A gauche, estampe : Notre-Dame de la Garde. Lithographie aquarellée, 2e quart du 19e siècle. Ysoard (graveur) ; Olive Marius (éditeur).
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Notre-Dame de la Galline
Estampe : Notre-Dame de la Garde. Lithographie aquarellée, 2e quart du 19e siècle. Ysoard (graveur) ; Olive Marius (éditeur). A l'arrière de la statue de la Vierge à l'Enfant, la colline de Notre-Dame-de-la-Garde avec le fort et la chapelle, le chemin des oratoires, une procession ; à droite, le fort Saint-Jean avec un voilier à l'entrée du port. Sous l'image, un blason avec un phylactère sur lequel est marqué Ave Maria Stella.
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Notre-Dame de la Galline
Crèche et 25 santons. Crèche offerte à Notre-Dame de la Nerthe en hommage à l'expression provençale de son pélerinage. Santons originaux : Marcel Carbonel, montage et décoration : Gilbert Bonnon. Les deux santons du premier plan, le pêcheur de l'Estaque et la marchande de brousse du Rove sont emblématiques de l'Estaque et de la chaîne de la Nerthe. Au niveau de l'étable : la sainte Famille, les rois mages, des bergers, des moutons, la femme à la cruche ; sur le chemin, avant le pont qui franchit le ruisseau, la fileuse et l'homme au fagot. En haut, sortant du moulin à vent, le meunier, devant un berger, des moutons, une arlésienne, un tambourinaire, une femme au fagot. Des cyprès rythment le paysage.
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Notre-Dame de la Galline
Les premiers ex-voto sont des petits tableaux, de facture souvent naïve, en mémoire d’un vœu fait dans une maladie, dans un péril ou en remerciement d’une faveur divine obtenue. Une guérison. Joseph Turc, 1839. Un prêtre est au chevet d'un malade. Un homme et une femme sont agenouillés et prient devant une Vierge à l'Enfant.
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Notre-Dame de la Galline
Un homme est renversé par une charrette. 1864.
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Notre-Dame de la Galline
Notre Dame de la Galline. 2010.
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Notre-Dame de la Galline
Ex-voto de 1870. Au XIXe siècle, un ex-voto était souvent un portrait, ensuite ce ne sera plus qu'une plaque de marbre avec inscription.
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Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Accouchement imprévu en pleine nature. 1631. Dans la campagne, une femme est allongée sous un arbre. Près d'elle, debout, une femme tient dans ses bras un nourrisson emmailloté. A l'arrière, paysage de collines. Dans l'angle supérieur gauche, Vierge à l'Enfant dans une nuée.
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Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Prière contre la peste. 1721. Cinq hommes faisant face à quatre femmes, dont l'une porte un enfant, sont agenouillés dans la campagne ; au loin une ville. Grande apparition de la Vierge à l'Enfant dans la partie supérieure. Cet ex-voto témoigne d'un épisode tragique de l'histoire marseillaise, la peste de 1720-1722.
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Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Demande de guérison d'une fillette. 1829. Dans une chambre meublée d'une table de nuit, d'une chaise et d'une commode sur laquelle sont posés deux vases et un crucifix, un enfant est couché dans un lit. Une femme portant un cierge est agenouillée. La fenêtre ouvre sur un paysage de collines. Dans l'angle supérieur gauche, Vierge à l'Enfant dans une nuée.
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Ex-voto, tableau : Femme avec des béquilles. 1ère moitié 19e siècle (?). Sur un fond de paysage de collines avec bâtiments, une femme qui tient deux béquilles est agenouillée devant une croix, tournant le dos à une chapelle à clocher-arcade. Dans l'angle supérieur gauche, Notre Dame de la Galline dans une nuée.
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Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Ruade d'un âne. 1841. Un âne s'enfuit, renversant un homme et faisant tomber ses paniers. Trois hommes accourent pour lui porter secours, cependant que trois femmes vêtues de noir, lèvent les bras au ciel. La scène se passe dans un paysage de colline - qui pourrait être celui de la chaîne de la Nerthe - calvaire au sommet d'une colline. Dans la partie supérieure, au centre, Notre-Dame de la Galline dans les nuées.
