Dans la petite crique de Saint-Lambert, en 1558 on construisit un lazaret, qui succéda à celui de l'anse de l'Ourse (actuellement les bassins de la Joliette). Le seul vestige est cette tour. Il resta en fonction jusqu'en 1663 où un nouveau lazaret fut construit à Arenc. Dans ces lazarets, on plaçait en quarantaine les cargaisons et les équipages des bateaux pour éviter les épidémies, en particulier la peste. Les bateaux étaient envoyés au mouillage à Pomègues ou à l'île de jarre.
1
Les Catalans.
Dans cette crique s'installa au XVIIIe siècle un groupe de pêcheurs catalans attirés par les opportunités du repeuplement après la peste de 1720, puis par l'autorisation donnée en 1761 de pêcher librement le long des côtes et de vendre le poisson sur les marchés. Logés dans l'enceinte des infirmeries vieilles comme en une sorte d'enclave, la seule dans la ville, ils donnèrent leur nom au quartier.
2
Les Catalans.
Tout au long du XVIIIe siècle, catalans et prud'hommes pêcheurs marseillais se livrèrent une lutte commerciale et juridique sans merci. Au XIXe siècle, la centaine de catalans vivant encore sur place suffit à inspirer à Alexandre Dumas l'idylle d'Edmond Dantès avec la belle Mercedes. Edmond Dantès fut incarcéré au château d'If.
3
Les Catalans.
Après 1858, lorsqu'il fut question de transformer la petite crique en plage à la mode et de construire sur place un grand casino, les derniers catalans, protégés par Eugénie de Montijo, durent se replier sur le vallon des Auffes. Au XIXème, l'appel de la nature, les théories hygiénistes selon lesquelles les bains de mer étaient bons pour la santé, favorisèrent, sous l'impulsion du docteur Jean-Baptiste Giraudy, l'établissement des bains des Catalans aujourd'hui remplacé par les installations du cercle des nageurs de Marseille. A droite, l'immeuble St Georges, avec le clocher de l'église du même nom, entre les deux immeubles.
4
Les Catalans.
A droite, l'immeuble St Georges, avec le clocher de l'église du même nom, entre les deux immeubles.
5
L’église St Georges
Labélisé Patrimoine du XXème siècle, le Saint Georges et ses 66 mètres de hauteur est livré en 1962, construit par l’architecte Claude Gros. Après guerre, le quartier du Pharo était pressenti pour devenir le quartier des buildings : en 1952, un projet d'urbanisme de F. Pouillon y prévoyait un regroupement de tours. Ainsi, on y trouve aujourd'hui des bâtiments de grande hauteur comme le Saint-Nicolas, le Pharo, les Catalans ou le Pasteur. Louis Cottin, président fondateur de La Savoisienne (agence de construction de logements) fit la promotion du Saint-Georges. Il comprend dès l’origine une église, une école de 6 classes, une salle de congrès de 700 places, une galerie commerçante, un hôtel et un restaurant panoramique et 222 logements, traversants pour la plupart.
6
L’église St Georges
A l’exception du restaurant, aujourd'hui disparu, l’ensemble du programme est logé dans une nappe basse occupant l’ensemble du terrain selon deux plans distincts. Cette nappe sert de socle aux logements et établit des relations très ouvertes avec l’espace public grâce à une façade ouvragée et variée (frise en relief, sculpture en céramique émaillée, vitrail de Max Ingrand). Le volume le plus élevé, à l’équerre du premier, se développe vers le nord avec une belle inflexion à l’ouest retrouvant la trame du bâti de la caserne voisine dont le surplomb marque fortement le projet. Les façades sont solidement tramées, décomposant nez de dalle, poteaux et remplissage d’allège. Cette écriture, très élémentariste, restera un des traits caractéristiques de l’architecture de Claude Gros.
7
L’église St Georges
8
L’église St Georges
Les entrées de la salle de spectacle, de la galerie commerciale et de l'église coexistent. Cette dernière est désignée par un clocher d'angle et une trompe qui sertit la verrière de Max Ingrand, l'auteur du vitrail de Saint-Valéry-en-Caux.
9
L’église St Georges
10
L’église St Georges
11
Institut Départemental d’Aveugle.
En 1880 le docteur Nicati oculiste fut le premier à s’intéresser à Marseille à l’insertion professionnelle des Aveugles. Aidé de quelques personnalités, il crée la « Société Marseillaise des Ateliers d’Aveugles ».
En 1882 c’est l’Installation des premiers ateliers rue de village dans le 6ème avec une un effectif de 36 ouvriers, l’activité se développe rapidement.
