Vallée de l'Hérault.

Montpeyroux, Saint-Jean-de-Fos et le pont de Gignac. Nous remercions nos guides Julie Dournon et Sabine Leteinturier de l’office du Tourisme.

<center>Montpeyroux</center> Montpeyroux vient de l'occitan « mont pierreux ». Montpeyroux est un village situé au pied des Grands Causses calcaires et au commencement d’une plaine alluviale. L’importance de Montpeyroux se développa grâce à sa situation aau croisement de deux routes qui offrent un accès depuis la plaine vers le plateau. En haut, le Castellas de Montpeyroux est un ancien château. En bas, la quartier du Barry.
Montpeyroux
Montpeyroux vient de l'occitan « mont pierreux ». Montpeyroux est un village situé au pied des Grands Causses calcaires et au commencement d’une plaine alluviale. L’importance de Montpeyroux se développa grâce à sa situation aau croisement de deux routes qui offrent un accès depuis la plaine vers le plateau. En haut, le Castellas de Montpeyroux est un ancien château. En bas, la quartier du Barry.
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<center>Montpeyroux</center> Les deux principales sections du village portent des noms qui se rapportent à la période Romaine, Adicianum (La Dysse) et Amelianum (La Meillade).
Montpeyroux était situé sur une des voies pour les pèlerins allaallant à Compostelle.
Il était aussi sur la route du sel et sur celle des transhumances. Le clocher de l'église Saint-Martin du Barry.
Montpeyroux
Les deux principales sections du village portent des noms qui se rapportent à la période Romaine, Adicianum (La Dysse) et Amelianum (La Meillade). Montpeyroux était situé sur une des voies pour les pèlerins allaallant à Compostelle. Il était aussi sur la route du sel et sur celle des transhumances. Le clocher de l'église Saint-Martin du Barry.
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<center>Montpeyroux</center> Le Castellas de Montpeyroux fût fondé en 1070 par un descendant de Saint Guilhem. Son but était de protéger Montpeyroux, site stratégique à l'époque car au carrefour de nombreuses voies de communication : axe Nord/ Sud et Est/Ouest, Chemins de pèlerinage vers Compostelle, chemins saliniers, chemins de transhumance… De la forteresse qu'il abritait, il ne reste rien aujourd'hui (il en est fait mention dans des écrits datant de 1097). Pourtant, les comtes de Montpeyroux s'y succédèrent jusqu'au 15ème siècle afin d'assurer la sécurité des routes et, par la même occasion, récolter un droit de passage ! 

Durant la Guerre de 100 ans, les populations et leurs troupeaux seraient venus y trouver refuge, mais le Castellas fut en partie détruit par les anglais.

Au 15ème siècle, les seigneurs abandonnèrent le castellas au profit d'un bâtiment plus confortable en contrebas, dans le quartier du Barry. Les populations continuèrent à s'y abriter à l'occasion.

Les ruines qui subsistent aujourd'hui sont celles d'un ensemble religieux du 19ème siècle.
Montpeyroux
Le Castellas de Montpeyroux fût fondé en 1070 par un descendant de Saint Guilhem. Son but était de protéger Montpeyroux, site stratégique à l'époque car au carrefour de nombreuses voies de communication : axe Nord/ Sud et Est/Ouest, Chemins de pèlerinage vers Compostelle, chemins saliniers, chemins de transhumance… De la forteresse qu'il abritait, il ne reste rien aujourd'hui (il en est fait mention dans des écrits datant de 1097). Pourtant, les comtes de Montpeyroux s'y succédèrent jusqu'au 15ème siècle afin d'assurer la sécurité des routes et, par la même occasion, récolter un droit de passage ! Durant la Guerre de 100 ans, les populations et leurs troupeaux seraient venus y trouver refuge, mais le Castellas fut en partie détruit par les anglais. Au 15ème siècle, les seigneurs abandonnèrent le castellas au profit d'un bâtiment plus confortable en contrebas, dans le quartier du Barry. Les populations continuèrent à s'y abriter à l'occasion. Les ruines qui subsistent aujourd'hui sont celles d'un ensemble religieux du 19ème siècle.
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<center>Montpeyroux</center> Deux vautours.
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Deux vautours.
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<center>Montpeyroux</center> Vers la fin du 17e siècle (1653), un marché couvert (halle) fut construit au centre du village, suivi un siècle plus tard d’une horloge. Avec son église, sa mairie et sa place du marché, la Dysse devint le centre naturel de Montpeyroux. La tour de l'horloge est bâtie en 1777.
