Dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Victor à Marseille, le castrum de La Barben est déjà mentionné en 1009 ; on ne connaît pas sa date de construction, probablement antérieure à 1000.
Il fut la propriété de la famille de Pontevès. Au XVe siècle, il appartient au roi René; ce dernier le vend en 1474 à Jean II de Forbin, frère de Palamède de Forbin, dit le Grand. Il resta la propriété des marquis de Forbin pendant près de 500 ans. En 1963, le nouveau propriétaire, André Pons, ingénieur agricole, l'habite avec sa famille et l'ouvre au public dès 1965 afin de transmettre à chaque visiteur, adultes et enfants, son amour et son respect pour ce château, joyau du patrimoine provençal qu’il fit revivre durant 35 ans.. Il crée en 1971 le zoo de La Barben. Sa fille aînée et son époux, Bertrand Pillivuyt, tous deux âgés de plus de 70 ans, en héritent et c'est à présent sa petite-fille qui le détient.
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En 1064, le territoire de La Barben appartient à l’Abbaye de Saint Victor de Marseille. Le Château appartient en 1143 à Pierre de Pontevès, Seigneur de Lambesc. En 1387, Guillaume de Pontevès, selon Nostradamus, s’étant jeté dans le parti contre Louis II d’Anjou, la terre de La Barben lui est enlevée.
Le Roi René réunit la terre au Domaine et devient propriétaire du château en 1439. Il cède le château le 18 Juin 1453 à sa fille Yolande de Lorraine qui, en 1474, l’échange avec son père contre le château de Valbonette. Le Roi René vend le 10 Juin 1474 le Château de La Barben à Jean II de Forbin, frère de Palamède dit “Le Grand”, qui joua un rôle primordial dans la réunion de la Provence et du Royaume de Louis XI. Il en résulte la devise des Forbin présente dans tout le château “J’ai fait le Roi Comte, le Comte m’a fait Roi”.
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Le château de la Barben, situé entre Salon de Provence et Aix en Provence, est l’un des plus beaux châteaux que possède la Région PACA. Le célèbre peintre aixois Marius Granet, qui y fit de nombreux séjours, écrit “La Barben est le plus pittoresque et le plus ancien château de Provence”.
L’emplacement de ce château, situé dans un environnement grandiose surplombant un oasis de verdure dû aux eaux abondantes du Vallon de Maurel et de La Touloubre (ici, à droite), serait selon certains auteurs l’ancienne Pisavis près de laquelle passait la voie Aurélienne. Sous la rampe d’accès au château, se succèdent des orangeries et des serres, fermées par des portes métalliques du XIXème siècle, puis des arcades qui laissent entrevoir des blocs de rocher sur lesquels est construit l’ensemble de l’édifice.
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Château fort conçu pour la défense, il fut bâti sur d’énormes rochers qui le rendent imprenable. Ses tours, tourelles et terrasses suspendues, se marient avec la nature pour former une unité qui confère à ce site sa beauté et son mystère. Au premier plan, le puits. A gauche, la tour ronde dite de "Palamède".
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Il est agrandi au XIVe siècle, puis aménagé en château de plaisance dès le XVIIe siècle. En 1630, le château souffre alors de la révolte des Cascaveous (ce qui veut dire "grelot" en provençal car les insurgés attachaient un grelot à leur vêtement...) : les grelots dirigés par un avocat du Parlement, mettent le feu au château et à la forêt environnante, comme à beaucoup de riches demeures de la région aixoise.
La vague de mécontentement est née suite à la promulgation de l'édit des Elus, par Louis XIII, modifiant la collecte et la répartition des impôts par les Etats de Provence. Six mille soldats matent la révolte. Pour réparer les dégâts, Louis XIII offre une large compensation financière de 1 500 000 livres, ce qui permet au château de retrouver sa splendeur perdue.
Le château souffre encore une fois lors du terrible tremblement de terre qui secoua la région en 1909. La tour Ouest est complètement détruite et devra être reconstruite, tout le rez-de-chaussée du château est ébranlé.
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Une allée bordée de platanes, menant aux jardins, classée comme le château et son jardin Monument Historique, permet d’accéder aux deux portails en fer forgé encadrant un bassin rectangulaire qui pourrait être une scène.
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Le bassin avec sa fontaine.
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Suite à la révolte des “Cascavéous”, le roi Louis XIII condamna la communauté d’Aix et les villages à indemniser Gaspard de Forbin. Il reçut une importante somme qui lui permit de reconstruire la façade principale et à ses héritiers de faire d’importants travaux dont des remparts, des salles voûtées souterraines et le magnifique jardin à la française. ” Si parfait qu’il doit avoir été dessiné par André le Nôtre” mais aucune commande n’est connue à ce jour.
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Délimité d’un côté par la rampe d’accès au château qui le surplombe, de l’autre par la rivière la Touloubre en contrebas, la création de ce jardin présente « l’une des compositions les plus remarquables des jardins de château en Basse Provence à l’Epoque Classique» avec une mise en scène des espaces de grande qualité.
