Collioure, Musée Maillol à Banyuls
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Collioure.
Collioure, en catalan Cotlliure, est élèbre pour son site géographique et son patrimoine, qui a séduit de nombreux artistes. L'origine du nom de la commune provient de deux mots : Kauk et Illiberre. Kauk est une racine pré-latine, peut-être ibéro-ligure, qui porte l'idée de forme arrondie, parfois utilisé pour désigner des baies ou anses de bord de mer. Illiberre ou Illiberis est l'ancien nom de l'actuelle Elne, une commune située une douzaine de kilomètres au nord-ouest de Collioure, qui était déjà une cité réputée au VIe siècle av. J.-C.. Le nom de Collioure signifie donc « le port d'Illiberis », avec l'idée d'une baie, ce qui correspond à l'actuelle configuration des lieux, le vieux port de Collioure se trouvant au fond d'une anse arrondie.
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Collioure.
Église Notre-Dame-des-Anges : Construite entre 1684 et 1691 dans un style gothique méridional. Elle est, avec son célèbre clocher, ancien phare médiéval, pratiquement entourée par la mer sur ses trois côtés. L’église est consacrée au début du XVIIIe siècle.
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Église Notre-Dame-des-Anges : Construite entre 1684 et 1691 dans un style gothique méridional. Elle est, avec son célèbre clocher, ancien phare médiéval, pratiquement entourée par la mer sur ses trois côtés.
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Église Notre-Dame-des-Anges : Construite entre 1684 et 1691 dans un style gothique méridional. Elle est, avec son célèbre clocher, ancien phare médiéval, pratiquement entourée par la mer sur ses trois côtés.
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Église Notre-Dame-des-Anges et la jetée.
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Chapelle Saint Vincent. Située sur un ancien îlot où selon la légende, Saint Vincent aurait subi le martyr en 303. La chapelle a été construite en 1701 pour l’arrivée des nouvelles reliques du Saint. A cette époque des ermites et religieux se retiraient dans des lieux isolés mais accessibles par la population qui venait chercher régulièrement des conseils auprès d’eux. Architecturalement la chapelle est très petite. Il s’agit d’une simple pièce rectangulaire au portail en arc de cercle. Une grande croix de bois portant un Christ martyr, se trouve derrière, tournée vers la mer.
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Chapelle Saint Vincent.
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La chapelle Saint-Vincent. Construite en 1701 à l’arrivée des nouvelles reliques de saint Vincent, la chapelle était située à l’origine sur un îlot rocheux, avant que celui-ci ne soit relié à la terre ferme par une digue dans les années 1880
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La jetée.
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La jetée.
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Vue de la jetée. Le Faubourg dominé par la tour Madeloc, le château dominé par la tour de la Massane, l'église Notre-Dame-des-Anges.
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Vue de la jetée. Le château dominé par la tour Madeloc, l'église Notre-Dame-des-Anges.
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Le château, dominé par la tour de la Massane, vu de la jetée.
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Église Notre-Dame-des-Anges vue de la jetée.
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Église Notre-Dame-des-Anges et le fort Miradou vus de la jetée. Fort Miradou : Simple tour dès le XIV ème siècle, Charles Quint la renforce d’une enceinte en 1554. En 1672, Vauban lui donne sa forme actuelle. Propriété militaire qui abrite maintenant le CNEC 1er choc.
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Le château royal dominé par la tour de la Massane.
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Le château royal. Le château de Collioure est déjà cité en 673, preuve du rôle stratégique et commercial tenu par la cité à l’époque wisigothique. Le château et la ville appartiennent ensuite aux comtes de Roussillon, puis aux divers rois qui se succèdent en Roussillon : rois d’Aragon de 1172 à 1276, puis rois de Majorque jusqu’en 1343, avant de revenir aux rois d’Aragon. Sous le règne des rois de Majorque, ceux-ci accordent à la ville de nombreux privilèges, actés dans des édits promulgués en 1207, 1237, 1253, 1274, 1277, 1288 et 12955. Le château est entièrement reconstruit entre 1242 et 1280 au détriment d’une maison templière qui lui était accolée, devient résidence royale, la ville étant pour sa part le premier port du Roussillon. Demeure des Rois de Majorque au XIII° et XIV° siècle, le château devient forteresse au XV° siècle. Les Rois d’Aragon, d’Espagne, de France la transforment en citadelle aux XVI° et XVII° siècles.
