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La chambre de commerce.
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La chambre de commerce.
La cheminée monumentale en marbre ornée d'une statue du génie de la France fut sculptée par le Parisien Germain Gilbert en 1877.
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La chambre de commerce.
Une corne d'abondance, une ancre et un gouvernail.
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La chambre de commerce.
Le motif central du plafond représentait 1’Apothéose des Grands Hommes de la Provence Deux médaillons sur fond d'or l'encadrant figuraient l'Industrie et le Commerce. Sur la frise qui faisait le tour du Salon d'Honneur, longue de près de 50 mètres, Magaud développa quelques-uns des principaux faits de l'Histoire maritime, commerciale, industrielle et culturelle de Marseille, depuis sa fondation en 600 avant notre ère jusqu'à la décision de la création du Canal de Suez en 1854. L'ensemble pictural ne fut achevé qu'en mai 1875.
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La chambre de commerce.
Pour le panneau central, Dominique Magaud imagina la Provence assise sur un trône en tenue grecque, couronnée d'un rameau d'olivier et d'épis de blé, à gauche. Elle tient en main un trident autour duquel s'enroule le caducée, symbole du Commerce. Devant elle, se distingue une femme poussant une charrue et un ange soulevant une ancre. A proximité, au centre, trois figures féminines symbolisent les Sciences, les Lettres et les Arts. Tandis que Minerve, à droite, dans les airs, armée d'une lance, terrasse les mauvais génies, le Temps, allongé à gauche, mais encore armé de sa faux, contemple les hommages de reconnaissance rendus aux grands hommes de la région, tandis que l'Immortalité, au-dessus de lui, inscrit leur nom dans le marbre. Parmi d'autres personnalités, on reconnaît les traits de Pythéas le Massaliote, Pierre Puget, du roi René, de Mgr de Belsunce, Nostradamus, Mirabeau... Au fond, se détache dans le ciel le temple de la Gloire qui les attend au bas duquel sont assemblés les muses et Apollon.
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La chambre de commerce.
Au ventre de la table, le blason de Tarascon, sous-préfecture jusqu'en 1816.
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Au ventre, le blason d'Arles, une des sous-préfectures.
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Au ventre, le blason de Marsseille, la préfecture.
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Au ventre, le blason d'Aix-en-Provence, une des sous-préfectures..
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Le petit salon.
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La chambre de commerce.
L'Impératrice Eugénie. Peinture d'après Winterhaltee. R Billet. 1864.
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L'Empereur Napoléon III. Peinture d'après Winterhaltee. R Billet. 1864.
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Le balcon.
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Le balcon.
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La chambre de commerce.
Frise de 27 m de long, de Armand Toussaint, appelée en son temps « Marseille recevant les peuples océaniens et méditerranéens et leurs produits ». Elle montre Marseille en majesté dans une Mandorle accueillant les produits du monde, arrivant par le détroit de Gibraltar, à gauche....
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et à droite, par le canal de Suez.
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La chambre de commerce.
A gauche, les colonnes d'Hrecule de Gibraltar. Toutes les parties du monde y sont représentées par des animaux et les habitants : lions, girafes, lamas, perroquets.
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Boeuf, moutons , cheval carapaçonné
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La chambre de commerce.
Au centre, la cité de Marseille.
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On y découvre aussi tour à tour revêtus de leurs costumes nationaux, avec leurs coiffures pittoresques, des Espagnols, Ecossais, Iroquois, Antillais, Orientaux et Chinois
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Chameaux, éléphants. A droite, le canal de Suez.
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La chambre de commerce.
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La chambre de commerce.
Exposition d'affiches. Affiche de Yves Brayer.
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Exposition d'affiches. Affiche anonyme, 1960.
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Exposition d'affiches. Affiche de David Dellepiane, 1903.
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Exposition d'affiches. Affiche de David Dellepiane. Exposition coloniale de 1906 à Marseille.
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Exposition d'affiches. Affiche de David Dellepiane. Exposition coloniale de 1916 à Marseille.
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La chambre de commerce.
Exposition d'affiches. Affiche de David Dellepiane.
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La chambre de commerce.