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Sept parterres de buis agrémentés de broderies fleuries se répartissent autour d’un bassin circulaire.
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Dans l"écusson, la devise des Forbin “J’ai fait le Roi Comte, le Comte m’a fait Roi”. Au dessus de la poterne, les poulies du pont-levis.
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Au centre de l’un des parterres se dresse un séquoia géant, rapporté d’Amérique à la suite de la guerre d’Indépendance par Louis de Forbin. Lieutenant Général des Armées de Louis XIV, il entretenait des liens étroits avec son jardinier, André Le Nôtre. Ainsi, il semble que ce soit lui qui soit venu à la Barben pour dessiner le jardin bien qu'aucun plan ne puisse le confirmer. Dans le prolongement de l’architecture des buis et topiaires, sorte de labyrinthe, deux escaliers latéraux, encadrés de vases d'Anduze, introduisent sur une terrasse.
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Au centre de la terrasse engazonnée, une statue d’une gracieuse déesse se dresse. Le jardin se termine par une fontaine monumentale, surmontée d’un édicule, flanqué de trois très beaux pots à feu.
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L'édicule,avec ses trois pots à feu.
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La déesse.
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Si nous devons à Gaspard de Forbin, 1er Consul d’ Aix , Procureur du pays et fidèle à Louis XIII, d’avoir reconstruit au XVIIème siècle de grandes parties du château féodal brûlé par « les Cascavéous«, nous devons à Louis de Forbin, capitaine de vaisseau, lieutenant général des armées du roi Louis XIV, d’avoir fait construire les grands remparts, les greniers à blé, les parties souterraines voûtées qui mènent au splendide jardin à la française.
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A droite, une volière et les anciennes écuries.
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L'entrée du château.
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La face Nord du château.
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Le vallon de Maurel.
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Le vallon de Maurel.
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L'ancienne remise des voitures.
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Entrée du château.
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Par un escalier monumental, on accède à la terrasse d’honneur.
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La superbe cour d'honneur avec ses escaliers Henri IV, imitation de celui du château de Fontainebleau.
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Au Sud, entre des tours médiévales, émerge un ravissant petit château de plaisance avec fenêtres et balcons en fer forgé d’Epoque Classique, flanqué d’un superbe escalier à double révolution Henri IV. L’origine de la transformation des lieux est due à la révolte contre l’Edit des Elus émanant de Richelieu en 1630. Le roi Louis XIII condamna les communautés d’Aix ayant participé à cette émeute à indemniser le Seigneur de La Barben. La forteresse médiévale, campée sur ses rochers, profita alors pleinement du siècle des Lumières et devint un château où austérité et classicisme s’allient pour donner à ce bâtiment un charme et un pittoresque uniques. Les tours carrées sont du XIVe.
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En 1909, un important tremblement de terre secoua la région. La tour ronde Ouest médiévale dite “Palaméde” fut détruite. Deux ans après, sur le même rocher, les propriétaires la firent reconstruire.
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De la terrasse on accède à la chapelle gothique.
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La chapelle est d'une richesse extraordinaire, le dernier propriétaire de Forbin a vendu son château avec tous les meubles et décorations. Les tableaux sont du XVIIème.
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Tableau de Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668). C'est également lui qui réalisa les magnifiques peintures marouflées commandées par le seigneur de Covet pour son château de Marignane.
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Bras luminaire.
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Copie de La Chorale de Della Robbia.
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Les mâchicoulis.
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Le hall d'entrée du château.
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Vitrail du XIXe, avec les armes des Forbin.
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Le blason, avec à droite les armes des Forbin : trois têtes de léopard, un chevron, une couronne de marquis, un heaume de Comte. A gauche celles des Villeneuve. Roselyne de Villeneuve-Trans-Flayosc a été mariée à Palamède de Forbin La Barben, marquis de Forbin La Barben, au XIXème siècle. Elle est de la famille des de Villeneuve, châtelains de Roquefort la Bédoule depuis le XIIème siècle. En bas, la devise des Forbin. En haut, celle de Palamède La Barben : le plus doux plus fort.
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Le salon des réceptions où les invités étaient reçus. Dans les différentes pièces, il n'y a plus de cheminées, car elles furent détruites pendant la Révolution.
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De superbes plafonds à la française Renaissance et XVIIème siècle font la renommée de ce château aux murs recouverts de tapisseries des Flandres, de Bruxelles et d’Aubusson.
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Tapisserie des Flandres, représentant Tamerlan et la fille de Bajazet, ce dernier, prisonnier dans la cage en fer, après la bataille d'Angora (Ankara) qui vit la victoire de Tamerlan.
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Commode Louis XV.
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Gabrielle de Forbin, tableau de Nicolas de Largillierre.
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Vêtements du XVIIIe.
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Desserte louis XV.
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Philippe V, peint par Rigaud.
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Chaise à porteurs.
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Portraits de Mme de Sévigné et de sa fille.
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Le salon des réceptions.
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La salle à manger du XIXe.
