La place Castellane a vu le jour en 1774 grâce aux quelque 12 000 mètres carrés et aux centaines de livres tournois que le marquis de Castellane-Majastre consacra à leur aménagement. Elle était reliée à la Canebière et au Cours par la rue de Rome, qui remplaçait le «vieux chemin de Rome» (rue d'Italie) et le passage marécageux des, avant de se transformer en «Grand chemin de Toulon et d'Italie». Mais, encore nue, excepté la fontaine et le bassin-lavoir, elle butait, au sud, contre le mur d'une propriété de campagne et un espace marécageux.
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Place Castellane
Le quartier se peuplant, ses habitants demandent en avril 1780 la construction d’une fontaine. Le devis est accepté en juin 1785. En 1810, le conseil municipal vote une subvention pour l’érection d’un obélisque de 20 m de haut, qui est inauguré le 27 avril 1811 en l'honneur de la naissance du « roi de Rome ». Il reste en place presque un siècle. Il fut déplacé quelques kilomètres plus loin, à l'entrée de Mazargues quand deux complices de grand talent, le très riche marbrier Jules Cantini, concepteur et financier de ce monument dispendieux, et André Allar, le sculpteur de cette gigantesque pièce montée, avec l'accord d'une municipalité ravie de l'aubaine, voulurent doter Castellane d'un monument de grand prestige.
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Rue Falque
En 1837, l’entrepreneur Falque présente au maire Maximin Consolât, un projet de quartier «à l'américaine», entre la vallée et la rue Paradis, avec une série de rues perpendiculaires. Il est le premier à y tailler sa rue : la rue Falque.
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Le Prado.
La même année un Marseillais d'adoption, Anthelme Bernex, lance la création de l'avenue du Prado : soixante mètres d'emprise, une triple rangée d'arbres sur les trottoirs pour les piétons, une large chaussée centrale, deux plus petites sur les deux rives où l'on pourra bâtir pour la première partie, 45 m de large et deux rangées d'arbres de chaque côté pour la deuxième. Mais l'originalité géniale c'est que cette avenue est en forme d'équerre articulée autour d'un rond-point presqu'aussi vaste que la place Castellane. Le Prado est inauguré par le duc d'Orléans en 1839, et ouvert à la circulation en 1844. Mais, suite à des crises économiques, à la Révolution de 1848, à une épidémie de choléra, ce n'est que sous Napoléon III que le Prado verra s'élever les immeubles bourgeois de sa première partie, et les premières demeures et châteaux de la seconde.
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Rue de Rome
Avant l’agrandissement de la ville, ordonné par Louis XIV, la route qui menait à Toulon suivait la rue d’Italie actuelle. Le Grand Chemin de Rome est ouvert fin XVIIe siècle, il prolonge l’axe Nord-Sud formé par la rue d’Aix et le cours Belsunce, mais s’arrête place de Rome. Dans la deuxième partie du XVIIIe siècle, cette voie est prolongée. Elle fut ouverte en 1774, après 20 ans de « gestation ».
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Boulevard Baille
Jean-Baptiste Baille était propriétaire d’un terrain fin XVIIIe siècle. En 1837, sa famille en était toujours propriétaire, mais la voie, qui le traversait, était fermée à chacune de ses extrémités. En 1857 puis en 1861, la ville achète des parcelles pour prolonger cette artère à l’est et à l’opposé vers la place Castellane, créant ainsi un boulevard de 1300 m de longueur qui prend le nom de Baille.
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Avenue Cantini
Ex boulevard de la gare du Sud, cette artère fut nommée avenue Cantini en l’honneur du marbrier Jules Cantini. Le boulevard de la gare du Sud fut prolongé jusqu’à la place Castellane par la décision du conseil municipal en 1908.
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Place Castellane
Après le passage des frères Lumière, une belle salle de spectacle et de musique se lançait dans le cinéma sous son titre d'«Eldorado» en 1905, concurrencée en 1937 par le «Châtelet», ouvert par Marcel Pagnol, (le futur «ABC», 1951-1965) installé au début de l'avenue de la Gare du sud -l'actuelle avenue Cantini .
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Place Castellane
A droite, le bâtiment où s'élevait le cinéma le Châtelet devenu «l'ABC». Après un essai de projection de films sur écran circulaire de 22 m, il ferme ses portes en novembre 1956.
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Place Castellane
Marcel Pagnol a créé en 1938 le cinéma le César. C'est un des derniers cinémas du centre-ville encore ouvert.
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Place Castellane
La construction de ce monument débute en 1908 et il fut inauguré en novembre 1911. La structure de la fontaine et le programme sculpté ont été décidés par Cantini. Une allégorie de Marseille couronne une colonne monumentale dont le socle est décoré de quatre groupes sculptés évoquant «la source ou l'Huveaune», «Le torrent ou la Durance», «Le fleuve ou le Rhône», et «La mer ou Amphitrite». Ces sculptures sont un prétexte pour André Allar afin de rendre hommage à des sculpteurs célèbres.
