Marsillargues
Marsillargues et Calvisson
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Le Château
Vers 1300, Philippe le Bel octroie à Guillaume de Nogaret la ville de Marsillargues. Il y a déjà une bâtisse qui était un château médiéval, sur une petite motte castrale car on est en plaine, il n’en reste que le donjon et la tourelle, avec un remaniement renaissance attesté par la moulure.
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Vers 1560, Jean de Louet de Calvisson entreprit la construction d’un nouveau château à l’emplacement de celui de son ancêtre. L’aile nord est alors entièrement refaite : façade et escalier intérieur à mur noyau. Cette façade est d’une grande modernité avec son étage surélevé compris entre un soubassement taluté et un étage-attique aveugle coiffé d’un toit plat.
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Le Château
La façade Nord est rythmée par des ouvertures et des trumeaux surmontés de frontons alternativement curvilignes et triangulaires. Mais la rigueur de la mise en œuvre contraste avec la totale irrégularité de la façade. L’ensemble présente une décoration très riche et un goût pour le détail prononcé. Ainsi, alors que les trumeaux sont ornés de cartouches, volutes, bucrânes ..., les douze bas-reliefs de l’attique sont sculptés de guirlandes de fruits retenues par des mascarons en mufles de lion, des têtes joufflues ou visages barbus, palmes, bucrânes
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Le Château
On devine des influences italienne et flamande. En haut, frise composée de métopes et de triglyphes formés de figures engainées (personnages sans bras avec les jambes engainées dans une feuille d’acanthe), message symbolique et très fort, avec 27 masques de lions, guirlandes de fleurs, de fruits et légumes qui sont des cornes d’abondance.
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Le Château
Le premier masque représente le fleuve (le Vidourle) qui vomit de l’eau sous forme de rubans, il peut être terrible par ses inondations, mais aussi bénéfique grâce au limon fertilisant. Les personnages verticaux et les masques de lion sont tous différents. Dans la deuxième métope, on voit des racines de Mandragore, plante des sorcières. Les lions représentent la force, la justice. Le porc-épic est l'emblème de Louis XII et même, avant, de Louis XI et de Charles d’Orléans. En dessous, il est marqué Covisson.
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Les personnages verticaux sont les douze patriarches de l’ancien testament. Ils sont tournés suivant la signification du métope qu'ils encadrent : ils se détournent du mal, mais quand il y a le taureau de figuré, ils se tournent vers lui.
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Dans les deux dernières métopes, il y a la paresse et la gourmandise, compensées par les lions : c'est une figuration de la lutte entre le bien et le mal.
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En dessous, les blasons des seigneurs de la famille qui se sont distingués dans des tournois ou des batailles. Dans les croissants de lune, quand les deux D se touchent, ils représenent Diane de Poitiers et quand ils sont écartés, Catherine de Médicis
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Cette représentation est une manifestation évidente du loyalisme de la famille envers la dynastie régnante et permet de dater la façade de 1560 environ. Cette façade est une des plus belles réalisations méridionales de la Renaissance.
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L’aile sud est construite en 1679 à la demande de Jean-Louis II de Louet de Murat de Nogaret, lieutenant général du roi en Languedoc, président des Etats et marquis de Calvisson : Alexis de La Feuille, ingénieur royal ; Gabriel Dardaillhon et Jacques Cubissol, architectes nîmois et Philippe Mauric, sculpteur, entreprennent les travaux.
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Le Château
Abritant les écuries, ce bâtiment est agrémenté d’une façade quasiment identique à celle de l’aile nord. Les représentations se font néanmoins plus guerrières et les emblèmes de Louis XIV prolifèrent. Le détail décoratif est conforme aux goûts alors en vogue dans les années 1670.
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La façade est dédiée à Louis XIV, car un membre de la famille, une fille, Victoire, était sa filleule. Il avait aussi marié deux membres de la famille, en particulier une des cousines de Nogaret, très proche de la famille royale. Cette famille a été toujours très proche du pouvoir, cela est attesté dans les façades, par les tournois, les titres de noblesse attribués, comtes, barons, marquis. En bas une victoire marin car ils étaient parents avec le Bailly de Suffren.
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Louis XIV, sous la forme du soleil, avec au-dessus sa devise. On a la même configuration que la façade Nord, avec les guirlandes d’abondance, les lions et les triglyphes représentant des enfants, des éphèbes ou des femmes.
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L’orangerie est construite en 1767 par Anne-Joseph de Louet afin de fermer l’ensemble constitué par les ailes nord et sud.
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L'orangerie. Mascarons qui représentent les quatre saisons : flore (printemps), Cérès (été).
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L'orangerie. Bacchus (automne) Pluton ou Saturne (hiver).
