La communication entre le nouveau port de la Joliette, le Vieux Port et le centre de la ville est rendue très difficile par l'obstacle que constitue la ville médiévale sur ses collines. Un projet, d'inspiration autant hygiéniste que spéculative, proposé par Mirès en mai 1858, envisage de la raser entièrement et de niveler le terrain afin d'y édifier une nouvelle ville. A la demande du maire Jean-François Honnorat, Auguste Gassend, responsable de la voirie et des travaux publics de la ville et l'ingénieur Etienne , reprenant une idée de Montricher, proposent un autre plan plus prudent mettant l'accent sur l'ouverture d'un grand axe de liaison du Vieux Port à la Joliette. Le projet est accepté par l'empereur lors de son voyage à Marseille en septembre 1860. L'Etat accorde une subvention du tiers du budget prévisionnel. Un nouveau plan de Gassend est accepté par la Préfecture en mars 1861. Gassend rédige le cahier des charges prévoyant le tracé, les îlots à démolir et le nouveau parcellaire. Les expropriations ont lieu de juillet 1861 à janvier 1862. Elles touchent 16 000 personnes qui vivaient dans les 935 maisons à démolir. On relogea la population dans des quartiers moins onéreux, comme Endoume, Vauban ou la Belle de Mai.
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Rue de la République.
Compte tenu des difficultés de financement, le maire Balthazar Rouvière vend, en août 1862, à la Compagnie Immobilière du financier Emile Pereire, tous les terrains en bordure de la future rue et des rues adjacentes. Pereire s'engage à faire les travaux de nivellement, les ouvrages nécessaires pour les nouvelles voies publiques et à construire ensuite dans les deux ans des maisons de quatre étages. À l'angle du Vieux-Port, l'îlot 1 annonce par la première rotonde de la rue son ordonnance générale. Un soubassement (rez-de-chaussée et entresol) à arcades, dont les refends sont presque à bossages, porte un premier étage encadré par des balcons continus .
Avant d'être une brasserie ,la Samaritaine fut d'abord un grand magasin de lingerie créé en 1860.
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Rue de la République.
Au-dessus, un ordre colossal composite bagué. Ses colonnes jumelées engagées embrassent les travées de deux étages.
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Rue de la République.
Un quatrième étage à balcons filant supporte par des termes un dernier balcon, celui des combles (qu'à fait disparaître la surélévation postérieure).
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Rue de la République.
Du vieux port à la rue Coutellerie. Dans le blason, des serpents, symbole du commerce. Autour, des cornes d'abondance.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Curtil Hilaire, architecte.
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Rue de la République.
Les cordons, les corniches et les toitures sont établies suivant des lignes horizontales, îlot par îlot, le genre d'architecture demeurant au choix des constructeurs, et pouvant varier d'une maison à l'autre.
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Rue de la République.
Les immeubles sont de quatre étages sur rez-de-chaussée et entresol, avec attique, aux façades en pierres de taille. Malgré les architectes et les entrepreneurs différents, la rue offret une grande impression d'unité, du moins dans la progression du quai du port à la place centrale, avec un alignement parfait en hauteur.
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Rue de la République.
Immeuble, angle de la rue Coutellerie. Les immeubles suivants sont entre la rue de la Coutellerie et la Grand' Rue.
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Rue de la République.
Les éléments architecturaux sont d'inspiration classique mais traités avec une certaine frivolité alliée à une volonté d'ostentation, caractéristiques de l'art du Second Empire.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Les façades sont similaires : rez-de-chaussée et entresol forment un soubassement puis on a 4 étages d'appartements monumentalisés par des colonnes ou des pilastres, et enfin un étage de service.
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Rue de la République.