Banque de dessiccation de la soie. Les matteaux de soie (écheveaux liés entre eux) étaient posés dans un panier métallique perforé, lui-même suspendu sans contact, à l'intérieur de la banque. Un courant d'air chaud était alors envoyé dans la banque. L'opérateur vérifiait la température atteinte grâce à un thermomètre.
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La chambre de commerce.
Banque de dessiccation de la soie. À l'issue de chaque opération les matteaux étaient à nouveau pesés pour mesurer la quantité d'eau perdue. Était alors déterminé le poids marchand de la soie, mesure effectuée dans les règles et sans contestation possible de la part du producteur ou du négociant. Ces banques de conditionnement étaient horizontales et permettaient de traiter plusieurs matteaux simultanément.
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Dessiccateur à soie Talabot- Persoz- Rogeat France 19ème siècle. En tôle émaillée blanche à décors polychromes de personnages chinois inspirés par des albums illustrés rapportés de Chine qui décrivaient avec minutie les étapes de la fabrication de la soie. Peints par Antoine Vollon (1833-1900) peintre lyonnais post-impressionniste.
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Dans le courant du XIXe siècle, Léon Talabot mit au point un nouveau système de mesure et de circulation de l'air chaud, reposant sur les mêmes principes, système perfectionné par MM. Persoz et Rogeat. Ces dessiccateurs étaient cylindriques et verticaux.
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La chambre de commerce.
Il s’agit d’une machine à vapeur perfectionnée qui permet de sécher la soie et de déterminer son poids avec précision. Ce qui était très important, car l’étoffe était vendue au poids et ce dernier pouvait varier d’un tiers, sans que son aspect soit modifié.
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La chambre de commerce.
Après un demi-siècle de recherches, un appareil a été mis au point : le dessiccateur Talabot (du nom du polytechnicien qui l’a imaginé), Persoz (du chimiste qui l’a perfectionné en rapidité) et Rogeat (le constructeur, spécialisé en fonte émaillé).
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Le système de mesure.
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Place de la Bourse.
Cette place portera douze noms différents : au XVIIIe, ce sera place de la Paille et depuis 1970, place de Gaulle, en passant par place de la Révolution, place Impériale, place Royale, place de la République suivant les régimes, et place de la Bourse de 1870 à 1970, nom qu'utilisent encore les Marseillais. Pendant la Révolution, c'est là où se dressait la guillotine.
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Place de la Bourse.
Elle accueillit, en 1778, une fontaine en l'honneur de Napoléon Ier, qui finira place des Capucines, en perdant son aigle. Puis une statue de Pierre Puget par Lombard , ensuite le montreur d'ours de Botinelly, que l'on peut voir maintenant sur le parvis de St Laurent. Aujourd'hui, c'est une fontaine en forme de nef supportée par une structure métallique. Un rideau d'eau naissant à la limite du pont et de la coque s'écoule dans un bassin orné de la devise de Marseille «Actibus immenses urbs fulget Massiliensis» : La Ville de Marseille brille par ses hauts faits.
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Place de la Bourse.
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Place de la Bourse.
Elle se compose d'une fine nef supportée par une structure métallique. Un rideau d'eau naissant à la limite du pont et de la coque s'écoule dans un bassin orné de la devise de Marseille, qui est cachée par la végétation, «Actibus immenses urbs fulget Massiliensis» : La Ville de Marseille brille par ses hauts faits.
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Place de la Bourse.
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Place de la Bourse.
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Place de la Bourse.
Devant, une stèle en mémoire des forces aériennes, navales et terrestres de la France Libre et à la Résistance Française, avec le texte de l'Appel du 18 juin 1940.
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Place Charles de Gaulle
Immeuble de l'ancienne Compagnie Marseillaise de Navigation, Fraissinet & Cie.
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Place Charles de Gaulle
Immeuble de l'ancienne Compagnie Marseillaise de Navigation, Fraissinet & Cie.
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Place Charles de Gaulle
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La Canebière.
Trace des anciens remparts. A cet emplacement se trouvait le mur de contrescape du fossé. Il est construit en même temps que le rempart du XIIIe s. Il est bordé au nord par la via Callata, ancêtre de la rue Paradis, et au sud par les maisons du bourg de la Calade.
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La Canebière.
