Cuges-les-Pins. Saint-Jean-de-Garguier.

Vieux village de Cuges-les-Pins. La cabro d'Or, élevage de chèvres du Rove de Luc et Magali Falcot, où ils fabriquent les brousses du Rove. Chapelle et Prieuré de Saint-Jean-de-Garguier.

<center>Cuges.</center> Néolithique et Age du Bronze : présence humaine dans les collines avoisinantes et autour d’un lac, qui se transforma ensuite en marécage. Âge du fer : occupation romaine et gallo-romaine vers la coopérative et dans les collines.
Jusqu’aux environs de l’an mil : Habitat précaire autour du pic de Cuget. 11e siècle : Construction du Castrum de Cuges sur la colline Sainte-Croix. 11  décembre  1220 :  Guillaume  Vivaud  achète  la  seigneurie  de  Cuges à Hugues III des Baux.   1448 : les Glandevès deviennent seigneurs de Cuges. 1472 : on assèche le marécage. 1509 : Déplacement du village dans son site actuel, autour du château des Glandevès. En 1647, Louis XIV voulait construire une route passant par Cuges. Devant le refus des habitants, il l'a faite arriver par cette voie.  C'est sous Louis XV, que les habitants acceptèrent que la nouvelle route traverse Cuges.
Cuges.
Néolithique et Age du Bronze : présence humaine dans les collines avoisinantes et autour d’un lac, qui se transforma ensuite en marécage. Âge du fer : occupation romaine et gallo-romaine vers la coopérative et dans les collines. Jusqu’aux environs de l’an mil : Habitat précaire autour du pic de Cuget. 11e siècle : Construction du Castrum de Cuges sur la colline Sainte-Croix. 11 décembre 1220 : Guillaume Vivaud achète la seigneurie de Cuges à Hugues III des Baux. 1448 : les Glandevès deviennent seigneurs de Cuges. 1472 : on assèche le marécage. 1509 : Déplacement du village dans son site actuel, autour du château des Glandevès. En 1647, Louis XIV voulait construire une route passant par Cuges. Devant le refus des habitants, il l'a faite arriver par cette voie. C'est sous Louis XV, que les habitants acceptèrent que la nouvelle route traverse Cuges.
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<center>Cuges.</center> Le poljé est le plus grand de France, 5 km de long sur 1,5 km de large. C'est un bassin d’effondrement résultant de l’érosion de la roche calcaire par des eaux souterraines, qui s'est formé à l'ère tertiaire. L'entrée du village se faisait ici, où se trouvait une chapelle dédiée à Saint Sébastien.
Cuges.
Le poljé est le plus grand de France, 5 km de long sur 1,5 km de large. C'est un bassin d’effondrement résultant de l’érosion de la roche calcaire par des eaux souterraines, qui s'est formé à l'ère tertiaire. L'entrée du village se faisait ici, où se trouvait une chapelle dédiée à Saint Sébastien.
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<center>Cuges.</center> Dans les pins, la chapelle Saint-Antoine. A gauche se trouvait une grande auberge.
Cuges.
Dans les pins, la chapelle Saint-Antoine. A gauche se trouvait une grande auberge.
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<center>Cuges.</center> En face de l'auberge se trouvaient les écuries.
Cuges.
En face de l'auberge se trouvaient les écuries.
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<center>Cuges.</center> Ce pâté de maison était le château construit par Antoine de Glandevès. Construit en plusieurs étapes à partir de 1509, il a probablement été achevé vers 1550. 
Il disposait de nombreuses remises avoisinantes, d'une large cave qui rejoignait l’église, et au sud, de vastes jardins.
Cuges.
Ce pâté de maison était le château construit par Antoine de Glandevès. Construit en plusieurs étapes à partir de 1509, il a probablement été achevé vers 1550. Il disposait de nombreuses remises avoisinantes, d'une large cave qui rejoignait l’église, et au sud, de vastes jardins.
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<center>Cuges.</center> Une des tours du château. Les tours ont été tronquées pour permettre l'élargissement de la rue principale, sans doute au 19e siècle.
Cuges.
Une des tours du château. Les tours ont été tronquées pour permettre l'élargissement de la rue principale, sans doute au 19e siècle.
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<center>Cuges.</center> Le château.
Cuges.
Le château.
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<center>Cuges.</center> Le château.
Cuges.
Le château.
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<center>Cuges.</center>
Cuges.
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<center>Cuges.</center> Ici se trouvait le premier coeur de ville, avec le four banal, le four du seigneur, le moulin à huile. Le pouvoir communal était exzecé par la confrérie du Saint Esprit qui défendait les intérêts des villageois.
Cuges.
Ici se trouvait le premier coeur de ville, avec le four banal, le four du seigneur, le moulin à huile. Le pouvoir communal était exzecé par la confrérie du Saint Esprit qui défendait les intérêts des villageois.
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<center>Cuges.</center> La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie.
Cuges.
La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie.
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<center>Cuges.</center> La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie. Au 17e siècle, les villageois bâtissent leur Maison commune sur la «Place», où ils aménagent également un lavoir.
Cuges.
La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie. Au 17e siècle, les villageois bâtissent leur Maison commune sur la «Place», où ils aménagent également un lavoir.
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<center>Cuges.</center> La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie. Le Conseil de ville achète, en 1661, une portion de terrain située en contrebas de la colline Sainte-Croix, en face de la chapelle des Pénitents. Il y fait construire un lavoir tout neuf, et au-dessus, une maison commune, ainsi qu’un abreuvoir pour le bétail. Les travaux sont achevés en 1668. Le lavoir est restauré en 1826 pratiquement à la même époque où est construite la « fontaine moussue», ornée de quatre têtes de lion. Cette fontaine a été achevée en 1831.
Cuges.
La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie. Le Conseil de ville achète, en 1661, une portion de terrain située en contrebas de la colline Sainte-Croix, en face de la chapelle des Pénitents. Il y fait construire un lavoir tout neuf, et au-dessus, une maison commune, ainsi qu’un abreuvoir pour le bétail. Les travaux sont achevés en 1668. Le lavoir est restauré en 1826 pratiquement à la même époque où est construite la « fontaine moussue», ornée de quatre têtes de lion. Cette fontaine a été achevée en 1831.
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<center>Cuges.</center> La fontaine octogonale de 1831, avec, derrière, le lavoir du XVIIe.
Cuges.
La fontaine octogonale de 1831, avec, derrière, le lavoir du XVIIe.
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<center>Cuges.</center> Une des têtes de lion de la fontaine.
Cuges.
Une des têtes de lion de la fontaine.
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<center>Cuges.</center> Une des têtes de lion de la fontaine.
Cuges.
Une des têtes de lion de la fontaine.
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<center>Cuges.</center> La fontaine. Abreuvoir pour chien ?
Cuges.
La fontaine. Abreuvoir pour chien ?
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<center>Cuges.</center> La place de la Libération : l'escalier de l'ancienne mairie au-dessus de l'abreuvoir.
Cuges.
La place de la Libération : l'escalier de l'ancienne mairie au-dessus de l'abreuvoir.
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<center>Cuges.</center> La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie. Après la Révolution, la Maison commune devient Mairie et c'est là que, le 1er août 1794, Joseph Bonaparte épouse Marie Julie Clary. Il faudra attendre 1973 pour que la mairie s'installe là où elle est aujourd'hui. Au-dessus, la tour de l'horloge.
Cuges.
