Avant la rénovation. Buste en bronze du docteur Édouard Delanglade, par son frère Charles Delanglade. Édouard Delanglade (1868-1917) est le condisciple d’Edmond Rostand au Lycée de Marseille avant de s’orienter vers la médecine. En 1900, il devient chirurgien des Hôpitaux de Marseille et, en 1905, obtient la chaire de clinique chirurgicale à l’école de médecine sise à l’Hôtel-Dieu. Il s’engage dans le conflit de la première Guerre mondiale : il est mortellement blessé sur le front alsacien le 24 décembre 1917 (il meurt le lendemain), tout juste quelques mois après le décès de son fils Jules, étudiant en médecine, tué à Vadelaincourt dans la nuit du 4 au 5 septembre 1917. Une rue du 6e arrondissement de Marseille porte aujourd’hui son nom.
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L'Hôtel-Dieu.
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L'Hôtel-Dieu.
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L'Hôtel-Dieu.
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L'Hôtel-Dieu.
Cage d'escalier de l'Hôtel-Dieu de Marseille vue d'en haut.
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Les paliers aériens.
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L'Hôtel-Dieu.
Avant la rénovation. Les paliers aériens.
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L'Hôtel-Dieu.
Avant la rénovation.
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L'Hôtel-Dieu.
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L'Hôtel-Dieu.
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L'Hôtel-Dieu.
Une chambre. L'hôtel dispose en tout de 172 chambres, et 22 suites dont 72 avec vue sur le Vieux-Port et 33 avec terrasse privatives. La tête de lit en cuir blanc, le plaid brodé sur le lit ou la baignoire de style rétro nous rappellent que nous sommes dans un bâtiment ancien mais dans une réinterprétation plus contemporaine.
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L'Hôtel-Dieu.
Une suite. Les 22 suites se composent de 15 Suites Junior, 6 Suites Prestige et 1 Suite Présidentielle. Ces dernières, dont la Suite Présidentielle avec terrasse privée de 80 m2, étonnent par leur remarquable hauteur sous plafond et leurs vues exceptionnelles sur le Vieux-Port et Notre-Dame de la Garde.
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L'Hôtel-Dieu.
Une suite.
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L'Hôtel-Dieu.
Vue de la chambre.
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L'Hôtel-Dieu.
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Les immeubles Castel.
En front de mer, les immeubles sont dus à Pouillon, en arrière à Castel.
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Les immeubles Castel.
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Les immeubles Castel.
Au sein du grand chantier de reconstruction du Vieux-Port, Gaston Castel réalisa, à la demande de Roger-Henri Expert et en collaboration avec François Bart, Joseph Lajarrige et Ransonglès, le groupe 29. Conçue comme un arc de triomphe, la forme de ses immeubles rappelle le monument aux Morts des armées d'Orient. La structure est étudiée pour rattraper le dénivelé qui existait entre la rue Caisserie, en surplomb, et le sol aplani réalisé par les ingénieurs des ponts et chaussées plusieurs mètres en contrebas.
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Les immeubles Castel.
Gaston Castel fit intervenir plusieurs sculpteurs pour le programme décoratif des immeubles. Antoine Sartorio réalisa au sommet de l'immeuble un grand bas-relief : une néréide : sous les traits d’une sirène, la déesse ondoie sur les flots, les bras écartés comme pour embrasser son immense royaume ; derrière elle, cinq mouettes suivent son sillage. Plusieurs documents conservés à l’Académie de Marseille semblent désigner Élie-Jean Vézien (1890-1982) comme étant l’auteur de l’œuvre,
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Les immeubles Castel.
Antoine Sartorio décora les clefs des entrées par des reliefs.
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Les immeubles Castel.
Au n° 50, la mer est symbolisée : une coquille barre le relief séparant un banc de poissons d'une pieuvre.
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Les immeubles Castel.
Au n° 48, c'est la terre qui est symbolisée : deux larges bottes d'épis de blé sont soulignées par une vigne grimpante.
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Les immeubles Castel.
