La Ville.

<center>Maison Art Déco. </center>
Maison Art Déco.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Cet hôtel particulier, très caractéristique de l'architecture poitevine des années 1930, est l’œuvre d' André Ursault (1894-1971). On reconnait le style art déco par le fait que les fenêtres reposent directement sur le socl du bâtiment. Il s'agit d'une commande de la famille Gilbert, laquelle s'était illustrée dans le commerce du café et autres produits coloniaux. La façade sur rue, d'inspiration Louis XV,ornée d'un beau balcon et de superbes balustrades en ferronnerie, dissimule un hall imposant couvert d'une coupole. Les décorations extérieures sculptées par Pouzet [en pierre de Chauvigny] distinguent le bâtiment des autres bâtisses de la rue.
Hôtel Gilbert.
Cet hôtel particulier, très caractéristique de l'architecture poitevine des années 1930, est l’œuvre d' André Ursault (1894-1971). On reconnait le style art déco par le fait que les fenêtres reposent directement sur le socl du bâtiment. Il s'agit d'une commande de la famille Gilbert, laquelle s'était illustrée dans le commerce du café et autres produits coloniaux. La façade sur rue, d'inspiration Louis XV,ornée d'un beau balcon et de superbes balustrades en ferronnerie, dissimule un hall imposant couvert d'une coupole. Les décorations extérieures sculptées par Pouzet [en pierre de Chauvigny] distinguent le bâtiment des autres bâtisses de la rue.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Le public accède à la propriété par un porche, enserré entre deux immeubles, portant terrasse et figurant une colonnade d'entrée, certes modeste, mais qui souligne la majesté du lieu.
Hôtel Gilbert.
Le public accède à la propriété par un porche, enserré entre deux immeubles, portant terrasse et figurant une colonnade d'entrée, certes modeste, mais qui souligne la majesté du lieu.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Face à la porte se dresse une fresque murale peinte par Govenais et représentant une vue des principaux sites poitevins.
Hôtel Gilbert.
Face à la porte se dresse une fresque murale peinte par Govenais et représentant une vue des principaux sites poitevins.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Quelques marches conduisent, sur la gauche, à la monumentale porte d'entrée ouvragée en fer forgé.
Hôtel Gilbert.
Quelques marches conduisent, sur la gauche, à la monumentale porte d'entrée ouvragée en fer forgé.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Un vaste hall d'entrée éclairé par un puits de lumière dessert sur la gauche la salle d'audience et à droite, le bureau du président .
Hôtel Gilbert.
Un vaste hall d'entrée éclairé par un puits de lumière dessert sur la gauche la salle d'audience et à droite, le bureau du président .
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Un magistral escalier central facilite la communication avec les services du greffe.
Hôtel Gilbert.
Un magistral escalier central facilite la communication avec les services du greffe.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> L'architecte a dessiné les nervures de sa coupole en béton dans laquelle viennent s'enchâsser des pavés de verre, comme un véritable vitrail.
Hôtel Gilbert.
L'architecte a dessiné les nervures de sa coupole en béton dans laquelle viennent s'enchâsser des pavés de verre, comme un véritable vitrail.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Un vaste balcon intérieur agrémente également le premier étage.
Hôtel Gilbert.
Un vaste balcon intérieur agrémente également le premier étage.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> André Ursault a non seulement dessiné les plans de l'hôtel Gilbert, mais il s'est également occupé de la décoration, de style
Hôtel Gilbert.
André Ursault a non seulement dessiné les plans de l'hôtel Gilbert, mais il s'est également occupé de la décoration, de style "art déco", concevant le mobilier de chaque pièce. La ferronnerie du balcon intérieur, des garde-corps ou des cache-radiateurs a été dessinée par ses soins et exécutée en fer forgé [par Gilbert Poillerat, célèbre ferronnier d'art]. Ces ferronneries reproduisent l'emblème du propriétaire.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> La salle d'audience.
Hôtel Gilbert.
La salle d'audience.
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<center>Hôtel Gilbert. </center> Le bureau du président s'ouvre en rotonde sur un petit jardin. La façade est de style Louis XVI.
Hôtel Gilbert.
Le bureau du président s'ouvre en rotonde sur un petit jardin. La façade est de style Louis XVI.
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<center>Hôtel Gilbert. </center>
Hôtel Gilbert.