La place de la Libération, sa fontaine, son lavoir et l'ancienne mairie. Après la Révolution, la Maison commune devient Mairie et c'est là que, le 1er août 1794, Joseph Bonaparte épouse Marie Julie Clary. Il faudra attendre 1973 pour que la mairie s'installe là où elle est aujourd'hui. Au-dessus, la tour de l'horloge.
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<center>Cuges.</center> L'ancienne mairie. C'est le maire Monfray qui célèbra le mariage de Julie Clary à Joseph Bonaparte. Sur le pilier est marqué Antoine Bonifay qui fut maire en 1796.
Cuges.
L'ancienne mairie. C'est le maire Monfray qui célèbra le mariage de Julie Clary à Joseph Bonaparte. Sur le pilier est marqué Antoine Bonifay qui fut maire en 1796.
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<center>Cuges.</center> L'ancienne mairie. Son adjoint était Chazal.
Cuges.
L'ancienne mairie. Son adjoint était Chazal.
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<center>Cuges.</center> De l'autre côté de la place, une ancienne auberge où se serait arrêté Victor Hugo le 1er octobre 1839 lors d’un voyages en Provence. Cette auberge formait un bloc important qui rejoignait la rue principale, comme on le voit sur le cadastre napoléonien. Au début du XXe siècle s'y est installé le cercle de la connaissance.
Cuges.
De l'autre côté de la place, une ancienne auberge où se serait arrêté Victor Hugo le 1er octobre 1839 lors d’un voyages en Provence. Cette auberge formait un bloc important qui rejoignait la rue principale, comme on le voit sur le cadastre napoléonien. Au début du XXe siècle s'y est installé le cercle de la connaissance.
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<center>Cuges.</center> La rue Victor Hugo. Surnommée «La Rouguière», la rue Victor Hugo est l'une des plus anciennes rues de Cuges.
Nombreux parmi ceux qui y vivaient étaient des muletiers, des voituriers ou des charretiers.
Cuges.
La rue Victor Hugo. Surnommée «La Rouguière», la rue Victor Hugo est l'une des plus anciennes rues de Cuges. Nombreux parmi ceux qui y vivaient étaient des muletiers, des voituriers ou des charretiers.
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<center>Cuges.</center> La rue Victor Hugo. Maison de 1748, balcon de 1817.
Cuges.
La rue Victor Hugo. Maison de 1748, balcon de 1817.
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<center>Cuges.</center> La rue Victor Hugo. Maison de 1785.
Cuges.
La rue Victor Hugo. Maison de 1785.
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<center>Cuges.</center> La rue Victor Hugo. Nombreux parmi ceux qui y vivaient étaient des muletiers, des voituriers ou des charretiers. Plusieurs «Buto-rodo» ou «chasse-roues», comme celui qui subsiste à l'angle de la traverse de la poudrière, témoignent encore de ce passé.
Cuges.
La rue Victor Hugo. Nombreux parmi ceux qui y vivaient étaient des muletiers, des voituriers ou des charretiers. Plusieurs «Buto-rodo» ou «chasse-roues», comme celui qui subsiste à l'angle de la traverse de la poudrière, témoignent encore de ce passé.
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<center>Cuges.</center> La rue Victor Hugo. La petite fontaine où ces dames iront chercher de l'eau et faire leur lessive jusque dans les années soixante.
Cuges.
La rue Victor Hugo. La petite fontaine où ces dames iront chercher de l'eau et faire leur lessive jusque dans les années soixante.
27
<center>Cuges.</center> Ancienne boucherie qui fut transformée en poudrière lors du siège de Toulon par Bonaparte.
Cuges.
Ancienne boucherie qui fut transformée en poudrière lors du siège de Toulon par Bonaparte.
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<center>Cuges.</center>  Souche du murier de 400 ans.
Cuges.
Souche du murier de 400 ans.
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<center>Cuges.</center> Traverse Carami.
Cuges.
Traverse Carami.
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<center>Cuges.</center> Ancienne gendarmerie.
Cuges.
Ancienne gendarmerie.
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<center>Cuges.</center> Route nationale 8.
Cuges.
Route nationale 8.
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<center>Cuges.</center> Ancienne auberge.
Cuges.
Ancienne auberge.
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<center>Cuges.</center> Rue de l'horloge.
Cuges.
Rue de l'horloge.
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<center>Cuges.</center> Rue de l'horloge.
Cuges.
Rue de l'horloge.
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<center>Cuges.</center> Rue de l'horloge.
Cuges.
Rue de l'horloge.
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<center>Cuges.</center> La tour de l'horloge.
Elle a été construite en 1824, en remplacement d'une ancienne tour qui datait du 17e siècle. Celle-ci, édifiée au-dessus du lavoir, menaçant d'en affaisser la voûte et de s'écrouler, fut démolie en 1811.
La tour de 1824 est quant à elle solidement assise sur le sol rocheux de la falaise qui surplombe la place de la Libération.
Cuges.
La tour de l'horloge. Elle a été construite en 1824, en remplacement d'une ancienne tour qui datait du 17e siècle. Celle-ci, édifiée au-dessus du lavoir, menaçant d'en affaisser la voûte et de s'écrouler, fut démolie en 1811. La tour de 1824 est quant à elle solidement assise sur le sol rocheux de la falaise qui surplombe la place de la Libération.
37
<center>Cuges.</center> La Chapelle des Pénitents blancs. En 1601, plusieurs habitants du village profitent du passage de l’évêque Frédéric de Ragueneau, venu accomplir sa visite canonique. Ils lui font part de leur désir de se rassembler au sein d’une confrérie de pénitents blancs, qu’ils souhaitent placer sous le titre du Saint-Esprit. Une référence peut-être également à l’ancienne Compagnie du Saint-Esprit, laquelle présidait autrefois aux destinées de la communauté villageoise. L’évêque accède à la demande et autorise la jeune confrérie à bâtir une chapelle sur les ruines de l’ancienne église Notre-Dame-de-Bellevue. Un an après, la chapelle des Pénitents Blancs est prête. Dès lors, les frères s’y réuniront toutes les semaines, au moins jusqu’à la Révolution.
Cuges.
La Chapelle des Pénitents blancs. En 1601, plusieurs habitants du village profitent du passage de l’évêque Frédéric de Ragueneau, venu accomplir sa visite canonique. Ils lui font part de leur désir de se rassembler au sein d’une confrérie de pénitents blancs, qu’ils souhaitent placer sous le titre du Saint-Esprit. Une référence peut-être également à l’ancienne Compagnie du Saint-Esprit, laquelle présidait autrefois aux destinées de la communauté villageoise. L’évêque accède à la demande et autorise la jeune confrérie à bâtir une chapelle sur les ruines de l’ancienne église Notre-Dame-de-Bellevue. Un an après, la chapelle des Pénitents Blancs est prête. Dès lors, les frères s’y réuniront toutes les semaines, au moins jusqu’à la Révolution.
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<center>Cuges.</center> La Chapelle des Pénitents blancs. Pendant la Révolution, le bâtiment fut souvent utilisé pour les réunions publiques et les assemblées politiques.
 La chapelle fut de nouveau utilisée par les frères pénitents en 1808, et ce jusqu’en 1835, date à laquelle elle fut de nouveau abandonnée, à priori en raison de désaccords internes, vraisemblablement d’ordre politique.
 Désormais inutilisée, ce ne sera plus qu’un bâtiment communal comme les autres.