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Place Castellane
La statue du Rhône est une reprise de «L'Océan» de la fontaine de Trévi.
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Place Castellane
«La Sève» de Raoul Larche est l'œuvre dont s'est inspiré Allar pour réaliser «La Mer».
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Place Castellane
«Le Torrent» n'est autre qu'un hommage au «David» du Bernin.
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Place Castellane
L'essentiel du travail s'effectua parmi les carrières de marbre de Carrare que Jules Cantini détenait et exploitait. Transporter du marbre brut était trop onéreux : d'après un témoin de l'époque, Ferdinand Servian, les blocs de marbre de ces sculptures pesaient entre 10 et 50.000 kilos.
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Place Castellane
Cet hymne à l'abondance est amplifié par les nombreuses gargouilles et les quatre groupes de sculptures qui s'adossent au piédestal de la fontaine. Ici, dans un contexte de grande apothéose, sans académisme, avec une puissance néo-baroque, ce sont principalement les éternels bienfaits du fleuve et les prolifiques richesses de la mer qui sont célébrés.
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Place Castellane
Tout en admirant les splendeurs de cette fontaine, il faut songer à la vision du monde qui habitait les élites commerçantes et industrielles. Personne ne prévoyait qu'éclaterait bientôt la première guerre mondiale, Marseille se sentait forte et prospère: elle détenait quelques-unes des clefs des Portes de l'Orient et croyait pouvoir s'appuyer sur les traditions d'une antique civilisation.
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Place Castellane
Au sommet, une élégante et antique allégorie de Marseille porte la couronne d'une tour crénelée, détient un navire dans l'une de ses mains et arbore de l'autre côté les armoiries de la ville.
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Place Castellane
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Place Castellane
Face à la rue de Rome, c'est le fleuve ou le Rhône qui a été représenté. Allar s'est inspiré de «L'Océan» de la fontaine de Trévi.
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Place Castellane
Ce robuste vieillard, qui ressemble au Moïse de Michel Ange, a le pied gauche négligemment posé sur une outre d'où jaillit de l'eau.
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Place Castellane
Des créatures émerveillées par sa sérénité sont à ses pieds : un enfant, un taureau et deux jeunes femmes qui arborent des guirlandes de fleurs ou bien de lourds épis.
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Place Castellane
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Place Castellane
Le Torrent ou la Durance est représenté sous les traits d'un jeune homme qui tient une outre d'où coule de l'eau. Allar s'est inspiré du «David» du Bernin.
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Place Castellane
Parmi les silhouettes qui l'accompagnent, on identifie une gracieuse nymphe ainsi qu'un pêcheur, inspiré du Jeune napolitain jouant avec une tortue» de François Rude.
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Place Castellane
Le pêcheur, inspiré du Jeune napolitain jouant avec une tortue» de François Rude.
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Place Castellane
Du côté du Prado, c'est la déesse de la mer, Amphitrite, ou la Mer, ceinte d'une couronne de perles et de coraux qui regarde vers le Sud. «La Sève» de Raoul Larche est l'œuvre dont s'est inspiré Allar pour réaliser cette allégorie.
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Place Castellane
Amphitrite est ceinte d'une couronne de perles et de coraux. Sur sa droite, figurent un enfant qui chevauche un dauphin ainsi qu'une charmante néréide tennant à deux mains un coquillage ; deux marins s'arcboutent sur sa gauche, tirant une nef dont la proue représente une tête de bélier.
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Place Castellane
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Place Castellane
Une allégorie de la Source ou l'Huveaune est assise parmi les rochers pour mieux faire face au Boulevard Baille.
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Place Castellane
A la droite de la Source un berger joue de la flûte de Pan ; à sa gauche, un jeune homme recueille dans sa main l'eau qui s'épanche.
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Place Castellane
Trois anneaux rythment les cannelures. Le troisième comporte une frise où l’on aperçoit des bambins qui s'adonnent aux plaisirs rustiques de la pêche et de la chasse, encadrant les armes de Marseille.
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Place Castellane
Un caresse un chien, d'autres ont capturé un poisson gigantesque. Celui qui fait face au poisson n'est pas spécialement rassuré.
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Place Castellane
Deux autres renversent une corne bourrée de poissons et de fruits de mer.
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Place Castellane
Un autre tient dans sa main droite un arc, et de sa main gauche soulève par les oreilles un lapin d'une taille impressionnante.
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Place Castellane
Sur les angles supérieurs du piédestal, on aperçoit les crinières de quatre lions, sculptés dans la pierre de l'Echaillon, un matériau que l'on retrouve sur de nombreux monuments de Paris.
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Place Castellane
Des griffons séparent les différents groupes sculptés.
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Place Castellane
Des griffons séparent les différents groupes sculptés.
