Montpellier

<center>Tour des Pins. </center>Sur la commune cloture du XII siècle.
Tour des Pins.
Sur la commune cloture du XII siècle.
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<center>Place Royale du Peyrou. </center> Sculpture de la porte du parc
Place Royale du Peyrou.
Sculpture de la porte du parc
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<center>Place Royale du Peyrou. </center> Sculpture de la porte du parc
Place Royale du Peyrou.
Sculpture de la porte du parc
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<center>Place Royale du Peyrou. </center> Le chateau d'eau
Place Royale du Peyrou.
Le chateau d'eau
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<center>De la place du Peyrou. </center> Clocher de l'église St Roch.
De la place du Peyrou.
Clocher de l'église St Roch.
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<center>De la place du Peyrou. </center> Clocher de l'église St Roch.
De la place du Peyrou.
Clocher de l'église St Roch.
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<center>Porte du Peyrou. </center> Arc de Triomphe en l'honneur de Louis XIV, par François d'Orbay, 1691.
Porte du Peyrou.
Arc de Triomphe en l'honneur de Louis XIV, par François d'Orbay, 1691.
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<center>Du haut de l'Arc de Triomphe. </center> Rue Foch, église St Roch.
Du haut de l'Arc de Triomphe.
Rue Foch, église St Roch.
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<center>Du haut de l'Arc de Triomphe. </center> Pic St Loup
Du haut de l'Arc de Triomphe.
Pic St Loup
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<center>Du haut de l'Arc de Triomphe. </center> Chateau d'eau et aqueduc.
Du haut de l'Arc de Triomphe.
Chateau d'eau et aqueduc.
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<center>Du haut de l'Arc de Triomphe. </center> Place Giral et hotel Haguenot, 1757.
Du haut de l'Arc de Triomphe.
Place Giral et hotel Haguenot, 1757.
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<center>Faculté de Médecine. </center> Anciens locaux du monastère et du palais épiscopal.
Faculté de Médecine.
Anciens locaux du monastère et du palais épiscopal.
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<center>Faculté de Médecine. </center> Anciens locaux du monastère et du palais épiscopal.
Faculté de Médecine.
Anciens locaux du monastère et du palais épiscopal.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Le porche.
Cathédrale St Pierre.
Le porche.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Le porche.
Cathédrale St Pierre.
Le porche.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Tour du porche.
Cathédrale St Pierre.
Tour du porche.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Tour du porche.
Cathédrale St Pierre.
Tour du porche.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Ancienne chapelle des Bénédictins, 1364.
Cathédrale St Pierre.
Ancienne chapelle des Bénédictins, 1364.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Transept et choeur néogothique de 1875 de Henri Revoil.
Cathédrale St Pierre.
Transept et choeur néogothique de 1875 de Henri Revoil.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Ancien cloitre.
Cathédrale St Pierre.
Ancien cloitre.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Orgue de 1778 par L'Epine, de Pézenas, modifié au XIX.
Cathédrale St Pierre.
Orgue de 1778 par L'Epine, de Pézenas, modifié au XIX.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Chapelle St Joseph. Autel du XVIIe.
Cathédrale St Pierre.
Chapelle St Joseph. Autel du XVIIe.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> De Nicolas Mignard, le songe de Joseph : fuis en Egypte.
Cathédrale St Pierre.
De Nicolas Mignard, le songe de Joseph : fuis en Egypte.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Autel du XVIII. Tableau de A. Ranc, la remise des clés à St Pierre.
Cathédrale St Pierre.
Autel du XVIII. Tableau de A. Ranc, la remise des clés à St Pierre.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> La guérison du Paralytique par St Pierre, de Jean de Troy.
Cathédrale St Pierre.
La guérison du Paralytique par St Pierre, de Jean de Troy.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> La chute de Simon le Magicien, de Sébastien Bourdon.
Cathédrale St Pierre.
La chute de Simon le Magicien, de Sébastien Bourdon.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Choeur néogothique. Au fond, orgue d'accompagnement, puis Maitre Autel en Onyx, devant Autel de Koeppelin,1985.
Cathédrale St Pierre.
