La Cathédrale Saint-Pierre, le Baptistère, le Musée Sainte Croix.
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La cathédrale Saint-Pierre.
La construction de la cathédrale, commencée dans le dernier tiers du 12° siècle, s'est achevée par sa façade occidentale qui date, pour l'essentiel, du deuxième tiers du 13° siècle. Si l'édifice se définit d'abord par son appartenance à l'ensemble Plantagenêt (voûtes, chevet...), la rose et les portails de sa façade le rapprochent des grandes cathédrales gothiques du nord (Notre-Dame de Paris,...). La monarchie capétienne est plus forte, plus centralisatrice. Ainsi se traduit dans la pierre le début du rattachement du Poitou à Paris après sa longue période « aquitaine ».
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Au XIXe siècle, après plusieurs travaux de consolidation et de reprise des maçonneries, un pignon encadré de tourelles est venu couronner le sommet de cette façade médiévale.
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La façade est encadrée par deux tours massives tapissées d'arcatures, celle du sud abritant le grand bourdon de 9 t.
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Le style gothique de l'Ouest, appelé aussi "Angevin" ou "Plantagenêt", se caractérise principalement par ses voûtes d'ogives fortement bombées et le renforcement des murs latéraux par des contreforts.
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Rosace à seize rais.
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Les trois portails sont à gable, c'est-à-dire avec une surface décorative pyramidée coiffant le portail.
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Portail de gauche. La Vierge Marie, mère de Dieu, n'a pas connu les conséquences de la mort. Le tympan illustre, à partir de textes apocryphes (légendaires), son Assomption et son couronnement dans le ciel. Le culte de la Vierge se développe largement à partir des 11° et 12° siècles. On demande son intercession. De cette époque datent le Je Vous saIue Marie et l'Angélus, mais le chapelet remonte seulement au 13° siècle. Marie est celle qui permit la venue au monde du Sauveur ; elle est donc nommée « porte du ciel » dans ses litanies. La croyance en son Assomption est générale dès le Moyen Age, mais le dogme n'en sera défini qu'en 1950.
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Portail de gauche. Au registre inférieur, Marie, ensevelie depuis trois jours au tombeau, est veillée par les douze apôtres. Pourtant, selon la légende, Thomas ne serait arrivé que plus tard. Le Christ vient la chercher, accompagrné de ses anges, toujours présents dans les scènes glorieuses. Ils s'apprêtent ici à soulever Marie dans son linceul. Comme à Paris, et contrairement à la représentation la plus fréquente et la plus ancienne (Senlis, vers 1180), la scène de la mort - on parlait de Dormition - est omise. Au registre supérieur, la Vierge est assise sur le même trône que son fils et à sa droite ; elle joint les mains sans s'incliner. Ces détails montrent quel rang élevé on lui attribue. Le Christ la bénit. Deux -anges, en haut du tympan, lui remettent une couronne. Entre eux, l'Agneau de l'Apocalypse porte la croix. Sous l’agneau, un croissant de lune : Belle comme la lune, dit un poème d'Hennann Contract (+ 1054).
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Portail de gauche. Dans la première voussure en en partant de l'intérieur : des saints. Deuxième et troisième voussures : à gauche en montant, clercs, évêques, moines ; au centre le Christ, à droite en descendant clercs, évêques, moines. Quatrième voussature : évêques, moines, martyrs, prêtres ; au centre le Christ, à droite en descendant évêques, moines, martyrs, prêtres.
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Portail central. Le tympan central est consacré au Jugement dernier, thème fréquent aux façades occidentales (occidens : qui meurt, comme le soleil couchant).
