Roussillon 2022

Petit Train Jaune, Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu, Place forte, Four Solaire de Mont-Louis. Rivesaltes : Maison natale du Maréchal-Joffre, la ville. Forteresse de Salses.

<center>Le train Jaune.</center>Construite pour désenclaver les hauts plateaux catalans, la ligne du Train Jaune relève des volontés politiques de la fin du XIXe siècle. C’est alors un projet technique exemplaire et ambitieux face aux obstacles géographiques. La ligne est déclarée d’utilité publique en 1903 et les premiers travaux de construction, entrepris la même année, ont permis d’ouvrir le tronçon Villefranche-de-Conflent Mont-Louis en 1910. La liaison Mont-Louis Bourg-Madame a été mise en service en 1911. Enfin, le parcours s’achève en 1927 avec le raccordement de La Tour-de-Carol Enveitg. Ce terminus immense est unique au monde car y convergent trois types de voies, reconnaissables à leur gabarit : celle du Train
Jaune, celle qui relie Toulouse puis Paris et la voie qui part vers Barcelone grâce au Transpyrénéen. La construction de la voie a nécessité l’édification de 650 ouvrages d’art, dont dix-neuf tunnels et deux ponts remarquables, le viaduc Séjourné et le Pont
Gisclard.
Le train Jaune.
Construite pour désenclaver les hauts plateaux catalans, la ligne du Train Jaune relève des volontés politiques de la fin du XIXe siècle. C’est alors un projet technique exemplaire et ambitieux face aux obstacles géographiques. La ligne est déclarée d’utilité publique en 1903 et les premiers travaux de construction, entrepris la même année, ont permis d’ouvrir le tronçon Villefranche-de-Conflent Mont-Louis en 1910. La liaison Mont-Louis Bourg-Madame a été mise en service en 1911. Enfin, le parcours s’achève en 1927 avec le raccordement de La Tour-de-Carol Enveitg. Ce terminus immense est unique au monde car y convergent trois types de voies, reconnaissables à leur gabarit : celle du Train Jaune, celle qui relie Toulouse puis Paris et la voie qui part vers Barcelone grâce au Transpyrénéen. La construction de la voie a nécessité l’édification de 650 ouvrages d’art, dont dix-neuf tunnels et deux ponts remarquables, le viaduc Séjourné et le Pont Gisclard.
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<center>Le train Jaune.</center>La gare de Villefranche-de-Conflent. En 1886, la route carrossable permettant de rallier Bourg-Madame vient d'être terminée. Il faut alors, dans le meilleur des cas, sept heures de diligence pour rejoindre Villefranche. Nous sommes alors au XIXe siècle et « l'ère du rail » modifie les mentalités de déplacements. La Cerdagne se sent éloignée du monde.
La ligne des hauts cantons naitra alors de deux conceptions ferroviaires. D'une part, il existe une réelle nécessité de désenclavement de la Cerdagne française qui se trouve trop éloignée de toute voie de communication convenable. D'autre part, le développement de la ligne sera accéléré par les ambitions électorales d'Emmanuel Brousse, alors conseiller général et député.
Le train Jaune.
La gare de Villefranche-de-Conflent. En 1886, la route carrossable permettant de rallier Bourg-Madame vient d'être terminée. Il faut alors, dans le meilleur des cas, sept heures de diligence pour rejoindre Villefranche. Nous sommes alors au XIXe siècle et « l'ère du rail » modifie les mentalités de déplacements. La Cerdagne se sent éloignée du monde. La ligne des hauts cantons naitra alors de deux conceptions ferroviaires. D'une part, il existe une réelle nécessité de désenclavement de la Cerdagne française qui se trouve trop éloignée de toute voie de communication convenable. D'autre part, le développement de la ligne sera accéléré par les ambitions électorales d'Emmanuel Brousse, alors conseiller général et député.
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<center>Le train Jaune.</center>Alors que le projet prévoit initialement de s'arrêter à Olette, la Compagnie du Midi s'engage finalement à pousser la construction de la ligne jusqu'à Bourg-Madame. Une grande espérance vient alors de naitre en Cerdagne. En effet, la durée des déplacements en diligence, l'inconfort de la route ainsi que les dangers des déplacements en hiver permettent de mieux comprendre l'attachement des Cerclons à ce projet. De nombreux accidents rythment en effet les déplacements entre la Cerdagne et le Roussillon.
Le train Jaune.
Alors que le projet prévoit initialement de s'arrêter à Olette, la Compagnie du Midi s'engage finalement à pousser la construction de la ligne jusqu'à Bourg-Madame. Une grande espérance vient alors de naitre en Cerdagne. En effet, la durée des déplacements en diligence, l'inconfort de la route ainsi que les dangers des déplacements en hiver permettent de mieux comprendre l'attachement des Cerclons à ce projet. De nombreux accidents rythment en effet les déplacements entre la Cerdagne et le Roussillon.
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<center>Le train Jaune.</center>Le train fonctionne grâce à un système de traction électrique. L’électricité est apportée par le « troisième rail », un rail latéral à la voie de roulement. Son alimentation en 850 volt en courant continu est assurée par le complexe hydroélectrique de la vallée de la Têt et le barrage des Bouillouses. Ce fonctionnement lui confère un statut de train à énergie verte. Le
matériel en lui-même est aussi remarquable.
Le train Jaune.
Le train fonctionne grâce à un système de traction électrique. L’électricité est apportée par le « troisième rail », un rail latéral à la voie de roulement. Son alimentation en 850 volt en courant continu est assurée par le complexe hydroélectrique de la vallée de la Têt et le barrage des Bouillouses. Ce fonctionnement lui confère un statut de train à énergie verte. Le matériel en lui-même est aussi remarquable.
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<center>Le train Jaune.</center>Le pont Saint Pierre à Villefranche-de-Conflent.
Le train Jaune.
Le pont Saint Pierre à Villefranche-de-Conflent.
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<center>Le train Jaune.</center>Olette.
Le train Jaune.
Olette.
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<center>Le train Jaune.</center>Vallée de la Têt.
Le train Jaune.
Vallée de la Têt.
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<center>Le train Jaune.</center>Le croisement ne peut se faire que dans certaines gares.
Le train Jaune.
Le croisement ne peut se faire que dans certaines gares.
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<center>Le train Jaune.</center>Le viaduc Séjourné.
Le train Jaune.
Le viaduc Séjourné.
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<center>Le train Jaune.</center>Le Pont Gisclard, 156 mètres de long, 80 de haut, classé Monument historique en 1997. C' est le dernier pont suspendu ferroviaire de France situé sur une ligne exploitée.
Le train Jaune.
Le Pont Gisclard, 156 mètres de long, 80 de haut, classé Monument historique en 1997. C' est le dernier pont suspendu ferroviaire de France situé sur une ligne exploitée.
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<center>Le train Jaune.</center>Le train dessert la gare la plus haute de France, Bolquère, à 1 593 mètres d’altitude.
Le train Jaune.
Le train dessert la gare la plus haute de France, Bolquère, à 1 593 mètres d’altitude.
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<center>Le train Jaune.</center>Font Romeu.
Le train Jaune.
Font Romeu.
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<center>Le train Jaune.</center>Saillagouse.
Le train Jaune.
Saillagouse.
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<center>Le train Jaune.</center>La Porte de Cerdagne ou l'hommage à Jules Lax. Ce monument situé au col Rigat, entre la RN 116 et la ligne du Train Jaune  a été érigé à la mémoire de Jules Lax qui a beaucoup œuvré pour la défense et la modernisation du train.
Jules Lax, né en 1842 et décédé en 1925,  ingénieur des Ponts et Chaussées et directeur du service du Contrôle à la Compagnie du Midi est étroitement lié à la ligne du train jaune qui va de Villefranche de Conflent à Latour de Carol - Enveitg.
Avec Emmanuel Brousse, conseiller général, il va imposer deux choix techniques fondamentaux à l'élaboration de la ligne de la Cerdagne, l'utilisation d'une voie métrique et l'emploi de la traction électrique pour les trains.
Le 1er tronçon, Villefranche - Mont-Louis, sera inauguré en 1910.
Le monument, parfois qualifié de « Porte de la Cerdagne »,  est constitué de deux grandes colonnes en granit et de décorations en fer forgé représentant des personnages et des animaux.
Au pied de l’édifice, figure un portrait de Jules Lax.
Le train Jaune.
La Porte de Cerdagne ou l'hommage à Jules Lax. Ce monument situé au col Rigat, entre la RN 116 et la ligne du Train Jaune a été érigé à la mémoire de Jules Lax qui a beaucoup œuvré pour la défense et la modernisation du train. Jules Lax, né en 1842 et décédé en 1925, ingénieur des Ponts et Chaussées et directeur du service du Contrôle à la Compagnie du Midi est étroitement lié à la ligne du train jaune qui va de Villefranche de Conflent à Latour de Carol - Enveitg. Avec Emmanuel Brousse, conseiller général, il va imposer deux choix techniques fondamentaux à l'élaboration de la ligne de la Cerdagne, l'utilisation d'une voie métrique et l'emploi de la traction électrique pour les trains. Le 1er tronçon, Villefranche - Mont-Louis, sera inauguré en 1910. Le monument, parfois qualifié de « Porte de la Cerdagne », est constitué de deux grandes colonnes en granit et de décorations en fer forgé représentant des personnages et des animaux. Au pied de l’édifice, figure un portrait de Jules Lax.
