Perpignan

Le parc Serrat d’En Vaquer ; Musée des Poupées Bella ; Musée des Monnaies et médailles Joseph Puig ; Le couvent des Franciscains avec l’exposition du Retable baroque du Mas Girvès de Llo ; Eglise Saint-Mathieu ; Centre de Documentation des Français d'Algérie ; Eglise Notre-Dame de La Real ; Muséum d’Histoire Naturelle ; Ancien Evêché avec son Exposition sur la Procession de la Sanch; Couvent des Minimes ; La Poudrière ; le monument aux morts ; Musée Acentmètresducentredumonde, exposition Gregory Forstner - Cristina Lama - Matias Sanchez.

<center>Serrat d'en Vaquer</center>Le serrat d'en Vaquer est une colline située dans le sud-ouest du territoire de la commune de Perpignan. Surplombant toute la plaine du Roussillon à 100 m d'altitude, il a été choisi au XIXe siècle pour l'érection d'un fort de défense contre l'Espagne dont on voit l'entrée. Le site du fort est désormais un parc de promenade public. Un Serrat est une colline allongée et l'expression d'En Vaquer signifie
Serrat d'en Vaquer
Le serrat d'en Vaquer est une colline située dans le sud-ouest du territoire de la commune de Perpignan. Surplombant toute la plaine du Roussillon à 100 m d'altitude, il a été choisi au XIXe siècle pour l'érection d'un fort de défense contre l'Espagne dont on voit l'entrée. Le site du fort est désormais un parc de promenade public. Un Serrat est une colline allongée et l'expression d'En Vaquer signifie "de Mr Vaquer".
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<center>Serrat d'en Vaquer</center>C'est sur ce site que le camp de l'Union s'organise lors des conflits entre l'Espagne et la France en 1793 et que l'armée espagnole est repoussée pour la première fois.
Le fort, véritable batterie d'artillerie, est construit en 1885 afin de protéger Perpignan de toute offensive espagnole. Néanmoins, rapidement dépassé par les progrès de l'armement, le fort est converti en poudrière.
Serrat d'en Vaquer
C'est sur ce site que le camp de l'Union s'organise lors des conflits entre l'Espagne et la France en 1793 et que l'armée espagnole est repoussée pour la première fois. Le fort, véritable batterie d'artillerie, est construit en 1885 afin de protéger Perpignan de toute offensive espagnole. Néanmoins, rapidement dépassé par les progrès de l'armement, le fort est converti en poudrière.
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<center>Serrat d'en Vaquer</center>Son architecture présente la particularité d'être enterrée et doublement orientée : ses défenses composées de 5 bastions sont tournées vers l'Espagne tandis que le bâtiment principal, ancien casernement, est dirigé vers le nord.
Ce nouveau système de fortifications (de type Séré de Rivière) ayant pour but de masquer les troupes mobilisées, permettait d'utiliser l'artillerie à longue portée, en direction de la frontière.
Au total, les lieux couvrent près de 4 hectares tandis que le bâti compte une quarantaine de salles.
Serrat d'en Vaquer
Son architecture présente la particularité d'être enterrée et doublement orientée : ses défenses composées de 5 bastions sont tournées vers l'Espagne tandis que le bâtiment principal, ancien casernement, est dirigé vers le nord. Ce nouveau système de fortifications (de type Séré de Rivière) ayant pour but de masquer les troupes mobilisées, permettait d'utiliser l'artillerie à longue portée, en direction de la frontière. Au total, les lieux couvrent près de 4 hectares tandis que le bâti compte une quarantaine de salles.
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<center>Serrat d'en Vaquer</center>Cheminées d'aération. Outre sa valeur historique, le Serrat d'en Vaquer est mondialement connu comme site paléontologique. En effet, lors de la construction du fort, le Docteur Albert Donnezan (1846†1914), médecin perpignanais, a découvert un extraordinaire gisement de fossiles vertébrés datant du Pliocène (période comprise entre -5,3 et -1,6 millions d'années). Cette étonnante collection décrite et répertoriée par le Professeur Charles Dépéret (1854†1929) a permis de reconstituer plus de cinquante espèces de cette faune passée dont certains spécimens sont particulièrement remarquables : la gigantesque tortue tropicale Testudo Perpiniana mesurant 1,20 m, le sin
Serrat d'en Vaquer
Cheminées d'aération. Outre sa valeur historique, le Serrat d'en Vaquer est mondialement connu comme site paléontologique. En effet, lors de la construction du fort, le Docteur Albert Donnezan (1846†1914), médecin perpignanais, a découvert un extraordinaire gisement de fossiles vertébrés datant du Pliocène (période comprise entre -5,3 et -1,6 millions d'années). Cette étonnante collection décrite et répertoriée par le Professeur Charles Dépéret (1854†1929) a permis de reconstituer plus de cinquante espèces de cette faune passée dont certains spécimens sont particulièrement remarquables : la gigantesque tortue tropicale Testudo Perpiniana mesurant 1,20 m, le sin
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<center>Serrat d'en Vaquer</center>A droite, Perpignan, avec le palais des fois de Majorque,  les clochers de St Jacques et St Jean-Baptiste, le château d'eau. Au fond à gauche, les Corbières.
Serrat d'en Vaquer
A droite, Perpignan, avec le palais des fois de Majorque, les clochers de St Jacques et St Jean-Baptiste, le château d'eau. Au fond à gauche, les Corbières.
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<center>Poupées Bella</center>Entre 1946 et 1984, Bella a fait rêver des millions de petites filles à travers le monde faisant de Perpignan le berceau français de la poupée durant près de 40 ans. La particularité de la manufacture Bella était avant tout de fabriquer in situ toutes les pièces servant à la conception des poupées, à l’exception de quelques mécanismes comme les tourne-disques (Japon) ou les moteurs électriques (Italie). Dans les années 50, les différentes étapes de fabrication se faisaient principalement à la main. Dans les années 60, le travail se mécanise, bien que de nombreuses étapes nécessitent toujours une intervention manuelle (sculpture, moulage, soufflage, sablage, assemblage, décoration, habillage, emballage et transport). La main d’œuvre est essentiellement féminine avec de nombreux emplois à domicile créés dans tout le département.
Poupées Bella
Entre 1946 et 1984, Bella a fait rêver des millions de petites filles à travers le monde faisant de Perpignan le berceau français de la poupée durant près de 40 ans. La particularité de la manufacture Bella était avant tout de fabriquer in situ toutes les pièces servant à la conception des poupées, à l’exception de quelques mécanismes comme les tourne-disques (Japon) ou les moteurs électriques (Italie). Dans les années 50, les différentes étapes de fabrication se faisaient principalement à la main. Dans les années 60, le travail se mécanise, bien que de nombreuses étapes nécessitent toujours une intervention manuelle (sculpture, moulage, soufflage, sablage, assemblage, décoration, habillage, emballage et transport). La main d’œuvre est essentiellement féminine avec de nombreux emplois à domicile créés dans tout le département.