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<center>Maison des atlantes. </center>Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un certain nombre de façades d'immeubles privés, parmi les plus riches construits à Poitiers, sont ornées d'un décor sculpté original.
Sur cette maison édifiée en 1869, un décor emprunté au répertoire des siècles précédents souligne les lignes principales de l'architecture et donne à l'ensemble son originalité.
Maison des atlantes.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un certain nombre de façades d'immeubles privés, parmi les plus riches construits à Poitiers, sont ornées d'un décor sculpté original. Sur cette maison édifiée en 1869, un décor emprunté au répertoire des siècles précédents souligne les lignes principales de l'architecture et donne à l'ensemble son originalité.
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<center>Château d'eau du XIXe siècle. </center>Ce château d'eau, construit à partir de 1887, adopte la forme d'un tronc de pyramide.
L'eau est puisée à une vingtaine de kilomètres, dans la nappe de Fleury, commune de Lavausseau, à l'endroit même où les Romains s'approvisionnaient déjà.
Elle est conduite vers Poitiers par des aqueducs qui empruntent un parcours parallèle à celui de l'époque gallo-romaine.
Une turbine, installée au fond d'un puits de 40 mètres, à proximité du château d'eau, fournissait la force motrice nécessaire pour monter l'eau dans un réservoir alimentant le premier étage des maisons de la ville.
En outre, quatre citernes desservaient les quartiers périphériques.
Château d'eau du XIXe siècle.
Ce château d'eau, construit à partir de 1887, adopte la forme d'un tronc de pyramide. L'eau est puisée à une vingtaine de kilomètres, dans la nappe de Fleury, commune de Lavausseau, à l'endroit même où les Romains s'approvisionnaient déjà. Elle est conduite vers Poitiers par des aqueducs qui empruntent un parcours parallèle à celui de l'époque gallo-romaine. Une turbine, installée au fond d'un puits de 40 mètres, à proximité du château d'eau, fournissait la force motrice nécessaire pour monter l'eau dans un réservoir alimentant le premier étage des maisons de la ville. En outre, quatre citernes desservaient les quartiers périphériques.
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<center>Maison Art Déco. </center>Maison construite par les frères Martineau (Maurice et Lucien) pour Mr roubaud, ingénieur en 1928. Il y a des motifs égyptiens car en 1922, on a découvert la tombe de Toutankhamon. Devant, la pergola, à gauche le garage et à droite des maisons de location.
Maison Art Déco.
Maison construite par les frères Martineau (Maurice et Lucien) pour Mr roubaud, ingénieur en 1928. Il y a des motifs égyptiens car en 1922, on a découvert la tombe de Toutankhamon. Devant, la pergola, à gauche le garage et à droite des maisons de location.
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<center>La Préfecture. </center> L'architecte est Guérinot, comme la mairie. Commencé en 1864, le bâtiment est terminé en 1868. Il s'inspire du style Louis XIII, avec des toits à la Mansart, de style Louis XIV. La partie centrale est accosté de deux grandes ailes en retour. Les combles sont percées de fenêtres et d'oculi. La façade est en briques recouvertes de stuc peint en rouge imitant des briques.
La Préfecture.
L'architecte est Guérinot, comme la mairie. Commencé en 1864, le bâtiment est terminé en 1868. Il s'inspire du style Louis XIII, avec des toits à la Mansart, de style Louis XIV. La partie centrale est accosté de deux grandes ailes en retour. Les combles sont percées de fenêtres et d'oculi. La façade est en briques recouvertes de stuc peint en rouge imitant des briques.
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<center>L'hôtel des Postes. </center>L’hôtel des Postes se distingue par sa porte monumentale. Des pilastres cannelés supportent le fronton, orné de sculptures d'Aimé Octobre. Au sommet du fronton, une tète de Mercure est flanquée de fils téléphoniques. Cet édifice a été construit à partir de 1910, à l'emplacement de l'ancien couvent de la Visitation, par l'architecte Hilaire Guinet.
Né à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne, Aimé Octobre (1868-1943) remporte le Prix de Rome de sculpture, en 1893.
L'hôtel des Postes.