Une nouvelle affectation lui sera bientôt donnée, celle de garage municipal : on y remisera véhicules et corbillards…C'est aujourd'hui le local de Cugistoria, gracieusement mis à la disposition de l'association par la commune. Site de l'association : http:www.cugistoria.fr
Cuges.
La Chapelle des Pénitents blancs. Pendant la Révolution, le bâtiment fut souvent utilisé pour les réunions publiques et les assemblées politiques. La chapelle fut de nouveau utilisée par les frères pénitents en 1808, et ce jusqu’en 1835, date à laquelle elle fut de nouveau abandonnée, à priori en raison de désaccords internes, vraisemblablement d’ordre politique. Désormais inutilisée, ce ne sera plus qu’un bâtiment communal comme les autres. Une nouvelle affectation lui sera bientôt donnée, celle de garage municipal : on y remisera véhicules et corbillards…C'est aujourd'hui le local de Cugistoria, gracieusement mis à la disposition de l'association par la commune. Site de l'association : http:www.cugistoria.fr
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<center>Cuges.</center> La Chapelle des Pénitents blancs.
Cuges.
La Chapelle des Pénitents blancs.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> L'église du village neuf, dont la construction a dû être achevée au cours du 16ème siècle, était initialement composée d'une seule nef. Devenue trop petite, on lui a ajouté au fil du temps une seconde nef latérale, puis une troisième. Finalement l'église, très sombre, très peu pratique, inesthétique même aux dires de l'abbé Goirand, a été démolie pour laisser place à l'église actuelle dont la première pierre a été posée en juin 1869. La façade est baroque
Cuges-Les-Pins.
L'église du village neuf, dont la construction a dû être achevée au cours du 16ème siècle, était initialement composée d'une seule nef. Devenue trop petite, on lui a ajouté au fil du temps une seconde nef latérale, puis une troisième. Finalement l'église, très sombre, très peu pratique, inesthétique même aux dires de l'abbé Goirand, a été démolie pour laisser place à l'église actuelle dont la première pierre a été posée en juin 1869. La façade est baroque
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Saint Antoine de Padoue en est à la fois le titulaire et le patron principal.
Elle présente la forme d'une croix Latine et possède trois nefs.
Elle était, à l'origine, surplombée d'un dôme. A l'intérieur se trouve une coupole à pendentifs à la croisée du transept.
Cuges-Les-Pins.
Saint Antoine de Padoue en est à la fois le titulaire et le patron principal. Elle présente la forme d'une croix Latine et possède trois nefs. Elle était, à l'origine, surplombée d'un dôme. A l'intérieur se trouve une coupole à pendentifs à la croisée du transept.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Saint-Antoine .st un religieux d'origine portugaise, il est né en 1195 à Lisbonne et il est mort le 13 juin 1231 à Padoue en Italie. Saint-Antoine est célébré à Cuges-les-Pins où il est passé en compagnie d'un autre frère franciscain par une rude journée de l'hiver 1227.
On lui attribue d'avoir accompli un miracle chez la paysanne qui les avait accueillis. De grands incendies ont souvent menacé le village entouré de forêts. Quand les efforts humains devenaient impuissants, la population s'en allait en procession avec la relique à l'encontre du fléau et le sinistre s'arrêtait. Le plus mémorable ayant laissé des traces écrites fut celui de 1709, les habitants firent vœu de commémorer cet événement par une procession annuelle, toujours célébrée de nos jours, le dernier dimanche de juillet.
Cuges-Les-Pins.
Saint-Antoine .st un religieux d'origine portugaise, il est né en 1195 à Lisbonne et il est mort le 13 juin 1231 à Padoue en Italie. Saint-Antoine est célébré à Cuges-les-Pins où il est passé en compagnie d'un autre frère franciscain par une rude journée de l'hiver 1227. On lui attribue d'avoir accompli un miracle chez la paysanne qui les avait accueillis. De grands incendies ont souvent menacé le village entouré de forêts. Quand les efforts humains devenaient impuissants, la population s'en allait en procession avec la relique à l'encontre du fléau et le sinistre s'arrêtait. Le plus mémorable ayant laissé des traces écrites fut celui de 1709, les habitants firent vœu de commémorer cet événement par une procession annuelle, toujours célébrée de nos jours, le dernier dimanche de juillet.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> La Vierge, le Sacré-Coeur et Saint Antoine de Padoue.
Cuges-Les-Pins.
La Vierge, le Sacré-Coeur et Saint Antoine de Padoue.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center>
Cuges-Les-Pins.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center>
Cuges-Les-Pins.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Grille du choeur.
Cuges-Les-Pins.
Grille du choeur.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Grille du choeur.
Cuges-Les-Pins.
Grille du choeur.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Grille du choeur.
Cuges-Les-Pins.
Grille du choeur.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center>
Cuges-Les-Pins.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center>
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<center> Cuges-Les-Pins.</center>
Cuges-Les-Pins.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Cuges-Les-Pins.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Sainte Barbe.
Cuges-Les-Pins.
Sainte Barbe.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Saint Antoine anachorète.
Cuges-Les-Pins.
Saint Antoine anachorète.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> La Vierge.
Cuges-Les-Pins.
La Vierge.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Saint Joseph.
Cuges-Les-Pins.
Saint Joseph.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Saint Eloi et le brancard avec la statue de saint Antoine, offert par les Marseillais. Aujourd’hui, la Saint Eloi reste la seule fête traditionnelle qui fédère tous les habitants du village autour du cheval. Se déroulant le 1er dimanche d’août, la fête organise l’un des plus importants défilés de chevaux montés des Bouches du Rhône. Non seulement saint Antoine, allant d’Arles à Assise, est passé par Cuges en 1227, mais, en 1350, lors de son retour vers Avignon, le cardinal Guy de Montfort, légat du pape Clément VI pour l’Année sainte, a ramené de Padoue une relique du saint en remerciement des soins que les villageois lui ont prodigué à l’aller, en 1348, année de la terrible peste.
Cuges-Les-Pins.
Saint Eloi et le brancard avec la statue de saint Antoine, offert par les Marseillais. Aujourd’hui, la Saint Eloi reste la seule fête traditionnelle qui fédère tous les habitants du village autour du cheval. Se déroulant le 1er dimanche d’août, la fête organise l’un des plus importants défilés de chevaux montés des Bouches du Rhône. Non seulement saint Antoine, allant d’Arles à Assise, est passé par Cuges en 1227, mais, en 1350, lors de son retour vers Avignon, le cardinal Guy de Montfort, légat du pape Clément VI pour l’Année sainte, a ramené de Padoue une relique du saint en remerciement des soins que les villageois lui ont prodigué à l’aller, en 1348, année de la terrible peste.
58
<center> Cuges-Les-Pins.</center> L'autel est l'oeuvre du sculpteur Carli, fin XIXe. Il est constitué de différents marbres : serpentine verte de St Tropez, brun de Brignoles et jaune de St Jean d'Evenos.
Cuges-Les-Pins.
L'autel est l'oeuvre du sculpteur Carli, fin XIXe. Il est constitué de différents marbres : serpentine verte de St Tropez, brun de Brignoles et jaune de St Jean d'Evenos.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> La relique est placée en 1896 dans un ciborium, au-dessus du nouvel autel dédié à saint Antoine (restauré en 2014).
Cuges-Les-Pins.
La relique est placée en 1896 dans un ciborium, au-dessus du nouvel autel dédié à saint Antoine (restauré en 2014).
