L’ENTREE PRINCIPALE DE LA CITÉ.
La cité est fortifiée dès le VIème siècle avant notre ère. Les lignes de remparts ont été régulièrement reconstruites jusqu'au Moyen Âge. Celui que l'on voit aujourd'hui date du IIième siècle avant notre ère. Il a subi l'assaut de l'armée de Jules César en 49 avant Jésus-Christ à la suite duquel Marseille perdit l'essentiel de son territoire
La « porte d'Italie » était encadrée de deux tours d’une superficie de 100 m2 chacune environ, elles pouvaient supporter des machines de guerre en cas de siège de la ville. : la tour Carrée (à droite) ; la tour Penchée (à gauche). Devant, la voie dallée en pierre de Cassis date de l’époque romaine (IIe-IVe siècle ap. J.-C.)
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La voie dallée en pierre de Cassis date de l’époque romaine (IIe-IVe siècle ap. J.-C.) et constitue l’un des principaux accès de la ville antique (qui subsiste aujourd’hui jusqu’au Mucem). Ses rainures la rendent moins glissante pour les attelages, dont le passage est attesté par de profondes ornières.. Elle est bordée de trottoirs aménagés pour la circulation des piétons. Sous la voie romaine, les fouilles ont mis en évidence une voie revêtue de galets datée de la deuxième moitié du IVe siècle avant J.-C.
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IVe siècle avant J.-C. Des trottoirs sont aménagés pour les piétons. Au sortir de la ville, le dallage s'arrête brusquement : la voie devait se poursuivre par un simple empierrement. Sous la voie romaine, les fouilles archéologiques ont mis en évidence une voie revêtue de galets datée de la deuxième moitié du IVe siècle avant J.-C.
Ce même axe, qui remonte peut-être au VIe siècle avant notre ère, se retrouve dans la Grand-Rue moderne (actuellement rue Henri-Fiocca).
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Un premier rempart fut érigé à la fin du VIe siècle avant J.-C. Deux siècles plus tard, il fut reconstruit avec des fondations en calcaire blanc provenant des carrières de Saint-Victor (sous l’abbaye du même nom, sur la rive sud du port) et une élévation en tuf dont des éléments sont encore visibles. Plus au Sud, ce rempart se poursuit par une tour quadrangulaire en calcaire blanc ; il en subsiste un angle à l’arrière de la tour Carrée hellénistique. Dans la première moitié du IIe siècle avant J.-C., le rempart fut doublé par un système de terrasse et d’avant-mur, aujourd’hui remblayé. Après la construction du « mur de Crinas », l’ensemble fut recouvert par un épais remblai.
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Sous les plantations, un premier rempart fut érigé à la fin du VIe siècle avant J.-C. Deux siècles plus tard, il fut reconstruit avec des fondations en calcaire blanc provenant des carrières de Saint-Victor (sous l’abbaye du même nom, sur la rive sud du port) et une élévation en tuf dont des éléments sont encore visibles.
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Les enceintes Grecques - IVe-IIe Siècles avant J.-C. Au fond, à gauche, la tour médiévale. Au centre, l'angle d'une tour quadrangulaire en calcaire blanc. A droite, le mur de "Crinas" et le bout de la tour Carrée.
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Plus au Sud, une tour quadrangulaire en calcaire blanc ; il en subsiste un angle à l’arrière de la tour Carrée hellénistique (à gauche).
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Les enceintes Grecques - IVe-IIe Siècles avant J.-C. L'angle d'une tour quadrangulaire en calcaire blanc.
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c.
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En haut, la tour médiévale. A gauche, rempart nord du IVe s. av. J.-C.
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L'édifice de plan carré, appelé tour médiévale, réutilise la pierre rose du rempart hellénistique. Il s'agit peut-être des vestiges d'une maison forte du XIIe siècle.
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L'édifice de plan carré, appelé tour médiévale, réutilise la pierre rose du rempart hellénistique. Il s'agit peut-être des vestiges d'une maison forte du XIIe siècle.