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Place Castellane
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Place Castellane
Immeuble attribué à Faure G, architecte vers 1920. La place Castellane se voulait régulière, chaque îlot épousant les côtés du plan en octogone. Déjà désordonnée dans ses gabarits, la liaison vers la gare du Prado va encore altérer sa géométrie. Ainsi cet immeuble va-t-il se trouver dans une posture qui le rendra encore plus visible. Cet immeuble urbain de type courant montre des signes d'une histoire fracassée. Alors que le balcon du troisième étage est soutenu par des consoles sculptées de corbeilles aux motifs floraux, ceux du deuxième étage sont à peine épannelés. Façade inachevée ou réparations hâtives, les deux derniers étages sont des surélévations qui reprennent le balcon continu absorbant même l'oriel latéral. Ces balcons en béton sont en porte-à-faux et les façades, enduites, ont perdu tout décor. A droite, le bâtiment où se trouvait le cinéma «ABC» (1951-1965).
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Place Castellane
Le balcon du troisième étage est soutenu par des consoles sculptées de corbeilles aux motifs floraux
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Place Castellane
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Place Castellane
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36 avenue du Prado.
Banque des Comores et de Madagascar de 1947 à 1983. Mouren P, architecte 1906. La courbe, influence de l'art nouveau, est l'élément dominant de cet immeuble d'angle. Terminé l'année de la première exposition coloniale, ce siège de banque se présente comme une vraie construction Art nouveau. Sur une base ondoyante, dont les joints révèlent un appareillage savant, la relecture du pan coupé paraît la première intention de l'auteur. La rotonde centrale est cantonnée par deux oriels qui étirent l'angle par des membrures curvilignes et se parachèvent par des colonnes galbées, soutenant de larges vasques.
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100 avenue du Prado.
Hôtel Faure. Faure G, architectes 1916. Un des derniers hôtels particuliers du Prado marseillais. C'est l'œuvre de deux générations d'architectes. L'entrée sur le perron évoque le jardin disparu. Au rez-de-chaussée, des baies avec des ouvertures en anse de panier. À l'étage, quelques roses pompons sur les consoles d'un étroit balcon sacrifient au décoratif. En surélévation, un balcon de béton semble léviter.
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Société des Architectes des Bouches-du-Rhône
Lombard F, architecte 1902. Bâtiment emblématique des architectes marseillais qui le considèrent avec affection et ironie. D'un éclectique style Louis XVI, avec soubassement serlienne à colonnes ioniques fleuries et solides calages latéraux portant les épigraphes des maîtres, fondant la tradition : Pierre Puget n'y figure pas !
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Avenue du Prado
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Avenue du Prado
Hôtel particulier attribué à Heraud C, architecte. 1910.
La situation parcellaire explique le biais d'une partie de la façade sur l'alignement, un court retour vise à racheter ce hiatus.
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Avenue du Prado
De facture éclectique, comme le représentent les chapiteaux des divers ordres ; une nette influence Art nouveau marque le portail d'entrée autant que la fresque du porche exhaussé, qui sacrifie aux formes déliées d'Alfons Mucha (1860-1939), fer-de-lance du style Art nouveau.
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Avenue du Prado
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Avenue du Prado
Hôtel des impôts. Gros C, architecte 1980. Véritable cité des finances, l'architecture se remarque par la tour de logements en porte-à-faux sur un fût cylindrique. Le projet occupe la majeure partie de l'îlot qu'il borde d'une galerie, donnant sur un jardin intérieur, perceptible depuis l'espace public. Le hall de la trésorerie générale est traité en amphithéâtre, à la manière d'une grande banque. L'architecte aura tout dessiné de la structure aux meubles et banques dans la mise en scène de l'autorité financière du ministère.
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Rue Fargès.
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Rue Fargès.
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Rue Fargès.
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Rue Fargès.
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Rue Fargès.
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Rue Fargès.
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25 rue Fargès
Hôtel Paugoy. Paugoy E, architecte 1902. Hôtel particulier, ce petit chef-d'œuvre éclectique affiche le savoir et la réussite de l'architecte de la ville. Pas moins de cinq travées pour cette anthologie d'architecture qui utilise à la fois les grands thèmes de la Renaissance italienne ; chambranles ornés, rinceaux de céramique, mascarons et chapiteaux maniéristes ; mais aussi le langage moderne: les mosaïques de couleur à motif géométrique ou l'alternance de briques sur les bossages.
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25 rue Fargès
Les frontons curvilignessont surmontés par des arcs de briques et une ligne de céramique bleu vert associée à des bobèches.
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25 rue Fargès
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25 rue Fargès
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27 rue Fargès
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27 rue Fargès
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Rue Saint Sébastien
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Rue Saint Sébastien
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Rue Saint Sébastien
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Rue Saint Sébastien
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302 rue Paradis
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302 rue Paradis
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306 rue Paradis
Ebrard H, architecte 1912
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306 rue Paradis
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308 rue Paradis
Ebrard H, architecte 1912. De facture Art nouveau, mais plutôt de parenté viennoise, cet immeuble à la façade dissymétrique possède un bow-window curviligne.
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308 rue Paradis
Ebrard H, architecte 1912. Un expressif soubassement en bossage contraste avec un plein corps d'une rare nudité, à peine marqué de cartouches géométriques et d'étonnants pleins de travée pyramidaux.