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Église Notre-Dame-des-Anges : Construite entre 1684 et 1691 dans un style gothique méridional. Elle est, avec son célèbre clocher, ancien phare médiéval, pratiquement entourée par la mer sur ses trois côtés.
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Collioure.
Parcours de 12 sculptures-cadres créé par l’artiste Marc André 2 Figuères. Chaque sculpture, surmontée d’un encadrement vide, propose au regard une mise en scène personnelle du clocher de Collioure, à travers un itinéraire en 12 haltes.
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Le clocher de l'église Notre-Dame-des-Anges.
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Le clocher de l'église Notre-Dame-des-Anges.
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Le faubourtg et le châtrau royal.
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Plage de pêcheurs.
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Plage de pêcheurs. Au sommet de la colline, le Fort Saint-Elme.
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Au sommet de la colline, le Fort Saint-Elme.
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Au pied du fort royal.
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La capitainerie, emplacement du rempart du XVIIe.
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La capitainerie, emplacement du rempart du XVIIe.
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Henri Matisse (1869-1954) Collioure-1905 Huile sur toile 24.5 x 32.4 cm.
Berceau du Fauvisme, avec l’arrivée d’Henri Matisse et d’André Derain, lors de l’été 1905, Collioure va asseoir sa renommée de « Cité des Peintres » sur la scène internationale. Couleurs, lumière exceptionnelle, authenticité et pittoresque du petit port de pêche catalan vont donner lieu en 1905 à la création d’œuvres majeures comme la célèbre « Fenêtre ouverte » de Matisse ou « Bateaux à Collioure » de Derain. Bon nombre d’artistes vont suivre les pas de Matisse et Derain : Manguin, Marquet, Picasso, Braque, Dufy Chagall, Foujita .... et bien d’autres vont dé couvrir ce site incontournable.
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André Derain (1880-1954) Le faubourg de Collioure Huile sur toile, 73,2 x 59,5 cm
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André Derain (1880-1954)
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Henri Matisse (1869-1954) Collioure-1905 Huile sur papier marouflé sur carton 20,2 x 14 cm
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André Derain (1880-1954) Bateaux de pêcheurs, Collioure 1905 Huile sur toile, 81 x 100,3 cm
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Henri Matisse (1869-1954). La Moulade-1905 Huile sur Toile 28.2x35.5 cm
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Vestiges du rempart.
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Henri Matisse (1869-1954). Les Toits de Collioure -1905 Huile sur toile 59,5 x 73 cm.
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André Derain (1880-1954). Collioure, le village et la mer -1905 Huile sur toile 60,7 x 76,2 cm
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Le fort Saint-Elme.
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Notre-Dame du Bon Succés.
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Monument à la mémoire d'André Riera, 1744 - 1826, les pauvres de Collioure et de Saint André reconnaissants. Faraill Gabriel (sculpteur) . André Riera avait lègué ses biens à l' hospice de Collioure et l' immeuble de la mairie lui avait appartenu.
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Place d'armes.
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Le donjon du château royal.
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Fort Saint Elme et emplacement du vieux village.
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L'Horizon, de Reine Benzaquen. Bronze. Tête de René Pous.
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Fort Saint-Elme et le moulin de Collioure.
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Plage du Faubourg (Port d’Avall)
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Le château royal, l’église Notre-Dame-des-Anges et la chapelle Saint-Vincent vu de la Plage du Faubourg (Port d’Avall).
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Le château royal, l’église Notre-Dame-des-Anges et la chapelle Saint-Vincent vu de la Plage du Faubourg (Port d’Avall).
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Collioure
Le château royal vu de la Plage du Faubourg (Port d’Avall).
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Tour d'Avall, ancien octroi.
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La façade de l'église de l'ancien couvent des dominicains. Fondé en 1290, le couvent des Dominicains a rayonné pendant cinq siècles sur la vie de la cité. En 1926, il est racheté par les vignerons de Collioure qui le transforment en cave coopérative. En haut, le moulin.
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Collioure.