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Au premier plan, la tour médiévale. Au centre, le rempart se poursuit par une tour quadrangulaire en calcaire blanc ; il en subsiste un angle à l’arrière de la tour Carrée hellénistique, à gauche. La tour penchée de l'autre côté de la voie antique. Complètement à gauche, un bout du mur de "Crinas".
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En haut, la tour médiévale. A droite, le mur de Crinas dans l'ombre. A gauche, la tour quadrangulaire en calcaire blanc dont il ne subsiste qu'un angle. A droite, l'angle de la tour Carrée.
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La tour Carrée est parfaitement conservée en fondation.
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La tour carrée. Sur le mur sud, des traces d'ancrage de blocs indiquent l'emplacement d'un mur-diaphragme ; il donnait une protection supplémentaire à la porte. Sur quelques blocs intérieurs, on peut voir des marques d'entrepreneurs, dont le signe grec AP (alpha-rhô). Les blocs visibles à l'intérieur de la tour appartiennent à une construction plus ancienne, sans doute en rapport avec le rempart précédent. Derrière l'angle du mur, en face, restes d'une tour du Haut Moyen-Age ?
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Sur quelques blocs intérieurs, on peut voir des marques d'entrepreneurs, dont le signe grec AP (alpha-rhô).
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Le rempart hellénistique : le mur de Crinas. Lors de sa découverte en 1913, ce vestige fut désigné du nom d'un médecin qui, selon Pline l'Ancien, finança la reconstruction des murs de sa ville natale au 1èr siècle de notre ère. Il s'agit en réalité d'un élément du rempart hellénistique du IIe siècle avant J.-C. La conservation en élévation de certains murs hellénistiques, comme le « mur de Crinas » ou la façade de la tour Penchée, s’explique parce que ceux-ci ont été réutilisés comme murs de cave dans des maisons médiévales et modernes.
Au-dessus de ces vestiges antiques, la ville de Marseille, tel un millefeuille, s’est construite par empilement. Dans ce secteur, trois à quatre mètres de stratification archéologique séparaient la fortification grecque du pavement de la rue des Marquises.
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Avec la porte d'Italie (tours Carrée et Penchée) et la tour Sud, il formait le dispositif de défense du côté oriental de la ville grecque. L'élément qui subsiste est la partie externe d'une grande construction à double parement, appareillée à joints vifs (sans mortier). Le chantier de construction s'est approvisionné dans les carrières de calcaire rose du cap Couronne, au nord-ouest de Marseille.
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Moulage d’une coupe stratigraphique de la construction du rempart. IIe siècle avant J.-C. Réalisation Denis Delpalillo. Mortier de moulage minéral teinté dans la masse, renforcé de fibre de verre. Patine colorée aux pigments. De haut en bas cette coupe permet de distinguer les éléments suivants : strate de terre (haut du talus) ; dalle en calcaire rose à plat d'époque moderne (XVIIIe siècle ?) ; couches de terre et d’éclats de calcaire rose d’époque hellénistique (IIe siècle). Il s’agit des déchets produits par le chantier de construction en grand appareil du rempart hellénistique (mise en place des blocs, ajustage, finition des faces
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La terrasse funéraire. IVe siècle avant J.-C. Ce monument abritait des coffres de pierre contenant des urnes cinéraires, des ossements calcinés de défunts, ainsi que des offrandes rituelles. La base en pierre érigée en son centre devait supporter une stèle.
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La terrasse funéraire. La terrasse est ornée d'une frise de style dorique composée de triglyphes, ornements en relief formant des cannelures verticales et encadrant des métopes (parties lisses).
Ce vestige est le plus ancien monument conservé in situ de la ville de Marseille.
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La terrasse funéraire. Une autre terrasse funéraire de la même période se trouvait au nord du site. Elle contenait notamment des vases grecs à figures rouges et une plaquette d'or avec un décor de têtes opposées présentés au musée d'Histoire de Marseille.