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308 rue Paradis
Ebrard H, architecte 1912. Plus haut, les motifs végétaux sont entièrement libres, occupant la paroi d'une manière quasi naturaliste. Au dernier étage, une corniche à gorge est tapissée de motifs géométriques qui annoncent déjà un certain Art décoratif.
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310 rue Paradis
Mouren P, architecte, 1911. Cet immeuble, qui donne à la fois sur la rue Paradis et la place Delibes, marque la fin de l'haussmannisme à Marseille. Aux bow-windows ouvrant sur la place répondent les loggias de la rue, habituellement placées sur cour. Les divisions de cette large ouverture en creux lui donnent plus de verticalité. Les seuls décors sont les bossages, pour certains vermiculés, et un couronnement rythmé de pilastres toscans.
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310 rue Paradis
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310 rue Paradis
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Boulevard Périer
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Boulevard Lord Duveen
La Résidence. Bentz Y, Devin A, architectes 1954. On retrouve cette volonté des auteurs de renouveler le thème de l'angle en logeant, derrière un pan de verre l'ascenseur, qui anime le carrefour. Avec l'entrée dans l'angle et une galerie à claire-voie, l'immeuble dissocie une paroi pleine, en pierre, percée de baies en bandeaux, et en retour, des balcons et loggias, en strates successives.
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Boulevard Lord Duveen
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Boulevard Rodocanachi
Au 55, bd Rodocanachi, cet immeuble de 1900 est un témoin de l'architecture néo-classique de la fin du XIX siècle, des éléments du XVIIIe se mêlent à des éléments modernes.
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Boulevard Rodocanachi
L'entrée principale se fait sous une marquise aux lignes ondulées typique du style "nouille".
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Boulevard Rodocanachi
RODOCANACHIO Bentz Y, Devin A, architectes Chauvet, entreprise 1965. Immeuble d'angle sur le modèle des palazzines italiennes, tout habillé de métal clair, les architectes retrouvent la situation d'angle et les pentes du quartier. Le volume principal, porté par de minces pilotis revêtus de métal, semble flotter. On accède au hall d'entrée par un passage au ras d'un bassin, sous le bâtimen. La façade est formée d'une double paroi dont la face extérieure est habillée de lames mobiles en aluminium ou de stores gris clair sur une ossature légère.
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Rue Henri Cheneau
Bentz Y, Devin A. architectes 1952. Cet immeuble à tous les traits de ceux réalisés par ces architectes, qui multiplient les prises d'angle dans le quartier de Perler. Naturellement l'entrée est dans l'angle, sur un glissement de plan, avec un porche sous une dalle de balcon en léger débord. De part et d'autre, des percements en travées régulières. Ici, une terrasse est soulignée par un cadre excédant la façade, là, des souches de ventilation s'inscrivent dans le dispositif perspectif, à la manière de Sauvage ou de Sant'Elia. L'ensemble est paré de pierres clairclaires dont les plans sont soulignés par les pièces de couvrement : têtes de murs, appui de baies.
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Le Mermoz
Bentz Y, Devin A, architectes 1955. Rompus à l'exercice de la situation d'angle de rues, ici la continuité a disparu au profit d'un jeu de galeries et de terrasses formant le socle et la distribution de l'important immeuble. L'élévation générale est horizontale, soulignée par des baies en bandeau, ouvertes sur la largeur des pièces et posées sur une allège de pierre. Une subdivision des allèges vitrées dessine une fine modénature de béton gris. En retour sur le pignon sud, les baies alternent avec des loggias amplifiées par des balcons saillants.
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Clinique Juge
Atelier du Prado, architectes 1998. Ici, l'extension et la réorganisation se font par un bâtiment masque qui occupe le frontage de l'ancien établissement. La façade exprime cela : blancheur immaculée qui marque à la fois l'hygiène et le retour de la modernité architecturale.
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Clinique Juge
Le corps de façade avec ses fenêtres horizontales donne une lecture tout en régularité de la clinique, la longue séquence se conclut par un plan de biais qui ménage un vide pour les circulations.
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263 Avenue du Prado
Ferran A, Poissonnier P, architectes, 2004. Cet immeuble se réfère, selon les auteurs, à la tradition des édifices modernes du quartier, ils évoquent Bentz et Devin, mais il s'agirait, ici, plutôt de Guez dont ils reprennent les multiples divisions horizontales. La façade est comme produite par ses génératrices horizontales qui semblent sans point d'appui apparent et buttent sur un plein vertical en pierre.
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301 Avenue du Prado
Chirié E, architecte 1934. Modèle qui deviendra un standard de l'immeuble d'appartements, avec d'immenses fenêtres à guillotines. Les balcons accolés correspondent à des appartements différents, les avancées elles-mêmes ne sont que des allèges saillantes. . Les derniers décors se réduisent à une frise à modillons sous les bandeaux.
