Castries, l'Agora de Montpellier

<center>Castries. </center> L'aqueduc. Le tracé et l'architecture de l’aqueduc (1670-1676) sont dus au grand ingénieur Pierre-Paul Riquet pour répondre à la demande du marquis René Gaspard de la Croix de Castries. Réalisé en pierre de Castries, long de 6822 m pour un dénivelé de 3m, il canalise l'eau depuis la source de Fontgrand jusqu’au château puis aux fontaines et bassins du parc.
Grâce à lui, parc et château ont été baptisés « le Versailles du Languedoc ». L'aqueduc est resté en fonction jusqu'en 1970.
Castries.
L'aqueduc. Le tracé et l'architecture de l’aqueduc (1670-1676) sont dus au grand ingénieur Pierre-Paul Riquet pour répondre à la demande du marquis René Gaspard de la Croix de Castries. Réalisé en pierre de Castries, long de 6822 m pour un dénivelé de 3m, il canalise l'eau depuis la source de Fontgrand jusqu’au château puis aux fontaines et bassins du parc. Grâce à lui, parc et château ont été baptisés « le Versailles du Languedoc ». L'aqueduc est resté en fonction jusqu'en 1970.
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<center>Castries. </center> L'aqueduc. René Gaspard de La Croix voulant utiliser les eaux de Fontgrand pour les amener à son château devait traverser les terres de Jeanne Du Moys. Il obtint de cette dernière l'autorisation de construire une rigole passant sur ses terres.Comme Paul Riquet, qui avait eu des difficultés pendant la construction de son canal du Midi, avait demandé le soutien du Cardinal de Bonzy, archevêque de Narbonne et oncle par alliance du Marquis de Castries, ce dernier fit appel à lui pour  la construction de l'aqueduc. En fait, si Paul Riquet supervisa la construction, c'est probablement un de ses architectes avec ses géomètres qui firent les relevés et dressèrent les plans.
Castries.
L'aqueduc. René Gaspard de La Croix voulant utiliser les eaux de Fontgrand pour les amener à son château devait traverser les terres de Jeanne Du Moys. Il obtint de cette dernière l'autorisation de construire une rigole passant sur ses terres.Comme Paul Riquet, qui avait eu des difficultés pendant la construction de son canal du Midi, avait demandé le soutien du Cardinal de Bonzy, archevêque de Narbonne et oncle par alliance du Marquis de Castries, ce dernier fit appel à lui pour la construction de l'aqueduc. En fait, si Paul Riquet supervisa la construction, c'est probablement un de ses architectes avec ses géomètres qui firent les relevés et dressèrent les plans.
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<center>Castries. </center> L'aqueduc.
Castries.
L'aqueduc.
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<center>Castries. </center> L'aqueduc.
Castries.
L'aqueduc.
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<center>Castries. </center> L'aqueduc.
Castries.
L'aqueduc.
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<center>Castries. </center> L'aqueduc. Les pierres furent tirées des carrières de Castries et de Beaulieu, et le charroi fut fait par les habitants de Castries.  Les travaux de terrassement et de construction de la rigole furent faits grâce à l'aide précieuse de 3000 hommes de troupe appartenant aux régiments placés sous les ordres du Marquis de Castries. Les arches furent l’ouvrage de deux maçons locaux : Antoine, maitre maçon et architecte, qui construisit sa propre maison, encore visible à Montpellier, et Jean Arman. Ils furent  conseillés par un spécialiste de l’hydraulique. La construction de l'aqueduc dura 2 ans de 1669 à 1671. Par contre la fin de tous les travaux et la mise en eau ne se fit qu'en 1676.
Castries.
L'aqueduc. Les pierres furent tirées des carrières de Castries et de Beaulieu, et le charroi fut fait par les habitants de Castries. Les travaux de terrassement et de construction de la rigole furent faits grâce à l'aide précieuse de 3000 hommes de troupe appartenant aux régiments placés sous les ordres du Marquis de Castries. Les arches furent l’ouvrage de deux maçons locaux : Antoine, maitre maçon et architecte, qui construisit sa propre maison, encore visible à Montpellier, et Jean Arman. Ils furent conseillés par un spécialiste de l’hydraulique. La construction de l'aqueduc dura 2 ans de 1669 à 1671. Par contre la fin de tous les travaux et la mise en eau ne se fit qu'en 1676.
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<center>Castries. </center> L'aqueduc. Il a une longueur totale de 6822 mètres pour un dénivelé de 3 mètres, soit une pente moyenne de 0, 447 mètre par kilomètre. Le trajet choisi fut donc celui de la courbe de niveau, même si elle allongeait beaucoup la longueur de l'aqueduc. Cela évitait d'avoir à construire un aqueduc entièrement supporté par des arcades.  Il semblerait que pour éviter un courant d'eau trop rapide qui aurait rapidement érodé la pierre tendre de Castries utilisée pour construire la conduite, la rigole fut construite en escalier hydraulique, c'est-à-dire en plusieurs sections de très faible pente se terminant sur un puits carré qui servait d'escalier mais aussi, grâce au tourbillon causé, à faire précipiter le carbonate de calcium contenu dans l'eau qui se déposait au fond du puits avec toutes sortes d'impuretés au lieu de finir, par ses dépôts, par diminuer la section du conduit au bout de plusieurs années.
Castries.
L'aqueduc. Il a une longueur totale de 6822 mètres pour un dénivelé de 3 mètres, soit une pente moyenne de 0, 447 mètre par kilomètre. Le trajet choisi fut donc celui de la courbe de niveau, même si elle allongeait beaucoup la longueur de l'aqueduc. Cela évitait d'avoir à construire un aqueduc entièrement supporté par des arcades. Il semblerait que pour éviter un courant d'eau trop rapide qui aurait rapidement érodé la pierre tendre de Castries utilisée pour construire la conduite, la rigole fut construite en escalier hydraulique, c'est-à-dire en plusieurs sections de très faible pente se terminant sur un puits carré qui servait d'escalier mais aussi, grâce au tourbillon causé, à faire précipiter le carbonate de calcium contenu dans l'eau qui se déposait au fond du puits avec toutes sortes d'impuretés au lieu de finir, par ses dépôts, par diminuer la section du conduit au bout de plusieurs années.
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<center>Castries. </center> L'aqueduc. Arrivée de l'aqueduc aux abords du château.
Castries.
L'aqueduc. Arrivée de l'aqueduc aux abords du château.
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<center>Castries. </center> Une maison de viticulteur.
Castries.
Une maison de viticulteur.
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<center>Castries. </center> Maison du balcon rond.
Castries.
Maison du balcon rond.
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<center>Castries. </center> Une maison de viticulteur.
Castries.
Une maison de viticulteur.
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Castries.
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Castries.
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<center>Castries. </center> Eglise Saint-Etienne. Dédiée au saint patron du village, l'église actuelle construite de 1862 à 1868 domine Castries à proximité du château. Les paroissiens répondirent généreusement à une souscription ou donnèrent matériaux ou journées de travail.
De style néo-gothique, ce vaste édifice surmonté d'un clocher s’élevant à 30m de haut, est construit naturellement en pierre de Castries. Une cloche et le baptistère de l'ancienne église y ont été transférés et de magnifiques vitraux ornent les ouvertures.
Castries.