Le 20 septembre 1988, un généreux mécène, Jean-Baptiste Gairard, offre à la Société Marseillaise des Aveugles, à la recherche de locaux plus grands, les locaux actuels aux Catalans, avenue de la Corse. En 1906 la société cède son œuvre au département et l’établissement prit le nom d’Institut Départemental d’Aveugle. Le 26 septembre 2015 a eu lieu la pose de la première pierre de ce qui sera le nouvel établissement de l’Institut en partenariat avec 13 Habitat. L’ensemble immobilier comprend au rez-de-chaussée et au 1er étage de nouveaux locaux adaptés aux besoins de l’Institut et, du 2e au 7e étage, 70 logements collectifs sociaux. La façade historique est intégrée dans le projet. Au-dessus de la porte la plaque porte l'inscription Fondation B. Gairard.
12
Caserne Audéoud.
La caserne Audéoud est la base de défense Marseille-Aubagne :elle accueille 10 organismes, et est la base de soutien des 3 corps d'armée. Son territoire de compétence s'étend sur la région Sud et une partie de la région Occitanie. Elle porte le nom du Général René Audéoud, officier et explorateur français, et occupe 2,3 hectares sur l’ancien domaine de la vieille infirmerie des Catalans.
13
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
Cet ensemble mémoriel est édifié autour du mât des couleurs du quartier militaire Audéoud. Situé dans le prolongement d'une large voie au cœur de la caserne, son architecture volontairement austère est faite d'une série de cubes supportant 27 tables de marbre sur lesquelles sont gravés les noms de 3228 soldats marseillais et provençaux morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. Ces plaques étaient, à l'origine, apposées sur les murs du bâtiment 07 de la caserne du Muy-ex-caserne Saint-Charles- et cantonnement traditionnel du 141e RL. Ces plaques de marbre gravées à la mémoire des 50 000 soldats provençaux du XVe Corps, morts pour la France avaient été inaugurées en mars 1925. Aujourd’hui elles sont disposées sous la forme de cubes. Ce monumenta été inauguré en 2014.
14
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
Ces tables de la mémoire sont dues à l'initiative du colonel Mangematin, chef de corps du 141e RI à la fin de la guerre ; elles ont été érigées par souscription des familles des officiers, sous- officiers, caporaux et soldats du 141e RI avec la participation de l'association des anciens combattants du 141e RI au Conseil général des Bouches-du-Rhône. De nouvelles tables furent ajoutées par les colonels de Bellaigue de Bughas et Besson qui succédèrent au colonel Mangematin à la tête du 141e RI, devenu régiment d'infanterie alpine.
15
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
Le transfert des plaques à la caserne Audéoud traduit aujourd'hui, au-delà des seuls 141e, 341e RI, 115e et 315e RIT, la volonté de rassembler dans un même hommage tous les morts marseillais et provençaux du conflit.Elles sont indissociables du XVe corps d'armée et des unités qui le composaient, dont le 6e régiment de hussards, en garnison à Marseille, au quartier Beauvau et le 22e RIC appartenant à la 2e division d'infanterie coloniale, cantonné à la caserne d’Aurelle.
16
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
Le monument des « Allées du Souvenir » est une réalisation initiée par le général Grisolle, commandant la base de défense de Marseille - Aubagne (2008-2011). Il a été inauguré par le général de division Léonard, gouverneur militaire de Marseille, officier général de la zone de défense et de sécurité Sud et le colonel Godfrin, commandant la base de défense Marseille - Aubagne (2011-2014), dans le cadre de la mission du Centenaire 14-18.
Cette œuvre qui a obtenu le label du centenaire est basée sur l’édification d’un ensemble mémoriel autour du mât des couleurs de la caserne Audéoud à Marseille.
17
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
Enfin, n'oublions pas les autres Provençaux qui servaient dans d’autres corps d'armée comme Jean Bouin tué le 29 septembre 1914 dans la Meuse ou le député Frédéric Chevillon tombé aux Eparges, le 21 février 1915 au sein du 132e RL. En 1914, Marseille est non seulement le premier port de France, la porte des colonies ouverte sur les cinq continents, mais aussi un site militaire considérable. Elle est le chef-lieu de la XVe région militaire et du XVe corps d'armée. Trois régiments d’active : le 141e RI caserne du Muy, le 6e régiment de hussards quartier Beauvau et le 22e RIC caserne d’Aurelle y sont stationnés. Un régiment territorial, le 115e RIT y sera levé à la mobilisation. Pendant la guerre, Marseille accueillera les troupes d'outre-mer, puis en 1914 et 1916, des contingents de l'armée des Indes (britannique) et des troupes russes. De 1915 à 1918, le port assure le transit des unités de l'armée française d'Orient.