Montpeyroux
Vers la fin du 17e siècle (1653), un marché couvert (halle) fut construit au centre du village, suivi un siècle plus tard d’une horloge. Avec son église, sa mairie et sa place du marché, la Dysse devint le centre naturel de Montpeyroux. La tour de l'horloge est bâtie en 1777.
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<center>Montpeyroux</center> De nombreuses maisons du village font partie du vieux Montpeyroux et datent des 17e et 18e siècles. Une caractéristique de l’architecture se voit dans les couches de tuiles formant les bords des toits (les génoises) au-dessus de la rue. Cinq rangs étaient considérés comme un maximum et indiquaient normalement que le propriétaire était aisé.
Montpeyroux
De nombreuses maisons du village font partie du vieux Montpeyroux et datent des 17e et 18e siècles. Une caractéristique de l’architecture se voit dans les couches de tuiles formant les bords des toits (les génoises) au-dessus de la rue. Cinq rangs étaient considérés comme un maximum et indiquaient normalement que le propriétaire était aisé.
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<center>Montpeyroux</center> La fontaine fut édifiée en 1905, pour célébrer l'arrivée de l'eau potable.
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La fontaine fut édifiée en 1905, pour célébrer l'arrivée de l'eau potable.
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<center>Montpeyroux</center> En 1929, on y plaça cette Marianne. La statue est plus ancienne.
Montpeyroux
En 1929, on y plaça cette Marianne. La statue est plus ancienne.
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<center>Montpeyroux</center> Avant la Mariane, cette stalactite coiffait la fontaine.
Montpeyroux
Avant la Mariane, cette stalactite coiffait la fontaine.
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<center>Montpeyroux</center> Montpeyroux est un village rue, les maisons ouvrant directement sur la rue et, contrairement à la plupart des villages dans la région, il était sans défense. En lieu et place sa protection était assurée par le Castellas et les fortifications sur le Rocher des Vierges, lesquels dominent le village. Le Cami Ferrat reliait le littoral au Larzac, en passant par le pont du Diable.
Montpeyroux
Montpeyroux est un village rue, les maisons ouvrant directement sur la rue et, contrairement à la plupart des villages dans la région, il était sans défense. En lieu et place sa protection était assurée par le Castellas et les fortifications sur le Rocher des Vierges, lesquels dominent le village. Le Cami Ferrat reliait le littoral au Larzac, en passant par le pont du Diable.
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<center>Montpeyroux</center> Chapelle orthodoxe Saint Elie.
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Chapelle orthodoxe Saint Elie.
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<center>Montpeyroux</center> Ancien relais de diligence. Au XVIIe, le village vivait du commerce avec les muletiers et les voituriers. Comme tous les habitants, la famille Fadat avait plusieurs activités : viticulteur, assureur, tailleur. Un des commerces les plus florissants était celui des indiennes. Mais en 1659, sous la pression des drapiers, il fut interdit. Commença alors la contre-bande. Début XIXe, l'édification du pont de Gignac déplaça le trafic vers Lodève.
Montpeyroux
Ancien relais de diligence. Au XVIIe, le village vivait du commerce avec les muletiers et les voituriers. Comme tous les habitants, la famille Fadat avait plusieurs activités : viticulteur, assureur, tailleur. Un des commerces les plus florissants était celui des indiennes. Mais en 1659, sous la pression des drapiers, il fut interdit. Commença alors la contre-bande. Début XIXe, l'édification du pont de Gignac déplaça le trafic vers Lodève.
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<center>Montpeyroux</center> Les viticulteurs étaient à la merci des négociants qui fixaient les prix. Ils se regroupèrent en fondant la coopérative en 1950. Deux familles n'y ont pas adhéré : les Lonjon, propriétaires de cette bâtisse, apparentés aux Dupuy de Parseval, banquiers de la région, et les Gallibert. Ils continuèrent à faire de la quantité, ce qui les emmena à la faillite.
Montpeyroux
Les viticulteurs étaient à la merci des négociants qui fixaient les prix. Ils se regroupèrent en fondant la coopérative en 1950. Deux familles n'y ont pas adhéré : les Lonjon, propriétaires de cette bâtisse, apparentés aux Dupuy de Parseval, banquiers de la région, et les Gallibert. Ils continuèrent à faire de la quantité, ce qui les emmena à la faillite.
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<center>Montpeyroux</center> Cette croix de mission, érigée sur la place publique en décembre 1842, fut enlevée en juillet 1906. Elle a été érigée par souscription publique en juillet 1922.