Les travaux débutent en septembre 1862. Outre la destruction des maisons, ils nécessitent d'énormes travaux de terrassement, dont une tranchée de 20 mètres de profondeur sur une largeur de 60 mètres, au niveau de la place Centrale (actuellement Sadi-Carnot), pour franchir l'obstacle de la butte des Carmes. L'inauguration de la rue a lieu le 15 août 1864. Pereire cède des segments de rue à des entrepreneurs et à des architectes qui suivent le cahier des charges fixé par la Compagnie Immobilière et réalisent les immeubles de 1862 à 1866. Parmi ceux-ci, l'architecte lyonnais Louis Ponthieu, et les architectes Hilaire Curtil et Eric Buyron. Quatre ans après le début de la campagne, des vingt lots bordant la rue, dix-huit étaient bâtis.
Ponthieu Louis, architecte.
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Rue de la République.
Mais les ventes se font mal car le parc de logements construits alors à Marseille est trop important par rapport à ce que la demande peut absorber. Par ailleurs, l'un des objectifs était de rééquilibrer le développement urbain en ramenant la bourgeoisie au centre de la ville. Mais la rue Impériale, malgré de prestigieuses façades, ne pouvait rivaliser avec les quartiers sud et est, car les immeubles n'ont ici ni jardins, ni cours intérieures ou écuries pour les chevaux. La Compagnie Immobilière est mise en liquidation en 1872. La Société Immobilière Marseillaise (SIM) est créée en 1878 pour gérer la quasi-totalité des logements alors mis en location. Ils seront habités par une population liée à l'activité portuaire : navigateurs, travailleurs qualifiés du port et des compagnies maritimes... La SIM restera le bailleur pendant plus d'un siècle.
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Rue de la République.
Oubliée, abandonnée progressivement par ses habitants et ses commerçants, il faut attendre 1995 pour que le projet Euroméditerranée prévoit la revalorisation de son architecture exceptionnelle et sa réhabilitation. On a alors affaire à un parc de logements très dégradé où aucuns travaux de mise aux normes n'ont été effectués par le bailleur. De nombreux appartements sont vacants, parfois depuis plus de 20 ans, délabrés ou squattés. Il faut une réfection complète des réseaux d'assainissement, une réalisation de trottoirs de 5m de large revêtus de pierre. On plante 200 arbres de part et d'autre de la chaussée. Depuis 2004, l'opération de rénovation associe acteurs publics et promoteurs privés. Si quelques logements sociaux locatifs sont prévus, la majorité de l'opération consiste en une réhabilitation en vue de la vente à une classe moyenne aisée.
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Rue de la République.
Ponthieu Louis, architecte.
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Rue de la République.
Les colonnes et pilastres ont laissé la place à de simples chaînage.
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Rue de la République.
Ponthieu Louis, architecte.
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Rue de la République.
Colonnes et pilastres. Les colonnes ont perdu leurs bagues. Ponthieu Louis, architecte.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Angle de la rue Fiocca, prolongement de la Grand'Rue.
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Rue de la République.
L'ordre colossal perd ses bagues au profit de cannelure aux pilastres et à de rares colonnes.
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Rue de la République.
Angle de la Grand' Rue.
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Rue de la République.
La Grand' Rue. C'est l'ancien axe Est-Ouest de la ville grecque, puis le decumanus romain. Au fond, le clocher des Accoules.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Immeubles entre la Grand' Rue et la place Sadi Carnot. Ponthieu Louis, architecte.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Eglise St Cannat les prêcheurs.
C'est le seul bâtiment restant de l'ancien quartier de la Blanquerie détruit. La façade a été refaite en 1739 de style baroque par l'architecte Joseph Gérard. Elle était couronnée à l'origine d'un fronton représentant l'Annonciation, soutenu par quatre colonnes et surmonté de pots à feu. Ebranlé par les travaux de percement de la rue Impériale (rue de la République) à la fin du XIXe siècle, l'ensemble a été déposé en 1926 par l'architecte de la ville Eugène Sénès. Le clocher de 1565, utilisé jadis par le guet municipal, a été amputé de son campanile.
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Place Sadi Carnot.
Angle rue Colbert. Sur la place centrale devaient s'y répondre quatre pans coupés, qui ont été réalisés, et deux façades à sept travées dont une seulement a été réalisée. Architecte, Curtil Hilaire.