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<center>Le train Jaune.</center>Au loin, la tour Thémis.
Le train Jaune.
Au loin, la tour Thémis.
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<center>Le train Jaune.</center>Gare de Latour de carol/ Enveitg.
Le train Jaune.
Gare de Latour de carol/ Enveitg.
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<center>Le pont de Cassagne ou pont Gisclard </center>Le pont est construit de 1905 à 1908 par l'entreprise de Ferdinand Arnodin, suivant un dessin conçu en 1896 par le commandant du Génie Albert Gisclard. Ce dernier décéda le 31 octobre 1909 dans un accident ferroviaire, au cours d'essais de charge, qui coûta la vie à cinq autres personnes. C'est ainsi que le pont portera le nom de son concepteur. L'ouvrage est un pont suspendu d'une longueur totale de 253 mètres et d'une portée de 156 mètres, comportant deux piles en maçonnerie de 32 et 28 mètres de hauteur surmontées chacune d'un pylône métallique d'une hauteur de 30 mètres. Les câbles sont fabriqués selon le procédé à torsion alternée imaginé par Ferdinand Arnodin. Le concept inclut une suspension du tablier rigidifiée par un système de « fermes » triangulées et indéformables préfigurant les actuels ponts à haubans, qui est une originalité propre à Albert Gisclard. Autre caractéristique, le pont, qui franchit la Têt à une hauteur de 80 mètres, présente une pente continue de 60 mm/m.
Le pont de Cassagne ou pont Gisclard
Le pont est construit de 1905 à 1908 par l'entreprise de Ferdinand Arnodin, suivant un dessin conçu en 1896 par le commandant du Génie Albert Gisclard. Ce dernier décéda le 31 octobre 1909 dans un accident ferroviaire, au cours d'essais de charge, qui coûta la vie à cinq autres personnes. C'est ainsi que le pont portera le nom de son concepteur. L'ouvrage est un pont suspendu d'une longueur totale de 253 mètres et d'une portée de 156 mètres, comportant deux piles en maçonnerie de 32 et 28 mètres de hauteur surmontées chacune d'un pylône métallique d'une hauteur de 30 mètres. Les câbles sont fabriqués selon le procédé à torsion alternée imaginé par Ferdinand Arnodin. Le concept inclut une suspension du tablier rigidifiée par un système de « fermes » triangulées et indéformables préfigurant les actuels ponts à haubans, qui est une originalité propre à Albert Gisclard. Autre caractéristique, le pont, qui franchit la Têt à une hauteur de 80 mètres, présente une pente continue de 60 mm/m.
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<center>Le viaduc Séjourné.</center>Sa construction a commencé en 1906 et s'est achevée en 1908.
Le viaduc Séjourné.
Sa construction a commencé en 1906 et s'est achevée en 1908.
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<center>Le viaduc Séjourné.</center>Il s'agit d'un pont à deux étages d'une longueur de 236,70 m séparés par un tablier intermédiaire.
La partie centrale, qui enjambe le torrent, est encadrée par deux piles carrées ornées en leur sommet de créneaux. À l'étage inférieur elle présente un grand arc ogival, d'une ouverture de 30 m pour une hauteur par rapport au torrent de 35 m. Cet arc, dont la clé de voûte touche le tablier de séparation des deux étages, porte, de part et d'autre de sa clef de voûte, deux arcs secondaires soutenant eux aussi ce tablier intermédiaire.
Le viaduc Séjourné.
Il s'agit d'un pont à deux étages d'une longueur de 236,70 m séparés par un tablier intermédiaire. La partie centrale, qui enjambe le torrent, est encadrée par deux piles carrées ornées en leur sommet de créneaux. À l'étage inférieur elle présente un grand arc ogival, d'une ouverture de 30 m pour une hauteur par rapport au torrent de 35 m. Cet arc, dont la clé de voûte touche le tablier de séparation des deux étages, porte, de part et d'autre de sa clef de voûte, deux arcs secondaires soutenant eux aussi ce tablier intermédiaire.
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<center>Le viaduc Séjourné.</center>Sur ce premier étage se dressent quatre arcs, soutenant le tablier de la voie ferrée, prenant appui sur les deux grosses piles carrées encadrant la travée principale, ainsi que sur trois piles s'élevant par-dessus l'arc ogival de l'étage inférieur.
Enfin, deux viaducs d'approche avec arcs en plein cintre en maçonnerie encadrent cette partie centrale. Les deux grosses piles carrées sont équipées chacune à leur sommet d'une chambre de minage dont l'accès se fait depuis la voie.
Le viaduc Séjourné.
Sur ce premier étage se dressent quatre arcs, soutenant le tablier de la voie ferrée, prenant appui sur les deux grosses piles carrées encadrant la travée principale, ainsi que sur trois piles s'élevant par-dessus l'arc ogival de l'étage inférieur. Enfin, deux viaducs d'approche avec arcs en plein cintre en maçonnerie encadrent cette partie centrale. Les deux grosses piles carrées sont équipées chacune à leur sommet d'une chambre de minage dont l'accès se fait depuis la voie.
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<center>La tour Thémis.</center>CV'est une centrale solaire thermodynamique qui a produit de l'électricité pour le réseau Électricité de France (EDF) de 1983 à 1986. Le Conseil Général décide, par délibération du 24 février 2003, de lancer deux études permettant de rendre à la centrale THÉMIS son usage premier : la recherche dans les technologies pouvant produire de l’électricité à partir de l'énergie solaire. Un champ d’héliostats, structures mobiles équipées de iroirs, permet de concentrer en permanence le rayonnement solaire sur une cible en haut d’une tour. Cette tour héberge à son sommet un récepteur solaire où circule un fluide caloporteur : des sels fondus lors des essais des années 80. Chauffé par les rayons, celui-ci transférait son énergie à un circuit d'eau. La vapeur alors produite actionnait une turbine, comme dans une centrale thermique.
La tour Thémis.
CV'est une centrale solaire thermodynamique qui a produit de l'électricité pour le réseau Électricité de France (EDF) de 1983 à 1986. Le Conseil Général décide, par délibération du 24 février 2003, de lancer deux études permettant de rendre à la centrale THÉMIS son usage premier : la recherche dans les technologies pouvant produire de l’électricité à partir de l'énergie solaire. Un champ d’héliostats, structures mobiles équipées de iroirs, permet de concentrer en permanence le rayonnement solaire sur une cible en haut d’une tour. Cette tour héberge à son sommet un récepteur solaire où circule un fluide caloporteur : des sels fondus lors des essais des années 80. Chauffé par les rayons, celui-ci transférait son énergie à un circuit d'eau. La vapeur alors produite actionnait une turbine, comme dans une centrale thermique.
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<center>Le four solaire d’Odeillo</center>Ce four de 50 mètres de haut, 60 de large et 30 de profondeur, comprenant 63 héliostats, est un four fonctionnant à l’énergie solaire, mis en service en 1969. Un four solaire utilise 2 jeux de miroirs différents pour faire les 2 fonctions optiques nécessaires, la collecte, ou captation, puis la concentration de l'énergie solaire.
Les rayons solaires sont d'abord réfléchis par une première série de miroirs orientables situés sur la pente (les « héliostats », à gauche, en marron), puis envoyés vers une deuxième série de miroirs (le « concentrateur », la grande batisse), disposés sur parabole qui les converge vers une cible quasi circulaire au sommet d'une tour centrale (devant le concentrateur).
Le four solaire d’Odeillo
Ce four de 50 mètres de haut, 60 de large et 30 de profondeur, comprenant 63 héliostats, est un four fonctionnant à l’énergie solaire, mis en service en 1969. Un four solaire utilise 2 jeux de miroirs différents pour faire les 2 fonctions optiques nécessaires, la collecte, ou captation, puis la concentration de l'énergie solaire. Les rayons solaires sont d'abord réfléchis par une première série de miroirs orientables situés sur la pente (les « héliostats », à gauche, en marron), puis envoyés vers une deuxième série de miroirs (le « concentrateur », la grande batisse), disposés sur parabole qui les converge vers une cible quasi circulaire au sommet d'une tour centrale (devant le concentrateur).