Le moulin de Collioure. Le 11 février 1337, le Chevalier Raymond de Toulouse, procureur du roi de Majorque, cède à Jacques; Ermengald, de Collioure, la directe d'une pièce de terre sise à Collioure, au lieu-dit « Cortines » et lui cède à cens; le droit d'exploiter le moulin à vent qui y sera construit pour y moudre les grains; ou récoltes de toute sorte de sa propre autorité.
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Le moulin de Collioure. Le moulin cessera son activité au XIXème siècle pour se trouver progressivement en état de ruine. Devenu propriété de la Ville, la commune a entrepris sa restauration qui s’est achevée en juin 2001, avec la machinerie en bois réalisée de manière traditionnelle par les compagnons menuisiers de Bernard Garibald. Il est aujourd’hui en état de fonctionnement pour la trituration des olives et l’élaboration de l’huile de Collioure.
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Le moulin de Collioure.
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Vue du moulin de Collioure.
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Vue du moulin de Collioure. A gauche, construit au XVIII ème siècle, le Fort Carré est une puissante redoute érigée sur un talus d’escarpe et entourée de profonds fossés.
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Vue du moulin de Collioure.
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Vue du moulin de Collioure.
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Vue du moulin de Collioure. Le Faubourg avec la tour d'Avall.
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Fort Saint-Elme.
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Collioure.
Préparation des filets d'anchois.
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Préparation des filets d'anchois.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Matisse.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Morand.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Picasso.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Dali.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Survage.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Dufy.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
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Le livre d'or de l'hôtel des templiers.
Perrot.
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L'hôtel des templiers.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Le nom de Collioure est intimement lié à l'histoire de l'art du XX° siècle, grâce aux passages constants d'artistes, commencés par celui de Signac à la fin du XIX° siècle qui ouvre la voie à la venue de Matisse et Derain en 1905. Entre 1906 et 1914, séjournent à Collioure : Henri Matisse, André Derain, Louis Valtat, Henri Manguin, Albert Marquet, Maurice Vlaminck, Georges d'Espagnat, Georges-Daniel de Monfreid, Etienne Terrus, Max Jacob, Charles Camoin, Juan Gris, Jean Peské... La guerre de 1914 met fin à ces séjours. Dès 1917, d'autres artistes fréquentent la ville ou reviennent pour des séjours de travail, beaucoup d'entre eux en provenance de l'Europe entière : Henri Martin, Henri Marre, Vergé Sarrat, Jean Peské, Valtat, Brayer, Krémègne, Foujita, Loutreuil, Augustin Hanicotte qui lui, marquera son passage par l'apprentissage du dessin aux enfants de la ville.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Nous devons au peintre Jean Peské d'origine russe (1870-1949), qui fréquente Collioure depuis le tout début du XX° siècle, la constitution initiale du fonds du musée en 1934, présentée dans une salle de la mairie. Mais, dans les années soixante, dix ans après la disparition de Jean Peské, la mairie est réaménagée, et les œuvres cessent d'être présentées. L'association des Amis du musée voit alors le jour et incite la municipalité à ouvrir le musée dans la villa de l'ancien sénateur Gaston Pams, permettant dans le même temps d'en sauver la magnifique colline, aujourd'hui reconvertie en parc public. Le Musée d'Art Moderne de Collioure possède près de 1 400 œuvres d'art moderne et contemporain.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte. La grande plage, 1925-1935.Gouache et aquarelle sur papier kraft marouflé sur toile. 270x473 cm.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Augustin Hanicotte. Les voiles blanches, 1925 Pastel sur Kraft
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Willy Mucha Le filet du lamparo- Collioure, 1942-1944 Huile sur toile
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Ludovic Gignoux La côte Vermeille- Collioure, vers 1930 Huile sur toile
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Charles Camoin. Les ânes à Collioure, 1912. Huile sur toile.
