Gênes 2018
Château de Rocca Grimalda, Château de Tagliolo Monferrato, Village de Lerma et son Eglise Saint Jean-Baptiste.
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Dominant la vaste vallée de l’Orba et ainsi convoité pour sa position stratégique et facile à défendre, le château a été construit en plusieurs phases successives autour de la majestueuse tour de guet circulaire dès le début du XIIIe siècle. Faisant partie du fief du marquis de Monferrat, il a ensuite été transmis aux marquis de Gavi. Puis, en 1431, il a été donné à Jean Galeazzo Trotti, le capitaine des mercenaires du Duc de Milan. En 1570, le fief a été acquis par Baptiste Grimaldi, d’origine génoise. Sa famille est restée propriétaire du château pendant plus de 250 ans. Elle en finit la construction à la fin du XVIIIe siècle avec la majestueuse façade côté ouest, la Chapelle décorée à l’aide de trompe-l’œil et la réalisation du jardin suspendu, surplombant la vallée de l’Orba. La présence des Grimaldi, influente et durable, a provoqué le changement définitif du nom du village en “Rocca Grimalda”. Aujourd'hui, le château appartient à une grande famille d'anciennes origines de la Ligurie et du Piémont qui a restauré le jardin et le bâtiment, ce qui en fait une résidence confortable pour les propriétaires et leurs invités.
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Le château de Rocca Grimalda est situé en position dominante sur la large vallée de l'Orba et sa construction s'est développée au fil des siècles autour de la majestueuse tour circulaire qui remonte, vraisemblablement, à la fin de 1200 sous la seigneurie de Malaspina .
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Inclus dans le fief du marquis de Monferrato , il passa par la suite aux marquis de Gavi et, lorsque, en 1431, le territoire fut occupé militairement par Filippo Maria Visconti , duc de Milan, le château, qui avait toujours une fonction exclusivement défensive, fut attribué à Gian Galeazzo Trotti. , capitaine de fortune du duc, qui entreprend la transformation du bâtiment en une noble demeure .
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En 1570, le fief fut acheté par Battista Grimaldi , un patricien génois dont la famille a conservé la propriété du château pendant plus de 250 ans. La construction de celui-ci fut achevée à la fin des années 1700 avec sa majestueuse façade occidentale et la réalisation du spectaculaire jardin à l'italienne.
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Les deux tourelles ont été rajoutées par Trotti.
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Les deux tourelles ont été rajoutées par Trotti.
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La tour : construction de briques de plan circulaire, était à l'origine plus haute et se terminait par le couronnement de merlons gibelins. A l'intérieur, il y a 6 environnements superposés. Utilisée depuis des siècles comme prison, elle conserve, à travers la suie des murs et des graffitis gravés sur les murs, le souvenir de ceux qui y sont restés. De petites meurtrières éclairent les pièces, tandis que le haut de la tour, qui servait autrefois à l'observation, a été détruit par la foudre, dont on peut voir l'impact, à la fin du XIXe siècle. Le 3ème fils Malespina y a emprisonné ses deux aînés.
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La majestueuse façade occidentale achevée à la fin des années 1700 .
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La majestueuse façade occidentale achevée à la fin des années 1700 .
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La majestueuse façade occidentale achevée à la fin des années 1700 .
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La majestueuse façade occidentale achevée à la fin des années 1700 .
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La majestueuse façade occidentale achevée à la fin des années 1700 .
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La réalisation du jardin remonte à la moitié du XVIII siècle quand, une fois terminée la majestueuse façade occidentale, Baptiste Grimaldi III décide d’augmenter aussi l’espace se trouvant autour du château et de créer un splendide belvédère au-dessus de la Vallée de l’Orba. Restauré récemment et inséré dans la liste des jardins historiques de la Région Piémont, ce parc comporte trois jardins complètement différents : le Jardin à l’italienne, le Bosquet ou Jardin romantique, et le Jardin secret ou Jardin Monastique médiéval.
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Le Jardin à l’italienne. Très géométrique, il est la transitionentre le bâtiment et la nature.
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Le Jardin à l’italienne.
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Le Jardin à l’italienne.
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Le Bosquet ou Jardin romantique.
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Le Bosquet ou Jardin romantique.
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le Jardin secret ou Jardin Monastique médiéval.
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Après ses travaux et à la suite de sa folie qui lui a fait tuer sa famille, Hercule est soumis par l’oracle de Delphes à une année de servitude, pour expier sa faute. Acheté comme esclave par la reine de Lydie Omphale, il effectue à son service, nombre d’exploits visant à débarrasser son royaume de monstres. Omphale oblige Hercule à porter des habits de femme et à filer la laine (il tient une quenouille) tandis qu’elle se dote de la peau du lion de Némée et de la massue.
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Le Jardin secret ou Jardin Monastique médiéval. Le carré des plantes médicinales.
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Le Jardin secret ou Jardin Monastique médiéval.
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Le Jardin secret ou Jardin Monastique médiéval. L'arbre, pour élever la pensée.
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Le magnifique point de vue sur la vallée de l'Orba.
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En montant l'escalier en pierre de Langa, vous entrez dans le vaste salon lumineux.
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Les armes des Spinola.
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Les armes des Grimaldi.
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Le basilic de la salle de bain.
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De la vaste propriété agricole, il ne reste qu’un seul grand pré à l’Ouest, entouré de cèdres, de sapins et de chênes. On y trouve encore de vieux poiriers et de vieux pommiers, des souvenirs de l’ancien verger.