60
<center> Cuges-Les-Pins.</center> C'est en 1642 que la population du village offre le ciborium contenant la relique. Il est en bois de tilleul doré, le buste est en argent.
Cuges-Les-Pins.
C'est en 1642 que la population du village offre le ciborium contenant la relique. Il est en bois de tilleul doré, le buste est en argent.
61
<center> Cuges-Les-Pins.</center> Il a été refait après la révolution. Il n'y a que les colonnes, l'Enfant Jésus, le lys et la croix qui sont d'origine.
Cuges-Les-Pins.
Il a été refait après la révolution. Il n'y a que les colonnes, l'Enfant Jésus, le lys et la croix qui sont d'origine.
62
<center> Cuges-Les-Pins.</center>  Le reliquaire. La relique dont le Cardinal Guy de Montfort fit don aux habitants de Cuges est un morceau du crâne du Saint qui lui avait été offert.
Cuges-Les-Pins.
Le reliquaire. La relique dont le Cardinal Guy de Montfort fit don aux habitants de Cuges est un morceau du crâne du Saint qui lui avait été offert.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Malheureusement on s'est aperçu que cette relique ne provenait pas du crâne du saint. En 2012, les frères Franciscains de Padoue ont offert à la paroisse une relique de masse corporelle authentifiée de Saint-Antoine, aujourd'hui exposée dans le reliquaire dans un médaillon.
Cuges-Les-Pins.
Malheureusement on s'est aperçu que cette relique ne provenait pas du crâne du saint. En 2012, les frères Franciscains de Padoue ont offert à la paroisse une relique de masse corporelle authentifiée de Saint-Antoine, aujourd'hui exposée dans le reliquaire dans un médaillon.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Devant, le médaillon contenant la relique de 2012 et derrière la calotte du crâne de saint Antoine.
Cuges-Les-Pins.
Devant, le médaillon contenant la relique de 2012 et derrière la calotte du crâne de saint Antoine.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Le  morceau du crâne du Saint.
Cuges-Les-Pins.
Le morceau du crâne du Saint.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center>
Cuges-Les-Pins.
67
<center> Cuges-Les-Pins.</center> L’église Saint-Antoine de Cuges-les-Pins, consacrée au XIXe siècle, abrite l’ancien orgue de l'église de La Cabucelle. Cet orgue restauré a été inauguré en 2010.
Cuges-Les-Pins.
L’église Saint-Antoine de Cuges-les-Pins, consacrée au XIXe siècle, abrite l’ancien orgue de l'église de La Cabucelle. Cet orgue restauré a été inauguré en 2010.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> L’église Saint Trophime du quartier de La Cabucelle. A Marseille, fit l’acquisition, en 1911, d‘un orgue construit par les facteurs Louis Abeille et Léon Méritan, successeurs de François Mader.
Cuges-Les-Pins.
L’église Saint Trophime du quartier de La Cabucelle. A Marseille, fit l’acquisition, en 1911, d‘un orgue construit par les facteurs Louis Abeille et Léon Méritan, successeurs de François Mader.
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<center>Cuges.</center> Maison des soeurs.
Cuges.
Maison des soeurs.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> L’aire de foulage. A l’époque, l'aire de foulage de Cuges-les-Pins était avant tout un lieu de labeur et d'échange où la population venait battre le grain pour le séparer de l’épi. Cette aire, pavée de pierre et exposée en plein soleil, était un véritable lieu social où se retrouvaient tous les habitants.
Son implication dans les hauteurs du village, au carrefour de plusieurs chemins, permettait à cet emplacement d'être parcouru en permanence de légers courants d’air qui favorisaient, à l’époque, la séparation des grains de blés de leur enveloppe. Aujourd'hui, la réhabilitation de ce patrimoine, dans le respect de sa structure historique, permet à tous de venir profiter d’une vue exceptionnelle, dans un lieu chargé d'histoires. Dans le sud de la France, en Provence notamment, c'est le foulage sous les pattes de l'animal qui, de manière traditionnelle, a été prédominant.
Au foulage, succède le vannage pendant lequel le grain est passé au crible afin de séparer le grain des résidus de paille brisée. Une opération que L'arrivée de la «ventarelle » a permis de mécaniser.
Cuges-Les-Pins.
L’aire de foulage. A l’époque, l'aire de foulage de Cuges-les-Pins était avant tout un lieu de labeur et d'échange où la population venait battre le grain pour le séparer de l’épi. Cette aire, pavée de pierre et exposée en plein soleil, était un véritable lieu social où se retrouvaient tous les habitants. Son implication dans les hauteurs du village, au carrefour de plusieurs chemins, permettait à cet emplacement d'être parcouru en permanence de légers courants d’air qui favorisaient, à l’époque, la séparation des grains de blés de leur enveloppe. Aujourd'hui, la réhabilitation de ce patrimoine, dans le respect de sa structure historique, permet à tous de venir profiter d’une vue exceptionnelle, dans un lieu chargé d'histoires. Dans le sud de la France, en Provence notamment, c'est le foulage sous les pattes de l'animal qui, de manière traditionnelle, a été prédominant. Au foulage, succède le vannage pendant lequel le grain est passé au crible afin de séparer le grain des résidus de paille brisée. Une opération que L'arrivée de la «ventarelle » a permis de mécaniser.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Cet oratoire a été édifié prêchée par deux Dominicains, les pères Rebelle et Plantinet, achevée en 1950.
Connu aujourd'hui sous le nom d'oratoire de la Vierge Marie, il a longtemps été cité comme étant L'oratoire Notre- Dame du Saint-Rosaire.
Cuges-Les-Pins.
Cet oratoire a été édifié prêchée par deux Dominicains, les pères Rebelle et Plantinet, achevée en 1950. Connu aujourd'hui sous le nom d'oratoire de la Vierge Marie, il a longtemps été cité comme étant L'oratoire Notre- Dame du Saint-Rosaire.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Le village est situé au pied du versant sud du massif de la Sainte Baume, dans une vaste plaine reconnue comme le plus grand Poljé de France. Dès le néolithique, le territoire de Cuges a été habité. Lors de ces époques lointaines, la plaine était recouverte d’eau, constituant ainsi un lac. Celui-ci s’est petit à petit asséché. Entre le Xe et le XIe siècle, le village se déplaça sur la colline Sainte Croix. On y édifie un château et une petite église. 11 décembre 1220 : Guillaume Vivaud achète la seigneurie de Cuges. Son territoire dépendra, jusqu’en 1426, des seigneurs des Baux, barons d’Aubagne. 1448 : les Glandevès deviennent seigneurs de Cuges.
Cuges-Les-Pins.
Le village est situé au pied du versant sud du massif de la Sainte Baume, dans une vaste plaine reconnue comme le plus grand Poljé de France. Dès le néolithique, le territoire de Cuges a été habité. Lors de ces époques lointaines, la plaine était recouverte d’eau, constituant ainsi un lac. Celui-ci s’est petit à petit asséché. Entre le Xe et le XIe siècle, le village se déplaça sur la colline Sainte Croix. On y édifie un château et une petite église. 11 décembre 1220 : Guillaume Vivaud achète la seigneurie de Cuges. Son territoire dépendra, jusqu’en 1426, des seigneurs des Baux, barons d’Aubagne. 1448 : les Glandevès deviennent seigneurs de Cuges.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> La chapelle Saint-Antoine de Cuges.