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
André Masson Paysage à Collioure, 1919 Huile sur toile
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Le Musée d'Art Moderne de Collioure
Henri Matisse. Bateaux et poulets. Collioure, 1906. Encre sur papier
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Le clocher de l'église qui est l'ancien phare du port. Il est terminé le 12 juin 1693. Les pierres du clocher montrent les étapes de sa construction. Vers 1809, une décision municipale est prise pour le couvrir d'une coupole en s'inspirant d'un modèle originaire de Toscane. La tour se compose d'un rez-de-chaussée cylindrique autrefois percé de baies ; d'un premier étage constitué par une surélévation du cylindre de base ; d'un second étage sur plan octogonal et en retrait fort sur les constructions inférieures. Le beffroi est établi au premier étage, en charpente. Le second étage est éclairé par quatre baies étroites et couvert par une coupole à huit pans.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Clocher de l'église. Le beffroi est établi au premier étage, en charpente. Le second étage est éclairé par quatre baies étroites et couvert par une coupole à huit pans.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Située sur un ancien îlot ou l’ancienne église Sainte Marie dans la vieille ville, déjà partiellement détruite pendant la guerre de 1642 entre la France et l’Espagne, elle fut entièrement rasée en 1672 sur ordre de Vauban pour réaliser les Glacis du Château. Il faudra attendre 1684 pour que soit édifiée la nouvelle église qui s’appuie alors contre le phare. Entre-temps, Vauban ne veut plus de port à Collioure, il préfère la baie en eau profonde de Port-Vendres. Du fait, Collioure n'a plus besoin d'un phare. Il devient dès lors le clocher de l'église, qui est terminé le 12 juin 1693. La tribune est achevée le 19 mars 1694. La galerie en brique extérieure, le long de l'église, sera rajoutée en 1725. Elle servira de latrines publiques.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Église Notre-Dame-des-Anges : la construction débute le 26 avril 1687 par le mur sud, face à la ville et au château. L'architecte en est Pierre Aloau, français d'origine. Elle est, avec son célèbre clocher, ancien phare et tour de guet de l’époque majorquine, pratiquement entourée par la mer sur ses trois côtés. Elleest consacrée au début du XVIIIe siècle. Derrière, la chapelle Saint Vincent.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Entrée de l'église.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
L'église est construite sur un plan classique dans le Roussillon au XVIIe siècle, dérivé des églises gothiques méridionales, avec une nef unique et des chapelles latérales entre les contreforts. Malgré son aspect extérieur et austère, l’église bénéficie d’une richesse et d’une architecture intérieure exceptionnelles, en particulier le retable du maître autel de l’artiste catalan Joseph Sunyer, sculpté sur bois et recouvert d’une feuille d’or.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. Un des plus majestueux du Roussillon, œuvre du sculpteur catalan Joseph SUNYER de Manresa qui travailla beaucoup pour les églises roussillonnaises eu XVIIème siècle. L'ensemble forme un portique à trois étages que séparent des frises à corniches accentuées et qui font supportées par des colonnes torses ornées de pampres et de guirlandes.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. Outre les grands sujets, une multitude de statuettes de saints, de figurines d'anges complète l'idée de l'artiste et donne la vie au tableau. Le nombre total des figures, petites et grandes est de quatre-vingt-dix-sept. Sunyer s'engagea à faire tout ce travail en quatre ans à partir du 6 octobre 1698. Le 75 avril 1699 on plaça le piédestal du maître-autel. Le 18 avril 1700 on pro céda à l'installation et à la bénédiction du premier étage. Le 17 décembre 1701 on éleva la seconde rangée des apôtres.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. La base du portique ou piédestal est percée de deux portes donnant accès derrière le retable et sur lesquelles sont peintes les Armes de Collioure. Deux "acerres" paniers placés à droite et à gauche d'où débordent des poissons (thons) dont la grande pêche se faisait à Collioure aux XVIIe et XVIIIe siècles.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. Premier étage - Au centre, un "camarin" ou tabernacle fictif surmonté de la grande statue de la Vierge de l'Assomption, patronne de la paroisse et qui occupe la place d'honneur. La Vierge de l'Assomption de Murillo a sans doute inspiré Sunyer dont il fut le compatriote et le contemporain, dans la composition de cette œuvre. Les deux productions ont en effet quelques analogies). Les statues de St-Jacques, St- Paul, St- André et St-Jean l'évangéliste sont placées à droite et à gauche de la Vierge. Entre ces statues, deux grands panneaux polychromes en bois sculpté, représentant à droite l'adoration des Mages, à gauche l'adoration des Bergers. Au-dessous, deux médaillons ovales : à droite la Visitation, à gauche l'Annonciation.