Roussillon 2022

L'Abbaye d'Arles-sur-Tech, Céret et son Musée d'Art Moderne.

<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Située au cœur du Vallespir, au confluent de deux rivières, le Riuferrer et le Tech, le territoire d'Arles-sur- Tech est occupé depuis le néolithique Les mines de fer attirent des populations à l'époque romaine. La cité s'est développée au Moyen Age autour de son abbaye bénédictine construite à partir du IXe et Xe siècles. Au cours des siècles suivants, le monastère est flanqué de plusieurs tours défensives (dont seule une subsiste aujourd'hui) qui sont reliées au mur d'enceinte du village Haut lieu de ferveur populaire, l'abbaye Sainte-Marie-d'Arles est restée puissante jusqu'au XVe siècle. Avec la Révolution, l'église est devenue la paroissiale de la ville. Le chevet est flanqué de deux clochers tours carrées. Mais seul celui du côté nord est conservé, alors que celui du côté sud est tronqué à la base. Le clocher subsistant est une tour massive avec un couronnement de merlons. Il est appareillé de petits carreaux liés au mortier de chaux, avec un chaînage d’angle en pierres de taille.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Située au cœur du Vallespir, au confluent de deux rivières, le Riuferrer et le Tech, le territoire d'Arles-sur- Tech est occupé depuis le néolithique Les mines de fer attirent des populations à l'époque romaine. La cité s'est développée au Moyen Age autour de son abbaye bénédictine construite à partir du IXe et Xe siècles. Au cours des siècles suivants, le monastère est flanqué de plusieurs tours défensives (dont seule une subsiste aujourd'hui) qui sont reliées au mur d'enceinte du village Haut lieu de ferveur populaire, l'abbaye Sainte-Marie-d'Arles est restée puissante jusqu'au XVe siècle. Avec la Révolution, l'église est devenue la paroissiale de la ville. Le chevet est flanqué de deux clochers tours carrées. Mais seul celui du côté nord est conservé, alors que celui du côté sud est tronqué à la base. Le clocher subsistant est une tour massive avec un couronnement de merlons. Il est appareillé de petits carreaux liés au mortier de chaux, avec un chaînage d’angle en pierres de taille.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Le Palau est une bâtisse de la fin du XIXe siècle dont la façade est enrichie de quatre fenêtres du XIVe siècle, remanée à la fin du XIXe siècle. Libéré des Sarrasins au VIIIe siècle, le Vallespir est repeuplé par des chrétiens fuyant l'Espagne musulmane à qui Charlemagne donne des terres à cultiver. C'est dans le contexte de la Reconquête qu'est fondée l'abbaye Sainte-Marie-d'Arles par un moine bénédictin venu de la péninsule ibérique, un certain Castellan.
Les premiers religieux se sont installés dans des bâtiments anciens, probablement romains, qui ont été détruits puis reconstruits. Placée sous la protection des Comtes de Cerdagne, l'abbaye prospère grâce à ses nombreuses donations (prieurés, hospices, etc.) et à ses pèlerinages qui lui confèrent un rôle économique et culturel majeur.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Le Palau est une bâtisse de la fin du XIXe siècle dont la façade est enrichie de quatre fenêtres du XIVe siècle, remanée à la fin du XIXe siècle. Libéré des Sarrasins au VIIIe siècle, le Vallespir est repeuplé par des chrétiens fuyant l'Espagne musulmane à qui Charlemagne donne des terres à cultiver. C'est dans le contexte de la Reconquête qu'est fondée l'abbaye Sainte-Marie-d'Arles par un moine bénédictin venu de la péninsule ibérique, un certain Castellan. Les premiers religieux se sont installés dans des bâtiments anciens, probablement romains, qui ont été détruits puis reconstruits. Placée sous la protection des Comtes de Cerdagne, l'abbaye prospère grâce à ses nombreuses donations (prieurés, hospices, etc.) et à ses pèlerinages qui lui confèrent un rôle économique et culturel majeur.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Autrefois dépendance de l'abbaye, le Palau abrite aujourd'hui la maison du patrimoine.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Autrefois dépendance de l'abbaye, le Palau abrite aujourd'hui la maison du patrimoine.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Rien ne subsiste du cloître roman. Le cloître actuel, construit sur les anciennes fortifications de l'abbaye, est l'œuvre de l'abbé Ramon Desbac (1261-1303). C'est le premier cloître gothique bâti en Catalogne Nord. Les matériaux marient le marbre blanc de Céret et la pierre de Gérone. C'est un exemple unique de l'art gothique languedocien en Catalogne.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Rien ne subsiste du cloître roman. Le cloître actuel, construit sur les anciennes fortifications de l'abbaye, est l'œuvre de l'abbé Ramon Desbac (1261-1303). C'est le premier cloître gothique bâti en Catalogne Nord. Les matériaux marient le marbre blanc de Céret et la pierre de Gérone. C'est un exemple unique de l'art gothique languedocien en Catalogne.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>En 739 les sarrasins envahissent la Septimanie, qu'ils conserveront jusqu'en 811. Cette année là Charlemagne parvient à les repousser de l'autre côté des Pyrénées. Le Roussillon est pacifié, il reste à le repeupler. En effet, l'avancée des sarrasins avait fait fuir les wisigoths, derniers habitants de la région. Toute la vallée du Tech est alors déserte. Il ne reste que les vieux bâtiments romains et quelques constructions wisigothiques, essentiellement à usage défensif. Pour faire venir des pionniers francs, Charlemagne fait intervenir auparavant les religieux. En construisant des abbayes, ceux-ci amènent la chrétienté dans la région, point de départ à l'époque d'une colonisation. C'est un certain Castellanus, moine venant d'Espagne qui s'installa temporairement aux bains d'Arles en tant qu'ermite. Ces bains étaient les constructions antiques complètement abandonnés. Ce fut sur ces ruines que le moine, accompagné de quelques compagnons, édifia un monastère bénédictin.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
En 739 les sarrasins envahissent la Septimanie, qu'ils conserveront jusqu'en 811. Cette année là Charlemagne parvient à les repousser de l'autre côté des Pyrénées. Le Roussillon est pacifié, il reste à le repeupler. En effet, l'avancée des sarrasins avait fait fuir les wisigoths, derniers habitants de la région. Toute la vallée du Tech est alors déserte. Il ne reste que les vieux bâtiments romains et quelques constructions wisigothiques, essentiellement à usage défensif. Pour faire venir des pionniers francs, Charlemagne fait intervenir auparavant les religieux. En construisant des abbayes, ceux-ci amènent la chrétienté dans la région, point de départ à l'époque d'une colonisation. C'est un certain Castellanus, moine venant d'Espagne qui s'installa temporairement aux bains d'Arles en tant qu'ermite. Ces bains étaient les constructions antiques complètement abandonnés. Ce fut sur ces ruines que le moine, accompagné de quelques compagnons, édifia un monastère bénédictin.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Un document de 778, le premier indiquant cette abbaye, nous apprend qu'elle a été détruite. En 820 une deuxième abbaye fut fondée, dédiée à Sainte-Marie, celle là même qui est toujours visible aujourd'hui. Louis Ier le débonnaire (le Pieux, fils de Charlemagne) accorda à Castellanus et à sa communauté déjà importante la protection royale par une charte du 17 septembre 821. Durant le IXe siècle les normands débarquent sur la côte rocheuse et remonte la vallée du Tech. Ils pillent l'abbaye d'Arles et massacrent au passage quelques moines. Parmi les dégâts occasionnés, le clocher fut détruit. Vers 850-870 l'abbé était Hilpéric, le cinquième. Entre 967 et 963, l'abbé Arnulfe rapportera de Rome des reliques authentifiées de St Abdon et St Sennen qui vaudront à Arles le surnom de
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Un document de 778, le premier indiquant cette abbaye, nous apprend qu'elle a été détruite. En 820 une deuxième abbaye fut fondée, dédiée à Sainte-Marie, celle là même qui est toujours visible aujourd'hui. Louis Ier le débonnaire (le Pieux, fils de Charlemagne) accorda à Castellanus et à sa communauté déjà importante la protection royale par une charte du 17 septembre 821. Durant le IXe siècle les normands débarquent sur la côte rocheuse et remonte la vallée du Tech. Ils pillent l'abbaye d'Arles et massacrent au passage quelques moines. Parmi les dégâts occasionnés, le clocher fut détruit. Vers 850-870 l'abbé était Hilpéric, le cinquième. Entre 967 et 963, l'abbé Arnulfe rapportera de Rome des reliques authentifiées de St Abdon et St Sennen qui vaudront à Arles le surnom de "ville des Corps Saints". Les abbés n'entretiennent pas de relation avec la famille des comtes de Cerdagne, du coup elle reste un peu isolée dans sa vallée, loin du rayonnement qu'aura St Michel de Cuxa par exemple.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Un édifice plus grand fut ensuite érigé par le moine Amelius Maurell et le prêtre Clodesinde, édifice consacré inachevé en 1046. En 1235 le premier conflit d'importance eu lieu entre les moines et les habitants de la ville. Pour manifester leurs désaccords ils refusèrent de rendre hommage à Arnald Ier, l'abbé. L'évêque d'Elne, Bernard de Berga et Nunyo Sanche qui gouvernait le Roussillon à cet époque (Royaume de Majorque) durent intervenir pour faire rétablir la paix. Face à ces évènements, l'abbé décida de vendre à Nunyo Sanche le village qui s'était formé sur les lieux ou Castellanus était devenu ermite, c'est à dire
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Un édifice plus grand fut ensuite érigé par le moine Amelius Maurell et le prêtre Clodesinde, édifice consacré inachevé en 1046. En 1235 le premier conflit d'importance eu lieu entre les moines et les habitants de la ville. Pour manifester leurs désaccords ils refusèrent de rendre hommage à Arnald Ier, l'abbé. L'évêque d'Elne, Bernard de Berga et Nunyo Sanche qui gouvernait le Roussillon à cet époque (Royaume de Majorque) durent intervenir pour faire rétablir la paix. Face à ces évènements, l'abbé décida de vendre à Nunyo Sanche le village qui s'était formé sur les lieux ou Castellanus était devenu ermite, c'est à dire "les Bains" (Amélie les bains). Entre 1261 et 1303 le cloître fut construit. Il est gothique, sans aucune sculpture ni fioriture, en marbre blanc sauf les fines colonnes jumelles qui sont en pierres de Gérone.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>En 1592, le monastère fut uni à l'abbaye de Saint-André de Sorède. En 1722, il fut uni à l'évêché de Perpignan. Au XVIIIe siècle la vie monacale s'éteint peu à peu à Arles. Le 24 mars 1770 l'évêque d'Elne qui avait le titre d'abbé d'Arles démissionne de cette charge. Un abbé commendataire est nommé, il procèdera à la liquidation. A la révolution française l'abbaye fut menacée de vente en tant que bien national. Mais la pression des arlésiens a fait que l'église abbatiale s'est transformée en église paroissiale.
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En 1592, le monastère fut uni à l'abbaye de Saint-André de Sorède. En 1722, il fut uni à l'évêché de Perpignan. Au XVIIIe siècle la vie monacale s'éteint peu à peu à Arles. Le 24 mars 1770 l'évêque d'Elne qui avait le titre d'abbé d'Arles démissionne de cette charge. Un abbé commendataire est nommé, il procèdera à la liquidation. A la révolution française l'abbaye fut menacée de vente en tant que bien national. Mais la pression des arlésiens a fait que l'église abbatiale s'est transformée en église paroissiale.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La Creu del Gra : A l'origine, cette croix serait celle d'un calvaire à l'entrée du village. Elle est l'œuvre de forgerons catalans du XVIe siècle. Elle a été récemment déplacée dans le cloître pour la protéger. Son nom s'explique par la boule de fer prisonnière de sa base, chef-d’œuvre du savoir-faire des forgerons catalans.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
La Creu del Gra : A l'origine, cette croix serait celle d'un calvaire à l'entrée du village. Elle est l'œuvre de forgerons catalans du XVIe siècle. Elle a été récemment déplacée dans le cloître pour la protéger. Son nom s'explique par la boule de fer prisonnière de sa base, chef-d’œuvre du savoir-faire des forgerons catalans.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Le cloitre. Il se compose d'une galerie couverte d'un toit en appentis avec charpente apparente et, aux quatre angles, s'appuient les murs des anciens bâtiments claustraux devenus propriétés particulières. L'arcature du cloître, celle de la salle capitulaire et les arcs établis aux quatre angles sont de marbre blanc ; les autres murs sont en galets de mortier.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Le cloitre. Il se compose d'une galerie couverte d'un toit en appentis avec charpente apparente et, aux quatre angles, s'appuient les murs des anciens bâtiments claustraux devenus propriétés particulières. L'arcature du cloître, celle de la salle capitulaire et les arcs établis aux quatre angles sont de marbre blanc ; les autres murs sont en galets de mortier.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Le cloitre.