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<center>Poupées Bella</center>Les modèles de poupées exposés se déclinent de la fin des années 40 au début des années 80, du « microbe » à la poupée mannequin, la poupée des années 50, aux membres charnus et à l’expression enfantine, est fabriquée en rhodoïd. Les différentes parties du corps sont peintes et assemblées, les yeux placés et la perruque collée. Dans les années 60, les matériaux changent avec l’arrivée du plastisol et l’implantation mécanique des cheveux qui révolutionnent le milieu de la poupée. A cette même période, Bella produit ces plus grands succès commerciaux avec la naissance de Tressy en 1966, de microbe et de Cathy en 1967. Ces modèles stars seront déclinés jusqu’à la fermeture de l’usine en 1984, aux côtés des nombreuses nouveautés proposées chaque année et qui ont fait la réputation de l’entreprise.
Poupées Bella
Les modèles de poupées exposés se déclinent de la fin des années 40 au début des années 80, du « microbe » à la poupée mannequin, la poupée des années 50, aux membres charnus et à l’expression enfantine, est fabriquée en rhodoïd. Les différentes parties du corps sont peintes et assemblées, les yeux placés et la perruque collée. Dans les années 60, les matériaux changent avec l’arrivée du plastisol et l’implantation mécanique des cheveux qui révolutionnent le milieu de la poupée. A cette même période, Bella produit ces plus grands succès commerciaux avec la naissance de Tressy en 1966, de microbe et de Cathy en 1967. Ces modèles stars seront déclinés jusqu’à la fermeture de l’usine en 1984, aux côtés des nombreuses nouveautés proposées chaque année et qui ont fait la réputation de l’entreprise.
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<center>Poupées Bella</center>1946 Naissance de la poupée Bella. Salvi et Lucie Pi créent leur propre entrepose sous la marque Bella, et emploient 10 personnes Le renouveau de l’après-guerre permettra un passage rapide de la fabrication artisanale à l’exploitation industrielle.
1946 : 60 employés pour la fabrication et 6 représentants.
1952 Première usine de 1 000 m2 au Polygone Nord (Domaine Beau Soleil)
1965 : 600 employés fabriquent 6 000 poupées par jour dans une usine de 17 600 m2
1969 : Monsieur Pi cède son entreprise à un groupe allemand, la Wasag Chemic et à sa filiale poupée, Schilkrod.
1971 : Le collaborateur le plus proche de Monsieur Pi, Jean Sala prend la direction de Bella jusqu'en 1981.
De 1971 à 1981 l'usine Bella atteint les 40 000 m2 et emploie 1 000 salariés, dont 250 à domicile pour la confection dos robes, avec des productions journalières de 10 000 poupées et 2 000 panoplies. 35% a de cette production était exportée (Amérique du Nord. Canada. Europe).
Poupées Bella
1946 Naissance de la poupée Bella. Salvi et Lucie Pi créent leur propre entrepose sous la marque Bella, et emploient 10 personnes Le renouveau de l’après-guerre permettra un passage rapide de la fabrication artisanale à l’exploitation industrielle. 1946 : 60 employés pour la fabrication et 6 représentants. 1952 Première usine de 1 000 m2 au Polygone Nord (Domaine Beau Soleil) 1965 : 600 employés fabriquent 6 000 poupées par jour dans une usine de 17 600 m2 1969 : Monsieur Pi cède son entreprise à un groupe allemand, la Wasag Chemic et à sa filiale poupée, Schilkrod. 1971 : Le collaborateur le plus proche de Monsieur Pi, Jean Sala prend la direction de Bella jusqu'en 1981. De 1971 à 1981 l'usine Bella atteint les 40 000 m2 et emploie 1 000 salariés, dont 250 à domicile pour la confection dos robes, avec des productions journalières de 10 000 poupées et 2 000 panoplies. 35% a de cette production était exportée (Amérique du Nord. Canada. Europe).
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<center>Poupées Bella</center>Malheureusement en 1980, et surtout en 1981, des conflits sociaux importants font que Bella doit fermer ses portes en décembre 1901, avec un carnet de commandes important non livrées. En juin 1982, l'usine Bella est reprisse par le groupe Berchet Industrie avec 300 employés Mais celui-ci ne sera pas en mesure de comprendre le fonctionnement de Bella et l'entreprise sera fermée définitivement en septembre 1984.
Poupées Bella
Malheureusement en 1980, et surtout en 1981, des conflits sociaux importants font que Bella doit fermer ses portes en décembre 1901, avec un carnet de commandes important non livrées. En juin 1982, l'usine Bella est reprisse par le groupe Berchet Industrie avec 300 employés Mais celui-ci ne sera pas en mesure de comprendre le fonctionnement de Bella et l'entreprise sera fermée définitivement en septembre 1984.
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<center>Poupées Bella</center>A droite, Poupée Rhodoïd, 1951, avec des cheveux naturels.
Poupées Bella
A droite, Poupée Rhodoïd, 1951, avec des cheveux naturels.
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<center>Poupées Bella</center>Machine pour implanter les cheveux.
Poupées Bella
Machine pour implanter les cheveux.
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Poupées Bella
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Poupées Bella
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>Le musée des monnaies et médailles se situe dans la villa Les Tilleuls, ancienne demeure de Joseph Puig et œuvre de l'architecte Viggo Dorph - Petersen (1907).
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
Le musée des monnaies et médailles se situe dans la villa Les Tilleuls, ancienne demeure de Joseph Puig et œuvre de l'architecte Viggo Dorph - Petersen (1907).
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>Charte de Perpignan, 1197 – 1997. Jaume Juanola. COMEFISA
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
Charte de Perpignan, 1197 – 1997. Jaume Juanola. COMEFISA
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>Eco Jardin.
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
Eco Jardin.
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>Eco Jardin.
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
Eco Jardin.
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Eco Jardin.
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>Eco Jardin.
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>Le musée réunit une collection exceptionnelle de monnaies antiques, médiévales et modernes ainsi qu'un important ensemble de monnaies catalanes et roussillonnaises. La collection léguée par Joseph Puig était composée de quelque 30 000 monnaies, médailles et objets numismatiques. Le musée possède aujourd'hui 45 000 pièces, de toutes les époques et de tous les pays, depuis les premières monnaies jusqu'à l'euro.
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
Le musée réunit une collection exceptionnelle de monnaies antiques, médiévales et modernes ainsi qu'un important ensemble de monnaies catalanes et roussillonnaises. La collection léguée par Joseph Puig était composée de quelque 30 000 monnaies, médailles et objets numismatiques. Le musée possède aujourd'hui 45 000 pièces, de toutes les époques et de tous les pays, depuis les premières monnaies jusqu'à l'euro.
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<center>Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig</center>Monnaies de nécessité  des insurgés Espagnols (1808-1810). Une monnaie de nécessité est un moyen de paiement émis par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle (pièces et billets) émise par l'État quand celle-ci vient à manquer. C'est aussi une expression générique pour qualifier des outils de paiement prenant des formes et utilisant des matériaux variées : bon, jeton, carton, timbre postal, porcelaine, verre, etc
Musée des Monnaies et Médailles Joseph Puig
Monnaies de nécessité des insurgés Espagnols (1808-1810). Une monnaie de nécessité est un moyen de paiement émis par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle (pièces et billets) émise par l'État quand celle-ci vient à manquer. C'est aussi une expression générique pour qualifier des outils de paiement prenant des formes et utilisant des matériaux variées : bon, jeton, carton, timbre postal, porcelaine, verre, etc
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<center>Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.</center>Formé très jeune à la calligraphie, Lassaâd Metoui s’inspire tout autant de la peinture occidentale (de Matisse, Paul Klee à Soulages) que de l’art d’Extrême-Orient, notamment japonais. A seize ans, il décide de devenir artiste. Il étudie pendant six ans l’art de la calligraphie à l’Ecole des beaux-arts de Gabès et bénéficie alors des enseignements de trois grands maîtres : Abbas Taba, Jalali, Salah Jemni. Il complète sa formation en France en suivant les cours d’histoire de l’Art aux beaux-arts de Nantes tout en travaillant parallèlement dans les domaines de l’architecture d’intérieur où il apprend les principes essentiels de la construction des formes et des volumes. Il s’initie et se passionne pour la calligraphie latine à Toulouse, auprès des maîtres Bernard Arien et Jean Larchet, ainsi qu’en Belgique où il fréquente l’Académie des beaux-arts.
Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.
Formé très jeune à la calligraphie, Lassaâd Metoui s’inspire tout autant de la peinture occidentale (de Matisse, Paul Klee à Soulages) que de l’art d’Extrême-Orient, notamment japonais. A seize ans, il décide de devenir artiste. Il étudie pendant six ans l’art de la calligraphie à l’Ecole des beaux-arts de Gabès et bénéficie alors des enseignements de trois grands maîtres : Abbas Taba, Jalali, Salah Jemni. Il complète sa formation en France en suivant les cours d’histoire de l’Art aux beaux-arts de Nantes tout en travaillant parallèlement dans les domaines de l’architecture d’intérieur où il apprend les principes essentiels de la construction des formes et des volumes. Il s’initie et se passionne pour la calligraphie latine à Toulouse, auprès des maîtres Bernard Arien et Jean Larchet, ainsi qu’en Belgique où il fréquente l’Académie des beaux-arts.
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<center>Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.</center>
Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.
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Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.
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<center>Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.</center>Métaphysique esthétique d'après Schopenhauer. Encore sur toile. 2022.
Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.
Métaphysique esthétique d'après Schopenhauer. Encore sur toile. 2022.
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<center>Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.</center>Conception esthétique d'après Schopenhauer. Encore sur toile. 2022.
Centre d’Art Contemporain avec Exposition « Espaces Lumières » de Lassaâd Metoui.
Conception esthétique d'après Schopenhauer. Encore sur toile. 2022.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Une dizaine de travées sont percées par de grandes baies ogivales, chaque retombée de la toiture est contrebutée par un contrefort. Ce monument historique du XIIIe siècle est construit à l'initiative des rois de Majorque. Plusieurs utilisations successives ponctuent les sept siècles de son existence : couvent des cordeliers, Tiers-ordre franciscain, hôpital des troupes, hôpital militaire, et aujourd’hui, après réhabilitation, les services départementaux.
Le couvent des franciscains.
Une dizaine de travées sont percées par de grandes baies ogivales, chaque retombée de la toiture est contrebutée par un contrefort. Ce monument historique du XIIIe siècle est construit à l'initiative des rois de Majorque. Plusieurs utilisations successives ponctuent les sept siècles de son existence : couvent des cordeliers, Tiers-ordre franciscain, hôpital des troupes, hôpital militaire, et aujourd’hui, après réhabilitation, les services départementaux.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>
Le couvent des franciscains.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Une tradition tenace, une légende persistante et des archives précoces, veulent que Saint-François-d'Assise fonde de le couvent des Cordeliers de Perpignan. Le monastère en fonctionne déjà au XIIe siècle de cet ensemble monumental il subsiste la chapelle Notre-Dame des anges et une série d'enfeus. Ces tombaux de famille entouraient un cloître.
Le couvent des franciscains.
Une tradition tenace, une légende persistante et des archives précoces, veulent que Saint-François-d'Assise fonde de le couvent des Cordeliers de Perpignan. Le monastère en fonctionne déjà au XIIe siècle de cet ensemble monumental il subsiste la chapelle Notre-Dame des anges et une série d'enfeus. Ces tombaux de famille entouraient un cloître.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Le chevalier aux perroquets.. A l'angle sud-ouest l'un d'eux est décoré de blason  figurant des oiseaux affrontés. Ce sont des perroquets (papagai). Le même armoriai se retrouve la cathédrale Mallorca sur la tombe de Berenger Batlle, évêque des îles, décède le 1er novembre 1349. Ce blason était colorié d’émaux et métaux. Les deux perroquets étalent verts avec les becs et les pattes rouges. Les volatils se détachaient sur un fond doré.
Le couvent des franciscains.
Le chevalier aux perroquets.. A l'angle sud-ouest l'un d'eux est décoré de blason figurant des oiseaux affrontés. Ce sont des perroquets (papagai). Le même armoriai se retrouve la cathédrale Mallorca sur la tombe de Berenger Batlle, évêque des îles, décède le 1er novembre 1349. Ce blason était colorié d’émaux et métaux. Les deux perroquets étalent verts avec les becs et les pattes rouges. Les volatils se détachaient sur un fond doré.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Perpignan est l'une des rares villes de France à posséder encore d’importants vestiges de cloîtres funéraires du Moyen Age, flanqués de séries continues d'enfeus. Les enfeus s’apparentent à des niches de 2 m de longueur, pour 3 m de hauteur et environ 90 cm de profondeur. Des écussons, aux armes des familles propriétaires, flanquent les arcs et une croix domine l'écu sommital. La niche accueille le caveau funéraire, généralement un ossuaire dans lequel sont déposés tes ossements d'une même famille.
Le couvent des franciscains.
Perpignan est l'une des rares villes de France à posséder encore d’importants vestiges de cloîtres funéraires du Moyen Age, flanqués de séries continues d'enfeus. Les enfeus s’apparentent à des niches de 2 m de longueur, pour 3 m de hauteur et environ 90 cm de profondeur. Des écussons, aux armes des familles propriétaires, flanquent les arcs et une croix domine l'écu sommital. La niche accueille le caveau funéraire, généralement un ossuaire dans lequel sont déposés tes ossements d'une même famille.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>L'enfeu est à la fois un lieu de sépulture familial et privé, un espace consacre et un édifice commémoratif. Il matérialise fa tombe des familles les plus aisées, les autres sont enterres dans l’espace central du cloître, à même la terre pour les plus modestes.
Le couvent des franciscains.
L'enfeu est à la fois un lieu de sépulture familial et privé, un espace consacre et un édifice commémoratif. Il matérialise fa tombe des familles les plus aisées, les autres sont enterres dans l’espace central du cloître, à même la terre pour les plus modestes.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Priante, marbre de Céret blanc veiné de bleu. Cette grande plaque est amputée de toute sa partie inférieure. La partie conservée représente la sculpture en ronde-bosse d’une femme debout, de profil, les clos, les mains jointes tenant un chapelet. Elle est vêtue d’une longue robe drapée sous une vaste cape. Un fermoir noue deux cordons décorés par deux pompons pour retenir la cape sur les épaules à lae hauteur de la poitrine. Cette image figure une « priante » et s’oppose ainsi à la représentation antérieure du « gisant ». Elle évoque l’évolution des mentalités médiévales face à la mort. L’horizontalité du gisant signale un cadavre alors que la verticalité du priant indique la vie éternelle. De même les mains jointes du « priant » lui donna son nom à la différence du « orant » qui a les mains levées et ouverte du côté des paumes.
Le couvent des franciscains.