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Micocoulier de 300-400 ans.
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center>Le MuséeLe musée Paul Pastre est niché au sein de la demeure seigneuriale. Paul Pastre, amateur éclairé d'histoire locale et d'archéologie, découvre 2 autels gallo-romains dans les ruines du château. Faisant suite à cette découverte, l'idée de créer un musée prend forme en 1949. Aujourd'hui, 400 m2 d'expositions, répartis en quatre salles, vous invitent à découvrir l'histoire locale à travers ses illustres concitoyens, Guillaume de Nogaret, Fernand Janin, Apollon, et les objets de beaucoup d'autres, moins illustres.
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Un vaste parc se développait dans le prolongement de la cour d’honneur. Il était ponctué de bassins circulaires, point d’intersection d’allées se recoupant en étoiles et en angles droits.
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Les portes du Château.
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Les portes du Château. Heurtoir de la porte.
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Les portes du Château. Heurtoir de la porte.
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Les portes du Château.
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Le Château
Les portes du Château. Couronne de feuilles de vignes et l’épi blé, les deux richesses de la région, mais aussi rappel du pain et du vin.
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Les Arènes et l'Eglise .
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Les Arènes et l'Eglise. L'église date du XIIe siècle, elle fut d’abord fortifiée., puis plusieurs fois remaniée. Elle était hors de l’enceinte castrale.
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L'Eglise St Sauveur
Sur la gauche, une huile sur toile représentant la "Nativité", attribuée à Charles Errard.
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L'Eglise St Sauveur
Derrière l'autel, un lavement des pieds.
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L'Eglise St Sauveur
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L'Eglise St Sauveur
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L'Eglise St Sauveur
Sur les murs, des blasons avec une devise représentative de la famille. Il ya deux blasons pour une même famille : un pour le mari, l’autre pour la femme. Celui du mari est à gauche, mais s’il y a un décès, on change de coté. Celui de gauche est celui des Calvière.
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L'Eglise St Sauveur
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L'Eglise St Sauveur
Blason des Nogaret. On part d’un blason initial, et ensuite, au fil des événements, il y a des changements. Le blason de Guillaume de Nogaret est un noyer avec ses racines, car Nogaret proviendrait d'une racine occitane signifiant noyeraie, plantation de noyers.. Guillaume de Nogaret est né en 1260, à Toulouse et mort en0 1313. Il sera juge à la cour de Philippe le Bel en 1296, puis Garde du Sceau, et, àpartir de 1306, le véritable maître d'oeuvre de la politique royale
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L'Eglise St Sauveur
Blason surmonté des armes papales.
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L'Eglise St Sauveur
Tableau représentanr St Jean-Baptiste.
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L'Eglise St Sauveur
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L'Eglise St Sauveur
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L'Eglise St Sauveur
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L'Eglise St Sauveur
Vitrail représentant un Christ salvateur mondi portant dans sa main gauche un globe portant une croix, avec une auréole cruciforme.
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L'Eglise St Sauveur
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L'Eglise St Sauveur
Fonts baptismaux, vasque en marbre, trois figurations angéliques avec de chaque coté une paire d’ailes.
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L'Eglise St Sauveur
Plaque mortuaire des membres de la famille de Nogaret Calvisson, avec en haut, le blason des Nogaret à gauche et à droite celui des Louet de Murat : le premier, Jean de Louet, de Murat, de Nogaret, de Calvisson, seigneur d’Aujargues, décédé en 1667 ; puis Jean, Louis, de Louet, de Murat marié avec Anne Magdeleine de l’Ile de Marivault, morte en 1698; ensuite, Jean, Louis, de Louet, de Nogaret Chevalier, Marsquis de Calvisson, Baron de Manduel, seigneur de Marsillargues, marié avec Magdeleine de Malbois, mort en 1700 et pour mémoire, Louise de Murat de Louet de Nogaret, marquise douairière de Calvisson, morte à Narbonne 1781 et Henriette de la Baume, veuve de messire Jean, Louis, De Louet, etc décédée en 1741, enterrée à Sommières.
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L'Eglise St Sauveur
Plaque mortuaire des membres de la famille de Calvière-Calvisson, avec le blason des Calvière à gauche et à droite celui des Louet de Murat. Marie Louise Alix de Calvière, décédée le 18 août 184?. Jean Antoine Joseph de Louet de Murat de Nogaret de Calvière, Marquis de Calvisson, né en 1772. Jules Arthur de Nogaret de Calvière, dernier Marquis de Calvisson, né en 1839, mort à Versailles en 1871. Puis des membres de la famille des Maurin de Brignac et de celle des Lascours.