Installées à l'extérieur de la ville antique, le long de la principale voie de circulation, ces deux terrasses pourraient avoir servi de caveaux familiaux jusqu'à la fin du IIIe siècle, avant de disparaître au siècle suivant.
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La terrasse funéraire.
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La terrasse funéraire.
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La terrasse funéraire. La base en pierre érigée en son centre devait supporter une stèle.
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La terrasse funéraire avant restauration de 2019.
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La terrasse funéraire avant restauration de 2019.
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La terrasse funéraire avant restauration de 2019.
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Le bout des quais du port, la tour Penchée, la voie antique, la tour Carrée, le mur de Crinas.
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A droite, en bas, des murs de l'habitat tardif, puis deux murs d'époque romaine, la terrasse funéraire de la première moitié du IVe siècle av.J.-C., puis le mur de Crinas du IIe siècle av.J.-C. et la tour Carrée. Le mur rectiligne est un aqueduc du IIe s ap. J.-C.
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L’habitat tardif Ve VIIIe siècles après J.-C.
Des murs en petits moellons caractérisent cette période. Les maisons semblent, dès le Ve siècle après J.-C., et surtout aux VIIe-VIIIe siècles, cohabiter avec un quartier artisanal (métallurgie, verrerie, tannerie) dont uniquement des artefacts manufacturés ont été retrouvés. Des tombes signalent une nécropole de la fin du Ve-début du VIe siècle. Le mur rectiligne est un aqueduc du IIe s ap. J.-C.
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L’habitat tardif Ve VIIIe siècles après J.-C. Tandis qu’au cours de l’Antiquité tardive les villes en Provence connaissent une récession, ces quartiers portuaires sont dynamiques, en particulier à la fin de cette époque au-devant de remparts réaménagés pour la défense ou le prestige de la ville durant le Ve siècle.
Le sous-sol vaseux a permis la conservation d’objets organiques exceptionnels, aujourd’hui visibles dans le musée : chaussures en cuir, panier d’osier, flûte ou encore des peignes en bois datés entre les IIe et Ve siècles.
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L’habitat tardif Ve VIIIe siècles après J.-C. Portique. Au Haut-Empire, un portique s'étendait le long de la voie, en avant de la porte d'Italie. Cette galerie couverte, dont on aperçoit la trace de fondation des colonnes, s'appuyait sur un long mur, peut-être la fondation d'un aqueduc. Le portique devait abriter des boutiques.
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L’habitat tardif Ve VIIIe siècles après J.-C. A droite, au fond, murs modernes.
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Durant l'Antiquité tardive, la voie d'Italie semble subsister. Elle longe la corne du port totalement comblée. Devant le portique, des restes de l'avant-mur du Ve s ap. J.-C.
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Restes de l'avant-mut du Ve s ap. J.-C.
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Egout d'époque moderne.
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Egout d'époque moderne.
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Le bassin d'eau douce. IIe-Ve siècle après J.-C. D'époque romaine, ce réservoir d'eau potable était d'une capacité de plus de 400 m3. Alimenté par une canalisation visible au nord-est (dans l'angle en face), le bassin devait fournir les bateaux amarrés dans le port tout proche.
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Arrivée da la canalisation qui alimentait en eau le bassin.
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Le bassin d'eau douce. Bâti en grand appareil, le bassin est pavé de dalles dont les joints étaient enduits de poix afin d'en assurer l'étanchéité. Son affaissement s'est produit dès la mise en place des blocs en raison d'un sous-sol marécageux. Le sol en pierre que vous voyez est une copie conforme du sol archéologique situé 20 cm plus bas. C’est une mesure de protection des vestiges mise en œuvre en 2019.
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Le bassin d'eau douce. Des points d'ancrage sur le parement ouest et au sol attestent la présence d'une roue à godets. Un fragment d'une autre roue du même type, retrouvé à proximité, est visible au musée d'Histoire de Marseille. Rare témoin de l'histoire des techniques antiques, elle entraînait une meule destinée à broyer des céréales ou du minerai à la fin du Ve siècle de notre ère.