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Place Sadi Carnot.
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Place Sadi Carnot.
Angle rue Mery. C'est la seule grande place second empire de Marseille avec celle de la préfecture. Les arcades reparaissent majestueusement pour porter les colonnes d'ordre colossal composite.
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Place Sadi Carnot.
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Place Sadi Carnot.
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Place Sadi Carnot.
Les fenêtres du troisième niveau sont surmontées de visages féminins encadrées de guirlandes de fruits ou de visages masculins au centre de rinceaux de feuillage.
45
Place Sadi Carnot.
La clef de voûte de la porte d'entrée est scupltée de deux tritons encadreat une proue de navire ornée d'un dauphin, l'ensemble se détachant sur un fond de trophées marins (rames, trident, harpons, haches d'arme, corail, algues).
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Place Sadi Carnot.
Angle rue Eboué.
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Place Sadi Carnot.
Angle rue Eboué.
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Place Sadi Carnot.
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Place Sadi Carnot.
Entre la rue Eboué et la rue Colbert. Façade à sept travées, la seule qui a été construite en 1865-1866.
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Place Sadi Carnot.
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Place Sadi Carnot.
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Place Sadi Carnot.
En face, l'îlot 10 ne reçut de construction qu'à la reprise des premières années du XXe siècle. Ancien hôtel Regina construit par les Messageries Maritimes en 1908-1910 pour les voyageurs en partance pour les autres continents. Cet hôtel cessa son activité dans les annérs 1930.
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Place Sadi Carnot.
Cet hôtel cessa son activité dans les annérs 1930. Au premier étage, sous le balcon central, on peut voir deux licornes, emblèmes des Messageries Impériales, créées à Marseille en 1851.
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Place Sadi Carnot.
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Rue de la République.
Immeubles entre la place Sadi Carnot et la rue Cathala. Architecte, Curtil Hilaire.
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Rue de la République.
Architecte, Curtil Hilaire.
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Rue de la République.
Architecte, Curtil Hilaire.
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Rue de la République.
Architecte, Curtil Hilaire. La porte cochère du numéro 50 de la rue de la République est ornée par cette représentation des quatre
saisons. Au centre une tête féminine est couronnée d’épis de blé. Les écoinçons sont décorés d’un
certain nombre d’éléments allégoriques: dans l’écoinçon de droite, des pampres de vigne, une outre et
des outils agraires symbolisent l’automne. Un panier débordant de fruits et des outils de taille représentent
l’été. Dans l’écoinçon de gauche des gerbes de blé, des outils liés à la récolte des cultures (faux, râteaux)
symbolisent le printemps, une urne renfermant sans doute des graines symbolise la période de repos
hivernale.
59
Rue de la République.
Architecte, Curtil Hilaire.
60
Rue de la République.
Architecte, Curtil Hilaire.
61
Rue de la République.
Architecte, Curtil Hilaire.
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Rue de la République.
Le plan des immeubles était organisé autour d'une cour rectangulaire où se trouvent des ateliers et le départ des escaliers.
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Rue de la République.
Cour intérieure.
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Rue de la République.
Cour intérieure. Départ des escaliers.
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Rue de la République.
Cour intérieure.
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Rue de la République.
Couloir. Les décors étaient faits en série.
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Rue de la République.
Couloir.
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Rue de la République.
Couloir.
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Rue de la République.
L'accent décoratif est mis sur les 3e et 4e niveaux unifiés par des pilastres colossaux cannelés, à chapiteau composite. Le couronnement des baies varie selon les niveaux : larmiers saillants et frontons triangulaires ou cintrés ornés de visages masculins au-dessus de branches de laurier, au troisième niveau, encadrements à moulures saillantes avec clef au quatrième niveau, simples moulures aux autres niveaux. Le balcon filant du troisième niveau repose sur de grosses consoles moulurées galbées. Au niveau du numéro 45, qui est au centre de l'ordonnance de l'alignement, les consoles sont ornées de mufles de lion. A ce niveau-là, le garde-corps en fonte fait place à un garde-corps en pierre de taille. La porte d'entrée du numéro 45 est surmontée d'une clef figurant un visage d'homme barbu au centre de rinceaux de feuillage.
