Saint Guilhem le Désert est sur la rive droite de l'Hérault.
1
La vallée de l'Hérault.
Saint Guilhem le Désert est sur la rive droite de l'Hérault.
2
La vallée de l'Hérault.
Saint Guilhem le Désert est sur la rive droite de l'Hérault.
3
Saint Guilhem le Désert.
Eglise St-Laurent, ancienne paroisse de la partie basse du village qui en comptait deux.
4
Saint Guilhem le Désert.
Eglise St-Laurent, ancienne paroisse de la partie basse du village qui en comptait deux. C'est un édifice roman qui a été considérablement endommagé par les guerres de religion, dont on peut encore voir la nef, flanquée d'importants contreforts, ainsi qu'une tour fortifiée où prend place l'abside.
5
Saint Guilhem le Désert.
Développé sur la rive gauche du ruisseau Verdus, le village est un village rue.
6
Saint Guilhem le Désert.
Le Verdus sous la mairie.
7
Saint Guilhem le Désert.
Le Verdus sous la mairie.
8
Saint Guilhem le Désert.
Passage voûté reliant deux vieilles rues.
9
Saint Guilhem le Désert.
10
Saint Guilhem le Désert.
11
Saint Guilhem le Désert.
12
Saint Guilhem le Désert.
13
Saint Guilhem le Désert.
Mur du boucher où il suspendait la chèvre pour pouvoir la débiter.
14
Saint Guilhem le Désert.
Une des fontaines d'eau potable, signalée par un coquille st Jacques.
15
Saint Guilhem le Désert.
la Maison Lorimy, ancienne chapelle des Pénitents. Au rez-de-chaussée, trois arcs lombards s’ouvrent sur la partie utilitaire de la maison qui est considérée comme un « mazel », un marché.
16
Saint Guilhem le Désert.
A droite, un escalier conduit à l’étage mais, à l’origine, une porte permettait d’accéder au premier étage depuis la rue. Au-dessus de ces ouvertures court une frise de dents d’engrenage, surmontée par une imposte, l’ensemble permettant un jeu d’ombre et de lumière. Le premier étage voit le jour par trois fenêtres géminées. La maison, bâtie en pierre froide de petit appareil date certainement de la période de splendeur de l’abbaye et on peut supposer qu’elle appartenait à l’une des notabilités locales.
17
Saint Guilhem le Désert.
A droite de la Maison Lorimy se trouve la Maison Sandonato avec de grands arcs lombards, intacts au rez-de-chaussée ; le premier étage et les fenêtres ont été restaurés selon les anciennes dispositions.
18
Saint Guilhem le Désert.
19
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan. L'atelier du tonnelier.
20
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan. Tour à pédale,du XIXe.
21
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan. Jarre enterrée destinée à stocker l'huile d'olive.
22
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan. Cuves à vins superposées. Par la trappe on faisait descendre le raisin. Dans la première cuve on l'écrasait, le jus filtré par un bouchon de paille, coulait dans la cuve en dessous entièrement carrelée avec des faïences vernissées de Saint Jean de Fos.
23
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan. Cuve où l'on recueillait le "vin", entièrement carrelée avec des faïences vernissées de Saint Jean de Fos.
24
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
25
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan. Le sabotier.
26
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
27
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
28
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
29
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
30
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
31
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
32
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
33
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
34
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
35
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
36
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
37
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
38
Saint Guilhem le Désert.
Le Musée du village d'Antan.
39
Saint Guilhem le Désert.