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Le cloitre.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Conçue comme une basilique antique, l'église est structurée par une grande nef à trois vaisseaux et son chœur principal est placé à l'ouest. La disposition du chœur, courante dans les édifices carolingiens des régions nordiques, est unique dans la région. Cette « tradition » s’expliquerait par la survivance de pratiques liturgiques spécifiques au haut Moyen Âge. Les trois nefs à l’origine charpentées ont dû recevoir le voûtement actuel en 1157, date de la nouvelle consécration de l’édifice. La nef centrale est couverte en berceau brisé. tandis que les collatéraux sont couverts en plein cintre. Les piliers de support doublent le premier mur du XIe siècle. Comme dans toutes les églises de type basilical, des fenêtres hautes éclairent la nef centrale. Les piliers de support doublent le premier mur du XIe siècle. Comme dans toutes les églises de type basilical, des fenêtres hautes éclairent la nef centrale.
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Conçue comme une basilique antique, l'église est structurée par une grande nef à trois vaisseaux et son chœur principal est placé à l'ouest. La disposition du chœur, courante dans les édifices carolingiens des régions nordiques, est unique dans la région. Cette « tradition » s’expliquerait par la survivance de pratiques liturgiques spécifiques au haut Moyen Âge. Les trois nefs à l’origine charpentées ont dû recevoir le voûtement actuel en 1157, date de la nouvelle consécration de l’édifice. La nef centrale est couverte en berceau brisé. tandis que les collatéraux sont couverts en plein cintre. Les piliers de support doublent le premier mur du XIe siècle. Comme dans toutes les églises de type basilical, des fenêtres hautes éclairent la nef centrale. Les piliers de support doublent le premier mur du XIe siècle. Comme dans toutes les églises de type basilical, des fenêtres hautes éclairent la nef centrale.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Les collatéraux sont couverts en plein cintre. Au fond, la contre abside : Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides. Il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays Mosan et Rhénan, miraculeusement parvenu intact jusqu'à nous.
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Les collatéraux sont couverts en plein cintre. Au fond, la contre abside : Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides. Il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays Mosan et Rhénan, miraculeusement parvenu intact jusqu'à nous.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Le chœur de l’église est composé d’une abside et de deux absidioles. L'abside. La statue de la Vierge est encadrée par celles d'Abdon et Sennen.
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Le chœur de l’église est composé d’une abside et de deux absidioles. L'abside. La statue de la Vierge est encadrée par celles d'Abdon et Sennen.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>L’absidiole nord-ouest abrite le retable à baldaquin du Christ de la fin du XVIIIe siècle. L'art baroque qui est caractérisé par le mouvement et la surcharge décorative, s'assagit. Il fait place au vide entre les colonnes et met l'accent sur la gloire du couronnement. Le crucifix central est utilisé depuis le XVIIIe siècle pour la procession nocturne du Vendredi saint.
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L’absidiole nord-ouest abrite le retable à baldaquin du Christ de la fin du XVIIIe siècle. L'art baroque qui est caractérisé par le mouvement et la surcharge décorative, s'assagit. Il fait place au vide entre les colonnes et met l'accent sur la gloire du couronnement. Le crucifix central est utilisé depuis le XVIIIe siècle pour la procession nocturne du Vendredi saint.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Le chœur de l’église est composé d’une abside et de deux absidioles.

L'absidiole sud-ouest est, à l'origine, dédiée à Saint Pierre. Elle accueille aujourd'hui une partie du mobilier entretenu par la confrérie de la Sanch (du précieux sang du Christ). Elle abrite un Saint Sépulcre, une Vierge des douleurs, une Croix de la passion et un Christ aux outrages assis (Ecce Homo)
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Le chœur de l’église est composé d’une abside et de deux absidioles. L'absidiole sud-ouest est, à l'origine, dédiée à Saint Pierre. Elle accueille aujourd'hui une partie du mobilier entretenu par la confrérie de la Sanch (du précieux sang du Christ). Elle abrite un Saint Sépulcre, une Vierge des douleurs, une Croix de la passion et un Christ aux outrages assis (Ecce Homo)
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Christ aux outrages assis (Ecce Homo).
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Christ aux outrages assis (Ecce Homo).
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Vierge des douleurs.
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Vierge des douleurs.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Croix de la passion.
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Croix de la passion.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Les armoires à reliques : Creusées dans les piliers de la deuxième travée avec un décor peint à diverses époques (XIIe et probablement XIVe siècle). Elles servaient à garder les biens les plus précieux de l'abbaye, à savoir les reliques des deux saints, Saint Abdon et Saint Sennen.
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Les armoires à reliques : Creusées dans les piliers de la deuxième travée avec un décor peint à diverses époques (XIIe et probablement XIVe siècle). Elles servaient à garder les biens les plus précieux de l'abbaye, à savoir les reliques des deux saints, Saint Abdon et Saint Sennen.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Les armoires à reliques : Creusées dans les piliers de la deuxième travée avec un décor peint à diverses époques (XIIe et probablement XIVe siècle). Elles servaient à garder les biens les plus précieux de l'abbaye, à savoir les reliques des deux saints : Saint Abdon et Saint Sennen.
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Les armoires à reliques : Creusées dans les piliers de la deuxième travée avec un décor peint à diverses époques (XIIe et probablement XIVe siècle). Elles servaient à garder les biens les plus précieux de l'abbaye, à savoir les reliques des deux saints : Saint Abdon et Saint Sennen.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Retable pré-baroque daté de 1647, œuvre de Lazare Trémullas, premier introducteur en Roussillon du grand retable à panneaux sculptés dorés et polychromés couvrant entièrement le mur du fond de chapelle.
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Retable pré-baroque daté de 1647, œuvre de Lazare Trémullas, premier introducteur en Roussillon du grand retable à panneaux sculptés dorés et polychromés couvrant entièrement le mur du fond de chapelle.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Les panneaux figurent la passion des deux martyrs (registre supérieur et prédelle) et la translation de leurs reliques à Arles (registre inférieur). Les titulaires occupent la niche centrale que surmonte un baldaquin avec galerie à balustres, tandis que les panneaux narratifs occupent la prédelle et les travées latérales. L'Ascension de la Vierge et la crucifixion surmontent l'axe central. St Abdon et St Sennen font l'objet d'une profonde vénération toujours vivante à Arles.
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Les panneaux figurent la passion des deux martyrs (registre supérieur et prédelle) et la translation de leurs reliques à Arles (registre inférieur). Les titulaires occupent la niche centrale que surmonte un baldaquin avec galerie à balustres, tandis que les panneaux narratifs occupent la prédelle et les travées latérales. L'Ascension de la Vierge et la crucifixion surmontent l'axe central. St Abdon et St Sennen font l'objet d'une profonde vénération toujours vivante à Arles.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Ouverture du tombeau des Saints Abdon et Sennen et prélèvement d’une partie des ossements des martyrs remis à l’abbé Arnulfe. Arnulfe quitte Rome avec les reliques dissimulées dans des tonneaux compartimentés ;
il emporte aussi avec lui de l’eau prise dans le baptistère de la catacombe de Pontien. Dans la prédelle : on veut les contraindre à rendre un culte au dieu du soleil ; Abdon et Sennen sont emprisonnés.
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Ouverture du tombeau des Saints Abdon et Sennen et prélèvement d’une partie des ossements des martyrs remis à l’abbé Arnulfe. Arnulfe quitte Rome avec les reliques dissimulées dans des tonneaux compartimentés ; il emporte aussi avec lui de l’eau prise dans le baptistère de la catacombe de Pontien. Dans la prédelle : on veut les contraindre à rendre un culte au dieu du soleil ; Abdon et Sennen sont emprisonnés.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Le miracle de la mule tombée dans le ravin avec les précieuses reliques, la mule se releva, son chargement étant sauf. Devant l’abbatiale Sainte-Marie dont les cloches sonnent à toute volée mues par des mains invisibles,
Arnulfe retire les saintes reliques de leur cachette. Dans la pédelle : Abdon et Sennen sont dénoncés à Dèce comme chrétiens
et sont condamnés à être emprisonnés
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Le miracle de la mule tombée dans le ravin avec les précieuses reliques, la mule se releva, son chargement étant sauf. Devant l’abbatiale Sainte-Marie dont les cloches sonnent à toute volée mues par des mains invisibles, Arnulfe retire les saintes reliques de leur cachette. Dans la pédelle : Abdon et Sennen sont dénoncés à Dèce comme chrétiens et sont condamnés à être emprisonnés
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Flagellation des Saints Abdon et Sennen. Les Saints Abdon et Sennen livrés aux rétiaires
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Flagellation des Saints Abdon et Sennen. Les Saints Abdon et Sennen livrés aux rétiaires
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Décollation des Saints Abdon et Sennen. Abdon et Sennen avec les fauves, lions et ours,  dans l’amphithéâtre
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Décollation des Saints Abdon et Sennen. Abdon et Sennen avec les fauves, lions et ours, dans l’amphithéâtre
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Statues des deux martyrs et coffre dans lequel sont enfermées leurs reliques. Selon les antiques traditions encore, Abdon et Sennen étaient de race princière et avaient embrassé la foi chrétienne lorsqu’ils étaient de jeunes adultes. Leur patrie était une région qui, dans l’Antiquité, était nommée Gordyène, au sud du lac de Van, et était depuis quelques années sous la domination perse mais en lutte contre l’empire romain. Lorsque Dèce accéda au pouvoir (249), Il déclencha une persécution violente contre les chrétiens.
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. Statues des deux martyrs et coffre dans lequel sont enfermées leurs reliques. Selon les antiques traditions encore, Abdon et Sennen étaient de race princière et avaient embrassé la foi chrétienne lorsqu’ils étaient de jeunes adultes. Leur patrie était une région qui, dans l’Antiquité, était nommée Gordyène, au sud du lac de Van, et était depuis quelques années sous la domination perse mais en lutte contre l’empire romain. Lorsque Dèce accéda au pouvoir (249), Il déclencha une persécution violente contre les chrétiens.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle des Sts Abdon et Sennen.  L'Ascension de la Vierge et la crucifixion surmontent l'axe central.
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La chapelle des Sts Abdon et Sennen. L'Ascension de la Vierge et la crucifixion surmontent l'axe central.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Vitrail représentant Saint Abdon, à gauche, et Saint Sennen, à droite, avec deux lions à leurs pieds.
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Vitrail représentant Saint Abdon, à gauche, et Saint Sennen, à droite, avec deux lions à leurs pieds.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La Rodella : Disque de cire d'abeilles offert chaque 30 juillet, jour de la St Abdon et St Sennen, depuis 1465, à l'abbaye d'Arles par le village de Montbolo, afin d'abtenir la protection des Saintes Reliques. Chaque année, depuis le XVe siècle, le 30 juillet, les habitants de Montbolô expriment leur reconnaissance aux deux saints patrons d'Arles, protecteurs du Vallespir, Abdon et Sennen. En 1465, Andreu Noguer, un des bergers de ce village, fut le témoin de l'intervention des deux martyrs qui détournèrent un violent orage de grêle provoqué par les acolytes du Diable, les sorcières : alors qu'il faisait paître ses moutons sur les pentes de la Parra il entendit la lutte dont les saints sortirent vainqueurs.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
La Rodella : Disque de cire d'abeilles offert chaque 30 juillet, jour de la St Abdon et St Sennen, depuis 1465, à l'abbaye d'Arles par le village de Montbolo, afin d'abtenir la protection des Saintes Reliques. Chaque année, depuis le XVe siècle, le 30 juillet, les habitants de Montbolô expriment leur reconnaissance aux deux saints patrons d'Arles, protecteurs du Vallespir, Abdon et Sennen. En 1465, Andreu Noguer, un des bergers de ce village, fut le témoin de l'intervention des deux martyrs qui détournèrent un violent orage de grêle provoqué par les acolytes du Diable, les sorcières : alors qu'il faisait paître ses moutons sur les pentes de la Parra il entendit la lutte dont les saints sortirent vainqueurs.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>L'ancienne chapelle du rosaire : Les panneaux du retable d'origine sont répartis dans la nef centrale. Cette chapelle abrite maintenant le retable de St Pierre (XVIIIe siècle), conçu à l'origine pour l'absidiole Sud-ouest. Cuve baptismale du XIIe siècle.
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L'ancienne chapelle du rosaire : Les panneaux du retable d'origine sont répartis dans la nef centrale. Cette chapelle abrite maintenant le retable de St Pierre (XVIIIe siècle), conçu à l'origine pour l'absidiole Sud-ouest. Cuve baptismale du XIIe siècle.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>L'ancienne chapelle du rosaire. Cuve baptismale romane. Vierge à l'Enfant tenant un oiseau.
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L'ancienne chapelle du rosaire. Cuve baptismale romane. Vierge à l'Enfant tenant un oiseau.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Deux des six panneaux du retable du Rosaire (1670). La résurrection et l'Ascension.
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Deux des six panneaux du retable du Rosaire (1670). La résurrection et l'Ascension.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Deux des six panneaux du retable du Rosaire (1670). Couronnement de la Vierge. En bas, l'Annonciation, l'adoration des Mages, la Pentecôte.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Deux des six panneaux du retable du Rosaire (1670). Couronnement de la Vierge. En bas, l'Annonciation, l'adoration des Mages, la Pentecôte.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle St Joseph : Retable du XVIIIe siècle, dans la niche centrale St Joseph entouré de St Côme et St Damien, les deux Saints guérisseurs souvent présents dans nos églises, à mettre en relation avec la fréquence des épidémies. St Georges terrassant le dragon occupe la niche du couronnement. La dévotion à St Georges est assez rare au XVIIIe siècle alors qu'à l'époque médiévales elle est plus fréquente, le St guerrier étant le protecteur des chevaliers. Il est aussi le Saint Patron de la Catalogne.