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Construits au XVIIe siècle, puis plusieurs fois agrandis, les bâtiments actuels recouvrent un lieu de pèlerinage plus ancien, datant du milieu du Moyen-Âge. Ils s'organisent autour d'une cour rectangulaire, fermée au nord par la chapelle Notre-Dame. Achevée au XVIIe siècle, en 1686, la chapelle est remaniée au XVIIIe siècle. L'Ermitage de Font-Romeu et le lieu de pèlerinage le plus suivi et le plus populaire du département. Ce pèlerinage est attaché à une dévotion : celle à Notre-Dame de Font-Romeu, statue romane qui fut probablement cachée à l'époque de l'hérésie cathare, pour la soustraire aux déprédations des hérétiques et découverte sur ce lieu même un siècle plus tard.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Construits au XVIIe siècle, puis plusieurs fois agrandis, les bâtiments actuels recouvrent un lieu de pèlerinage plus ancien, datant du milieu du Moyen-Âge. Ils s'organisent autour d'une cour rectangulaire, fermée au nord par la chapelle Notre-Dame. Achevée au XVIIe siècle, en 1686, la chapelle est remaniée au XVIIIe siècle. L'Ermitage de Font-Romeu et le lieu de pèlerinage le plus suivi et le plus populaire du département. Ce pèlerinage est attaché à une dévotion : celle à Notre-Dame de Font-Romeu, statue romane qui fut probablement cachée à l'époque de l'hérésie cathare, pour la soustraire aux déprédations des hérétiques et découverte sur ce lieu même un siècle plus tard.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>D'après le récit transmis par la tradition locale, la statue aurait été retrouvée par un Bouvier qui gardait son troupeau transhumant dans la forêt de La Calm. Attiré par le manège d'un taureau qui grattait la terre, il creusa à son tour et découvrit la statue près d'une source. Émerveillé, il courut avertir le curé de la paroisse à Odeillo. Celui- ci se rendit sur les lieux, accompagné de ses fidèles pour accueillir la statue et la redescendre en procession à l'église du village. C'est ce récit qui est représenté en trois tableaux à la prédelle du retable. Au XIIIe siècle, un sanctuaire fut élevé sur les lieux de la découverte de la statue.  <br>A gauche, Le Pélerin et la Porteuse d'eau, Philippe Lavaill, 2015. Sculpture réalisée spécialement pour le
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
D'après le récit transmis par la tradition locale, la statue aurait été retrouvée par un Bouvier qui gardait son troupeau transhumant dans la forêt de La Calm. Attiré par le manège d'un taureau qui grattait la terre, il creusa à son tour et découvrit la statue près d'une source. Émerveillé, il courut avertir le curé de la paroisse à Odeillo. Celui- ci se rendit sur les lieux, accompagné de ses fidèles pour accueillir la statue et la redescendre en procession à l'église du village. C'est ce récit qui est représenté en trois tableaux à la prédelle du retable. Au XIIIe siècle, un sanctuaire fut élevé sur les lieux de la découverte de la statue.
A gauche, Le Pélerin et la Porteuse d'eau, Philippe Lavaill, 2015. Sculpture réalisée spécialement pour le "Musée sans Murs" en hommage aux pélerins marchant vers Saint Jacques de Compostelle.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>L'autel et la statue de la Vierge. Le retable du Maître-Autel : 1704-1707. Bois doré et peint - sculpture de l'artiste catalan Josep Sunyer - Classé Monument Historique.
Ce retable est un bel exemple de l'art baroque catalan : composition de l'ensemble, mouvement des personnages, finesse du trait, ors et polychromies... La Statue dite Notre-Dame-de-Font-Romeu ou Madone de l'Invention (Vierge à l'Enfant assise) est portée en procession de l'église d'Odeillo à l'ermitage où elle occupe le centre du retable de juin à septembre. Pour la Nativité de Marie, elle est ramenée à Odeillo (el baixar) et remplacée par cette autre statue. Ce rite rappelle la tradition des transhumances, au cours de laquelle les bouviers et bergers montent dans les alpages où ils passent la belle saison, et redescendent ensuite pour passer l’hiver à l’abri.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
L'autel et la statue de la Vierge. Le retable du Maître-Autel : 1704-1707. Bois doré et peint - sculpture de l'artiste catalan Josep Sunyer - Classé Monument Historique. Ce retable est un bel exemple de l'art baroque catalan : composition de l'ensemble, mouvement des personnages, finesse du trait, ors et polychromies... La Statue dite Notre-Dame-de-Font-Romeu ou Madone de l'Invention (Vierge à l'Enfant assise) est portée en procession de l'église d'Odeillo à l'ermitage où elle occupe le centre du retable de juin à septembre. Pour la Nativité de Marie, elle est ramenée à Odeillo (el baixar) et remplacée par cette autre statue. Ce rite rappelle la tradition des transhumances, au cours de laquelle les bouviers et bergers montent dans les alpages où ils passent la belle saison, et redescendent ensuite pour passer l’hiver à l’abri.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. Au-dessus, à gauche statue de la Foi et à droite statue de l'Espérance. A gauche Saint Grégoire et Saint Jérôme. A droite Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Au centre Notre-Dame de Font-Romeu, au-dessus Saint-Martin, patron de la paroisse. Au sommet, Dieu le père.
Petits tableaux de gauche, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation. Petits tableaux à droite, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. Au-dessus, à gauche statue de la Foi et à droite statue de l'Espérance. A gauche Saint Grégoire et Saint Jérôme. A droite Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Au centre Notre-Dame de Font-Romeu, au-dessus Saint-Martin, patron de la paroisse. Au sommet, Dieu le père. Petits tableaux de gauche, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation. Petits tableaux à droite, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>A gauche statue de la Foi. Au-dessus, Saint Grégoire et Saint Jérôme. Petits tableaux, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
A gauche statue de la Foi. Au-dessus, Saint Grégoire et Saint Jérôme. Petits tableaux, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>A droite statue de l'Espérance. Au-dessus, Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Petits tableaux, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
A droite statue de l'Espérance. Au-dessus, Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Petits tableaux, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. 
Petit tableau de gauche,  la Nativité, à droite,  l’Adoration des mages.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. Petit tableau de gauche, la Nativité, à droite, l’Adoration des mages.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>La découverte de la Statue.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
La découverte de la Statue.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>L'Immaculée Concption.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
L'Immaculée Concption.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Pour accéder au camaril, il faut monter par escalier où se trouve une Vierge à l'Enfant, v. 1870, marbre d'Italie, œuvre du statuaire Alexandre Oliva, natif de Saillagouse et un vitrail  représentant le site de Montserrat, célèbre centre religieux et culturel de Catalogne.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Pour accéder au camaril, il faut monter par escalier où se trouve une Vierge à l'Enfant, v. 1870, marbre d'Italie, œuvre du statuaire Alexandre Oliva, natif de Saillagouse et un vitrail représentant le site de Montserrat, célèbre centre religieux et culturel de Catalogne.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>La petite salle du camaril, élevée à l'emplacement de l'oratoire primitif au XVIIIe siècle, est gardée par quatre anges musiciens et recouverte du sol au plafond d'un décor baroque recouverte d'or et de polychromie. Sculptures 1718 et plus de Joseph Sunyer. Dorures et peintures 1730-1734 de l'artiste perpignanais Félix Escriba, peintre doreur de la confrérie de Saint-Luc. Dans le médaillon au-dessus dde la porte, la Présentation de Marie au Temple. A gauche,  au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
La petite salle du camaril, élevée à l'emplacement de l'oratoire primitif au XVIIIe siècle, est gardée par quatre anges musiciens et recouverte du sol au plafond d'un décor baroque recouverte d'or et de polychromie. Sculptures 1718 et plus de Joseph Sunyer. Dorures et peintures 1730-1734 de l'artiste perpignanais Félix Escriba, peintre doreur de la confrérie de Saint-Luc. Dans le médaillon au-dessus dde la porte, la Présentation de Marie au Temple. A gauche, au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Christ en croix entouré de la Vierge et de Saint Jean. Au-dessus, dans le médaillon porté par deux anges, les deux Coeurs-Sacrés de Jésus et de Marie.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Christ en croix entouré de la Vierge et de Saint Jean. Au-dessus, dans le médaillon porté par deux anges, les deux Coeurs-Sacrés de Jésus et de Marie.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Dans le médaillon, le repos lors de la fuite en Égypte (sculpture manifestement inspirée par la présence de l'artiste à Font-Romeu). Le camaril est couvert d'un dôme à lanterneau
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Dans le médaillon, le repos lors de la fuite en Égypte (sculpture manifestement inspirée par la présence de l'artiste à Font-Romeu). Le camaril est couvert d'un dôme à lanterneau
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>A droite, , au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
A droite, , au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Le retable dit « de saint Jean-Baptiste ». Bois doré et peint, XVIIIe siècle. A gauche, la Vierge piétinant le démon et la Nativité. A droite, la Visitation et l'Adoration des Mages. Dans le fronton, une crucifixion.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Le retable dit « de saint Jean-Baptiste ». Bois doré et peint, XVIIIe siècle. A gauche, la Vierge piétinant le démon et la Nativité. A droite, la Visitation et l'Adoration des Mages. Dans le fronton, une crucifixion.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Le retable de saint Joseph. Au centre, la statue de saint Joseph est de Sunyer, « le maître du mouvement », entourée de celles de saint Dominique à gauche, et d'un évêque non-identifié à droite. Au-dessus, statues de sainte Catherine de Sienne, de saint Isidore le laboureur vénéré en Cerdagne, de sainte Barbe reconnaissable par la tour qu'elle tient de la main droite
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Le retable de saint Joseph. Au centre, la statue de saint Joseph est de Sunyer, « le maître du mouvement », entourée de celles de saint Dominique à gauche, et d'un évêque non-identifié à droite. Au-dessus, statues de sainte Catherine de Sienne, de saint Isidore le laboureur vénéré en Cerdagne, de sainte Barbe reconnaissable par la tour qu'elle tient de la main droite
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Inscription funéraire d'un des fils de Joseph Sunyer enterré ici
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Inscription funéraire d'un des fils de Joseph Sunyer enterré ici
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto. Béquilles.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto. Béquilles.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Les bâtiments abritent également une fontaine, dotée d’une piscine datée du milieu du XVIIIe siècle. Elle serait à l’origine de guérisons miraculeuses, comme semblent l’attester certains des nombreux ex-votos situés dans la chapelle de l’Ermitage.