Le fossé est comblé sous Louis XIV lors de l'agrandissement de la ville. Sur son emprise se développe progressivement la place de la Bourse.
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La Canebière.
Trace du mur d'enceinte du plan Fourmiguier.
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La Canebière.
A cet emplacement se trouvait le mur d'enceinte du plan Fourmiguier. Espace non bâti au Moyen-âge, cette extension de la ville située au fond du Vieux-Port, servait à la réparation navale au Moyen-âge. Après la destruction de l'enceinte médiévale, Louis XIV fait construire de 1667 à 1669, à l'emplacement du plan Fourmiguier, un premier arsenal des galères.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Les trois tours Labourdette. En 1927, tous les immeubles du coté ouest du cours Belsunce furent détruits enmêmetemps que le quartier st Martin pour cause d'insalubrité. Il faudra attendre 1970 pour voir s'élever le Centre Bourse et les immeubles Labourdette. Jacques-Henri Labourdette et l’ingénieur Jean-Luc Sarf avaientt innové en évitant que les murs porteurs ne coupent les logements. Cette option permettant aux habitants d’aménager à leur guise les 500 logements.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Autres audaces architecturales pour la fin des années 50 : l’utilisation du béton blanc pour réaliser les façades, la pose de radiateurs en acier dans les appartements....
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
et la couverture des commerces situés au pied des tours par des "casquettes" hyperstatiques. En outre, aucune grue n’avait été utilisée pendant toute la durée du chantier.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Cage d'escalier.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Un appartement.
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Cours Belsunce. Les tours Labourdette.
Vue d'un appartement.
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Cours Belsunce
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Cours Belsunce
Ce pilastre est un des rares vestiges des immeubles du XVIIe siècle.
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Cours Belsunce
Au rez-de-chaussée, le commerce ; à l'entresol les entrepôts ; au premier, l'étage noble, public, les salles d'apparat, avec de grandes fenêtres ornées ; au-dessus, avec des fenêtres de plus en plus petites, l'étage privé avec les chambres et les services, puis celui des domestiques.
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Cours Belsunce
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Cours Belsunce
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Cours Belsunce
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Cours Belsunce
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Cours Belsunce
Médaillons des propriétaires de l'immeuble.
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Cours Belsunce
Fenêtre de l'entresol.
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Cours Belsunce
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Cours Belsunce
Construction en laitier. A. Savournin & Cie.
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L'Alcazar. Le théâtre de l'Alcazar fut construit en 1857 sur l'emplacement d'une ancienne auberge. En 1932, il devient cinéma, avec alternance de music-hall. Il ferme en 1965. Le 30 mars 2004, l'Alcazar rouvre ses portes sous la forme d'une bibliothèque municipale à vocation régionale (BMVR) en remplacement de la bibliothèque Saint-Charles. Les architectes sont Adrien Fainsilber et Didier Rogeon.
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Cours Belsunce
L'Alcazar. La marquise de l'ancien théâtre a été conservée.
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L'Alcazar. La marquise.
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Cours Belsunce
La façade de l'hôtel Pesciolini.
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La façade de l'hôtel Pesciolini. Édifié en 1673, à la demande d'un riche banquier italien M de Venerosi de Pesciolini, l'hôtel est faussement appelé « la maison aux cariatides » puisque ce sont en fait des atlantes (homme) et non des cariatides (femmes) qui soutiennent le balcon. On peut apparenter ces sculptures aux atlantes de Puget sur la façade de l'hôtel de ville de Toulon.
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Les Bains et Douches
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Les Bains et Douches
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Les Bains et Douches
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Place des Capucines
Au XIXe siècle on l'appelait place des Fainéants, parce que les hommes qui se louaient à la journée, se tenaenit en ce lieu dans l'attente d'un travail. C'est en 1857 qu'on l'appela place des Capucines. La fontaine Fossati fut commandée par le Conseil Municipal au sculpteur Dominique Fossati en 1778, en l'honneur de Napoléon Ier et érigée place du général de Gaulle. Elle sera déplacée en 1825 place des Capucines, en perdant son aigle. En 1863, un nouveau déplacement en retrait de la voie, fut nécessaire à cause de l'accroissement de la circulation.
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Place des Capucines
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Ancienne poste Colbert.
