Lunel
L'oppidum d'Ambrussum, Lunel.
Cet imposant ouvrage d'art de plus de 100 m de long, qui comptait probablement onze arches, permettait à la voie Domitienne de franchir le Vidourle. Ce pont, qui est sans doute un des plus anciens de la région, aurait été construit aux alentours du début de notre ère, peut-être même au moment où était créée la station routière, vers 30 av. J.-C.
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Le pont romain Amboix
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Les crues du fleuve furent également responsables de la destruction de plusieurs arches. Ainsi, alors qu'il en compta
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La via Domitia, qui traversait l'actuel Languedoc-Roussillon, est la plus ancienne voie romaine construite en Gaule. Son tracé a été élaboré v
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La voie pavée, creusée de profondes ornières, constituait l'artère principale de l'agglomération.
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Elle était bordée de bâtiments et de ruelles. Le trafic était limité par sa forte pente (9 %) et sa faible largeur qui ne permettait pas l
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Daté du Ier s. av. J.-C., ce long bâtiment était largement ouvert au nord sur une place dallée ; quatre piliers, dont on a retrouvé l'emplacement, supportaient la toiture.
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La fonction de ce lieu n'a pu être déterminée car l'ensemble a été démantelé dès le milieu du IIe s. par des récupérateurs de matériaux aucun vestige pouvant aider à préciser l'utilité du centre public, n'a été retrouvé. Peut-être le portique abritait-il un petit marché.
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La porte Sud.
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Une habitation (maison A). Les habitations visibles sur la colline datent de la seconde moitié du Ier s. ap. J.-C. et ont été abandonnées au début du lie s., en même temps que le reste de l'oppidum.
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Masquant les constructions antérieures, ces vastes demeures de 400 m² s'inspirent des modèles urbains romains où les parties les plus proches de l'entrée étaient utilisées par des esclaves ou des domestiques, tandis que les pièces du fond étaient occupées par les propriétaires.
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La construction de domus à Ambrussum témoigne de la romanisation des habitants même si les techniques de construction et certains aménagements restent de tradition indigène.
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Foyer de la maison A.
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Vestige le plus ancien visible sur la colline, le rempart a été construit dès la création de l'agglomération. Il a subi de nombreux remaniements : les tours, primitivement quadrangulaires, ont été remodelées en tours arrondies ; elles seront également multipliées au cours du II s. av. J.-C.
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Le rempart.
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Le rempart.
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Dans son état actuel, le rempart conserve 26 tours sur une longueur de 635 m. La partie située au dessus du Vidourle a aujourd'hui entièrement disparu : elle a été épierrée à l'époque moderne pour alimenter les fours à chaux.
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Maison B. Le bassin.
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Maison B. Le bassin.
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Pas de porte.
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Le relais routier implanté, vers 30 av. J.-C., à proximité du Vidourle. Traversé par la voie Domitienne qui contournait l'oppidum par le nord, on y a mis en évidence des installations de service pour les usagers de la route : des îlots comportant une vaste cour derrière une entrée charretière pour accueillir les voyageurs et leur équipage, des bains à usage public, une maison qui abritait une forge pour la réparation des attelages, un enclos cultuel.
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Une partie de ce quartier était implantée en zone inondable, alors que le Vidourle n'était pas encore contenu par des digues et des levées de terre. Pour s'y maintenir, les occupants ont dû procéder, à plusieurs reprises entre 10 av. et 75 ap.J.-C., à de gros travaux de terrassements.
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Une partie de ce quartier était implantée en zone inondable, alors que le Vidourle n'était pas encore contenu par des digues et des levées de terre. Pour s'y maintenir, les occupants ont dû procéder, à plusieurs reprises entre 10 av. et 75 ap.J.-C., à de gros travaux de terrassements.
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Un elzévir. . En face de l'église, un immeuble daté du début du XVIIIème s., abrite le Fonds Médard : 5 000 ouvrages rares légués par Louis Médard (1768-1841) à ses concitoyens.
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Un elzévir. On y trouve des manuscrits du Moyen Âge, un exemplaire sur grand papier de l'Histoire naturelle des oiseaux de Buffon, les Fables de La Fontaine dans l'édition des Fermiers Généraux, illustrées par Oudry, l'exemplaire de la Constitution de 1791 ayant appartenu à Louis XVI...
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Biblioyhèque de Lunel
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Rebâtie au XVIIème s., l'église Notre-Dame du Lac a conservé, de l'époque médiévale, une tour-clocher à caractère défensif, construit sur une ancienne tour de guet.
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Elle possède une sobre façade typique de l'architecture de Contre-Réforme, de style "Jésuite", restaurée en 1984, mais ses dispositions intérieures conservent encore l'esprit gothique.
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L'église possède des orgues du XIXe (1856) d'Aristide Cavaillé-Colt, issu d'une famille de facteurs originaires de la région.
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Le clocher.
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Appelée à tort Hôtel Philippe le Bel », cette ,grande maison gothique est caractéristique de l'architecture civile des XIIIème et XIVème s.
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Les fenêtres ogivales, qui ajouraient la façade, présentent pour la plupart un décor sculpté, difficilement interprétable. Le personnage figuré, tenant deux fleurs de lys avec ses mains, pourrait représenter une allégorie du pouvoir royal.
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Ancien couvent des Carmes racheté après la Révolution française par la Confrérie des Pénitents blancs de Lunel, l'ensemble dit des pénitents accueille aujourd'hui la maison paroissiale. Façade de style néo-gothique réalisée au XIXème s.
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La chapelle, maintes fois détruite et reconstruite, conserve des vestiges gothiques.
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Le clocher est une ancienne tour de guet à proximité de remparts
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Dans la cour, une partie de la première enceinte est encore visible.
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La nef et les bas côtés ont été restaurés en 2015. Les chapelles du bas côté nord, de style gothique, dateraient du XIVe siècle. On peut y voir deux culots, l’un à motif végétal et l’autre représentant un personnage accroupi.
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Les peintures, de gauche à droite, représentent : le baptême du Christ par saint Jean Baptiste, la Vierge Marie tenant le Christ sur ses genoux et saint Jean Baptiste enfant, l’Adoration des Mages
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le baptême du Christ par saint Jean Baptiste, la Vierge Marie tenant le Christ sur ses genoux et saint Jean Baptiste enfant. Les toiles latérales sont surmontées de gypseries représentant une colombe entourée de six têtes d’angelots dans un nuage duquel partent des rayons dorés.
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la Vierge Marie tenant le Christ sur ses genoux et saint Jean Baptiste enfant, l’Adoration des Mages, saint Jean Baptiste annonçant la venue du Messie, un franciscain. Le tableau de l’Adoration des Mages est coiffé d’une corniche surmontée au centre d’une tête d’angelot et d’une croix, avec de chaque côté un pot à feu. La clé de voute porte la trace d’un écusson.
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