Cette fontaine est certainement à l’origine du nom du lieu, qui deviendra également celui de la célèbre station : « Font-Romeu » signifie en effet « Fontaine-du-Pèlerin » (le « romeu » étant à l’origine le pèlerin en route vers Rome, puis, par extension, tout pèlerin, en particulier en route pour Saint-Jacques).
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Les bâtiments abritent également une fontaine, dotée d’une piscine datée du milieu du XVIIIe siècle. Elle serait à l’origine de guérisons miraculeuses, comme semblent l’attester certains des nombreux ex-votos situés dans la chapelle de l’Ermitage. Cette fontaine est certainement à l’origine du nom du lieu, qui deviendra également celui de la célèbre station : « Font-Romeu » signifie en effet « Fontaine-du-Pèlerin » (le « romeu » étant à l’origine le pèlerin en route vers Rome, puis, par extension, tout pèlerin, en particulier en route pour Saint-Jacques).
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<center>Monument à Emmanuel Brousse</center>A La Cabanas, près de Mont-Louis, trône, superbe et étonnante une statue dédiée à un enfant du pays, Emmanuel Brousse. Né le 23 août 1866 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort le 17 novembre 1926 à Paris, il fut un imprimeur, un journaliste et un homme politique français, membre de l'Alliance démocratique.
Son père, également prénommé Emmanuel, fut responsable de l'imprimerie du journal local des Pyrénées-Orientales « L'Indépendant ».
Très jeune, son fils travaille comme typographe dans l'imprimerie familiale, puis s'essaie au journalisme en écrivant des articles sur des sujets de la vie locale, et  parcourt le département.
Il devient journaliste en 1889.
Il est ensuite élu député des Pyrénées-Orientales puis sera nommé Sous-secrétaire d'Etat aux finances.
Monument à Emmanuel Brousse
A La Cabanas, près de Mont-Louis, trône, superbe et étonnante une statue dédiée à un enfant du pays, Emmanuel Brousse. Né le 23 août 1866 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort le 17 novembre 1926 à Paris, il fut un imprimeur, un journaliste et un homme politique français, membre de l'Alliance démocratique. Son père, également prénommé Emmanuel, fut responsable de l'imprimerie du journal local des Pyrénées-Orientales « L'Indépendant ». Très jeune, son fils travaille comme typographe dans l'imprimerie familiale, puis s'essaie au journalisme en écrivant des articles sur des sujets de la vie locale, et parcourt le département. Il devient journaliste en 1889. Il est ensuite élu député des Pyrénées-Orientales puis sera nommé Sous-secrétaire d'Etat aux finances.
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<center>Monument à Emmanuel Brousse</center>« Au Bienfaiteur de la Cerdagne - Au ministre mort pauvre ».
Monument à Emmanuel Brousse
« Au Bienfaiteur de la Cerdagne - Au ministre mort pauvre ».
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<center>Mont Louis</center>Avec le traité des Pyrénées (1659), le royaume de France annexe le comté de Roussillon, les pays de Vallespir, de Conflent et de Capcir et les bourgs et villages de l'est du comté de Cerdagne. Armoiries de la ville : sur la partie gauche se trouve les armes du roi de France (trois lys d'argent sur fond bleu) et sur la partie gauche les armes du roi de Navarre (un chainage d'or sur fond rouge). Une couronne royale surmonte le tout.
Mont Louis
Avec le traité des Pyrénées (1659), le royaume de France annexe le comté de Roussillon, les pays de Vallespir, de Conflent et de Capcir et les bourgs et villages de l'est du comté de Cerdagne. Armoiries de la ville : sur la partie gauche se trouve les armes du roi de France (trois lys d'argent sur fond bleu) et sur la partie gauche les armes du roi de Navarre (un chainage d'or sur fond rouge). Une couronne royale surmonte le tout.
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<center>Mont Louis</center>Pendant la guerre de Hollande, l'Espagne devient l'alliée des Provinces-Unies contre la France. Le Roussillon n'a aucune fortification pour s'opposer à une éventuelle attaque de l'Espagne. Louis XIV demande à Vauban, Commissaire général des fortifications, d'assurer la sécurité de ce territoire nouvellement annexé vis-à-vis de celui de l'Espagne en construisant une nouvelle place forte. Vauban vient en reconnaissance pour déterminer le terrain le plus favorable le 17 mars 1679. Comme à son habitude, celui-ci choisit un site stratégique pouvant être facilement défendu en limitant les dépenses, il s'agit là d'un promontoire situé au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant sur l'Espagne, le Conflent qui descend vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir. La place forte est construite ex-nihilo entre 1679 et 1681. L'entrée principale. Le blason de Mont-Louis est forcément très axé sur la France puisque cette cité fut créée de toutes pièces par Vauban pour le compte du roi.
Mont Louis
Pendant la guerre de Hollande, l'Espagne devient l'alliée des Provinces-Unies contre la France. Le Roussillon n'a aucune fortification pour s'opposer à une éventuelle attaque de l'Espagne. Louis XIV demande à Vauban, Commissaire général des fortifications, d'assurer la sécurité de ce territoire nouvellement annexé vis-à-vis de celui de l'Espagne en construisant une nouvelle place forte. Vauban vient en reconnaissance pour déterminer le terrain le plus favorable le 17 mars 1679. Comme à son habitude, celui-ci choisit un site stratégique pouvant être facilement défendu en limitant les dépenses, il s'agit là d'un promontoire situé au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant sur l'Espagne, le Conflent qui descend vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir. La place forte est construite ex-nihilo entre 1679 et 1681. L'entrée principale. Le blason de Mont-Louis est forcément très axé sur la France puisque cette cité fut créée de toutes pièces par Vauban pour le compte du roi.
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<center>Mont Louis</center>La seconde porte et le fossé. Ces deux portes étaient à l'origine pourvues d'un pont-levis avec pont dormant. Construit à 1 600 m d'altitude, Mont-Louis devient (et est toujours) la forteresse la plus haute de France.
Mont Louis
La seconde porte et le fossé. Ces deux portes étaient à l'origine pourvues d'un pont-levis avec pont dormant. Construit à 1 600 m d'altitude, Mont-Louis devient (et est toujours) la forteresse la plus haute de France.
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<center>La stèle du commandant Gisclard</center>Elle commémore l'accident de 1909 : A la mémoire de Borrallo, Clerc, Toulet, conducteurs des Ponts et Chaussées Hubert, chef de section aux chemins de fer de l'Etat Bezault, chef monteur de l'entreprise Arnodin Mort en service commandé avec le chef de bataillon Gisclard Le 31 octobre 1909 victimes de l'accident de chemin de fer du Paillat après l'épreuve triomphale du pont suspendu de La Cassagne. Médaillon en bronze. Sculpteur : Rixens, Jean-André. Au dessus du médaillon : emblèmes de l'école polytechnique avec la devise Pour la Patrie, les Sciences,  la Gloire.
La stèle du commandant Gisclard
Elle commémore l'accident de 1909 : A la mémoire de Borrallo, Clerc, Toulet, conducteurs des Ponts et Chaussées Hubert, chef de section aux chemins de fer de l'Etat Bezault, chef monteur de l'entreprise Arnodin Mort en service commandé avec le chef de bataillon Gisclard Le 31 octobre 1909 victimes de l'accident de chemin de fer du Paillat après l'épreuve triomphale du pont suspendu de La Cassagne. Médaillon en bronze. Sculpteur : Rixens, Jean-André. Au dessus du médaillon : emblèmes de l'école polytechnique avec la devise Pour la Patrie, les Sciences, la Gloire.
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<center>Rivesaltes</center>Statue équestre en bronze représentant le maréchal Joffre (1852_1931), originaire de Rivesaltes, artisan de la victoire de la Marne pendant le première Guerre mondiale, due au sculpteur Auguste Maillard, architecte Jacques Lavillée, Victor Bollard, entrepreneur.
Rivesaltes
Statue équestre en bronze représentant le maréchal Joffre (1852_1931), originaire de Rivesaltes, artisan de la victoire de la Marne pendant le première Guerre mondiale, due au sculpteur Auguste Maillard, architecte Jacques Lavillée, Victor Bollard, entrepreneur.
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<center>Rivesaltes</center>
Rivesaltes
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<center>Rivesaltes</center>A Joseph Jacques Césaire Joffre maréchal de France.
Rivesaltes
A Joseph Jacques Césaire Joffre maréchal de France.
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<center>Rivesaltes</center>Citation de Joffre (résumé) : au moment où s’engfage une bataille dont dépend le sort du pays, aucune défaillance ne peut être tolérée.
Rivesaltes
Citation de Joffre (résumé) : au moment où s’engfage une bataille dont dépend le sort du pays, aucune défaillance ne peut être tolérée.
78
<center>Rivesaltes</center>Campagnes militaires de Joffre.
Rivesaltes
Campagnes militaires de Joffre.
79
<center>Rivesaltes</center>(résumé) : monument élevé par souscription publique avec participation des colonies françaises et particulièrement de l’Indochine, et inauguration le 22 novembre 1931 en présence de Maginot ministre de la Guerre, Joffre étant
décédé le 3 janvier de la même année.
Rivesaltes
(résumé) : monument élevé par souscription publique avec participation des colonies françaises et particulièrement de l’Indochine, et inauguration le 22 novembre 1931 en présence de Maginot ministre de la Guerre, Joffre étant décédé le 3 janvier de la même année.