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Les points d'ancrage sur le parement ouest.
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Le bassin avant la restauration de 2019.
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Le bassin avant la restauration de 2019.
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L'aménagement du port antique tel que nous le voyons aujourd'hui date de la fin du 1er siècle de notre ère. Il s'agit en fait de l'extrémité (ou « corne ») de la calanque de Marseille.
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Ier-VIe siècle après J.-C. Ce site naturel, dont le bassin principal est l'actuel Vieux-Port, fut le port grec puis romain. Les blocs de calcaire des quais portent des traces de balanes (crustacés) et de corrosion marine. Celles-ci indiquent que le niveau de la mer était, dans l'Antiquité, plus bas d'environ 50 cm par rapport au niveau actuel.
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La corne du port de Marseille resta en eau au moins jusqu'au VIe s. après J.-C, comblée et remblayée, elle fut ensuite recouverte par des habitations. Au début du IIIe s. après J.-C, un navire de commerce romain de 23 m de long a été abandonné sur place, du fait de l'envasement progressif. Exposée au musée d'Histoire de Marseille, cette épave, dite « de la Bourse », est l'un des plus grands navires antiques visibles au monde.
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L'envasement de la corne du port conduisit à des réaménagements. En témoignent, au nord-ouest, l'escalier (Ve s. après J.-C.) et un nouveau quai recoupant, au IVe s. après J.-C, le quai romain, ainsi qu'un rehaussement du quai du Haut-Empire (essentiellement avec des blocs de remploi décorés provenant d'un monument funéraire du Ier siècle après J.-C).
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Elément de remploi du quai (Ie s. ap. J.-C.).
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Réaménagement du quai ( IVe s. après J.-C.)
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Ier-VIe siècle après J.-C.
Cette zone portuaire était bordée par des horrea (à l'emplacement du centre commercial). Ces entrepôts, en activité aux IIe et IIIe siècles, permettaient le stockage en vrac dans des grandes jarres, les dolia, et la redistribution de produits comme le vin, l'huile ou le blé. D'autres entrepôts du port de Massilia sont conservés in situ au musée des Docks romains.
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Des structures métalliques, à taille réelle, ont été posées dans le port : elles représentent les épaves originelles trouvées lors des fouilles et qui sont présentées dans le musée.
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Structure métallique de l'épave du "Jules Verne 7" qui est celle d'un bateau grec archaïque de 15 m. A gauche, celle de l'épave du "Jules Verne 8" qui est celle d'un bateau romain de 6,8 m. Si les bateaux grecs ont des mâts, le bateau romain à des rames.
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Antique. Structure métallique de l'épave du "Jules Verne 7".
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Structure métallique de l'épave du "Jules Verne 8" qui est celle d'un bateau romain de 6,8 m, avec les rames. C'est une barque de pêche ou de servitude portuaire datant du IIIe siècle après .J-C.
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Structure métallique de l'épave du "Jules Verne 9" qui est celle d'un bateau grec archaïque de 10 m, qui est aussi de 520 avant notre ère.
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Structure métallique de l'épave du "Jules Verne 9" dont une réplique navigante est la propriété de l'Université Aix-Marseille : le Gyptis. Elle est destiné à tester les façons de naviguer de l'antiquité.
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A gauche de la voie antique, on a, derrière le quai romain (Ie ap. J.-C.), la tour Penchée (IIe av. J.-C.), l'avant mur tardif (Ve ap. J.-C.) et la tour Sud (IIe av. J.-C.).
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Derrière les bateaux, le quai (Ie ap. J.-C.). Derrière, l'avant-mur tardif bâtit devant les tours Penchée et Sud reliées par un mur du IIe av. J.-C.
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De haut en bas : la tour sud (IIe-Ier siècle avant J.C.) ; l'avant-mur tardif (Ve siècle après J.-C.) ; le quai (Ie s. ap. J.-C.) ; le quai tardif (Ve s. ap. J.-C.) en contre-bas. Au premier plan, le débarcadère tardif (IIe ou IVe s. ap. J.-C. ?)