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Portail central. Au registre supérieur, le Christ, avec un nimbe crucifère, est assis sur un trône. Près de lui un ange porte la croix, faite d'un arbre non équarri, et la couronne d'épines (à droite). Un autre tient les clous et la lance (à gauche). La Vierge et Jean, agenouillés, bras tendus et mains jointes, prient pour les hommes qui vont rendre compte de leurs vies. Dans chaque coin, un ange agenouillé sonne de la trompette. Au registre inférieur, les morts - ici 57 - ressuscitent et sortent de leurs tombeaux. Ils sont nus, tous du même âge. Un homme se bouche les oreilles pour ne pas entendre les trompettes. Au registre médian, au centre l'archange Michel, debout, le glaive en main, repousse les damnés. Ils sont pris dans une longue chaîne tenue par le démon, entraînés vers la gueule d'un monstre. A la place d'honneur, du côté droit du Christ, les élus, mains jointes, se dirigent vers la porte du paradis. Un ange couronne le premier d'entre eux. Parmi les damnés, comme parmi les élus, on voit un évêque : le salut, en effet, n'est pas affaire de condition sociale mais d'amour de Dieu et du prochain démuni. Un chapitre de Matthieu insiste longuement sur ce que l'on nommera les "oeuvres de la miséricorde":
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Portail central. Les voussures, autour des tympans, présentent, sans ordre rigoureux, le peuple immense et divers des élus: ils sont sauvés, ceux qui ont mis en pratique cette parole d'Evangile. Apôtres, martyrs, clercs, hommes de l'ancien Testament. Beaucoup sont reconnaissables à un attribut caractéristique: Moïse avec les tables de la Loi. David avec la harpe, Luc avec le bœuf: Eloi avec son enclume, Victor de Marseille avec la meule qui l'écrasa. Première voussure : saints à gauche, prophètes à droite. Deuxième voussure : prophètes. troisième voussure : prophètes et saints. Quatrième voussure : saints et martyrs.
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Portail de droite. Le tympan de droite est consacré à l'apôtre Thomas. Les disciples ont vu Jésus ressuscité, mais lui reste incrédule à cette nouvelle.
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Portail de droite. En bas, Pierre, tenant ses clés, se tient juste derrière le Christ dont Thomas touche la plaie. Au dessus, Thomas part évangéliser les Indes, selon les récits apocryphes repris, au 13° siècle, par la Légende dorée. Le roi des Indes confie un trésor à l'apôtre, réputé habile architecte, pour la construction d'un luxueux palais, mais Thomas le distribue en aumônes. Condamné à mort, il est sauvé par le frère du roi qui a eu la vision, dans l'au-delà, d'un palais admirable: c'est ce vrai palais spirituel, construit par Thomas, qui figure au registre supérieur. Dans la première voussure : les vierges sages à gauche, qui tiennent leur lampe vers le haut, les vierges folles à droite, qui tiennent leur lampe vers le bas. Deuxième et roisième voussures : des saints. Quatrième voussure : des anges.
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La nef centrale et les collatéraux sont presque à même hauteur, suivant la tradition romane du Poitou. De larges volumes intérieurs : 92 m de long et 28 m sous voûte offrent un généreux éclairage.
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Grand autel baroque au centre du chevet dédié à la Vierge de l'Assomption. Cet autel provient de l'abbaye de la Trinité à Poitiers. Au-dessus de l'autel majeur, le vitrail de la Crucifixion date du XIIe siècle. Il présente l'essentiel du message chrétien avec une puissance et une simplicité qui retiennent l'attention et touchent le cœur. Souffrance et gloire, maître et disciple, passé et présent ne sont pas simplement juxtaposés mais s'unissent dans une composition cohérente. L'artiste du 12e siècle s'appuie sur les textes mais n'est pas esclave du réalisme. La qualité de son oeuvre éclate, comparée à celle des deux verrières du l3e siècle qui, en médaillons, racontent la vie et la mort de Pierre (à droite) et le martyre du diacre Laurent dont la cathédrale conservait les reliques (à gauche). Les autres vitraux sont consacrés à l'Ancien Testament : Noé, Loth, Abraham, Isaac, Joseph, Josué, Balaam.
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Verrière de la crucifixion. Ce vitrail, de la fin du 12e siècle, nous est parvenu à peu près intact. Il est en situation de présidence, dans l'axe, au levant. Sur dominante d'azur et de pourpre, il récapitule clairement l'essentiel de la foi chrétienne : le Christ, mort sur ]a croix, ressuscité, monté au ciel, vit dans son Eglise. Le mystère du Salut, ici représenté, est en lien avec l'Incarnation, illustrée à la porte Saint-Michel (nord), et le Jugement dernier du portail central (ouest).