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319 Avenue du Prado
Chirié E. architecte 1932. La façade n'est plus une simple paroi, comme les loges d'un théâtre. Il n'y a de décors qu'un avant-plan réitérant la partition des appartements. Les colonnes géminées créent des symétries et, tout en haut, un bandeau d'attique est orné de rosaces. Vingt ans plus tard, la Cité Radieuse reprendra cette distribution de loggias d'avant-plan
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Le Grand Pavois
Delbès G, Delbès J, Gillet G, Laville B. architectes 1975. La réalisation d'une tour de cent mètres est une idée du moment, que Guillaume Gillet porte à travers différents projets : la ZUP n°1, en 1962, le Roy d'Espagne en 1968 pour aboutir au rond-point du Prado. Le socle est composé d'une nappe horizontale ouverte d'une longue fenêtre bandeau, distribuée autour de patios. À l'est, l'héberge voisine est habillée par un bâtiment tronconique non conventionnel.
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Le Grand Pavois
Les façades de la tour en béton blanc dessinent un plissé dû aux travées de balcons baignoires en pointe de diamant. Le profil d'étage se répète sans rupture jusqu'en toiture.
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Le Grand Pavois
Les deux derniers niveaux sont en retrait. Ils comprennent les étages techniques, des espaces communs et une véritable piscine.
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Le Grand Pavois
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Rond point du Prado
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Parc Chanot
Etabli au début du XXe siècle dans l'ancien quartier d'Antignane, sur les terrains d'un champ de manœuvres militaires (1874) servant aux exploits des premiers cyclistes, athlètes et footballeurs marseillais (1884-1900), ainsi qu'à diverses attractions populaires (American Park, Skating...), le parc Chanot doit son nom à Amable Chanot, maire de Marseille de 1902 à 1908 et de 1912 à 1914. Son histoire se confond avec celle des grandes expositions et des grandes foires marseillaises : les deux expositions coloniales de 1906 et 1922, l'exposition de l'Electricité de 1908 et la Foire internationale de Marseille, chaque année, depuis la première quinzaine commerciale de 1924.
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Parc Chanot
La belle grille du parc, en fer forgé, date de 1924. Elle est l'œuvre du ferronnier d'art marseillais, Trichard.,
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Parc Chanot
C'est lors de la deuxième exposition coloniale qu'est réalisé le portail dans la tradition des grandes ferronneries architectoniques, qu'Edgar Brandt va réactualiser avec le goût des arts décoratifs. Rythmés par des pylônes ajourés, supports de lanternes, de larges impostes figurent des caravelles surmontées par les armes de la ville, entourées par deux paons en délinéation noire.
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Parc Chanot
Rythmés par des pylônes ajourés, supports de lanternes, de larges impostes figurent des caravelles surmontées par les armes de la ville.
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La belle grille du parc, en fer forgé, date de 1924. Elle est l'œuvre du ferronnier d'art marseillais, Trichard.,
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Parc Chanot
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Parc Chanot
Un thème revient, celui du paon, dont Aubrey Beardsley avait fait un motif de l'Art nouveau. On le retrouve sur le portail aussi bien en délinéation noire qu'en bronze repoussé.
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Parc Chanot, le palais des Arts
Dans le cadre de l’Exposition coloniale de 1922, Marius Dubois confie à Louis Botinelly la décoration du Palais de Marseille et des Arts de la Provence. Contrairement aux autres constructions dont le destin est éphémère, ce pavillon est appelé à devenir par la suite le local du musée du Vieux-Marseille ; Botinelly y apporte donc un soin tout particulier.
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Parc Chanot, le palais des Arts
C'est le dernier bâtiment témoin de l’Exposition Coloniale de 1922. L'ancien bâtiment du musée du Vieux-Marseille (1922-1940) existe encore avec ses mosaïques d'après Valère Bernard et son plafond réimplanté de la bibliothèque du couvent des Prêcheurs (1674-1675).
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Parc Chanot, le palais des Arts
Mosaïque d'après Valère Bernard, réalisée par l'atelier des frères Patrizio.
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Les deux atlantes de Botinelly.
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Botinelly compose deux atlantes musculeux, génies de l’olivier et du pin auxquels un tronc sert de gaine, afin de soutenir le balcon d’honneur. L’œuvre, dans la lignée des cariatides de Pierre Puget à Toulon, revêt suffisamment d’importance aux yeux du sculpteur pour que l’un des modèles en plâtre le représente au Salon des artistes français de 1922.
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Parc Chanot, le palais des Arts
Le génie de l'olivier. Le fond représente les feuilles de l'olivier et les olives.
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Le génie de l'olivier.
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Parc Chanot, le palais des Arts
Le génie du pin. Le fond représente les aiguilles du pin et les pignes.
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Le génie du pin.
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Mosaïque d'après Valère Bernard, réalisée par l'atelier des frères Patrizio. Abbaye de Saint Victor.
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Parc Chanot, le palais des Arts
Mosaïque d'après Valère Bernard, réalisée par l'atelier des frères Patrizio. Le clocher des Accoules, l'hôtel Dieu, l'hôtel de Ville et le quartier du Panier.
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Le hall d'entrée.
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Le hall d'entrée.
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Le hall d'entrée. Les Arts : la musique, l'architecture et la peinture.