Eglise Saint-Etienne. Dédiée au saint patron du village, l'église actuelle construite de 1862 à 1868 domine Castries à proximité du château. Les paroissiens répondirent généreusement à une souscription ou donnèrent matériaux ou journées de travail. De style néo-gothique, ce vaste édifice surmonté d'un clocher s’élevant à 30m de haut, est construit naturellement en pierre de Castries. Une cloche et le baptistère de l'ancienne église y ont été transférés et de magnifiques vitraux ornent les ouvertures.
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<center>Castries. </center> La galerie des halles. Chapelle adossée au XIVe siècle à l’ancienne église et surmontée de la maison du prieur. Elle servit tour à tour d'écurie. De grenier à foin et de cave, de salle de réunion pour le conseil municipal, de local pour les archives et les armes et même dégorgeoir pour les animaux de boucherie. 
On y tint également les séances de la justice de paix. En 1844, la commune l’aménagea en halles jusqu’en 1979 date à laquelle elle fut transformée en salle d’exposition.
Castries.
La galerie des halles. Chapelle adossée au XIVe siècle à l’ancienne église et surmontée de la maison du prieur. Elle servit tour à tour d'écurie. De grenier à foin et de cave, de salle de réunion pour le conseil municipal, de local pour les archives et les armes et même dégorgeoir pour les animaux de boucherie. On y tint également les séances de la justice de paix. En 1844, la commune l’aménagea en halles jusqu’en 1979 date à laquelle elle fut transformée en salle d’exposition.
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<center>Castries. </center> Ancienne église romane Saint-Etienne. De l'ancienne église paroissiale, dont la construction se situe entre les XIe et XIIe siècles, ne subsiste que le mur nord.
Elle était constituée à l'origine d'une nef et de trois travées et s'effondra en 1870 certainement à cause de mouvements de terrains. Colonnes, chapiteaux et frises du mur nord sont classés au titre des monuments historiques.
Castries.
Ancienne église romane Saint-Etienne. De l'ancienne église paroissiale, dont la construction se situe entre les XIe et XIIe siècles, ne subsiste que le mur nord. Elle était constituée à l'origine d'une nef et de trois travées et s'effondra en 1870 certainement à cause de mouvements de terrains. Colonnes, chapiteaux et frises du mur nord sont classés au titre des monuments historiques.
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<center>Castries. </center> Ancienne église romane Saint-Etienne.
Castries.
Ancienne église romane Saint-Etienne.
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<center>Castries. </center> Ancienne église romane Saint-Etienne.
Castries.
Ancienne église romane Saint-Etienne.
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<center>Castries. </center> Ancienne église romane Saint-Etienne.
Castries.
Ancienne église romane Saint-Etienne.
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<center>Castries. </center> Ancienne église romane Saint-Etienne.
Castries.
Ancienne église romane Saint-Etienne.
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<center>Castries. </center> Ancienne église romane Saint-Etienne.
Castries.
Ancienne église romane Saint-Etienne.
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<center>Castries. </center> Ancienne église romane Saint-Etienne.
Castries.
Ancienne église romane Saint-Etienne.
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 <center>Le château de Castries. </center> Le logis du régisseur. Partie reconstruite entre 1828 et 1834 par l'architecte Ferrogio.
Le château de Castries.
Le logis du régisseur. Partie reconstruite entre 1828 et 1834 par l'architecte Ferrogio.
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 <center>Le château de Castries. </center> Le corps de portique. Les arches ont été construites pour se cacher du voisinage.
Le château de Castries.
Le corps de portique. Les arches ont été construites pour se cacher du voisinage.
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 <center>Le château de Castries. </center> A gauche, la cour des écuries.
Le château de Castries.
A gauche, la cour des écuries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>L'abreuvoir.
Le château de Castries.
L'abreuvoir.
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 <center>Le château de Castries. </center> En 1495, la famille de La Croix achète la baronnie de Castries à Jean de Pierre de Pierrefort. Vers 1520, l'ancien château fort est rasé et reconstruit sur les bases du château actuel, dont l'histoire pendant cinq siècles va être étroitement liée à celle du village.
Suivirent des années de paix fragile et de guerres brutales jusqu'à l'année terrible de 1622 où le duc de Rohan, chef des Églises réformées ordonne la démolition des murailles et le comblement des fossés, pour mieux défendre Montpellier, place de sûreté protestante, dont les troupes de Louis XIII s'approchaient. Dans son état actuel, le château remonte à 1645. Le principal maître d'œuvre en est Jean Bonnassier, mentionné sur le chantier en 1663 et 1664. L'édifice aurait dû se composer de trois corps en U sur cour, mais seuls deux corps furent construits. L'ordonnance des façades applique le modèle usuel de Montpellier, avec un alignement mécanique de percements dans les limites des doubles cordons d'étage. L'ensemble est cantonné de grands pavillons carrés dont deux coiffés de toits à brisis et terrasson. Ces toits ont presque tous été détruits dès le début du 18e siècle.
Le château de Castries.
En 1495, la famille de La Croix achète la baronnie de Castries à Jean de Pierre de Pierrefort. Vers 1520, l'ancien château fort est rasé et reconstruit sur les bases du château actuel, dont l'histoire pendant cinq siècles va être étroitement liée à celle du village. Suivirent des années de paix fragile et de guerres brutales jusqu'à l'année terrible de 1622 où le duc de Rohan, chef des Églises réformées ordonne la démolition des murailles et le comblement des fossés, pour mieux défendre Montpellier, place de sûreté protestante, dont les troupes de Louis XIII s'approchaient. Dans son état actuel, le château remonte à 1645. Le principal maître d'œuvre en est Jean Bonnassier, mentionné sur le chantier en 1663 et 1664. L'édifice aurait dû se composer de trois corps en U sur cour, mais seuls deux corps furent construits. L'ordonnance des façades applique le modèle usuel de Montpellier, avec un alignement mécanique de percements dans les limites des doubles cordons d'étage. L'ensemble est cantonné de grands pavillons carrés dont deux coiffés de toits à brisis et terrasson. Ces toits ont presque tous été détruits dès le début du 18e siècle.
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 <center>Le château de Castries. </center> C'est en 1646 que René Gaspard de la Croix, après avoir obtenu du roi Louis XIV l'érection de la baronnie en marquisat, fit commencer les travaux de construction du château actuel. Celui-ci fut commencé à partir de 1660 par l'aile Ouest, puis plus tard terminé par l'Aile Nord. Quant à l'aile Est, que le duc de Rohan avait soit disant brûlé en 1622, elle ne fut en réalité jamais construite, mais simplement suggérée par des arcades. Au milieu du XVIIle s., Charles Eugène Gabriel de Lacroix, maréchal de camp, eut la velléité de procéder à la construction de l'aile manquante. Le projet, dû à Jean Antoine Giral et comportant un quatrième pavillon couvert d'un toit à brisis et terrasson, n'eut pas de suite. Plus tard, au XIXème siècle il y eut des travaux de reprise et de transformation du château  pour en améliorer l'esthétique et le confort.  René Gaspard de la Croix fit également réaliser le parc et le jardin ainsi qu'un aqueduc pour amener l'eau de la source de Fontgrand  jusqu'au château.
Le château de Castries.