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La chapelle St Joseph : Retable du XVIIIe siècle, dans la niche centrale St Joseph entouré de St Côme et St Damien, les deux Saints guérisseurs souvent présents dans nos églises, à mettre en relation avec la fréquence des épidémies. St Georges terrassant le dragon occupe la niche du couronnement. La dévotion à St Georges est assez rare au XVIIIe siècle alors qu'à l'époque médiévales elle est plus fréquente, le St guerrier étant le protecteur des chevaliers. Il est aussi le Saint Patron de la Catalogne.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>St Joseph entouré de St Côme et St Damien, les deux Saints guérisseurs. Dans la prédelle, la fuite en Egypte et la Sainte Famille dans l'atelier de Joseph.
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St Joseph entouré de St Côme et St Damien, les deux Saints guérisseurs. Dans la prédelle, la fuite en Egypte et la Sainte Famille dans l'atelier de Joseph.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>St Georges.
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St Georges.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle Saint-Antoine est située au centre du collatéral sud. Les armes de l'abbé Jacques 1er, constructeur des trois chapelles de ce collatéral, sont sculptées sur la clé de voute et aux culots de retombées des nervures. Du mobilier primitif, il ne reste que la table d'autel en granit. Le retable actuel date de 1743 et c'est un parfait exemple de l'art baroque en pays catalan avec niches et colonnes torses. La niche centrale est dédiée à saint Antoine, ermite. Les deux autres sont dédiées aux saints guérisseurs de la peste que l'on retrouve dans de nombreuses églises françaises : saint Sébastien et saint Roch.
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La chapelle Saint-Antoine est située au centre du collatéral sud. Les armes de l'abbé Jacques 1er, constructeur des trois chapelles de ce collatéral, sont sculptées sur la clé de voute et aux culots de retombées des nervures. Du mobilier primitif, il ne reste que la table d'autel en granit. Le retable actuel date de 1743 et c'est un parfait exemple de l'art baroque en pays catalan avec niches et colonnes torses. La niche centrale est dédiée à saint Antoine, ermite. Les deux autres sont dédiées aux saints guérisseurs de la peste que l'on retrouve dans de nombreuses églises françaises : saint Sébastien et saint Roch.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Saint Antoine, ermite, avec le cochon, entouré des saints guérisseurs, saint Sébastien et saint Roch. La prédelle à niches oblongues est intéressante, notamment pour celle du centre qui abrite une statue de sainte Madeleine couchée.
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Saint Antoine, ermite, avec le cochon, entouré des saints guérisseurs, saint Sébastien et saint Roch. La prédelle à niches oblongues est intéressante, notamment pour celle du centre qui abrite une statue de sainte Madeleine couchée.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Notre-Dame du Sacré-Coeur.
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Notre-Dame du Sacré-Coeur.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chapelle Saint-Benoit est située au sud-ouest du collatéral sud. L'abbaye se devait de vouer un culte au saint fondateur de l'ordre bénédictin. Une chapelle latérale lui est donc consacrée. Le retable date de 1644. Il présente la statue du saint dans une niche centrale. Saint Étienne et saint Isidore sont dans des niches latérales. Le retable est remarquable pour sa prédelle. Au couronnement du retable, une Vierge est de facture récente. Aux ailerons du retable, deux toiles peintes figurent à droite sainte Quitterie et à gauche sainte Afra. Ce sont deux martyres du IVe siècle, originaires de Galice pour la première et de Gérone pour la seconde.
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La chapelle Saint-Benoit est située au sud-ouest du collatéral sud. L'abbaye se devait de vouer un culte au saint fondateur de l'ordre bénédictin. Une chapelle latérale lui est donc consacrée. Le retable date de 1644. Il présente la statue du saint dans une niche centrale. Saint Étienne et saint Isidore sont dans des niches latérales. Le retable est remarquable pour sa prédelle. Au couronnement du retable, une Vierge est de facture récente. Aux ailerons du retable, deux toiles peintes figurent à droite sainte Quitterie et à gauche sainte Afra. Ce sont deux martyres du IVe siècle, originaires de Galice pour la première et de Gérone pour la seconde.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Statue de saint Benoit dans la niche centrale, celles de Saint Étienne et saint Isidore dans les niches latérales.
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Statue de saint Benoit dans la niche centrale, celles de Saint Étienne et saint Isidore dans les niches latérales.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Le retable est remarquable pour sa prédelle. En effet, celle-ci présente en continu, une prise d'habit sur toile peinte alors qu'habituellement, y figurent des moments de la vie du saint titulaire du retable. La lecture se fait de gauche à droite. Au premier plan, des prélats, probablement un évêque assis et trois abbés mitrés reçoivent et bénissent des fidèles de la ville venus à la cérémonie. Puis viennent les moments propres à une prise d'habit d'un tout jeune moine : au centre la lecture/récitation de la Règle de saint Benoit et à droite la prise d'habit elle-même.
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Le retable est remarquable pour sa prédelle. En effet, celle-ci présente en continu, une prise d'habit sur toile peinte alors qu'habituellement, y figurent des moments de la vie du saint titulaire du retable. La lecture se fait de gauche à droite. Au premier plan, des prélats, probablement un évêque assis et trois abbés mitrés reçoivent et bénissent des fidèles de la ville venus à la cérémonie. Puis viennent les moments propres à une prise d'habit d'un tout jeune moine : au centre la lecture/récitation de la Règle de saint Benoit et à droite la prise d'habit elle-même.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Au couronnement du retable, une Vierge est de facture récente. Elle tient une ancre, symbole de l'Espérance.Aux ailerons du retable, deux toiles peintes figurent à droite sainte Quitterie et à gauche sainte Afra. Ce sont deux martyres du IVe siècle, originaires de Galice pour la première et de Gérone pour la seconde.
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Au couronnement du retable, une Vierge est de facture récente. Elle tient une ancre, symbole de l'Espérance.Aux ailerons du retable, deux toiles peintes figurent à droite sainte Quitterie et à gauche sainte Afra. Ce sont deux martyres du IVe siècle, originaires de Galice pour la première et de Gérone pour la seconde.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La chaire du XVIIIe siècle.
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La chaire du XVIIIe siècle.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>L'orgue : L'instrument actuel a remplacé au XVIIIe siècle un orgue de facture catalane. Jamais transformé malgré de nombreuses restaurations, il garde la sonorité des isntruments du XVIIIe.
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L'orgue : L'instrument actuel a remplacé au XVIIIe siècle un orgue de facture catalane. Jamais transformé malgré de nombreuses restaurations, il garde la sonorité des isntruments du XVIIIe.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Escalier permettant d'accéder à l'orgue.
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Escalier permettant d'accéder à l'orgue.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La contre abside. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides. Il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays Mosan et Rhénan, miraculeusement parvenu intact jusqu'à nous. Son élément principal est une chapelle haute située au-dessus du portail, où l'on accédait par un escalier à double volée, dédiée à St Michel. Décor à fresques datables du XIIe siècle, avec deux figures d'anges (séraphins aux ailes décorées d'yeux) et, au dessus, le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes.
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La contre abside. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides. Il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays Mosan et Rhénan, miraculeusement parvenu intact jusqu'à nous. Son élément principal est une chapelle haute située au-dessus du portail, où l'on accédait par un escalier à double volée, dédiée à St Michel. Décor à fresques datables du XIIe siècle, avec deux figures d'anges (séraphins aux ailes décorées d'yeux) et, au dessus, le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Un escalier à double volets menait à la chapelle haute (St Michel) lors des célébrations processionnelles. Décor à fresques datables du XIIe siècle, avec deux figures d'anges (séraphins aux ailes décorées d'yeux) et, au dessus, le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes.
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Un escalier à double volets menait à la chapelle haute (St Michel) lors des célébrations processionnelles. Décor à fresques datables du XIIe siècle, avec deux figures d'anges (séraphins aux ailes décorées d'yeux) et, au dessus, le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Décor à fresques datables du XIIe siècle, avec deux figures d'anges (séraphins aux ailes décorées d'yeux) et, au dessus, le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes.
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Décor à fresques datables du XIIe siècle, avec deux figures d'anges (séraphins aux ailes décorées d'yeux) et, au dessus, le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La Sainte-Tombe. Près de l'entrée de l'église se trouve un gisant incrusté dans le mur. C'est celui de Guillem Gaucelm, Seigneur de Tellet, mort en 1211. Cette sculpture est l'œuvre de Raymond de Bianya.

Sous ce gisant se trouve un sarcophage paléochrétien daté du Ve siècle dit « la Sainte Tombe ». Il a protégé il y a mille ans, à leur arrivée, les reliques des Saints Abdon et Sennen ramenées depuis Rome par Saint Arnulphe. Le sarcophage est fait de marbre bleu de Céret, taillé et sculpté d'un X entouré d'un cercle signifiant Iesous Chrestos (Jésus Christ). Il mesure 1,88 mètre à la base et s'évase jusqu'à 1,92 mètre sur 50 centimètres de large au plus mince à 65 centimètres au plus large. Il est posé sur deux cales de 40 centimètres de côté.
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La Sainte-Tombe. Près de l'entrée de l'église se trouve un gisant incrusté dans le mur. C'est celui de Guillem Gaucelm, Seigneur de Tellet, mort en 1211. Cette sculpture est l'œuvre de Raymond de Bianya. Sous ce gisant se trouve un sarcophage paléochrétien daté du Ve siècle dit « la Sainte Tombe ». Il a protégé il y a mille ans, à leur arrivée, les reliques des Saints Abdon et Sennen ramenées depuis Rome par Saint Arnulphe. Le sarcophage est fait de marbre bleu de Céret, taillé et sculpté d'un X entouré d'un cercle signifiant Iesous Chrestos (Jésus Christ). Il mesure 1,88 mètre à la base et s'évase jusqu'à 1,92 mètre sur 50 centimètres de large au plus mince à 65 centimètres au plus large. Il est posé sur deux cales de 40 centimètres de côté.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La Sainte-Tombe. Ce tombeau secrète de l'eau depuis qu'on y a déposé les reliques des Saints Abdon et Sennen, alors même que les reliques ont disparu à une date indéterminée. Cette eau disposerait d'un
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La Sainte-Tombe. Ce tombeau secrète de l'eau depuis qu'on y a déposé les reliques des Saints Abdon et Sennen, alors même que les reliques ont disparu à une date indéterminée. Cette eau disposerait d'un "pouvoir" curatif au bout de neuf jours d'utilisation . Le phénomène a longtemps été considéré comme inexpliqué, et n'a été élucidé qu'en 1961 par les hydrologues Pérard, Honoré et Leborgne. Les travaux de 1961 ont été confirmés par les études de 1999 et 2000 et lient le remplissage de la tombe à la pluviométrie et à la porosité du couvercle. Le marbre utilisé pour le sarcophage a une origine différente et est étanche. L'eau de pluie s'infiltre dans le couvercle qui joue le rôle de réservoir et s'écoule dans le sarcophage. C'est par le petit trou sous le couvercle, qu'on soutire l'eau.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La façade. Le décor de la façade, orientée à l'est, est un des tout premiers essais de sculpture monumentale datant du milieu du XIe siècle. La décoration est située aux endroits les plus visibles, c’est-à-dire, la porte d'entrée et la fenêtre qui la surmonte. Le portail est surmonté d'un ensemble de dix grandes baies cintrées dont deux seulement sont à claire-voie. Cet ensemble est, à son tour, surmonté par un pignon orné d'une galerie d'arcades aveugles qui sont caractéristiques de l'architecture lombarde.
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La façade. Le décor de la façade, orientée à l'est, est un des tout premiers essais de sculpture monumentale datant du milieu du XIe siècle. La décoration est située aux endroits les plus visibles, c’est-à-dire, la porte d'entrée et la fenêtre qui la surmonte. Le portail est surmonté d'un ensemble de dix grandes baies cintrées dont deux seulement sont à claire-voie. Cet ensemble est, à son tour, surmonté par un pignon orné d'une galerie d'arcades aveugles qui sont caractéristiques de l'architecture lombarde.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La façade. Au tympan, une croix grecque a été sculptée avec, en son centre, un Christ en gloire, assis et bénissant dit Pantocrator. Sur les branches de la croix, dans des médaillons, figurent les symboles des quatre évangélistes. De part et d'autre du tympan que surmonte une archivolte, des lions dévorant leur proie, sculptés en haut relief, utilisent les retours de celle-ci comme socles. Ce sont les Simiots,  êtres malfaisants qui vivaient un temps en Vallespir. C'étaient des bêtes féroces assez semblables à des chats et même à des singes qui, sans crainte de l'homme, s'introduisaient dans les maisons, enlevaient les enfants de leurs berceaux, les étouffaient et les emportaient pour les dévorer. L'abbé Arnulfe se dit que tout cela était arrivé à cause de ses propres péchés et de ceux des habitants de la région, le fléau ne pourrait être conjuré que par l'arrivée en ce lieu d'Arles de reliques de quelques saints. Il ramena de Rome les reliques de Saints Abdon et Sennen.  L'histoire raconte que dès que le convoi arriva, les Simiots disparurent...