70
Rue de la République.
Passage de Lorette, qui permet d'accéder au quartier du Panier. Curtil Hilaire, architecte.
71
Rue de la République.
De l'arrêt de tram, en empruntant sur quelques dizaines de mètres la rue de la République, on arrive au passage de Lorette.
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Rue de la République.
Les portes d'entrée des numéros 57 et 69 sont en arc plein-cintre, surmontées d'un oculus ovale au cadre orné de feuillages et de coquilles. De part et d'autre de la clef de la porte, une guirlande de laurier retombe sur l'arc.
73
Rue de la République.
Les acquéreurs autres que la compagnie élargirent guère les cours intérieures, multiplièrent des portes d'entrées étroites, abandonnèrent la retenue relative de l'éclectisme de Ponthieu pour compenser souvent par un grand amour de la sculpture en hors d'œuvre. Ces immeubles étaient désormais abandonnés à une petite classe moyenne et par derrière aux classes laborieuses.
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Rue de la République.
Au n° 63, on a une élévation à 8 travées, avec une porte d'entrée monumentale. L'accent est mis sur les deux travées centrales cantonnées de pilastres colossaux et de termes au niveau de la corniche. Les 3e et 4e niveaux sont unifiés par des pilastres colossaux cannelés, à chapiteau composite. Au dernier niveau de la façade, de part et d'autre des deux travées centrales, deux termes en buste figurent respectivement une femme et un homme barbu dont la poitrine est soulignée d'une couronne de fleurs pour la femme et de fruits pour l'homme.
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Rue de la République.
Photo 2013. Les deux statues sont signées du sculpteur P. Robert et datées 1867. Elles représentent Neptune et Amphitrite, tous deux accompagnés d'un dauphin. Amphitrite tient dans sa main gauche un coquillage.
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Rue de la République.
Photo 2009. e portail d'entrée du n° 63 présente un traitement monumental. Le linteau de la porte repose sur deux colonnes baguées, cannelées au deux-tiers supérieurs, à chapiteau composite. De part et d'autre, des consoles galbées supportent l'entablement. Elles sont prolongées par des chutes de fruits et de laurier. La clef de la fenêtre en demi-cercle au-dessus de porte est constituée d'un cuir où figure le visage d'un homme barbu, encadré de guirlandes de fruits.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Les portes des numéros 59, 61, 65 et 67 sont en arc segmentaire, surmontées d'un oculus circulaire au cadre orné d'une guirlande de laurier et d'une guirlande de fruits au-dessus. De part et d'autre de la clef, une guirlande de fruits retombe sur l'arc de la porte.
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Rue de la République.
Les portes des numéros 59, 61, 65 et 67 sont en arc segmentaire, surmontées d'un oculus circulaire au cadre orné d'une guirlande de laurier et d'une guirlande de fruits au-dessus. De part et d'autre de la clef, une guirlande de fruits retombe sur l'arc de la porte.
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Rue de la République.
Les portes des numéros 59, 61, 65 et 67 sont en arc segmentaire, surmontées d'un oculus circulaire au cadre orné d'une guirlande de laurier et d'une guirlande de fruits au-dessus. De part et d'autre de la clef, une guirlande de fruits retombe sur l'arc de la porte.
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Rue de la République.
Le couronnement des baies varie selon les niveaux : larmiers saillants et frontons triangulaires ou cintrés ornés de coquilles et de denticules, au troisième niveau, encadrements à moulures saillantes surmontés de cuirs ornés alternativement d'une visage féminin ou masculin (encadré de guirlandes de laurier), d'une ancre, d'un dauphin ou du caducée, au quatrième niveau, simples moulures aux autres niveaux. Horizontalement, l'unité est donnée par les bandeaux, le balcon à balustres de pierre du troisième niveau, le balcon filant du cinquième niveau et la corniche.