Au n° 48, c'est la terre qui est symbolisée : deux larges bottes d'épis de blé sont soulignées par une vigne grimpante.
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Les immeubles Castel.
Le dos de l'immeuble, rue Caisserie, reçut aussi un décor sculpté au-dessus des portes cochères :
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Les immeubles Castel.
au n° 13 Le Couple et
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Les immeubles Castel.
au n° 15 La Maternité.
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Les immeubles Castel.
Le décor de l'autre immeuble, désigné comme « Bloc I », fut confié à Élie-Jean Vézien, qui réalisa un décor inspiré de la mythologie.
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Les immeubles Castel.
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Les immeubles Castel.
Le n° 28 de la rue de la Loge fut décoré d'une figure de Cérès (Déméter).
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Les immeubles Castel.
Cérès, déesse de la Fertilité et de la Moisson, tient une fleur dans une main et un fruit dans l'autre.
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Les immeubles Castel.
Neptune (Poséidon) orne la clef de voûte du n° 30. Neptune est armé d'un trident, un dauphin se trouvant en arrière-plan.
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Les immeubles Castel.
Le dieu Poséidon tient d’une main son trident, les pointes plongées dans les flots domptés, et protège de l’autre un dauphin stylisé
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Les immeubles Castel.
L'arrière de l'immeuble est dévolu aux représentations des métiers du port :
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Les immeubles Castel.
Le Matelot décore le n° 25 de la rue Caisserie
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Les immeubles Castel.
et La Maraîchère le n° 27.
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Les immeubles Castel.
Le groupement d'architectes réalisa enfin un immeuble moins haut entre les deux bâtiments précédents, le long de la rue de la Loge : le « Bloc VI ».
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Les immeubles Castel.
À partir de décembre 1949, il sculpta pour le n° 22 La Mer
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Les immeubles Castel.
et pour le n° 24 La Camargue.
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Les immeubles Castel.
Il s'agit de grands bas-reliefs, placés au-dessus de chaque porte et se poursuivant en fines bandes de part et d'autre des entrées. La Camargue comme La Mer sont travaillées très en profondeur. Elles furent achevées en juillet 1951.
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Les immeubles Castel.
Impasse Roqueplan.
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Les immeubles Castel.
Immeuble abritant le musée des Docks Romains. Ce musée présente in situ les vestiges d’un des rares entrepôts commerciaux romains connus dans le monde. Ouvert en 1963 et rénové en 1987, le musée présente une trentaine de dolia ou grandes jarres d’époque romaine. À l'intérieur du parc des dolia, on peut repérer des murs et des puits des habitations médiévales.
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Les immeubles Castel.
Buste du Chevalier Paul de Saumur (1598-1667), Lieutenant Général des Armées Navales, Commandeur de l'Ordre de Malte.
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Les immeubles Castel.
Oscar Eichacker, La Méditerranée, bas-relief en béton moulé, vers 1950-1955, 5 rue de la Prison.
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Les immeubles Castel.
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Les immeubles Castel.
Face à la place de Lenche. Sculpteur Elly Jean Vézien, 1952.
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Les immeubles Castel.
En ce lieu Neptune calma les flots et y crée cette merveille, le Lacydon.
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Les immeubles Castel.
Phocée renaissante à Amphitrite éternelle confiera son destin.
Sculpteur inconnu. Mur pignon, angle de la rue Caisserie et de l’avenue de Saint-Jean. Une nouvelle fois, le sujet renvoie au mythe fondateur de Marseille. Cependant, là encore, le message accepte une lecture plus contemporaine : le renouveau de la ville, meurtrie par la guerre, dépend comme par le passé de son activité portuaire. Un lien immémorial unit Marseille à la Méditerranée : de la mer vient sa richesse.
Toutefois, l’iconographie ne traduit pas la légende littéralement. La sculpture présente un seul personnage féminin, agenouillé sur les flots et brandissant un trident vers l’avant, tandis que derrière un dauphin stylisé bondit dans les vagues. Tous les attributs correspondent à ceux d’Amphitrite ; mais alors qu’en est-il de Phocée renaissante ? Sans doute l’allégorie s’est-elle incarnée dans la divinité, comme pour s’approprier son éternité. Et, déjà semble-t-il, elle s’apprête à se redresser, prête à prospérer de nouveau.