C'est en 1646 que René Gaspard de la Croix, après avoir obtenu du roi Louis XIV l'érection de la baronnie en marquisat, fit commencer les travaux de construction du château actuel. Celui-ci fut commencé à partir de 1660 par l'aile Ouest, puis plus tard terminé par l'Aile Nord. Quant à l'aile Est, que le duc de Rohan avait soit disant brûlé en 1622, elle ne fut en réalité jamais construite, mais simplement suggérée par des arcades. Au milieu du XVIIle s., Charles Eugène Gabriel de Lacroix, maréchal de camp, eut la velléité de procéder à la construction de l'aile manquante. Le projet, dû à Jean Antoine Giral et comportant un quatrième pavillon couvert d'un toit à brisis et terrasson, n'eut pas de suite. Plus tard, au XIXème siècle il y eut des travaux de reprise et de transformation du château pour en améliorer l'esthétique et le confort. René Gaspard de la Croix fit également réaliser le parc et le jardin ainsi qu'un aqueduc pour amener l'eau de la source de Fontgrand jusqu'au château.
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 <center>Le château de Castries. </center>Le château sera racheté au XIXe siècle par le second duc de Castries qui lui redonnera sa splendeur d'antan. A la fin du XIXè siècle, le château cessa d'être la propriété de la famille de Castries. De 1883 à 1936 il passe en effet entre les mains du vicomte d'Harcourt.
En 1936, après rétrocession de leur château, le duc et la duchesse René de Castries entreprirent alors une 3ème restauration, tendant à gommer certaines erreurs de leurs prédécesseurs. Ils en profitèrent pour redessiner les terrasses d'après les plans retrouvés aux Archives Nationales et pour redonner à la cour d'honneur son ordonnance primitive. Dans le même temps, ils essayèrent de reconstituer le mobilier manquant. En 1985, à la mort du dernier duc de Castries, le château est légué à l'Académie Française et deviendra ensuite propriété de la Région. En septembre 2013, le « château phare » de la région a été acheté par la Ville de Castries. L’ensemble a été élaboré en pierre locale.
Le château de Castries.
Le château sera racheté au XIXe siècle par le second duc de Castries qui lui redonnera sa splendeur d'antan. A la fin du XIXè siècle, le château cessa d'être la propriété de la famille de Castries. De 1883 à 1936 il passe en effet entre les mains du vicomte d'Harcourt. En 1936, après rétrocession de leur château, le duc et la duchesse René de Castries entreprirent alors une 3ème restauration, tendant à gommer certaines erreurs de leurs prédécesseurs. Ils en profitèrent pour redessiner les terrasses d'après les plans retrouvés aux Archives Nationales et pour redonner à la cour d'honneur son ordonnance primitive. Dans le même temps, ils essayèrent de reconstituer le mobilier manquant. En 1985, à la mort du dernier duc de Castries, le château est légué à l'Académie Française et deviendra ensuite propriété de la Région. En septembre 2013, le « château phare » de la région a été acheté par la Ville de Castries. L’ensemble a été élaboré en pierre locale.
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 <center>Le château de Castries. </center>  Il comporte deux corps de logis en équerre (un troisième aurait dû terminer le U entourant la cour mais n'a pas été construit). Ces logis sont cantonnés de trois pavillons carrés coiffés de toits à brisis récemment restitués, couverts de tuiles vernissées.
Le château de Castries.
Il comporte deux corps de logis en équerre (un troisième aurait dû terminer le U entourant la cour mais n'a pas été construit). Ces logis sont cantonnés de trois pavillons carrés coiffés de toits à brisis récemment restitués, couverts de tuiles vernissées.
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 <center>Le château de Castries. </center> Au XIXe siècle, Edmond-Eugène-Philippe-Hercule de La Croix (1787-1866) parvient à racheter une partie du domaine. Le corps principal du château est modifié : réduction des fenêtres, ajout d’un portique à colonnes, surélévation du pavillon Nord-Est. Le corps principal de 70 mètres de long, est encadré de 2 tours carrées dont les toitures ont été entièrement restaurées entre 1994 et 1999. Le corps central est flanqué de 2 ailes longues de 50 mètres. Il est précédé d'un portique où s'est niché un buste de Louis XIV.
Le château de Castries.
Au XIXe siècle, Edmond-Eugène-Philippe-Hercule de La Croix (1787-1866) parvient à racheter une partie du domaine. Le corps principal du château est modifié : réduction des fenêtres, ajout d’un portique à colonnes, surélévation du pavillon Nord-Est. Le corps principal de 70 mètres de long, est encadré de 2 tours carrées dont les toitures ont été entièrement restaurées entre 1994 et 1999. Le corps central est flanqué de 2 ailes longues de 50 mètres. Il est précédé d'un portique où s'est niché un buste de Louis XIV.
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 <center>Le château de Castries. </center> Sous un portique dorique, trône un buste de Louis XIV, en marbre de Carrare, attribué à Pierre Puget (sculpteur français né en 1620 et décédé en 1694).
Le château de Castries.
Sous un portique dorique, trône un buste de Louis XIV, en marbre de Carrare, attribué à Pierre Puget (sculpteur français né en 1620 et décédé en 1694).
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 <center>Le château de Castries. </center> Buste de Louis XIV.
Le château de Castries.
Buste de Louis XIV.
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 <center>Le château de Castries. </center>L'aile de l'ouest, de style Renaissance, est quasiment intacte ; celle de l'est, dont il ne reste que la façade, ne sert qu'à équilibrer l'ensemble. Au premier étage se trouve la salle des Etats, au second, la chambre de Mac Mahon.
Le château de Castries.
L'aile de l'ouest, de style Renaissance, est quasiment intacte ; celle de l'est, dont il ne reste que la façade, ne sert qu'à équilibrer l'ensemble. Au premier étage se trouve la salle des Etats, au second, la chambre de Mac Mahon.
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 <center>Le château de Castries. </center> Les portes du rez-de-chaussée, surmontées par des frontons de style Louis XIII, s'ouvrent à l'est sur les terrasses et le parc.
Le château de Castries.
Les portes du rez-de-chaussée, surmontées par des frontons de style Louis XIII, s'ouvrent à l'est sur les terrasses et le parc.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'escalier d'honneur à deux volées,de style Louis XIV, datant de 1656, avec une rampe à balustres, est orné de corbeilles de fruits et fleurs en terre cuite.
Le château de Castries.
L'escalier d'honneur à deux volées,de style Louis XIV, datant de 1656, avec une rampe à balustres, est orné de corbeilles de fruits et fleurs en terre cuite.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'escalier d'honneur à deux volées,de style Louis XIV, datant de 1656, avec une rampe à balustres, est orné de corbeilles de fruits et fleurs en terre cuite.
Le château de Castries.
L'escalier d'honneur à deux volées,de style Louis XIV, datant de 1656, avec une rampe à balustres, est orné de corbeilles de fruits et fleurs en terre cuite.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher.
Le château de Castries.
L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher. Une corbeille de fruits et fleurs en terre cuite.
Le château de Castries.
L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher. Une corbeille de fruits et fleurs en terre cuite.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher.
Le château de Castries.
L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher. La terrasse aux dauphins.
Le château de Castries.
L'escalier d'honneur est tapissé de toiles de l'Ecole de Boucher. La terrasse aux dauphins.
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 <center>Le château de Castries. </center> Grande salle des États du Languedoc (trente-deux mètres de longueur) dont les murs supportent de beaux portraits de famille.
Le château de Castries.
Grande salle des États du Languedoc (trente-deux mètres de longueur) dont les murs supportent de beaux portraits de famille.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> A l'entrée de cette salle se trouve un magnifique poële de faïence de Nuremberg du XIXe, le plus grand conservé en Europe.
Le château de Castries.