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Rue de la République.
Le balcon du troisième niveau repose sur de grosses consoles moulurées galbées
83
Rue de la République.
Encadrements à moulures saillantes surmontés de cuirs ornés alternativement d'une visage féminin ou masculin (encadré de guirlandes de laurier), d'une ancre, d'un dauphin ou du caducée, au quatrième niveau.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Immeuble construit par l'entreprise André Boyer, architecte Alibert, avec des sculptures de A. Royan. Angle de la rue Cathala.
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Rue de la République.
Immeuble entre la rue Cathala et la rue François Moisson.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Sculpture d'Adolphe Royan, vers 1895.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Boulevard des Dames.
Cette rue doit son nom aux dames marseillaises qui étaient intervenues dans la défense de la ville en 1524 lors du siège établi par le connétable de Bourbon. Elles se seraient réunies sur un bastion qui fut nommé « Bastion des Dames ».
106
Boulevard des Dames.
A la tête de l'armée de Chartes Quint, le connétable de Bourbon met le siège devant Marseille le 19 août 1524. La ville, soutenue par l'armée et la flotte de François Ier, va victorieusement se défendre grâce eux sacrifices et au dévouement de sa population. Selon Jean de l'Etoile, la participation des femmes aux travaux de tranchées renforçant le rempart, entre la porte d'Aix et la Joliette, aurait permis de terminer le travail en trois jours. Cette tradition d'histoire locale s'est maintenue, perpétuant le souvenir de l'abnégation des Dames de Marseille. Si bien qu'en 1805 on donna à la voie ouverte sur l'emplacement du rempart le nom de boulevard des Dames.
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Boulevard des Dames.
108
Boulevard des Dames.
109
Rue Fauchier.
110
Rue Fauchier.
111
Rue Fauchier.
112
Rue de la République.
Architecte, Marius Alibert, entrepreneur, Boyer.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
115
Rue de la République.
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Rue de la République.
117
Rue de la République.
Angle de la rue de la Joliette.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Angle boulevard des Dames.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
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Rue de la République.
Après la place centrale, la compagnie n'est présente qu'aux îlots 17 et 18.
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Rue de la République.
129
Rue de la République.
130
Rue de la République.
L'entrepreneur-architecte Alibert tenta sa chance en construisant un hôtel de voyageurs à l'îlot 17, le plus proche de la place de la Joliette et des messageries impériales.
Le bâtiment des douanes Françaises. Construit à partir de 1928 selon les plans de trois architectes Gaston Castel, Louis Dallest et Jean Rozan, l’édifice de style Art Déco a été inauguré en 1932. Ses soubassements en bossage de pierres cyclopéennes, sa façade composée de pilastres colossaux, sa porte d’entrée avec deux vantaux monumentaux et grilles métalliques à motifs géométriques soignés, sa grande corniche débordante décorée en sous-face avec balcon en attique, en font un immeuble singulier.
149
Avenue Robert Schuman
Le bâtiment des douanes Françaises. Façade composée de pilastres colossaux.
150
Avenue Robert Schuman
Le bâtiment des douanes Françaises. La porte d’entrée avec deux vantaux monumentaux et grilles métalliques à motifs géométriques soignés.
151
Avenue Robert Schuman
Le bâtiment des douanes Françaises. La porte d’entrée avec deux vantaux monumentaux et grilles métalliques à motifs géométriques soignés.
152
Avenue Robert Schuman
Le bâtiment des douanes Françaises. Les soubassements en bossage de pierres cyclopéennes et la grande corniche débordante.
Seconde-Nature de Miguel Chevalier et Charles Bové (place d'Arvieux).
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Boulevard de Dunkerque.
Seconde-Nature de Miguel Chevalier et Charles Bové (place d'Arvieux). Mesurant 18 mètres de haut, elle représente une étoffe roulée.
158
Le FRAC.