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Les immeubles Castel.
Raymond Servazina réalisa pour cet immeuble une représentation d'Amphitrite.
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Les immeubles Castel.
et sur les flots d'azur, Phocée jeta à nouveau ses nefs.
Amphitrite, déesse des mers, porte dans ses mains une nef, symbole des colons grecs arrivant sur le site de Marseille.
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Les immeubles Castel.
Rue de la Loge. Le Pêcheur.
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Les immeubles Castel.
Rue de la Loge. Le Maçon.
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Les immeubles Castel.
Rue de la Loge. Le docker.
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Les immeubles Castel.
Rue de la Loge. Le Sculpteur.
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Hôtel de Cabre.
L’hôtel de Cabre ou maison de l’Échevin de Cabre est la plus vieille maison existant à Marseille. Elle est construite vers 1535 aux abords du Vieux-Port, sur la commande du Consul Louis de Cabre, notable influent de la ville. Elle a due être déplacée en 1954 et tournée de 90 degrés pour rentrer dans l'alignement de la Grand-Rue.
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Hôtel de Cabre.
Cet édifice est un curieux exemple de style Louis XII tardif, caractérisé par un appareil encore gothique et une décoration déjà Renaissance.
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Hôtel de Cabre.
Les fenêtres à meneaux sont encadrées de fines colonnettes ornées de chapiteaux et de listels reposant sur des colonnes sculptées.
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Hôtel de Cabre.
Les petites colonnes sur lesquelles s'appuient les listels portent des figures : au 1er étage, on peut voir une tête d'homme et une tête de femme.
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Hôtel de Cabre.
Les petites colonnes sur lesquelles s'appuient les listels portent des figures : au 1er étage, on peut voir une tête d'homme et une tête de femme.
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Hôtel de Cabre.
Les autres consoles portent des sujets de la Renaissance (amours, chérubins) et des animaux fantastiques empruntés au Moyen-âge.
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Hôtel de Cabre.
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Hôtel de Cabre.
Les écus de la façade ne portent plus traces d'armoiries. Celles-ci durent être martelées sous la Révolution. Elles ont dû être considérées comme particulièrement suspectes puisque le blason des Cabre s'ornait d'une fleur de lys.
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Hôtel de Cabre.
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Hôtel de Cabre.
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Hôtel de Cabre.
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Hôtel de Cabre.
On voit aussi un apôtre, peut-être saint Jacques, patron du père du commanditaire Jacques de Cabre, Consul de Marseille.
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Hôtel de Cabre.
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Hôtel de Cabre.
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Hôtel de Cabre.
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Hôtel de Cabre.
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Le Vieux Port.
Les immeubles Pouillon.
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Le Vieux Port.
Eglise Saint Ferréol les Augustins.
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Le Vieux Port.
Un figuier résistant.
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Le Vieux Port.
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Le Vieux Port.
La Samaritaine a pris ses quartiers depuis plus de cent ans. C'est un immeuble hausmanien. Avant d'être une brasserie, ce fut d'abord un grand magasin de lingerie crée en 1860.
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Le Vieux Port.
a Samaritaine.
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Le Vieux Port.
Saint Ferréol les Augustins.
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Le Vieux Port.
Saint Ferréol les Augustins.
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Le Vieux Port.
Saint Ferréol les Augustins. Arrière de l'église. Immeuble du XVIe siècle.
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Le Vieux Port.
Pour l'occasion de Marseille-Provence 2013 capitale européenne de la culture, le quai de la Fraternité est réaménagé dans le cadre d'un vaste plan de réaménagement de l'urbanisme à Marseille, par le célèbre architecte designer britannique Norman Foster & Partners et par le paysagiste urbaniste Michel Desvigne.
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Le Vieux Port.
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Le Vieux Port.
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Le Vieux Port.