Le cartulaire de Saint- Victor nous apprend qu’au XIe siècle, lorsque la Provence fut libérée de l’envahisseur Sarrazin, après deux siècles de massacres et de pillages, un château féodal fut construit par les vicomtes de Marseille pour protéger les confins de leur domaine. Il se dressait sur l’oppidum dominant le village actuel. La chapelle du château servait à la population du petit bourg, protégé par des murs d’enceinte. Elle était honorée sous le vocable de « Sainte-Croix ».
Cuges-Les-Pins.
La chapelle Saint-Antoine de Cuges. Le cartulaire de Saint- Victor nous apprend qu’au XIe siècle, lorsque la Provence fut libérée de l’envahisseur Sarrazin, après deux siècles de massacres et de pillages, un château féodal fut construit par les vicomtes de Marseille pour protéger les confins de leur domaine. Il se dressait sur l’oppidum dominant le village actuel. La chapelle du château servait à la population du petit bourg, protégé par des murs d’enceinte. Elle était honorée sous le vocable de « Sainte-Croix ».
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Avec la paix retrouvée, le village prospéra, déborda les murs de fortification et la chapelle s’avéra trop petite. En 1509, les seigneurs décident de transférer le village au pied de la colline : cela prendra une cinquantaine d’années. Une statue monumentale de saint Antoine de Padoue est érigée sur le clocheton.
Cuges-Les-Pins.
Avec la paix retrouvée, le village prospéra, déborda les murs de fortification et la chapelle s’avéra trop petite. En 1509, les seigneurs décident de transférer le village au pied de la colline : cela prendra une cinquantaine d’années. Une statue monumentale de saint Antoine de Padoue est érigée sur le clocheton.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Sur la colline, seule reste la chapelle, dernier vestige du village originel. Elle sert d’ermitage: Jean Bonifay, considéré comme un saint, y demeure cinquante ans. On l’enterre sur place le 16 août 1692 et la vénération de son tombeau transforme la chapelle en lieu de pèlerinage. Sur le parvis, une grande croix rappelle que ce lieu fut d'abord consacré à la Croix du Christ.
Cuges-Les-Pins.
Sur la colline, seule reste la chapelle, dernier vestige du village originel. Elle sert d’ermitage: Jean Bonifay, considéré comme un saint, y demeure cinquante ans. On l’enterre sur place le 16 août 1692 et la vénération de son tombeau transforme la chapelle en lieu de pèlerinage. Sur le parvis, une grande croix rappelle que ce lieu fut d'abord consacré à la Croix du Christ.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> La construction lancée pour le 700e anniversaire de la naissance de saint Antoine de Padoue À la fin du XIXe siècle, l’édifice médiéval tombe en ruines. Le curé Arnaud demande le concours de la population pour ériger un joyau qu’on pourra voir de loin. Il sera dédié à saint Antoine de Padoue pour répondre à la demande des pèlerins attirés par la relique dont le village s’enorgueillit. C’est précisément le 15 août 1895, pour le 700e anniversaire de la naissance de saint Antoine, que sont donnés les premiers coups de pioche du nouveau sanctuaire. Il faut un peu plus d’un an au maçon Baptistin Loubon pour réaliser les plans de l’architecte Monnier. L’autel de l’église paroissiale dédié à saint Antoine est transféré et une statue monumentale du saint est érigée sur le clocheton. La chapelle de 1896 fut rénovée par l’abbé Plats en 1925 et restaurée pour son centenaire, en 1996.
Cuges-Les-Pins.
La construction lancée pour le 700e anniversaire de la naissance de saint Antoine de Padoue À la fin du XIXe siècle, l’édifice médiéval tombe en ruines. Le curé Arnaud demande le concours de la population pour ériger un joyau qu’on pourra voir de loin. Il sera dédié à saint Antoine de Padoue pour répondre à la demande des pèlerins attirés par la relique dont le village s’enorgueillit. C’est précisément le 15 août 1895, pour le 700e anniversaire de la naissance de saint Antoine, que sont donnés les premiers coups de pioche du nouveau sanctuaire. Il faut un peu plus d’un an au maçon Baptistin Loubon pour réaliser les plans de l’architecte Monnier. L’autel de l’église paroissiale dédié à saint Antoine est transféré et une statue monumentale du saint est érigée sur le clocheton. La chapelle de 1896 fut rénovée par l’abbé Plats en 1925 et restaurée pour son centenaire, en 1996.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> C'est en 1350 que le village choisit Saint Antoine comme patron, après la grande peste de 1348 qui a épargné le village.
Cuges-Les-Pins.
C'est en 1350 que le village choisit Saint Antoine comme patron, après la grande peste de 1348 qui a épargné le village.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Vierge à l'Enfant. De 1630 à 1718 quatre ermites vont y vivre : 1630-1692 ; frère Jean Bonifay ; 1701 ; frère Antoine Bonifay ; 1714 ; frère Michel (non lisible) ; 171 ; frère Pierre Espanet. frère Michel (non lisible) ; 171 ; frère Pierre Espanet.
Les
Cuges-Les-Pins.
Vierge à l'Enfant. De 1630 à 1718 quatre ermites vont y vivre : 1630-1692 ; frère Jean Bonifay ; 1701 ; frère Antoine Bonifay ; 1714 ; frère Michel (non lisible) ; 171 ; frère Pierre Espanet. frère Michel (non lisible) ; 171 ; frère Pierre Espanet. Les
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> En 2010, à l'occasion de la journée des vieux métiers, la municipalité commande à Dominique Imbert, maître verrier, une série de vitraux pour la chapelle.
Elle comporte 4 vitraux pour les fenêtres du lanternon. Ils racontent la création selon la  thématique franciscaine.
Cuges-Les-Pins.
En 2010, à l'occasion de la journée des vieux métiers, la municipalité commande à Dominique Imbert, maître verrier, une série de vitraux pour la chapelle. Elle comporte 4 vitraux pour les fenêtres du lanternon. Ils racontent la création selon la thématique franciscaine.
80
<center> Cuges-Les-Pins.</center> Au Couchant (Ouest), les Astres du firmament, Soleil, Lune, Étoiles.
Au Nord, les Eaux des Mers avec leurs poissons.
Cuges-Les-Pins.
Au Couchant (Ouest), les Astres du firmament, Soleil, Lune, Étoiles. Au Nord, les Eaux des Mers avec leurs poissons.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Au Sud, La Terre et ses multiples fruits.
Au Levant (Est), la Croix glorieuse qui transfigure l’univers.
Cuges-Les-Pins.
Au Sud, La Terre et ses multiples fruits. Au Levant (Est), la Croix glorieuse qui transfigure l’univers.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Ex-voto.
Cuges-Les-Pins.
Ex-voto.
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<center> Cuges-Les-Pins.</center> Ex-voto.
Cuges-Les-Pins.
Ex-voto.
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<center> La Cabro d'Or</center> Les brousses du Rove !
La Cabro d'Or
Les brousses du Rove !
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<center> La Cabro d'Or</center> Différents modèles de biberons pour chevreau.
La Cabro d'Or
Différents modèles de biberons pour chevreau.
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<center> La Cabro d'Or</center> Ces dames au repas et à la traite.
La Cabro d'Or
Ces dames au repas et à la traite.
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<center> La Cabro d'Or</center>
La Cabro d'Or
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<center> La Cabro d'Or</center> Ce n'est pas très poli de plonger sa tête dans son assiette.
La Cabro d'Or
Ce n'est pas très poli de plonger sa tête dans son assiette.