A l'entrée de cette salle se trouve un magnifique poële de faïence de Nuremberg du XIXe, le plus grand conservé en Europe.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> Sous Louis XIV, la famille vient à la Cour et intéresse le duc de Saint-Simon : « Madame de Castries était un quart de femme, une espèce de biscuit manqué ; extrêmement petite, mais bien prise, et aurait passé dans un médiocre anneau ; ni derrière, ni gorge, ni menton ; fort laide, l’air toujours en peine et étonné ; et avec cela une physionomie qui éclatait d’esprit et qui tenait encore plus parole. » René-Gaspard de La Croix (1611-1674) reste la figure du Grand Siècle. Alors que son père a connu la disgrâce pour son soutien au duc de Montmorency, pendant les troubles de la Fronde ; il est promu marquis grâce à ses actions valeureuses lors de la guerre de Trente Ans. Il choisit de rénover le château dans le goût de l’époque : escalier d'honneur de style Louis XIV, grande salle des États du Languedoc… Le marquis fait réaliser un jardin à la française avec un axe central, des rangées d’arbres symétriques, des parterres fleuris et de nombreuses pièces d’eau ; il aurait fait appel à André Le Nôtre qui venait de terminer le parc de Vaux-le-Vicomte.
Le château de Castries.
Sous Louis XIV, la famille vient à la Cour et intéresse le duc de Saint-Simon : « Madame de Castries était un quart de femme, une espèce de biscuit manqué ; extrêmement petite, mais bien prise, et aurait passé dans un médiocre anneau ; ni derrière, ni gorge, ni menton ; fort laide, l’air toujours en peine et étonné ; et avec cela une physionomie qui éclatait d’esprit et qui tenait encore plus parole. » René-Gaspard de La Croix (1611-1674) reste la figure du Grand Siècle. Alors que son père a connu la disgrâce pour son soutien au duc de Montmorency, pendant les troubles de la Fronde ; il est promu marquis grâce à ses actions valeureuses lors de la guerre de Trente Ans. Il choisit de rénover le château dans le goût de l’époque : escalier d'honneur de style Louis XIV, grande salle des États du Languedoc… Le marquis fait réaliser un jardin à la française avec un axe central, des rangées d’arbres symétriques, des parterres fleuris et de nombreuses pièces d’eau ; il aurait fait appel à André Le Nôtre qui venait de terminer le parc de Vaux-le-Vicomte.
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 <center>Le château de Castries. </center> René-Gaspard de la Croix, marquis de Castries, par lettres patentes de 1639, baron des états de Languedoc, rétabli dans son droit d'entrée en 1643, chevalier des ordres du roi, gouverneur de Montpellier en 1660, lieutenant général en Languedoc en 1668, gentilhomme ordinaire de la chambre, eut permission du roi de lever deux régiments de son nom ; il avait épousé avant 1638, en premières noces Isabeau Brachet de Pérusse, veuve de François d'Aubusson, comte de la Feuillade ; et en deuxièmes noces en 1644 Elisabeth de Bonzi, sœur du cardinal, archevêque de Narbonne.
Le château de Castries.
René-Gaspard de la Croix, marquis de Castries, par lettres patentes de 1639, baron des états de Languedoc, rétabli dans son droit d'entrée en 1643, chevalier des ordres du roi, gouverneur de Montpellier en 1660, lieutenant général en Languedoc en 1668, gentilhomme ordinaire de la chambre, eut permission du roi de lever deux régiments de son nom ; il avait épousé avant 1638, en premières noces Isabeau Brachet de Pérusse, veuve de François d'Aubusson, comte de la Feuillade ; et en deuxièmes noces en 1644 Elisabeth de Bonzi, sœur du cardinal, archevêque de Narbonne.
52
 <center>Le château de Castries. </center>  Joseph François de La Croix de Castries, marquis de Castries, baron des Etats du Languedoc.  Né le 18 avril 1663, fils de René Gaspard et d'Isabeau de Bonzi. Décédé le 24 juin 1728 - Paris (75). Lieutenant du roi en Languedoc, gouverneur et sénéchal à Montpellier
Le château de Castries.
Joseph François de La Croix de Castries, marquis de Castries, baron des Etats du Languedoc. Né le 18 avril 1663, fils de René Gaspard et d'Isabeau de Bonzi. Décédé le 24 juin 1728 - Paris (75). Lieutenant du roi en Languedoc, gouverneur et sénéchal à Montpellier
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 <center>Le château de Castries. </center> Charles-Eugène-Gabriel de La Croix (1727-1800). Il est né le 25 février 1727 à l'Hôtel de Castries à Paris. Orphelin à un an, il fut élevé par son oncle Armand Pierre de Castries, rchevêque d'Albi. Il est gouverneur de Montpellier en 1743 à l'âge de 16 ans. 
Il participe alors aux guerres de Flandres et d'Allemagne pendant 19 ans. 
En 1760 il acquiert, à trente-trois ans, une renommée universelle en reportant sur le duc de Brunswick la bataille de Clostercamp. 
Il fut nommé ministre de la Marine par Louis XVI, en 1780, puis reçoit le bâton de Maréchal de France en 1783. 
Promoteur de réformes importantes dans la Marine, réformes connues sous le nom de
Le château de Castries.
Charles-Eugène-Gabriel de La Croix (1727-1800). Il est né le 25 février 1727 à l'Hôtel de Castries à Paris. Orphelin à un an, il fut élevé par son oncle Armand Pierre de Castries, rchevêque d'Albi. Il est gouverneur de Montpellier en 1743 à l'âge de 16 ans. Il participe alors aux guerres de Flandres et d'Allemagne pendant 19 ans. En 1760 il acquiert, à trente-trois ans, une renommée universelle en reportant sur le duc de Brunswick la bataille de Clostercamp. Il fut nommé ministre de la Marine par Louis XVI, en 1780, puis reçoit le bâton de Maréchal de France en 1783. Promoteur de réformes importantes dans la Marine, réformes connues sous le nom de "Code Castries". En 1791 (à la Révolution), il émigre auprès du Prince de Brunswick, qu'il avait combattu 30 ans auparavant et battu à Clostercamp. En 1797, Louis XVIII, émigré à Blankenburg, le nomma Chef de Cabinet. Il meurt le 11 janvier 1801 en exil au château de Wolfenbütel, mis à sa disposition par le duc de Brunswick, qui lui fait élever un monument funéraire.
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 <center>Le château de Castries. </center> Bas-relief évoquant la bataille de Clostercamp. Une réplique se trouve sur la Fontaine des licornes, à Montpellier.
Le château de Castries.
Bas-relief évoquant la bataille de Clostercamp. Une réplique se trouve sur la Fontaine des licornes, à Montpellier.
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 <center>Le château de Castries. </center> ARMAND-CHARLES-AUGUSTIN DE LA CROIX DE CASTRIES. Comte de Charlus (1756 - 1842), fils de Charles-Eugène-Gabriel, il est titré Comte de Charlus, héritage de sa grand-mère petite fille de Colbert. 
Il fait la guerre d'indépendance américaine et se couvre de gloire en assurant la défense de la Virginie aux côtés de Lafayette. 
A son retour en France en janvier 1814 il sera fait Duc de Castries. 
Il fut député de la noblesse aux États généraux. 
Il émigra, et, à son retour en France en 1814 il fut nommé Lieutenant général, Pair de France (1814) duc pair héréditaire (1817), chevalier du Saint-Esprit (1825).