L’Ombrière du Vieux-Port de Marseille ou miroir du Vieux-Port est une ombrière-miroir géante de style design-futuriste, des architecte designer Norman Foster & Partners, et paysagiste urbaniste Michel Desvigne.
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Le Vieux Port.
Cet immense abris plafond miroir poli uniforme noir design est constitué de 153 panneaux d’inox microbillé pour la toiture, et d’inox poli-miroir pour le plafond réfléchissant, porté par huit poteaux, pour une surface uniforme de 1000 m² (22 x 48 m) et 6 m de haut.
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Le Vieux Port.
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Le Vieux Port.
Marché aux poissons.
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Le Vieux Port.
Marché aux poissons.
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Le Vieux Port.
Marché aux poissons.
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Cours d'Estienne d'Orves.
Cette vaste place, aménagée "à l'italienne" avec un mobilier urbain dû à l'architecte Charles Bové, correspond à l'ancien canal de l'Arsenal des galères. Cette voie d'eau, qui empruntait l'actuel cours Jean-Ballard et la place aux Huiles pour rejoindre le Vieux-Port, délimitait les "grands domaines" réservés aux marchandises. Bien qu'il ne reste qu'un seul pavillon de l'ancien Arsenal, les façades ont conservé l'alignement et la rigueur d'origine. Le canal de la Douane utilisé pour la batellerie a été comblé en 1927 avec les déblais des immeubles "de derrière la Bourse".
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Cours d'Estienne d'Orves.
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Cours d'Estienne d'Orves.
Cette statue sortie des ateliers Cantini est une copie de la célèbre œuvre de Pierre Puget.
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Cours d'Estienne d'Orves.
L'athlète Milon de Crotone en voyage, apercevant un chêne largement fendu en son milieu a voulu tester les forces qui lui restaient. Glissant ses doigts dans les creux de l'arbre pour tenter de l'écarteler, ces mains restèrent coincées dans son tronc, faisant de notre homme la proie des fauves.
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Cours d'Estienne d'Orves.
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Cours d'Estienne d'Orves.
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Cours d'Estienne d'Orves.
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Cours d'Estienne d'Orves.
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Théâtre de la Criée
La Criée était l'endroit où le poisson était vendu en gros, sur le Vieux-Port de Marseille. On peut y lire l'inscription « Criée libre aux poissons » sur l'entrée du bâtiment. La façade fut élevée au début du XXe siècle
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Théâtre de la Criée
La Comédie de Provence est créée en 1950 par Gaston Baty. Elle est située à Aix-en-Provence et devient Centre dramatique du Sud-Est, le dernier des centres dramatiques nationaux, créé par Jeanne Laurent en 1952. En 1969, suite à un refus de la mairie d'Aix-en-Provence de le transférer dans le théâtre municipal plus vaste, le Théâtre du Gymnase de Marseille accueille le centre. Il est dirigé par le metteur en scène Antoine Bourseiller sous l'appellation Action Culturelle du Sud-Est. Marcel Maréchal lui succède en 1975 et le centre devient le Nouveau Théâtre national de Marseille jusqu'en 1981 où est inauguré le nouveau Théâtre La Criée sur le Vieux-Port.
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Théâtre de la Criée
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L'abbaye Saint-Victor
Au Vème siècle, Jean Cassien, moine pèlerin, fonde un monastère sur les pentes méridionales du port. Vers 416, il élève une basilique près de la grotte renfermant les reliques du saint. Une partie de cette basilique existe toujours constituant l'un des plus anciens monuments chrétiens existant en France. Les Bénédictins s'installent sur le site à la fin du Xème siècle. L'abbaye connaît alors une période de grande prospérité et étend son influence jusqu'en Espagne et en Orient sous l'impulsion des abbés Wilfred et Isarn. Agrandie au XIIème siècle et au XIIIème siècle, c'est au XIVème siècle que Guillaume de Grimoard, abbé de St Victor devenu le pape Urbain V, lui donne son caractère d'église fortifiée méridionale. Du monastère, il ne reste que l'église. Après la révolution, de nombreux travaux toucheront le bâtiment avant sa réaffectation au culte au XIXème siècle.