18
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
Le XVe corps d’armée est une formation qui dépasse les 100 000 hommes à la mobilisation en comptant les unités de réserve et territoriales. Lorsqu’il arrive en Lorraine, le XVe CA est affecté à la IIe année. Il participe à de nombreuses batailles dont la Marne et Verdun. Enfin, affecté à la VIIIe armée en 1917, il prend part à l’offensive générale alliée qui ne s’arrêtera plus jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918. En garnison à Marseille à la caserne Saint-Charles (future caserne du Muy), le 141e RI compte environ 2300 hommes. Il prend part à la bataille de la Marne (septembre 1914) et lorsque débute la bataille de Verdun (février à septembre 1916), le régiment est soumis pendant 33 jours à un bombardement d’une violence inouïe, mais maintient toutes ses positions. Il sera présent sur tous les fronts jusqu’à la fin de la guerre. Cité deux fois à l’ordre de l’armée, il est décoré de la croix de guerre avec deux palmes et est autorisé à porter la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918. Son drapeau s'enrichit de trois nouvelles inscriptions : Verdun 1916, l'Avre 1918, Vauxaillon 1918.
19
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
Le 341eRI, dérivé du 141e RI, est mis sur pied le 5 août 1914. Le même jour, il est envoyé sur la frontière italienne avant d’être affecté à la défense de Verdun. Il participe début septembre 1914 à la bataille de la Marne. Il se distingue durant la bataille de Verdun en 1916. En 1917, il embarque avec la 65e DI à destination de l’Italie, où il combat dans plusieurs secteurs du Piave. De retour en France en avril 1918, il est engagé dans la deuxième bataille de Picardie. Le 1 août 1918, il est dissous. En quatre ans d’existence, il a perdu 14 officiers et 663 sous-officiers et soldats.
Son drapeau porte les inscriptions Verdun (1916, l’Avre 1918. Le 115e régiment d’infanterie territoriale est mobilisé à Marseille. A partir du 6 août 1914, il fait partie des troupes du camp retranché de Nice, puis est affecté à Dijon. Le 5 novembre, le 115e RIT rejoint Belfort puis les Vosges où, jusqu’à la fin de décembre 1916, il est impliqué dans la défense du secteur de la Meurthe. Le 8 août 1917, le régiment est mis à la disposition du Ier CA en Belgique pour améliorer ou reconstruire l’infrastructure routière. Le 28 août 1917, le 115e RIT quitte la Belgique et se rend en Haute-Marne où il est employé à l’installation des camps américains. Le 26 février 1918, le régiment est dissous.
Le 6e régiment de hussards (6e RH).
Installé depuis 1913 au quartier Beauvau à Marseille, le 6e RH opère dès le début de la guerre en Lorraine avec le XVe CA, dont il est le régiment de reconnaissance. Lors de l’offensive de la IIe armée dans la région, il participe à plusieurs engagements y compris à la frontière belge avant de rejoindre Verdun où il combat de façon décentralisée. En 1918, le 6e RH est engagé en Picardie, dans la région de Noyon et sur la Somme. A partir du 9 octobre, il prend part à la poursuite des troupes allemandes en retraite. Le 6e RH est de retour à Marseille le 1er août 1919. Cité à l’ordre du corps d’armée, il est décoré de la croix de guerre avec étoile de vermeil et son étendard de deux nouvelle inscriptions : Yser 1914, Saint-Quentin 1918.
22
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
23
Caserne Audéoud. Les Allées du Souvenir
24
Les Catalans.
Le cercle des nageurs.
25
Les Catalans.
A gauche, l'immeuble du Pharo, le Pazdteur, qui fut durant un certain temps, le plus haut de Marseille.
26
Les Catalans.
Immeuble Les Catalans conçu par E. Dupoux, 1932.
27
Les Catalans.
Ici s'élevait l'usine Giraudon, pécialisée dans le broyage, le conditionnement et le négoce de sucre depuis les années 1890. le fils du fondateur achète a première machine pour fabriquer du sucre en morceaux, puis produit aussi de l'alcool à brûler. En 2016 le bâtiment est vendu, et après bien de péripéties, ce sont finalement 29 logements de grand standing, signés de l’architecte du Mucem Rudy Ricciotti, qui ont pris place dans un bâtiment de 10,9 m de haut dont le nom est SEA ONE.
28
Les Catalans.
Le SEA ONE.
29
Les Catalans.
L'hôtel-restaurant les Bords de Mer est l'ancien restaurant l’Eden Roc et l’ancien hôtel le Richelieu, rachetés en 2017 par Frédéric Biousse et Guillaume Foucher, propriétaires du Domaine de Fontenille, domaine viticole, hôtel et restaurant gastronomique aménagés à Lauris-Lourmarin. Le nouvel hôtel imaginé par l’Atelier d’Architecture Yvann Pluskwa, arbore à présent des façades d’une blancheur éclatante et des balcons avec balustrades des années 30.