L’hôtel des Postes se distingue par sa porte monumentale. Des pilastres cannelés supportent le fronton, orné de sculptures d'Aimé Octobre. Au sommet du fronton, une tète de Mercure est flanquée de fils téléphoniques. Cet édifice a été construit à partir de 1910, à l'emplacement de l'ancien couvent de la Visitation, par l'architecte Hilaire Guinet. Né à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne, Aimé Octobre (1868-1943) remporte le Prix de Rome de sculpture, en 1893.
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<center>L'hôtel des Postes. </center>Une femme appuyée sur un violon symbolise la radiophonie alors que Mercure, la main posée sur un globe terrestre, figure l'universalité des Postes. A l'intérieur, dans le hall, le sol en mosaïque et le plafond ovale, soutenu par quatre piliers aux chapiteaux garnis de fleurs, offrent un décor dans le style Art Nouveau.
L'hôtel des Postes.
Une femme appuyée sur un violon symbolise la radiophonie alors que Mercure, la main posée sur un globe terrestre, figure l'universalité des Postes. A l'intérieur, dans le hall, le sol en mosaïque et le plafond ovale, soutenu par quatre piliers aux chapiteaux garnis de fleurs, offrent un décor dans le style Art Nouveau.
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<center>Edifice thermal sous l'immeuble de la DDE. </center>. Les fouilles et études accomplies permettent de penser que l'on est en présence d'un édifice thermal public datant de la fin du Ier et IIème siècle après J.C.
Edifice thermal sous l'immeuble de la DDE.
. Les fouilles et études accomplies permettent de penser que l'on est en présence d'un édifice thermal public datant de la fin du Ier et IIème siècle après J.C.
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<center>Edifice thermal sous l'immeuble de la DDE. </center>Bien que l'on n'ait qu'une vue partielle de l'édifice, la taille des constructions, leur qualité, l'ampleur des espaces, l'absence d'installations domestiques et la rareté des objets de la vie courante semblent des éléments déterminants pour affirmer qu'il s'agit d'un monument public.
Edifice thermal sous l'immeuble de la DDE.
Bien que l'on n'ait qu'une vue partielle de l'édifice, la taille des constructions, leur qualité, l'ampleur des espaces, l'absence d'installations domestiques et la rareté des objets de la vie courante semblent des éléments déterminants pour affirmer qu'il s'agit d'un monument public.
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<center>Edifice thermal sous l'immeuble de la DDE. </center>A gauche en entrant dans la salle, on peut également voir les restes du grand collecteur d'eaux usées construit lors d'une importante transformation à la fin du IIe siècle.
Edifice thermal sous l'immeuble de la DDE.
A gauche en entrant dans la salle, on peut également voir les restes du grand collecteur d'eaux usées construit lors d'une importante transformation à la fin du IIe siècle.
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<center>Théâtre et auditorium. </center>Le théâtre a été conçu par un architecte portugais, Carino du Graffa, sur l'emplacement de l'ancienne gendarmerie qui était installé  dans un ancien couvent du XVIIème. On a retrouvé les vestiges d'un ancien marché romain du Ier siècle, remplacé par un temple.
Théâtre et auditorium.
Le théâtre a été conçu par un architecte portugais, Carino du Graffa, sur l'emplacement de l'ancienne gendarmerie qui était installé dans un ancien couvent du XVIIème. On a retrouvé les vestiges d'un ancien marché romain du Ier siècle, remplacé par un temple.
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<center>Théâtre et auditorium. </center>La façade en dalles de verre jaune est en fait un vaste écran de projection.
Théâtre et auditorium.
La façade en dalles de verre jaune est en fait un vaste écran de projection.
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<center>Maison d'époque Napoléon III. </center> Cette maison, édifiée vers 1880, présente un décor d'inspiration Renaissance.
La façade s'organise autour de deux loggias, reliées par des balcons et flanquées de fenêtres à meneaux que surmontent des lucarnes. Oeuvre de l'architecte Alcide Boutaud (1844-1929) qui en fit sa demeure, cet hôtel particulier propose un pittoresque catalogue de formes et de motifs ornementaux.
Maison d'époque Napoléon III.
Cette maison, édifiée vers 1880, présente un décor d'inspiration Renaissance. La façade s'organise autour de deux loggias, reliées par des balcons et flanquées de fenêtres à meneaux que surmontent des lucarnes. Oeuvre de l'architecte Alcide Boutaud (1844-1929) qui en fit sa demeure, cet hôtel particulier propose un pittoresque catalogue de formes et de motifs ornementaux.