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La chapelle, construite à la base de l'aile ouest du château, a été commandée par Giovanni Battista Grimaldi III à la fin du XVIIIe siècle.
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La chapelle.
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La chapelle. Elle est magistralement décoré en trompe-l'œil avec l'ajout de stucs polychromes.
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle. L'effet de perspective des fenêtres, des fausses architectures, des balustrades et des coffres est très spectaculaire.
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La chapelle.
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Les caves, majestueuses par leur taille et leur souci du détail, les vastes caves se situent principalement à la base de l'aile du XVIIIe siècle: grands volumes, arcs brisés, briques apparentes.
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Les caves. Les armoiries des différents propriétaires : celles des Del Bosco,
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Les caves. Armoiries des Spinola et des Trotti.
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Les caves. Armoiries d'une des branches des Grimaldi.
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Les caves.
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Les caves.
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Les caves.
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Les caves. Anciennes écuries qui furent la cave à vin des Grimaldi.
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Les caves. Anciennes écuries qui furent la cave à vin des Grimaldi.
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Les caves. A partir de la fin du XIXe, jusqu'à 1940 ce fut une taverne dont l'entrée était ici.
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Le château, fief impérial datant de 967 , entouré de son village médiéval, domine une vaste étendue de vignobles du Haut Monferrato. Les Marquis Pinelli Gentile sont propriétaires du Castello di Tagliolo depuis 1498.
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Le château, fief impérial datant de 967 , entouré de son village médiéval, domine une vaste étendue de vignobles du Haut Monferrato. Les Marquis Pinelli Gentile sont propriétaires du Castello di Tagliolo depuis 1498.
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Les premières nouvelles relatives au site de Tagliolo remontent à 976, année où Otto I accorda le Monferrato en fief au marquis Aleramo I. Au fil des siècles, les événements de la ville ont été intrinsèquement liés à ceux de son château, appartenant à Oberdendo, à Del Bosco, à Malaspina, à Doria et à la République de Gênes, qui l’a utilisée comme point stratégique pour sa présence au Piemont. En 1498, il devint une propriété de la famille Gentile, qui obtint le titre de comte de Tagliolo. Avec le mariage contracté en 1750 par la dernière descendante de la famille, Teresa Gentile, avec Costantino Pinelli, le fief passa aux mains de la famille Pinelli-Gentile, dont les descendants portent toujours le titre de marquis et seigneurs de Tagliolo. Le bâtiment a subi de nombreuses modifications, y compris les interventions de Andrade au XIXe siècle.
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Le château se caractérise par une tour de forme carrée, qui est la partie la plus ancienne, qui remonte au Xe siècle , utilisée pour repérer, selon la croyance, l’éventuelle invasion sarrasine. La partie supérieure a été construite au XVe siècle.
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Armoiries des Grimaldi.
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L'entrée et sa tour vues de l'intérieur.
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L'église accolé au château. Une des tours de l'enceinte du premier château a été transformée, sous la régence de Luca Spinola, en une salle d'armes qui est ensuite devenue l'abside de la paroisse (fin 1400).
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L'église est à une seule nef et dédiée à Saint Jean-Baptiste.
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Dans la cuvette de l'abside, on peut voir des fresques de Giulio Benso (1592-1668), élève de Giovanni Battista Paggi.
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Crucifix de procession de Maragliano. Le visage baissé du Christ, le corps contracté, la tête mollement inclinée sur l'épaule, le périzonium (pagne) tourmenté et déchiré, les genoux blessés et sanguinolents à la suite de la chute lors de la montée au Calvaire, manifestent l'intensité du drame qui précède le moment de la mort du Christ. Les extrémités de la croix sont richement travaillées, sans doute par des argentiers génois. Le contraste entre le corps livide et le bois sombre de la croix contribue à la force de l'impact du sujet représenté.
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Lerma.
Huile sur toile, d'un auteur inconnu, représentant la mort de San Alessio, ex voto de 1618. On y voit au chevet du moribond, le Pape Innocent I (401-417) et l'empereur Onorio, fils de Théodose le Grand (395-423) pour en admirer la vie et en honorer la mort.
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La Vierge du Rosaire, Anton Maria Maragliano, bois sculpté, vers 1700. cette sculptute présente les caractéristiques de Maragliano, qui sont une composition mouvementée, un drapé tourmenté et la grâce des personnages et des visages.
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Lerma.
Sainte Lucie, huile sur toile , XVIe-XVIIe, auteur inconnu.
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Le Sacré-Coeur.
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Lerma.
Vierge à l'Enfant, tempera sur panneau, vers 1360-1370, Barnabé Agocchiari, dit Barnabé de Modène. Ce tableau reflète l'attachement de la culture génoise à l'esthétique buyzantine : l'incarnation verdâtre, le visage aux lignes douces, la précision dans les vêtements, décorée avec des étoiles dorées. La finesse des doigts est caractéristique du style primitif.
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La toile représente la Vierge avec, à ses côtés, Saintes Catherine et Marie-Madeleine, et qui présente à un dominicain le tableau, miraculeusement apparu à Soriano Calabro, du portrait de saint Dominique Guzman ( fondateur en 1215 de l'ordre des Frères prédicateurs) qui tient entre ses bras le livre de ses premières constitutions. Date et auteur inconnus.
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Lerma.
Tableau représentant saint Jean-Baptiste, patron de la paroisse, XVIIe, auteur inconnu. Le cadre en bois poli coloré en jaunele fait dater probablement du début du XVIIe
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1824, Joseph Jacherius a fait (sans doute ce portail).
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