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Cette croix de mission, érigée sur la place publique en décembre 1842, fut enlevée en juillet 1906. Elle a été érigée par souscription publique en juillet 1922.
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<center>Montpeyroux</center> L'église de l'Assomption est l'ancienne chapelle des pénitents blancs.
Montpeyroux
L'église de l'Assomption est l'ancienne chapelle des pénitents blancs.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption. A gauche, st Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre. Est-ce Saint Martin, évêque de Tours qui est représenté, emporté au ciel par des anges ? Sur le cerceuil, est inscrit : donné par Pierre Merle de la Lecque l'an 1809 (?) J. Bestieu peintre. C'est un peintre montpelliérain que le musée Fabre range dans la catégorie de « mal aimé ». Peu connu aujourd’hui, il s’est surtout spécialisé dans la peinture religieuse.
Montpeyroux
Église de l'Assomption. A gauche, st Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre. Est-ce Saint Martin, évêque de Tours qui est représenté, emporté au ciel par des anges ? Sur le cerceuil, est inscrit : donné par Pierre Merle de la Lecque l'an 1809 (?) J. Bestieu peintre. C'est un peintre montpelliérain que le musée Fabre range dans la catégorie de « mal aimé ». Peu connu aujourd’hui, il s’est surtout spécialisé dans la peinture religieuse. Il fut directeur de la Société des Beaux-Arts de MontMontpellier, puis conservateur du fond d’œuvres d’art de l’Ecole Centrale de Montpellier.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption. Les vitraux sont de la Maison Champigneulle de Bar le Duc, fin XIXe. Sainte Elisabeth.
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Église de l'Assomption. Les vitraux sont de la Maison Champigneulle de Bar le Duc, fin XIXe. Sainte Elisabeth.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption. Saint Charles Boromée.
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Église de l'Assomption. Saint Charles Boromée.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption. Vitrail moderne.
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Église de l'Assomption. Vitrail moderne.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Église de l'Assomption.
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Église de l'Assomption.
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<center>Montpeyroux</center> Maison d'un riche, vue le nombre de génoises. A noter les soupiraux. La production de vert-de-gris, dérivé de cuivre impur, était importante à Montpeyroux pendant les 18e et 19e siècles. Il était utilisé comme pigment pour teintures, probablement dans l’industrie textile qui longeait la vallée de la Lergue, et aussi pour le calfeutrage des navires, l’objet d’un négoce florissant avec l’Angleterre et la Hollande.
Une autre utilisation importante, surtout au 19e siècle, était contre les maladies de la vigne telles que le mildiou. Ce produit faisait largement partie de l’industrie domestique et était fabriqué souvent par des femmes, dans l’air confiné et malsain des caves. Il permit à quelques familles de s’enrichir.
Montpeyroux
Maison d'un riche, vue le nombre de génoises. A noter les soupiraux. La production de vert-de-gris, dérivé de cuivre impur, était importante à Montpeyroux pendant les 18e et 19e siècles. Il était utilisé comme pigment pour teintures, probablement dans l’industrie textile qui longeait la vallée de la Lergue, et aussi pour le calfeutrage des navires, l’objet d’un négoce florissant avec l’Angleterre et la Hollande. Une autre utilisation importante, surtout au 19e siècle, était contre les maladies de la vigne telles que le mildiou. Ce produit faisait largement partie de l’industrie domestique et était fabriqué souvent par des femmes, dans l’air confiné et malsain des caves. Il permit à quelques familles de s’enrichir.
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<center>Montpeyroux</center> Rue de la Dysse.
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Rue de la Dysse.
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<center>Montpeyroux</center> Rue de la Dysse.
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Rue de la Dysse.
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<center>Montpeyroux</center> Certaines pierres du chambrale sont creusées car on aiguisait les outils dessus.
Montpeyroux
Certaines pierres du chambranle sont creusées car on aiguisait les outils dessus.
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<center>Montpeyroux</center> La coopérative. En 1770 l'édit de Marly permit de récupérer les terrains en pente, ce qui entraina l'amélioration de la qualité des vins. Au début la coopérative était destinée au stockage, puis elle se tourna vers la vinification et enfin vers la vente des vins.