Le château de Castries.
ARMAND-CHARLES-AUGUSTIN DE LA CROIX DE CASTRIES. Comte de Charlus (1756 - 1842), fils de Charles-Eugène-Gabriel, il est titré Comte de Charlus, héritage de sa grand-mère petite fille de Colbert. Il fait la guerre d'indépendance américaine et se couvre de gloire en assurant la défense de la Virginie aux côtés de Lafayette. A son retour en France en janvier 1814 il sera fait Duc de Castries. Il fut député de la noblesse aux États généraux. Il émigra, et, à son retour en France en 1814 il fut nommé Lieutenant général, Pair de France (1814) duc pair héréditaire (1817), chevalier du Saint-Esprit (1825).
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 <center>Le château de Castries. </center> Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, né le 13 juin 1808  et mort le 17 octobre 1893, est un homme d’État français, maréchal de France et président de la République française de 1873 à 1879. Il épouse à l'église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris le 13 mars 1854 Élisabeth de La Croix de Castries. Le tableau le représente lors de la bataille de Magenta (4 juin 1859). Horace Vernet en 1860.
Le château de Castries.
Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, né le 13 juin 1808 et mort le 17 octobre 1893, est un homme d’État français, maréchal de France et président de la République française de 1873 à 1879. Il épouse à l'église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris le 13 mars 1854 Élisabeth de La Croix de Castries. Le tableau le représente lors de la bataille de Magenta (4 juin 1859). Horace Vernet en 1860.
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 <center>Le château de Castries. </center> Henri d'Harcourt, duc d’Harcourt, marquis de Beuvron (1654-1718), pair et maréchal de France. La famille d'Harcourt a été alliée à la fin du XIXe s.
Le château de Castries.
Henri d'Harcourt, duc d’Harcourt, marquis de Beuvron (1654-1718), pair et maréchal de France. La famille d'Harcourt a été alliée à la fin du XIXe s.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> Entrée de la bibliothèque.
Le château de Castries.
Entrée de la bibliothèque.
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Le château de Castries.
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Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> Un meuble de la bibliothèque, ancien salon de musique.
Le château de Castries.
Un meuble de la bibliothèque, ancien salon de musique.
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Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> Au même étage se trouve la salle à manger, avec sa grande table entourée de sièges, ses belles commodes et quelques belles pièces de vaisselles, dont certaines aux armes de la famille de Castries, avec leur devise :
Le château de Castries.
Au même étage se trouve la salle à manger, avec sa grande table entourée de sièges, ses belles commodes et quelques belles pièces de vaisselles, dont certaines aux armes de la famille de Castries, avec leur devise : "Fidel à son Roy et à l'Honneur".
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 <center>Le château de Castries. </center> Egalement accrochés aux murs deux tableaux du Cardinal de Fleury, précepteur puis ministre de Louis XV, attribués à Hyacinthe Rigaud.
Le château de Castries.
Egalement accrochés aux murs deux tableaux du Cardinal de Fleury, précepteur puis ministre de Louis XV, attribués à Hyacinthe Rigaud.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> A gauche, le deuxième portrait du Cardinal de Fleury.
Le château de Castries.
A gauche, le deuxième portrait du Cardinal de Fleury.
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Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>Mur du fond de la salle à manger.
Le château de Castries.
Mur du fond de la salle à manger.
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 <center>Le château de Castries. </center> La salle à manger.
Le château de Castries.
La salle à manger.
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 <center>Le château de Castries. </center> La salle à manger.
Le château de Castries.
La salle à manger.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> De la cour d’honneur, on accède aux grandes terrasses offrant une superbe vue sur les allées en forme d’étoile, les bassins et un paysage de vignobles.
Le château de Castries.
De la cour d’honneur, on accède aux grandes terrasses offrant une superbe vue sur les allées en forme d’étoile, les bassins et un paysage de vignobles.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'Orangerie.
Le château de Castries.
L'Orangerie.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'Orangerie.
Le château de Castries.
L'Orangerie.
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 <center>Le château de Castries. </center> L'Orangerie. Arrivée de l'aqueduc.
Le château de Castries.
L'Orangerie. Arrivée de l'aqueduc.
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 <center>Le château de Castries. </center> Les portes de l'aile est s'ouvrent sur les terrasses et le parc.
Le château de Castries.
Les portes de l'aile est s'ouvrent sur les terrasses et le parc.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center> En 1670, captage de la source de Fontgrand pour amener l'eau, par un aqueduc, pour l'irrigation du jardin. L'aménagement du jardin, conçu d'après les modèles classiques, date de 1930. En contrebas de l'aile est les jardins à la française sont composés de parterres d'entrelacs de buis.
Le château de Castries.
En 1670, captage de la source de Fontgrand pour amener l'eau, par un aqueduc, pour l'irrigation du jardin. L'aménagement du jardin, conçu d'après les modèles classiques, date de 1930. En contrebas de l'aile est les jardins à la française sont composés de parterres d'entrelacs de buis.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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 <center>Le château de Castries. </center>  Le parc est composé d’un ensemble de terrasses ornées de parterres à la française et de bassins.
Le château de Castries.
Le parc est composé d’un ensemble de terrasses ornées de parterres à la française et de bassins.
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 <center>Le château de Castries. </center>  Le parc est composé d’un ensemble de terrasses ornées de parterres à la française et de bassins.
Le château de Castries.
Le parc est composé d’un ensemble de terrasses ornées de parterres à la française et de bassins.
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 <center>Le château de Castries. </center> Bâtiment de l'orangerie.
Le château de Castries.
Bâtiment de l'orangerie.
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 <center>Le château de Castries. </center> Au dessus de l'orangerie, la chambre de la reine Marie-Amélie du Portugal.
Le château de Castries.
Au dessus de l'orangerie, la chambre de la reine Marie-Amélie du Portugal.
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 <center>Le château de Castries. </center> Depuis les terrasses, la vue s’étend sur le littoral, jusqu’à la mer et domine en contre bas l’autre partie du parc s’organisant autour d’un miroir d’eau à partir duquel rayonnent des allées bordées de grands platanes. L’allée principale offre une grande perspective vers l’abbaye de St Génies des Mourgues.
Le château de Castries.
Depuis les terrasses, la vue s’étend sur le littoral, jusqu’à la mer et domine en contre bas l’autre partie du parc s’organisant autour d’un miroir d’eau à partir duquel rayonnent des allées bordées de grands platanes. L’allée principale offre une grande perspective vers l’abbaye de St Génies des Mourgues.
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 <center>Le château de Castries. </center> Emplacement du labyrinthe en buis décimé par un insecte.
Le château de Castries.
Emplacement du labyrinthe en buis décimé par un insecte.
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 <center>Le château de Castries. </center>
Le château de Castries.