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La façade. Au tympan, une croix grecque a été sculptée avec, en son centre, un Christ en gloire, assis et bénissant dit Pantocrator. Sur les branches de la croix, dans des médaillons, figurent les symboles des quatre évangélistes. De part et d'autre du tympan que surmonte une archivolte, des lions dévorant leur proie, sculptés en haut relief, utilisent les retours de celle-ci comme socles. Ce sont les Simiots, êtres malfaisants qui vivaient un temps en Vallespir. C'étaient des bêtes féroces assez semblables à des chats et même à des singes qui, sans crainte de l'homme, s'introduisaient dans les maisons, enlevaient les enfants de leurs berceaux, les étouffaient et les emportaient pour les dévorer. L'abbé Arnulfe se dit que tout cela était arrivé à cause de ses propres péchés et de ceux des habitants de la région, le fléau ne pourrait être conjuré que par l'arrivée en ce lieu d'Arles de reliques de quelques saints. Il ramena de Rome les reliques de Saints Abdon et Sennen. L'histoire raconte que dès que le convoi arriva, les Simiots disparurent...
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La façade. Le Christ en gloire, assis et bénissant dit Pantocrator. Sur les branches de la croix, dans des médaillons, figurent les symboles des quatre évangélistes : l’aigle pour Saint Jean, le lion pour Saint Marc, le taureau pour Saint Luc et l’ange pour Saint Matthieu. Au-dessous du Christ, le linteau en granit est ornementé de l’Alpha et de l’Oméga. Il pourrait être le seul souvenir de l’édifice du IXe siècle.
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La façade. Le Christ en gloire, assis et bénissant dit Pantocrator. Sur les branches de la croix, dans des médaillons, figurent les symboles des quatre évangélistes : l’aigle pour Saint Jean, le lion pour Saint Marc, le taureau pour Saint Luc et l’ange pour Saint Matthieu. Au-dessous du Christ, le linteau en granit est ornementé de l’Alpha et de l’Oméga. Il pourrait être le seul souvenir de l’édifice du IXe siècle.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>La façade.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
La façade.
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<center>L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech </center>Inscriptions funéraires.
L'abbaye Sainte-Marie-d'Arles-sur-Tech
Inscriptions funéraires.
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<center>Céret</center>La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
Céret
La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
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<center>Céret</center>La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
Céret
La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
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<center>Céret</center>La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué, en hommage au compositeur Déodat de Séverac, 1923.
Céret
La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué, en hommage au compositeur Déodat de Séverac, 1923.
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<center>Céret</center>La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
Céret
La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
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<center>Céret</center>La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
Céret
La catalane (Magali de Séverac) par Manolo Hugué.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>
Musée d'Art Moderne de Céret
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Antoni Tàpies réalise le Diptyque mural sur lave de Volvic en 1990 sous le porche du musée.
Musée d'Art Moderne de Céret
Antoni Tàpies réalise le Diptyque mural sur lave de Volvic en 1990 sous le porche du musée.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Antoni Tàpies réalise le Diptyque mural sur lave de Volvic en 1990 sous le porche du musée.
Musée d'Art Moderne de Céret
Antoni Tàpies réalise le Diptyque mural sur lave de Volvic en 1990 sous le porche du musée.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jaume Plensa
Carlota Silence 2020 Marbre
Musée d'Art Moderne de Céret
Jaume Plensa Carlota Silence 2020 Marbre
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jaume Plensa
Carlota Silence 2020 Marbre
Musée d'Art Moderne de Céret
Jaume Plensa Carlota Silence 2020 Marbre
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>George-Daniel de Monffreld
(1856-1929)
Paysage de Corneilla
s.d.
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
George-Daniel de Monffreld (1856-1929) Paysage de Corneilla s.d. Huile sur toile
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>George-Daniel de Monffreld
(1856-1929)
Paysage rocheux 1888
Huile sur bois
Musée d'Art Moderne de Céret
George-Daniel de Monffreld (1856-1929) Paysage rocheux 1888 Huile sur bois
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jean Marchand (1883-1940)
Escalier de Montmartre 1912
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Jean Marchand (1883-1940) Escalier de Montmartre 1912 Huile sur toile
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jean Marchand (1883-1940)
Place de la Liberté à Céret 1912
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Jean Marchand (1883-1940) Place de la Liberté à Céret 1912 Huile sur toile
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jean Marchand (1883-1940)
Le Couvent des Capucins à Céret 1912
Huile sur toile. Jean Marchand expose en 1912 au Salon de la Section d'or réunissant des artistes soucieux de donner une forme théorique aux principes novateurs du cubisme.
Cette vue du couvent des Capucins, enserrée entre deux troncs d'arbres qui cadrent la scène, met en valeur les volumes de la demeure. Elle deviendra en 1913 la résidence de Frank Burty Haviland et un lieu de réunion pour les artistes.
Musée d'Art Moderne de Céret
Jean Marchand (1883-1940) Le Couvent des Capucins à Céret 1912 Huile sur toile. Jean Marchand expose en 1912 au Salon de la Section d'or réunissant des artistes soucieux de donner une forme théorique aux principes novateurs du cubisme. Cette vue du couvent des Capucins, enserrée entre deux troncs d'arbres qui cadrent la scène, met en valeur les volumes de la demeure. Elle deviendra en 1913 la résidence de Frank Burty Haviland et un lieu de réunion pour les artistes.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Frank Burty Haviland (1886-1971)
Paris
1915
Huile sur toile marouflée sur carton et châssis
Musée d'Art Moderne de Céret
Frank Burty Haviland (1886-1971) Paris 1915 Huile sur toile marouflée sur carton et châssis
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Frank Burty Haviland (1886-1971)
Céret, la vieille ville v. 1912-1913
Huile sur isorel.
Musée d'Art Moderne de Céret
Frank Burty Haviland (1886-1971) Céret, la vieille ville v. 1912-1913 Huile sur isorel.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Aristide Malllol (1861-1944)
Portrait d'une catalane 1885
Huile sur toile. Dessinateur précoce, Maillol poursuit sa formation à Paris en 1882. George-Daniel de Monfreid lui fait découvrir les artistes d'avant-garde : Van Gogh, Émile Bernard et surtout Gauguin. Il rencontre également Henri Matisse et Louis Valtat.
Avec la reconnaissance artistique de Maillol, nombre d'artistes viennent expressément jusqu'à Banyuls pour le rencontrer dans son atelier de la métairie.
Musée d'Art Moderne de Céret
Aristide Malllol (1861-1944) Portrait d'une catalane 1885 Huile sur toile. Dessinateur précoce, Maillol poursuit sa formation à Paris en 1882. George-Daniel de Monfreid lui fait découvrir les artistes d'avant-garde : Van Gogh, Émile Bernard et surtout Gauguin. Il rencontre également Henri Matisse et Louis Valtat. Avec la reconnaissance artistique de Maillol, nombre d'artistes viennent expressément jusqu'à Banyuls pour le rencontrer dans son atelier de la métairie.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881 -1973)
Portrait de Corina Pere Romeu 1902
Huile sur toile. Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai- juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50.
Cette œuvre est antérieure au premier séjour de l'artiste à Céret. Corina Jéuregui i Malgà est l'épouse de Pere Romeu i Borràs, propriétaire du cabaret Els Quatre qui réunit artistes et intellectuels de la Barcelone moderniste entre 1897 et 1903.
Ce portrait est mélancolique mais diffère d'autres tableaux de la période bleue qui décrivent souvent la misère. Corina est d'un milieu bourgeois.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881 -1973) Portrait de Corina Pere Romeu 1902 Huile sur toile. Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai- juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50. Cette œuvre est antérieure au premier séjour de l'artiste à Céret. Corina Jéuregui i Malgà est l'épouse de Pere Romeu i Borràs, propriétaire du cabaret Els Quatre qui réunit artistes et intellectuels de la Barcelone moderniste entre 1897 et 1903. Ce portrait est mélancolique mais diffère d'autres tableaux de la période bleue qui décrivent souvent la misère. Corina est d'un milieu bourgeois.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>André Dunoyer de Segonzac (1884-1974)
Nature morte : La Vénus de Médicis
1912
Huile sur toile. En 1912 Dunoyer participe au Salon de la Section d'or à la Galerie de La Boétie avec notamment Juan Gris, Jean Marchand, André Lhote... La même année La Vénus de Médicis est exposée au Salon des Indépendants.
L'effet cubiste se limite à la sculpture représentée. La gamme chromatique des bruns, ocre et gris respecte aussi la tendance du moment. Tirés peu de toiles cubistes sont connues de cet artiste.
Musée d'Art Moderne de Céret
André Dunoyer de Segonzac (1884-1974) Nature morte : La Vénus de Médicis 1912 Huile sur toile. En 1912 Dunoyer participe au Salon de la Section d'or à la Galerie de La Boétie avec notamment Juan Gris, Jean Marchand, André Lhote... La même année La Vénus de Médicis est exposée au Salon des Indépendants. L'effet cubiste se limite à la sculpture représentée. La gamme chromatique des bruns, ocre et gris respecte aussi la tendance du moment. Tirés peu de toiles cubistes sont connues de cet artiste.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Auguste Herbin (1882-1960)
Paysage de Céret 1913
Huile sur toile. Séjours à Céret en 1913, 1918-1920 et 1923
Lors de son séjour à Céret en 1913, Herbin peint plusieurs vues de la cité catalane. Il s'inspire alors du cubisme mais reste attaché à une forme de figuration et recourt rapidement à la couleur puissante et vive.
Ici on identifie le site du vieux pont d'entrée dans la ville : détails architecturaux, le pont de chemin de fer, la rivière du Tech, les montagnes environnantes avec le Canigou en fond.
Musée d'Art Moderne de Céret
Auguste Herbin (1882-1960) Paysage de Céret 1913 Huile sur toile. Séjours à Céret en 1913, 1918-1920 et 1923 Lors de son séjour à Céret en 1913, Herbin peint plusieurs vues de la cité catalane. Il s'inspire alors du cubisme mais reste attaché à une forme de figuration et recourt rapidement à la couleur puissante et vive. Ici on identifie le site du vieux pont d'entrée dans la ville : détails architecturaux, le pont de chemin de fer, la rivière du Tech, les montagnes environnantes avec le Canigou en fond.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Auguste Herbin (1882-1960)
Les toits rouges ou Les ponts de Céret
1913
Huila sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Auguste Herbin (1882-1960) Les toits rouges ou Les ponts de Céret 1913 Huila sur toile
81
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>La «Mecque du cubisme»
En 1912, l’écrivain André Salmon évoque Céret «Mecque du cubisme». Ce mouvementé l'origine de toutes les avant-gardes n'est pourtant pas né à Céret, mais à Paris en 1907. Entre 1911 et 1913, Picasso et Braque vont réaliser à Céret des chefs-d'œuvre de cette nouvelle manière de peindre, qui rassemble sur la surface plane du tableau ou du dessin plusieurs facettes d'un sujet, impossibles à percevoir d'un point de vue unique. L'art africain, dont Frank Burty Haviland est un grand collectionneur, est l'une des sources du cubisme, avec la peinture de Cézanne ou la sculpture ibérique. Cette révolution picturale va influencer des générations d'artistes, et faire la renommée de Céret. Dans les pas de Picasso et de Braque, Herbin et Gris viennent à Céret dès 1913. Ils livrent leur version personnelle du cubisme, haute en couleurs pour le premier, savamment composée pour le second.
Musée d'Art Moderne de Céret
La «Mecque du cubisme» En 1912, l’écrivain André Salmon évoque Céret «Mecque du cubisme». Ce mouvementé l'origine de toutes les avant-gardes n'est pourtant pas né à Céret, mais à Paris en 1907. Entre 1911 et 1913, Picasso et Braque vont réaliser à Céret des chefs-d'œuvre de cette nouvelle manière de peindre, qui rassemble sur la surface plane du tableau ou du dessin plusieurs facettes d'un sujet, impossibles à percevoir d'un point de vue unique. L'art africain, dont Frank Burty Haviland est un grand collectionneur, est l'une des sources du cubisme, avec la peinture de Cézanne ou la sculpture ibérique. Cette révolution picturale va influencer des générations d'artistes, et faire la renommée de Céret. Dans les pas de Picasso et de Braque, Herbin et Gris viennent à Céret dès 1913. Ils livrent leur version personnelle du cubisme, haute en couleurs pour le premier, savamment composée pour le second.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Violon ou Guitare en suspens 1912
Fusain et huile sur toile. Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai- juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50
Cette toile est réalisée à Céret durant le séjour du printemps 1912. Picasso est accompagné d'Eva Gouel (Marcelle Humbert), nouvel amour du peintre.