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Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Femme en prière devant une chapelle. 1842. Une femme est agenouillée un chapelet à la main, devant la porte d'une chapelle ; à gauche, rochers avec deux croix, en fond paysage de colline ; en haut à droite, apparition de Notre-Dame de la Galline dans les nuées.
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Notre-Dame de la Galline
L'arc doubleau brisé qui sépare l'abside du vestibule.
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Notre-Dame de la Galline
Larmes de Saint Pierre, par Barthélémy Chasse, peintre arrivé dans Marseille en 1686 et mort de la peste en 1720. Peintre des galères dont le couvent était sur le port. Saint Pierre, agenouillé, la main gauche sur sa poitrine, les yeux baignés des larmes de son sentiment de culpabilité après avoir renié le Christ lors de la Passion, se tourne vers le ciel, le suppliant de lui accorder le pardon divin. A droite, le coq perché sur une branche d'arbre. Il tient un linge blanc dans sa main droite. A ses pieds, un trousseau de deux clefs, l'une céleste (en or), l'autre terrestre (en argent), et la pierre sur laquelle sera bâtie l'Eglise. A l'arrière, fond de paysage avec des collines. Les nuages noirs représentent Dieu le Père.
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Notre-Dame de la Galline
Les deux vitraux ont été faits à Marseille en 1981 par les ateliers B. Dhonneur. Saint Roch, il est passé par La Nerthe lors de son pélerinage vers Rome.
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Notre-Dame de la Galline
Inscription : Notre-Dame de la Galine, veille sur nous.
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La Nerthe
A l'entrée du vallon, sur un mamelon au pied duquel est adossée la Chapelle, se trouvait une bâtisse dénommée "Château de l'Air", mais plus connue à l'Estaque et à Séon, sous le nom de "'Château des Puces". Il reste les bases de la tour. Les Templiers avaient pris possession du monticule de Gignac en 1160 voulant contrôler les communications entre Marseille et "la Mer de Martigues". Les fondations du "Château de l'Air" pourraient être celles d'un bastion avancé du système de fortification des Templiers de Gignac, chargés de surveiller le chemin qui reliait Séon au Rove et à Gignac.
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La Nerthe
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La Nerthe
Au loin, le massif de l'Etoile à gauche et la Sainte Baume au centre. Le nom nerthe est la francisation de nerto, nom provençal de la myrte.
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Gossimont
Le domaine de Gossimond est un petit hameau en ruine aux portes de Marseille. On trouve déjà la trace de constructions sur le cadastre de 1819, mais les premiers édifices, détruits depuis, remonteraient au 18ème siècle et au Marquis de Marignane ! Pavillon de chasse, domaine agricole, village de vacances, cet immense ensemble est aujourd’hui en ruine volontairement détruit par son propriétaire le cimentier Lafarge !
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Gossimont
Parmi les propriétaires figurait Louis de Covet (1731-1803), Marquis de Marignane et des Iles d’Or, Seigneur de Vitrolles, de Rove, Gignac et Saint-Victoret. En 1768 et 1769, il fut consul d’Aix comme l’avaient été ses ancêtres, et premier procureur du pays de Provence. Le Domaine Cossimont pourrait avoir été son pavillon de chasse et de villégiature. Au plus haut, un long alignement constitué de bâtiments d’exploitation de grande dimension, de logements et d’un logis de maître à l’extrémité.
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Gossimont
Les aménagements datent plutôt du premier quart du 20e siècle, après le partage des biens de Pierre Sacoman dit l’Abbé, fabricant de tuiles marseillais. En 1902, le Domaine de Cossimont échoit à une de ses filles, Marie-Françoise épouse d’Henri Lombard, fabricant tuilier, domiciliée 17 allées de Meilhan. Dans les curiosités du lieu on trouve une niche à chien portant la date de 1910. Puis la Société Coloniale des Chaux et Ciment acquiert le domaine. De source orale, le directeur de la société, André Lindenmeyer, s’y serait domicilié dans le premier quart du 20e siècle et le domaine aurait alimenté en fruits et légumes les ouvriers de la cimenterie.
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Gossimont
Cet ensemble a ensuite abrité un centre aéré accessible aux enfants des ouvriers. Le site a été fermé car son entretien coûtait trop cher à Lafarge, la société a elle même détruit partiellement le site pour éviter de le voir se faire squatter. Le domaine de Cossimont appartiendrait toujours à l’entreprise Lafarge comme de nombreux hectares dans ces collines.