C'est l’œuvre monumentale de l'architecte Joseph Huot, inaugurée en 1891. La Poste et France Télécom ont quitté les locaux en 2009 de ce bâtiment classé, qui se cherche désormais une nouvelle vocation.
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Ancienne poste Colbert.
Sur la façade, on peut voir, de gauche à droite, les médaillons de Volta, Ampère, Faraday et Coulomb, des savants qui ont travaillé dans le domaine de l'électricité, leurs découvertes ayant préludé à l’invention du télégraphe. Ils sont dus au sculpteur Stanislas Clastrier (1857-1925).
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Ancienne poste Colbert.
De gauche à droite, les médaillons de Volta, Ampère, Faraday et Coulomb. En dessous, les blasons d'Arles, Marseille et Aix-en-Provence. Plus à gauche, il y a celui de Tarascon. A droite, un de la Provence.
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Ancienne poste Colbert.
Les deux tours rondes engagées, aux angles de la façade principale, contiennent les escaliers et portent deux horloges encadrées de fins ornements. Leurs couronnements est en forme de dômes.
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Ancienne poste Colbert.
Ancienne poste Colbert.
Monument aux morts de Louis Botinelly.
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Ancienne poste Colbert.
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Ancienne poste Colbert.
Tour du télégraphe qui servait de point de départ aux fils aériens des télégraphes et des téléphones. Sa base carrée est couronnée d'une plate-forme circulaire sur laquelle s'élevait une sorte de beffroi en fer frogé. En bas, l'entrée des bureaux de la direction.
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Rue Colbert.
Le percement de la rue Colbert, qui débute en 1886-1887, est l’une des rares réalisations urbaines de la fin du XIXe siècle à Marseille. Il s’agit alors de désenclaver le quartier de la Blanquerie, situé derrière le palais de la Bourse. Toutefois, les travaux menés sur fond de crise économique sévère ne vont pas sans heurts : le chantier, déjà très long (quatre ans) et trop cher, mécontente les catholiques qui protestent vainement contre la destruction de l’église Saint-Martin qui se trouve sur le tracé de la nouvelle artère.
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Rue Colbert.
Médaillon de Colbert, 1893. Le ministre de Louis XIV qui a donné son nom à la rue apparaît de profil sur un médaillon en cuir enroulé. Deux rameaux accompagnent cette effigie, l’un d’olivier (symbole de paix) et l’autre de laurier (symbole de gloire).
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Rue Colbert.
Sur une plaque est écrit "Ville de Carpentras. Legs de J. Moricelly, à sa ville natale, 1894". Architecte, Frédéric Lombard, 1892-1893, qui mène de front la construction des immeubles n°1, 3, 5, 12 et 20. La parcelle du n°3 appartient alors à J. Moricelly, dit Moricelly aîné. Cet héritier d’une dynastie de boulangers marseillais s’est enrichi en contrôlant, en amont, la production de la farine : il s’avère en effet négociant en grains et minotier. Il arbore par ailleurs les insignes d’officier de la Légion d’honneur, entre autres décorations. Pour célébrer sa réussite professionnelle et son ascension sociale, mais aussi pour distinguer l’entrée principale de son immeuble des accès secondaires menant aux appartements locatifs, il commande en 1892-1893 une porte monumentale couronnée d’un imposant décor sculpté. À cet effet, l’architecte s’adresse à son frère, Henri Lombard (1855-1929), grand prix de Rome de sculpture en 1883.
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Rue Colbert.
Le statuaire conçoit pour cet exceptionnel dessus-de-porte un programme évoquant les différentes activités du commanditaire. Au centre, l’allégorie de l’Agriculture repose sur des gerbes de blé, sa faucille à la main ; de part et d’autre deux jeune génies symbolisent l’un, à droite, l’Industrie avec sa meule, l’autre, à gauche, le Commerce avec son caducée. Au demeurant, ce dernier s’appuie sur un cartouche de cuirs enroulés arborant le monogramme du commanditaire : un M cernés d’épis. Enfin, à ses pieds, l’artiste appose sa signature sur une banderole, Henri Lombard, frère de l'architecte.
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Rue Colbert.
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Rue Colbert.
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Rue Colbert.
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