Comme la guitare, le violon est un motif récurrent dans le travail de cette période. Ici les deux motifs se confondent dans le titre même de l'œuvre. L'Instrument subit un découpage de ses formes, rapportées en plans non raccordés entre eux.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Violon ou Guitare en suspens 1912 Fusain et huile sur toile. Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai- juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50 Cette toile est réalisée à Céret durant le séjour du printemps 1912. Picasso est accompagné d'Eva Gouel (Marcelle Humbert), nouvel amour du peintre. Comme la guitare, le violon est un motif récurrent dans le travail de cette période. Ici les deux motifs se confondent dans le titre même de l'œuvre. L'Instrument subit un découpage de ses formes, rapportées en plans non raccordés entre eux.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Frank Burty Haviland (1886-1971)
Tête cubiste 1913-1915
Huile sur bois. En 1905 Braque achète un masque africain à un marin. Vlaminck et Derain visitent le Musée d'Ethnographie du Trocadéro, Matisse et Apollinaire font leurs premiers achats d'art africain.
Cette peinture cubiste dit à la fois l'admiration d'Haviland pour Picasso et sa passion pour cet art. En 1936 sa collection vendue à Drouot contient quatre-vingt-dix œuvres d'art africain, océanien, précolombien et asiatique
Musée d'Art Moderne de Céret
Frank Burty Haviland (1886-1971) Tête cubiste 1913-1915 Huile sur bois. En 1905 Braque achète un masque africain à un marin. Vlaminck et Derain visitent le Musée d'Ethnographie du Trocadéro, Matisse et Apollinaire font leurs premiers achats d'art africain. Cette peinture cubiste dit à la fois l'admiration d'Haviland pour Picasso et sa passion pour cet art. En 1936 sa collection vendue à Drouot contient quatre-vingt-dix œuvres d'art africain, océanien, précolombien et asiatique
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>André Lhote (1885-1962)
Rugby
1917
Huile sur toile. D'abord fauviste, la découverte de Cézanne oriente Lhote vers le cubisme. En 1912 il se rattache au groupe de la Section d'or et intervient souvent dans le débat théorique sur le cubisme.
Rugby en illustre son interprétation classique : composition rigoureuse et schématique bien lisible dans une large gamme de couleurs. L'action du jeu fait entrer le mouvement et donc le temps dans la toile.
Musée d'Art Moderne de Céret
André Lhote (1885-1962) Rugby 1917 Huile sur toile. D'abord fauviste, la découverte de Cézanne oriente Lhote vers le cubisme. En 1912 il se rattache au groupe de la Section d'or et intervient souvent dans le débat théorique sur le cubisme. Rugby en illustre son interprétation classique : composition rigoureuse et schématique bien lisible dans une large gamme de couleurs. L'action du jeu fait entrer le mouvement et donc le temps dans la toile.
85
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Léopold Survage (1879-1968)
Femme à la fenêtre 1931
Huile sur toile. Séjours à Collioure entre 1925 et 1932.
Survage vient à Paris en 1908 et suit les cours de Matisse. Cofondateur de la Section d'or, il développe un système personnel de construction de l'espace hors de la perspective classique.
La composition, construite ici en série de trapèzes, crée plusieurs plans et donne un rythme en champ-contrechamp. On sent l'influence du découpage cinématographique auquel Survage s'est intéressé dès 1912.
Musée d'Art Moderne de Céret
Léopold Survage (1879-1968) Femme à la fenêtre 1931 Huile sur toile. Séjours à Collioure entre 1925 et 1932. Survage vient à Paris en 1908 et suit les cours de Matisse. Cofondateur de la Section d'or, il développe un système personnel de construction de l'espace hors de la perspective classique. La composition, construite ici en série de trapèzes, crée plusieurs plans et donne un rythme en champ-contrechamp. On sent l'influence du découpage cinématographique auquel Survage s'est intéressé dès 1912.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Léopold Survage (1879-1968)
Marchande de poissons 1927
Huile sur toile. Séjours à Collioure entre 1925 et 1932
Léopold Survage découvre la ville et le port de Collioure en 1925 et y revient chaque année. Ses thèmes sont issus de la vie quotidienne du port : pécheurs, remmailleuses de filets, vendeuses de poissons...
La palette colorée est restreinte ; ocre, marron, vert bleu, blanc. Les plans sont simplifiés» les personnages placés dans des architectures tendent à l’abstraction.
Musée d'Art Moderne de Céret
Léopold Survage (1879-1968) Marchande de poissons 1927 Huile sur toile. Séjours à Collioure entre 1925 et 1932 Léopold Survage découvre la ville et le port de Collioure en 1925 et y revient chaque année. Ses thèmes sont issus de la vie quotidienne du port : pécheurs, remmailleuses de filets, vendeuses de poissons... La palette colorée est restreinte ; ocre, marron, vert bleu, blanc. Les plans sont simplifiés» les personnages placés dans des architectures tendent à l’abstraction.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Edouard Pignon (1905-1993)
Femme assise 1945
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Edouard Pignon (1905-1993) Femme assise 1945 Huile sur toile
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Willy Mucha (1905-1995)
Catalane à la cheminée 1945
Huile sur toile. Séjours à Collioure en 1936, 1943, 1945 à 1995
Mucha découvre Collioure en 1936 sur le trajet de Barcelone et de la Guerre d'Espagne. Après la Libération il partage sa vie entre Paris et Collioure où il a trouvé « une lumière qui n'existe que là ». De nombreux amis artistes, poètes et écrivains de tous horizons géographiques et culturels seront reçus dans sa demeure : Marc Chagall, Edouard Pignon, Raoul Dufy, Joan Miré, Max Ernst, Dali.
Musée d'Art Moderne de Céret
Willy Mucha (1905-1995) Catalane à la cheminée 1945 Huile sur toile. Séjours à Collioure en 1936, 1943, 1945 à 1995 Mucha découvre Collioure en 1936 sur le trajet de Barcelone et de la Guerre d'Espagne. Après la Libération il partage sa vie entre Paris et Collioure où il a trouvé « une lumière qui n'existe que là ». De nombreux amis artistes, poètes et écrivains de tous horizons géographiques et culturels seront reçus dans sa demeure : Marc Chagall, Edouard Pignon, Raoul Dufy, Joan Miré, Max Ernst, Dali.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>André Masson (1896-1987)
Les cerfs-volants 1927
Huile, sable et tempera sur toile. Séjours à Céret de 1919 à 1920, à Perpignan en 1929
En 1922 Max Jacob présente Masson à Daniel Henry Kahnweiler qui lui propose un contrat d'exclusivité et organise sa première exposition personnelle. C'est à cette occasion qu'André Breton le découvre et lui achète une œuvre.
Le style de Masson évolue avec la fréquentation des surréalistes. A la fin de 1923 il expérimente ses premiers dessins automatiques, puis les premiers tableaux de sable en 1926.
Musée d'Art Moderne de Céret
André Masson (1896-1987) Les cerfs-volants 1927 Huile, sable et tempera sur toile. Séjours à Céret de 1919 à 1920, à Perpignan en 1929 En 1922 Max Jacob présente Masson à Daniel Henry Kahnweiler qui lui propose un contrat d'exclusivité et organise sa première exposition personnelle. C'est à cette occasion qu'André Breton le découvre et lui achète une œuvre. Le style de Masson évolue avec la fréquentation des surréalistes. A la fin de 1923 il expérimente ses premiers dessins automatiques, puis les premiers tableaux de sable en 1926.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pinchus Krémègne (1890-1981)
Les palmiers à Céret v.1920
Huile sur toile. Séjours à Céret entre 1918 et 1939.
Installation après-guerre.
Ce tableau fait partie de la célèbre collection Zborowski, marchand d'art et galeriste des artistes de l'Ecole de Paris. Le mouvement occupe une place de tout premier plan dans la capitale de l'entre-deux-guerres.
L'effervescence artistique de la cité et les nombreuses académies d'enseignement de Montparnasse attire des artistes venus du monde entier : Chagall, Soutine, Kisling, Krémègne, Matas, Kikoïne.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pinchus Krémègne (1890-1981) Les palmiers à Céret v.1920 Huile sur toile. Séjours à Céret entre 1918 et 1939. Installation après-guerre. Ce tableau fait partie de la célèbre collection Zborowski, marchand d'art et galeriste des artistes de l'Ecole de Paris. Le mouvement occupe une place de tout premier plan dans la capitale de l'entre-deux-guerres. L'effervescence artistique de la cité et les nombreuses académies d'enseignement de Montparnasse attire des artistes venus du monde entier : Chagall, Soutine, Kisling, Krémègne, Matas, Kikoïne.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>André Masson (1896-1987)
Le Couvent des Capucins à Céret 1919
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
André Masson (1896-1987) Le Couvent des Capucins à Céret 1919 Huile sur toile
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>André Masson (1896-1987)
Rue de  Céret 1919
Huile sur toile
Don de la Galerie Louise Leiris.
Séjours à Céret de 1919 à 1920, séjour à Perpignan en 1929
André Masson reçoit une éducation solide en peinture à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles puis aux Beaux-Arts de Paris. Malgré le profond traumatisme de la guerre, il reprend finalement goût à la peinture. Ces paysages sont influencés par Cézanne, Van Gogh : réalisme solide et légèrement géométrique. Ici le point de vue plonget sur le premier plan alors que les arrière-plans se redressent.
Musée d'Art Moderne de Céret
André Masson (1896-1987) Rue de Céret 1919 Huile sur toile Don de la Galerie Louise Leiris. Séjours à Céret de 1919 à 1920, séjour à Perpignan en 1929 André Masson reçoit une éducation solide en peinture à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles puis aux Beaux-Arts de Paris. Malgré le profond traumatisme de la guerre, il reprend finalement goût à la peinture. Ces paysages sont influencés par Cézanne, Van Gogh : réalisme solide et légèrement géométrique. Ici le point de vue plonget sur le premier plan alors que les arrière-plans se redressent.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Maurice Loutreuil (1885-1925)
El carrer llarg ou Les toits vus du Castellas, Céret
Printemps 1919
Huile sur toile. Séjour à Céret de mars à mai 1919
Curieux, insatiable, Loutreuil s'intéresse à tous les mouvements artistiques du moment : fauvisme, cubisme, dadaïsme, futurisme. Il fréquente les cafés littéraires et artistiques de Montparnasse et la Rotonde.
La lumière du Sud le captive. Ici la succession de plans rigoureux mène le regard des bâtisses du village vers la ligne des platanes, jusqu'aux Aspres, derniers contreforts avant l'espace du ciel.
Musée d'Art Moderne de Céret
Maurice Loutreuil (1885-1925) El carrer llarg ou Les toits vus du Castellas, Céret Printemps 1919 Huile sur toile. Séjour à Céret de mars à mai 1919 Curieux, insatiable, Loutreuil s'intéresse à tous les mouvements artistiques du moment : fauvisme, cubisme, dadaïsme, futurisme. Il fréquente les cafés littéraires et artistiques de Montparnasse et la Rotonde. La lumière du Sud le captive. Ici la succession de plans rigoureux mène le regard des bâtisses du village vers la ligne des platanes, jusqu'aux Aspres, derniers contreforts avant l'espace du ciel.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Chaïm Soutine (1893-1943)
Paysage de Céret Fin 1919
Huile sur toile. Séjours à Céret de 1919 à 1922
Après les Beaux-Arts de Vilna, Soutine rejoint ses amis Krémègne et Kikoïne aux ateliers parisiens de La Ruche.
A la suite d'un séjour à Cagnes, son marchand Zborowsky l'envole en 1919 à Céret, rendue célèbre par les cubistes.
Il y peint plus de deux cents œuvres à l'énergie très puissante. Il part très tôt le matin et ne rentre qu'à la fin du jour, empilant la nouvelle toile sur celle de la veille.
Musée d'Art Moderne de Céret
Chaïm Soutine (1893-1943) Paysage de Céret Fin 1919 Huile sur toile. Séjours à Céret de 1919 à 1922 Après les Beaux-Arts de Vilna, Soutine rejoint ses amis Krémègne et Kikoïne aux ateliers parisiens de La Ruche. A la suite d'un séjour à Cagnes, son marchand Zborowsky l'envole en 1919 à Céret, rendue célèbre par les cubistes. Il y peint plus de deux cents œuvres à l'énergie très puissante. Il part très tôt le matin et ne rentre qu'à la fin du jour, empilant la nouvelle toile sur celle de la veille.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pinchus Krémègne (1890-1981)
Paysage de Céret v.1920
Huile sur toile. Séjours à Céret entre 1918 et 1939. Installation après-guerre.
Krémègne étudie à l'Ecole des beaux-arts de Vilnius avec Soutine et Kikoïne. A Paris, en 1912, il découvre le travail de Van Gogh, Cézanne-
Dans une évolution très personnelle, son expressionnisme emprunte è Cézanne la construction de la composition et aux fauves le goût de la couleur. Inlassable peintre de paysages, le point de vue plongeant est observé ici depuis le Castellas, demeure de Pierre Brune.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pinchus Krémègne (1890-1981) Paysage de Céret v.1920 Huile sur toile. Séjours à Céret entre 1918 et 1939. Installation après-guerre. Krémègne étudie à l'Ecole des beaux-arts de Vilnius avec Soutine et Kikoïne. A Paris, en 1912, il découvre le travail de Van Gogh, Cézanne- Dans une évolution très personnelle, son expressionnisme emprunte è Cézanne la construction de la composition et aux fauves le goût de la couleur. Inlassable peintre de paysages, le point de vue plongeant est observé ici depuis le Castellas, demeure de Pierre Brune.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Plnchus Krémègne (1890-1981)
Les oliviers 1980
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Plnchus Krémègne (1890-1981) Les oliviers 1980 Huile sur toile
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pinchus Krémègne (1890-1981)
Paysage de Céret
s.d.