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Gossimont
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Gossimont
Les bâtiments du domaine s’étagent sur trois plans terrassés.
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Gossimont
Sur une terrasse, un niveau avec des vestiges de jardin, de verger, une orangeraie et des logements (maison du jardinier ?).
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Gossimont
Aménagements rocaillés, qui simulent toutes des troncs et des branches d’arbre.
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Gossimont
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Gossimont
Niche à chien en rocaille.
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Gossimont
Niche à chien en rocaille qui porte la date 1910.
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Gossimont
L'orangeraie.
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Gossimont
L'orangeraie.
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Gossimont
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Gossimont
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La Nerthe
Bâtiments des brousses du Rove.
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La Nerthe
Le port de Marseille.
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La Nerthe
A droite, les îles du Frioul. Derrière, l'île Maïre et le massif de Marseilleveyre.
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Les Pennes-Mirabeau.
Le nom de Pennes provient du pré-latin, probablement ligure penna, hauteur rocheuse plus ou moins pentue dans la Gaule du Sud. L'ajout de la particule "Mirabeau" s'est faite en 1902, à l'occasion de la politique d'État visant à supprimer les homonymes communaux. La raison principale est certainement un hommage au conventionnel Mirabeau, un précédent projet de "Les Pennes-Voltaire" ayant été présenté à cette occasion. Pour autant certains, suivant l'ancien instituteur du village et chantre du Félibrige Maurice Ripert, avancent que ce nom ferait également référence au provençal "mira-beù", rendant ainsi hommage à la magnifique vue observée depuis la barre rocheuse sur laquelle a été érigé le vieux-village.
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Les Pennes-Mirabeau.
Le titre le plus ancien faisant état des Pennes date de 1022.
La seigneurie vit passer en 1310 Bertrand de Guitto, seigneur de Duras. Puis, en 1348, la reine Jeanne la confia à son mari, Louis de Tarente. Durant 20 ans, elle sera inféodée par Guillaume-Roger de Beaufort, seigneur des Baux.
Louis Ier d’Anjou, comte de Provence, prit sa succession en 1378, puis ce fut sa veuve, Marie de Blois en 1384 et son fils Louis II, en 1404. Dans la première moitié du XVe siècle, ce fut au tour du bon roi René Ier d’Anjou de régner. Il fera place à sa mort, à Charles III du Maine.
En 1481, Louis XI héritera de la Provence et la seigneurie des Pennes passera à la maison de Luxembourg. 1552 vit arriver Charles de Vento. En 1678, Louis XIV érigera la terre en Marquisat et les Vento seront Marquis des Pennes et régneront durant deux siècles.
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Les Pennes-Mirabeau.
La Provence et la commune connaîtront en 1709 la famine due à un terrible hiver. De nombreuses familles se réfugieront à Marseille. En 1720, la peste s’abat sur Marseille, anéantissant la moitié de la population et faisant entre 1720 et 1721 des ravages sur les Pennes et Septèmes. Durant la Révolution française, les Pennes s'associent à l'action de l'ensemble des communes contre la rareté et cherté des vivres. Le château fut pillé et le marquis s'exila à l'étranger. Les biens du marquis de Vento passent dans le domaine national en 1867. Le pavillon jaune est un ancien moulin à eau : la Tour Maguit.
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La lanterne du souvenir.
Cette lanterne est un ancien moulin, appartenant à Léon Depeyres et qui l’a offert aux anciens combattants. Elle a été inaugurée le 30 septembre 1928. Ces lanternes ont une origine très ancienne, la coutume voulait qu’on dispose des veilleuses sur les tombes.
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Le moulin de Pallières
Sur le territoire des Pennes-Mirabeau on trouvait une douzaine de moulins, deux hydrauliques au pied du village, les autres fonctionnant à l’énergie éolienne.
Le moulin de Pallières est situé à l’extrémité ouest du vieux village derrière la Lanterne du souvenir.
Il fut construit certainement au XVIIIe siècle sur l’emplacement d’un moulin plus ancien. Il faisait partie des nombreux moulins qui coiffaient autrefois les hauteurs du vieux village. Ils furent vendus avec le château à la municipalité le 14 juillet 1867. Sa porte est à l'ouest, le côté où il y a le moins de vent.