Choeur néogothique. Au fond, orgue d'accompagnement, puis Maitre Autel en Onyx, devant Autel de Koeppelin,1985.
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<center>Cathédrale St Pierre. </center> Portail latéral consacré à la vierge, d'Auguste Baussan, 1875
Cathédrale St Pierre.
Portail latéral consacré à la vierge, d'Auguste Baussan, 1875
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<center>Rue St Pierre. </center>Au fond, remblai pour la nouvelle cathédrale qui ne fut jamais construite.
Rue St Pierre.
Au fond, remblai pour la nouvelle cathédrale qui ne fut jamais construite.
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<center>Façades. </center>
Façades.
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<center>Façades. </center>
Façades.
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<center>Hotel de Varennes. </center>Façade du XVIII.
Hotel de Varennes.
Façade du XVIII.
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<center>Hotel de Varennes. </center>Façade du XVIII.
Hotel de Varennes.
Façade du XVIII.
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<center>Hotel de Varennes. </center>Intérieur à l'architecture gothique
Hotel de Varennes.
Intérieur à l'architecture gothique
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<center>Hotel de Varennes. </center>Intérieur à l'architecture gothique
Hotel de Varennes.
Intérieur à l'architecture gothique
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<center>Hotel de Varennes. </center>St Roch
Hotel de Varennes.
St Roch
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<center>Rue Foch. </center> Au fond, l'arc de triomphe.
Rue Foch.
Au fond, l'arc de triomphe.
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<center>Fontaine de la place Chabaneau. </center> Par Joseph Journet. Représente la Ville de Montpellier distribuant l'eau du Lez et de la Mosson.
Fontaine de la place Chabaneau.
Par Joseph Journet. Représente la Ville de Montpellier distribuant l'eau du Lez et de la Mosson.
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<center>Mikvé, bains juifs. </center> Salle avec fenêtre des témoins.
Mikvé, bains juifs.
Salle avec fenêtre des témoins.
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<center>Mikvé, bains juifs. </center> Eau pure d'une source.
Mikvé, bains juifs.
Eau pure d'une source.
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<center>Mikvé, bains juifs. </center> Eau pure d'une source. A gauche, la fenêtres des témoins.
Mikvé, bains juifs.
Eau pure d'une source. A gauche, la fenêtres des témoins.
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<center>Place de la Canourgue. <</center> Coquille de l'hôtel de Sarret, pour passer d'un plan à pans rentrant à un plan à angle droit.
Place de la Canourgue. <
Coquille de l'hôtel de Sarret, pour passer d'un plan à pans rentrant à un plan à angle droit.
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<center>Palais de Justice. </center> De Charles Abric, 1853.
Palais de Justice.
De Charles Abric, 1853.
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<center>Montpellier.</center> La Dame d'Elche. Pour honorer la poétesse Anne-Marie De Backer qui a chanté Elche et sa palmeraie, la ville d'Elche a offert cette sculpture ibère du IVème siècle à la ville de Montpellier, lieu de naissance du roi Jacques le Conquérant, en 1988, date du 750e anniversaire de la reconquêt de Valence.
Montpellier.
La Dame d'Elche. Pour honorer la poétesse Anne-Marie De Backer qui a chanté Elche et sa palmeraie, la ville d'Elche a offert cette sculpture ibère du IVème siècle à la ville de Montpellier, lieu de naissance du roi Jacques le Conquérant, en 1988, date du 750e anniversaire de la reconquêt de Valence.
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<center>Place de la Comédie. </center> La place de la Comédie à Montpellier est la place centrale de la ville, au sud-est de l'Écusson, en plein cœur de ce que fut la cité médiévale. Elle tient son nom du théâtre municipal dont la façade monumentale orne le côté sud-ouest de la place. Le maire de la ville, Jules Pagézy, fortement inspiré des travaux menés par Hausmann dans la capitale, décide de donner à Montpellier un nouvel aspect en faisant de la place de la Comédie le cœur de la ville.
Place de la Comédie.
La place de la Comédie à Montpellier est la place centrale de la ville, au sud-est de l'Écusson, en plein cœur de ce que fut la cité médiévale. Elle tient son nom du théâtre municipal dont la façade monumentale orne le côté sud-ouest de la place. Le maire de la ville, Jules Pagézy, fortement inspiré des travaux menés par Hausmann dans la capitale, décide de donner à Montpellier un nouvel aspect en faisant de la place de la Comédie le cœur de la ville.