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Pinchus Krémègne (1890-1981) Paysage de Céret s.d. Huile sur toile
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Gargallo (1881-1935)
Femme nue assise à terre 1922
Bronze patine verte, tirage 1/7. Séjour à Céret en 1926.
Gargallo s'inscrit entre modernisme classique et noucentisme, avec une approche traditionnelle dans la pierre et la terre cuite. En parallèle, il innove dans la sculpture en métal.
Séduit par les conceptions cubistes, il synthétise les formes où il intègre le vide. L'inversion des volumes, le traitement en concave, lui permettent d'éliminer reflets et ombres pour une perception plus directe de la forme.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Gargallo (1881-1935) Femme nue assise à terre 1922 Bronze patine verte, tirage 1/7. Séjour à Céret en 1926. Gargallo s'inscrit entre modernisme classique et noucentisme, avec une approche traditionnelle dans la pierre et la terre cuite. En parallèle, il innove dans la sculpture en métal. Séduit par les conceptions cubistes, il synthétise les formes où il intègre le vide. L'inversion des volumes, le traitement en concave, lui permettent d'éliminer reflets et ombres pour une perception plus directe de la forme.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Aristide Malllol (1861-1944) Femme à l'écharpe. Bronze patine verte, fonte Valsuani.
Musée d'Art Moderne de Céret
Aristide Malllol (1861-1944) Femme à l'écharpe. Bronze patine verte, fonte Valsuani.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Visions du paysage.
En 1919 arrivent à Céret trois peintres qui prennent la ville comme source majeure d'inspiration. Maurice Loutreuil et André Masson arrivent pieds nus, en «tolstoïens» marqués par la guerre, pacifistes et mus par une recherche d'art et d'idéal. Tous deux peignent Céret, les rues et les toits orangés, les montagnes environnantes, le Canigou enneigé. Ces mêmes paysages sont traités par Pinchus Krémègne, originaire de Russie comme son compatriote et ami Chaïm Soutine, passés tous deux par la célèbre Ruche de Montparnasse. Surnommé «le peintre sale», Soutine vit dans la misère et réalise à Céret entre 1919 et 1922 près de 200 tableaux. Ceux-ci feront sa renommée après qu'un célèbre collectionneur, le Docteur Barnes, en eut compris en 1922 toute ia force et le génie expressionniste. La ville commande en 1919 à Maillol son monument aux morts, La Douleur.
Musée d'Art Moderne de Céret
Visions du paysage. En 1919 arrivent à Céret trois peintres qui prennent la ville comme source majeure d'inspiration. Maurice Loutreuil et André Masson arrivent pieds nus, en «tolstoïens» marqués par la guerre, pacifistes et mus par une recherche d'art et d'idéal. Tous deux peignent Céret, les rues et les toits orangés, les montagnes environnantes, le Canigou enneigé. Ces mêmes paysages sont traités par Pinchus Krémègne, originaire de Russie comme son compatriote et ami Chaïm Soutine, passés tous deux par la célèbre Ruche de Montparnasse. Surnommé «le peintre sale», Soutine vit dans la misère et réalise à Céret entre 1919 et 1922 près de 200 tableaux. Ceux-ci feront sa renommée après qu'un célèbre collectionneur, le Docteur Barnes, en eut compris en 1922 toute ia force et le génie expressionniste. La ville commande en 1919 à Maillol son monument aux morts, La Douleur.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>André Masson (1896-1987)
Les Joueurs de cartes 1923
Huile sur toile.
Séjours à Céret de 1919 à 1920, séjour à Perpignan en 1929.
Masson épouse la cérétane Odette Caballé en 1920, Puis ils rentrent à Paris où Masson lie amitié avec Michel Leiris, Louis Aragon, André Malraux, Juan Gris. Cette composition montre l'influence manifeste de ce dernier, dans un post cubisme symbolique à la poétique très personnelle. Une certaine agitation règne, les mains et les tètes sont grossies pour donner l'impression d'être au cœur de la scène.
Musée d'Art Moderne de Céret
André Masson (1896-1987) Les Joueurs de cartes 1923 Huile sur toile. Séjours à Céret de 1919 à 1920, séjour à Perpignan en 1929. Masson épouse la cérétane Odette Caballé en 1920, Puis ils rentrent à Paris où Masson lie amitié avec Michel Leiris, Louis Aragon, André Malraux, Juan Gris. Cette composition montre l'influence manifeste de ce dernier, dans un post cubisme symbolique à la poétique très personnelle. Une certaine agitation règne, les mains et les tètes sont grossies pour donner l'impression d'être au cœur de la scène.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Un refuge en Roussillon.
La Seconde Guerre mondiale amène Raoul Dufy à se réfugier en 1940 à Céret, comme Albert Marquer, le peintre fauve de Collioure, dont le style est désormais influencé par la simplicité des estampes japonaises. Dufy, souffrant de polyarthrite, sera accueilli et soigné par le Docteur Nicolau à Perpignan. Il y reprend la série des ateliers, mêlant sur la toile vues d'intérieur et d'extérieur. Lors de son séjour en Roussillon, il se noue d'amitié avec Maillol, l'enfant du pays, et son nouveau modèle Dina Vierny. Gustave Violet, Jean Lurçat, le céramiste Josep Llorens i Artigas, Pau Casais, les écrivains Pierre Camo et Ludovic Masse font partie de ses proches.
Pinchus Krémègne revient régulièrement à Céret et y finira ses jours en 1981. Son style évolue au fil du temps. Depuis la verrière de sa maison atelier
Musée d'Art Moderne de Céret
Un refuge en Roussillon. La Seconde Guerre mondiale amène Raoul Dufy à se réfugier en 1940 à Céret, comme Albert Marquer, le peintre fauve de Collioure, dont le style est désormais influencé par la simplicité des estampes japonaises. Dufy, souffrant de polyarthrite, sera accueilli et soigné par le Docteur Nicolau à Perpignan. Il y reprend la série des ateliers, mêlant sur la toile vues d'intérieur et d'extérieur. Lors de son séjour en Roussillon, il se noue d'amitié avec Maillol, l'enfant du pays, et son nouveau modèle Dina Vierny. Gustave Violet, Jean Lurçat, le céramiste Josep Llorens i Artigas, Pau Casais, les écrivains Pierre Camo et Ludovic Masse font partie de ses proches. Pinchus Krémègne revient régulièrement à Céret et y finira ses jours en 1981. Son style évolue au fil du temps. Depuis la verrière de sa maison atelier
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Raoul Dufy (1877-1953)
L'Atelier de l'artiste (ou Le cargo à l'atelier)
1947
Huile sur toile. Séjour à Céret en 1940, à Perpignan de 1940 à 1949.
Le séjour à Perpignan marque l'apothéose de la série des ateliers. Dufy décrit ici la succession des pièces en perspective, boiseries et moulures sont détaillées. Les maisons de la place Arago débordent du montant de la fenêtre, sur le chevalet une esquisse d'un cargo dans le port de Sainte-Adresse en Normandie.
Musée d'Art Moderne de Céret
Raoul Dufy (1877-1953) L'Atelier de l'artiste (ou Le cargo à l'atelier) 1947 Huile sur toile. Séjour à Céret en 1940, à Perpignan de 1940 à 1949. Le séjour à Perpignan marque l'apothéose de la série des ateliers. Dufy décrit ici la succession des pièces en perspective, boiseries et moulures sont détaillées. Les maisons de la place Arago débordent du montant de la fenêtre, sur le chevalet une esquisse d'un cargo dans le port de Sainte-Adresse en Normandie.
104
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Albert Marquet (1875-1947)
La Port d'Alger
s.d.
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Albert Marquet (1875-1947) La Port d'Alger s.d. Huile sur toile
105
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Albert Marquet (1875-1947)
Voiliers, entrée du Port de la Rochelle
1920
Huile sur toile. Séjours à Collioure en 1905, 1912, 1914, à Collioure et Céret en 1940.
Admis à 17 ans à l'Ecole nationale des Arts Décoratifs à Paris, Albert Marquet se lie d'amitié avec Henri Matisse. Aussi bon peintre de figures que de paysages, il a une prédilection pour les paysages urbains, les ports. Adhérant aux tons purs du fauvisme, il est surtout attiré par la concision de l'estampe japonaise. Le trait est spontané, synthétique, les tableaux sont peints par séries.
Musée d'Art Moderne de Céret
Albert Marquet (1875-1947) Voiliers, entrée du Port de la Rochelle 1920 Huile sur toile. Séjours à Collioure en 1905, 1912, 1914, à Collioure et Céret en 1940. Admis à 17 ans à l'Ecole nationale des Arts Décoratifs à Paris, Albert Marquet se lie d'amitié avec Henri Matisse. Aussi bon peintre de figures que de paysages, il a une prédilection pour les paysages urbains, les ports. Adhérant aux tons purs du fauvisme, il est surtout attiré par la concision de l'estampe japonaise. Le trait est spontané, synthétique, les tableaux sont peints par séries.
106
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Raoul Dufy (1877-1953)
Paysage à Céret, l'Eglise 1940
Gouache sur papier
Musée d'Art Moderne de Céret
Raoul Dufy (1877-1953) Paysage à Céret, l'Eglise 1940 Gouache sur papier
107
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Raoul Dufy (1877-1953)
Les Pyrénées 1949
Gouache sur papier
Musée d'Art Moderne de Céret
Raoul Dufy (1877-1953) Les Pyrénées 1949 Gouache sur papier
108
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Manolo
1872-1945
Mas à Céret
s.d.
Crayon et aquarelle
Musée d'Art Moderne de Céret
Manolo 1872-1945 Mas à Céret s.d. Crayon et aquarelle
109
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pierre Brune (1887-1956)
La Route de Maureillas à Céret 1917
Huile sur toile. Séjour à Céret de 1916 à 1956
Etabli à Céret en 1916 pour raisons de santé. Brune ne quitte le Vallespir que pour des expositions à Paris ou Toulouse. Sa maison, le Castellas, devient un lieu privilégié de rencontre entre artistes de passage.
La composition est ici structurée par des plans nets cernés de noir, des arbres charpentent le tableau. Un bronze de Brune par René Carvillani lui rend hommage dans le patio.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pierre Brune (1887-1956) La Route de Maureillas à Céret 1917 Huile sur toile. Séjour à Céret de 1916 à 1956 Etabli à Céret en 1916 pour raisons de santé. Brune ne quitte le Vallespir que pour des expositions à Paris ou Toulouse. Sa maison, le Castellas, devient un lieu privilégié de rencontre entre artistes de passage. La composition est ici structurée par des plans nets cernés de noir, des arbres charpentent le tableau. Un bronze de Brune par René Carvillani lui rend hommage dans le patio.
110
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pierre Brune (1887-1956)
Paysage du Midi
s.d. Huile sur contreplaqué
Musée d'Art Moderne de Céret
Pierre Brune (1887-1956) Paysage du Midi s.d. Huile sur contreplaqué
111
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pierre Brune (1887-1956)
Les Capucins, Céret
s.d.
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Pierre Brune (1887-1956) Les Capucins, Céret s.d. Huile sur toile
112
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pierre Brune (1887-1956)
Le Castellas au printemps à Céret
s.d.
Huile sur panneau
Musée d'Art Moderne de Céret
Pierre Brune (1887-1956) Le Castellas au printemps à Céret s.d. Huile sur panneau
113
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Picasso et la céramique.
En 1946 Picasso rencontra Georges at Suzanna Ramlé lors d'une exposition de potiers à Vallauris. Dès l'été 1947, Il investit l'atelier de céramiques Madoura. Il en apprécie l'atmosphère ouvrière et la créativité de Suzanne Ramlé qui retravaille les formes traditionnelles. Assisté du tourneur Jules Agard, Picasso perçoit rapidement les possibilités du matériau, intègre les bases techniques et bouleverse les traditions.
Sa réflexion résonne avec ses autres créations. Comme en gravure, il crée des matrices en plâtre pour éditer des plats en série. Il élabore des moules pour reproduire des vases, assemble leurs formes en sculptures monumentales. Enfin il défie toutes les lois de la cuisson du matériau et stupéfie ses amis potiers. Entre 1947 et 1971 il produit plus de 3000 céramiques en pièces uniques et plus de 600 modèles à éditer.
La période méditerranéenne à Antibes et Vallauris, est heureuse pour Picasso. Il est accompagné de Françoise Gilot et Paloma, puis Claude naît. La liberté retrouvée de l'après-guerre et la présence sur la côte de nombreux amis artistes et Intellectuels, composent une ambiance festive et très créative.