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Le moulin de Pallières
Les moulins, concurrencés par la proximité des premières minoteries de Marseille fonctionnant à l’énergie vapeur, ont été démembrés puis abandonnés vers les années 1880, jusqu’à disparaître... à l'exception du Moulin de Pallières, restauré par la commune en 1982 et glorifié par Maurice Ripert, poète provençal pennois, qui lui dédia quelques poèmes dont le plus célébré «Le vieux moulin silencieux».
Mais, depuis 2020, le Moulin a des ailes toutes neuves et produit de la farine sous l’œil bienveillant de son meunier professionnel.
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Le moulin de Pallières
A droite, le bac qui peut contenir 60 kg de blé. Le grains, par un système de godets se trouvant dans les deux colonnes en bois, sont montés au premier étage où se trouvent les meules. Il faut 5 minutes pour monter les 60 kg.
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Le moulin de Pallières
Les godets.
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Le moulin de Pallières
Système qui permet d'éloigner ou de rapprocher les deux meules : la meule mobile (la courante ou la volante) et la meule immobile (la gisante ou la dormante).
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Le moulin de Pallières
Les grains arrivent dans ce bac au premier étage.
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Le moulin de Pallières
Le grain passe par l'œillard au milieu de la meule courante et se fait écraser entre les 2 meules pour donner la mouture (farine et son).
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Le moulin de Pallières
L'axe de la meule tournante avec le rouet. Une meule pèse 1 t 700.
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Le moulin de Pallières
L'arbre moteur entraîne un rouet aux dents de bois (les alluchons) qui entraîne un pignon (la lanterne à droite) qui actionne la meule tournante (ou courante) sur la meule dormante.
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Le moulin de Pallières
La charpente est en chêne, le rouet en frêne car c'est un bois léger, souple mais solide, les alluchons (dents) en cormier, les chevilles en acacia et le chapeau en chataignier qui est imputrescible grâce à son tanin.
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Le moulin de Pallières
La farine redescend dans la bluterie qui est un tamis rotatif. On récupère alors les farines dans des sacs suivant leurs finesses. Le moulin obtient des farines T80 et T65 (plus fine et plus blanche) en utilisant le blé saissette de Provence dont le germe est conservé. A gauche, la courroie qui fait tourner le tamis. Toute les pièces mobiles sont entraînées par le mouvement des ailes du moulin.
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Le moulin de Pallières
La bluterie.
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La porte Ouest.
À l’entrée de la rue Raspail, sur le pilier de droite, on peut voir l’emplacement d’un gond du portail ouest qui fermait le village. Cette rue était l’ancien chemin de ronde médiéval reliant le château forteresse primitif à la porte Est du castrum.
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Les ruines du château des Barras.
Construite en 1399, cette maison est appelée «Château de Barras», du nom d’une grande famille de Marseille. Les Barras en furent les possédants les plus célèbres et l’occupèrent jusqu’à la Révolution. Et pourquoi «château»? En Provence il était fréquent d’appeler «château» la plus grande maison du lieu... Tout simplement ! On aperçoit les restes d'une fenêtre à meneau.
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Le château de Vento.
Forteresse plusieurs fois détruite aux temps féodaux, reconstruite, remaniée par les seigneurs successifs, ce bâtiment a été totalement repris à la Renaissance pour devenir le Château de Vento.
Au XVe siècle, la seigneurie des Pennes appartenait au «Bon Roi René», du fait de sa saisie lors de la guerre de l’Union d’Aix. Ce dernier mourut en 1480, laissant la Provence à son neveu Charles du Maine.
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Le château de Vento.
Durant la révolution de 1789, le château fut pillé et le marquis émigra à l’étranger. Ses biens passèrent dans le Domaine National.
En 1836, le dernier de Vento, Jean-Paul Louis, vendit à Léon Depeyres ses terres, les moulins et la fontaine des Quatres Canons, en remerciement de l'aide apportée à sa famille lors des évènements révolutionnaires.
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Le château de Vento.
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Le château de Vento.
Les armes de la commune reprennent celles de l'ancienne famille de Vento, à la différence près que le bleu remplace le rouge au niveau de la coloration du blason.
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Le château de Vento.
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Le château de Vento.
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Le château de Vento.
Escalier en colimaçon.