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<center> La Cabro d'Or</center>
La Cabro d'Or
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<center> La Cabro d'Or</center>
La Cabro d'Or
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<center> La Cabro d'Or</center>
La Cabro d'Or
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<center> La Cabro d'Or</center> Aux suivantes...
La Cabro d'Or
Aux suivantes...
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<center> La Cabro d'Or</center>
La Cabro d'Or
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La Cabro d'Or
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La Cabro d'Or
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La Cabro d'Or
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle a été construite en 1646.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle a été construite en 1646.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Les bâtiments s'articulent autour d'une cour centrale. A une époque très ancienne, où ni Aubagne ni Gémenos n’existaient, le seul hameau de la plaine est Gargarius. La population la nouvelle ville de Marseille, fondée au VIe siècle av. JC grandissant rapidement, les habitants cherchent alors des espaces pour cultiver et des agriculteurs s’installent ici et plantent du blé et de la vigne. Le petit hameau devient un « lieu carrefour » avec, entre autres, un grand marché (déjà très connu au IIe siècle avant JC). Un temple dédié à Bacchus et à Diane s’élève ici et des thermes, accessibles à tous, le jouxtent.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Les bâtiments s'articulent autour d'une cour centrale. A une époque très ancienne, où ni Aubagne ni Gémenos n’existaient, le seul hameau de la plaine est Gargarius. La population la nouvelle ville de Marseille, fondée au VIe siècle av. JC grandissant rapidement, les habitants cherchent alors des espaces pour cultiver et des agriculteurs s’installent ici et plantent du blé et de la vigne. Le petit hameau devient un « lieu carrefour » avec, entre autres, un grand marché (déjà très connu au IIe siècle avant JC). Un temple dédié à Bacchus et à Diane s’élève ici et des thermes, accessibles à tous, le jouxtent.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Il est probable que le temple païen est été transformé en église peu après l’édit de Constantin (313), qui autorisa la religion chrétienne. A cette époque, Oresius est évêque de Marseille, et c’est sûrement sous son impulsion que Gargarius devient un lieu de culte chrétien. Au siècle suivant (Ve siècle), Gargarie (le nom a évolué) se voit même élevé au rang d’évêché par l’évêque de Marseille. Lieu carrefour, lieu de marché, Gargarie est aussi un lieu de pèlerinage. La dévotion à Saint Jean-Baptiste, qui perdure jusqu’à aujourd’hui, ne peut cependant être datée. Un document daté de 1030 parle déjà de l’ « église de saint Jean-Baptiste, dans la vallée de Garguier. »
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Il est probable que le temple païen est été transformé en église peu après l’édit de Constantin (313), qui autorisa la religion chrétienne. A cette époque, Oresius est évêque de Marseille, et c’est sûrement sous son impulsion que Gargarius devient un lieu de culte chrétien. Au siècle suivant (Ve siècle), Gargarie (le nom a évolué) se voit même élevé au rang d’évêché par l’évêque de Marseille. Lieu carrefour, lieu de marché, Gargarie est aussi un lieu de pèlerinage. La dévotion à Saint Jean-Baptiste, qui perdure jusqu’à aujourd’hui, ne peut cependant être datée. Un document daté de 1030 parle déjà de l’ « église de saint Jean-Baptiste, dans la vallée de Garguier. »
101
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Les quelques siècles de calme et de prospérité sont interrompus au VIIIe siècle par les invasions sarrasines qui se succèdent. urant cette sombre période, les habitants quittent les plaines et se réfugient dans les montagnes. C’est l’origine, ici, du petit village de Saint Clair. Le calme revenu, la vie reprend dans la plaine et donc aussi à Saint-Jean-de-Garguier, qui devient une “annexe” (d’où le nom de “prieuré”) de l’abbaye de Saint-Pons, fondée en 1205.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Les quelques siècles de calme et de prospérité sont interrompus au VIIIe siècle par les invasions sarrasines qui se succèdent. urant cette sombre période, les habitants quittent les plaines et se réfugient dans les montagnes. C’est l’origine, ici, du petit village de Saint Clair. Le calme revenu, la vie reprend dans la plaine et donc aussi à Saint-Jean-de-Garguier, qui devient une “annexe” (d’où le nom de “prieuré”) de l’abbaye de Saint-Pons, fondée en 1205.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> A cette même époque sont construits des bâtiments autour de la chapelle, pour accueillir les pèlerins, les pauvres, les malades de passage. Ce sont alors des confréries marseillaises qui prennent en charge les malades. Les nombreux ex-voto de la chapelle –les plus anciens sont du XVIe siècle – sont les extraordinaires témoins des grâces et guérisons miraculeuses accordées aux pèlerins malades venus se faire soigner et prier à Saint-Jean-de-Garguier au cours des siècles.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
A cette même époque sont construits des bâtiments autour de la chapelle, pour accueillir les pèlerins, les pauvres, les malades de passage. Ce sont alors des confréries marseillaises qui prennent en charge les malades. Les nombreux ex-voto de la chapelle –les plus anciens sont du XVIe siècle – sont les extraordinaires témoins des grâces et guérisons miraculeuses accordées aux pèlerins malades venus se faire soigner et prier à Saint-Jean-de-Garguier au cours des siècles.
103
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La folie destructrice des Révolutionnaires de 1789 n’épargne pas le prieuré et l’œuvre de miséricorde auprès des plus pauvres qui s’y vit depuis le XIIe siècle. Une partie du prieuré est détruite. Vendu aux enchères, le prieuré est racheté par plusieurs propriétaires privés. Parmi eux, le marquis d’Albertas, qui rachète l’ensemble pour y héberger des Capucins. Revenant d’Espagne où ils avaient été exilés, c’est depuis Saint Jean de Garguier que ces « frères de Saint François » refondent leurs couvents de Marseille et d’Aix. Les derniers propriétaires furent la famille d’Aillaud de Cazeneuve, qui donne un nouvel élan aux pèlerinages de la Saint Jean. Grâce à eux, le culte continue d’être célébré dans la chapelle jusqu’à la fin de la guerre de 1914. La chapelle du prieuré devient leur chapelle familiale.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La folie destructrice des Révolutionnaires de 1789 n’épargne pas le prieuré et l’œuvre de miséricorde auprès des plus pauvres qui s’y vit depuis le XIIe siècle. Une partie du prieuré est détruite. Vendu aux enchères, le prieuré est racheté par plusieurs propriétaires privés. Parmi eux, le marquis d’Albertas, qui rachète l’ensemble pour y héberger des Capucins. Revenant d’Espagne où ils avaient été exilés, c’est depuis Saint Jean de Garguier que ces « frères de Saint François » refondent leurs couvents de Marseille et d’Aix. Les derniers propriétaires furent la famille d’Aillaud de Cazeneuve, qui donne un nouvel élan aux pèlerinages de la Saint Jean. Grâce à eux, le culte continue d’être célébré dans la chapelle jusqu’à la fin de la guerre de 1914. La chapelle du prieuré devient leur chapelle familiale.
104
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. A partir de 1920, c’est l’orphelinat Vitagliano, de Marseille, qui vient ici en colonie de vacances, rendant à ce lieu sa destination séculaire d’œuvre de charité. Puis avec la guerre de 1939, la colonie de vacances est envahie par des familles fuyant les combats, puis saccagée. La végétation envahit les bâtiments. La toiture tombe par morceaux. Les bâtiments ne sont presque plus utilisables. La messe, déjà, n’est plus célébrée depuis longtemps dans ce qui ressemble de plus en plus à une ruine.