30
Les Catalans.
Nous voici sur la corniche, avec , au fond, le cercle des nageurs. Le creusement de la corniche commença en 1848, sous l'impulsion d'Emile Ollivier, commisaire du gouvernement, pour donner du travail aux ouvriers des Ateliers Nationaux, tout d'abord de la plage du Prado au vallon de la Fausse Monnaie jusqu'en 1851. On a attendu 3 ans pour lancer le deuxième tronçon, qui va du pont de la Fausse Monnaie aux catalans, et qui fut terminé en 1861.
31
Bains du Petit Pavillon.
Les bains du Petit Pavillon doivent leur nom à une maison élevée en forme de pavillon qui devint un restaurant, puis qui est détruite pour élargir la chaussée en 1932.
32
Bains du Petit Pavillon.
33
Bains du Petit Pavillon.
34
L'hôtel et le restaurant Peron.
En contre bas, les anciens Bains Garcins, puis Sun Sea.
35
L'hôtel et le restaurant Peron.
36
L'hôtel Peron.
37
L'hôtel Peron.
38
Falaise de Samatan.
Derrière l'hôtel se dresse la falaise artificielle de Samatan : c'est une ancienne carrière, exploitée par Augustin Cieussa à la fin du XIXè siècle avant de la donner à la ville. Les Samatan sont une très ancienne famille marseillaise. Bazile Samatan a été le deuxième échevin de Marseille en 1789 à 1790. Quoiqu'ayant ravitaillé la ville en blé, il fut guillotiné le 23 janvier 1794.
39
Falaise de Samatan.
Du haut de la falaise, on peut voir le jardin Bénédetti et le Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
40
Le jardin Bénédetti
41
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
En contre-bas, un établissement de bains de mer.
42
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
En novembre 1921, le gouvernement français donne l'autorisation d'ériger à Marseille un monument national aux Poilus d'Orient pour commémorer les victimes des armées françaises tombées loin du sol français lors de la grande guerre. Gaston Castel, architecte en chef du département, est choisi. Il propose avec le sculpteur Antoine Sartorio les plans d'un monument formant un portique dressé sur le rocher promontoire devant la mer, comme pour rappeler que Marseille est la porte de l'Orient.
43
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
En 1922, le président de la république, Alexandre Millerand, pose la première pierre du monument au rond point de la plage. Puis la municipalité décide qu'il s'élèvera à proximité du vallon des Auffes. En 1925 c'est le projet de l'architecte Castel et du sculpteur Sartorio qui est retenu. Le monument est inauguré le 24 avril 1927 par le président de la république Gaston Doumergue.
44
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
Il se présente comme une arche massive comportant au centre un croissant et une étoile, et à l'intrados orné de palmes. L'arche est flanquée de part et d'autre de personnages en pied assurant la mémoire de l'armée de Terre et celle des combattants aériens. Deux figures féminines aux ailes massives, plaquées sur le fruit des jambages, représentent leur héroïsme. Le tout est conçu en granit gris de Bretagne, béton armé et pierre. La statue de bronze de La Marseillaise représente le cri de délivrance poussé par la France au premier armistice signé le 29 septembre 1918.
45
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
La Marseillaise ou la Victoire.
46
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
Ce large escalier qui descend vers la mer symbolise le départ des soldats vers les fronts d'Orient.
47
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
Sur les flancs de l'arche sont inscrits les noms et les dates des grandes campagnes du premier conflit mondial. 1915-1918 : Dardanelles, Salonique, Macédoine, Serbie, Monastir, Albanie, Danube.
48
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
Les soldats et les marins de l'armée d'Orient. Une victoire amène le cortège des combattants. L'intradosest orné de palmes, avec, de ce côté, l'incription "Pour la France".
49
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
De ce côté, on a l'incription "Pour la Paix".
50
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
Maroc, Levant, Syrie, Cilicie, Cameroun.
51
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
52
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
53
Vallon des Auffes.
Le nom de cette pittoresque crique évoque, à Marseille, un métier traditionnel, celui des "auffiers". Ces artisans qui travaillaient l'alpha ou sparte (auffo en provençal) y faisaient tremper leur production de vannerie et y entreposaient sparteries et cordages. Ils vinrent s'installer vers 1750, abandonnant le cœur de la ville pour ce vallon d'abord appelé vallon d'En Garnier, vallon des innocents, à cause de la chasse aux pigeons, et même vallon du roy.
54
Vallon des Auffes.