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Les Pennes-Mirabeau.
Le vieux village est construit le long d'une arête rocheuse.
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Les Pennes-Mirabeau.
Le vieux village est construit le long d'une arête rocheuse.
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La salle municipale.
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La salle municipale.
Elle abrite le théâtre Henri Martinet, citoyen pennois, compositeur de la chanson Petit papa Noël. Il se trouve sur la place Léon Depeyres.
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La salle municipale.
Fresque de Riebel, 1934. Restaurée en 2003 par Inedjian - Villain.
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La Tour Maguit.
Le pavillon jaune est un ancien moulin à eau que Léon Depeyres agrandit en ajoutant à une pièce en demi cercle deux tourelles pointues aux tuiles vernissées. Il donna alors au moulin le nom de Tour Maguit en l'honneur de sa fille aînée Marguerite. Devant la maison, il fit construire un théâtre de verdure fréquenté par de nombreux acteurs des années 20/30.
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Hôtel du Casino.
En 1919, Léon Depeyres fit construire un bâtiment qui deviendra une teinturerie appelée "Casino".
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Les Pennes-Mirabeau.
Maison de l'intendant du château.
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L'église Saint-Blaise
C’est Pons II, évêque de Marseille, qui l’a consacrée vers 1070 déjà sous le vocable de «Saint-Blaise». Plus tard, elle portera aussi le nom de «Notre Dame de Beauvezer», en raison de la belle vue dont on jouissait depuis l’église.
La première pierre de l’actuelle église a été posée le 13 juin 1869. Les travaux ont été interrompus par la guerre de 1870. Sa construction n’a été terminée qu’à la fin de 1871, date à laquelle elle a été consacrée sous le vocable de «Saint-Blaise». Les murs extérieurs sont flanqués dans leur partie supérieure de contreforts en faible saillie, tandis que la corniche du toit s’appuie sur une rangée de modillons très simples.
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L'église Saint-Blaise
L’édifice actuel a été élevé sur l’emplacement d’une construction très ancienne qui elle-même avait succédé à un temple païen.
En l’an 1070, une église primaire avait été édifiée déjà dédiée à Saint-Blaise. Entre 1070 et 1832, elle subit différents remaniements. En 1832, « le Conseil de Fabrique » présidé par le marquis de Vento participa financièrement à l'agrandissement et à l'achat du mobilier.
En 1865, démolition de l'église jugée trop petite. Les vestiges d'un ancien temple païen fut remis à jour et attribués à la déesse Cybèle (la mère des dieux). La porte arrière est celle des femmes.
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L'église Saint-Blaise
Le 13 juin 1869, la première pierre de l'église actuelle fut posée, bénite par le chanoine Étienne Fouques sous le vocable de Saint-Blaise et Saint-Roch, en présence du maire à Hippolyte Panisson. De style néo-roman choisi par l'architecte marseillais Joseph Herot et le maître maçon Badino des pennes Mirabeau.
À 1872, inauguration. En 1879, bénédiction du clocher surmonté d'un campanile où se joue le mistral face à ces dentelles de fer forgé.
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L'église Saint-Blaise
Le campanile.
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L'église Saint-Blaise
Le campanile.
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L'église Saint-Blaise
Les anciens fonts baptismaux.
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L'église Saint-Blaise
La façade principale.
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L'église Saint-Blaise
Les architectes se sont inspirés des monuments grecs ou romains. C’est ce qui explique sans doute que le portail d’entrée soit encadré de colonnes à chapiteaux corinthiens d’inspiration antique, tout comme les fenêtres en triplet qui le surmontent.
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L'église Saint-Blaise
Les chapiteaux corinthiens.
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L'église Saint-Blaise
Les fenêtres en triplet avec les chapitaux corinthiens.
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L'église Saint-Blaise
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Le château de Vento.
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Le bas du village ancien.
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Chapelle Saint Roch.
Elle se trouve dans les arbres.
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Place Raymond Aulanier
Maison de Raymond Aulanier, mort pour la France le 13 avril 1944 au maquis de Thônes (Haute-Savoie). C'est l'emplacement de l'ancien presbytère de 1329.
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Place Raymond Aulanier
Les extrémités de la croix sont ornées de fleurs de lys.
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Les Pennes-Mirabeau.