Mais, pour Mlle Jeanne de Cazeneuve, qui hérite de la parcelle avec le prieuré, il est impensable que ce lieu disparaisse. C’est pourquoi elle en fait don, en 1952, à l’évêché de Marseille. La mobilisation des habitants du coin, des pèlerins et des nombreux amis du prieuré permet dès lors une partielle restauration et le lieu est ainsi rendu au culte le 24 juin 1954.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. A partir de 1920, c’est l’orphelinat Vitagliano, de Marseille, qui vient ici en colonie de vacances, rendant à ce lieu sa destination séculaire d’œuvre de charité. Puis avec la guerre de 1939, la colonie de vacances est envahie par des familles fuyant les combats, puis saccagée. La végétation envahit les bâtiments. La toiture tombe par morceaux. Les bâtiments ne sont presque plus utilisables. La messe, déjà, n’est plus célébrée depuis longtemps dans ce qui ressemble de plus en plus à une ruine. Mais, pour Mlle Jeanne de Cazeneuve, qui hérite de la parcelle avec le prieuré, il est impensable que ce lieu disparaisse. C’est pourquoi elle en fait don, en 1952, à l’évêché de Marseille. La mobilisation des habitants du coin, des pèlerins et des nombreux amis du prieuré permet dès lors une partielle restauration et le lieu est ainsi rendu au culte le 24 juin 1954.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Elle a été construite en 1646. Monseigneur Lucien Gros, vicaire général du diocèse de Marseille, vient s’installer ici pour sa retraite dès 1954, accueillir des groupes de scouts pour des camps et  préserver ce qui peut encore l’être – les ex-voto notamment. L’association des Amis de Saint Jean de Garguier prend le relais dans les années 1980 et se mobilise admirablement pour lever des fonds destinés à restaurer les ex-votos et, plus largement, le prieuré. Jusque dans les années 2000 où le diocèse de Marseille décide d’engager d’énormes travaux (2003 – 2013) pour donner au prieuré l’éclat qu’il a aujourd’hui. Désormais, le prieuré est une maison diocésaine, destinée à accueillir des groupes des pèlerins, de retraitants, de randonneurs, pour leur faire découvrir l’histoire du prieuré et leur faire goûter l’amour de Dieu qui a béni ce lieu saint depuis des siècles. (texte tiré du site http://prieuresaintjeandegarguier.fr/)
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Elle a été construite en 1646. Monseigneur Lucien Gros, vicaire général du diocèse de Marseille, vient s’installer ici pour sa retraite dès 1954, accueillir des groupes de scouts pour des camps et préserver ce qui peut encore l’être – les ex-voto notamment. L’association des Amis de Saint Jean de Garguier prend le relais dans les années 1980 et se mobilise admirablement pour lever des fonds destinés à restaurer les ex-votos et, plus largement, le prieuré. Jusque dans les années 2000 où le diocèse de Marseille décide d’engager d’énormes travaux (2003 – 2013) pour donner au prieuré l’éclat qu’il a aujourd’hui. Désormais, le prieuré est une maison diocésaine, destinée à accueillir des groupes des pèlerins, de retraitants, de randonneurs, pour leur faire découvrir l’histoire du prieuré et leur faire goûter l’amour de Dieu qui a béni ce lieu saint depuis des siècles. (texte tiré du site http://prieuresaintjeandegarguier.fr/)
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. En haut, un bas-relief : Dieu entouré d'angelots. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Ce fragment de bas-relief a été apporté en pèlerinage de La Cadière (Var) en 1784. La toile représente le baptême de Jésus.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. En haut, un bas-relief : Dieu entouré d'angelots. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Ce fragment de bas-relief a été apporté en pèlerinage de La Cadière (Var) en 1784. La toile représente le baptême de Jésus.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Ange. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Les deux anges ont probablement fait partie d'un ensemble et devaient porter des torchères.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Ange. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Les deux anges ont probablement fait partie d'un ensemble et devaient porter des torchères.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Ange. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Les deux anges ont probablement fait partie d'un ensemble et devaient porter des torchères.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Ange. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Les deux anges ont probablement fait partie d'un ensemble et devaient porter des torchères.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Croix en cuivre. 19e siècle. Croix datant de l'époque de la Restauration. Il s'agit d'une ancienne croix de procession. Elle est à double face, formant crucifix d'un côté et présentant la tête de saint Jean-Baptiste de l'autre.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Croix en cuivre. 19e siècle. Croix datant de l'époque de la Restauration. Il s'agit d'une ancienne croix de procession. Elle est à double face, formant crucifix d'un côté et présentant la tête de saint Jean-Baptiste de l'autre.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Croix. enCcivre. 19e siècle. Croix datant de l'époque de la Restauration. Il s'agit d'une ancienne croix de procession. Elle est à double face, formant crucifix d'un côté et présentant la tête de saint Jean-Baptiste de l'autre.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Croix. enCcivre. 19e siècle. Croix datant de l'époque de la Restauration. Il s'agit d'une ancienne croix de procession. Elle est à double face, formant crucifix d'un côté et présentant la tête de saint Jean-Baptiste de l'autre.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. La sculpture représente une martyre, portant la palme, avec derrière elle une roue, il s'agit donc de Catherine d'Alexandrie.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. La sculpture représente une martyre, portant la palme, avec derrière elle une roue, il s'agit donc de Catherine d'Alexandrie.
114
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Statue : Christ en croix. Bois, plâtre. 18e siècle. Ce Christ a été apporté à Saint-Jean-de-Garguier le 22 juillet 1784 par les portefaix de la congrégation du Sacré-Coeur.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Statue : Christ en croix. Bois, plâtre. 18e siècle. Ce Christ a été apporté à Saint-Jean-de-Garguier le 22 juillet 1784 par les portefaix de la congrégation du Sacré-Coeur.
115
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Statue : Saint Clair. Bois : taillé, peint, doré. Cette statue se trouvait dans la chapelle Saint-Clair. Lorsque cette chapelle a été détruite, en 1700, la statue a été apportée à Saint-Jean-de-Garguier, ce qui permet de la dater du 17e siècle.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Statue : Saint Clair. Bois : taillé, peint, doré. Cette statue se trouvait dans la chapelle Saint-Clair. Lorsque cette chapelle a été détruite, en 1700, la statue a été apportée à Saint-Jean-de-Garguier, ce qui permet de la dater du 17e siècle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Autel de Saint Jean-Baptiste.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Autel de Saint Jean-Baptiste.
117
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Tableau illustrant la dévotion espagnole à la « Divine bergère », laissé là par les Capucins.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Tableau illustrant la dévotion espagnole à la « Divine bergère », laissé là par les Capucins.
118
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Statue : Vierge à l'Enfant. Bois : taillé, peint, doré. 18e siècle. Cette statue présente la particularité d'avoir l'Enfant Jésus amovible. Il pourrait s'agir d'une analogie avec les Vierges qui portaient l'ostensoir à la place de l'Enfant Jésus lors des processions.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Statue : Vierge à l'Enfant. Bois : taillé, peint, doré. 18e siècle. Cette statue présente la particularité d'avoir l'Enfant Jésus amovible. Il pourrait s'agir d'une analogie avec les Vierges qui portaient l'ostensoir à la place de l'Enfant Jésus lors des processions.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. St Joseph.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. St Joseph.