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L'abbaye Saint-Victor
A gauche, la tour d'Urbain V, à droite, celle d'Isarn. Le titre honorifique de basilique a été attribué à l'abbaye par le pape Pie XI en 1934, pour faire de ce haut lieu de la chrétienté méditerranéenne un creuset architectural unique en son genre.
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L'abbaye Saint-Victor
Victor d'Alexandrie, soldat marseillais rebelle qui, vers l'an 300 n'accepte plus la solde versée et refuse de sacrifier aux dieux romains. Il est supplicié - enchaîné, frappé, pendu et écrasé par une meule -et enterré par les chrétiens qui dérobent son corps dans une grotte creusée dans une carrière. Le culte de Victor et de ses compagnons s'est développé sur la base d'un texte originel rapportant comment le soldat Victor refusa de combattre et subit le martyre. À partir de cette base littéraire, le récit a été peu à peu enrichi pour s'appliquer à la fois à la ville de Marseille et au cadre rupestre dans lequel s'élevait la basilique.
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L'abbaye Saint-Victor
A la fin du Xe siècle, l'abbé saint Isarn reconstruit l'église supérieure, au-dessus de la chapelle existante, qui devient alors une crypte. De cette construction consacrée en 1040 demeure des murs et une tour, dite tour d'Isarn, dont la base est réalisée en pierres de taille issues du cap Couronne. Sous l'impulsion d'Hugues de Glazinis une nouvelle reconstruction est entreprise en 1201 ; les travaux se poursuivront jusqu'en 1279 avec la surélévation de la tour d'Isarn, la construction de la grande nef actuelle, avec sa voûte romane, et le réaménagement des cryptes.
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L'abbaye Saint-Victor
Lorsqu'en 1362 l'abbé de Saint-Victor Guillaume de Grimoars devient pape sous le nom d'Urbain V, il n'oublie pas son abbaye et demande à Rastin, un maître maçon, d'agrandir l'église. Saint-Victor prend alors les allures de forteresse que nous connaissons aujourd'hui avec des murs de plus de 3 mètres d'épaisseur. Une tour sert de donjon et quatre contreforts autour du chœur deviennent des tourelles pour permettre à Saint-Victor de participer au système de défense de Marseille. Une chapelle est aussi ajoutée.
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L'abbaye Saint-Victor
Rien ne bougera - sauf au XVIIe siècle où, pour éclairer la nef, on perce les voûtes - jusqu'à la Révolution et les dessins réalisés à cette époque par Joseph Marchand attestent de l'état du monastère au XVIIIe siècle, juste avant que l'abbaye, devenue bien national en 1791, soit dépouillée de ses trésors pour devenir un dépôt de paille et de foin. Si, contrairement au cloître, elle échappe à la destruction, c'est uniquement parce qu'elle sert de prison et qu'on n'aurait pas su où transférer les forçats. .. Les traces du monastère disparaîtront peu à peu jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le titre honorifique de basilique a été attribué à l'abbaye par le pape Pie XI en 1934, pour faire de ce haut lieu de la chrétienté méditerranéenne un creuset architectural unique en son genre.
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Fort St Nicolas
Le fort Saint-Nicolas, appelé la Citadelle par les Marseillais, est un fort surplombant le port de Marseille. Il a été édifié de 1660 à 1664 par le chevalier de Clerville sur ordre de Louis XIV afin de mater l’esprit d’indépendance de la ville de Marseille.
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Fort St Nicolas
Afin de relier le Vieux Port au palais du Pharo, la commission municipale vota le 18 avril 1860 l’ouverture d’une voie. En 1864, le percement de sa muraille centrale destiné à aménager le boulevard de l'Empereur, qui s'appelle aujourd'hui boulevardCharles-Livon, divise Saint-Nicolas en deux parties, chacune étant alors baptisée du nom d'un vice-amiral : "Entrecasteaux" pour le haut
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Fort St Nicolas
et "Ganteaume" pour le bas fort. Depuis 1991, c'est le Mess de garnison qui l'occupe.