80
<center>Rivesaltes</center>le Musée du Maréchal Joffre est Installé dans sa maison natale située au cœur du vieux Rivesaltes. Inauguré le 10 Janvier 1987 par Monsieur BOYON, secrétaire d'État auprès du Ministre de la défense, le Musée comporte 3 niveaux.
Rivesaltes
le Musée du Maréchal Joffre est Installé dans sa maison natale située au cœur du vieux Rivesaltes. Inauguré le 10 Janvier 1987 par Monsieur BOYON, secrétaire d'État auprès du Ministre de la défense, le Musée comporte 3 niveaux.
81
<center>Rivesaltes</center>Au rez-de-chaussée, dans ce qui était l'atelier de tonnellerie de son père, sa vie et sa carrière sont évoqués grâce aux nombreux panneaux réalisés par le musée de l'Armée pour le 70eme anniversaire de la bataille de la Marne.
Rivesaltes
Au rez-de-chaussée, dans ce qui était l'atelier de tonnellerie de son père, sa vie et sa carrière sont évoqués grâce aux nombreux panneaux réalisés par le musée de l'Armée pour le 70eme anniversaire de la bataille de la Marne.
82
<center>Rivesaltes</center>Joffre, élève à l'Ecole Polytechnique, 1869. Elève brillant il apprend le français à l'école de Rivesaltes, fait ses études secondaires au collège de Perpignan (actuel Lycée Aràgo) et prépare au Lycée Charlemagne à Paris la prestigieuse Ecole Polytechnique où il est reçu 14éme sur 132, le plus jeune de sa promotion.
Rivesaltes
Joffre, élève à l'Ecole Polytechnique, 1869. Elève brillant il apprend le français à l'école de Rivesaltes, fait ses études secondaires au collège de Perpignan (actuel Lycée Aràgo) et prépare au Lycée Charlemagne à Paris la prestigieuse Ecole Polytechnique où il est reçu 14éme sur 132, le plus jeune de sa promotion.
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>Statue colossale.
Rivesaltes
Statue colossale.
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>Objets de soldats.
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Objets de soldats.
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<center>Rivesaltes</center>Casque.
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Casque.
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<center>Rivesaltes</center>Une partie de l'état-major du général Joffre, été 1914.
Rivesaltes
Une partie de l'état-major du général Joffre, été 1914.
90
<center>Rivesaltes</center>La vainqueurs. De gauche à cdroite : maréchal Joffre, maréchal Foch, général Weygand, maréchal Haig, général Pershing, maréchal Pétain.
Rivesaltes
La vainqueurs. De gauche à cdroite : maréchal Joffre, maréchal Foch, général Weygand, maréchal Haig, général Pershing, maréchal Pétain.
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<center>Rivesaltes</center>
Rivesaltes
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<center>Rivesaltes</center>Au premier étage, dans l'appartement de la famille Joffre reconstitué, la chambre natale avec son alcôve.
Rivesaltes
Au premier étage, dans l'appartement de la famille Joffre reconstitué, la chambre natale avec son alcôve.
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<center>Rivesaltes</center>La cuisine.
Rivesaltes
La cuisine.
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<center>Rivesaltes</center>La cuisine.
Rivesaltes
La cuisine.
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<center>Rivesaltes</center>2 mannequins de fantassin, l'un portant la tenue de 1914 avec le pantalon rouge et l'autre la tenue bleu horizon de 1915.
Rivesaltes
2 mannequins de fantassin, l'un portant la tenue de 1914 avec le pantalon rouge et l'autre la tenue bleu horizon de 1915.
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<center>Rivesaltes</center>
Rivesaltes
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<center>Rivesaltes</center>le bureau, meublé avec les éléments authentiques qui se trouvaient avenue de Lambalie à Paris et où il a écrit ses mémoires, les cadeaux offerts par les catalans de Barcelone .
Rivesaltes
le bureau, meublé avec les éléments authentiques qui se trouvaient avenue de Lambalie à Paris et où il a écrit ses mémoires, les cadeaux offerts par les catalans de Barcelone .
98
<center>Rivesaltes</center>L’allégorie offerte par les catalans d’Amérique du Sud
Rivesaltes
L’allégorie offerte par les catalans d’Amérique du Sud
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>La vareuse authentique, ornée de la Médaille Militaire, qu'il portait en 1920 à Barcelone pour présider les Jeux Floraux. Il avait demandé que sur son lit de mort, seule la Médaille Militaire et la plaque de la Légion d’Honneur soient présentes sur son uniforme.
Rivesaltes
La vareuse authentique, ornée de la Médaille Militaire, qu'il portait en 1920 à Barcelone pour présider les Jeux Floraux. Il avait demandé que sur son lit de mort, seule la Médaille Militaire et la plaque de la Légion d’Honneur soient présentes sur son uniforme.
101
<center>Rivesaltes</center>Caricature allemande sur la mission Viviani-Joffre en Amérique. Elevé à la dignité de Maréchal de France, il conduit début 1917 avec Viviani la mission française aux USA et hâte par ses conseils et son prestige la création puis l'envoi du corps expéditionnaire américain en Europe qui favorisera la victoire finale en 1918.
Rivesaltes
Caricature allemande sur la mission Viviani-Joffre en Amérique. Elevé à la dignité de Maréchal de France, il conduit début 1917 avec Viviani la mission française aux USA et hâte par ses conseils et son prestige la création puis l'envoi du corps expéditionnaire américain en Europe qui favorisera la victoire finale en 1918.
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>
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<center>Rivesaltes</center>Peintures en trompe-l'oeil.
Rivesaltes
Peintures en trompe-l'oeil.
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<center>Rivesaltes</center>Beffroi de 1755. La Tour de l’Horloge est l'ancienne porte de la ville portant le nom de “Rastillou”(la herse). Cette porte fut commencée en 1102, complètement détruite et reconstruite en 1755, et enfin remaniée et rehaussée vers 1827, sur laquelle la cloche et son campanile ont été installés. A droite, l'ancien hôtel de ville sur la place Charles-de-Gaulle.
Rivesaltes
Beffroi de 1755. La Tour de l’Horloge est l'ancienne porte de la ville portant le nom de “Rastillou”(la herse). Cette porte fut commencée en 1102, complètement détruite et reconstruite en 1755, et enfin remaniée et rehaussée vers 1827, sur laquelle la cloche et son campanile ont été installés. A droite, l'ancien hôtel de ville sur la place Charles-de-Gaulle.
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<center>Rivesaltes</center>
Rivesaltes
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<center>Rivesaltes</center>L'église Saint-André de Rivesaltes est une église du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. L'église est construite de 1657 à 1669 et le clocher est rajouté de 1709 à 1755.
Rivesaltes
L'église Saint-André de Rivesaltes est une église du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. L'église est construite de 1657 à 1669 et le clocher est rajouté de 1709 à 1755.
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<center>Rivesaltes</center>Entrée sud. Au-dessus de la port, statue de Saint André.
Rivesaltes
Entrée sud. Au-dessus de la port, statue de Saint André.
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<center>Rivesaltes</center>Le Retable du Maître Autel de Jacques Mélair (1676/1680), fait partie des grands rètables du département par ses dimensions considérables (8mX12m). Le manque d’unité entre la partie supérieure et inférieure s’explique par l’étalement de la construction dans le temps, dû aux difficultés financières.
Rivesaltes
Le Retable du Maître Autel de Jacques Mélair (1676/1680), fait partie des grands rètables du département par ses dimensions considérables (8mX12m). Le manque d’unité entre la partie supérieure et inférieure s’explique par l’étalement de la construction dans le temps, dû aux difficultés financières.
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<center>Rivesaltes</center>Le clocher ne vint qu'en 1709, fut partiellement détruit en 1744 et reçut ses quatre tourelles d'angle en 1827. Il est appareillé de briques et d’un chaînage d’angle en pierre blanche.
Rivesaltes
Le clocher ne vint qu'en 1709, fut partiellement détruit en 1744 et reçut ses quatre tourelles d'angle en 1827. Il est appareillé de briques et d’un chaînage d’angle en pierre blanche.
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<center>Rivesaltes</center>
Rivesaltes
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<center>Rivesaltes</center>Derrière de l'église. Elle a un bel appareil en galets de rivière.
Rivesaltes
Derrière de l'église. Elle a un bel appareil en galets de rivière.
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<center>Rivesaltes</center>Maçonnerie en écailles de poisson.
Rivesaltes
Maçonnerie en écailles de poisson.
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<center>Rivesaltes</center>
Rivesaltes
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<center>Rivesaltes</center>Le Caveau date du XIVéme siècle. A cette époque c’était la cave particulière la plus grande du Roussillon. Son architecture a miraculeusement échappé à une destruction totale, après avoir été successivement un Caveau vinicole, une écurie et enfin un simple dépôt de gravats. Vous pouvez admirer l’encadrement de la porte en marbre de Baixas, son appareillage de cairous ( brique rouge) et de galets de rivière, ainsi que ses goulottes en marbre. Dans deux cuves faïencées du XVIIe, le raisin était foulé aux pieds. Des bassins de réception en sous-sol, en marbre, permettaient d'en rédupérer le jus.