Priante, marbre de Céret blanc veiné de bleu. Cette grande plaque est amputée de toute sa partie inférieure. La partie conservée représente la sculpture en ronde-bosse d’une femme debout, de profil, les clos, les mains jointes tenant un chapelet. Elle est vêtue d’une longue robe drapée sous une vaste cape. Un fermoir noue deux cordons décorés par deux pompons pour retenir la cape sur les épaules à lae hauteur de la poitrine. Cette image figure une « priante » et s’oppose ainsi à la représentation antérieure du « gisant ». Elle évoque l’évolution des mentalités médiévales face à la mort. L’horizontalité du gisant signale un cadavre alors que la verticalité du priant indique la vie éternelle. De même les mains jointes du « priant » lui donna son nom à la différence du « orant » qui a les mains levées et ouverte du côté des paumes.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>
Le couvent des franciscains.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Chapelle Notre-Dame-des-Anges. Cette chapelle est l'un des rares vestiges de l'ancien couvent des Franciscains de Perpignan, qui disposait d'une grande église conventuelle et de deux cloîtres. Transformé au XIXe siècle en hôpital militaire, le couvent a été progressivement détruit et de nouveaux bâtiments ont été construits. Réhabilitée au début des années 2000, la chapelle accueille de nos jours des expositions et des manifestations culturelles du Département.
Le couvent des franciscains.
Chapelle Notre-Dame-des-Anges. Cette chapelle est l'un des rares vestiges de l'ancien couvent des Franciscains de Perpignan, qui disposait d'une grande église conventuelle et de deux cloîtres. Transformé au XIXe siècle en hôpital militaire, le couvent a été progressivement détruit et de nouveaux bâtiments ont été construits. Réhabilitée au début des années 2000, la chapelle accueille de nos jours des expositions et des manifestations culturelles du Département.
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Le couvent des franciscains.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Châsse de saint François-Xavier.
Bois doré polychrome. Premier tiers du XVIIIe siècle Attribuée à J. Sunyer (sculpture) et F. Escribà (dorure) Hospici d'Illa (Ille-sur-Têt)
Le couvent des franciscains.
Châsse de saint François-Xavier. Bois doré polychrome. Premier tiers du XVIIIe siècle Attribuée à J. Sunyer (sculpture) et F. Escribà (dorure) Hospici d'Illa (Ille-sur-Têt)
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Statue d'Ange. Bois doré polychrome.  1708 (sculpture), v. 1712 (dorure). Attribuée à J. Sunyer (sculpture) et F. Escribà (dorure). Retable du Christ de l'église paroissiale d'Espira-de-Conflent
Le couvent des franciscains.
Statue d'Ange. Bois doré polychrome. 1708 (sculpture), v. 1712 (dorure). Attribuée à J. Sunyer (sculpture) et F. Escribà (dorure). Retable du Christ de l'église paroissiale d'Espira-de-Conflent
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Retable de l’Annonciation. Bois (pin, tilleul, bouleau) doré polychrome. 1714 (dorure)
Attribué à J. Sunyer (sculpture) et F. Escribà (dorure) Provenance : chapelle Saint-Gabriel du mas Girvès (Llo). Son exécution se situe certainement entre les années 1700 et 1714. Gabriel Girvès et son épouse Teresa Rocafort sont les commanditaires de ce retable devant orner la chapelle Saint-Gabriel du mas Girvès de Llo. On observe leur volonté d'y voir placer leurs saint-patrons : au premier registre, le panneau central représente l'archange Gabriel dans la scène de l'Annonciation ; au second registre, la niche centrale abrite une statue de sainte Thérèse. Au niveau du soubassement, les piliers latéraux, ornés d'un décor de feuillage d'acanthe, encadrent une table d'autel dont la face est enrichie d'un antepedium. Ce dernier, argenté et doré, présente un décor gravé de rinceaux d'acanthe et de motifs floraux avec au centre, un médaillon représentant la Vierge de l'Assomption. Au-dessus s'élèvent deux degrés de gradins où, sur un cartouche central, on peut lire l'année peinte « 1714 ».
Le couvent des franciscains.
Retable de l’Annonciation. Bois (pin, tilleul, bouleau) doré polychrome. 1714 (dorure) Attribué à J. Sunyer (sculpture) et F. Escribà (dorure) Provenance : chapelle Saint-Gabriel du mas Girvès (Llo). Son exécution se situe certainement entre les années 1700 et 1714. Gabriel Girvès et son épouse Teresa Rocafort sont les commanditaires de ce retable devant orner la chapelle Saint-Gabriel du mas Girvès de Llo. On observe leur volonté d'y voir placer leurs saint-patrons : au premier registre, le panneau central représente l'archange Gabriel dans la scène de l'Annonciation ; au second registre, la niche centrale abrite une statue de sainte Thérèse. Au niveau du soubassement, les piliers latéraux, ornés d'un décor de feuillage d'acanthe, encadrent une table d'autel dont la face est enrichie d'un antepedium. Ce dernier, argenté et doré, présente un décor gravé de rinceaux d'acanthe et de motifs floraux avec au centre, un médaillon représentant la Vierge de l'Assomption. Au-dessus s'élèvent deux degrés de gradins où, sur un cartouche central, on peut lire l'année peinte « 1714 ».
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Le premier registre est scandé de trois travées, séparées par des colonnes torses chargées de raisins becquetés par des oiseaux. Le centre est occupé par un panneau sculpté représentant l'Annonciation. Cette scène est l'une des plus classiques pour représenter l'archange Gabriel, titulaire de la chapelle. Placé à droite de la composition, l'archange émerge d'une nuée, le bras droit levé, l'index pointé vers le ciel. Il annonce la divine maternité de la Vierge, agenouillée devant un prie- dieu. Au-dessus de cette scène, Dieu le père envoie dans sa direction la colombe du Saint-Esprit.
Le couvent des franciscains.
Le premier registre est scandé de trois travées, séparées par des colonnes torses chargées de raisins becquetés par des oiseaux. Le centre est occupé par un panneau sculpté représentant l'Annonciation. Cette scène est l'une des plus classiques pour représenter l'archange Gabriel, titulaire de la chapelle. Placé à droite de la composition, l'archange émerge d'une nuée, le bras droit levé, l'index pointé vers le ciel. Il annonce la divine maternité de la Vierge, agenouillée devant un prie- dieu. Au-dessus de cette scène, Dieu le père envoie dans sa direction la colombe du Saint-Esprit.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Les travées latérales sont occupées par des niches accueillant des statues en ronde-bosse : à gauche celle de saint Isidore,
Le couvent des franciscains.
Les travées latérales sont occupées par des niches accueillant des statues en ronde-bosse : à gauche celle de saint Isidore,
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<center>Le couvent des franciscains.</center>à droite celle de saint Antoine de Padoue et l'Enfant Jésus. Ce premier registre est encadré par des guardapols ajourés et délimité en partie supérieure par un entablement orné en son centre du médaillon armorié des commanditaires de l'œuvre.
Le couvent des franciscains.