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<center>Place de la Comédie. </center> L’immeuble Lonjon, surmonté d’un dôme, est emblématique de la place de la Comédie. La forme originale de cette structure lui a donné son nom : le Scaphandrier. Lonjon était un pinardier qui a investi dans l'immobilier.
Place de la Comédie.
L’immeuble Lonjon, surmonté d’un dôme, est emblématique de la place de la Comédie. La forme originale de cette structure lui a donné son nom : le Scaphandrier. Lonjon était un pinardier qui a investi dans l'immobilier.
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<center>Place de la Comédie. </center> Sa construction remonte à la fin du XIXe siècle, tout comme l'ensemble du quartier, de la gare Saint-Roch à la place de la Comédie.
Place de la Comédie.
Sa construction remonte à la fin du XIXe siècle, tout comme l'ensemble du quartier, de la gare Saint-Roch à la place de la Comédie.
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<center>Place de la Comédie. </center> L’immeuble, qui fait l’angle avec le passage Lonjon, est caractéristique de l’architecture du Second Empire. Il mélange les différents styles : au rez-de-chaussée, mur de refend et mascarons,
Place de la Comédie.
L’immeuble, qui fait l’angle avec le passage Lonjon, est caractéristique de l’architecture du Second Empire. Il mélange les différents styles : au rez-de-chaussée, mur de refend et mascarons,
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<center>Place de la Comédie. </center> Colonnes classiques,
Place de la Comédie.
Colonnes classiques,
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<center>Place de la Comédie. </center>le modernisme, avec le toit en ardoise. Sous le dôme, il présente des décorations qui sont le reflet de la richesse de la ville : Bacchus avec un pressoir et un pampre de vigne pour la viticulture, Mercure pour la commerce, avec une locomotive, un caducée pour la médecine et un globe terrestre pour les arts.
Place de la Comédie.
le modernisme, avec le toit en ardoise. Sous le dôme, il présente des décorations qui sont le reflet de la richesse de la ville : Bacchus avec un pressoir et un pampre de vigne pour la viticulture, Mercure pour la commerce, avec une locomotive, un caducée pour la médecine et un globe terrestre pour les arts.
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<center>Petite rue ancienne.</center>
Petite rue ancienne.
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<center>Petite rue ancienne.</center>
Petite rue ancienne.
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Sur les façades, les balcons sont en fonte.
Sur les façades, les balcons sont en fonte.
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Dans la cour intérieure, les balcons sont en fer forgé.
Dans la cour intérieure, les balcons sont en fer forgé.
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<center> La préfecture. </center> Près de là, il y avait des vacheries.
La préfecture.
Près de là, il y avait des vacheries.
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<center> Hôtel du XIXe. </center>
Hôtel du XIXe.
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<center> Hôtel du XIXe. </center>
Hôtel du XIXe.
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<center> Hôtel du XIXe. </center>
Hôtel du XIXe.
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<center> Hôtel du XIXe. </center> Hall d'entrée.
Hôtel du XIXe.
Hall d'entrée.
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<center> Hôtel du XIXe. </center> Hall d'entrée. L'architecture est éclectique : antiquité avec les métopes et le triglyphes, renaissance avec les oves et le gothique avec les ogives.
Hôtel du XIXe.
Hall d'entrée. L'architecture est éclectique : antiquité avec les métopes et le triglyphes, renaissance avec les oves et le gothique avec les ogives.
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<center> Hôtel du XIXe. </center>
Hôtel du XIXe.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> L'histoire de l'hôtel de Lunas commence en 1550 par la construction d’une « grande maison » et d’une petite maison11 par Denis Fontanon,  médecin et docteur en médecine à la faculté de Montpellier. La famille Fontanon a gardé la « grande maison » durant 89 ans. Le portail est du XVIIe siècle.
Hôtel de Lunas.