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<center>Maison d'époque Napoléon III. </center> Le décor puisé dans le vocabulaire de la Renaissance italienne est présent dans les loggias à travers les feuilles d'acanthe, les coquillages, les médaillons et les angelots.
Maison d'époque Napoléon III.
Le décor puisé dans le vocabulaire de la Renaissance italienne est présent dans les loggias à travers les feuilles d'acanthe, les coquillages, les médaillons et les angelots.
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<center>Maison du XVème siècle</center>Cette maison, édifiée sur une parcelle rectangulaire, donne sur la rue par son petit côté. Elle présente ainsi une disposition dite
Maison du XVème siècle
Cette maison, édifiée sur une parcelle rectangulaire, donne sur la rue par son petit côté. Elle présente ainsi une disposition dite "à pignon sur rue". Le décor qui surmonte la fenêtre du premier étage illustre la qualité et le soin avec lesquels les maisons étaient ornées à la fin du XVe et au début du XVIe siècle. La facade latérale a conservé une disposition originale ancienne : une série de colonnes soutient le premier étage. L'escalier en vis, en pierre, peu visible de l'extérieur, est placé au fond de la parcelle, selon une disposition habituelle dans ce type de plan.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Avec la tour Maubergeon et la grande salle, le palais de Poitiers est aujourd'hui l'un des plus remarquables ensembles d'architecture civile du Moyen Age en France. Dans cette partie la plus élevée de la ville, le pouvoir politique est présent depuis une haute époque: le terme de Maubergeon évoque en effet le nom du tribunal mérovingien, le « mall-berg». Le XIe siècle marque le début d'une période capitale pour l'histoire de la ville. A cette époque, les comtes de Poitou-ducs d'Aquitaine édifient le palais où ils résident. Le palais constitue le centre politique et judiciaire où' les vassaux du comte viennent lui rendre hommage.
Pendant deux siècles, la ville va connaître une grande prospérité : elle attire les artistes, bâtisseurs, culpteurs et troubadours.
En 1204, l'année même de la mort d'Aliénor d'Aquitaine, Philippe Auguste, roi de France, s'empare du Poitou. Le palais reste le siège de l'administration comtale. A la suite du traité de Brétigny, Poitiers devient anglaise en 1360. Mais Du Guesclin délivre la ville en 1372 ; Jean de Berry prend possession du Poitou au nom de son frère le roi Charles V, et commence une nouvelle campagne de travaux dans le palais.
Au XVe siècle, l'édifice perd sa fonction résidentielle tout en conservant son rôle administratif jusqu'en 1789.
Il devient Palais deJustice après la Révolution. Ainsi, depuis les temps mérovingiens, la justice est-elle rendue en ce lieu. L'accès principal à la salle des pas perdus se fait, depuis 1822, par le côté ouest, en montant les marches menant au portique soutenu par quatre colonnes.
Le palais et la tour Maubergeon.
Avec la tour Maubergeon et la grande salle, le palais de Poitiers est aujourd'hui l'un des plus remarquables ensembles d'architecture civile du Moyen Age en France. Dans cette partie la plus élevée de la ville, le pouvoir politique est présent depuis une haute époque: le terme de Maubergeon évoque en effet le nom du tribunal mérovingien, le « mall-berg». Le XIe siècle marque le début d'une période capitale pour l'histoire de la ville. A cette époque, les comtes de Poitou-ducs d'Aquitaine édifient le palais où ils résident. Le palais constitue le centre politique et judiciaire où' les vassaux du comte viennent lui rendre hommage. Pendant deux siècles, la ville va connaître une grande prospérité : elle attire les artistes, bâtisseurs, culpteurs et troubadours. En 1204, l'année même de la mort d'Aliénor d'Aquitaine, Philippe Auguste, roi de France, s'empare du Poitou. Le palais reste le siège de l'administration comtale. A la suite du traité de Brétigny, Poitiers devient anglaise en 1360. Mais Du Guesclin délivre la ville en 1372 ; Jean de Berry prend possession du Poitou au nom de son frère le roi Charles V, et commence une nouvelle campagne de travaux dans le palais. Au XVe siècle, l'édifice perd sa fonction résidentielle tout en conservant son rôle administratif jusqu'en 1789. Il devient Palais deJustice après la Révolution. Ainsi, depuis les temps mérovingiens, la justice est-elle rendue en ce lieu. L'accès principal à la salle des pas perdus se fait, depuis 1822, par le côté ouest, en montant les marches menant au portique soutenu par quatre colonnes.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> La grande salle du palais (aujourd’hui appelée
Le palais et la tour Maubergeon.