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. Deuxième étage - Statues de quatre Apôtres siégeant à droite et à gauche de la statue de Saint-Pierre, patron des pêcheurs, la fête de ce Saint est aujourd'hui encore celle de la Prud'hommie de nos pêcheurs. Deux grands panneaux manquent à cet étage et ont été remplacés par deux toiles datées de 1813, placées entre les statues des Apôtres. Troisième étage- Statues des quatre derniers Apôtres- Sur le fronton du retable, Dieu le Père domine tout cet ensemble. Sur le faîte de l'entablement, deux anges représentant la Justice et les vertus théologales.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. Sur le bord gauche, de bas en haut : sainte Anne, Saint Jacques le Majeur, saint Barthélémy, Saint Thomas. A côté : l'Annonciation, l'Adoration des Bergers, une tour, l'Espérance. Sur le pilier d'à côté : tête du Christ, Saint Paul, Saint Jacques, Saint Jude, la Charité. Au dessus du tabernacle, le roi David, puis Notre-Dame de l'Assomption, Saint Pierre, Dieu le Père.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. Sur le bord gauche, de bas en haut : sainte Anne, Saint Jacques le Majeur, saint Barthélémy, Saint Thomas. A côté : l'Annonciation, l'Adoration des Bergers, une tour, l'Espérance. Sur le pilier d'à côté : tête du Christ, Saint Paul, Saint Jacques, Saint Jude, la Charité.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. A gauche : tête du Christ, Saint Paul, Saint Jacques, Saint Jude, la Charité. Au dessus du tabernacle, le roi David, puis Notre-Dame de l'Assomption, Saint Pierre, Dieu le Père. A droite : tête de la Vierge, Saint André, Saint Philippe, saint Simon, la Justice.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du maitre-autel. Au dessus du tabernacle, le roi David, puis Notre-Dame de l'Assomption, Saint Pierre, Dieu le Père. A droite : tête de la Vierge, Saint André, Saint Philippe, saint Simon, la Justice. Au dessus du tabernacle, le roi David, puis Notre-Dame de l'Assomption, Saint Pierre, Dieu le Père. A droite : tête de la Vierge, Saint André, Saint Philippe, saint Simon, la Justice. A côté : la Visitation, Adoration des Rois, une tour, la Foi. Sur le bord droit : tête de Sainte lucie, Saint Jean, Saint Matthieu, Saint Mathias.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
A gauche : tête de la Vierge, Saint André, Saint Philippe. A côté : la Visitation, Adoration des Rois, une tour. Sur le bord droit : tête de Sainte lucie, Saint Jean, Saint Matthieu.
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Collioure
Retable N.D du Rosaire.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable de la chapelle du Rosaire. Retable moderne, mais portant dans sa partie supérieure des statues anciennes provenant du Couvent des Dominicains. En haut, au milieu, la Vierge du Rosaire restituée par la famille du Général Caloni.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Au centre sont placées les statues de Notre-Dame du Rosaire et de la vierge donnant le rosaire à saint Dominique et sainte Catherine. À gauche figurent les statues de sainte Philomène et saint Michel, et à droite les statues de sainte Thérèse d'Avila, et de saint Louis.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable de la chapelle du Saint-Sacrement construit peu avant 1700, peut-être par Joseph Sunyer. Le tout est en bois sculpté où sont représentées les diverses scènes de l’Eucharistie. La statue du Christ tenant un calice où tombe un jet de sang qui gicle de sa poitrine, mérite d'être remarquée. Dans la partie supérieure Dieu le Père surmonté du Saint Esprit représenté per une colombe. L'ensemble forme le groupe de la Sainte-Trinité.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Sur les volets latéraux six panneaux sculptés en demi-relief représentent chacun un repas en relation avec la messe, banquet -sacrificiel. Des anges céroféraires montent la garde devant le Saint-Sacrement. Le pélican est lui-même une image du Christ selon les textes liturgiques. A gauche, de haut en bas : La multiplication des pains ; Le repas des disciples d'Emmaüs ; Ange céroféraire ; La première Cène ; Saint Pierre. A droite : Les Hébreux recueillent la manne au désert ; Le repas chez Simon le lépreux ; Ange céroféraire ; Les noces de Cana ; Saint Paul.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable de la chapelle de Saint-Vincent de Lluis Baixa, 1714. Il s'agit de Saint-Vincent de Collioure, martyrisé l'an 303 sous Dioclétien. On y distingue cinq panneaux sculptés sur bois où sont représentés les divers supplices du Saint. Devant le retable, les bustes de Sunyer de St-Vincent, Ste-Maxime et Ste Libérate qui étaient autrefois portés en procession sur mer le soir du 16 août.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
de haut en bas, à gauche : Ste Juste ; Vincent est déshabillé et percé de coups ; le bienheureux Pierre Corda, dominicain, natif de Collioure ; Vincent est conduit au tribunal. A droite : Ste Julie ; Vincent est suspendu à un poteau devant Dacien ; Ste Eladie son épouse ; Vincent est trainé par les pieds. Au centre : Dieu le Père ; sur le gril, Vincent reçoit le couronne du martyre ; la statue de St-Vincent.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Cette chapelle abrite le retable de saint Eloi, réalisé en 1716 par Louis Baixas sur une commande d'artisans. Les statues qui l'ornent représentent leurs saints patrons. Peintures de Felix Vinyals (1722).