L'histoire de l'hôtel de Lunas commence en 1550 par la construction d’une « grande maison » et d’une petite maison11 par Denis Fontanon, médecin et docteur en médecine à la faculté de Montpellier. La famille Fontanon a gardé la « grande maison » durant 89 ans. Le portail est du XVIIe siècle.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> En 1639, guillaume d’Hébrard (Sieur de Miravaux) et Marguerite d'Hébrard, veuve de Bocaud, se portent acquéreur des lieux.
Hôtel de Lunas.
En 1639, guillaume d’Hébrard (Sieur de Miravaux) et Marguerite d'Hébrard, veuve de Bocaud, se portent acquéreur des lieux.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> Des travaux sont réalisés à partir de 1671. La transformation du bâtiment est constitué de trois corps en forme de « U ». La bâtisse centrale se trouve au fond d’une cour d’honneur, qui donne à l’est sur l’actuelle rue de la Valfère.
Hôtel de Lunas.
Des travaux sont réalisés à partir de 1671. La transformation du bâtiment est constitué de trois corps en forme de « U ». La bâtisse centrale se trouve au fond d’une cour d’honneur, qui donne à l’est sur l’actuelle rue de la Valfère.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> La grande maison. En 1707, Henry de Bosc (1684-1753), conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier achète l'hôtel de la Valfère qui est renommé hôtel de Bosc.
Hôtel de Lunas.
La grande maison. En 1707, Henry de Bosc (1684-1753), conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier achète l'hôtel de la Valfère qui est renommé hôtel de Bosc.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>Il fait alors construire une aile d’un étage adossée à la rue de la Valfère, des aménagements au rez-de-chaussée sont réservés aux espaces de service. Au 1er étage, c’est l’espace de réception par excellence, il est entièrement occupé par une grande galerie de bal au décor somptueux.
Hôtel de Lunas.
Il fait alors construire une aile d’un étage adossée à la rue de la Valfère, des aménagements au rez-de-chaussée sont réservés aux espaces de service. Au 1er étage, c’est l’espace de réception par excellence, il est entièrement occupé par une grande galerie de bal au décor somptueux.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> En 1737, Antoine Jean Viel (1696-1742),  président en la cour des comptes aides et finances, seigneur de Lunas, fait l'acquisition de l'hôtel particulier que l'on nomme alors « Hôtel de Lunas ».
Hôtel de Lunas.
En 1737, Antoine Jean Viel (1696-1742), président en la cour des comptes aides et finances, seigneur de Lunas, fait l'acquisition de l'hôtel particulier que l'on nomme alors « Hôtel de Lunas ».
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Un parement de façade est apposé dans la cour d’honneur représentant le blason familial des Viel de Lunas : la ville enceinte de murs flanqués de tours, un croissant d'argent, entre deux étoiles, le tout surmonté de la couronne de marquis d'Espeuilles. De chaque coté, une licorne.
Hôtel de Lunas.
Un parement de façade est apposé dans la cour d’honneur représentant le blason familial des Viel de Lunas : la ville enceinte de murs flanqués de tours, un croissant d'argent, entre deux étoiles, le tout surmonté de la couronne de marquis d'Espeuilles. De chaque coté, une licorne.
71
<center>Hôtel de Lunas. </center> Sans travaux particuliers réalisés durant trente deux années, c'est en 1769 que Guillaume Granier (1732-1817), marchand de laine et fournisseur des armées, achète l'hôtel de Lunas. Guillaume Zoé Granier fils (1788-1856) sera par deux fois maire de Montpellier, puis conseiller municipal et député. Il poursuit l’activité de ses ancêtres « Manufacturier de couvertes ». Son usine est l’une des plus importantes de Montpellier. Au début des années 1830, il emploie 823 ouvriers. En 1826, il devient actionnaire des mines de Molières (canton du Vigan). En 1839 il investit dans la société Usquin qui achète à Germain PELLET les mines et la verrerie du Bousquet-d'Orb.    L’hôtel de Lunas est vaste, en 1841 trois ménages vivent dans cette demeure, servis par 11 domestiques.
Hôtel de Lunas.