Le Cabinet du Géant, ou Colombier. Cette grosse « tour » qui a tant inspiré légendes et traditions, se dresse à flanc de montagne, sous les ruines du « Château de Verdun » qui domine le village au nord. Fondé sur un socle rocheux légèrement exhaussé, le Cabinet du Géant est une construction oblongue de 6,40 m. sur 6 m., dont le quatrième côté est constitué par la paroi lisse de la falaise contre laquelle elle s’appuie. Etait-il dès l’époque médiévale une plateforme pour un accès direct au château depuis l’intérieur des fortifications ? Et ensuite aménagé en colombier pour les moines ? A moins que le Cabinet ne fut construit ex-nihilo au XVIIème siècle pour remplacer le pigeonnier du dernier niveau intérieur de la « Tour des Prisons », jugé trop petit ou trop vulnérable après les attaques protestantes, lors des guerres de Religion ?
40
Saint Guilhem le Désert.
Le château du Géant ou château de Verdun et le Cabinet du Géant.
41
Saint Guilhem le Désert.
Le château du Géant ou château de Verdun et le Cabinet du Géant.
42
Saint Guilhem le Désert.
Le rempart du XIIe siècle.
43
Saint Guilhem le Désert.
La porte d'entrée.
44
Saint Guilhem le Désert.
Le rempart du XIIe siècle.
45
Saint Guilhem le Désert.
Le bout du monde ou le cirque de l'Infernet.
46
Saint Guilhem le Désert.
47
Saint Guilhem le Désert.
48
Saint Guilhem le Désert.
Le château du Géant ou château de Verdun.
49
Saint Guilhem le Désert.
Le château du Géant ou château de Verdun.
50
Saint Guilhem le Désert.
Le château du Géant ou château de Verdun.
51
Saint Guilhem le Désert.
Le château du Géant ou château de Verdun.
52
Saint Guilhem le Désert.
53
Saint Guilhem le Désert.
54
Saint Guilhem le Désert.
La calade.
55
Saint Guilhem le Désert.
Le platane centenaire. En 1848 est plant un peuplier, comme arbre de la Liberté, pour célébrer la naissance de la République. Cet arbre est sans doute mort, et on le remplace par ce platane le 20/01/1855.
56
Saint Guilhem le Désert.
Fontaine surmontée d'une Marianne.
57
Saint Guilhem le Désert.
58
Saint Guilhem le Désert.
Place de la Liberté.
59
Saint Guilhem le Désert.
60
Saint Guilhem le Désert.
Fondée en 804 par Guilhem, cousin de Charlemagne, valeureux guerrier venu se retirer du monde dans un lieu propice au recueillement, l’abbaye de Gellone demeure le symbole du premier art roman languedocien. Guilhem, comte de Toulouse, plénipotentiaire de Charlemagne, qui a profondemment marqué l’histoire de la région, dota l’abbaye d’une partie de ses biens en 804. Héros éponyme de la commune, ce personnage, haut en couleur, s’est illustré, dans la guerre comme dans la paix, comme chef des armées en lutte contre les Sarrasins mais aussi pour l’intégration de la Septimanie au royaume Franc. Sa légende, magnifiée par les troubadours, a traversé les siècles par la geste de Guillaume d’Orange.
61
Saint Guilhem le Désert.
La fondation de l'abbaye de Gellone s'inscrit dans le contexte de la conquête franque de l'Occitanie, arrivant après l'occupation par les Wisigoths suivie de celle des Musulmans. Guilhem, fonde en 804 Saint-Sauveur de Gellone, peut être sur un lieu de culte préexistant. Dès cette époque, l'abbaye détient des reliques précieuses, comme un morceau de la Sainte Croix, offert par Charlemagne à Guilhem. Avec la vogue des pèlerinages, cette relique et le culte de la sépulture de Guilhem attirent des foules de pèlerins. Au début du XIe siècle, l'abbé Pierre Ier fait reconstruire l'abbaye. La campagne de travaux est marquée par la consécration d'un autel à Saint-Guilhem en 1076. Car en 1066, Guillaume de Gellone avait été canonisé sous le nom de Saint-Guilhem. Le XVe siècle marque le début du déclin de l'abbaye. En 1568, pendant les Guerres de Religion, des protestants pillent l'abbaye. L'abbaye est dans un état d'abandon avancé, quand la Congrégation de Saint-Maur en prend possession et réussit à sauver l'essentiel. En 1644, les bâtiments conventuels sont reconstruits, le cloître, le réfectoire, le dortoir et la salle capitulaire sont restaurés. À la Révolution, l'abbaye est vendue comme bien national, et l'église devient l'église paroissiale du village.