à droite celle de saint Antoine de Padoue et l'Enfant Jésus. Ce premier registre est encadré par des guardapols ajourés et délimité en partie supérieure par un entablement orné en son centre du médaillon armorié des commanditaires de l'œuvre.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>L'entablementest  orné en son centre du médaillon armorié des commanditaires de l'œuvre. Après deux siècles et demi de transmission familiale, le mas Girvès est vendu au début du XXe siècle. Le retable subit le même sort en 1946. Il quitte alors la Cerdagne pour orner une chapelle de la région parisienne. Après ce long exil, le retable du mas Girvès est acquis en 1982 par le Département des Pyrénées- Orientales
Le couvent des franciscains.
L'entablementest orné en son centre du médaillon armorié des commanditaires de l'œuvre. Après deux siècles et demi de transmission familiale, le mas Girvès est vendu au début du XXe siècle. Le retable subit le même sort en 1946. Il quitte alors la Cerdagne pour orner une chapelle de la région parisienne. Après ce long exil, le retable du mas Girvès est acquis en 1982 par le Département des Pyrénées- Orientales
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Le registre supérieur est occupé par une niche centrale, encadrée d'ailerons en forme de feuillages ajourés. Au sein de celle-ci se trouve une statue en ronde- bosse représentant sainte Thérèse d'Avila. Ce dernier registre est sommé d'une volute de feuilles d'acanthe et de fleurs (tournesols et pivoines). On retrouve sur bon nombre de vestiaires de statues que Félix Escribà réalise, un motif de sgraffito assez typique représentant un réseau dense de lignes ramifiées, enroulées sur elles-mêmes, et formant des petits disques aux extrémités que l'on le retrouve sur la robe de sainte Thérèse.
Le couvent des franciscains.
Le registre supérieur est occupé par une niche centrale, encadrée d'ailerons en forme de feuillages ajourés. Au sein de celle-ci se trouve une statue en ronde- bosse représentant sainte Thérèse d'Avila. Ce dernier registre est sommé d'une volute de feuilles d'acanthe et de fleurs (tournesols et pivoines). On retrouve sur bon nombre de vestiaires de statues que Félix Escribà réalise, un motif de sgraffito assez typique représentant un réseau dense de lignes ramifiées, enroulées sur elles-mêmes, et formant des petits disques aux extrémités que l'on le retrouve sur la robe de sainte Thérèse.
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<center>Le couvent des franciscains.</center>Originaire de Manresa, Josep Sunyer est un sculpteur de renom. Installé à Prades entre 1696 et 1718 il a produit dans le département une très grande quantité de sculptures et retables en bois. Ses œuvres font partie des plus beaux exemples de la statuaire baroque catalane.
Félix Escribà, gendre du précédent, beaucoup moins étudié et reconnu, a sans doute produit tout autant. Ce perpignanais, installé également à Prades, nous a légué des polychromies d'une rare qualité, mettant en valeur les sculptures qu'elles recouvrent.
Le couvent des franciscains.
Originaire de Manresa, Josep Sunyer est un sculpteur de renom. Installé à Prades entre 1696 et 1718 il a produit dans le département une très grande quantité de sculptures et retables en bois. Ses œuvres font partie des plus beaux exemples de la statuaire baroque catalane. Félix Escribà, gendre du précédent, beaucoup moins étudié et reconnu, a sans doute produit tout autant. Ce perpignanais, installé également à Prades, nous a légué des polychromies d'une rare qualité, mettant en valeur les sculptures qu'elles recouvrent.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Sous ce vocable, une première église avait été construite au XIVe siècle sur le “cimbori”, à l’endroit où l’escalier prolongeant la rue des Commères débouche sur celle des Lices. Comme elle gênait la défense de la citadelle en s’élevant sur le glacis, elle fut détruite à coups de canon, en 1639, sur l’ordre du roi d’Espagne Philippe IV.
Église Saint-Matthieu
Sous ce vocable, une première église avait été construite au XIVe siècle sur le “cimbori”, à l’endroit où l’escalier prolongeant la rue des Commères débouche sur celle des Lices. Comme elle gênait la défense de la citadelle en s’élevant sur le glacis, elle fut détruite à coups de canon, en 1639, sur l’ordre du roi d’Espagne Philippe IV.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Inspirée de la précédente l’actuelle fut bénite, le 8 mars 1671, par l’évêque d’Elne Mgr Vincent Margarit de Biure mais ne fut complètement terminée qu’en 1677.
Église Saint-Matthieu
Inspirée de la précédente l’actuelle fut bénite, le 8 mars 1671, par l’évêque d’Elne Mgr Vincent Margarit de Biure mais ne fut complètement terminée qu’en 1677.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>
Église Saint-Matthieu
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Reproduisant vraisemblablement le plan et le style ogival de la précédente, sa nef comprend, cinq travées correspondant à dix chapelles de dévotion. Originellement on y pénétrait par deux portes, la seconde étant ouverte sous l’orgue.
Église Saint-Matthieu
Reproduisant vraisemblablement le plan et le style ogival de la précédente, sa nef comprend, cinq travées correspondant à dix chapelles de dévotion. Originellement on y pénétrait par deux portes, la seconde étant ouverte sous l’orgue.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>La clé de voûte du sanctuaire représente une sorte d’ange à tête humaine, symbole de l’évangéliste Mathieu, selon une vision de l’Apocalypse.
Église Saint-Matthieu
La clé de voûte du sanctuaire représente une sorte d’ange à tête humaine, symbole de l’évangéliste Mathieu, selon une vision de l’Apocalypse.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chaire d’Emmanuel Carbasse (1846).
Église Saint-Matthieu
Chaire d’Emmanuel Carbasse (1846).
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Maître-autel : Partie basse attribuée à François Boher. Statue de l’évangéliste Mathieu du “cambril” de Boher (1804). Statues des apôtres Pierre et Paul d’Antoine Chauvenet (1808). Partie supérieure du retable de Joseph Nègre (1819).
Église Saint-Matthieu
Maître-autel : Partie basse attribuée à François Boher. Statue de l’évangéliste Mathieu du “cambril” de Boher (1804). Statues des apôtres Pierre et Paul d’Antoine Chauvenet (1808). Partie supérieure du retable de Joseph Nègre (1819).
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Saint-Joseph : Chapelle restaurée par de François Lacombe  (1876). Statues de St Martin, St Joseph avec l'Enfant Jésus, Ste Thérèse. A droite Ste Thérèse de Lisieux et Ste Rita.
Église Saint-Matthieu
Saint-Joseph : Chapelle restaurée par de François Lacombe (1876). Statues de St Martin, St Joseph avec l'Enfant Jésus, Ste Thérèse. A droite Ste Thérèse de Lisieux et Ste Rita.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Orgue : Buffet dû aux frères Eustache, organiers de Marseille (1687). La tuyauterie a été placée par Grinda (1816 et 1835), Théodore Puget (1865) et Maurice Puget (1922). Instrument de 30 jeux comprenant trois claviers et un pédalier de 18 marches.
Église Saint-Matthieu
Orgue : Buffet dû aux frères Eustache, organiers de Marseille (1687). La tuyauterie a été placée par Grinda (1816 et 1835), Théodore Puget (1865) et Maurice Puget (1922). Instrument de 30 jeux comprenant trois claviers et un pédalier de 18 marches.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle de Saint-Antoine de Padoue : Retable jumeau (première moitié du XIXe). Statues de St Vincent de Paul, St Antoine de Padoue, St François Xavier.