Sans travaux particuliers réalisés durant trente deux années, c'est en 1769 que Guillaume Granier (1732-1817), marchand de laine et fournisseur des armées, achète l'hôtel de Lunas. Guillaume Zoé Granier fils (1788-1856) sera par deux fois maire de Montpellier, puis conseiller municipal et député. Il poursuit l’activité de ses ancêtres « Manufacturier de couvertes ». Son usine est l’une des plus importantes de Montpellier. Au début des années 1830, il emploie 823 ouvriers. En 1826, il devient actionnaire des mines de Molières (canton du Vigan). En 1839 il investit dans la société Usquin qui achète à Germain PELLET les mines et la verrerie du Bousquet-d'Orb. L’hôtel de Lunas est vaste, en 1841 trois ménages vivent dans cette demeure, servis par 11 domestiques.
72
<center>Hôtel de Lunas. </center>  À l'intérieur du bâtiment, la cour ouvre sur un escalier d’honneur qui conduit aux salles de réception du 1er étage. Les affaires de Guillaume Zoé Granier, périclitent.  En 1848, Granier démissionne du mandat de député. Ses affaires et celles de son fils Henri sont mises en liquidation.
Son gendre, Félix Sabatier d’Espeyran (1816-1894), l’aide financièrement en rachetant l’hôtel de Lunas pour 200 000 francs, lors de sa vente aux enchères, le 16 mars 1855.
Hôtel de Lunas.
À l'intérieur du bâtiment, la cour ouvre sur un escalier d’honneur qui conduit aux salles de réception du 1er étage. Les affaires de Guillaume Zoé Granier, périclitent. En 1848, Granier démissionne du mandat de député. Ses affaires et celles de son fils Henri sont mises en liquidation. Son gendre, Félix Sabatier d’Espeyran (1816-1894), l’aide financièrement en rachetant l’hôtel de Lunas pour 200 000 francs, lors de sa vente aux enchères, le 16 mars 1855.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Grand escalier d'honneur en marbre de Caunes-Minervois. En 1842, Félix Sabatier, qui a épousé Marie Granier, la fille de Zoé Guillaume, achète la maison « Doumergue », située à l’angle des rues de la Valfère et Poitevine. Il fait intégrer ce nouvel achat à l’aile construite dans la rue de la Valfère par Henry de Bosc, à laquelle, il fait ajouter un second étage réservé à la domesticité. Avec l’aide de l’architecte Omer Lazard et de l’ébéniste Monbro, décorateur de Louis Philippe, il fait modifier l'agencement des pièces. La galerie de bal du 1er étage est transformée en deux appartements symétriques pour Marie et Félix Sabatier.
Hôtel de Lunas.
Grand escalier d'honneur en marbre de Caunes-Minervois. En 1842, Félix Sabatier, qui a épousé Marie Granier, la fille de Zoé Guillaume, achète la maison « Doumergue », située à l’angle des rues de la Valfère et Poitevine. Il fait intégrer ce nouvel achat à l’aile construite dans la rue de la Valfère par Henry de Bosc, à laquelle, il fait ajouter un second étage réservé à la domesticité. Avec l’aide de l’architecte Omer Lazard et de l’ébéniste Monbro, décorateur de Louis Philippe, il fait modifier l'agencement des pièces. La galerie de bal du 1er étage est transformée en deux appartements symétriques pour Marie et Félix Sabatier.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> Les Sabatier, marchands drapiers montpelliérains, voient leurs affaires connaître une rapide ascension à partir de 1711, lorsqu’ils se lancent dans la fourniture aux armées de louis XIV de la toile nécessaire aux troupes, tant pour les uniformes que pour les draps, couvertures, et autres toiles de tente.  Au tout début du XIXe siècle, Marie Sabatier laisse sa fortune à son neveu, Jean-Baptiste Félix. Ce dernier, puis ses trois fils, Frédéric, Félix et François, se posent comme des figures de la haute bourgeoisie montpelliéraine. Riches commerçants gravitant dans les plus hautes sphères de la société, les frères Sabatier, esthètes et mécènes, ont croisé le destin des hommes illustres de leur temps. Au décès de leur père, les troisfrères sont élevés dans la rigueur par l'abbé Roques.Portant les mêmes initiales ils vont se distinguer par des compléments à leurs noms. Le cadet, François Sabatier (1818-1891), s'est fait désigner « Sabatier de la Tour » en référence au château de la Tour de Farges, situé sur la commune de Lunel-Viel. Félix Sabatier (1816-1894) est resté un simple Sabatier. L'ainé, Frédéric Sabatier (1813-1864) s'est fait appeler « Sabatier d’Espeyran », en rapport avec la propriété du château d'Espeyran, qui est situé en Camargue, sur la commune de Saint-Gilles-du-Gard. Guillaume, leur unique descendant, héritera de ses oncles. C'est le père de Pierre, ce dernier ayant transféré au Centre des monuments Nationaux l'Hôtel de Lunas en 1974.