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Fort St Nicolas
Le 19 janvier 1660 le roi Louis XIV adressait une lettre au duc de Mercœur, gouverneur de Provence, précisant sa décision d’envoyer des troupes sur Marseille afin d’empêcher la continuation des désordres. Cette lettre était accompagnée d’une instruction qui prescrivait à Mercœur plusieurs obligations dont la construction d’une citadelle « en l’endroit de ladite ville qui sera jugé le plus propre ». Ce projet avait été suggéré à Mazarin par le duc de Mercœur et Henri de Forbin-Maynier,baron d’Oppède. Mazarin envoya à Marseille le célèbre ingénieur militaire, le chevalier Louis Nicolas de Clerville, qu’il avait fait venir exprès de Nancy.
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Fort Entrecasteaux
L’ancien moulin à vent est devenu depuis 1954 un monument commémoratif des morts de guerre.
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Vue du fort d'Entrecasteaux.
Le fort St Jean.
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Vue du fort d'Entrecasteaux.
Fort d'Entrecasteaux.
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Le Pharo.
Beaucoup de gens croient que le palais du Pharo doit son nom à quelque phare antique qui l'a précédé sur la colline qui surplombe le Vieux-Port. Pourquoi pas ? Pharo, en réalité, n'est que la transposition, majestueuse - et même impériale, puisque la bâtisse a été édifiée pour Napoléon III -, de Farot, nom de la petite crique que limite, vers le sud, la butte de la Tête de More, où est posé le fameux palais. Pas de phare au Pharo, mais un feu, en revanche, au ras de l'eau, invisible de la terre, bien connu des navigateurs : la Désirade, élégante tourelle qui signale une pointe de rochers et annonce, après la tempête, la fin, désirée, des épreuves.
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Le Pharo.
Le Palais du Pharo est un monument marseillais dont la construction fut ordonnée par Louis Napoléon Bonaparte pour l'Impératrice Eugénie : lors d'une visite à Marseille en 1852, Napoléon III souhaite la construction d'une résidence, en 1855 la ville offre à Napoléon III le site du Pharo.
Le palais du Pharo devait être le reflet de la résidence de l'impératrice à Biarritz, "une habitation qui aurait les pieds dans l'eau", selon les mots de Louis-Napoléon Bonaparte. En définitive, personne n'y résida jamais, et l'impératrice finit par l'offrir à la ville de Marseille en 1903. Flanquée de deux ailes latérales formant un écran contre le mistral, la structure du bâtiment s'apparente plus à l'architecture d'une station balnéaire qu'à une demeure impériale. Les références à l'architecture classique sont nombreuses.
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Le Pharo.
Le Palais du Pharo dispose de façades percées de baies en plein cintre au rez-de-chaussée et de fenêtres arquées aux étages décorées de guirlandes et d'une coquille. Les motifs du rez-de-chaussée en pierre de taille ont été sculptés par le marseillais Simon.
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Le Pharo.
Dans le tympan du fronton triangulaire, on peut observer les armes de la ville de Marseille portées par deux enfants.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
Le Monument aux héros et victimes de la mer. Paul Peytral, sénateur des Bouches-du-Rhône, fait créer un comité pour ériger un monument aux héros et victimes de la mer en 1913. Auguste Carli est choisi comme sculpteur, mais sa maquette n'est pas appréciée par les travailleurs marins. Un second comité est créé en mars 1914 et affecte le projet à André Alexandre Verdilhan. Le projet est avorté avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale. La fin de la guerre amène à une volonté de rendre hommage aux marins morts durant la guerre, ce qui relance les travaux. Le monument est inauguré le 14 juillet 1923.
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Le Pharo.
Le monument met en scène trois marins en bronze. L'un est debout et lève le bras, tenant un autre marin mal en point.
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Le Pharo.
Le Monument aux héros et victimes de la mer. Le troisième est noyé, emporté par une vague qui incline fortement la barque des marins et qui balaie un récif en granit.