Montpeyroux
La coopérative. En 1770 l'édit de Marly permit de récupérer les terrains en pente, ce qui entraina l'amélioration de la qualité des vins. Au début la coopérative était destinée au stockage, puis elle se tourna vers la vinification et enfin vers la vente des vins.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie. Cette place est due au comblement des fossés qui entouraient le village fortifié. Le village de Saint Jean de Fos tient son nom de sa capacité défensive. En effet il était appelé St Jean du Fort en raison de son château et de ses remparts qui protégeaient la population durant les invasions et les pillages. Une forme circulaire du village assurait une protection supplémentaire. La construction du village dans son ensemble s’est faite sur un petit oppidum pour pouvoir dominer les assaillants. Un château, une église fortifiée, des remparts et une porte d’entrée font de Saint Jean du Fort un endroit sûr et rassurant pour l’époque. Cette sécurité va aussi permettre l’essor d’un artisanat local encore présent aujourd’hui et qui a fait la renommée du village.
Saint Jean de Fos
Place de la mairie. Cette place est due au comblement des fossés qui entouraient le village fortifié. Le village de Saint Jean de Fos tient son nom de sa capacité défensive. En effet il était appelé St Jean du Fort en raison de son château et de ses remparts qui protégeaient la population durant les invasions et les pillages. Une forme circulaire du village assurait une protection supplémentaire. La construction du village dans son ensemble s’est faite sur un petit oppidum pour pouvoir dominer les assaillants. Un château, une église fortifiée, des remparts et une porte d’entrée font de Saint Jean du Fort un endroit sûr et rassurant pour l’époque. Cette sécurité va aussi permettre l’essor d’un artisanat local encore présent aujourd’hui et qui a fait la renommée du village.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie. La tour de L’horloge 
Construite comme tour défensive, elle fut édifiée au début de la construction du village au 8e siècle. Elle fut aménagée de 6 meurtrières et donnait accès à l’entrée du village. Au XIIe siècle en même temps que l’édification des remparts la tour eut droit à un autre étage. Bien plus tard elle fut équipée d’une horloge. En 1911 la préfecture autorise l’installation d’une horloge à remontage huitaine. Elle doit être remontée toute les semaines et marche encore parfaitement bien aujourd’hui.
Un clocher en fer forgé appelé en Languedoc un ’’Campanile’’, fait office de carillon pour sonner les heures.
Saint Jean de Fos
Place de la mairie. La tour de L’horloge Construite comme tour défensive, elle fut édifiée au début de la construction du village au 8e siècle. Elle fut aménagée de 6 meurtrières et donnait accès à l’entrée du village. Au XIIe siècle en même temps que l’édification des remparts la tour eut droit à un autre étage. Bien plus tard elle fut équipée d’une horloge. En 1911 la préfecture autorise l’installation d’une horloge à remontage huitaine. Elle doit être remontée toute les semaines et marche encore parfaitement bien aujourd’hui. Un clocher en fer forgé appelé en Languedoc un ’’Campanile’’, fait office de carillon pour sonner les heures.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie. Maisons du XIXe. C'est un certain Durand, savonnier, qui les a fait bâtir. Les médaillons représentent les membres de la famille. Il y a même, de chaque côté, ses chiens de chasse.
Saint Jean de Fos
Place de la mairie. Maisons du XIXe. C'est un certain Durand, savonnier, qui les a fait bâtir. Les médaillons représentent les membres de la famille. Il y a même, de chaque côté, ses chiens de chasse.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie. Maisons du XIXe.
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Place de la mairie. Maisons du XIXe.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie.
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Place de la mairie.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie.
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Place de la mairie.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie. Le griffe est un terme médiéval qui désigne un complément à la base d’une colonne faisant référence (au niveau architectural) à une griffe d’oiseau. C’est un élément décoratif tel qu’on peut le voir qui permet de renforcer les angles saillants à la base de la colonne.
Saint Jean de Fos
Place de la mairie. Le griffe est un terme médiéval qui désigne un complément à la base d’une colonne faisant référence (au niveau architectural) à une griffe d’oiseau. C’est un élément décoratif tel qu’on peut le voir qui permet de renforcer les angles saillants à la base de la colonne.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie. Le griffe de Saint Jean de Fos qui est devant la Mairie porte à son sommet une courge. Emblème de la victoire de la population contre les sarrasins. Ce griffe se dresse sur la fontaine de la place de la mairie.
Saint Jean de Fos
Place de la mairie. Le griffe de Saint Jean de Fos qui est devant la Mairie porte à son sommet une courge. Emblème de la victoire de la population contre les sarrasins. Ce griffe se dresse sur la fontaine de la place de la mairie.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie.
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Place de la mairie.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie.
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Place de la mairie.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Place de la mairie.