62
Saint Guilhem le Désert.
Le chevet. A gauche, le dortoir et la salle capitulaire edifiés par les Mauristes. Puis l'absidiole sud et l'abside éclairée par trois baies.
63
Saint Guilhem le Désert.
La plupart, sinon la totalité du calcaire utilisé ici pour la sculpture provient des carrières de Saint-Martin-de-Londres. Le marbre est moins présent que ce que l'on pensait. Il est apparemment de remploi.
64
Saint Guilhem le Désert.
L'abside est contrebutée par de gros contreforts qui se terminent en glacis. Ils furent peut-être construits par les Mauristes. Trois grandes baies apportent la lumière dans l'abside. Elles sont encadrées de colonnettes en marbre d'origine antique. Les chapiteaux à motifs végétaux stylisés surmontent ces colonnettes. À la base, se trouvent trois petites baies cintrées destinées à éclairer la crypte.
65
Saint Guilhem le Désert.
Les chapiteaux qui surmontent les colonnettes sont ornés de motifs végétaux tels que palmettes ou tiges, très stylisées, ainsi que de noeuds d'entrelacs. Certains chapiteaux ont été retaillés pour s'adapter aux colonnes. Aucun des chapiteaux du chevet n'a été réalisé pour son emplacement actuel. Il s'agit soit de remploi, soit probablement du résultat des aménagements réalisés par les Mauristes.
66
Saint Guilhem le Désert.
La partie supérieure de l'abside est ornée d'une galerie de dix-huit niches creusées dans l'épaisseur du mur. Chaque niche est surmontée d'une double arcature qui repose sur des modillons sculptés ou sur des colonnettes à chapiteaux décorée. En plus de leur rôle décoratif, ces niches contribuent aussi à alléger le mur et à drainer les eaux pluviales.
67
Saint Guilhem le Désert.
Derrière l'abside, on aperçoit le mur pignon qui effectue la transition entre la nef et le chœur. Au centre s'ouvrent les deux oculi et la baie cruciforme, tandis que les extrémités des retombées du toit sont ornées de petits arcs.
68
Saint Guilhem le Désert.
Chèque niche comporte une double arcade : l'une repose sur des masques humains zoomorphes, l'autre sur une petite colonnette qui possède un chapiteau. Trois d'entre eux présentent également un décor d'entrelacs et de palmettes, comme les chapiteaux des fenêtres, alors que les autres sont inspirés du modèle corinthien.
69
Saint Guilhem le Désert.
L'absidiole sud comporte des baies en plein cintre, assez étroites mais avec un important ébrasement. C'est absidiole est probablement la partie la plus ancienne du chevet.
70
Saint Guilhem le Désert.
L'absidiole nord possède un décor qui se rattache à celui de l'abside principale. Elle comporte une série d'arcs à double ressaut, qui encadrent soit des baies, soit des arcs aveugles.
71
Saint Guilhem le Désert.
Le clocher-porte du XII et XV siècles. À droite le réfectoire, restauré, voûté au XVIIe siècle pour remplacer la charpente, abrite, aujourd'hui, le musée.
72
Saint Guilhem le Désert.
Le clocher-porte a été réalisé en deux campagnes, comme l'indiquent les différences de matériaux et de techniques de mise en oeuvre : le porche a été construit au XIIe siècle, tandis que la partie supérieure, le clocher, date du XVe siècle.
73
Saint Guilhem le Désert.
Le porche comporte un portail en plein cintre qui présente trois voussures reposant sur des colonnes à chapiteaux décorés et qui creusent l'archivolte décorée d'une bande de dents d'engrenage. De part et d'autre, au-dessus du portail, se trouvent deux sculptures, une tête et un buste féminins, des remplois antiques.