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Le Pharo.
Façades arrière et latérale.
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Le Pharo.
Façade arrière.
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Le Pharo.
Façade arrière.
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Le Pharo.
L'espace Vieux Port est une salle de 1000 m2 prolongé d'une terrasse offrant une vue panoramique unique sur le Vieux Port de Marseille.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
Galerie voutée.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
Le salon Frioul.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
Avec une capacité de 180 personnes, la salle Eugénie est la plus ancienne du Palais historique.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
L’espace Phar’ Club est situé au centre du premier étage du Palais historique.
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Le Pharo.
Etienne Martin.
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Le Pharo.
La matin, dans les nouveaux ports de Marseille. Coste Victor.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
Située au dernier étage du Palais historique, la Major en est la salle principale.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
« Désordre » une œuvre monumentale de Bernar Venet. C'est une œuvre monumentale composée d’un ensemble de 84 arcs penchés en acier Corten.
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Vue du Pharo.
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Vue du Pharo.
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Vue du Pharo.
Le Fort d'Entrecasteaux et Notre Dame de la Garde.
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Vue du Pharo.
Le Fort d'Entrecasteaux et Notre Dame de la Garde.
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Vue du Pharo.
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Vue du Pharo.
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Vue du Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Le Pharo.
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Devant le palais du Pharo, l'ancien bâtiment de l'institut Pasteur.
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Chantiers navals du Pharo.
A gauche, la Batterie du Pharo.
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Chantiers navals du Pharo.
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Chantiers navals du Pharo.
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Chantiers navals du Pharo.
Réparation de l'ancien Ferry-boat.
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Chantiers navals du Pharo.
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Batterie du Pharo
Le phare de la Désirade.
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Batterie du Pharo
Fortin, modèle 1848, construit en 1864. Il a été édifié comme refuge si la batterie été prise par l'ennemi. Les pierres sont celles du lieu même. En 1866, apparition des obus-torpille qui percent les murs, même très épais, il devient obsolète et on le transforme en casernement : on crée de grandes ouvertures.
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Batterie du Pharo
Il y a des échauguettes, des bretèches. Il n'y a pas de canons au premier étage, car ce serait trop lourd. on se sert de fusils donc il y a des meurtrières, ici surmontées d'une arcature..
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Batterie du Pharo
Meutrière intérieure.
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Batterie du Pharo
Salle intérieure.
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Batterie du Pharo
Montée vers la batterie.
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Batterie du Pharo
Les soutes, de forme pyramidale. Tout est en terre, sauf le mur d'entrée. Entre deux soutes, il y a la batterie. Ces fortifications datent de 1891.
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Batterie du Pharo
Entrée de la soute. Une ouverture au-dessus de la porte et deux autres en chicane , en bas, de chaque coté.
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Batterie du Pharo
Une soute comprend une petite salle
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Batterie du Pharo
puis une autre petite salle, où été stockées les munitions et dont la porte été surmontée d'une entrée d'air.
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Batterie du Pharo
Couloir d'une batterie.
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Batterie du Pharo
Salle où se trouvait le canon.
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Batterie du Pharo
Support du canon. Les Allemands, en 1943, y avaient installé des canons de 65 mm.
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Batterie du Pharo
Batterie et bunkers allemands.
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Illuminations.
Vieux Port
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Illuminations.
Vieux Port
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Illuminations.
Eglise St Ferréol.
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Illuminations.
Le Vieux port.
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Illuminations.
La Vierge de la Garde, vue du Vieux Port à Noël.
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Illuminations.
Notre Dame de la Garde
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Illuminations.
Fort d'Entrecasteaux et la tour du roi René.
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Illuminations.
La Mairie.
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Illuminations.
La Mairie.
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Illuminations.
La Mairie.
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Illuminations.
La Mairie.
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Illuminations.
Le phare de Sainte- Marie a été remis à la commune qui le conserve en ornement, et qui, la nuit, quand grues et quais se parent d'éclairages multicolores, l'habille d'un halo bleuté.