Église Saint-Matthieu
Chapelle de Saint-Antoine de Padoue : Retable jumeau (première moitié du XIXe). Statues de St Vincent de Paul, St Antoine de Padoue, St François Xavier.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle de la Vierge : ancienne chapelle dédiée à Saint-Etienne. Tableau anonyme représentant l'Assomption de Marie (XVIIIe). Grand Crucifix de Jordi Caseblanque (1943). Autel et décor de marbre (1844). La statue de la vierge est celle de Notre- Dame des Victoires de Paris.
Église Saint-Matthieu
Chapelle de la Vierge : ancienne chapelle dédiée à Saint-Etienne. Tableau anonyme représentant l'Assomption de Marie (XVIIIe). Grand Crucifix de Jordi Caseblanque (1943). Autel et décor de marbre (1844). La statue de la vierge est celle de Notre- Dame des Victoires de Paris.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle Sainte-Barbe : Petit retable XVIIIe attribué à François Nègre provenant de quelque couvent supprimé à la Révolution. Tableaux anonymes représentant Saint-François de Paule (à gauche) et Saint-Louis roi (à droite) (XVIIIe). Céramique en l’honneur de Sainte-Barbe (XVIIIe). Peintures murales de Belau (1931).
Église Saint-Matthieu
Chapelle Sainte-Barbe : Petit retable XVIIIe attribué à François Nègre provenant de quelque couvent supprimé à la Révolution. Tableaux anonymes représentant Saint-François de Paule (à gauche) et Saint-Louis roi (à droite) (XVIIIe). Céramique en l’honneur de Sainte-Barbe (XVIIIe). Peintures murales de Belau (1931).
66
<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle Saint-Pancrace : Retable jumeau (première moitié du XIXe). Statues de St Liboire, St Pancrace, St Ferréol.
Église Saint-Matthieu
Chapelle Saint-Pancrace : Retable jumeau (première moitié du XIXe). Statues de St Liboire, St Pancrace, St Ferréol.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle du Sacré-Cœur :  Autel et décor de marbre (1841).
Église Saint-Matthieu
Chapelle du Sacré-Cœur : Autel et décor de marbre (1841).
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle du Sacré-Cœur : Grand Crucifix (XVIIIe).
Église Saint-Matthieu
Chapelle du Sacré-Cœur : Grand Crucifix (XVIIIe).
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines. Un beau Christ du XVIIIe siècle dans le maître autel, auprès d'une Vierge des Douleurs (début XIXe).
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines. Un beau Christ du XVIIIe siècle dans le maître autel, auprès d'une Vierge des Douleurs (début XIXe).
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines. Un beau Christ du XVIIIe siècle dans le maître autel, auprès d'une Vierge des Douleurs (début XIXe).
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines. Un beau Christ du XVIIIe siècle dans le maître autel, auprès d'une Vierge des Douleurs (début XIXe).
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines. Un des Anges de la Passion (XIXe).
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines. Un des Anges de la Passion (XIXe).
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines. Quatre épines de la couronne du Christ, conservées dans un reliquaire, lequel est enfermé dans l'armoire sécurisée situées au centre de l'autel.
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines. Quatre épines de la couronne du Christ, conservées dans un reliquaire, lequel est enfermé dans l'armoire sécurisée situées au centre de l'autel.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines. Les peintures murales sont de Pauthe (XIXe), illustrant des scènes de la Passion.
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines. Les peintures murales sont de Pauthe (XIXe), illustrant des scènes de la Passion.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines.
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines.
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines.
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines. Ce tableau de 2016, dû à Emmanuel Bolzoms, est une allégorie du legs des Saintes Épines à l'église Saint-Matthieu. En 1239, le roi de France Louis IX, plus connu sous le nom de Saint-Louis, acquit la couronne du Christ jusque-là détenu par les empereurs d'Orient. En 1270, Saint Louis remit quatre épines de la couronne à son fils Philippe III le Hardi lorsque celui-ci monta sur le trône. En 1285, ce dernier pris la tête d'une « croisade » lancée par le pape Martin IV contre le roi du catalogue Aragon Pere III. Il fut aidé par le roi de Majorque qui permit aux armées françaises de traverser le Roussillon où elles se conduisirent de manière barbare, notamment à Elne où elles massacrèrent la population et dévastèrent la ville. Philippe III meurt à Perpignan et lègue les Saintes épines à l'église Saint-Mathieu
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines. Ce tableau de 2016, dû à Emmanuel Bolzoms, est une allégorie du legs des Saintes Épines à l'église Saint-Matthieu. En 1239, le roi de France Louis IX, plus connu sous le nom de Saint-Louis, acquit la couronne du Christ jusque-là détenu par les empereurs d'Orient. En 1270, Saint Louis remit quatre épines de la couronne à son fils Philippe III le Hardi lorsque celui-ci monta sur le trône. En 1285, ce dernier pris la tête d'une « croisade » lancée par le pape Martin IV contre le roi du catalogue Aragon Pere III. Il fut aidé par le roi de Majorque qui permit aux armées françaises de traverser le Roussillon où elles se conduisirent de manière barbare, notamment à Elne où elles massacrèrent la population et dévastèrent la ville. Philippe III meurt à Perpignan et lègue les Saintes épines à l'église Saint-Mathieu
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines. Immaculée Conception d’Antoine Guerra le Jeune (XVIIe siècle)
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines. Immaculée Conception d’Antoine Guerra le Jeune (XVIIe siècle)
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<center>Église Saint-Matthieu</center>Chapelle des Saintes Épines.
Église Saint-Matthieu
Chapelle des Saintes Épines.
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<center>Perpignan</center>
Perpignan
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<center>Centre national de Documentation des Français d’Algérie </center>Mémorial national des Disparus en Algérie (1954/1963). Inauguré en 2007 en présence de 8000 personnes, le Mémorial est érigé dans le jardin du Centre. Y sont inscrits les noms connus des 2413 hommes, femmes, enfants, civils et militaires, de tous âges et de toutes confessions, enlevés, jamais retrouvés, disparus en Algérie entre 1954 et 1963, la plupart après le 19 mars 1962. Des milliers de personnes venues du monde entier, notamment des proches de ces victimes d'enlèvements se sont déjà recueillis devant ce mémorial.
Centre national de Documentation des Français d’Algérie
Mémorial national des Disparus en Algérie (1954/1963). Inauguré en 2007 en présence de 8000 personnes, le Mémorial est érigé dans le jardin du Centre. Y sont inscrits les noms connus des 2413 hommes, femmes, enfants, civils et militaires, de tous âges et de toutes confessions, enlevés, jamais retrouvés, disparus en Algérie entre 1954 et 1963, la plupart après le 19 mars 1962. Des milliers de personnes venues du monde entier, notamment des proches de ces victimes d'enlèvements se sont déjà recueillis devant ce mémorial.
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<center>Centre national de Documentation des Français d’Algérie </center>Mémorial national des Disparus en Algérie (1954/1963). Monument de Gérard Vié, 2006. Sculpteur officiel des armées, il est aussi le de la Stèle de Marignane, de la Stèle des Harkis à Port- Barcarès et de la sculpture, apposée sur le monument aux Rapatriés, sur la Corniche à Marseille, représentant l'arrivée en 1962 à Marseille de plus de 60 000 Françaix d'Algérie.