74
Saint Guilhem le Désert.
Portrait d'une impératrice romaine ou peut-être d'Agrippine la majeure.
75
Saint Guilhem le Désert.
Buste féminin.
76
Saint Guilhem le Désert.
Chapiteaux à feuilles d'acanthe. La colonne et le chapiteau de gauche sont en marbre blanc. (XIIe siècle)
77
Saint Guilhem le Désert.
Le porche donne accès à un espace appelé « gimel » ou narthex pendant l'Antiquité tardive. Sur les côtés de ce vestibule se trouvent des bancs qui confirment la fonction première de ce vestibule qui aurait pu être de servir d'abri aux pèlerins.
78
Saint Guilhem le Désert.
La nef surprend par sa grande hauteur (18 mètres de haut) pour une largeur de seulement 6 mètres. Les murs et les piliers de l'église sont appareillés en pierre froide alors que la voûte en berceau est construite en tuf. Le premier niveau d'élévation de la nef est occupé par des arcades qui ouvrent sur les bas-côtés. Le deuxième niveau comporte des baies en plein cintre qui apportent ainsi un éclairage direct au haut-vaisseau.
79
Saint Guilhem le Désert.
La nef est composée de quatre travées, avec des arcs doubleaux. Le tout est soutenu par des pilastres. La nef et les deux collatéraux sont voûtés en berceau en plein-cintre. Les collatéraux sont éclairés par des petites fenêtres encadrées d'arcs de décharge.
80
Saint Guilhem le Désert.
81
Saint Guilhem le Désert.
Cuve baptismale, d'époque médiévale, provenant de l'ancienne église paroissiale Saint-Barthélémy, aujourd'hui disparue.
82
Saint Guilhem le Désert.
L'abside de 12 m d'ouverture contraste avec la nef très étroite car on a voulu conserver la crypte située sous le chœur, lors de la reconstruction de l'abbaye au XIe siècle. Elle est voûtée en cul de four et la lumière entre par trois importantes baies en plein cintre. Sur les murs des arcades en plein cintre reposent sur des demi-colonnes engagées, décoration caractéristique du premier art roman. Entre l'abside et la nef il y a une travée voûtée en berceau et la différence de niveau entre les voûtes est compensée par un arc diaphragme sur lequel se trouvent trois ouvertures dont une cruciforme qui est placée entre deux oculi.
83
Saint Guilhem le Désert.
84
Saint Guilhem le Désert.
85
Saint Guilhem le Désert.
86
Saint Guilhem le Désert.
87
Saint Guilhem le Désert.
88
Saint Guilhem le Désert.
Absidiole nord. Les deux absidioles sont semi-circulaires, voûtées en berceau. La lumière est apportée dans chacune par trois baies cintrées.
89
Saint Guilhem le Désert.
L’orgue historique construit en 1782 par le célèbre facteur d’orgue J.P.Cavaillé. Il est aujourd’hui l’un des plus magnifiques témoins de l’Orgue Classique Français.
90
Saint Guilhem le Désert.
L’orgue historique construit en 1782 par le célèbre facteur d’orgue J.P.Cavaillé. Il est aujourd’hui l’un des plus magnifiques témoins de l’Orgue Classique Français.
91
Saint Guilhem le Désert.
L’orgue historique construit en 1782 par le célèbre facteur d’orgue J.P.Cavaillé. Il est aujourd’hui l’un des plus magnifiques témoins de l’Orgue Classique Français.
92
Saint Guilhem le Désert.
La majeure partie des reliques de Saint Guilhem ont disparu lors de la terrible inondation de 1817. Quelques fragments de ses os, conservés dans cette châsse, sont l'objet de la vénération des fidèles.
93
Saint Guilhem le Désert.
Croix reliquaire contenant, d'après la tradition, un morceau de la Vraie Croix.