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Verrière de la crucifixion. Au centre, le Christ en croix. La croix est rouge , couleur du sang, mais aussi couleur royale. C'est une croix glorieuse : le Christ est reconnu comme le Rédempteur sauveur du monde qui triomphe du mal par son sacrifice. Il est ici vivant, plus grand que tous les autres, et un nimbe crucifère entoure sa tête. A l'extrémité des bras de la croix, deux bustes figurent le soleil à gauche et la lune à droite. Le Christ est maître de l'univers, du jour et de la nuit, des temps et de l'histoire, il est le commencement et la fin, l'alpha et l'oméga. Sous chacun des bras de la croix sont figurées des scènes rapportées par Jean. D'un côté, Marie, debout, les mains jointes. De l'autre, Jean porte son livre, Le Christ confie sa mère à Jean et, à travers lui, à l'Eglise et à l'humanité tout entière. Du côté de Jean, le porte éponge Stéphaton. Près de Marie, le soldat Longin perce le côté du Christ. Au-dessus de la tête du Christ, un titulus déc1are Jésus roi des Juifs.
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Verrière de la crucifixion. Au dessus des bras de la croix, une scène faisant partie de l'Ascension. Marie et dix apôtres (une restauration, au 19e siècle, a fait disparaître le onzième) regardent vers le ciel. Jésus les envoie en mission, Marie a les pieds chaussés( à gauche, en vert). A côté d'elle se tient Pierre ; il porte des clés, signe de l'autorité qu'il tient de Jésus.
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Verrière de la crucifixion : l'ascension.. Au sommet de la verrière, le Christ monte au ciel, dans une mandorle, forme en amande signe de sa gloire. Il tient le livre de la Parole de vie et bénit de sa main droite. Près de lui, deux anges pointent, un doigt vers la mandorle, un autre vers la terre .
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Verrière de la crucifixion : la Résurrection.. Au pied de la croix figure le tombeau, gardé par les soldats. Il ne reste, au centre, que le suaire : Jésus, vivant, a vaincu la mort. A droite, trois femmes découvrent le tombeau vide. A gauche, un ange, assis près du tombeau, tient une croix. Dans les coins de plusieurs panneaux, on remarque des personnages nus sortant de leurs tombes : la mort du Christ sur la croix les appelle à partager la gloire de sa résurrection. Au centre, Pierre, le premier des apôtres et le saint patron de la cathédrale, est crucifié sur la colline du Vatican, la tête en bas selon sa demande, par signe d'humilité. Les échelles des bourreaux conduisent le regard vers le Christ et rappellent le mouvement vertical de sa crucifixion. A gauche, l'empereur Néron condamne les apôtres. A droite, un bourreau lève son épée en même temps qu'il tient Paul par le bandeau de ses yeux. Tout en bas, les donateurs couronnés offrent le vitrail. Il s'agit probablement d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine qu'une inscription, aujourd'hui indéchiffrable, aurait pu permettre d'identifier.
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Dans le choeur, les stalles du XIIIe siècle (sièges de bois à dossier élevé).
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Sur les dosserets, les sculptures des écoinçons traitent de sujets variés. Une sculpture sur deux représente un ange, vu de face, qui tient dans ses mains écartées deux couronnes. Parmi les autres, on peut voir deux dragons,un coq, une Vierge à l'enfant, une chauve-souris, un centaure, un homme tuant un porc, un cavalier, un visage barbu qui se termine en feuillage.
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Autel du chevet nord dédié à saint Laurent Le somptueux vitrail historié qui le surmonte date de la fin du XIIe - début du XIIIe siècle.
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A l'intérieur, des arcatures décorent la base des murs. Au-dessus, de grandes fenêtres laissent largement pénétrer la lumière. Par une disposition propre au gothique de l'Ouest, une galerie de circulation, portée par une haute arcature en plein cintre, court sur tout le pourtour intérieur, devant les fenêtres.
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Voûtes sur croisées d'ogives très bombées.
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Personnages peints à têtes sculptées.
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Personnages peints à têtes sculptées. Des atlantes, aux corps peints et aux têtessculptées, semblent soutenir lesarcs des voûtes.
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Bénitier en marbre époque Henri II (XVI).
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Staue de Saint Pierre (XIX).
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Fonds Baptismaux 1836.
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Peinture murale : le Christ au Jardin des Oliviers (XVII)
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Peinture murale : la Sainte Famille. Au centre se trouve l'enfant Jésus. Au-dessus de lui, Dieu le père et une colombe symbolisant le Saint Esprit. A droite, Anne et Joachim, les parents de Marie. A gauche, Marie et Joseph,. Dans les médaillons sont représentés les grands événements de la vie de la Vierge.