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Place de la mairie.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Cette architecture qui date du haut Moyen âge est dû au regroupement autours de l’église de Saint Jean de Fos qui date du XIe siècle. Les remparts qui datent du XI – XIIe siècle sont construits pour former une enceinte en forme de quadrilatère constituant une protection, qui fut renforcé à la fin de ce même siècle. Des fortifications nécessaires puisque en 732 le Languedoc est envahi par les sarrasins.
Saint Jean de Fos
Cette architecture qui date du haut Moyen âge est dû au regroupement autours de l’église de Saint Jean de Fos qui date du XIe siècle. Les remparts qui datent du XI – XIIe siècle sont construits pour former une enceinte en forme de quadrilatère constituant une protection, qui fut renforcé à la fin de ce même siècle. Des fortifications nécessaires puisque en 732 le Languedoc est envahi par les sarrasins.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Les remparts sont encore visibles et l’épais mur de la tour de l’horloge avec son arche de pierre constitue aussi un renfort. Une fortification, un renfort, donnant ainsi l’appellation Saint Jean du Fort qui devint Saint Jean de Fos.
Saint Jean de Fos
Les remparts sont encore visibles et l’épais mur de la tour de l’horloge avec son arche de pierre constitue aussi un renfort. Une fortification, un renfort, donnant ainsi l’appellation Saint Jean du Fort qui devint Saint Jean de Fos.
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<center>Saint Jean de Fos</center> La fortification qui dû servir lors de l’invasion des Sarrasins dans la région avec la défaite à Narbonne de Guillaume d’Orange mais qui les chassera avec Louis Le Pieux en 801 et délivrera Barcelone.
Saint Jean de Fos
La fortification qui dû servir lors de l’invasion des Sarrasins dans la région avec la défaite à Narbonne de Guillaume d’Orange mais qui les chassera avec Louis Le Pieux en 801 et délivrera Barcelone.
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<center>Saint Jean de Fos</center>Au rez-de-chaussée des maisons, il y avait une porte charretière et une petite porte qui donnait sur un escalier pour monter au premier étage d'habitation.
Saint Jean de Fos
Au rez-de-chaussée des maisons, il y avait une porte charretière et une petite porte qui donnait sur un escalier pour monter au premier étage d'habitation.
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<center>Saint Jean de Fos</center>  L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Monument imposant et solide composé de deux tours qui se voient de loin grâce à son toit en poterie verte. Les reconstructions successives du bâtiment rendent difficiles les descriptions précises de sa construction au cours du temps. En revanche l’art Roman côtoie l’art Gothique à l’intérieur, l’ancien château était attenant et des meurtrières sont présentes dans la tour.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Monument imposant et solide composé de deux tours qui se voient de loin grâce à son toit en poterie verte. Les reconstructions successives du bâtiment rendent difficiles les descriptions précises de sa construction au cours du temps. En revanche l’art Roman côtoie l’art Gothique à l’intérieur, l’ancien château était attenant et des meurtrières sont présentes dans la tour.
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<center>Saint Jean de Fos</center>  L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. On trouve les premières mentions du lieu en 804 sous le nom
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. On trouve les premières mentions du lieu en 804 sous le nom "Litenis". Le village s'est ensuite développé autour de l'église de St-Jean entre 1031 et 1060 à la suite de la construction du Pont du Diable qui constitue un relais important entre Saint-Guilhem-le-Désert et Aniane. La place a été successivement fortifiée au Moyen Âge. Saint-Jean-de-Fos a connu la renommée grâce à ses potiers du XIVe au XVIe siècle.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. D’architecture romane, sa construction a commencé au XIe siècle, complétée d'une tour au XIIe siècle et agrandie au XVIe siècle.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. D’architecture romane, sa construction a commencé au XIe siècle, complétée d'une tour au XIIe siècle et agrandie au XVIe siècle.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. L’église du cœur du village est le point central de l’articulation du village, c’est autour de l’édifice fortifié que s’est constitué les habitations puis les remparts.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. L’église du cœur du village est le point central de l’articulation du village, c’est autour de l’édifice fortifié que s’est constitué les habitations puis les remparts.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Au centre, une rosace à colonnettes.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Au centre, une rosace à colonnettes.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Les deux collatéraux ont été ajoutés au XVIIe.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Les deux collatéraux ont été ajoutés au XVIIe.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Cet édifice avait sans doute plusieurs fonctions.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Cet édifice avait sans doute plusieurs fonctions.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Pot vernissée, coloré avec le vernet (vert-de-gris).
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Pot vernissé, coloré avec le vernet (vert-de-gris).