Rivesaltes
Le Caveau date du XIVéme siècle. A cette époque c’était la cave particulière la plus grande du Roussillon. Son architecture a miraculeusement échappé à une destruction totale, après avoir été successivement un Caveau vinicole, une écurie et enfin un simple dépôt de gravats. Vous pouvez admirer l’encadrement de la porte en marbre de Baixas, son appareillage de cairous ( brique rouge) et de galets de rivière, ainsi que ses goulottes en marbre. Dans deux cuves faïencées du XVIIe, le raisin était foulé aux pieds. Des bassins de réception en sous-sol, en marbre, permettaient d'en rédupérer le jus.
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<center>Rivesaltes</center>Le pont sur l'Agly.
Rivesaltes
Le pont sur l'Agly.
119
<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
120
<center>Forteresse de Salses</center>L'innovation de Salses vient de la nécessité de s'adapter au développement de l'artillerie à boulet métallique. Les murailles, de six à dix mètres d'épaisseur, sont majoritairement constituées de moellons. À cette solide maçonnerie de moellons se mêlent des nombreuses parties constituées de briques pleines, la brique étant un matériau déjà connu à cette époque pour sa bonne résistance aux boulets. Le caractère le plus novateur de Salses, à l'époque où il fut construit, est que l'ensemble de la forteresse est semi-enterré au fond des profonds et larges fossés qui l'entourent. Seule dépasse du paysage environnant la moitié supérieure des tours et des courtines, le reste étant dissimulé aux yeux de l'assaillant.
Forteresse de Salses
L'innovation de Salses vient de la nécessité de s'adapter au développement de l'artillerie à boulet métallique. Les murailles, de six à dix mètres d'épaisseur, sont majoritairement constituées de moellons. À cette solide maçonnerie de moellons se mêlent des nombreuses parties constituées de briques pleines, la brique étant un matériau déjà connu à cette époque pour sa bonne résistance aux boulets. Le caractère le plus novateur de Salses, à l'époque où il fut construit, est que l'ensemble de la forteresse est semi-enterré au fond des profonds et larges fossés qui l'entourent. Seule dépasse du paysage environnant la moitié supérieure des tours et des courtines, le reste étant dissimulé aux yeux de l'assaillant.
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<center>Forteresse de Salses</center>Pont dormant et barbacane. En 1497, 1e roi Ferdinand II d’Aragon ordonne la construction d’une forteresse à Salses à l’architecte Francisco Ramiro Lôpez pour contrôler l’étroit passage qui relie la France à l’Espagne. En 1503, les Espagnols résistent à un premier siège alors que la forteresse n'est pas encore achevée. Elle est prise par les Français en 1639 et reprise par les Espagnols en 1640. Suite à la rébellion des Catalans contre la Couronne d'Espagne, l’armée française investit Perpignan et Salses, assiégée, capitule en 1642.
Forteresse de Salses
Pont dormant et barbacane. En 1497, 1e roi Ferdinand II d’Aragon ordonne la construction d’une forteresse à Salses à l’architecte Francisco Ramiro Lôpez pour contrôler l’étroit passage qui relie la France à l’Espagne. En 1503, les Espagnols résistent à un premier siège alors que la forteresse n'est pas encore achevée. Elle est prise par les Français en 1639 et reprise par les Espagnols en 1640. Suite à la rébellion des Catalans contre la Couronne d'Espagne, l’armée française investit Perpignan et Salses, assiégée, capitule en 1642.
122
<center>Forteresse de Salses</center>Barbacane. Lors du traité des Pyrénées en 1659, le Roussillon devient français et la frontière est reportée sur les Pyrénées. La forteresse perd alors son importance stratégique. Louis XIV la transforme en prison en 1682. Vauban préconise de la démolir, mais les coûts sont trop importants, il la fera restaurer à minima vers 1700. La forteresse est sauvée de la destruction grâce à son classement au titre des monuments historiques en 1886.
Forteresse de Salses
Barbacane. Lors du traité des Pyrénées en 1659, le Roussillon devient français et la frontière est reportée sur les Pyrénées. La forteresse perd alors son importance stratégique. Louis XIV la transforme en prison en 1682. Vauban préconise de la démolir, mais les coûts sont trop importants, il la fera restaurer à minima vers 1700. La forteresse est sauvée de la destruction grâce à son classement au titre des monuments historiques en 1886.
123
<center>Forteresse de Salses</center>Le fossé est large de douze à quinze mètres. Le fond du fossé est du même niveau que les salles les plus basses de la forteresse. 
Au centre du fossé court une cunette en pierre. La cunette est une sorte de canal d'évacuation ou de rigole qui permet de drainer les eaux des fortes pluies qui tombent en Roussillon. Toutefois, il est à noter que le fossé n'était pas prévu inondable dans un premier temps. A droite, la contrescape. Les contrescarpes sont les parois du fossé du côté de l'assaillant. Elles étaient prolongées d'un chemin couvert de pierres qui a été rasé par Vauban. A gauche, une tour d'angle. Au fond, une demi-lune, ouvrage extérieur de défense supportant de l’artillerie. Ces ouvrages sont reliés à la forteresse par des caponnières, c'est-à-dire des tunnels aux galeries voûtées.
Forteresse de Salses
Le fossé est large de douze à quinze mètres. Le fond du fossé est du même niveau que les salles les plus basses de la forteresse. Au centre du fossé court une cunette en pierre. La cunette est une sorte de canal d'évacuation ou de rigole qui permet de drainer les eaux des fortes pluies qui tombent en Roussillon. Toutefois, il est à noter que le fossé n'était pas prévu inondable dans un premier temps. A droite, la contrescape. Les contrescarpes sont les parois du fossé du côté de l'assaillant. Elles étaient prolongées d'un chemin couvert de pierres qui a été rasé par Vauban. A gauche, une tour d'angle. Au fond, une demi-lune, ouvrage extérieur de défense supportant de l’artillerie. Ces ouvrages sont reliés à la forteresse par des caponnières, c'est-à-dire des tunnels aux galeries voûtées.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le châtelet d'entrée protège le point faible de la forteresse, à savoir son unique entrée. Pour pénétrer dans la forteresse, il faut traverser plusieurs obstacles. Il faut, d'abord, franchir un pont dormant, puis une barbacane, puis un pont-levis à flèches pour accéder à la demi-lune (à gauche). Il faut parcourir, alors, un passage coudé avant de traverser un second pont dormant (au centre) puis un pont levis et arriver devant le châtelet d'entrée.
Forteresse de Salses
Le châtelet d'entrée protège le point faible de la forteresse, à savoir son unique entrée. Pour pénétrer dans la forteresse, il faut traverser plusieurs obstacles. Il faut, d'abord, franchir un pont dormant, puis une barbacane, puis un pont-levis à flèches pour accéder à la demi-lune (à gauche). Il faut parcourir, alors, un passage coudé avant de traverser un second pont dormant (au centre) puis un pont levis et arriver devant le châtelet d'entrée.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le châtelet est purement ornemental et n'est extérieurement pourvu d'aucun moyen défensif. Deux tourelles cylindriques en briques pleines catalanes ménagent une terrasse au-dessus d'une porte à fronton. Les tourelles encadrent un bas-relief en pierre qui est en léger retrait sous un arc en anse de panier. Le bas relief est orné d'armes qui pourraient ou auraient pu être celles des Rois Catholiques. Ensuite, il faut passer par cette porte pour atteindre la place d'arme après avoir parcouru un dédale de portes, de vestibules, de couloirs qui sont autant de pièges pour les attaquants.
Forteresse de Salses
Le châtelet est purement ornemental et n'est extérieurement pourvu d'aucun moyen défensif. Deux tourelles cylindriques en briques pleines catalanes ménagent une terrasse au-dessus d'une porte à fronton. Les tourelles encadrent un bas-relief en pierre qui est en léger retrait sous un arc en anse de panier. Le bas relief est orné d'armes qui pourraient ou auraient pu être celles des Rois Catholiques. Ensuite, il faut passer par cette porte pour atteindre la place d'arme après avoir parcouru un dédale de portes, de vestibules, de couloirs qui sont autant de pièges pour les attaquants.
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<center>Forteresse de Salses</center>Sortie de la demi-lune. Quatrième pont, devant le portail d'entrée.
Forteresse de Salses
Sortie de la demi-lune. Quatrième pont, devant le portail d'entrée.
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<center>Forteresse de Salses</center>Tour d'angle.
Forteresse de Salses
Tour d'angle.
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<center>Forteresse de Salses</center>La contre-escarpe, avec, à gauche, la demi-lune et à droite, la tour d'angle.
Forteresse de Salses
La contre-escarpe, avec, à gauche, la demi-lune et à droite, la tour d'angle.
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<center>Forteresse de Salses</center>Muraille extérieure. Les escarpes sont les parois du fossé du côté de la place forte. À la forteresse de Salses, elles sont, en outre, dotées d'un talus qui a été ajouté après le siège de 1503. Le talus a pour but de protéger la muraille de l'action des mineurs.
Forteresse de Salses
Muraille extérieure. Les escarpes sont les parois du fossé du côté de la place forte. À la forteresse de Salses, elles sont, en outre, dotées d'un talus qui a été ajouté après le siège de 1503. Le talus a pour but de protéger la muraille de l'action des mineurs.
