, pour une période de cinq siècles, les structures enfouies d'habitat gaulois s'empilent parfois sur trois mètres de haut. Jusqu'à l'apparition, durant le Haut-Empire, des maisons gallo-romaines en pierres et aux toits de tuiles, on y relève surtout l'importance de la terre crue dans la construction, l'aménagement intérieur et la finition des habitations. Retrouvés en place ou effondrés, les murs sont presque toujours composés de deux parties : un soubassement en pierres et une élévation en terre crue (briques moulées ou terre massive). Leurs parois étaient protégées par un enduit de terre argileuse très fin qui se confondait avec l'argile du sol des pièces d'habitation. Les toits, en terrasse, étaient également composés de matériaux périssables : charpente en bois et couverture de végétaux (roseaux, graminées) que recouvrait une épaisse couche de terre damée.
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Saint Pierre.
Rempart archaïque. La qualité et le nombre des objets importés mis au jour à Saint-Pierre à toutes les périodes témoignent du développement de modes de vie et d'alimentation nouveaux dans le monde indigène. Les Gaulois de Saint-Pierre sont ainsi parmi les premiers dans le Midi à cultiver la vigne et l'olivier et à en extraire vin et huile au moyen de pressoirs perfectionnés. Dès le IIIes. av. J.-C, au contact et à l'image des Grecs, certains maîtrisent aussi bien la taille de pierre que l'écriture. Il faut attendre le Haut-Empire, en pleine période gallo-romaine, pour que le village de Saint-Pierre soit progressivement abandonné et que sa population investisse les domaines agricoles de la plaine et les sites portuaires du littoral.
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Saint Pierre.
Bastions et murs de la fortification sud (IVe s. av. J.-C- Ier s. ap. J.-C)
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Saint Pierre.
Porte sud de l'agglomération.
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Saint Pierre.
Fronts d'extraction d'une carrière de pierre moderne. Mur de terrasse à pilastre et plateforme servant d'aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
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Saint Pierre.
Aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
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Le bas-relief funéraire de Saint-Julien-lès-Martigues .
Au centre de couple conjugal qu'on a voulu honorer. C'est donc le mémento tombal d'une famille. Les deux silhouettes plus petites qui apparaissent au fond derrière les parents assis, et entre eux, sont celles d'enfants du ménage. Sur le même plan que les parents assis deux figure d'adultes debout : des togati, autant que permet de juger l'état de surface de la pierre. De chaque côté, de face, deux cavaliers qui avaient tous les deux, à l'arrière, leur cheval. La monture à droite a presque entièrement disparu, sauf quelques restes du poitrail, du ventre et des pattes d'avant. Celui de droite porte une sorte de cotte de mailles, l'autre un costume qui comporte un drapé.
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