La rue du Souvenir, étroit défilé comme écrasé par le rocher qui le surplombe. En haut de la falaise se trouve la Chapelle Notre-Dame d’Aide ou Chapelle des Pénitents, dont on aperçoit le clocher.
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Restes d'une tour.
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La place Saint-Joseph
Quelques marches d’escalier et vous voilà au pied du rocher, couronné de maisons bâties à même la pierre et piquées, çà et là, de figuiers de Barbarie.
Ici, vous êtes sur ce que les anciens Pennois appellent encore «le Portail». Il faut savoir qu’il y a plusieurs siècles, le village était entouré de remparts et à chaque extrémité, il était fermé par une porte fortifiée qu’on appelait «le Portail». La porte a disparu depuis longtemps, mais le nom est resté...
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La place Saint-Joseph
À l’angle de la rue Montesquieu, dans une petite niche restaurée au siècle dernier, une statue de Saint-Joseph, datée de 1702, témoigne de la ferveur populaire de l’époque.
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Le cimetière
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Le cimetière
Vierge végétale.
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Le cimetière
Chapelle de la famille Depeyres. Léon Depeyres (1871-1945), né et inhumé aux Pennes-Mirabeau, avocat, fondateur de la SACEM de Nice, fit don à la commune de la Fontaine des Quatre Canons et de la Lanterne du Souvenir.
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La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Le clocheton de pierre est un des éléments les plus caractéristiques du vieux village. Le 16 mai 2004, cette antique chapelle s'est enrichie, côté nord, d'une nouvelle cloche appelée Chanterelle. Sa marraine est Madame Paulette Mellan. La bénédiction a été donnée par l'abbé Jean-Michel Benincasa, curé de la paroisse, en présence de Monsieur Michel Amiel, maire des Pennes Mirabeau, Conseiller Général.
Cette cloche, fondue en 1836, officiait au domaine Chanterelle, ancien orphelinat de Marseille. Sur l'initiative de l'association Saint-Roch, l'association des Dames de la Providence, propriétaire du domaine, l'a offerte à la ville des Pennes Mirabeau pour être installée ici. Elle a rejoint la cloche d'origine (datant de 1612), dans le clocher qui a été entièrement refait.
Les deux cloches ont été restaurées pour l'occasion par des bénévoles de l'association Saint-Roch.
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La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
A côté de la porte, un bénitier de pierre est scellé dans le mur. Elle fut le lieu de prière des pénitents, confrérie créée au XVIe siècle.
Il s’agissait d’hommes pieux qui se regroupaient dans des associations de laïcs pour méditer, enterrer les miséreux, visiter les prisonniers. Ils avaient un statut et se différenciaient par la couleur de leur costume (gris, bleu, blanc...).
Les jours de fête ou de deuil, ils défilaient en procession vêtus de leurs suaires (longue robe), le visage recouvert d’une cagoule, portant des bâtons et des falots, précédés de la Sainte Croix. Cette chapelle était peut-être, à l'origine, l’oratoire du Château.
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La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Cette chapelle date du début du XVIIe siècle, la cloche d’origine de 1612 en témoigne.
La chapelle, construite par les Pénitents est le lieu de rassemblement de la compagnie. Edifiée suivant un modèle type agréé par les confréries de l’époque sur un terrain appartenant à Jean-Louis de Vento, seigneur des Pennes. La disposition intérieure de cette chapelle des Pénitents blancs a été conservée, avec ses bancs disposés latéralement, le siège du recteur de la confrérie ainsi que les attributs de procession, ostensoir-soleil, lanternes, et crucifix.
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La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
La confrérie des Pénitents est créée en 1630 sous le nom des «Pénitents blancs de la Très Sainte Trinité ». Elle a pour vocation «la rédemption des esclaves chrétiens.
La confrérie se compose de personnes probes et pieuses dont le but est de racheter les esclaves chrétiens et de pratiquer les œuvres de miséricorde. Elle a également pour but d’exercer ses membres à la pratique de la piété et de la pénitence.
L’association des Pénitents a été supprimée en 1792, réorganisée en 1803 et une de ses dernières apparitions publiques, à la fin du XIXe siècle, fut pour la bénédiction du clocher de l’église paroissiale.