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<center>Forteresse de Salses</center>La forteresse se divise en deux parties de superficies inégales et séparées par un large fossé intérieur et une courtine à éperon. La première partie, celle située à l'est, est constituée par une vaste place d'armes autour de laquelle sont disposés les logements de la troupe et les écuries. La seconde partie appelée le « réduit » comprend principalement en son centre un donjon dénommé « la tour de l'Hommage » qui est une traduction littérale de son nom en espagnol. Cette seconde partie est indépendante du reste de la forteresse dont elle se défend par son propre fossé qui précède une courtine dont l'éperon est tourné face à la place d'armes. Le seul accès à ce réduit défensif se fait à partir de la place d'armes, au moyen d'un pont-levis franchissant le fossé.
Forteresse de Salses
La forteresse se divise en deux parties de superficies inégales et séparées par un large fossé intérieur et une courtine à éperon. La première partie, celle située à l'est, est constituée par une vaste place d'armes autour de laquelle sont disposés les logements de la troupe et les écuries. La seconde partie appelée le « réduit » comprend principalement en son centre un donjon dénommé « la tour de l'Hommage » qui est une traduction littérale de son nom en espagnol. Cette seconde partie est indépendante du reste de la forteresse dont elle se défend par son propre fossé qui précède une courtine dont l'éperon est tourné face à la place d'armes. Le seul accès à ce réduit défensif se fait à partir de la place d'armes, au moyen d'un pont-levis franchissant le fossé.
131
<center>Forteresse de Salses</center>La place d'armes. La cour est bordée sur trois côtés d'un portique à arcades qui donne accès à la chapelle voûtée et aux écuries pouvant accueillir jusqu'à 300 chevaux et surmontées de trois niveaux de casernement qui  pouvaient accueillir jusqu'à 1 500 hommes de rang.
Forteresse de Salses
La place d'armes. La cour est bordée sur trois côtés d'un portique à arcades qui donne accès à la chapelle voûtée et aux écuries pouvant accueillir jusqu'à 300 chevaux et surmontées de trois niveaux de casernement qui pouvaient accueillir jusqu'à 1 500 hommes de rang.
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<center>Forteresse de Salses</center>La place d'armes possède en son centre un puits. Alors que la forteresse possède quatorze autres puits, essentiellement prévus pour récupérer de l'eau afin de refroidir les canons, celui-ci était destiné aux hommes et aux chevaux. L'eau du puits affleure à quatre mètres de profondeur environ, soit au niveau de la nappe phréatique.
Forteresse de Salses
La place d'armes possède en son centre un puits. Alors que la forteresse possède quatorze autres puits, essentiellement prévus pour récupérer de l'eau afin de refroidir les canons, celui-ci était destiné aux hommes et aux chevaux. L'eau du puits affleure à quatre mètres de profondeur environ, soit au niveau de la nappe phréatique.
133
<center>Forteresse de Salses</center>La place d'armes. À la jonction du cavalier d'artillerie est et de l'aile nord, il est possible de distinguer la cage de l'horloge construite au XVIIe siècle.
Forteresse de Salses
La place d'armes. À la jonction du cavalier d'artillerie est et de l'aile nord, il est possible de distinguer la cage de l'horloge construite au XVIIe siècle.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le réduit. Le réduit est l'espace de repli où pouvait se dérouler la phase ultime et décisive des combats, si la place venait à être envahie. S'il tombait, il ne restait aux défenseurs que le donjon. Il est séparé de la cour centrale par un fossé intérieur et par un rempart resté inachevé.
Forteresse de Salses
Le réduit. Le réduit est l'espace de repli où pouvait se dérouler la phase ultime et décisive des combats, si la place venait à être envahie. S'il tombait, il ne restait aux défenseurs que le donjon. Il est séparé de la cour centrale par un fossé intérieur et par un rempart resté inachevé.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le réduit est une zone qui regroupe l'ensemble des organes vitaux de la forteresse. C'est une forteresse dans la forteresse. À la différence de la tour de l'Hommage, il est conçu pour tenir par la force et dans la durée. Il concentre, ainsi, tous les organes vitaux de la forteresse, lui assurant une puissance autonome. Sa terrasse permet d’avoir un point de vue sur tout la place d'armes.
Forteresse de Salses
Le réduit est une zone qui regroupe l'ensemble des organes vitaux de la forteresse. C'est une forteresse dans la forteresse. À la différence de la tour de l'Hommage, il est conçu pour tenir par la force et dans la durée. Il concentre, ainsi, tous les organes vitaux de la forteresse, lui assurant une puissance autonome. Sa terrasse permet d’avoir un point de vue sur tout la place d'armes.
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<center>Forteresse de Salses</center>Derrière le réduit s'élève le donjon ou tour de l'Hommage. Le donjon fonctionne comme un ultime refuge. Il est isolé de tout par un habile système de pont-levis et de cours. Il peut, par ailleurs, assurer sa propre défense grâce à de multiples chambres de tir disposées sous tous les angles. Le donjon se présente extérieurement sous la forme d'un rectangle. Il est plat côté cour et semi-circulaire côté campagne, c'est-à-dire du côté de la France, afin de dévier les boulets. De ce côté, le mur est complètement aveugle et est particulièrement épais afin de servir de mur bouclier. Il s'élève sur sept niveaux. Les trois étages principaux sont équipés de manière que le poste de commandement de la forteresse soit aussi à usage d'habitation pour le gouverneur.
Forteresse de Salses
Derrière le réduit s'élève le donjon ou tour de l'Hommage. Le donjon fonctionne comme un ultime refuge. Il est isolé de tout par un habile système de pont-levis et de cours. Il peut, par ailleurs, assurer sa propre défense grâce à de multiples chambres de tir disposées sous tous les angles. Le donjon se présente extérieurement sous la forme d'un rectangle. Il est plat côté cour et semi-circulaire côté campagne, c'est-à-dire du côté de la France, afin de dévier les boulets. De ce côté, le mur est complètement aveugle et est particulièrement épais afin de servir de mur bouclier. Il s'élève sur sept niveaux. Les trois étages principaux sont équipés de manière que le poste de commandement de la forteresse soit aussi à usage d'habitation pour le gouverneur.
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<center>Forteresse de Salses</center>Les bâtiments autour de la place d'armes ne sont pas couverts par un toit, mais par une plate-forme de combat, légèrement inclinée vers l'intérieur.
Forteresse de Salses
Les bâtiments autour de la place d'armes ne sont pas couverts par un toit, mais par une plate-forme de combat, légèrement inclinée vers l'intérieur.
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<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>Tour d'angle, fossé, contre-escarpe, barbacane d'entrée.
Forteresse de Salses
Tour d'angle, fossé, contre-escarpe, barbacane d'entrée.
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<center>Forteresse de Salses</center>La barbacane d'entrée. Pont dormant et pont-levis.
Forteresse de Salses
La barbacane d'entrée. Pont dormant et pont-levis.
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<center>Forteresse de Salses</center>Demi-lune, pont dormant..
Forteresse de Salses
Demi-lune, pont dormant..
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<center>Forteresse de Salses</center>Les galeries d'escarpe, voutées en demi-berceau et ceinturant toute la forteresse y compris la base des tours, jouent à la fois le rôle de galerie d'écoute et de galerie de contre-mine.
Forteresse de Salses
Les galeries d'escarpe, voutées en demi-berceau et ceinturant toute la forteresse y compris la base des tours, jouent à la fois le rôle de galerie d'écoute et de galerie de contre-mine.
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<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>Embrasures de tir.
Forteresse de Salses
Embrasures de tir.
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<center>Forteresse de Salses</center>Au premier plan, orifice pour l'évacuation des fumées émanant des tirs des canons ou des fusils.
Forteresse de Salses
Au premier plan, orifice pour l'évacuation des fumées émanant des tirs des canons ou des fusils.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le bas du donjon.
Forteresse de Salses
Le bas du donjon.
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<center>Forteresse de Salses</center>Escalier du donjon.
Forteresse de Salses
Escalier du donjon.
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<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>La salle à manger.
Forteresse de Salses
La salle à manger.
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<center>Forteresse de Salses</center>La salle à manger pour les officiers, le gouverneur.
Forteresse de Salses
La salle à manger pour les officiers, le gouverneur.
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<center>Forteresse de Salses</center>La salle à manger. Elle possède une cheminée en pierre importée de la région catalane de l’Ampurdan.
Forteresse de Salses
La salle à manger. Elle possède une cheminée en pierre importée de la région catalane de l’Ampurdan.
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<center>Forteresse de Salses</center>La salle à manger.
Forteresse de Salses
La salle à manger.
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<center>Forteresse de Salses</center>La salle à manger. Alcôve.
Forteresse de Salses
La salle à manger. Alcôve.
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<center>Forteresse de Salses</center>La salle à manger. Evier.
Forteresse de Salses
La salle à manger. Evier.
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<center>Forteresse de Salses</center>La salle à manger.
Forteresse de Salses
La salle à manger.
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<center>Forteresse de Salses</center>Les puits de ventilation.
Forteresse de Salses
Les puits de ventilation.
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<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>
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Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
Forteresse de Salses
La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
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<center>Forteresse de Salses</center>La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
Forteresse de Salses
La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
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<center>Forteresse de Salses</center>La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
Forteresse de Salses
La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
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<center>Forteresse de Salses</center>La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
Forteresse de Salses
La réserve a été transformée en poudrière au XIXe siècle.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur.
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur. Elle servait à la fois de logement et de poste de commandement : cheminée, alcôves.