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Des dockers déchargent des marchandises. Au fond, l'hôtel Dieu, l'hôtel de Ville, le clocher des Accoules et le quartier du Panier.
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Plafond réimplanté de la bibliothèque du couvent des Prêcheurs (1674-1675) par Stanislas Clastrier, vers 1918-1922. Ce plafond est l'élément le plus ancien conservé de la sculpture religieurs à Marseille. Ce décor de gypserie a été réalisé par Jean Bouchet, un sculpteur marseillais, en 1674.
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Le panneau central représente saint Dominique chassant l'hérésie (ou le Triomphe de Saint Thomas d'Aquin) avec aux angles les quatre évangélistes (saint Luc, en haut à gauche, puis saint Matthieu, saint Marc, et saint Jean) et sur les panneaux latéraux les quatre pères de l'Église (Grégoire le Grand, le pape à droite, saint Ambroise de Milan, l'évêque avec les ruches, en haut, saint Jérôme en cardinal et le lion, à gauche, et saint Augustin avec l'enfant qui verse l'eau de mer dans un trou dans le sable avec une coquille., en bas) .
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Le panneau central représente saint Dominique chassant l'hérésie (ou le Triomphe de Saint Thomas d'Aquin)
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Parc Chanot
Paul Gondard, Monument à Edmond Rostand, pierre, 1930.
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Paul Gondard, né à Marseille le 7 septembre 1884, et mort dans la même ville le 27 février 1953, est un sculpteur français. Son œuvre, sobre et solennelle, rompt avec l'hiératisme hérité du XIXe siècle. Dans le Monument à Edmond Rostand (1930), le dramaturge et les allégories émergent de leur gangue minérale.
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Parc Chanot
Au centre d’un bassin du Parc Chanot, sur un socle en grès se trouve la sculpture art déco de 1939 d’une sirène en bronze signée Berthe Girardet, chevauchant un serpent de mer qu’elle abreuve à l’aide d’un coquillage.
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Parc Chanot
Bronze du jardin d'enfants. Au centre d’un bassin du Parc Chanot, sur un socle en grès se trouve la sculpture art déco de 1939 d’une sirène en bronze signée Berthe Girardet, chevauchant un serpent de mer qu’elle abreuve à l’aide d’un coquillage.
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Parc Chanot
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Parc Chanot
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Parc Chanot
Les constructions qui abritaient l'émetteur radio de Marseille sont aussi le siège de la télévision (1954). Lajarrige J. Poutu L, architectes Michells E, ingénieur. Avec le stade Vélodrome, l'ensemble ressemblait à un aéroport avec sa tour de contrôle, les bureaux et les studios restent très industriels avec leurs fenêtres en batteries.
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Parc Chanot
La tour de soixante-cinq mètres plonge sur le stade, elle est constituée de nervures de béton avec des panneaux vitrés enchâssés dans la structure, un peu comme des vitraux. Cet aspect translucide en fera un bel objet lumineux, lauréat du Trophée Lumière 2003.
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Parc Chanot
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Parc Chanot
Bas-relief Sérénité de Berthe Girardet, 1931. Girardet Berthe, née Imer (Marseille, 8 avril 1861 – Neuilly-sur-Seine, 6 décembre 1948), sculptrice.
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Parc Chanot
Palais des Congrès (1996). Chatenet MF, Viguier JP, architectes.
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Parc Chanot
Auditorium. Chatenet MF, Viguier JP, architectes 1996. Son plan en éventail est inspiré du projet de mobilier de Pierre Chareau qui, pour enclore l'espace, utilisait des éléments identiques, en éventail. Une paroi en verre très élancée lui sert de façade.
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Parc Chanot
Auditorium. Chatenet MF, Viguier JP, architectes 1996. Le bâtiment, dont l'acoustique a été soignée, est constitué par une double paroi, l'une en bois et l'autre en verre, dont la structure très élancée lui sert de façade.
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Parc Chanot
Grand Palais De La Foire. Lajarrige J, Poutu L, architectes 1950. Un des premiers signes de la reconstruction de Marseille après-guerre, l'édifice a été construit en quelques mois. La structure métallique est habillée d'éléments de bétons préfabriqués. L'entrée est axée sur des pylônes verticaux, cantonnée par de très longues ailes terminées en cylindres.
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Parc Chanot
Le nouveau stade Vélodrome.
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Le stade Vélodrome
Pour succéder au stade de l'Huveaune, la ville de Marseille fait appel à l'architecte Henri Ploquin, en 1935, pour réaliser le stade Vélodrome. La France organisant la Coupe du monde 1998, une rénovation en profondeur du stade Vélodrome est faite par le groupement Chagnaud - Travaux du Midi/Buffi. Sa capacité atteint les 60 000 places. En 2010, en vue de l'accueil de l'Euro 2016, un projet est lancé par la Ville. C'est Bouygues Construction, via sa filiale la société Arema, qui se chargera de le réaliser. L'élément central de cette rénovation est la couverture du stade. La capacité du stade sera augmentée, pour atteindre 67 394 places. Entrée Jean Bouin.