La grande salle du palais (aujourd’hui appelée "salle des pas perdus") est reconstruite à l'époque des Plantagenêts, vers 1200, dans le style gothique de l'Ouest. Les dimensions de cette aula, c'est-à-dire la salle officielle du palais, sont exceptionnelles (50m x 17m). C'est aujourd'hui l'un des seuls exemples de ce type conservé en France. Le palais brûle pendant la guerre de Cent Ans, le mur sud et la tour Maubergeon sont reconstruits à la fin du XIVe et au début du XVe siècle par Guy de Dammartin, après que Jean de Berry est pris possession de son apanage du Poitou. On admirera la qualité du décor et l'élégance des trois immenses cheminées surmontées de grandes verrières ainsi que les statues dans les parties hautes. L'ensemble constitue un bel exemple de l'architecture princière au Moyen Age.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Charpente en bois de chataignier, en berceau brisé.
Le palais et la tour Maubergeon.
Charpente en bois de chataignier, en berceau brisé.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Sur les trois murs de cette époque (est, nord, ouest), elle présente une décoration très caractéristique du style gothique angevin (arcatures aveugles, chapiteaux à crochets, masques, bases ornées) que l'on retrouve à la cathédrale Saint-Pierre et dans la nef de l'église Sainte-Radegonde. D'une coté les arcatures sont en arc brisé.
Le palais et la tour Maubergeon.
Sur les trois murs de cette époque (est, nord, ouest), elle présente une décoration très caractéristique du style gothique angevin (arcatures aveugles, chapiteaux à crochets, masques, bases ornées) que l'on retrouve à la cathédrale Saint-Pierre et dans la nef de l'église Sainte-Radegonde. D'une coté les arcatures sont en arc brisé.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> De l'autre coté, les arcatures sont en plein cintre.Les sculptures des chapiteaux sont très variées : petits personnages accroupies, têtes hirsutes, masques grotesques, etc..
Le palais et la tour Maubergeon.
De l'autre coté, les arcatures sont en plein cintre.Les sculptures des chapiteaux sont très variées : petits personnages accroupies, têtes hirsutes, masques grotesques, etc..
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Vers 1389-1392, le mur sud de la grande salle est entièrement repris. Il est composé de trois cheminées monumentales surmontées d'une tribune et de grandioses verrières.
L'architecte a trouvé une solution très ingénieuse pour placer les conduits de cheminée: Il les a décalés vers l'arrière de manière à pouvoir malgré tout placer des ouvertures sur la totalité du mur. Extérieurement, les conduits qui sont bien entendu fortement saillants donnent une impression de grande puissance au mur pignon. Les cheminées portent une ornementation très soignée avec notamment les anges tenant les écus (armes de Jean de Berry à gauche, de France au centre, de Berry-Boulogne à droite). Les motifs des grandes fenêtres annoncent le style flamboyant. Dans les parties hautes enfin sont placées les statues de Charles VI, Isabeau de Bavière, Jean de Berry (dont la tête a été reprise) et Jeanne de Boulogne.
Le palais et la tour Maubergeon.
Vers 1389-1392, le mur sud de la grande salle est entièrement repris. Il est composé de trois cheminées monumentales surmontées d'une tribune et de grandioses verrières. L'architecte a trouvé une solution très ingénieuse pour placer les conduits de cheminée: Il les a décalés vers l'arrière de manière à pouvoir malgré tout placer des ouvertures sur la totalité du mur. Extérieurement, les conduits qui sont bien entendu fortement saillants donnent une impression de grande puissance au mur pignon. Les cheminées portent une ornementation très soignée avec notamment les anges tenant les écus (armes de Jean de Berry à gauche, de France au centre, de Berry-Boulogne à droite). Les motifs des grandes fenêtres annoncent le style flamboyant. Dans les parties hautes enfin sont placées les statues de Charles VI, Isabeau de Bavière, Jean de Berry (dont la tête a été reprise) et Jeanne de Boulogne.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center>
Le palais et la tour Maubergeon.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Jean Duc de Berry. Comte de Poitou.  Frère de Charles V. 1340-1416.