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Le quai (Ie s. ap. J.-C.) à droite, et le quai tardif (Ve s. ap. J.-C.) à gauche.
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L'avant-mur tardif Ve siècle après J.-C. Situé en avant de la fortification hellénistique (la tour Sud), un puissant avant-mur est venu renforcer le dispositif de défense dans la deuxième moitié du Ve siècle de notre ère. Ici, il a été construit au dessus du quai du Ier s. Devant, à droite, le quai du Ve s.
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Devant l'avant mur-tardif qui zigzague, le quai du port tardif. A gauche, la tour Sud, à droite, la tour Penchée. Au centre, derrière l'avant-mur, le rempart hellénistique qui reliait les deux tours.
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Bloc de remploi constituant l'essentiel de l'avant-mur.
Devant, le quai tardif.
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Bloc de remploi.
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Bloc de remploi.
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Bloc de remploi.
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La tour Penchée. Seule la façade orientale a été conservée, sur plus de 4 m de hauteur (elle fut réutilisée au XVIIIe siècle comme mur de cave).
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La tour Penchée. La face interne présente à mi-hauteur un bourrelet probablement destiné à soutenir un plancher. A ce niveau, des archers tiraient par des meurtrières dont on voit encore la base.
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Devant la tour Penchée, un reste de l'avant mur tardif et une base monumentale (Ier s. ap. J.-C.)
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Au premier plan, la base monumentale (Ier s. ap. J.-C.) et derrière le reste de l'avant mur tardif.
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Le reste de l'avant mur tardif, à gauche, et, à droite, la base monumentale (Ier s. ap. J.-C.).
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L'avant mur tardif vu du rempart hellénistique. Il est construit pour l'essentiel avec des blocs de remploi provenant de monuments du Haut-Empire, notamment de mausolées qui bordaient la voie d'Italie, à l'extérieur de la ville. Le tracé de l'avant-mur, plus ou moins bien conservé, épouse celui du rempart hellénistique et de ses tours. Sa construction peut s'expliquer par la période de troubles que connut Marseille au Ve siècle (siège par les Wisigoths en 480).
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L'avant mur tardif vu du quai.
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L'avant mur tardif. Tout au fond, le rempart hellénistique dont il ne reste que les fondations.
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L'avant mur tardif.
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Au premier plan, l'avant-mur tardif. Derrière, la tour Sud.
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Au premier plan, l'avant-mur tardif. A droite, le quai du Ve s. Derrière, la tour Sud.
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La tour Sud. IIe-Ier siècle avant J.C. Cette tour formait, avec le mur « de Crinas » et la porte d'Italie, le dispositif de défense du côté oriental de la ville grecque. Elle était reliée à la tour Penchée par une courtine (mur rectiligne entre deux tours). Ce rempart grec était composé de deux parements parallèles en blocs de grand appareil remplis de blocage (pierres non taillées).
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Au premier plan, le rempart du IIe s. av. J.-C. Derrière, la tour Sud.
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Sur la face interne de la tour Sud, au bas de la troisième assise, un bourrelet indique le niveau d'un plancher. Les archers pouvaient tirer par deux meurtrières dont on voit encore la partie inférieure. Une poterne (porte piétonnière) s'ouvre à l'arrière de la tour.
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Au sud-ouest du site, sont conservés des éléments d'un habitat d'époque romaine, notamment un dolium (grande jarre en céramique, souvent enterrée, utilisée pour stocker le vin, l'huile ou autres provisions). Aujoud'hui, ces éléments ont disparu.
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Au sud-ouest du site, sont conservés des éléments d'un habitat d'époque romaine, notamment un dolium (grande jarre en céramique, souvent enterrée, utilisée pour stocker le vin, l'huile ou autres provisions).
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La tour Sud, avec, devant, l'avant-mur qui épouse le contour du rempart hellénistique où nous sommes.