55
Vallon des Auffes.
56
Vallon des Auffes.
57
Vallon des Auffes.
A gauche, le restaurant "Chez Fonfon", en face, celui "Chez Jeannot".
58
Vallon des Auffes.
59
Vallon des Auffes.
Piscine d'eau de mer, à l'entrée du vallon des Auffes.
60
Vallon des Auffes.
Piscine d'eau de mer.
61
Vallon des Auffes.
Piscine d'eau de mer.
62
Vallon des Auffes.
63
Vallon des Auffes.
Piscine d'eau de mer.
64
Vallon des Auffes.
65
Vallon des Auffes.
66
Ilôt des pendus.
Après le sac de Marseille en 1423 par les Aragonais, ces derniers pendirent quelques notables marseillais sur cet îlot pour punir la ville de sa résistance.
67
Ilôt des pendus.
Après le sac de Marseille en 1423 par les Aragonais, ces derniers pendirent quelques notables marseillais sur cet îlot pour punir la ville de sa résistance. On l'appelle aussi l'ilôt du pain de sucre. Il servait de point de réglage pour les pièces d' artillerie. Aujourd'hui, c'est le point géodésique qui fixe la latitude de Marseille. A l'arrière, jaunes et noires, les deux bouées cardinales : à gauche, le feu de Sourdaras, à droite, la tour du Canoubier.
68
Malmousque.
Malmousque vient de mauvaises mouches car ici les portefaix étalaient leurs tapis afin qu'ils sèchent, c'était aussi un passage pour les chèvres et les moutons,ce qui attirait pas mal de mouches. Autre interprétation : dans un acte de 1286, on parle de Plata de Lumène Mosca, et en 1681 on parle de Lumine Mousqua, ce qui rappelle les anciens feux de garde, près du port de Doume.
69
Malmousque.
70
Malmousque.
71
Malmousque.
72
Malmousque.
73
Malmousque.
De ce coté, les maisons sont des bâtiments modestes, ce qui n'est pas le cas de l'autre coté où on a de belles villas baroques.
74
Malmousque.
75
Malmousque.
76
Malmousque.
Le petit port.
77
Malmousque.
Le petit port.
78
Pointe d'Endoume.
A la fin du XVIIè siècle, on appelait ce quartier Doume. Le peuple disait aller à Doume, ce qui a donné en français aller à En Doume. Le long du rivage, les Bains Chauds et les Bains militaires à gauche, en jaune.
79
Malmousque.
Anse des Cuivres. Au fond, le massif de Marseilleveyre, l'île Maïre. A droite l'îlot Degaby.
80
Malmousque.
L'îlot Degaby et celui de Doume.
81
Malmousque.
Anse des Cuivres. L'îlot Degaby et celui de Doume. Au fond, l'île de Pomègues.
82
Malmousque.
Anse des Cuivres. L'îlot de Doume. Au fond, l'île de Pomègues, le château d'If et lîle de ratonneau.
83
Malmousque.
84
Malmousque.
On passe du coté "bourgeois", avec ses belles maisons.
85
Malmousque.
86
Malmousque.
Anse de la Batterie aux Lions.
87
Malmousque.
Au fond, à gauche, le centre d'Océanologie de Marseille. Le premier laboratoire de zoologie et biologie marine de province fut fondé à Marseille en 1869. Fortuné Marion en prit la direction en 1872 et initia l'édification et le développement de ce qui allait devenir la station marine d'Endoume dont le bâtiment historique a été construit entre 1883 et 1886, à l'emplacement d'une ancienne batterie côtière.
88
Malmousque.
89
Malmousque.
Anse de Maldormé. Venant de Mal dormi ? En rapport avec les mauvaises mouches ?
90
Malmousque.
91
Malmousque.
92
Malmousque.
Les maisons sont souvent surmontées d'une tour, ce qui permettait aux propriétaires, qui étaient des négociants, de voir l'arrivée de leurs bateaux.
93
Malmousque.
Cette villa est, parait-il, une des plus chères de Marseille.
94
Malmousque.
95
Malmousque.
96
Malmousque.
Les rochers du petit Nice.
97
Malmousque.
Les rochers du petit Nice.
98
La Corniche.
A droite, le pont de la Fausse Monnaie.
99
Anse de la Fausse Monnaie.
Plusieurs versions pour l'étymologie du nom : il viendrait du provençal fausso mounèdo, tiré du grec fossé monias, profondeur solitaire, ce qui expliquerait le premier nom, Vallon du Silence. Ou, quand on a construit le pont, en creusant, on a trouvé un matériel de faux monnayeur ? Ou deux anciesn propriétaires s'appelaient Fosse et Monnet ?