121
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Statue : Saint Pierre. Bois : taillé, peint, doré. 18e siècle. Attitude classique de saint Pierre tenant les clés de la main gauche et le livre de la main droite.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Statue : Saint Pierre. Bois : taillé, peint, doré. 18e siècle. Attitude classique de saint Pierre tenant les clés de la main gauche et le livre de la main droite.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. St Antoine de Padoue.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. St Antoine de Padoue.
123
<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. La SOURCE.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. La SOURCE. "L’eau est source de vie et fait revivre l'esprit " (Génèse 1,2- Apocalypse 22,17) Ce vitrail, inspiré par l'origine de ce lieu de culte attesté au Vème siècle, a été réalisé par l'association Massalia Vitrail.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Le FEU.
« Yahvé ton Dieu est un feu dévorant »
(Deutéronome 9,3)
Ce vitrail, inspiré d’un vitrail de Jean Bazaine, a été réalisé par l'association Massalia Vitrail
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Le FEU. « Yahvé ton Dieu est un feu dévorant » (Deutéronome 9,3) Ce vitrail, inspiré d’un vitrail de Jean Bazaine, a été réalisé par l'association Massalia Vitrail
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. L’EAU.
« L’eau purifie et féconde, elle étanche la soif et la guérit » (Zacharie 13)
Ce vitrail, conçu par Claude Sérieys, a été réalisé par l'association Massalia Vitrail
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. L’EAU. « L’eau purifie et féconde, elle étanche la soif et la guérit » (Zacharie 13) Ce vitrail, conçu par Claude Sérieys, a été réalisé par l'association Massalia Vitrail
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Estampe : Le Christ aux outrages. Papier (support) : lithographie. Cette lithographie, due à F. Landry de Saint-Zacharie, un artisan local, est une copie d'une peinture d’Anton Van Dyck.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Estampe : Le Christ aux outrages. Papier (support) : lithographie. Cette lithographie, due à F. Landry de Saint-Zacharie, un artisan local, est une copie d'une peinture d’Anton Van Dyck.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Cette chapelle accueille quelque 300 ex-voto, une collection unique par le nombre d’ex-voto et par leur ancienneté. Ils constituent une fresque admirable qui raconte la vie en Provence autrefois. Ils sont aussi les témoins des nombreuses grâces reçues ici, pour lesquelles les pèlerins sont venus remercier Dieu et saint Jean-Baptiste qui intercéda pour eux.
Ils mettent en lumière la foi populaire à laquelle la Divine Providence ne pouvait rester insensible tant elle était profonde !
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Cette chapelle accueille quelque 300 ex-voto, une collection unique par le nombre d’ex-voto et par leur ancienneté. Ils constituent une fresque admirable qui raconte la vie en Provence autrefois. Ils sont aussi les témoins des nombreuses grâces reçues ici, pour lesquelles les pèlerins sont venus remercier Dieu et saint Jean-Baptiste qui intercéda pour eux. Ils mettent en lumière la foi populaire à laquelle la Divine Providence ne pouvait rester insensible tant elle était profonde !
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle. Un ex-voto sur papier.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La chapelle. Un ex-voto sur papier.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La chapelle.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La sacristie, aujoudh'hui salle Mgr. Lucien GROS. Vierge à l'enfant. Origine et auteur inconnus. XVIe-XVIIe siècle. Huile sur toile. Cadre en bois doré. La Vierge, assise, penche la tête vers l'Enfant qui la regarde.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La sacristie, aujoudh'hui salle Mgr. Lucien GROS. Vierge à l'enfant. Origine et auteur inconnus. XVIe-XVIIe siècle. Huile sur toile. Cadre en bois doré. La Vierge, assise, penche la tête vers l'Enfant qui la regarde.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Procession inaugurale de la nouvelle porte d'entrée de la chapelle.
24 juin 1646.
Ce tableau assez fruste semble être une première esquisse.
La procession se dirige depuis l’ancienne porte de la chapelle, aujourd'hui disparue, vers la porte d'entrée actuelle.
En tête de la procession le clergé, suivi de la noblesse, des Dames hospitalières et enfin derrière, une congrégation de pénitents. On peut remarquer dans le prolongement de la chapelle des bâtiments disparus et le
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Procession inaugurale de la nouvelle porte d'entrée de la chapelle. 24 juin 1646. Ce tableau assez fruste semble être une première esquisse. La procession se dirige depuis l’ancienne porte de la chapelle, aujourd'hui disparue, vers la porte d'entrée actuelle. En tête de la procession le clergé, suivi de la noblesse, des Dames hospitalières et enfin derrière, une congrégation de pénitents. On peut remarquer dans le prolongement de la chapelle des bâtiments disparus et le "puits des bohémiennes".
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Vierge noire et son socle en bois sculpté (nette influence germanique suisse ou souabe). Fin XVème -XVIème siècle. Statue en bois de noyer.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Vierge noire et son socle en bois sculpté (nette influence germanique suisse ou souabe). Fin XVème -XVIème siècle. Statue en bois de noyer.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Sur certains Ex-Voto, parmi les plus anciens, la croix de St Jean-Baptiste est ornée de 2 étendards. L'un, traditionnel, porte l’inscription « Ecce Agnus Dei ». L'autre, plus curieusement, un étendard avec une croix blanche sur fond rouge. Sur tous les petits Ex-Voto exposés dans la chapelle cet emblème, probablement celui de la famille de Savoie, a été le plus souvent volontairement caché.
Il pourrait s'agir d'un épisode du complot de la rue Laget à Aubagne. Il permit à Henri IV de devenir roi en faisant assassiner à Marseille, en 1596, le chevalier Cazaulx, dictateur populaire du parti catholique.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Sur certains Ex-Voto, parmi les plus anciens, la croix de St Jean-Baptiste est ornée de 2 étendards. L'un, traditionnel, porte l’inscription « Ecce Agnus Dei ». L'autre, plus curieusement, un étendard avec une croix blanche sur fond rouge. Sur tous les petits Ex-Voto exposés dans la chapelle cet emblème, probablement celui de la famille de Savoie, a été le plus souvent volontairement caché. Il pourrait s'agir d'un épisode du complot de la rue Laget à Aubagne. Il permit à Henri IV de devenir roi en faisant assassiner à Marseille, en 1596, le chevalier Cazaulx, dictateur populaire du parti catholique.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Meuble prie-Dieu.
XVIIIème siècle.
Noyer.
Restauration : J.P. Primard à Gémenos novembre 2006. Don de Mme. Rey en 1981
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Meuble prie-Dieu. XVIIIème siècle. Noyer. Restauration : J.P. Primard à Gémenos novembre 2006. Don de Mme. Rey en 1981
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> Statuette : Enfant Jésus. Bois : peint, doré. L'Enfant Jésus, qui faisait peut-être le geste de la bénédiction de son bras mutilé, tient le globe dans la main gauche.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
Statuette : Enfant Jésus. Bois : peint, doré. L'Enfant Jésus, qui faisait peut-être le geste de la bénédiction de son bras mutilé, tient le globe dans la main gauche.
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center>
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<center>Sainjt-Jean-de-Garguier.</center> La Sainte Famille. A gauche : Statue du Christ. Bois taillé. 18e siècle. Les deux bras du Christ sont manquants. Ce Christ pourrait provenir de l'ancienne croix de procession actuellement placée au-dessus du maître-autel.
Sainjt-Jean-de-Garguier.
La Sainte Famille. A gauche : Statue du Christ. Bois taillé. 18e siècle. Les deux bras du Christ sont manquants. Ce Christ pourrait provenir de l'ancienne croix de procession actuellement placée au-dessus du maître-autel.
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