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Le couvent et l'église des vistandines. <br> L'ordre des visitandines fut fondé par saint François de Sales en 1610. Le nom trouve son origine dans le fait que les premières soeurs avaient pour vocation de visiter les malades. On doit, en grande partie, à l'évêque Pierre de Fenouillet l'installation des Visitandines à Montpellier. Ce prélat, ancien chanoine de la cathédrale de Genève et ami de saint François de Sales, demanda à la mère Jeanne de Chantal, supérieure du couvent d'Annecy, de lui envoyer un groupe de religieuses, dans le but de fonder un établissement à Montpellier. Effectivement, en 1631, six religieuses d'Annecy vinrent s'installer à Montpellier, provisoirement dans une maison qui avait été louée à cet effet et où leur clôture fut solemnellement prononcée. En 1632 la permission d'édifier un couvent dans la ville leur était officiellement donnée. En même temps plusieurs immeubles, maisons et jardins, furent acquis près de la porte de la Blanquerie, contre les murs de la ville. Un couvent y fut très rapidement construit et, au mois de juin 1636, eut lieu, très solemnellement, le transfert et l'installation des religieuses dans leur nouvelle demeure. Au XVIIIe s., la crise du jansénisme ne fut pas sans créer d'importants remous au sein des Visitandines de Montpellier, qui se montrèrent longtemps hostiles à leur évêque Monseigneur de Colbert, lui même favorable au jansénisme. Inversement, l'action de Monseigneur Berger de Charancy, évêque ultramontain, favorisa les Visitandines au détriment des Ursulines, leurs voisines. Alors que ces dernières, fidèles au jansénisme, se voyaient interdites de recruter des pensionnaires et finalement même des novices, les Visitandines devaient agrandir leur couvent pour en accueillir.
Le couvent et l'église des visitandines.
L'ordre des visitandines fut fondé par saint François de Sales en 1610. Le nom trouve son origine dans le fait que les premières soeurs avaient pour vocation de visiter les malades. On doit, en grande partie, à l'évêque Pierre de Fenouillet l'installation des Visitandines à Montpellier. Ce prélat, ancien chanoine de la cathédrale de Genève et ami de saint François de Sales, demanda à la mère Jeanne de Chantal, supérieure du couvent d'Annecy, de lui envoyer un groupe de religieuses, dans le but de fonder un établissement à Montpellier. Effectivement, en 1631, six religieuses d'Annecy vinrent s'installer à Montpellier, provisoirement dans une maison qui avait été louée à cet effet et où leur clôture fut solemnellement prononcée. En 1632 la permission d'édifier un couvent dans la ville leur était officiellement donnée. En même temps plusieurs immeubles, maisons et jardins, furent acquis près de la porte de la Blanquerie, contre les murs de la ville. Un couvent y fut très rapidement construit et, au mois de juin 1636, eut lieu, très solemnellement, le transfert et l'installation des religieuses dans leur nouvelle demeure. Au XVIIIe s., la crise du jansénisme ne fut pas sans créer d'importants remous au sein des Visitandines de Montpellier, qui se montrèrent longtemps hostiles à leur évêque Monseigneur de Colbert, lui même favorable au jansénisme. Inversement, l'action de Monseigneur Berger de Charancy, évêque ultramontain, favorisa les Visitandines au détriment des Ursulines, leurs voisines. Alors que ces dernières, fidèles au jansénisme, se voyaient interdites de recruter des pensionnaires et finalement même des novices, les Visitandines devaient agrandir leur couvent pour en accueillir.
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<center>La chapelle de la Visitation.</center> A la Révolution, le 25 septembre 1792, ordre fut donné aux religieuses de quitter leur couvent. L'église fut transformée en magasin à sel, le monastère devint prison, puis hôpital militaire. Les bâtiments furent tout de même sauvés de la destruction et, à la Restauration finalement rachetés, réparés et réoccupés par les Visitandines. Aujourd'hui, rebaptisée la Nef, c'est désormais un lieu phare de l’artisanat d’art.
La chapelle de la Visitation.
A la Révolution, le 25 septembre 1792, ordre fut donné aux religieuses de quitter leur couvent. L'église fut transformée en magasin à sel, le monastère devint prison, puis hôpital militaire. Les bâtiments furent tout de même sauvés de la destruction et, à la Restauration finalement rachetés, réparés et réoccupés par les Visitandines. Aujourd'hui, rebaptisée la Nef, c'est désormais un lieu phare de l’artisanat d’art.
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<center>La chapelle de la Visitation.</center>  L'édifice a été décidé en 1631 par l'évêque Pierre de Fenouillet, selon un modèle établi par les religieuses originaires de la maison d'Annecy, et bâti de 1633 à 1698. Les instructions reprenaient la tradition médiévale du cloître à quatre galeries. L'église, achevée en 1651, se compose d'une nef unique à trois travées rectangulaires, et d'un choeur carré de même largeur. l'architecte est Jean Bonnassier.
La chapelle de la Visitation.
L'édifice a été décidé en 1631 par l'évêque Pierre de Fenouillet, selon un modèle établi par les religieuses originaires de la maison d'Annecy, et bâti de 1633 à 1698. Les instructions reprenaient la tradition médiévale du cloître à quatre galeries. L'église, achevée en 1651, se compose d'une nef unique à trois travées rectangulaires, et d'un choeur carré de même largeur. l'architecte est Jean Bonnassier.
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<center>La chapelle de la Visitation.</center> La coquille de cette niche est la
La chapelle de la Visitation.
La coquille de cette niche est la "signature" de Bonnassier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center>Ce pénitencier est édifié en continuité du couvent des Ursulines, dont la construction s’est étalée de 1647 à 1785. Par décision du Ministère de l’Intérieur en date du 16 pluviôse de l’an IV, le principe de son édification est arrêté.
Toutefois, sa réalisation ne verra le jour qu’après la publication du décret impérial du 15 janvier 1804. Les travaux d’appropriation sont confiés à l’ingénieur des travaux publics Louis Roussel. La partie la plus remarquable de cette entreprise concerne l’édification de la rotonde en pierre de Castries. Sa construction fut réalisée en 1810. L'architecte de cette rotonde est Charles Abric également auteur du Palais de Justice. Elle est construite sur les jardins du couvent. Le plan original de la rotonde dérive sans doute des projets de prisons circulaires établis dans les vingt dernières années du 18e siècle.
L'agora de Montpellier.
Ce pénitencier est édifié en continuité du couvent des Ursulines, dont la construction s’est étalée de 1647 à 1785. Par décision du Ministère de l’Intérieur en date du 16 pluviôse de l’an IV, le principe de son édification est arrêté. Toutefois, sa réalisation ne verra le jour qu’après la publication du décret impérial du 15 janvier 1804. Les travaux d’appropriation sont confiés à l’ingénieur des travaux publics Louis Roussel. La partie la plus remarquable de cette entreprise concerne l’édification de la rotonde en pierre de Castries. Sa construction fut réalisée en 1810. L'architecte de cette rotonde est Charles Abric également auteur du Palais de Justice. Elle est construite sur les jardins du couvent. Le plan original de la rotonde dérive sans doute des projets de prisons circulaires établis dans les vingt dernières années du 18e siècle.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Les tours rondes abritent les latrines. Elles sont encadrées par les fenestrons des cellules. Il y avait 17 cellules par étage, chacune contenant 10 prisonniers. Ces locaux accueillirent jusqu’à 500 prisonnières au 19 éme siècle. Avant 1825 cette maison d’arrêt groupait les condamnés des 2 sexes, mais dès cette époque les hommes furent transférés à Nîmes. En 1831 la prison reçut les prisonnières de la Maison Centrale d’Embrun dans les Alpes du Sud. Les détenus étaient employés à la fabrication des mouchoirs, des percales, des bretelles, des bas et des bonnets. Cette prison fut transférée à Rennes en 1934, l’armée restant propriétaire des lieux jusqu’en 1988.
L'agora de Montpellier.