Le palais et la tour Maubergeon.
Jean Duc de Berry. Comte de Poitou. Frère de Charles V. 1340-1416.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Jeanne de Boulogne. Epouse de Jean de Berry (1389). Morte vers 1423.
Le palais et la tour Maubergeon.
Jeanne de Boulogne. Epouse de Jean de Berry (1389). Morte vers 1423.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Charles VI. Neveu de Jean de Berry. Roi de France. 1368-1422.
Le palais et la tour Maubergeon.
Charles VI. Neveu de Jean de Berry. Roi de France. 1368-1422.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Isabeau de Bavière. Epouse de Charles VI (1385). 1371-1435.
Le palais et la tour Maubergeon.
Isabeau de Bavière. Epouse de Charles VI (1385). 1371-1435.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Intérieurement, la salle gothique principale de la tour Maubergeon est d'une grande élégance et ce malgré l'absence de sculpture.
Le palais et la tour Maubergeon.
Intérieurement, la salle gothique principale de la tour Maubergeon est d'une grande élégance et ce malgré l'absence de sculpture.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Dans les coins, les salles des tours présentent des consoles à personnage d'un type voisin de ceux de l'extérieur. Le style de la sculpture évoque le milieu parisien, notamment Vincennes.
Le palais et la tour Maubergeon.
Dans les coins, les salles des tours présentent des consoles à personnage d'un type voisin de ceux de l'extérieur. Le style de la sculpture évoque le milieu parisien, notamment Vincennes.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center>
Le palais et la tour Maubergeon.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> La cheminée est surrmontée d'armoiries sculptées
Le palais et la tour Maubergeon.
La cheminée est surrmontée d'armoiries sculptées "de gueule aux châteaux d'or sans nombre". Les châteaux viennent de Blanche de Castille, épouse de Louis VIII, le fils de Philippe Auguste, tous les deux ayant participé à la reconquête du Poitou.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Au XIIe siècle, le comte Guillaume VII fait élever la première tour Maubergeon. A n'en point douter, il s'agit d'un donjon qui matérialise l'emplacement du siège du pouvoir et illustre symboliquement la puissance du grand féodal. Vers 1385, la tour Maubergeon est reprise. Le plan retenu (noyau rectangulaire avec quatre tours d'angles circulaires) trouve son origine au donjon de Vincennes.
Le palais et la tour Maubergeon.
Au XIIe siècle, le comte Guillaume VII fait élever la première tour Maubergeon. A n'en point douter, il s'agit d'un donjon qui matérialise l'emplacement du siège du pouvoir et illustre symboliquement la puissance du grand féodal. Vers 1385, la tour Maubergeon est reprise. Le plan retenu (noyau rectangulaire avec quatre tours d'angles circulaires) trouve son origine au donjon de Vincennes.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Les fenêtres sont habilement travaillées. Dans les parties hautes sont placées des statues de personnages aux vêtements amples. Trois ont disparu dont celle de Jean de Berry et de sa jeune épouse Jeanne de Boulogne, identifiables par les armes placées sur les consoles (face sud). Les autres représentent les vassaux du duc. Elles reposent sur des consoles finement ornées .
Le palais et la tour Maubergeon.
Les fenêtres sont habilement travaillées. Dans les parties hautes sont placées des statues de personnages aux vêtements amples. Trois ont disparu dont celle de Jean de Berry et de sa jeune épouse Jeanne de Boulogne, identifiables par les armes placées sur les consoles (face sud). Les autres représentent les vassaux du duc. Elles reposent sur des consoles finement ornées .
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Arrière de la grande salle du palais, avec les trois canons de cheminée.
Le palais et la tour Maubergeon.
Arrière de la grande salle du palais, avec les trois canons de cheminée.
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<center>Le palais et la tour Maubergeon. </center> Au pied du palais, fondations de l'enceinte gallo-romaine.
Le palais et la tour Maubergeon.
Au pied du palais, fondations de l'enceinte gallo-romaine.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Edifié en 1875 sur l'actuelle Place du Maréchal-Leclerc (communément appelée Place d'Armes par les Poitevins), l'Hôtel de Ville a fait partie d'un grand projet d'urbanisme décidé sous le Second Empire qui devait transformer la vieille cité médiévale. La construction, réalisée par l'architecte Antoine-Gaëtan Guérinot, élève de Bailly et de Viollet-Le-Duc, fût interrompue deux années en raison de la guerre de 1870.