100
Anse de la Fausse Monnaie.
Escalier qui mène de la corniche au petit port.
101
Anse de la Fausse Monnaie.
102
Anse de la Fausse Monnaie.
103
Anse de la Fausse Monnaie.
104
Anse de la Fausse Monnaie.
Oeuvres d'un artiste local.
105
Anse de la Fausse Monnaie.
Oeuvres d'un artiste local.
106
La Corniche.
Le restaurant "Le Rhul".
107
Théâtre Silvain.
Le Théâtre Silvain est un théâtre de verdure situé au fond du Vallon de la Fausse-Monnaie qui a été ouvert en 1923 par Eugène Silvain et sa femme Madeleine Silvain, tous deux sociétaires à la Comédie-Française sur un terrain acheté par Dominique Piazza, l’inventeur de la carte postale. Les travaux ayant été dirigés par l'architecte Jean Boët, il a été ouvert le 14 juillet 1923. A l'époque de sa construction, il pouvait accueillir environ 5000 personnes. Entièrement rénové en 1999, ce théâtre de verdure qui a retrouvé tout son lustre, peut accueillir aujourd'hui trois cent spectateurs.
108
Théâtre Silvain.
On raconte qu'au cours d'une promenade sur les lieux avec leurs amis, le couple Silvain fut frappé par la qualité acoustique d'une discussion entre des joueurs de boules au fond du vallon : Madeleine Silvain ayant alors rejoint les boulomanes entonna une retentissante Marseillaise. Il n'en fallut pas plus pour qu'il soit décidé d'installer un théâtre de verdure en ces lieux. Il a bâti sa réputation sur ses qualités acoustiques et sa situation géographique exceptionnelles. En effet, accroché à la Corniche, construit dans un renfoncement, ce site est à l'abri des nuisances sonores et du mistral.
109
Roucas Blanc.
El Grefa.
110
Roucas Blanc.
111
Roucas Blanc.
112
Le Roucas Blanc.
113
Roucas Blanc.
114
Bompard.
Bompard est un quartier un peu plus à l'intérieur que le Roucas Blanc. Villa Rose.
115
Bompard.
Villa Rose.
116
Bompard.
Villa Rose.
117
Bompard.
118
Bompard.
119
Bompard.
120
Bompard.
121
Bompard.
122
Bompard.
123
Bompard.
124
Bompard.
125
Bompard.
126
La Corniche.
Nous revoiçi sur la Corniche, en face de Malmousque.
127
La Corniche.
Les îlots Degaby et Doume. Auf ond, Pomègues, la digue Berry, Ratonneau derrière le château d'If.
128
Le Petit Nice. Le restaurant Passédat, du nom de Germain Passédat (1871-1955), fondateur du "Petit Nice" en 1917.
129
Le Marégraphe.
En 1880, le "Comité de Nivellement général" choisit Marseille pour calculer le niveau moyen des marées ainsi que le point zéro, base des mesures géodésiques en France et dans le monde.
130
Le Marégraphe.
131
Le Marégraphe.
132
Le Marégraphe.
133
Le Marégraphe.
134
Le Marégraphe.
Une machine allemande, inventée par Pape et Denner, est mise en place en 1883, après construction d'un puits avec flotteur pour suivre les oscillations de la mer, ce qui permit, après onze années de relevés d'une grande précision, de "repérer" le point zéro ; un rivet de bronze recouvert d'un alliage de platine et d'iridium a été scellé dans un bloc de granit .
135
Le Marégraphe.
136
Le Marégraphe.
Le puits.
137
La Corniche.
138
Vallon Valmer.
139
Le marégraphe et la Villa Valmer.
140
Villa Valmer.
Ce "château" aux allures Renaissance, bâtie en 1890 sur l'ancienne propriété du comte de Villechaise, témoigne du prestige de La Corniche et symbolise parfaitement les ambitions de la bourgeoisie marseillaise au XIXe siècle. Propriété estivale du fabricant d'huile Charles Gounelle, sa construction est l'œuvre de l'architecte Condamin, en 1865. Son importante façade à trois niveaux, où se multiplient les fenêtres, domine un parc ouvert sur la mer.
141
Villa Valmer.
142
Villa Valmer.
143
Villa Valmer.
144
Villa Valmer.
145
Villa Valmer.
146
Villa Valmer.
147
Villa Valmer.
Les initiales C G de Charles Gounelle. Naguère, on disait d'un homme qu'il "faisait son Gounelle" pour dire qu'il faisait le beau, le riche.
148
Villa Valmer.
149
Villa Valmer.
150
Villa Valmer.
Villa Valmer.
151
Villa Valmer.
Villa Valmer.
La chapelle.