Le nouveau bâtiment du FRAC, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur, a été réalisé par Kengo Kuma. L’enveloppe extérieure claire façon « Paco Rabanne » constitue la grande originalité du bâtiment. Le morcellement des écailles évoque également les pixels des images numériques.
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Le FRAC.
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Le FRAC.
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Le Frac
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Le Frac
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Le Frac
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Ce vieux bâtiment est toujours le siège de la société Richardson Frères dont la date de création est inscrite sur la façade (1855).
Ils commercialisaient des tuyaux en fer et en
acier. Aujourd'hui, ils se sont spécialisés dans les sanitaires.
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L’immeuble Corail.
Il est réalisé par les équipes Promotion Immobilier d’Entreprise de BNP Paribas Real Estate et imaginé par l’architecte Jacques Ferrier, comprend 14 000 m² de bureaux neufs répartis sur sept niveaux, trois niveaux de sous-sol et 500 m² de commerces au rez-de-chaussée.
166
L’immeuble Corail.
Une résille métallique blanche, élément phare de l’immeuble, habille les façades teintées de blanc cassé et d’orange rappelant ainsi les couleurs du corail.
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L’immeuble Corail.
Une résille métallique blanche, élément phare de l’immeuble, habille les façades teintées de blanc cassé et d’orange rappelant ainsi les couleurs du corail.
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Boulevard de Dunkerque
Au centre, l’hôtel Golden Tulip dessiné par Massimiliano Fuxas.
169
Boulevard de Dunkerque
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Le Silo.
Construit entre 1926 et 1929 pour la compagnie des Docks et Entrepôts de Marseille (CDEM) par l'entreprise Froment-Clavier et par l'ingénieur Vincent, sur les dessins de Gustave Desplaces. Les docks ont été construits en 1868 par la même compagnie mais ce n'est pas la même technique : les docks sont en pierres et en briques, le silo en béton armé brut. C'était le silo à grain le plus performant d'Europe et peut être du monde.
171
Le Silo.
Le silo à céréales d’Arenc, géré depuis 1947 par la chambre de commerce, était désaffecté depuis le début des années 1980. Sa restructuration a été décidée dans le cadre d'Euro Méditerranée en 1991. Les docks ont été terminés en 1998, l'architecte étant Éric Castaldi qui a adopté le point de vue minimaliste, c'est-à-dire détruire le moins possible. Dans le même secteur, on a, ou on aura, le théâtre de la minoterie, le complexe cinématographique de Bessons, la tour CMA-CGM qui est la troisième compagnie de fret du monde, le MUCEM, le CEREM, regards de Provence.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
L’aménagement de la partie spectacles a été confié à l’architecte Roland Carta.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
La partie bureaux a été confiée à Eric Castaldi, déjà architecte des Docks voisins.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
Par la salle des mamelles, conservée en l'état, vestige de l'architecture de l'époque, on accède à la salle de spectacles.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
Terminal roulier, avec le pont tournant.
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Le Silo.
Terminal roulier, avec le pont tournant.
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Le Silo.
La tour CMA CGM.
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Le Silo.
La tour CMA CGM.
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Le Silo.
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Le Silo.
Le Foyer.
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Le Silo.
Le Foyer.
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Le Silo.
La salle de spectacles est équipée de 3 balcons, d’une capacité de 2000 places. Elle est destinée à accueillir une programmation de nombreux événements culturels, touristiques et d’affaires. Elle peut d'accueillir toutes formes de représentations musicales et théâtrales, du classique, de la danse, de la variété, et de l'humour. Les sièges sont gris pour rappeler le béton.
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Le Silo.
Sur le coté gauche, on peut voir les creux des anciens fûts. Les murs sont recouverts de lamelles de bois pour l'acoustique.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
Cage d'escalier.
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Le Silo.
Cage d'escalier.
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Le Silo.
Cage d'escalier.
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Le Silo.
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Le Silo.
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Le Silo.
Petite loge.
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Le Silo.
Grande loge.
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Le Silo.
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Le Silo.