Hôtel de Lunas.
Les Sabatier, marchands drapiers montpelliérains, voient leurs affaires connaître une rapide ascension à partir de 1711, lorsqu’ils se lancent dans la fourniture aux armées de louis XIV de la toile nécessaire aux troupes, tant pour les uniformes que pour les draps, couvertures, et autres toiles de tente. Au tout début du XIXe siècle, Marie Sabatier laisse sa fortune à son neveu, Jean-Baptiste Félix. Ce dernier, puis ses trois fils, Frédéric, Félix et François, se posent comme des figures de la haute bourgeoisie montpelliéraine. Riches commerçants gravitant dans les plus hautes sphères de la société, les frères Sabatier, esthètes et mécènes, ont croisé le destin des hommes illustres de leur temps. Au décès de leur père, les troisfrères sont élevés dans la rigueur par l'abbé Roques.Portant les mêmes initiales ils vont se distinguer par des compléments à leurs noms. Le cadet, François Sabatier (1818-1891), s'est fait désigner « Sabatier de la Tour » en référence au château de la Tour de Farges, situé sur la commune de Lunel-Viel. Félix Sabatier (1816-1894) est resté un simple Sabatier. L'ainé, Frédéric Sabatier (1813-1864) s'est fait appeler « Sabatier d’Espeyran », en rapport avec la propriété du château d'Espeyran, qui est situé en Camargue, sur la commune de Saint-Gilles-du-Gard. Guillaume, leur unique descendant, héritera de ses oncles. C'est le père de Pierre, ce dernier ayant transféré au Centre des monuments Nationaux l'Hôtel de Lunas en 1974.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  A la place de l'ancre marine devaient se trouver les armoiries de Henry de Bosc et de sa femme, Antoinette de Sartre.
Hôtel de Lunas.
A la place de l'ancre marine devaient se trouver les armoiries de Henry de Bosc et de sa femme, Antoinette de Sartre.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> Porte donnant sur le jardin.
Hôtel de Lunas.
Porte donnant sur le jardin.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> Les sept fenêtres à plein cintre de la grande galerie de bal ouvrent sur le jardin à la française, sept miroirs leur font face. Entre les fenêtres et les miroirs sont encastrés douze panneaux de laque représentant les douze mois de l’année.
Hôtel de Lunas.
Les sept fenêtres à plein cintre de la grande galerie de bal ouvrent sur le jardin à la française, sept miroirs leur font face. Entre les fenêtres et les miroirs sont encastrés douze panneaux de laque représentant les douze mois de l’année.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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Hôtel de Lunas.
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Hôtel de Lunas.
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Hôtel de Lunas.
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Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>
Hôtel de Lunas.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>   Le rez-de-chaussée est réaménagé par Félix Sabatier dans le goût parisien et devient l’espace de réception avec deux salons et une salle à manger. L’ensemble du mobilier et de la décoration de 1845 est encore en place. Il constitue une rare collection par la qualité des pièces conservées depuis l’origine et témoigne du goût d’un riche bourgeois (prétendant à la noblesse) capable de mettre tous les moyens en œuvre pour aménager à Montpellier une demeure digne des milieux parisiens.
Hôtel de Lunas.
Le rez-de-chaussée est réaménagé par Félix Sabatier dans le goût parisien et devient l’espace de réception avec deux salons et une salle à manger. L’ensemble du mobilier et de la décoration de 1845 est encore en place. Il constitue une rare collection par la qualité des pièces conservées depuis l’origine et témoigne du goût d’un riche bourgeois (prétendant à la noblesse) capable de mettre tous les moyens en œuvre pour aménager à Montpellier une demeure digne des milieux parisiens.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  La salle à manger.