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
Entrée Ganay.
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
Vu du stade Delort.
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Le stade Vélodrome
Vu du stade Delort.
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Le stade Vélodrome
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Centre commercial du Prado
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
Hôtel AC Marriott Prado Vélodrome.
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Autour du stade.
Hôtel AC Marriott Prado Vélodrome.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Autour du stade.
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Lou Trioulet
Rozan J, architecte 1954
En vis-à-vis de la Cité Radieuse, l'auteur en reprend l'aspect compact et dense, mais ne manque pas de souligner que dans le Midi la bonne orientation reste le sud. Enfin comme certains des immeubles dans la même confrontation, à la barre, il répond par la courbe. Jean Rozan, qui connaît bien le monde du logement social, crée là un ensemble particulièrement intéressant. Desservi par des coursives, il veillera à ne pas exposer la vie privée le long des espaças collectifs. duit à une véritable promenade architecturale.
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Lou Trioulet
La maison pour tous.
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Le Brasilia.
L'unité d'habitation le Brasilia créée par l'architecte Fernand Boukobza fut achevé en 1967, il a le label Patrimoine du XXe siècle. Avec plus de vingt étages, l’immeuble ouvre sa courbe concave plein nord afin d’obtenir le plus grand développé de façade au sud. Cette orientation s’oppose à celle de la Cité Radieuse liée à son axe héliothermique, très peu adapté aux conditions climatiques de la région (est et ouest en soleil bas). Néanmoins l’architecte s’est volontairement inspiré des idées de Le Corbusier sur plusieurs points. Les pilotis abritent l’unique entrée en rez-de-chaussée d’où part une batterie d’ascenseurs desservant les appartements par onze coursives intérieures. Les appartements eux-mêmes sont en duplex traversant, orientés nord-sud. Enfin l’élément le plus significatif du Brasilia est son escalier de secours. S’il emprunte encore à la Cité Radieuse, il est l’expression d’une plus grande liberté plastique transformant un élément fonctionnel en véritable objet sculptural.
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Le Brasilia
Boukobza F, architecte 1967. Confronté à la Cité Radieuse, le bâtiment répond par un volume massif et incurvé, flanqué d'un escalier extérieur très sculptural.
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Le Brasilia
Boukobza F, architecte 1967. On retrouve en rez-de-chaussée des pilotis traités par plans verticaux, très articulés et expressifs, qui dessinent un berceau supportant l'édifice. Sous cet espace ainsi dégagé se loge l'unique hall d'entrée d'où part une batterie d'ascenseur vers les onze coursives supérieures qui desservent des duplex à fronts renversés.
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Le Brasilia
Boukobza F, architecte 1967. L'escalier extérieur se développe en double révolution sur deux noyaux parallèles. Les doubles spires alternées et les passerelles donnent lieu à des développements singuliers avant de prendre le rythme d'une colonne sans fin.
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Le Brasilia
Boukobza F, architecte 1967.
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La Cité Radieuse.
L'Unité d'habitation de Le Corbusier a été construite par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, entre 1947 et 1952, dans le cadre de la Reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Les logements ont été attribués initialement à des sinistrés propriétaires ayant perdu leur bien, puis à des fonctionnaires des différents services de l'Etat. En 1954 l'ensemble de l'immeuble est divisé en lots et vendu par les Domaines : la copropriété est alors constituée.
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La Cité Radieuse.
L'ensemble est monumental : 165 m de long, 24 m de large et 56 m de haut. La Cité radieuse rassemble 337 appartements pouvant loger 1.500 personnes.
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La Cité Radieuse.
Le bâtiment repose sur des pilotis qui, de part et d'autre de l'entrée, forment deux vastes espaces de portiques, ouverts sur le hall et le parc.
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La Cité Radieuse.
Façade ouest.
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La Cité Radieuse.
Façade ouest. Auvent de l'entrée.
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La Cité Radieuse.
Hall d'entrée.
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La Cité Radieuse.
Hall d'entrée. Pour Le Corbusier,deux séries fixeront, mieux que le système métrique les dimensions des objets à construire, l'une rouge (113 / 4-6-10-16-27-113-183...), l'autre , bleue (226 / 13-20-33-53-86-140-226...). Ce ruban bleu et rouge sera en permanence l'outil de référence sur la table de l'architecte,
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La Cité Radieuse.
Le Modulor, c'est la silhouette d'un corps masculin, enfermé dans un cadre, le bras levé, qui s'appuie sur une hélicoïdale, rouge et bleue, définissant la progression mathématique de la suite de Fibonacci.
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La Cité Radieuse.
Le Modulor est basé sur les trois nombres 43/70/113, éléments de la série de Fibonacci dans laquelle chaque nombre est la somme des deux termes qui le précèdent : 43 + 70 = 113 ; 70 + 113 = 183. Additionnés, ils donnent 226. Ces nombres correspondent à des mesures du corps humain moyen : à 113 cm, le plexus solaire (au-dessus du nombril) ; à 183 cm, le sommet de la tête ; à 226 cm, l'extrémité des doigts, le bras levé.