La façade, longue de 51 mètres, est inspirée du style néo-renaissance, très en vogue à l'époque. Le pavillon central comprend l'entrée principale (avec un large escalier style Opéra Garnier), surmontée d'une loggia, d'un beffroi et d'un campanile, point culminant et symbolique de la puissance de la ville.
L'Hôtel de Ville.
Edifié en 1875 sur l'actuelle Place du Maréchal-Leclerc (communément appelée Place d'Armes par les Poitevins), l'Hôtel de Ville a fait partie d'un grand projet d'urbanisme décidé sous le Second Empire qui devait transformer la vieille cité médiévale. La construction, réalisée par l'architecte Antoine-Gaëtan Guérinot, élève de Bailly et de Viollet-Le-Duc, fût interrompue deux années en raison de la guerre de 1870. La façade, longue de 51 mètres, est inspirée du style néo-renaissance, très en vogue à l'époque. Le pavillon central comprend l'entrée principale (avec un large escalier style Opéra Garnier), surmontée d'une loggia, d'un beffroi et d'un campanile, point culminant et symbolique de la puissance de la ville.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center>
L'Hôtel de Ville.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> C'est en montant l'escalier monumental pour rejoindre la loggia que l'on découvrira les deux splendides cariatides représentant la science et les beaux-arts, ainsi que les deux toiles de Puvis de Chavanes évoquant des épisodes de l'histoire de la ville (Fortunat lisant des poèmes à sainte Radegonde et la victoire de Charles Martel sur les Sarrazins en 732).
L'Hôtel de Ville.
C'est en montant l'escalier monumental pour rejoindre la loggia que l'on découvrira les deux splendides cariatides représentant la science et les beaux-arts, ainsi que les deux toiles de Puvis de Chavanes évoquant des épisodes de l'histoire de la ville (Fortunat lisant des poèmes à sainte Radegonde et la victoire de Charles Martel sur les Sarrazins en 732).
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L'Hôtel de Ville.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Les deux splendides cariatides de Barrias représentant la science et les beaux-arts.
L'Hôtel de Ville.
Les deux splendides cariatides de Barrias représentant la science et les beaux-arts.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> La victoire de Charles Martel sur les Sarrazins en 732.
L'Hôtel de Ville.
La victoire de Charles Martel sur les Sarrazins en 732.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Fortunat lisant des poèmes à sainte Radegonde.
L'Hôtel de Ville.
Fortunat lisant des poèmes à sainte Radegonde.
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L'Hôtel de Ville.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Salle du 1er étage.
L'Hôtel de Ville.
Salle du 1er étage.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Salle du 1er étage.
L'Hôtel de Ville.
Salle du 1er étage.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Plafond de la salle du 1er étage : Du Guesclin libérant Poitiers des Anglais.
L'Hôtel de Ville.
Plafond de la salle du 1er étage : Du Guesclin libérant Poitiers des Anglais.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Vitrail montrant Aliénor confirmant la charte de commune de la ville en 1199.
L'Hôtel de Ville.
Vitrail montrant Aliénor confirmant la charte de commune de la ville en 1199.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> Armoiries de Poitiers. Les 9 cercles indiquent que l'on a frappé la monnaie 9 fois à Poitiers.
L'Hôtel de Ville.
Armoiries de Poitiers. Les 9 cercles indiquent que l'on a frappé la monnaie 9 fois à Poitiers.
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<center>L'Hôtel de Ville. </center> L'intérieur et les salles officielles ont été décorés par les peintres et sculpteurs célèbres de l'époque tels Louis Barrias (second Prix de Rome en 1872), Auguste Cain, les poitevins Amédée Brouillet, Jean Brunet, Léon Perrault, ou encore Alfred de Curzon.
L'Hôtel de Ville.
L'intérieur et les salles officielles ont été décorés par les peintres et sculpteurs célèbres de l'époque tels Louis Barrias (second Prix de Rome en 1872), Auguste Cain, les poitevins Amédée Brouillet, Jean Brunet, Léon Perrault, ou encore Alfred de Curzon.
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