152
Villa Valmer.
153
Villa Valmer.
154
Villa Valmer.
Dans le parc, on trouve des murets, des rochers artificiels, ici une grotte, oeuvres des rocailleurs, que l'on retrouvent tout le long de la corniche et sur les hauteurs, dans le quartier du Roucas Blanc.
155
Villa Valmer.
La grotte en rocaille.
156
Villa Valmer.
Le parc.
157
Villa Valmer.
Ile Degaby, au fond, Pomègues.
158
Les îles.
Au fond, les îles du Frioul, avec à gauche Pomégues reliée à Ratonneau à droite par la digue Berry. Elles sont précédées par le château d'If. Au premier plan, l'île Degaby à gauche et l'île de Doume, à droite.
159
Les îles.
Au fond, les îles du Frioul, avec à gauche Pomégues reliée à Ratonneau à droite par la digue Berry. Elles sont précédées par le château d'If. Au premier plan, l'île Degaby à gauche et l'île de Doume, à droite.
160
Les îles.
L'île Degaby et son petit fortin érigé en 1861, à l'arrière, le château d'If. Très rapidement rendu inutile face à l’avènement des armes modernes, le fortin est cédé en 1914 par l’Armée à l’industriel marseillais André Laval qui l’offre à sa femme et artiste Liane Degaby. Somptueusement aménagé, le fort est ravagé par une bande de pillards en 1921.
161
Ile Degaby.
Du bord de mer, on a une vue directe sur le fort de Tourville, construit sur un îlot de 3500 mètres carrés par Louis XIV, et qui devint un lieu mondain très fréquenté à partir de 1914, lorsqu'un riche industriel, André Laval, propriétaire des Caisseries du Prado, l'offre à sa future épouse Liane Degaby, vedette de music hall, meneuses de "revues découvertes" et animatrice de "dîners de faveurs". En 1965, un restaurateur marseillaise la rachète, puis ensuite l'artiste Pascal Morabito, avant d'être vendue aux enchères à des investisseurs marseillais.
162
Ile d'Endoume.
Aussi appelée île de Doume, et sur les cartes marines, île aux pendus.
163
La Corniche.
Malmousque et le pont de la Fausse Monnaie.
164
La Corniche.
165
La Corniche.
166
La Corniche.
Un escalier vers la mer
167
La Corniche.
Quand Gaston Defferre lança les travaux pour agrandir la corniche, on la dota d'un banc de béton dont la longueur de plus de 3 km lui vaut l'honneur de figurer dans le livre Guiness des records.
168
La Corniche.
169
La Corniche.
170
La Corniche.
171
Ancien sanatorium hélio-marin.
C'est Jean Martin, un riche industriel, qui fit construire ce centre héliotrope pour les enfants orphelins. Il fut nommé président de l'assistance publique pour le remercier en 1909. Ce fut ensuite une maison d'hôte pour médecins, appartenant à l'assistance publique. Aujourd'hui, elle appartient à un particulier.
172
Ancien sanatorium hélio-marin.
173
Ancien sanatorium hélio-marin.
174
Ancien sanatorium hélio-marin.
175
Montée vers le Roucas Blanc.
176
Vallon de la Baudille.
177
Vallon de la Baudille.
178
Vallon de la Baudille.
179
Château Berger.
Anciennement Villa Castellamare, bâtie en 1885 par Edmond-Marie Houitte de la Chesnaye, qui s'est inspiré de Chambord. Ensuite, elle appartint à la famille Berger, celle des pastis.
180
Château Berger.
181
Villa Gaby.
Le terrain de l'actuelle maison a été acheté tout d'abord par Houille de la Chesnaye. Ensuite, le banquier Léon Bonasse y fait bâtir la villa Lafont. A la fin de la première guerre mondiale, la villa appartient à un riche industriel marseillais Jean-Baptiste Ribaudo, mais celui-ci peine à la conserver. La maison que l'on appelle la villa Maud est mise aux enchères et c'est une artiste marseillaise, Gabrielle Deslys, qui en fait l'acquisition pour 500 000 Fr. À sa mort en 1920, la villa reste à l'abandon pendant près de 20 ans. En 1940, l'état-major allemand y établit son quartier général. La villa devient ensuite un centre d'hébergement pour les juifs en transit vers le futur État d'Israël. En 1958 la ville de Marseille en fait don à l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. En 1990 elle héberge le le général Michel Aoun. Aujourd'hui, la villa appartient toujours à l'AP-HM et accueille souvent des médecins et autres hôtes de marque.
182
Villa Gaby.