Hôtel de Lunas.
La salle à manger.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Le haut de porte représente une scène de chasse.
Hôtel de Lunas.
Le haut de porte représente une scène de chasse.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Tapisserie d'Aubusson du XVIIIe. Jeux à la campagne, avec l'escarpolette.
Hôtel de Lunas.
Tapisserie d'Aubusson du XVIIIe. Jeux à la campagne, avec l'escarpolette.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Tapisserie d'Aubusson du XVIIIe. Le jeu de la main chaude où une personne, courbée sur les genoux d’une autre et les yeux fermés, reçoit des coups dans une de ses mains, qu’elle tend derrière elle, et doit deviner qui l’a touchée.
Hôtel de Lunas.
Tapisserie d'Aubusson du XVIIIe. Le jeu de la main chaude où une personne, courbée sur les genoux d’une autre et les yeux fermés, reçoit des coups dans une de ses mains, qu’elle tend derrière elle, et doit deviner qui l’a touchée.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Tapisserie d'Aubusson du XVIIIe. Jeu de colin-maillard.
Hôtel de Lunas.
Tapisserie d'Aubusson du XVIIIe. Jeu de colin-maillard.
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Hôtel de Lunas.<center>Hôtel de Lunas. </center> Le salon rouge.
Hôtel de Lunas.
Hôtel de Lunas.
Le salon rouge.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Plafond du premier salon.
Hôtel de Lunas.
Plafond du premier salon.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> Le second salon.
Hôtel de Lunas.
Le second salon.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> Plafond du second salon.
Hôtel de Lunas.
Plafond du second salon.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> Plafond du second salon.
Hôtel de Lunas.
Plafond du second salon.
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<center>Hôtel de Lunas. </center> L'arrière de l'hôtel où se trouvait les remparts.
Hôtel de Lunas.
L'arrière de l'hôtel où se trouvait les remparts.
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<center>Hôtel de Lunas. </center>  Le balcon du jardin, où se trouvait une porte.
Hôtel de Lunas.
Le balcon du jardin, où se trouvait une porte.
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<center>Place royale du Peyrou. </center>
Place royale du Peyrou.
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<center> Boulevard Ledru-Rollin. </center>
Boulevard Ledru-Rollin.
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<center>Décors en trompe l'oeil. </center>
Décors en trompe l'oeil.
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<center>La tour de la Babote. </center> La tour de la Babotte est un élément des vingt-cinq tours de l'enceinte fortifiée ou « commune clôture » qui protégeait la ville de Montpellier à la fin du XIIe siècle, début du XIIIe siècle. Haute de vingt-six mètres, elle reste un des derniers vestiges avec la porte de la Blanquerie, la Porte du Pila Saint Gély et la tour des Pins.
La tour de la Babote.
La tour de la Babotte est un élément des vingt-cinq tours de l'enceinte fortifiée ou « commune clôture » qui protégeait la ville de Montpellier à la fin du XIIe siècle, début du XIIIe siècle. Haute de vingt-six mètres, elle reste un des derniers vestiges avec la porte de la Blanquerie, la Porte du Pila Saint Gély et la tour des Pins.
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<center>La tour de la Babote. </center> Seule, sa partie inférieure est originelle (construite au XIIème siècle). Elle est cosntituée de pierres en bossage. Après la destruction des murs, la Babote a été sauvée, elle mesurait alors une quinzaine de mètres et surplombait un fossé comblé après la Révolution.
Un observatoire y a été installé au XVIIIème siècle par l'Académie Royale des sciences. En 1789, un étage et des tourelles latérales seront ajoutées. Au XIXème siècle la hauteur de la tour atteindra 53m.
La tour de la Babote.
Seule, sa partie inférieure est originelle (construite au XIIème siècle). Elle est cosntituée de pierres en bossage. Après la destruction des murs, la Babote a été sauvée, elle mesurait alors une quinzaine de mètres et surplombait un fossé comblé après la Révolution. Un observatoire y a été installé au XVIIIème siècle par l'Académie Royale des sciences. En 1789, un étage et des tourelles latérales seront ajoutées. Au XIXème siècle la hauteur de la tour atteindra 53m.