Le silo est bâti sur pilotis car en dessous il y avait une gare où on chargeait les sacs dans les wagons. Le Corbusier, après une visite à Marseille, s'est inspiré de cette configuration pour ses unités d'habitation. La société Froment-Clavier avait un autre silo que celui-là, une autre société avait aussi un autre silo.
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It takes two to Tango
Le silo à gauche et la tour CMA CGM à droite.
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It takes two to Tango
2008. David Mach. Donation de la fondation d'entreprises CMA CGM à la ville de Marseille. 2011.
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It takes two to Tango
Surtout, ne lâchez pas !
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La Tour La Marseillaise.
De 136 m, c'est le second plus grand immeuble de grande hauteur à usage de bureau de la ville de Marseille.
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La Tour La Marseillaise.
Située dans le quartier d'affaires Euroméditerranée et dans le quartier officiel d'Arenc au sein du 2ᵉ arrondissement, cette tour a été conçue par l'architecte Jean Nouvel.Au fond, la tour CMA-CGM.
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La Tour La Marseillaise.
La façade se compose d’une trame à laquelle ont été ajoutés des brise-soleil dans le but de donner de la profondeur et dont les couleurs créent des vibrations et une perception différente en fonction des angles de vue. Les teintes sont différentes selon l'angle de vue, et l'on peut y percevoir un dégradé bleu blanc rouge, clin d’œil au drapeau français et au nom de la tour qui rappelle l'hymne national français.A gauche, l'immeuble le Balthazar imaginé par l’architecte Roland Carta.
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La Tour La Marseillaise.
Des espaces paysagés ponctuent la tour et offrent un traitement particulier aux toitures.
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La Tour CMA CGM à Marseille (147m) et la tour La Marseillaise (136m).
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Tour CMA CGM
Une grande partie des aménagements intérieurs de la tour et de son annexe ont été imaginés par Jacques Saadé, patron de la CMA CGM, en collaboration avec l'architecte Zaha Hadid.
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Tour CMA CGM
La hauteur (147 m) de la tour a été décidée en accord avec Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, qui refusait qu'un immeuble ne dépasse en altitude le sommet de la basilique Notre-Dame de la Garde (229 m), symbole de la ville depuis 1864.
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Elle a été bâtie sur le principe de la robe de la mariée.
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Tour CMA CGM
L'inflexion de la façade a été calculée par ordinateur, c'est une assemblage de 6000 panneaux de verre, tous différents.
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Le bâtiment horizontal a les mêmes mensurations que le vertical, 135 m de long. C'est une passerelle courbe en verre qui prolonge la tour à la manière de la traîne d'une robe.
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Tour CMA CGM
La structure en béton armée est enveloppée d'une façade constituée de deux ouvrages différents : la simple peau et la double peau. La simple peau est constituée d'un calepinage horizontal et sombre.
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La double peau est constituée d'une double façade vitrée avec un calepinage qui suit la cambrure de la tour. Cette double peau a permis une ventilation naturelle.
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Le Génie de la mer de Carlo Sarrabezolles. Cette sculpture est commandée en 1934 par la Compagnie Générale Transatlantique (CGT) pour décorer la plage arrière du paquebot Normandie mais les vibrations des hélices l empêcheront sa mise en place sur le paquebot.
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Cette sculture représente un triton coiffé d’algues marines brandissant un trident de la main gauche et une conque de la main droite ; ses jambes se transforment en queue de poisson bifide. Trois dauphins plongent à sa suite.
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L’œuvre, renommée L’Océan, figure à l’Exposition internationale de 1937 qui se tient à Paris. Puis elle est déposée de 1943 à 1948 au musée de la Marine avant d'aller au Havre pour orner, en 1952, l’esplanade de la gare maritime. En 2002, la CMA-CGM, héritière de la CGT, la transfère à Marseille pour marquer l’entrée de son nouveau siège social.
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Archives Départementales.
Les archives départementales ont été réalisées par l'architecte Corinne Vezzoni en 2006.