226
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Dans la chapelle, familièrement appelée « la Caseto », les Pénitents Blancs priaient face à
l’autel surmonté de la statue de Notre Dame d’Aide et de l’Enfant Jésus, tous deux
couronnés.
227
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
L’appellation « Chapelle Notre-Dame d’Aide » renvoie à un conte légendaire local selon
lequel un voyageur, surpris par la nuit et une tempête, échappa à la mort grâce à
l’instinct de son cheval qui s’arrêta au bord du précipice. Au matin, le voyageur réalisa
que la « Bonne Mère » l’avait sauvé d’une mort certaine et il fit la promesse de bâtir à cet emplacement une chapelle.
228
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
229
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne et un crucifix de procession.
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La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne et un ostensoir-soleil de procession.
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La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne de procession.
232
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne de procession.
233
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ce tableau du XVIIIe siècle, original et émouvant, représente l’Assomption de la Vierge emportée par des anges tandis que les pénitents prient autour du tombeau.
234
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Six ex-voto montrent de façon émouvante, l'intervention bienfaitrice de la Vierge et le témoignage de reconnaissance des personnes rescapées.
235
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
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La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
237
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
238
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
239
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
240
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
241
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
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Fontaine des Quatre Canons
1762 : le marquis de Vento décide de creuser un tunnel (800m de galerie) qui amènera l'eau de la source de Marthe jusqu'à la place du village. C'est 'loeuvre des maîtres niveleurs-géométriens et des mineurs de Gardanne. Un grand bond dans le temps et en 1922, Léon Depeyres met l'eau à la disposition de la ville. Il était désormais envisageable de pouvoir acheminer l’eau à toutes les maisons par des canalisations. Dix ans plus tard, chaque Pennois a enfin “l'eau à la pile” et la source Marthe alimente le lavoir et la fontaine dite “des 4 canons” qui domine la place Léon Depeyres. En 2007, la ville a fait appel à l'association Fontaines en France pour la rénover.
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Fontaine des Quatre Canons
Auparavant place du 4 septembre, la place Léon Depeyres est le siège de la fontaine qui porte une inscription en latin, qui peut se traduire ainsi : «Pour les besoins de la commune, l’année du seigneur 1762, le seigneur Louis-Nicolas de Vento marquis des Pennes, Chevalier de l’Ordre de St-Louis, dévoué à son pays natal et à l’ordre des nobles, fit éclater la pierre et les eaux jaillirent».
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Ces 4 canons n’ont rien de belliqueux puisqu’il s’agit des tuyaux qui amènent l’eau aux 4 robinets.
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À côté de la fontaine, un ancien lavoir permettait aux habitantes du village de laver leur linge.
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"Super pennas ventorum : Sur les ailes du vent", devise de la ville. Pour l’hygiène et la santé publique. L’eau de la source de Marthe qui coule à cette fontaine y fut amenée par le marquis de Vento des Pennes dans l'année 1762 grâce à de grands travaux de canalisation. Cette canalisation et cette eau furent données à la commune des Pennes-Mirabeau le 31 août 1922 par notre concitoyen Léon Depeyres comme étant au droit de M. de Vento, et grâce à cette donation, cette eau put être élevée au bassin d’alimentation situé au sommet de la ville.
Les travaux d'élévation et de construction du bassin d’alimentation ont été commencés par la municipalité présidée par M. André Olive dans l'année 1924 et terminée par la municipalité Badino en 1925.
Les travaux de canalisation dans toutes les rues et de distribution d'eau dans les maisons pendant les années 1931 et 1932 sont l’œuvre de la municipalité présidée par M. Edouard Bouffier.
Cette plaque en marbre a été inaugurée le 19 juin 1932 pour commémorer ces heureux événements dans l'intérêt de la population des Pennes-Mirabeau.
Honneur à tous nos concitoyens du passé et du présent, qui ont bien mérité de notre patrie.
Etaient présents à cette inauguration : M. Sauvaire, sous – préfet d’Aix ; MM. les sénateurs L. Bon président du conseil général, Bergeon, Puges et Schrameck ; M. Félix Gouin, député, M. Bremond, conseiller général, M. Édouard Bouffier, maire, M. Léon Depeyres, MM. Olive et Badino anciens maires ;
MM. les adjoints au maire, Féraud, Roman, Aulanier et Odde ; MM. les conseillers municipaux.