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L'Eglise St Sauveur
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La mairie
Ecusson du XVII-XVIII siècle. Le plat, ou jeu du brassard. En bas, des brassards en bois avec lesquels on frappait des balles qui sont représentées au-dessus, l’espèce de flûte au milieu est un bâton avec lequel on remplissait les balles d’un mélange de blanc d’œuf et de vinaigre pour les durcir. En dessous, tête coiffée d’un bicorne.
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La mairie
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La mairie
Deux gerbes à gauche et à droite, différentes : à droite gerbe de blé, à gauche de la sagne, herbe des marais avec laquelle on faisait les toits des maisons de Camargue.
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La mairie
L'important et élégant Hôtel de Ville de Calvisson fut construit en 1848. Son architecture reflète la richesse de la commune au XIXe siècle. La cloche était à l'origine, en 1567, sur le temple de la Calade, à Nîmes. Refondue en 1661, elle est proposée en 1685 à... l'église Sainte Eugénie, suite à la Révocation de l'Edit de Nantes. Mais les autorités catholiques nîmoises la refusent, en raison des inscriptions "huguenotes" gravées dans le bronze. La cloche est alors acquise par la communauté de Calvisson, qui l'installe tout d'abord sur l'immeuble du grand four. Elle est transférée dès 1848 à sa place actuell
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Eglise de Calvisson
Au Moyen Âge, l'église Saint Saturnin (mentionnée dès 918) faisait partie d'un ensemble d'architecture romane important qui comprenait aussi un cloître, un couvent, un presbytère et un cimetière. Les petites églises de quatre hameaux (Bizac, Razy, Livières et Sinsans) lui étaient rattachées. Lors des guerres de religion, le bâtiment fut grandement détruit à deux reprises. C'est en 1666 que l'église actuelle fut établie, sur la moitié de la surface initiale. Il reste quelques vestiges anciens, dont une arcade apparente dans l'actuel mur Nord. Comme de nombreuses églises, elle devint Temple de la Raison durant quelques mois, pendant la Terreur (1794).
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Eglise de Calvisson
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Eglise de Calvisson
·les fonts baptismaux en pierre taillée du XVIe siècle
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Eglise de Calvisson
Copie, datant du XVIIe ou du XVIIIe siècle, du tableau intitulé Le mariage mystique de Sainte Catherine d'Alexandrie en présence de Saint Sébastien du Corrège (1489-1534),
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Rue de Calvisson.
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Rue de Calvisson.
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Les Halles
Les halles actuelles, de style art nouveau, furent établies à la fin du XIXe siècle. Illustrant les nouveautés architecturales de l'époque, l'association de la pierre avec la brique et la ferronnerie autorise de grandes ouvertures lumineuses sans affecter la solidité de l'ensemble. Capitale de la Vaunage, Calvisson avait obtenu de longue date le privilège d'un marché hebdomadaire. Au cours du XVIe siècle, le roi Henri III avait en outre autorisé la tenue de quatre foires annuelles: en mai, septembre, novembre et décembre.
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Les Halles
Marianne, abritée à l'intérieur de l'édifice, symbole républicain, trônait naguère au sommet l'arceau de voûte, bien au-dessus de l'emblème seigneurial.
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Plaine de la Vaunage, vue du Roc de Gachone
Le Roc de Gachone est un site emblématique de toute la Vaunage. Le point de vue y est remarquable, des Cévennes à la mer. C'est de cette particularité que le lieu tire son nom : l'agaisson ou agaichoun, qui a donné Gachone, est un endroit élevé où la vue porte loin.
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Plaine de la Vaunage, vue du Roc de Gachone
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Plaine de la Vaunage, vue du Roc de Gachone
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A l'horizon, le Mont Aigoual enneigé.
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Les moulins
Le Moulin pointu fut choisi par le célèbre géographe César François Cassini de Thury comme point géodésique, repère pour l'établissement de la première grande carte de France. En 1880, il devient le mausolée de deux amis aveugles, son toit en bois étant remplacé par une couverture conique en pierres calcaires.
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Les moulins
Au fond, le pic St Loup.
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Le pic St Loup
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Le pic St Loup
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Le pic St Loup
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Les moulins
Le Moulin de l’ouest porte l'inscription 1774 qui nous indique sa date de construction. Celui-ci avait ses meules à l'étage et non pas au rez-de-chaussée comme c'est parfois le cas.
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Une maison de Calvisson.
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Les "empègues". Lors de la fête de la ville, les jeunes donnent des aubades devant les maisons et mettent un tampon de l'année sur le pas de la porte si les propriétaires leurs font l'étrenne.
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Le musée du Bouti.
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Le musée du Bouti.
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