Gabrielle Caire voit le jour le 4 novembre 1881 à Marseille. Elle monte à Paris et se fait appeler Gaby Deslys. Elle collectionne les amants et parvient à se produire sur des scènes prestigieuses comme la Scala, les folies bergères et l'Olympia. Puis elle va en Angleterre, et de retour à Paris, elle rencontre en 1909 le jeune roi Manuel du Portugal qui devient son amant et lui offre des bijoux. Il la fait venir début 1910 au Portugal et l’installe au palais de Das Necessidades. Elle chante et danse à Lisbonne au profit des sinistrés après l'incendie de Porto. Bien que discrète, cette liaison entraîne de nombreux commentaires, ce qui oblige Gaby Deslys à rentrer à Paris. En 1911 elle entame une immense carrière aux États-Unis.
183
Villa Gaby.
Elle revient en Europe en important avec elle le jazz. En 1918 elle achète la fameuse villa Maud. Elle meurt en 1920 d'une pleurésie purulente en faisant de la ville de Marseille sa légataire universelle avec obligation d'affecter le bâtiment à un hôpital pour les pauvres…un projet qui ne verra jamais le jour. Après une cérémonie religieuse en l’église Notre-Dame de Grâce de Passy, le corps de la défunte est transféré à Marseille pour y être inhumé au cimetière Saint-Pierre dans le caveau familial.
Au milieu d’une foule immense, le maire de Marseille, Siméon Flaissières, assiste aux obsèques de celle qui fut la première star du music-hall et qui légua une grande partie de sa fortune à la ville de Marseille. Une légende raconte que la vedette jeta tous ses bijoux à la mer… On l’a ainsi renommée Villa de Gaby Deslys, voire tout simplement Villa Gaby.
184
Villa Gaby.
185
Villa Gaby.
Elle est propriété de l’AP-HM depuis les années 50 et était devenu une résidence pour les invités de prestige. Aujourd’hui c’est un Centre International de Conférences qui a pour vocation d’accueillir des réunions, congrès, séminaires…etc.
Le projet de reprise de la Villa Gaby par MCO Congrès, agence spécialisée dans l’organisation de congrès médicaux, va permettre d’offrir aux communautés scientifiques et médicales marseillaises un lieu de qualité pour l’organisation de leurs événements. Soutenu par « Marseille Sante 2020 », ce projet apporte au corps médical un outil exceptionnel.
186
Villa Gaby.
187
Villa Gaby.
188
Villa Gaby.
189
Villa Gaby.
190
Villa Gaby.
191
Villa Gaby.
192
Villa Gaby.
193
Villa Gaby.
Salon des Mosaïques.
194
Villa Gaby.
Salon des Mosaïques.
195
Villa Gaby.
Salon des Mosaïques.
196
Villa Gaby.
Salon des Mosaïques.
197
Villa Gaby.
Salon Frioul.
198
Villa Gaby.
199
Villa Gaby.
Massif de Marseilleveyre et son sommet. A sa droite, le sommet de Beouveyre, l'île Maïre et son Tiboulen.
200
Villa Gabrielle.
On l'appelle aussi Villa Servel. Elle est remarquable, en particulier, par son belvédère.
201
Villa Gabrielle.
C'est une maison d'enfants à caractère social (MECS Charles et Gabrielle SERVEL) de la ville de Marseille.
202
Villa Gabrielle.
C'est une maison d'enfants à caractère social (MECS Charles et Gabrielle SERVEL) de la ville de Marseille.
203
Vallon de l'Oriol.
Fontaine en trompe l'oeil. En 1660, Louis XIV, de "passage" à Marseille, vint ici pour une partie de pêche. A-t-il voulut imiter son père, Louis XIII, qui était venu en 1622 pour une partie de pêche dans la calanque de Morgiou, armé d'un trident en vermeil ?
204
Vallon de l'Oriol.
Le chemin du vallon de l'Oriol est gardé par une tour-rocaille.
205
Vallon de l'Oriol.
206
Vallon de l'Oriol.
207
Vallon de l'Oriol.
208
Vallon de l'Oriol.
209
Le Roucas Blanc.
210
Le Roucas Blanc.
211
Le Roucas Blanc.
212
Le Roucas Blanc.
213
Le Roucas Blanc.
214
Le Roucas Blanc.
215
Le Roucas Blanc.
216
Le Roucas Blanc.
217
Le Roucas Blanc.
218
Le Roucas Blanc.
En bas, route du vallon de l'Oriol.
219
Le Roucas Blanc.
220
Le Roucas Blanc.
221
Le Roucas Blanc.
222
Le Roucas Blanc.
223
Le Roucas Blanc.
Traverse Blancard. Pierre Blancard (1741-1826) était un capitaine marin qui rapporta et acclimata le premier chrysanthème de Chine en 1789.