Les tours rondes abritent les latrines. Elles sont encadrées par les fenestrons des cellules. Il y avait 17 cellules par étage, chacune contenant 10 prisonniers. Ces locaux accueillirent jusqu’à 500 prisonnières au 19 éme siècle. Avant 1825 cette maison d’arrêt groupait les condamnés des 2 sexes, mais dès cette époque les hommes furent transférés à Nîmes. En 1831 la prison reçut les prisonnières de la Maison Centrale d’Embrun dans les Alpes du Sud. Les détenus étaient employés à la fabrication des mouchoirs, des percales, des bretelles, des bas et des bonnets. Cette prison fut transférée à Rennes en 1934, l’armée restant propriétaire des lieux jusqu’en 1988.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> L'entrée fait partie du couvent d'avant la révolution.
L'agora de Montpellier.
L'entrée fait partie du couvent d'avant la révolution.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> L'ancienne chapelle, qui est maintenant la salle Béjart.
L'agora de Montpellier.
L'ancienne chapelle, qui est maintenant la salle Béjart.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Aile ouest, à gauche, et aile nord. <br>Dix ans après l’arrivée des Visitandines, Monseigneur Pierre de Fenouillet, Evêque de Montpellier, fait appeler les Ursulines de la Présentation Notre-Dame. Six religieuses de l’Ordre de Sainte Ursule quittent leur couvent de Pézenas pour fonder celui de Montpellier le 17 avril 1641 dans l’ancien couvent de Saint-Gilles. Les Ursulines sont des religieuses vouées à l’éducation des filles pauvres de Montpellier. Le couvent tel qu’il se présente encore aujourd’hui est construit à partir de 1654 par Jean Bonnassier.
L'agora de Montpellier.
Aile ouest, à gauche, et aile nord.
Dix ans après l’arrivée des Visitandines, Monseigneur Pierre de Fenouillet, Evêque de Montpellier, fait appeler les Ursulines de la Présentation Notre-Dame. Six religieuses de l’Ordre de Sainte Ursule quittent leur couvent de Pézenas pour fonder celui de Montpellier le 17 avril 1641 dans l’ancien couvent de Saint-Gilles. Les Ursulines sont des religieuses vouées à l’éducation des filles pauvres de Montpellier. Le couvent tel qu’il se présente encore aujourd’hui est construit à partir de 1654 par Jean Bonnassier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Aile nord. Les deux tours de 1830 sont bâties sur les fortifications médiévales. <br> Le plan se présente alors sous la forme d’un très grand bâtiment carré. Autour du cloître central se développent trois corps de bâtiments qui abritent une chapelle, des cellules ainsi que des salles de classe. Vers 1647, début des travaux menés sur le couvent. Après une interruption, les travaux sont repris en 1660 par l’architecte Jean Bonnassier, jusqu’en 1682. De cette période datent les ailes nord et ouest ainsi qu’une partie de l’élévation de l’aile sud. De 1785 à 1789, l’ingénieur Louis Roussel s’attache à la reconstruction et à la décoration de la chapelle ainsi qu’au remodelage de l’aile sud transformée en infirmerie.
L'agora de Montpellier.
Aile nord. Les deux tours de 1830 sont bâties sur les fortifications médiévales.
Le plan se présente alors sous la forme d’un très grand bâtiment carré. Autour du cloître central se développent trois corps de bâtiments qui abritent une chapelle, des cellules ainsi que des salles de classe. Vers 1647, début des travaux menés sur le couvent. Après une interruption, les travaux sont repris en 1660 par l’architecte Jean Bonnassier, jusqu’en 1682. De cette période datent les ailes nord et ouest ainsi qu’une partie de l’élévation de l’aile sud. De 1785 à 1789, l’ingénieur Louis Roussel s’attache à la reconstruction et à la décoration de la chapelle ainsi qu’au remodelage de l’aile sud transformée en infirmerie.
103
<center>L'agora de Montpellier.</center> Aile est, à droite. C'est l'ancienne prison des femmes. Les lattes en bois sont en cèdre rouge. <br>En avril 1790, l’édifice est déclaré « bien national » et est propriété de l’Etat. Le 15 janvier 1804, l’établissement devient prison et est affecté «aux condamnées à la gêne, à la détention et aux condamnées correctionnelles de sept départements» : Ardèche, Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales. Un décret impérial prescrit les travaux d’appropriation qui sont confiés à l’ingénieur des travaux publics Roussel.  La partie la plus remarquable de cette entreprise concerne l’édification de la rotonde en pierre de Castries. Sa construction fut réalisée en 1810.
L'agora de Montpellier.
Aile est, à droite. C'est l'ancienne prison des femmes. Les lattes en bois sont en cèdre rouge.
En avril 1790, l’édifice est déclaré « bien national » et est propriété de l’Etat. Le 15 janvier 1804, l’établissement devient prison et est affecté «aux condamnées à la gêne, à la détention et aux condamnées correctionnelles de sept départements» : Ardèche, Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales. Un décret impérial prescrit les travaux d’appropriation qui sont confiés à l’ingénieur des travaux publics Roussel. La partie la plus remarquable de cette entreprise concerne l’édification de la rotonde en pierre de Castries. Sa construction fut réalisée en 1810.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Aile sud. <br> En 1810, le bâtiment devient une Maison centrale de détention pour femmes. En 1828, le Directeur de l’époque propose au Préfet de nommer trois religieuses, les Sœurs de Saint-Joseph. Il faut attendre 1840 pour voir l’institution passer un traité avec la Communauté de Marie-Joseph qui a pour particularité la consécration au service des prisons. En 1859, dix-sept sœurs sont employées dans l’organisme. Seule, la généralisation du travaiil obligatoire des détenues, à la fin du siècle, infléchira sensiblement le désordre constaté. L’influence religieuse est importante à l’intérieur de l’établissement, et se signale par la prépondérance et le prosélitisme incontestés de la religion catholique. En 1851, le Directeur s’inquiète du projet de conversion de détenues protestantes. En 1852, la demande du commissaire israélite de Marseille qu’un négociant juif de Montpellier vienne donner l’instruction est rejetée. C’est sous la IIIème République que s’instaure la présence hebdomadaire du clergé des trois principales religions de France.
L'agora de Montpellier.
Aile sud.
En 1810, le bâtiment devient une Maison centrale de détention pour femmes. En 1828, le Directeur de l’époque propose au Préfet de nommer trois religieuses, les Sœurs de Saint-Joseph. Il faut attendre 1840 pour voir l’institution passer un traité avec la Communauté de Marie-Joseph qui a pour particularité la consécration au service des prisons. En 1859, dix-sept sœurs sont employées dans l’organisme. Seule, la généralisation du travaiil obligatoire des détenues, à la fin du siècle, infléchira sensiblement le désordre constaté. L’influence religieuse est importante à l’intérieur de l’établissement, et se signale par la prépondérance et le prosélitisme incontestés de la religion catholique. En 1851, le Directeur s’inquiète du projet de conversion de détenues protestantes. En 1852, la demande du commissaire israélite de Marseille qu’un négociant juif de Montpellier vienne donner l’instruction est rejetée. C’est sous la IIIème République que s’instaure la présence hebdomadaire du clergé des trois principales religions de France.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Aile sud. De 1785 à 1789, l’ingénieur Louis Roussel s’attache à la reconstruction et à la décoration de la chapelle ainsi qu’au remodelage de l’aile sud transformée en infirmerie. <br>Le 28 juin 1934, le gouvernement décide la suppression de la Maison centrale de Montpellier qui devient en 1935 immeuble militaire sous le nom de Caserne Grossetti. La Gestapo allemande y installera un centre d’interrogatoire des résistants. Dirigé depuis 1994 par Mathilde Monnier, la création de ce Centre chorégraphique concrétise les souhaits du chorégraphe Dominique Bagouet, qui fut avant sa disparition, à la tête de ce Centre un élément majeur de son développement. Il en a défini avec précision les grandes lignes qui seront affinées avec une jeune équipe d’architectes, Florence Lipsky et Pascal Rollet. 1997 : la restauration d’une première partie du bâtiment est achevée : le Centre chorégraphique national de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier jusqu'à 2013, s’y installe. En avril 2001, Montpellier Danse s’installe dans la troisième aile du couvent des Ursulines. Le bâtiment est alors baptisé : «Agora, Cité internationale de la danse ». 2010 : l’ensemble du bâtiment est achevé d’être restauré : l’Agora, cité internationale de la danse voit le jour, un lieu entièrement dédié à la danse et réunissant tous les aspects du travail chorégraphique : la création, la diffusion, l’accueil du public, l’accueil d’artistes en résidence, les hébergements...