Musée d'Art Moderne de Céret
Picasso et la céramique. En 1946 Picasso rencontra Georges at Suzanna Ramlé lors d'une exposition de potiers à Vallauris. Dès l'été 1947, Il investit l'atelier de céramiques Madoura. Il en apprécie l'atmosphère ouvrière et la créativité de Suzanne Ramlé qui retravaille les formes traditionnelles. Assisté du tourneur Jules Agard, Picasso perçoit rapidement les possibilités du matériau, intègre les bases techniques et bouleverse les traditions. Sa réflexion résonne avec ses autres créations. Comme en gravure, il crée des matrices en plâtre pour éditer des plats en série. Il élabore des moules pour reproduire des vases, assemble leurs formes en sculptures monumentales. Enfin il défie toutes les lois de la cuisson du matériau et stupéfie ses amis potiers. Entre 1947 et 1971 il produit plus de 3000 céramiques en pièces uniques et plus de 600 modèles à éditer. La période méditerranéenne à Antibes et Vallauris, est heureuse pour Picasso. Il est accompagné de Françoise Gilot et Paloma, puis Claude naît. La liberté retrouvée de l'après-guerre et la présence sur la côte de nombreux amis artistes et Intellectuels, composent une ambiance festive et très créative.
114
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Plat en trompe l’œil. 28 mars 1951. 
Terre cuite blanche formée à la presse, modelage, engobe et couverte. Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Plat en trompe l’œil. 28 mars 1951. Terre cuite blanche formée à la presse, modelage, engobe et couverte. Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
115
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Plat aux poissons 5 août 1953
Terre de faïence forme moulée, modelage, engobes métalliques, couverte Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Plat aux poissons 5 août 1953 Terre de faïence forme moulée, modelage, engobes métalliques, couverte Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
116
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881 -1073)
Profil da Jacqueline 22 janvier 1956
Terre de faïence blanche, empreinte par estampage avec moula an plâtra gravé Edition d'après empreinte originale Collaboration da l'Atelier Madoura, Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881 -1073) Profil da Jacqueline 22 janvier 1956 Terre de faïence blanche, empreinte par estampage avec moula an plâtra gravé Edition d'après empreinte originale Collaboration da l'Atelier Madoura, Vallauris
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881 -1073)
Plat au faune 1947
Terre de faïence, engobes, couverte Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881 -1073) Plat au faune 1947 Terre de faïence, engobes, couverte Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Pichet au paysage 26 septembre 1953
Terre de faïence, dessin incisé Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Pichet au paysage 26 septembre 1953 Terre de faïence, dessin incisé Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Oiseau 11 janvier 1954
Pichet tarasque, terre de faïence, engobes aux oxydes métalliques, couverte partielle Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Oiseau 11 janvier 1954 Pichet tarasque, terre de faïence, engobes aux oxydes métalliques, couverte partielle Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
120
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Plat long décoré d'une scène de tauromachie
18 juin 1957
Terre blanche, forme estampée, décor aux engobes Collaboration de l'Atelier Madoura. Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Plat long décoré d'une scène de tauromachie 18 juin 1957 Terre blanche, forme estampée, décor aux engobes Collaboration de l'Atelier Madoura. Vallauris
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Série Tauromachique 1er juillet 1959
Série de 8 plats. Terre de faïence rouge, empreinte par estampage avec moule en plâtre gravé, décor à l'engobe noir Pièce d'édition d'après empreinte originale, tirage num. 47/50 Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Série Tauromachique 1er juillet 1959 Série de 8 plats. Terre de faïence rouge, empreinte par estampage avec moule en plâtre gravé, décor à l'engobe noir Pièce d'édition d'après empreinte originale, tirage num. 47/50 Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881 -1073)
Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953
Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions.
Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai- juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50
Les coupelles sont créées à Vallauris en six jours du 12 au 17 avril 1953. En août, Picasso fait don de cet ensemble unique au musée.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881 -1073) Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953 Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions. Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai- juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50 Les coupelles sont créées à Vallauris en six jours du 12 au 17 avril 1953. En août, Picasso fait don de cet ensemble unique au musée.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881 -1073)
Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953
Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions.
Dans les années 50 Picasso assiste à Céret aux corridas traditionnelles de la Saint-Férreol. Ne souhaitant pas se rendre en Espagne franquiste, cette fête est aussi pour lui un retour aux sources. Sa passion pour la tauromachie l'accompagne toute sa vie. L'artiste s'est souvent identifié dans ses œuvres au Minotaure ou au picador, qui est très présent ici.
En 1953 Picasso illustre aussi le texte du torero Luis Miguel Dominguin dans l'ouvrage Toros y Toreros. Les séries tauromachiques de Picasso répondent à d'autres créations comme les gravures de Tauromaquia par Francisco de Goya.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881 -1073) Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953 Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions. Dans les années 50 Picasso assiste à Céret aux corridas traditionnelles de la Saint-Férreol. Ne souhaitant pas se rendre en Espagne franquiste, cette fête est aussi pour lui un retour aux sources. Sa passion pour la tauromachie l'accompagne toute sa vie. L'artiste s'est souvent identifié dans ses œuvres au Minotaure ou au picador, qui est très présent ici. En 1953 Picasso illustre aussi le texte du torero Luis Miguel Dominguin dans l'ouvrage Toros y Toreros. Les séries tauromachiques de Picasso répondent à d'autres créations comme les gravures de Tauromaquia par Francisco de Goya.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881 -1073)
Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953
Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions.
Ici le contraste entre la modestie, la simplicité de l'objet et la virtuosité audacieuse de Picasso est saisissant. Petit à petit une tache jaune apparait et remonte vers le ciel.
Enfin le soleil domine la scène et inonde de lumière le ruedo, redevenu blanc sous son incandescence.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881 -1073) Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953 Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions. Ici le contraste entre la modestie, la simplicité de l'objet et la virtuosité audacieuse de Picasso est saisissant. Petit à petit une tache jaune apparait et remonte vers le ciel. Enfin le soleil domine la scène et inonde de lumière le ruedo, redevenu blanc sous son incandescence.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881 -1073)
Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953
Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions.
Ici le contraste entre la modestie, la simplicité de l'objet et la virtuosité audacieuse de Picasso est saisissant. Petit à petit une tache jaune apparait et remonte vers le ciel.
Enfin le soleil domine la scène et inonde de lumière le ruedo, redevenu blanc sous son incandescence.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881 -1073) Coupelles tauromachiques 12 au 17 avril 1953 Collaboration de l'Atelier Madoura, Vallauris Terre rouge de Lugnon (Vallauris) ou terre blanche de Provins, décor aux engobes, oxydes métalliques et émaux, incisions. Ici le contraste entre la modestie, la simplicité de l'objet et la virtuosité audacieuse de Picasso est saisissant. Petit à petit une tache jaune apparait et remonte vers le ciel. Enfin le soleil domine la scène et inonde de lumière le ruedo, redevenu blanc sous son incandescence.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Pablo Picasso (1881-1973)
Nature morte au crâne et au pichet
1943
Huile sur toile. Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai-juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50.
L'Etat rejette la demande de nationalité française de Picasso en 1940. Vlaminck publie un violent article le décrivant comme le chantre de la décadence générale de la société... Incarnation de la modernité mais stigmatisé parce qu'étranger, Picasso exprime sa résistance au travers de ses toiles.
Il renoue ici avec le genre de la vanité : allégorie de la mort, du passage du temps et de la précarité de la vie.
Musée d'Art Moderne de Céret
Pablo Picasso (1881-1973) Nature morte au crâne et au pichet 1943 Huile sur toile. Séjours à Céret en 1911 (juillet-août-septembre), 1912 (mai-juin-décembre), 1913 (avril-mai-juin-août) et passages dans les années 50. L'Etat rejette la demande de nationalité française de Picasso en 1940. Vlaminck publie un violent article le décrivant comme le chantre de la décadence générale de la société... Incarnation de la modernité mais stigmatisé parce qu'étranger, Picasso exprime sa résistance au travers de ses toiles. Il renoue ici avec le genre de la vanité : allégorie de la mort, du passage du temps et de la précarité de la vie.
127
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>
Musée d'Art Moderne de Céret
128
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Marc Chagall (1887-1985)
La guerre 1943
Huile sur toile. En 1933 Joseph Gœbbels, chef de la propagande du parti nazi, ordonne un autodafé des œuvres de Marc Chagall. Désigné
Musée d'Art Moderne de Céret
Marc Chagall (1887-1985) La guerre 1943 Huile sur toile. En 1933 Joseph Gœbbels, chef de la propagande du parti nazi, ordonne un autodafé des œuvres de Marc Chagall. Désigné "artiste juif et dégénéré" il doit quitter Paris et se réfugier aux Etats-Unis, malgré sa nationalité française. Il peint La Guerre durant cet exil. Il ressent bien sûr très fortement l'horreur et l'ampleur du conflit qui sévit en Europe et éprouve la nostalgie de sa terre natale.
129
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Marc Chagall (1887-1985).
 Les gens du voyage 1968.
Huile sur toile de lin. Séjours à Céret en 1928 et 1929
Chagall peint à Céret de grandes toiles et une série d'illustrations des Fables de La Fontaine, commande du marchand et éditeur Ambroise Vollard.
Les gens du voyage, œuvre plus tardive, illustre sa prédilection pour le thème du cirque. Souvenir des fêtes de son enfance animées par les musiciens ambulants, il allie musique, couleur, hommes et animaux, synthétisant ainsi son univers pictural.
Musée d'Art Moderne de Céret
Marc Chagall (1887-1985). Les gens du voyage 1968. Huile sur toile de lin. Séjours à Céret en 1928 et 1929 Chagall peint à Céret de grandes toiles et une série d'illustrations des Fables de La Fontaine, commande du marchand et éditeur Ambroise Vollard. Les gens du voyage, œuvre plus tardive, illustre sa prédilection pour le thème du cirque. Souvenir des fêtes de son enfance animées par les musiciens ambulants, il allie musique, couleur, hommes et animaux, synthétisant ainsi son univers pictural.
130
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Joan Miró (1893-1983)
Miró, Céret 1977
Projet d'affiche Lithographie sur papier vélin.
Musée d'Art Moderne de Céret
Joan Miró (1893-1983) Miró, Céret 1977 Projet d'affiche Lithographie sur papier vélin.
131
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Claude Viallat
Sans titre 1982
Acrylique sur toile de parasol
Musée d'Art Moderne de Céret
Claude Viallat Sans titre 1982 Acrylique sur toile de parasol
132
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jean-Pierre Pincemin
Sans titre 1990
Bois peint, fil de fer
Musée d'Art Moderne de Céret
Jean-Pierre Pincemin Sans titre 1990 Bois peint, fil de fer
133
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jean-Pierre Pincemin
Sans titre 1990
Bois peint, fil de fer
Musée d'Art Moderne de Céret
Jean-Pierre Pincemin Sans titre 1990 Bois peint, fil de fer
134
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Dominique Gauthier (1953, Paris)
Vit et travaille à Assas, Lavérune et Paris
Quadril Cantos blanc 2006-2009
Acrylique sur toile. Dominique Gauthier revisite l'abstraction structuraliste. Quadri Cantos blanc fait partie de la série des Ostinatos ; titre évoquant un procédé musical consistant à répéter un motif, un rythme, obstinément jusqu'au vertige. Le dessin spiralaire de ces œuvres méditatives, hypnotiques, est réalisé à l'aide d'un clou planté dans la toile et d'une cordelette. L'enroulement et le déroulement de l'attache interdit à l'artiste toute sortie hors du programme fixé dans sa pensée initiale.
Musée d'Art Moderne de Céret
Dominique Gauthier (1953, Paris) Vit et travaille à Assas, Lavérune et Paris Quadril Cantos blanc 2006-2009 Acrylique sur toile. Dominique Gauthier revisite l'abstraction structuraliste. Quadri Cantos blanc fait partie de la série des Ostinatos ; titre évoquant un procédé musical consistant à répéter un motif, un rythme, obstinément jusqu'au vertige. Le dessin spiralaire de ces œuvres méditatives, hypnotiques, est réalisé à l'aide d'un clou planté dans la toile et d'une cordelette. L'enroulement et le déroulement de l'attache interdit à l'artiste toute sortie hors du programme fixé dans sa pensée initiale.
135
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Vincent Bioulès (1938, Montpellier)
Vit et travaille à Montpellier
Les platanes, le Jour 2005-2006
Huile sur toile. Vincent Bioulès participe au fondement de Supports/ Surfaces, qu'il quitte en 1972. Il revient alors vers des sujets plus traditionnels de la peinture, en particulier les paysages, qu'il développe entre abstraction et figuration. En 2005-2006, en résidence à Céret, il peint sur le motif l'espace et la végétation de la ville. Les platanes, le jour, témoigne de la production de cette période, ambitieuse et inventive, pleine de souffle et d'intensité, elle évoque la Joie de la couleur et le plaisir de peindre.
Musée d'Art Moderne de Céret
Vincent Bioulès (1938, Montpellier) Vit et travaille à Montpellier Les platanes, le Jour 2005-2006 Huile sur toile. Vincent Bioulès participe au fondement de Supports/ Surfaces, qu'il quitte en 1972. Il revient alors vers des sujets plus traditionnels de la peinture, en particulier les paysages, qu'il développe entre abstraction et figuration. En 2005-2006, en résidence à Céret, il peint sur le motif l'espace et la végétation de la ville. Les platanes, le jour, témoigne de la production de cette période, ambitieuse et inventive, pleine de souffle et d'intensité, elle évoque la Joie de la couleur et le plaisir de peindre.