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. L’art Roman, dans la travée centrale voûtée plein cintre, côtoie l’art Gothique des collatéraux avec des croisées d'ogives.
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L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. L’art Roman, dans la travée centrale voûtée plein cintre, côtoie l’art Gothique des collatéraux avec des croisées d'ogives.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Escalier qui monte dans la tour.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Escalier qui monte dans la tour.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Autel reposant sur deux meules.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Autel reposant sur deux meules.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste.
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L’église fortifiée Saint Jean Baptiste.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. St Roch.
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L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. St Roch.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L'Annonciation. La signature portée au bas et à gauche de la toile, permet d’identifier l’auteur de l’œuvre, Karel Ykens, artiste flamand, maître à Bruxelles en 1718 et actif dans le sud-est de la France autour de 1737. Cet artiste dont l’œuvre rappelle l’âge d’or de la peinture néerlandaise du siècle précédent, appartient à une dynastie de peintres, productifs à Anvers aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cette Annonciation, parmi l’extrême variété de scènes peintes depuis la Renaissance italienne jusqu’à l’âge baroque, propose une lecture tout à fait originale du thème, simple dialogue qui instaure le début de l’histoire chrétienne.
Saint Jean de Fos
L'Annonciation. La signature portée au bas et à gauche de la toile, permet d’identifier l’auteur de l’œuvre, Karel Ykens, artiste flamand, maître à Bruxelles en 1718 et actif dans le sud-est de la France autour de 1737. Cet artiste dont l’œuvre rappelle l’âge d’or de la peinture néerlandaise du siècle précédent, appartient à une dynastie de peintres, productifs à Anvers aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cette Annonciation, parmi l’extrême variété de scènes peintes depuis la Renaissance italienne jusqu’à l’âge baroque, propose une lecture tout à fait originale du thème, simple dialogue qui instaure le début de l’histoire chrétienne.
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<center>Saint Jean de Fos</center> La chambre de Marie, qui fut l’objet d'une véritable inflation décorative au Quattrocento, est ici simplement suggéré par le lit, à l'extrême droite du tableau. L'ange Gabriel est le pivot du récit, à la fin témoin et acteur. Sa position, de profil, agenouillé, en rebord de l'image, à gauche, a valeur démonstrative. Malgré toute sa vélocité, il a été précédé dans la petite chambre de Marie, par Dieu le Père et par la colombe, qui dans un énergique déploiement d‘ailes, figure l’irruption divine. Marie signifie son acceptation par l’abaissement de la tête, et surtout  par le mouvement d’agenouillement accompagné du geste de la main. La fleur de lis, au premier plan, participe au sens allégorique et spirituel de l’image.
Saint Jean de Fos
La chambre de Marie, qui fut l’objet d'une véritable inflation décorative au Quattrocento, est ici simplement suggéré par le lit, à l'extrême droite du tableau. L'ange Gabriel est le pivot du récit, à la fin témoin et acteur. Sa position, de profil, agenouillé, en rebord de l'image, à gauche, a valeur démonstrative. Malgré toute sa vélocité, il a été précédé dans la petite chambre de Marie, par Dieu le Père et par la colombe, qui dans un énergique déploiement d‘ailes, figure l’irruption divine. Marie signifie son acceptation par l’abaissement de la tête, et surtout par le mouvement d’agenouillement accompagné du geste de la main. La fleur de lis, au premier plan, participe au sens allégorique et spirituel de l’image.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Arcs doubleaux reposant sur les piliers.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Arcs doubleaux reposant sur les piliers.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Vitrail fin XIXe.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Vitrail fin XIXe.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Sainte Christine ?
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Sainte Christine de Rome ? Cette martyre est représentée avec des flèches, comme ici, mais aussi avec une meule. Y aurait-il une relation avec l’autel ?
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. A droite, le chemin de croix et l'église Notre-Dame-de-Grâce de Gignac ?
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. A droite, le chemin de croix et l'église Notre-Dame-de-Grâce de Gignac ?
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Colatéral de droite. Autel Notre Dame de Grâce.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Collatéral de droite. Autel Notre Dame de Grâce.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Colatéral de droite.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Colatéral de droite.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste.  Sur la clé de voûte, la date de 1605.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Sur la clé de voûte, la date de 1605.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Le colatéral de droite est plus soigné que celui de gauche.
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Le collatéral de droite est plus soigné que celui de gauche.
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<center>Saint Jean de Fos</center> L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Colatéral de gauche plus
Saint Jean de Fos
L’église fortifiée Saint Jean Baptiste. Collatéral de gauche plus "rustique".