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur. Elle servait à la fois de logement et de poste de commandement : cheminée, alcôves.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur. La cheminée
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur. La cheminée
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur.
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur.
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur. Fenêtre à bancs latéraux
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur. Fenêtre à bancs latéraux
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur.
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur. Monte-charge.
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur. Monte-charge.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre à coucher du gouverneur.
Forteresse de Salses
La chambre à coucher du gouverneur.
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<center>Forteresse de Salses</center>Au rez-de-chaussée, on passe à côté de la prison et on quitte le donjon par la cour du réduit.
Forteresse de Salses
Au rez-de-chaussée, on passe à côté de la prison et on quitte le donjon par la cour du réduit.
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<center>Forteresse de Salses</center>La cour du réduit. Escalier qui mène à sa terrasse.
Forteresse de Salses
La cour du réduit. Escalier qui mène à sa terrasse.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le donjon.
Forteresse de Salses
Le donjon.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le donjon.
Forteresse de Salses
Le donjon.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le donjon.
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Le donjon.
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<center>Forteresse de Salses</center>Le donjon.
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Le donjon.
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<center>Forteresse de Salses</center>Entrée où se trouvent tous les organes vitaux de la forteresse, lui assurant une puissance autonome, pour tenir par la force et dans la durée.  Il fallait tenir 40 jours, temps nécessaire pour que l'armée de réserve arrive.
Forteresse de Salses
Entrée où se trouvent tous les organes vitaux de la forteresse, lui assurant une puissance autonome, pour tenir par la force et dans la durée. Il fallait tenir 40 jours, temps nécessaire pour que l'armée de réserve arrive.
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<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>La laiterie. On y trouve trois bassins en briques et en pierre dans lesquels était filtré le lait à l'aide d'une toile tendue au fond des bassins. Ainsi étaient produit la crème, le beurre, le fromage grâce à l'élevage d'une trentaine de vaches qui étaient dans l'étable à droite de la laiterie.
Forteresse de Salses
La laiterie. On y trouve trois bassins en briques et en pierre dans lesquels était filtré le lait à l'aide d'une toile tendue au fond des bassins. Ainsi étaient produit la crème, le beurre, le fromage grâce à l'élevage d'une trentaine de vaches qui étaient dans l'étable à droite de la laiterie.
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<center>Forteresse de Salses</center>La laiterie était équipée d'une cheminée monumentale qui servait à assurer une certaine fraîcheur dans la pièce pour conserver les aliments, notamment les fromages.
Forteresse de Salses
La laiterie était équipée d'une cheminée monumentale qui servait à assurer une certaine fraîcheur dans la pièce pour conserver les aliments, notamment les fromages.
183
<center>Forteresse de Salses</center>La laiterie . Embrasure de tir au cas où l'ennemi aurait réussi à se rendre maître de la partie commune de la place.
Forteresse de Salses
La laiterie . Embrasure de tir au cas où l'ennemi aurait réussi à se rendre maître de la partie commune de la place.
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<center>Forteresse de Salses</center>L’étable fortifiée pouvait recevoir une trentaine de vaches
Forteresse de Salses
L’étable fortifiée pouvait recevoir une trentaine de vaches
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<center>Forteresse de Salses</center>La boulangerie. Il était primordial d'avoir une boulangerie sur place car le pain était l'aliment premier de la garnison, avec les poissons, huîtres, sangliers et fèves. Deux fours sont situés à droite. L'un était réservé à la cuisson du pain et possède une sole en briques.
Forteresse de Salses
La boulangerie. Il était primordial d'avoir une boulangerie sur place car le pain était l'aliment premier de la garnison, avec les poissons, huîtres, sangliers et fèves. Deux fours sont situés à droite. L'un était réservé à la cuisson du pain et possède une sole en briques.
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<center>Forteresse de Salses</center>La boulangerie. L'intérieur du four avec la sole en briques.
Forteresse de Salses
La boulangerie. L'intérieur du four avec la sole en briques.
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<center>Forteresse de Salses</center>La boulangerie. Le second, réservé à la fabrication des gâteaux-biscuits (cuisson vapeur) a une sole en pierre volcanique.
Forteresse de Salses
La boulangerie. Le second, réservé à la fabrication des gâteaux-biscuits (cuisson vapeur) a une sole en pierre volcanique.
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<center>Forteresse de Salses</center>La boulangerie. La sole en pierre volcanique.
Forteresse de Salses
La boulangerie. La sole en pierre volcanique.
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<center>Forteresse de Salses</center>La boulangerie. La cheminée.
Forteresse de Salses
La boulangerie. La cheminée.
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<center>Forteresse de Salses</center>La boulangerie. Zone de stockage du bois et de la farine.
Forteresse de Salses
La boulangerie. Zone de stockage du bois et de la farine.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre des vannes. Lieu utilisé par le gouverneur et les officiers supérieurs comme salle de bains et « hammam ». Au sol, circule une des trois sources de la forteresse. Mour l'utilisation, l'eau était envoyée dans la citerne à gauche et chauffée grâce à la présence de deux fours à pains situés au dos de la citerne.
Forteresse de Salses
La chambre des vannes. Lieu utilisé par le gouverneur et les officiers supérieurs comme salle de bains et « hammam ». Au sol, circule une des trois sources de la forteresse. Mour l'utilisation, l'eau était envoyée dans la citerne à gauche et chauffée grâce à la présence de deux fours à pains situés au dos de la citerne.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre des vannes. La citerne.
Forteresse de Salses
La chambre des vannes. La citerne.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre des vannes.  Cette eau chaude circulait ensuite tout autour de la pièce, dans le muret, au travers d'une canalisation de plomb. Puis elle se déversait dans le bassin réservoir (en haut) remplissant ensuite le bassin du bas (baignoire). Cette circulation d'eau chaude permettait de chauffer aussi la pièce. Un banc était positionné sur la grille du sol. Le gouverneur pouvait s'y asseoir pour prendre un bain de vapeur.
Forteresse de Salses
La chambre des vannes. Cette eau chaude circulait ensuite tout autour de la pièce, dans le muret, au travers d'une canalisation de plomb. Puis elle se déversait dans le bassin réservoir (en haut) remplissant ensuite le bassin du bas (baignoire). Cette circulation d'eau chaude permettait de chauffer aussi la pièce. Un banc était positionné sur la grille du sol. Le gouverneur pouvait s'y asseoir pour prendre un bain de vapeur.
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<center>Forteresse de Salses</center>La chambre des vannes.
Forteresse de Salses
La chambre des vannes.
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<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>L'infirmerie. Dans l'infirmerie s'activaient des médecins militaires. Ils partageaient le logement des deux chapelains, à côté de la chapelle. Autrefois, il y avait un étage, accessible par un escalier, pour les lits des blessés. Dans la cheminée se trouve une petite niche (four) dans laquelle étaient stérilisés les ustensiles médicaux (pinces, bistouri...). En période de conflit, le nombre de blessés, par balles, grenailles ou armes blanches, était très élevé. Du 10 juin 1639 au 28 septembre 1642, il y eut plus de 30 000 morts dans les deux camps.
Forteresse de Salses
L'infirmerie. Dans l'infirmerie s'activaient des médecins militaires. Ils partageaient le logement des deux chapelains, à côté de la chapelle. Autrefois, il y avait un étage, accessible par un escalier, pour les lits des blessés. Dans la cheminée se trouve une petite niche (four) dans laquelle étaient stérilisés les ustensiles médicaux (pinces, bistouri...). En période de conflit, le nombre de blessés, par balles, grenailles ou armes blanches, était très élevé. Du 10 juin 1639 au 28 septembre 1642, il y eut plus de 30 000 morts dans les deux camps.
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<center>Forteresse de Salses</center>Corps de logis. Les corps de logis occupaient trois des ailes entourant la place d'armes. Ces casernements étaient répartis sur trois niveaux. Les sous-officiers et les soldats mangeaient et dormaient dans les deux premiers niveaux alors que le troisième servait de réserve alimentaire. Les lits en bois étaient superposés, recouverts de toile de jute est de paille. Les restes de traces de cheminées permettent de voir que certaines étaient jumelées pour donner plus de chaleur dans la grande pièce. Sur la voûte, on peut voir des traces de meules qui indiquent la présence de moulins à grains.
Forteresse de Salses
Corps de logis. Les corps de logis occupaient trois des ailes entourant la place d'armes. Ces casernements étaient répartis sur trois niveaux. Les sous-officiers et les soldats mangeaient et dormaient dans les deux premiers niveaux alors que le troisième servait de réserve alimentaire. Les lits en bois étaient superposés, recouverts de toile de jute est de paille. Les restes de traces de cheminées permettent de voir que certaines étaient jumelées pour donner plus de chaleur dans la grande pièce. Sur la voûte, on peut voir des traces de meules qui indiquent la présence de moulins à grains.
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<center>Forteresse de Salses</center>Les écuries.
Forteresse de Salses
Les écuries.
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<center>Forteresse de Salses</center>Les écuries.
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Les écuries.
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<center>Forteresse de Salses</center>
Forteresse de Salses
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<center>Forteresse de Salses</center>Sous les arcades.
Forteresse de Salses
Sous les arcades.
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<center>Forteresse de Salses</center>Entrée de la place d'armes.
Forteresse de Salses
Entrée de la place d'armes.
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