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Un orgue révolutionnaire. Avec 44 jeux, 3023 tuyaux, l'orgue de la cathédrale est le dernier grand instrument de l’Ancien Régime, signé François-Henri Clicquot, et l'un des plus beaux d'Europe.
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Commandé par les chanoines, l'orgue est installé en 1791, en pleine tourmente de la Révolution, alors que la cathédrale est transformée en Temple de la Raison. La restauration de cet instrument (1987-1994) a permis de retrouver tout l'éclat de son état matériel et sonore d'origine, ainsi que la qualité de ses timbres.
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Chapelle du Saint-Sacrement. La chapelle fut d'abord dédiée à Saint Thomas auquel un des tympans de la façade est consacrée, puis aux saints apôtres, représentés sur les murs. A droite, confessionaux style Louis XV.
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Chapelle du Saint-Sacrement. Le retable baroque vient du couvent des Dominicains et a été transporte laCathédrale en 1792. Il est l'oeuvre du maître menuisier Jean Bardoux (1671). Au centre, est placé un tableau d'environ 1620 qui représente l'institution du rosaire par Saint Dominique au début du XIIIème siècle, où l'on reconnait Louis XII, Marie de Médicis et Henri IV. La dévotion à Marie s'est beaucoup développée à partir du XIIème siècle, époque à laquelle s'est fixée la prière du "Je vous salue Marie". La fête du rosaire a été officiellement instituée dans l'Eglise par Grégoire XIII en 1571.
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Chapelle du Saint-Sacrement.
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Autel de la Vierge de l'Assomption.Le retable et l'autel, en pierre blanche et marbre noir (XVIIème siècle) viennent de l'Abbaye de la Trinité, la grille en fer forgé de l'Abbaye Sainte-Croix (armes de l'Abbesse Françoise de Laval, 1696-1726). A gauche et à droite, statues de la Vierge à l'Enfant, en terre cuite polychromée (XVIIème siècle). Celle de droite a été identifiée comme l'oeuvre du sculpteur angevin Pierre Biardeau (1608-1671) pour l'église des Augustins de Poitiers. Marie écarte l'Enfant et, de son pied, écrase le serpent.
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Une collection de vingt verrières (début XIII), restaurées au XX, éclaire l'église.
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Vue du Baptistère.
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A l'extérieur, le chevet, impressionnant mur plat; témoigne des recherches de l'époque sur l'austérité et la lumière.
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Le Baptistère Saint Jean.
Au IVe siècle, le christianisme se diffuse dans la région. Le premier évêque attesté de Poitiers est saint Hilaire. La construction du premier baptistère remonte à cette époque : malgré les remaniements, c'est aujourd'hui l'un des plus anciens et des mieux conservés de la chrétienté. Il est construit sur l'emplacement d'une ancienne maison romaine dont les thermes privés ont servi pour baptiser les premiers chrétiens.
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Fenêtre en albatre.
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Les parties hautes des murs, refaites â l'époque mérovingienne, possèdent de précieux décors polychromies avec des incrustations de briques.
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La curiosité la plus remarquable de la première époque est la piscine octogonale, alimentée par un aqueduc et utilisée alors pour le baptême par immersion pratiqué jusqu'au VIII siècle. Elle a ensuite servi à un fondeur de cloche pour la cloche de Notre-Dame-la-Grande.
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Le Baptistère Saint Jean.
Aux alentours de l'an 1000, la partie occidentale est reconstruite. Il faut attendre la fin du XIe ou le début du XIIe siècle pour que soient exécutées, dans un style comparable à celui de l'abbaye de Saint-Savin (Vienne), les fresques de la cella baptismale représentant entre autre l’Ascension à l'Est.
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Au sommet de la salle centrale court une grande frise qu'interrompent des médaillons où figurent des oiseaux.
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Sur le mur Ouest, quatre cavaliers galopent, qui représentent les quatre parties du monde apportant leur tribu au Christ lors de l'Ascension. On retrouve le même sujet dans une bible de la même époque en Angleterre.
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Dans les quatre cavaliers se trouve l'empereur Constantin.
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Au Nord, un martyr nimbé est encadré de deux paons.
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Au Sud, Saint Maurice, offocier romain converti, tient une lance et un bouclier.
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Un petit bohomme est en train d'attaquer le dragon. L'inscription verticale, qui raconte la suite des événements, n'est pas en latin mais en français de l'époque.
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Le Christ de l'Ascension.
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Les apôtres qui gesticulent pour attirer notre attention
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