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<center>Saint Jean de Fos</center> Tour arrière de l'église.
Saint Jean de Fos
Tour arrière de l'église.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Lo Picart. On raconte à Saint-Jean-de-Fos que malgré les précautions prises pour se débarrasser du diable, ce dernier, toujours déguisé en bouc (ou en bélier), s’en prit à la population de Saint-Jean-de-Fos en attaquant régulièrement son église.
Un beau jour, le curé décida de lui tendre une embuscade pour l’asperger d’eau bénite. Mais ce dernier, trop bien décidé à se débarrasser du diable, périt dans la bataille et fut emporté sur les cornes de l’animal.
Les villageois s’armèrent de lances et poursuivirent le « picart » en criant « pica lou ! pica lou ! » (Piquez-le, piquez-le !). La bête affaiblie par l’eau bénite et les coups de lance qu’elle avait reçue n’eut d’autre solution que de prendre la fuite et de s’en retourner au « Gouffre noir » à l’endroit où Guilhem l’avait précipité une première fois.
Saint Jean de Fos
Lo Picart. On raconte à Saint-Jean-de-Fos que malgré les précautions prises pour se débarrasser du diable, ce dernier, toujours déguisé en bouc (ou en bélier), s’en prit à la population de Saint-Jean-de-Fos en attaquant régulièrement son église. Un beau jour, le curé décida de lui tendre une embuscade pour l’asperger d’eau bénite. Mais ce dernier, trop bien décidé à se débarrasser du diable, périt dans la bataille et fut emporté sur les cornes de l’animal. Les villageois s’armèrent de lances et poursuivirent le « picart » en criant « pica lou ! pica lou ! » (Piquez-le, piquez-le !). La bête affaiblie par l’eau bénite et les coups de lance qu’elle avait reçue n’eut d’autre solution que de prendre la fuite et de s’en retourner au « Gouffre noir » à l’endroit où Guilhem l’avait précipité une première fois.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Farandole de génoises.
Saint Jean de Fos
Farandole de génoises.
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<center>Saint Jean de Fos</center>
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<center>Saint Jean de Fos</center>
Saint Jean de Fos
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum. Gargoilette.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum. Gargoilette.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum. La tournerie.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum. La tournerie.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum. L'atelier de moulage. Mouleuse à briques à main à deux boites et chariot-coupeur.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum. L'atelier de moulage. Mouleuse à briques à main à deux boites et chariot-coupeur.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum. L'atelier de moulage.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum. L'atelier de moulage.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum. Salle d'engobage.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum. Salle d'engobage.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum. Le four.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum. Le four.
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<center>Saint Jean de Fos</center> Atelier de poterie Argileum. Le four.
Saint Jean de Fos
Atelier de poterie Argileum. Le four.
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center> Ce monument juge le plus beau pont du XVIIIe siècle a été conçu par noble Bertrand Garipuy, directeur des travaux publics de la province de Languedoc, entrepris par lui en 1776, continué par Ducros son neveu puis par les ingénieurs en chef Billoin aîné (1732-1806) et Fontenay, et achevée en 1810.
Pont de Gignac sur l’Hérault
Ce monument juge le plus beau pont du XVIIIe siècle a été conçu par noble Bertrand Garipuy, directeur des travaux publics de la province de Languedoc, entrepris par lui en 1776, continué par Ducros son neveu puis par les ingénieurs en chef Billoin aîné (1732-1806) et Fontenay, et achevée en 1810.
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center> Le pont de Gignac est un pont du XVIIIe siècle permettant au CD619, ancienne RN109, de franchir l'Hérault à Gignac, dans le département de l'Hérault. C'est un pont en maçonnerie à trois arches. L'arche centrale a une ouverture de 48,42 m, et les arches latérales de 25,97 m. Le débouché linéaire total au niveau de la naissance des voûtes est de 100,36 m. 
Longueur totale au niveau de la tablette du garde-corps : 174,76 m. 
La hauteur totale entre le socle et le dessus du garde-corps est de 20,64 m.
Pont de Gignac sur l’Hérault
Le pont de Gignac est un pont du XVIIIe siècle permettant au CD619, ancienne RN109, de franchir l'Hérault à Gignac, dans le département de l'Hérault. C'est un pont en maçonnerie à trois arches. L'arche centrale a une ouverture de 48,42 m, et les arches latérales de 25,97 m. Le débouché linéaire total au niveau de la naissance des voûtes est de 100,36 m. Longueur totale au niveau de la tablette du garde-corps : 174,76 m. La hauteur totale entre le socle et le dessus du garde-corps est de 20,64 m.