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Au centre sont visibles saint Eloi et saint François Xavier, à gauche sainte Eulalie (en haut, dans un médaillon) et saint Antoine de Padoue, et à droite sainte Julie (en haut, dans un médaillon) et saint Antoine l'ermite. Au-dessous, les panneaux représentant la tentation miracles de St-Antoine au désert et St-Antoine de Padoue prêchant aux poissons.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable de la chapelle de Notre-Dame de Lourdes. Dès que l'église fut construite, cette chapelle fut dédiée à N.-D. de la Conception. Au siècle dernier elle abritait la statue de « La Mare de Deu dels pobres », N.-D. des Pauvres, aujourd'hui dans une maison particulière, ainsi que celles de Sainte Anne et Saint Joachim, transportées à l’ermitage de Consolation. L’ancien retable a disparu ; les boiseries actuelles furent offertes en 1902 par Mme Paul Oliver de même que les statues.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
La statue de de Saint Roch, au sommet, semble dater du XVIIIe siècle. Au centre Notre-Dame de Lourdes - A droite Ste-Anne - A gauche St-Joachin.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable de Sainte-Lucie, datant de 1719, orné de statues de saintes, honorées pour leur vertus médicinales: au centre, en haut, sainte Agnès (pour préserver le virginité) et sainte Lucie (pour la vue), à gauche sainte Catherine d'Alexandrie (également pour préserver la virginité) et sainte Barbe (pour protéger de la foudre), à droite sainte Agathe (patronne des nourrices) et sainte Marthe (patronne des femmes qui allaitent). Sous la statue de sainte Lucie figure une peinture de sainte Marie-Madeleine dans la grotte.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Retable du Précieux Sang, réalisé en 1708, et qui prend la forme d'un grand baldaquin orné et décoré de médaillons aux emblèmes de la Passion (clou, marteau, tenaille, échelle, éponge, roseau, vinaigre, fiel, lance, fouet, colonne, tunique, lanternes, coq, sabre). À côté du dôme se dressent deux anges ailés. Le grand crucifix est l'œuvre de Joseph Sunyer. Au centre figure la Vierge des sept douleurs, à côté de son fils. Les peintures de la voûte illustrent le meurtre d'Abel par Caïn et Abraham s'apprêtant à sacrifier son fils Isaac.
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Église Notre-Dame-des-Anges.
Cette chapelle appartenait à l'antique Confrérie du Précieux Sans qui fit construire le retable ou « altar de la Sang ». De part et d'autre du dôme deux grands anges ailés tiennent l'échelle du crucifiement et la trompe annonçant le sacrifice du Temple. Joseph Sunyer est probablement l'auteur de l'ensemble du retable. Comme toujours en pays catalan la Vierge des Sept Douleurs, en grands voiles de deuil, se tient près de son Fils ; son fin visage, d'une pâleur émouvante, exprime l’intensité de sa douleur. L'autel du Crucifix, riche d'une longue histoire, demeure toujours le siège de la Confrérie des pénitents noirs qui organise tous les ans la procession nocturne du Vendredi Saint.
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