Centre national de Documentation des Français d’Algérie
Mémorial national des Disparus en Algérie (1954/1963). Monument de Gérard Vié, 2006. Sculpteur officiel des armées, il est aussi le de la Stèle de Marignane, de la Stèle des Harkis à Port- Barcarès et de la sculpture, apposée sur le monument aux Rapatriés, sur la Corniche à Marseille, représentant l'arrivée en 1962 à Marseille de plus de 60 000 Françaix d'Algérie.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>La paroisse rois de Majorque. Fondée au début du 14e siècle à proximité du palais royal, Notre-Dame-la-Real est l'une des trois nouvelles paroisses de la ville majorquine. Cette église à nef unique typique du gothique méridional accueillit en 1381 un prieuré d’Augustins dont l'abbé avait rang d'évêque. Lors du Grand Schisme d'Occident, Benoît XIII, le dernier pape d'Avignon, originaire d'Aragon, y convoqua un concile en 1408. Après les destructions révolutionnaires, l'église retrouva son mobilier. Dénommée « la Sainte-Marie Majeure de Perpignan» à .la fin du 19e siècle, sa restauration est achevée depuis 2012
Notre-Dame de la Réal.
La paroisse rois de Majorque. Fondée au début du 14e siècle à proximité du palais royal, Notre-Dame-la-Real est l'une des trois nouvelles paroisses de la ville majorquine. Cette église à nef unique typique du gothique méridional accueillit en 1381 un prieuré d’Augustins dont l'abbé avait rang d'évêque. Lors du Grand Schisme d'Occident, Benoît XIII, le dernier pape d'Avignon, originaire d'Aragon, y convoqua un concile en 1408. Après les destructions révolutionnaires, l'église retrouva son mobilier. Dénommée « la Sainte-Marie Majeure de Perpignan» à .la fin du 19e siècle, sa restauration est achevée depuis 2012
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>
Notre-Dame de la Réal.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>L’église de la paroisse royale (real), à proximité du palais, est construite dans la première moitié du XIVème siècle aux frais de la ville sur un terrain cédé par Jacques II de Majorque. Instituée en collégiale, puis abbaye, elle perdra ses privilèges à partir du XVIIème siècle et sera la première supprimée à la Révolution. La façade actuelle remonte au XVIIème siècle, lorsque le portail primitif gothique et sa galerie (aujourd’hui à l’église Saint-Jacques) sont remplacés par un portail classique à colonne doriques de marbre de Villefranche-de-Conflent encadrant une porte en plein cintre et un fronton en stuc (sans doute du XIXème siècle).
Notre-Dame de la Réal.
L’église de la paroisse royale (real), à proximité du palais, est construite dans la première moitié du XIVème siècle aux frais de la ville sur un terrain cédé par Jacques II de Majorque. Instituée en collégiale, puis abbaye, elle perdra ses privilèges à partir du XVIIème siècle et sera la première supprimée à la Révolution. La façade actuelle remonte au XVIIème siècle, lorsque le portail primitif gothique et sa galerie (aujourd’hui à l’église Saint-Jacques) sont remplacés par un portail classique à colonne doriques de marbre de Villefranche-de-Conflent encadrant une porte en plein cintre et un fronton en stuc (sans doute du XIXème siècle).
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Le clocher carré du 14e siècle subsiste en grande partie. Il a été découronné et fortement endommagé en 1539 par le canon de la garnison castillane du château royal. Du clocher gothique originel il ne reste donc que la base.  Statues de St Joseph de la Vierge et de St Simon Stock.
Notre-Dame de la Réal.
Le clocher carré du 14e siècle subsiste en grande partie. Il a été découronné et fortement endommagé en 1539 par le canon de la garnison castillane du château royal. Du clocher gothique originel il ne reste donc que la base. Statues de St Joseph de la Vierge et de St Simon Stock.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>L’église, de plan gothique méridional, à nef unique flanquée de chapelles latérales entre les contreforts, était à l’origine couverte en charpente. Les fausses ogives de plâtre ont été mises en place au milieu du XIXème siècle.
Notre-Dame de la Réal.
L’église, de plan gothique méridional, à nef unique flanquée de chapelles latérales entre les contreforts, était à l’origine couverte en charpente. Les fausses ogives de plâtre ont été mises en place au milieu du XIXème siècle.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>L’abside à sept pans, voûtée d’ogives est plus basse et plus étroite que la nef.
Notre-Dame de la Réal.
L’abside à sept pans, voûtée d’ogives est plus basse et plus étroite que la nef.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Retable de l’Assomption de la Vierge Marie de François Boher (1769-1825).
Notre-Dame de la Réal.
Retable de l’Assomption de la Vierge Marie de François Boher (1769-1825).
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>
Notre-Dame de la Réal.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>L'Assomption.
Notre-Dame de la Réal.
L'Assomption.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Autour du choeur, les quatre évangélistes : st Jean et st Luc.
Notre-Dame de la Réal.
Autour du choeur, les quatre évangélistes : st Jean et st Luc.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>St Marc et st Matthieu.
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St Marc et st Matthieu.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>St Joseph et Ste Thérèse.
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St Joseph et Ste Thérèse.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Le couronnement de la Vierge.
Notre-Dame de la Réal.
Le couronnement de la Vierge.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Saint Julien et Ste ? Vitraux de Rivière et Charlemagne, Toulouse, 1862.
Notre-Dame de la Réal.
Saint Julien et Ste ? Vitraux de Rivière et Charlemagne, Toulouse, 1862.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Saint Paul.
Notre-Dame de la Réal.
Saint Paul.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Ste Jeanne d'Arc.
Notre-Dame de la Réal.
Ste Jeanne d'Arc.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Saint Joseph. Vitraux de Rapp, Toulouse, 1941.
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Saint Joseph. Vitraux de Rapp, Toulouse, 1941.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Sainte Thérèse.
Notre-Dame de la Réal.
Sainte Thérèse.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Saint Louis.
Notre-Dame de la Réal.
Saint Louis.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Notre-Dame de Lourdes.
Notre-Dame de la Réal.
Notre-Dame de Lourdes.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Notre Dame du Pont.
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Notre Dame du Pont.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Saint Etienne.
Notre-Dame de la Réal.
Saint Etienne.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>St Roch. Vitrail de L. Gouffault, Orléans, 1937.
Notre-Dame de la Réal.
St Roch. Vitrail de L. Gouffault, Orléans, 1937.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Le buffet de style Louis XVI est constitué d'un grand corps à 5 tourelles et d'un positif de dos à 3 tourelles. Sculpteur, Nègre ? 1817. La peinture imitation faux bois date de la reconstruction de l'orgue par les frères Grinda.
Notre-Dame de la Réal.
Le buffet de style Louis XVI est constitué d'un grand corps à 5 tourelles et d'un positif de dos à 3 tourelles. Sculpteur, Nègre ? 1817. La peinture imitation faux bois date de la reconstruction de l'orgue par les frères Grinda.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Groupe sculpté La Mise au Tombeau en ronde-bosse de bois polychrome de la fin du XVème siècle.
Notre-Dame de la Réal.
Groupe sculpté La Mise au Tombeau en ronde-bosse de bois polychrome de la fin du XVème siècle.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>
Notre-Dame de la Réal.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>La remise du scapulaire à Saint Simon Stock.
Notre-Dame de la Réal.
La remise du scapulaire à Saint Simon Stock.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Le retable de Notre-Dame-du-Pont (XVIIIe).