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De très belles gypseries du XVIIIème siècle dans des salons, salle à manger et chambres rappellent la proximité d’Aix en Provence.
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Palamède de Forbin La B arben (1822-1908) montrant son château.
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Dès 1798, le célèbre peintre Marius Granet, ami inséparable d’Auguste de Forbin, frère de Palamède, qui, invité au château régulièrement, participera activement à sa décoration. A gauche, Granet. A droite, Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin (1777 - 1841), peintre, élève de David, directeur du musée du Louvre. Au-dessus, deux oeuvres de Jean-Antoine Constantin, leur professeur.
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Tableau de Paulin Guérin (Toulon 1783, Paris 1855).
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Chambre dont le sol date du XVe.
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Lit des Romanov, XIXe.
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Plafond à la française.
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Palamède de Forbin (1433-1508).
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Tapisserie du XVI représentant Scipion l'Africain.
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Escalier creusé dans le rocher et qui permettait d'accéder au donjon, première construction au XIème siècle, escalier maintenant muré après le tremblement de terre de 1909.
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La bibliothèque où on peut voiri le traité signé entre la France et la Provence qui en font deux états associés de même importance….on connaît la suite. Et en 1790/1805, le jacobinisme a détruit toute velléité de la Provence à garder une quelconque singularité ; et le travail fut achevé par le directivisme de Jules Ferry qui interdit l'enseignement de la culture et de la langue Provençales.
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Portrait du cardinal Toussaint de Forbin-Janson (Mane, 1631-Paris, 1713). Evêque de Digne, de Marseille, de Beauvais, commandeur de l’ordre du Saint-Esprit.
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La bibliothèque possède un joyau, un exemplaire complet de l'Encyclopédie éditée par Diderot au XVIIIème siècle.
Il en fut édité 5000 exemplaires dont 2500 pour l'étranger. Beaucoup ont été perdus ou détruits, le château possède un exemplaire entier et visible.
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En décor, quelques santons de Naples du XVIIème siècle en papier mâché.
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Un salon.
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Un salon.
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Un salon.
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Un salon.
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Hall d'entrée qui permet d'accéder aux différents étages.
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Céramique de Meissen.
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La tapisserie représente Clovis. Sur la table, un bourdaloue.
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Une très grande pièce est recouverte de cuirs de Cordoue venant du château de Vauvenargues. Ils étaient voués à la destruction et pour les sauver, ils ont été donnés à la famille Forbin qui a bâti cette pièce à leur seule mise en valeur. Ces cuirs très rares dits «dorés polychromes» furent commandés en 1680 à un artisan aixois. Le plafond à la française n'est pas peint car ce n'est pas un pièce à vivre.
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Les cuirs représentent les 4 saisons, répétées à l'infini. Des coquilles st jacques séparent le diptyque automne-hiver ; des vases, celui printemps-été.
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Le 4 saisons : en haut, à gauche, l'automne ; à droite, l'hiver ; en bas le printemps et l'été.
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L'automne. Une femme tient une coupe remplie de raisins, de pommes. A gauche, une coquille st jacques.
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L'hiver. Une femme âgée avec un brasero.
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L'été. Un enfant tenant dans son bras droit des épis de blé. A droite, un vase.
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Le prnitemps. En enfant jeune tenant un bouquet de fleurs.
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C'est la descente aux cuisines du château, construites lorsque ce lieu n'est plus devenu un lieu de défense.
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La terrasse.
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Le puits du Château est légendairement connu pour les "hurlements" de ceux qui y étaient jetés. Il n'est visible que de loin et son architecture détachée est surprenante.
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En 1909, un important tremblement de terre secoua la région. La tour Ouest médiévale dite “Palaméde” fut détruite. Deux ans après, sur le même rocher, les propriétaires la firent reconstruire.
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Le dernier propriétaire, en partant, a laissé une collection de meubles et d'objets complète.
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En haut, une panière, entourée par des petits bacs pour la farine. Sur le sol, une chaise qui servait de réserve à sel et surtout, lorsque les gabelous venaient faire payer la gabelle, la marquise s'asseyait dessus, et la politesse des gendarmes leur interdisait de la faire bouger.
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La poterne d'entrée, avec un reste de remparts du XIe.
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Le long défilé de ceux qui sont promis aux cachots.
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Montée vers les cachots, à gauche l'entrée de la salle des gardes.
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La salle des gardes. On y voit encore les arches qui permettaient de poser un plancher. Sous ce plancher en bois était enfoui de la paille qui servait d'isolant pour le froid.
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La salle des gardes.
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Entrée du cachot.
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Au fond du cachot, le trou des oubliettes.
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Une adhérente qui n'a pas payé sa cotisation.
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La première cuisine du château, à l'époque féodale, et qui servait aussi de fournil pour les habitants du village. Ainsi, la taxe était levée par le propriétaire du lieu.
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Le four.
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La réserve de bois pour le four.
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Les armes.
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Bébé d'une paysanne, emmailloté avec un ruban rouge contre la rougeole.
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Un chevalier de l'Hôpital ou Saint-Jean de Jérusalem.