94
Saint Guilhem le Désert.
Cette construction, qui était à l'origine un oratoire préroman, a été transformée en crypte lors de la reconstruction de l'abbaye aux XIe et XIIe siècle. L'espace est divisé par trois piles carrées en deux petites nefs de deux travées chacune. Les murs sont construits en tuf de moyen appareil et recouverts d'un enduit, peut-être peint par endroits. La pièce était éclairée par deux petites fenêtres placées à l'est.
95
Saint Guilhem le Désert.
Le cloître de Gellone était en fait constitué de « deux cloîtres » : le cloître Inférieur édifié avant la fin du XIIe siècle et un cloître supérieur qui vient prendre place sur le premier et dont la construction débute à la fin du XIIe siècle. La réalisation de ce cloître d'étage permettait aux moines de s'y rendre directement du dortoir. Les travaux ont donc commencé par la galerie nord, le long de l'église, et la galerie est, le long du dortoir, qui étaient les plus nécessaires au bon déroulement de la vie monastique. La construction du cloître supérieur, qui représentait un investissement considérable pour l'abbaye, a été très étalée et s'est achevée seulement au XIVe siècle.
96
Saint Guilhem le Désert.
Au fond, la galerie nord.
97
Saint Guilhem le Désert.
La galerie nord, conservée dans sa disposition, d'origine, nous permet de savoir que l'étage inférieur était constitué d'une série d'arcades géminées, en plein cintre, qui reposaient sur une colonnette centrale.
98
Saint Guilhem le Désert.
Galerie nord. Elle était couverte d'une voûte d'arêtes.
99
Saint Guilhem le Désert.
Cette voûte d'arêtes est également visible dans les quatre travées encore en place dans la galerie ouest.
100
Saint Guilhem le Désert.
Galerie ouest.
101
Saint Guilhem le Désert.
Galerie ouest.
102
Saint Guilhem le Désert.
Il subsistait deux fresques partielles dont une peut être une annonciation avec une vierge à genou.
103
Saint Guilhem le Désert.
Il subsistait deux fresques partielles dont peut être une annonciation avec une vierge à genou.
104
Saint Guilhem le Désert.
Tour-clocher du XVe siècle et le cloître. Le mur est orné d'arcatures et lésènes, minces bandeaux qui rythment le mur. Les bandes lombardes sont composées de pilastres de faible saillie (lésènes), répétés à intervalles réguliers sur les murs des façades, des campaniles ou des absides, et reliés à leur sommet par une frise d'arcatures en plein-cintre. Elles ont, du moins à l'origine, un rôle de raidissement du mur. Par leur léger relief et leur simplicité, les bandes lombardes sont surtout un élément de décoration.
105
Saint Guilhem le Désert.
De ce cloître on peut voir le clocher, la tour Saint-Martin, ainsi que la nef et les collatéraux décorés de bandes dites lombardes, le bras sud du transept.
106
Saint Guilhem le Désert.
Le cloître avec son vivier au premier plan.
107
Saint Guilhem le Désert.
108
Saint Guilhem le Désert.
109
Saint Guilhem le Désert.
Le cloître.
110
Saint Guilhem le Désert.
Le musée. Au premier plan, plaque et piliers de chancel. Epoque préromane.
111
Saint Guilhem le Désert.
Galerie du cloître reconstituée au musée.
112
Saint Guilhem le Désert.
Apôtres portant des palmes. Pilier du cloître, XIIe siècle.
113
Saint Guilhem le Désert.
L'élément le plus original du décor de Saint-Guilhem est la création de supports rectangulaires et de pilastres « ondés ». Ces pilastres qui témoignent d'un goût naturaliste sont très variés : les ondulations, toujours régulières, sont plus ou moins serrées, plus ou moins amples.
114
Saint Guilhem le Désert.
Les arcs en plein cintre des galeries comportent également des sculptures. Les claveaux et sommiers étaient décorés sur les deux faces de rangées de feuilles d'acanthe, de têtes d'animaux ou encore de motifs en « têtes de clous » (chapiteau de gauche).