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La Cité Radieuse.
La façade du hall d'entrée avec ses 6 silhouettes, bras levé (2,26 m) ou bras baissé (1,83 m), empreintes en creux de 5 cm d'épaisseur.
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La Cité Radieuse.
Jardin d'hiver de la troisième rue.
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La Cité Radieuse.
Rue d'habitation.
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La Cité Radieuse.
Le toit terrasse. Le centre d'art et la tour des ascenseurs.
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La Cité Radieuse.
Le toit terrasse rappelle le pont d'un navire avec sa cheminée.
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La Cité Radieuse.
Le toit terrasse avec sa piste de course.
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La Cité Radieuse.
Le toit terrasse. Le jardin des habitants, avec l'ancienne pouponnerie.
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La Cité Radieuse.
Le toit terrasse. Le bassin de la cour de récréation de l'école maternelle est réservé à l'usage exclusif des enfants.
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La Cité Radieuse.
Le toit terrasse. L'ancien gymnase qui est maintenant le centre d'art MaMo.
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La Magalone.
A l'initiative de la famille Sabran, la construction de la bastide de la Magalone débute à la fin du XVIIe siècle. En 1713, les frères de Magalon, négociants armateurs, acquièrent le domaine et donnent leur nom à la propriété. On a une architecture en forme de H, mettant en relief le dessin de la cour.
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La Magalone.
Après les Magalon, Guillaume de Paul en devient propriétaire dans la deuxième partie du XVIIIe. Sous la révolution, la propriété devient Bien National avant d'être rachetée, en 1850, par la famille Buret. Dès lors, la bastide ne changera plus de main jusqu'en 1987. Marie Buret dite Marie de Sormiou, passe sa jeunesse dans cet environnement d'une grande beauté architecturale, au parc alors immense. En 1885, elle épouse un aristocrate d'origine provençale, Alfred de Ferry. Madame de Ferry hérite de la propriété en 1901 et entreprend d'importants travaux de restauration, ainsi que le réaménagement du jardin, à partir de plans du paysagiste Edouard André.
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La Magalone.
Son architecture s'inspire des "villas italiennes" : rehaussé par un perron, le corps central, surmonté d'un fronton, est flanqué de deux ailes en avancée plus basses d'un étage, couronnées de balustres et de pots à feu. Le grand socle abrite différentes pièces d'entrepôt. Deux terrasses prolongent la bastide vers le jardin, et assurent la transition entre la partie construite et le jardin. De la première, située entre les avant-corps de la bastide, et délimitée par une balustrade de pierre, on descend par un escalier sur un premier terre-plein.
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La Magalone.
Le jardin très géométrique met en valeur la bastide. Tout ce parterre était occupé par une grande pièce d'eau, comme au château de Sauvan et à château Ricard. Au début du XXe siècle, Mme de Ferry y installe un boulingrin bordé de buis. Le rhabillage de la façade date du XXe siècle.
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La Magalone.
L'axe central du jardin est marqué par deux fontaines décoratives qui sont appelées « fontaines des fleuves », en référence au Rhône et à la Saône. Elles ont parfois été attribuées à l’école de Puget. Les deux pièces d'eau rectangulaires, alimentées par une source sur laquelle le bâtiment a été construit, abritaient des élevages de carpes et de truites destinées à la consommation des propriétaires.
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La Magalone.
Le salon principal, un hall de 150 m2 au rez-de-chaussée, avec ses deux arcs en anse de panier, met en valeur deux escaliers et les rampes en fer forgé du XVIIIe.
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L'obélisque
Sous l'Empire, la place Castellane est partiellement construite, mais, pour le maire Antoine d'Anthoine (dont l’épouse est l'une des trois filles Clary) mis en place par le préfet napoléonien Thibaudeau, elle mérite mieux qu'une fontaine-lavoir. La ville décide d'élever un monument en hommage à l'Empereur. On choisit un obélisque (rappel, peut-être, de l’expédition d’Égypte du général Bonaparte), oeuvre de l'architecte Penchaud. En 1810, l'obélisque est érigé sur la place Castellane et sa dédicace au fils impérial, le petit «roi de Rome», est gravée un an plus tard sur le monument. Mais suite aux changements de régimes, la dédicace est effacé, une autre est gravée, puis on finira par remplacer la gravure par de la peinture plus facile à faire disparaître sur l'obélisque.
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L'obélisque
Suite à l'érection de la fontaine sur la place Castellane, il fallut trouver une nouvelle place pour l'encombrant obélisque de Penchaud. En 1911 il alla, mais toujours suivant le grand axe rêvé par Pierre Puget, orner le rond-point de Mazargues où aboutissait depuis une douzaine d'année le boulevard Michelet.
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L'obélisque
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L'obélisque
Rozan J, architecte 1957. La barre de dix-sept étages se détache du rond-point pour indiquer l'entrée de la ville. L'aspect quasi répétitif des percements et l'absence de décor sur le parement de pierre donnent une dimension solennelle qui évoque les peintures surréalistes italiennes.