136
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Julia
2019
Acier Inoxydable
Lou
2019
Ader Inoxydable.
Musée d'Art Moderne de Céret
Julia 2019 Acier Inoxydable Lou 2019 Ader Inoxydable.
137
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>
Musée d'Art Moderne de Céret
138
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>
Musée d'Art Moderne de Céret
139
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Laura Asia (chêne) 2019
Bronze édition 3/5
Musée d'Art Moderne de Céret
Laura Asia (chêne) 2019 Bronze édition 3/5
140
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Wilsis (chêne) 2019
Bronze édition 3/5
Musée d'Art Moderne de Céret
Wilsis (chêne) 2019 Bronze édition 3/5
141
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Wilsis (chêne) 2019
Bronze édition 3/5
Musée d'Art Moderne de Céret
Wilsis (chêne) 2019 Bronze édition 3/5
142
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Rul Rui's Words 2017
Bronze
Musée d'Art Moderne de Céret
Rul Rui's Words 2017 Bronze
143
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jaume Plensa
Chaque visage est un lieu 5 mars-6 juin 2022.
Musée d'Art Moderne de Céret
Jaume Plensa Chaque visage est un lieu 5 mars-6 juin 2022.
144
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Self Portrait Jaume Plensa
2013
Acier inoxydable
Musée d'Art Moderne de Céret
Self Portrait Jaume Plensa 2013 Acier inoxydable
145
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Christian Bonnefoi (1948, Salindres)
Vit et travaille à Changy et à Parts
Babel XIV 3. Babel XIV 4 1999
Acrylique et graphite sur toile. Le langage pictural de Christian Bonnefoi mêle le dessin, la peinture, le montage et le collage. Ses tableaux sont composés de châssis laissant voir leurs silhouettes sous la tarlatane transparente qui remplace l'habituelle toile opaque. Il applique un système d'encollage, de décollage et de report de matière picturale, mêlant formes et contre- formes. Chaque épaisseur, chaque couche visible ou supposée, nous dit le mouvement du corps de l'artiste et le temps d'exécution de chaque geste.
Musée d'Art Moderne de Céret
Christian Bonnefoi (1948, Salindres) Vit et travaille à Changy et à Parts Babel XIV 3. Babel XIV 4 1999 Acrylique et graphite sur toile. Le langage pictural de Christian Bonnefoi mêle le dessin, la peinture, le montage et le collage. Ses tableaux sont composés de châssis laissant voir leurs silhouettes sous la tarlatane transparente qui remplace l'habituelle toile opaque. Il applique un système d'encollage, de décollage et de report de matière picturale, mêlant formes et contre- formes. Chaque épaisseur, chaque couche visible ou supposée, nous dit le mouvement du corps de l'artiste et le temps d'exécution de chaque geste.
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Shirley Jaffe
Four Horizons 1989
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Shirley Jaffe Four Horizons 1989 Huile sur toile
147
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Jan Voss
Farbklang 2 2021
Collage
Musée d'Art Moderne de Céret
Jan Voss Farbklang 2 2021 Collage
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<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Vincent Bioulès (1938, Montpellier)
Le Canigou 2005-2006
Huile sur toile
Musée d'Art Moderne de Céret
Vincent Bioulès (1938, Montpellier) Le Canigou 2005-2006 Huile sur toile
149
<center>Musée d'Art Moderne de Céret</center>Vincent Bioulès (1938, Montpellier)
Vit et travaille à Montpellier
Les platanes à Céret mai 2009
Fresque
Musée d'Art Moderne de Céret
Vincent Bioulès (1938, Montpellier) Vit et travaille à Montpellier Les platanes à Céret mai 2009 Fresque
150
<center>Céret</center>
Céret
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<center>Céret</center>Le Grand Café.
Céret
Le Grand Café.
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<center>Céret</center>Fontaine Villanove.
Céret
Fontaine Villanove.
153
<center>Céret</center>Le portal de France est un élément des anciennes fortifications construites entre le XIIIe siècle et le XVe siècle.
Céret
Le portal de France est un élément des anciennes fortifications construites entre le XIIIe siècle et le XVe siècle.
154
<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>c'est la quatrième église baroque construite entre 1722 et 1779 en ce lieu,  avec six ellipses et une coupole sur le plan de Saint Pierre de Rome. Portail en marbre gris du mas Carol.
Céret, L'église Saint-Pierre.
c'est la quatrième église baroque construite entre 1722 et 1779 en ce lieu, avec six ellipses et une coupole sur le plan de Saint Pierre de Rome. Portail en marbre gris du mas Carol.
155
<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>Au-dessus du portail, une niche avec ses deux pyramidions du XVIIIe siècle accueille la statue en bois de Saint Pierre apôtre portant les clefs du paradis et la croix renversée, instrument de son martyr.
Céret, L'église Saint-Pierre.
Au-dessus du portail, une niche avec ses deux pyramidions du XVIIIe siècle accueille la statue en bois de Saint Pierre apôtre portant les clefs du paradis et la croix renversée, instrument de son martyr.
156
<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>Cet édifice, qui présente un plan en croix latine et dont la croisée du transept est surmontée d'une coupole, est célèbre pour la richesse de ses retables de bois doré.
Céret, L'église Saint-Pierre.
Cet édifice, qui présente un plan en croix latine et dont la croisée du transept est surmontée d'une coupole, est célèbre pour la richesse de ses retables de bois doré.
157
<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>Fonts baptismaux.
Céret, L'église Saint-Pierre.
Fonts baptismaux.
158
<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>Chapelle de saint Gaudérique. Ce retable en bois sculpté, peint et doré date du 18ème siècle. La niche centrale abrite une statue de St Gaudérique, à gauche se trouve ND des délaissés et à droite saint Ferréol.
Dans la niche de l’entablement se trouve une statue de sainte Thérèse d’Avila, entourée de deux statuettes de saintes : à droite, Sainte Marguerite portant sa main droite sur son cœur, tandis que l'autre tient la palme du martyr ; à gauche, une statue reliquaire de sainte Eulalie qui tient un livre. L'autel se compose d'une table en forme de tombeau dans lequel se trouve un gisant de sainte Marie Magdeleine (terre cuite polychrome du 19e). Elle porte son regard vers le crucifix qu'elle tient dans ses mains. Un crâne, symbolisant sa pénitence dans la en solitude, est posé à côté d'elle près de son oreiller.
Céret, L'église Saint-Pierre.
Chapelle de saint Gaudérique. Ce retable en bois sculpté, peint et doré date du 18ème siècle. La niche centrale abrite une statue de St Gaudérique, à gauche se trouve ND des délaissés et à droite saint Ferréol. Dans la niche de l’entablement se trouve une statue de sainte Thérèse d’Avila, entourée de deux statuettes de saintes : à droite, Sainte Marguerite portant sa main droite sur son cœur, tandis que l'autre tient la palme du martyr ; à gauche, une statue reliquaire de sainte Eulalie qui tient un livre. L'autel se compose d'une table en forme de tombeau dans lequel se trouve un gisant de sainte Marie Magdeleine (terre cuite polychrome du 19e). Elle porte son regard vers le crucifix qu'elle tient dans ses mains. Un crâne, symbolisant sa pénitence dans la en solitude, est posé à côté d'elle près de son oreiller.
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<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>Chapelle de saint Gaudérique. La statue de Gaudérique (bois sculpté polychrome) est du 19e siècle. De la main gauchgauche il tient le soc du laboureur et de la droite il tenait probablement un épis de blé ou un fléau. Saint Gaudérique est invoqué pour tout ce qui concerne la fertilité des terres. C'est un laboureur du 9e siècle qui est invoqué pour obtenir la pluie ou lors des sécheresses. La statue de saint Ferréol, en bois polychrome, date du 19e siècle Il tient de la main droite la palme du martyr et de la gauche un glaive. St Ferréol dont la dévotion est très vive dans le Vallespir est un officier de l'armée romaine originaire de Vienne, dans le Dauphiné. Il fut martyrisé en 304. La statue de Notre-Dame des délaissés (en bois polychrome) serait du 18e siècle. La Vierge tient dans ses bras l'Enfant Jésus qui lui-même esquisse un signe de bénédiction de la main droite, tandis que l'autre main, ouverte, incite à ne pas avoir peur de s’approcher. La Vierge devait avoir dans la main droite un attribut qui aujourd'hui a disparu. La statue de sainte Thérèse d'Avila (bois polychrome) serait elle aussi du 18e. Réformatrice de l'ordre du Carmel, Ste Thérèse porte l'habit des carmélites.
Céret, L'église Saint-Pierre.
Chapelle de saint Gaudérique. La statue de Gaudérique (bois sculpté polychrome) est du 19e siècle. De la main gauchgauche il tient le soc du laboureur et de la droite il tenait probablement un épis de blé ou un fléau. Saint Gaudérique est invoqué pour tout ce qui concerne la fertilité des terres. C'est un laboureur du 9e siècle qui est invoqué pour obtenir la pluie ou lors des sécheresses. La statue de saint Ferréol, en bois polychrome, date du 19e siècle Il tient de la main droite la palme du martyr et de la gauche un glaive. St Ferréol dont la dévotion est très vive dans le Vallespir est un officier de l'armée romaine originaire de Vienne, dans le Dauphiné. Il fut martyrisé en 304. La statue de Notre-Dame des délaissés (en bois polychrome) serait du 18e siècle. La Vierge tient dans ses bras l'Enfant Jésus qui lui-même esquisse un signe de bénédiction de la main droite, tandis que l'autre main, ouverte, incite à ne pas avoir peur de s’approcher. La Vierge devait avoir dans la main droite un attribut qui aujourd'hui a disparu. La statue de sainte Thérèse d'Avila (bois polychrome) serait elle aussi du 18e. Réformatrice de l'ordre du Carmel, Ste Thérèse porte l'habit des carmélites.
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<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>La coupole.
Céret, L'église Saint-Pierre.
La coupole.
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<center>Céret, L'église Saint-Pierre.</center>Au centre, statue de St Roch, à gauche celle de St Louis. A droite, celle de Ste Rita de Cascia.
Céret, L'église Saint-Pierre.
Au centre, statue de St Roch, à gauche celle de St Louis. A droite, celle de Ste Rita de Cascia.
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<center>Céret</center>Chevet de l'église.
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Chevet de l'église.
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<center>Céret</center>Fontaine des neuf jets. C'est la principale fontaine de la ville, construite en 1313 sur la place du même nom et remodelée plusieurs fois au fil du temps.
Céret
Fontaine des neuf jets. C'est la principale fontaine de la ville, construite en 1313 sur la place du même nom et remodelée plusieurs fois au fil du temps.
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<center>Céret</center>Fontaine des neuf jets. Le lion situé à son sommet est rajouté en 1479. Dégradé lors de la féria 2011, il est remplacé en août 2013.
Céret
Fontaine des neuf jets. Le lion situé à son sommet est rajouté en 1479. Dégradé lors de la féria 2011, il est remplacé en août 2013.
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<center>Céret</center>
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<center>Céret</center>
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<center>Céret</center>La fontaine de la Sardane de la Paix rendant hommage à Pablo Picasso et au Massif du Canigou, sans oublier l'eau l'irriguant, est réalisée en 2012 par les artistes céramistes plasticiens Juliette et Jacques Damville
Céret
La fontaine de la Sardane de la Paix rendant hommage à Pablo Picasso et au Massif du Canigou, sans oublier l'eau l'irriguant, est réalisée en 2012 par les artistes céramistes plasticiens Juliette et Jacques Damville
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<center>Céret</center>La fontaine de la Sardane.
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La fontaine de la Sardane.
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<center>Céret</center>La fontaine de la Sardane.
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La fontaine de la Sardane.
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<center>Céret</center>La fontaine de la Sardane.
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La fontaine de la Sardane.
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<center>Céret</center>La fontaine de la Sardane.
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La fontaine de la Sardane.
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<center>Céret</center>Le boulevard Lafayette. Immeuble où furent hébergés Braque et Picasso par Soutine.
Céret
Le boulevard Lafayette. Immeuble où furent hébergés Braque et Picasso par Soutine.
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<center>Céret</center>
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<center>Céret, le pont du Diable</center>C'est un pont de pierre à arche unique datant du XIVe siècle. On le nomme aussi le vieux pont. Selon la légende, la construction du pont aurait été entravée par le Diable. Le pont a une portée de 45,45 m, une des plus grandes portées d'une arche de pierre au Moyen Âge. La hauteur au sommet de l'arche est de 22,30 m. Le pont a été construit de 1321 à 1341 et en partie reconstruit au XVIIIe siècle.
Céret, le pont du Diable
C'est un pont de pierre à arche unique datant du XIVe siècle. On le nomme aussi le vieux pont. Selon la légende, la construction du pont aurait été entravée par le Diable. Le pont a une portée de 45,45 m, une des plus grandes portées d'une arche de pierre au Moyen Âge. La hauteur au sommet de l'arche est de 22,30 m. Le pont a été construit de 1321 à 1341 et en partie reconstruit au XVIIIe siècle.
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