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<center>La tour de la Babote. </center> Au 19ème siècle, la tour est encore réhaussée ce qui va lui permettre de servir aux services télégraphiques. Le 1er janvier 1832, le télégraphe de Chappe s'installe sur la toiture de l'édifice. Ainsi durant 23 ans, la toiture du bâtiment est couronnée de deux grands bras articulés qui permettaient d'envoyer des messages codés vers Paris, grâce à deux lignes différentes.
La première passait par Nîmes, Avignon, Lyon et Dijon et la seconde par Narbonne, Toulouse, Bordeaux et Tours. Ce télégraphe correspondait également avec Marseille, Toulon et Bayonne. En 1855,  la faculté des sciences qui n'a toujours pas de lieu d'observation, récupère alors le bâtiment après des travaux de remise en l'état.
La tour de la Babote.
Au 19ème siècle, la tour est encore réhaussée ce qui va lui permettre de servir aux services télégraphiques. Le 1er janvier 1832, le télégraphe de Chappe s'installe sur la toiture de l'édifice. Ainsi durant 23 ans, la toiture du bâtiment est couronnée de deux grands bras articulés qui permettaient d'envoyer des messages codés vers Paris, grâce à deux lignes différentes. La première passait par Nîmes, Avignon, Lyon et Dijon et la seconde par Narbonne, Toulouse, Bordeaux et Tours. Ce télégraphe correspondait également avec Marseille, Toulon et Bayonne. En 1855, la faculté des sciences qui n'a toujours pas de lieu d'observation, récupère alors le bâtiment après des travaux de remise en l'état.
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<center>La tour de la Babote. </center> En 1890, la faculté s'installera dans de nouveaux locaux et la tour inemployée accueillera en 1899, la Société colombophile de l'Hérault. En 1903, la Babotte recouvre sa vocation astronomique en accueillant la Société Flammarion.
Mais en 1950, le musée du vieux Montpellier s'y installe pendant 30 ans. En 1981, la Fédération d'astronomie populaire amateur du Midi y installe son siège.
La tour de la Babote.
En 1890, la faculté s'installera dans de nouveaux locaux et la tour inemployée accueillera en 1899, la Société colombophile de l'Hérault. En 1903, la Babotte recouvre sa vocation astronomique en accueillant la Société Flammarion. Mais en 1950, le musée du vieux Montpellier s'y installe pendant 30 ans. En 1981, la Fédération d'astronomie populaire amateur du Midi y installe son siège.
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<center>La tour de la Babote. </center> C'est une tour à gorge ouverte. En 1795 est ouverte la porte.
La tour de la Babote.
C'est une tour à gorge ouverte. En 1795 est ouverte la porte.
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<center>La tour de la Babote. </center>Elle est construite avec la méthode de l'appareil de Montpellier : les pierres sont posées alternativement horizontales et verticales.
La tour de la Babote.
Elle est construite avec la méthode de l'appareil de Montpellier : les pierres sont posées alternativement horizontales et verticales.
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<center>La tour de la Babote. </center>Légende ou réalité : le 26 décembre 1783, un certain Sébastien Lenormand, inventeur du parachute aurait testé son invention en s'élançant depuis la tour.
La tour de la Babote.
Légende ou réalité : le 26 décembre 1783, un certain Sébastien Lenormand, inventeur du parachute aurait testé son invention en s'élançant depuis la tour.
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<center>La tour de la Babote. </center>Au premier étage, une salle voûtée mesure 6,90 mètres de hauteur.
La tour de la Babote.
Au premier étage, une salle voûtée mesure 6,90 mètres de hauteur.
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<center>La tour de la Babote. </center>
La tour de la Babote.
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<center>La tour de la Babote. </center>
La tour de la Babote.
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<center>La tour de la Babote. </center> Au fond, le bâtiment noir est la nouvelle mairie de Montpellier, imaginée par Jean Nouvel et François Fontès.
La tour de la Babote.
Au fond, le bâtiment noir est la nouvelle mairie de Montpellier, imaginée par Jean Nouvel et François Fontès.
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