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center> Le premier projet date de 1756. Il avait déjà trois arches mais d'à peu près égales ouvertures. Les plans de ce premier projet sont de François Garipuy, mais on ne lui a pas donné suite. 
À la demande des diocèses de Béziers et de Lodève, les États décident en 1773 de faire de nouvelles études. Le projet de Bertrand Garipuy est étudié en 1775 et devient définitif par l'approbation du 22 février 1776. Pour juger de ce choix, avant de construire le pont de Gignac, il a été construit une réduction du pont au sixième sur le ruisseau de Larnoux Cette miniature du pont de Gignac a été construite entre 1776 et 1777, à six kilomètres du pont de Gignac.
La fondation de la première pile est achevée en 1780. En 1782 les deux Garipuy meurent au cours d'une épidémie de suette, à Toulouse Le second batardeau est fait dans l'année 1783 et la fondation de la seconde pile en 1784 et terminée le 9 juillet. En 1785, on élève les piles et les culées sur 5,2 m de hauteur et on commence les appuis du cintre en maçonnerie de l'arche latérale côté Gignac.
Pont de Gignac sur l’Hérault
Le premier projet date de 1756. Il avait déjà trois arches mais d'à peu près égales ouvertures. Les plans de ce premier projet sont de François Garipuy, mais on ne lui a pas donné suite. À la demande des diocèses de Béziers et de Lodève, les États décident en 1773 de faire de nouvelles études. Le projet de Bertrand Garipuy est étudié en 1775 et devient définitif par l'approbation du 22 février 1776. Pour juger de ce choix, avant de construire le pont de Gignac, il a été construit une réduction du pont au sixième sur le ruisseau de Larnoux Cette miniature du pont de Gignac a été construite entre 1776 et 1777, à six kilomètres du pont de Gignac. La fondation de la première pile est achevée en 1780. En 1782 les deux Garipuy meurent au cours d'une épidémie de suette, à Toulouse Le second batardeau est fait dans l'année 1783 et la fondation de la seconde pile en 1784 et terminée le 9 juillet. En 1785, on élève les piles et les culées sur 5,2 m de hauteur et on commence les appuis du cintre en maçonnerie de l'arche latérale côté Gignac.
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center> En 1786, le cintre de l'arche latérale côté Gignac est terminé, la voûte du cintre est posée et clavée le 4 novembre. L'année 1787 se passe dans la construction du cintre côté Saint-André. L'arche de la travée côté Gignac est posée et décintrée au mois de juin En 1788, on fait les mêmes opérations sur la travée latérale côté Saint-André. L'arche est clavée le 14 juillet. Les travaux ne reprennent qu'en septembre 1801 pour ne se terminer qu'en 1810. En 1895 le garde-corps et la chaussée ont été modifiés pour pouvoir faire passer sur le pont le chemin de fer départemental de Montpellier à Rabieux à côté de la route nationale. Sur l'arche centrale devait se trouver le croix du Languedoc.
Pont de Gignac sur l’Hérault
En 1786, le cintre de l'arche latérale côté Gignac est terminé, la voûte du cintre est posée et clavée le 4 novembre. L'année 1787 se passe dans la construction du cintre côté Saint-André. L'arche de la travée côté Gignac est posée et décintrée au mois de juin En 1788, on fait les mêmes opérations sur la travée latérale côté Saint-André. L'arche est clavée le 14 juillet. Les travaux ne reprennent qu'en septembre 1801 pour ne se terminer qu'en 1810. En 1895 le garde-corps et la chaussée ont été modifiés pour pouvoir faire passer sur le pont le chemin de fer départemental de Montpellier à Rabieux à côté de la route nationale. Sur l'arche centrale devait se trouver le croix du Languedoc.
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center> Tiens, un gilet jaune.
Pont de Gignac sur l’Hérault
Tiens, un gilet jaune.
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center> Et de deux.
Pont de Gignac sur l’Hérault
Et de deux.
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center>
Pont de Gignac sur l’Hérault
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<center>Pont de Gignac sur l’Hérault</center> Il est aujourd'hui situé à l'amont du pont du Languedoc qui permet le franchissement de l'Hérault par l'autoroute A750.
Pont de Gignac sur l’Hérault
Il est aujourd'hui situé à l'amont du pont du Languedoc qui permet le franchissement de l'Hérault par l'autoroute A750.
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