L'agora de Montpellier.
Aile sud. De 1785 à 1789, l’ingénieur Louis Roussel s’attache à la reconstruction et à la décoration de la chapelle ainsi qu’au remodelage de l’aile sud transformée en infirmerie.
Le 28 juin 1934, le gouvernement décide la suppression de la Maison centrale de Montpellier qui devient en 1935 immeuble militaire sous le nom de Caserne Grossetti. La Gestapo allemande y installera un centre d’interrogatoire des résistants. Dirigé depuis 1994 par Mathilde Monnier, la création de ce Centre chorégraphique concrétise les souhaits du chorégraphe Dominique Bagouet, qui fut avant sa disparition, à la tête de ce Centre un élément majeur de son développement. Il en a défini avec précision les grandes lignes qui seront affinées avec une jeune équipe d’architectes, Florence Lipsky et Pascal Rollet. 1997 : la restauration d’une première partie du bâtiment est achevée : le Centre chorégraphique national de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier jusqu'à 2013, s’y installe. En avril 2001, Montpellier Danse s’installe dans la troisième aile du couvent des Ursulines. Le bâtiment est alors baptisé : «Agora, Cité internationale de la danse ». 2010 : l’ensemble du bâtiment est achevé d’être restauré : l’Agora, cité internationale de la danse voit le jour, un lieu entièrement dédié à la danse et réunissant tous les aspects du travail chorégraphique : la création, la diffusion, l’accueil du public, l’accueil d’artistes en résidence, les hébergements...
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L'agora de Montpellier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> On retrouve la niche,
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On retrouve la niche, "signature" de Bonnassier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center>
L'agora de Montpellier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center>
L'agora de Montpellier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> La salle et le gradin. Afin d’améliorer le confort des spectateurs, la jauge est réduite à 600 places
L'agora de Montpellier.
La salle et le gradin. Afin d’améliorer le confort des spectateurs, la jauge est réduite à 600 places
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Le grill technique. Il est spécialement dessiné pour s’adapter au lieu, dans une recherche de légèreté afin de conserver une place prépondérante aux étoiles, charme absolu de la Cour des Ursulines.
L'agora de Montpellier.
Le grill technique. Il est spécialement dessiné pour s’adapter au lieu, dans une recherche de légèreté afin de conserver une place prépondérante aux étoiles, charme absolu de la Cour des Ursulines.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> La structure du plateau fixe sera semidémontable. Le plancher, verni lasure noir, sera démontable et techniquement identique à celui des studios de diffusion et de répétition.
L'agora de Montpellier.
La structure du plateau fixe sera semidémontable. Le plancher, verni lasure noir, sera démontable et techniquement identique à celui des studios de diffusion et de répétition.
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<center>L'agora de Montpellier.</center>
L'agora de Montpellier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Cachot. Réservé aux pensionnaires récalcitrants, il est doté du confort relatif de latrines et d’une fenêtre, disposition nouvelle en ce début de XIXe siècle où l’« humain » commence à être pris en considération.
L'agora de Montpellier.
Cachot. Réservé aux pensionnaires récalcitrants, il est doté du confort relatif de latrines et d’une fenêtre, disposition nouvelle en ce début de XIXe siècle où l’« humain » commence à être pris en considération.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Cachot.
L'agora de Montpellier.
Cachot.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Cachot. Graffitis de soldats.
L'agora de Montpellier.
Cachot. Graffitis de soldats.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Cachot. Graffitis de soldats.
L'agora de Montpellier.
Cachot. Graffitis de soldats.
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<center>L'agora de Montpellier.</center> Cachot. Graffitis de soldats.
L'agora de Montpellier.
Cachot. Graffitis de soldats.
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<center>L'agora de Montpellier.</center>
L'agora de Montpellier.
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<center>L'agora de Montpellier.</center>Cellule. Héritage du siècle des lumières oblige, cette maison d’arrêt se veut exemplaire en offrant des cellules individuelles aérées, lumineuses et munies de latrines. La prison est désormais lieu de «correction », plus que de punition, où les détenus peuvent se reconstruire par l’isolement et le travail.
L'agora de Montpellier.
Cellule. Héritage du siècle des lumières oblige, cette maison d’arrêt se veut exemplaire en offrant des cellules individuelles aérées, lumineuses et munies de latrines. La prison est désormais lieu de «correction », plus que de punition, où les détenus peuvent se reconstruire par l’isolement et le travail.
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<center>L'agora de Montpellier.</center>Cellule. Les latrines.
L'agora de Montpellier.
Cellule. Les latrines.
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<center>La chapelle. </center>Cet espace sera le nouvel espace d’accueil et d’animations permanentes de l’Agora, Cité internationale de la danse, à la fois lieu de transit et de rencontre. Cette partie d’édifice sera traitée de manière sobre et légère afin de permettre un usage pluridisciplinaire pouvant devenir tout aussi bien un espace de rencontres entre le public et les artistes, de discussions, d’expositions, de projections, qu’un espace de monstration de formes émergentes.
La chapelle.
Cet espace sera le nouvel espace d’accueil et d’animations permanentes de l’Agora, Cité internationale de la danse, à la fois lieu de transit et de rencontre. Cette partie d’édifice sera traitée de manière sobre et légère afin de permettre un usage pluridisciplinaire pouvant devenir tout aussi bien un espace de rencontres entre le public et les artistes, de discussions, d’expositions, de projections, qu’un espace de monstration de formes émergentes.
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<center>La chapelle. </center>
La chapelle.
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<center>La chapelle. </center>
La chapelle.
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<center>La chapelle. </center>Trisha Brown. It’s a draw. Dessin au fusain sur papier à dessin.
Don de l’artiste au Festival Montpellier Danse à l’issue de la représentation de sa création It’s a draw, le 1er juillet 2002 au Studio du Théâtre du Hangar. Ce dessin fut exécuté avec un fusain placé entre les doigts de pied de la danseuse.
La chapelle.
Trisha Brown. It’s a draw. Dessin au fusain sur papier à dessin. Don de l’artiste au Festival Montpellier Danse à l’issue de la représentation de sa création It’s a draw, le 1er juillet 2002 au Studio du Théâtre du Hangar. Ce dessin fut exécuté avec un fusain placé entre les doigts de pied de la danseuse.
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