Notre-Dame de la Réal.
Le retable de Notre-Dame-du-Pont (XVIIIe).
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Le retable de Notre-Dame-du-Pont (XVIIIe).
Notre-Dame de la Réal.
Le retable de Notre-Dame-du-Pont (XVIIIe).
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Le retable de Notre-Dame-du-Pont (XVIIIe).
Notre-Dame de la Réal.
Le retable de Notre-Dame-du-Pont (XVIIIe).
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>Assomption de la Vierge. La Vierge est emportée au Ciel sur des nuées. Des anges sont présents. On est proche de l'interprétation de cette scène par Vouet.
Notre-Dame de la Réal.
Assomption de la Vierge. La Vierge est emportée au Ciel sur des nuées. Des anges sont présents. On est proche de l'interprétation de cette scène par Vouet.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>La cuve baptismale du XIVe siècle est un monolithe de marbre blanc dont les faces sont ornées des sculptures du baptême du Christ entouré des Apôtres.
Notre-Dame de la Réal.
La cuve baptismale du XIVe siècle est un monolithe de marbre blanc dont les faces sont ornées des sculptures du baptême du Christ entouré des Apôtres.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>«L'Annonciation» (XIVe siècle)
Notre-Dame de la Réal.
«L'Annonciation» (XIVe siècle)
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>
Notre-Dame de la Réal.
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<center>Notre-Dame de la Réal.</center>La Vierge allaitant, entourée d'anges musiciens.
Notre-Dame de la Réal.
La Vierge allaitant, entourée d'anges musiciens.
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<center>Perpignan</center>Vestige du Moyen-Âge, la fontaine abreuvoir, près de lʼéglise La Réal et de lʼancienne halle au Blé, permettait aux animaux de sʼabreuver.
Perpignan
Vestige du Moyen-Âge, la fontaine abreuvoir, près de lʼéglise La Réal et de lʼancienne halle au Blé, permettait aux animaux de sʼabreuver.
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<center>Perpignan.</center>Fontaine Na Pincarda.
Perpignan.
Fontaine Na Pincarda.
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<center>Perpignan.</center>La Maison Fontano, place de la Liberté. En 1842, la Maison Fontano appartenait à trois membres d’une même famille dont le nom évoque un territoire proche des Pyrénées-Orientales. En effet, il s’agissait d’Antoine, André et Michel Carcassonne. En 1881, elle devient la propriété d’un épicier, Michel Fontano, qui lui donna son nom à ce moment-là. Depuis, le bâtiment est entre les mains de privés. La façade actuelle, de style néo-classique, a moins d’un siècle puisque la maison a été refaite en 1943.
Perpignan.
La Maison Fontano, place de la Liberté. En 1842, la Maison Fontano appartenait à trois membres d’une même famille dont le nom évoque un territoire proche des Pyrénées-Orientales. En effet, il s’agissait d’Antoine, André et Michel Carcassonne. En 1881, elle devient la propriété d’un épicier, Michel Fontano, qui lui donna son nom à ce moment-là. Depuis, le bâtiment est entre les mains de privés. La façade actuelle, de style néo-classique, a moins d’un siècle puisque la maison a été refaite en 1943.
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<center>Perpignan.</center>Les Jésuites édifièrent au 17e siècle, après avoir racheté plusieurs îlots de maisons médiévales, un immense couvent qu'ils abandonnèrent lors de leur expulsion en 17741 La place de la République vit le jour dans le premier tiers du 19e siècle sur les terrains laissés libres depuis 1794 par la destruction de leur église, dédiée à Saint-Laurent, des bâtiments conventuels, du cimetière et des jardins. Occupée par un marché depuis lors, elle constitue un espace de sociabilité, privilégié des Perpignanais Le théâtre municipal fut édifié en 1812 sur la cour et les salles de classe du collège désaffecté de ces religieux Avec sa petite salle à l'italienne, il a gardé un décor d'avant-scène du 19e siècle.
Perpignan.
Les Jésuites édifièrent au 17e siècle, après avoir racheté plusieurs îlots de maisons médiévales, un immense couvent qu'ils abandonnèrent lors de leur expulsion en 17741 La place de la République vit le jour dans le premier tiers du 19e siècle sur les terrains laissés libres depuis 1794 par la destruction de leur église, dédiée à Saint-Laurent, des bâtiments conventuels, du cimetière et des jardins. Occupée par un marché depuis lors, elle constitue un espace de sociabilité, privilégié des Perpignanais Le théâtre municipal fut édifié en 1812 sur la cour et les salles de classe du collège désaffecté de ces religieux Avec sa petite salle à l'italienne, il a gardé un décor d'avant-scène du 19e siècle.
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<center>Perpignan.</center>Place de la Liberté.
Perpignan.
Place de la Liberté.
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<center>Perpignan.</center>Construite entre 1899 et 1902 suivant le projet de l'architecte Léon Baille, la Bourse du travail intègre la Bourse et le temple protestant de Perpignan, construit en 1876. Le bâtiment, municipal, devrait être cédé à l'Université de Perpignan qui devrait y installer la bibliothèque de Droit.
Perpignan.
Construite entre 1899 et 1902 suivant le projet de l'architecte Léon Baille, la Bourse du travail intègre la Bourse et le temple protestant de Perpignan, construit en 1876. Le bâtiment, municipal, devrait être cédé à l'Université de Perpignan qui devrait y installer la bibliothèque de Droit.
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<center>Perpignan.</center>La réussite de la bourgeoisie industrielle. Dans la Vieille rue Saint-Sauveur, trois immeubles de la fin  du 19e siècle sont les témoins de la réussite des Bardou,  lignée d'industriels du papier à cigarette dont le fondateur créa la marque JOB. Des deux hôtels particuliers qu'ils ont édifiés, l'un est devenu la propriété d'un particulier (n°13), l'autre (n°18), dit l'hôtel Pams suite au mariage de Jeanne Bardou avec l'homme politique Jules Pams, appartient à la ville depuis 19461. L'hôtel Holtzer, mitoyen (n°16), fut la propriété de la deuxième épouse de Jules Pams, héritière de l'empire métallurgique alsacien. II abritait anciennement un atelier de fabrication de papier JOB. Aujourd'hui, il ''appartient aussi à la ville.
Perpignan.
La réussite de la bourgeoisie industrielle. Dans la Vieille rue Saint-Sauveur, trois immeubles de la fin du 19e siècle sont les témoins de la réussite des Bardou, lignée d'industriels du papier à cigarette dont le fondateur créa la marque JOB. Des deux hôtels particuliers qu'ils ont édifiés, l'un est devenu la propriété d'un particulier (n°13), l'autre (n°18), dit l'hôtel Pams suite au mariage de Jeanne Bardou avec l'homme politique Jules Pams, appartient à la ville depuis 19461. L'hôtel Holtzer, mitoyen (n°16), fut la propriété de la deuxième épouse de Jules Pams, héritière de l'empire métallurgique alsacien. II abritait anciennement un atelier de fabrication de papier JOB. Aujourd'hui, il ''appartient aussi à la ville.
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<center>Perpignan.</center>Quant à l'imposante usine JOB, elle a été transformée en médiathèque en 1990.
Perpignan.
Quant à l'imposante usine JOB, elle a été transformée en médiathèque en 1990.
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