115
Saint Guilhem le Désert.
116
Saint Guilhem le Désert.
Le chancel peut être restitué comme une barrière traditionnelle destinée à séparer le clergé des fidèles, composée de plaques et de petits pilastres fixés les uns aux autres. La dalle est couverte d'un décor en faible relief représentant des bandeaux perlés ou à plusieurs brins se nouant, s'entrelaçant suivant des compositions géométriques rigoureusement structurées. Ces décors d'entrelacs sont réalisés grâce à la technique de la taille « en réserve » ou « d'épargne ».
117
Saint Guilhem le Désert.
Le Sarcophage dit de saint Guilhem s'inscrit dans la catégorie des monuments funéraires d'importation ou des ateliers d'Arles, des IIIe et IVe siècles. Sur la face principale, sculptée au IVe siècle, se trouve le défunt flanqué de scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament avec, d'une part, le Miracle de Cana, la Multiplication des pains et le Baptême du centurion Corneille, de l'autre, la Résurrection de Lazare, le Sacrifice d'Abraham et la Guérison de l'aveugle né.
118
Saint Guilhem le Désert.
Sarcophage dit de saint Guilhem. La quatrième face a été sculptée ultérieurement, à l'imitation des précédentes, mais sa facture est romane : saint Guilhem est accosté de deux personnages non identifiés et de deux scènes : l'Adoration des Mages et les Mages devant Hérode.
119
Saint Guilhem le Désert.
Le sarcophage dit d'Albane et de Bertrane s'inscrit dans la catégorie des ateliers du Sud-Ouest (ou aquitains), dont l'importante production s'étala du Ve au VIIe siècle. La tradition assure qu'Albane et Bertrane étaient des sœurs du fondateur de l'abbaye de Gellone, religieuses dans un monastère voisin. La cuve, comme le couvercle qui provient d'un autre élément (les dimensions ne correspondant pas), est ornée sur trois faces. Malgré la division en cinq compartiments où des personnages apparaissent seuls ou en groupes, le panneau antérieur représente une même scène, la Traditio legis (Remise de la Loi aux apôtres par le Christ. Sur le couvercle, Daniel dans la fosse aux lions et des motifs végétaux stylisés.
120
Saint Guilhem le Désert.
Sarcophage dit d'Albane et de Bertrane. Les Trois Hébreux dans la fournaise.
121
Saint Guilhem le Désert.
Sarcophage dit d'Albane et de Bertrane. Le péché originel avec l'Arbre de la Connaissance, le serpent qui donne le fruit défendu à Eve.
122
Saint Guilhem le Désert.
Plate-tombe de l'abbé Bernard de Bonneval. Marbre. Vers 1317.
123
Saint Guilhem le Désert.
Cette plaque montre le Christ en majesté. Ce bas-relief roman été encastré à une grande hauteur dans le mur du XVe siècle de la tour de façade. On y voit le Christ en majesté, de face, auréolé d'un nimbe crucifère et assis sur le globe du monde. Les vêtements d'apparat sont richement décorés avec finesse. Le bras droit est levé et la main est ouverte dans une attitude de bénédiction, tandis que la gauche présente un livre. Les pieds nus sont posés sur un support symbolique ou sur la partie inférieure du globe du monde.
124
Saint Guilhem le Désert.
Fragments d'enduits peints. Crypte de l'abbaye. Mortier de chaux et pigments.
125
Saint Guilhem le Désert.
Fragments d'enduits peints. Crypte de l'abbaye. Mortier de chaux et pigments.
126
Saint Guilhem le Désert.
Arc de cloître. Calcaire.
127
Saint Guilhem le Désert.
Buste de femme.
128
Saint Guilhem le Désert.
Portrait de l'impératrice romaine ou peut-être d'Agrippine la majeure. Marbre blanc.
