Datant du XIIIe, c'est là où les chanoines entreposaient les redevances en nature dont ils bénéficiaient.
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Le long des remparts gallo-romains.
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Le long des remparts gallo-romains.
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Le long des remparts gallo-romains.
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Maison à pans de bois de la rue Bourbonnoux.
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Maison à pans de bois de la rue Bourbonnoux.
Cette rue s'appelait, du IV au XII, Viens burbonensis, limitée par la porte bourbonne et la porte Gordaine. Elle conduisait dans le Bourbonnais.
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Maison à pans de bois de la rue Bourbonnoux.
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Maison à pans de bois de la rue Bourbonnoux.
Colombages en croix de st André d'une maison qui fut édifiée après l'incendie de 1487, et qui a toujours appartenu à des commerçants, des patissiers depuis le XVI. Mais les trois flutes de son enseigne, sont des instruments de musique...
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Hôtel Lallemant.
La famille Lallemant, originaire d'Allemagne, s'établit à Bourges vers le XIII. Jean Lallemant commença la construction de cet hôtel vers 1490. Il fut terminé par ces deux fils , prénommés tous les deux Jean. Entrée de la cour basse. La travée centrale est classique, inspirée de l'architecture gréco-romaine. les coquilles au-dessus des fenetres sont le symbole de la première connaissance, début du XVI.
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Hôtel Lallemant.
La cour haute ou cour d'honneur. Le décor renaissance est concentré autour des baies et sur les tourelles : la finesse de cette ornementation permet de supposer l'intervention d'un artiste italien.
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Hôtel Lallemant.
Dessous de la tourelle, en cul-de-lampe, fou tirant la langue.
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Hôtel Lallemant.
La cour haute, avec l'ancienne entrée principale. Médaillons en terre cuite, ramenés d'Italie par Jean III qui devient en 1515 grand argentier de Louis XII. Normalement, ils étaient pour le chateau de Blois.
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Hôtel Lallemant.
Façade restaurée au laser.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
La façade fait apparaitre l'apport des différentes époques : fenetres à meneaux et arcades de la fin XV, portes et encadrements des baies du XVI, entablement et fronton circulaire du XVII.
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Hôtel Lallemant.
Cour d'honneur
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Hôtel Lallemant.
Cour d'honneur
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Hôtel Lallemant.
Cour d'honneur
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Hôtel Lallemant.
Au milieude la baies de l'oratoire, les armes de Jean II Lallemant (le fils aîné de jean Lallemant Ier, receveur général de Normandie) soit les trois roses d'argent et le chevron d'or. Chaque rose présente cinq points, ce qui serait le signe d'un degré d'initiation élevé. Jean Lallemant (l'aîné) fut le "Roi" d'une société quelque peu ésotérique appelée "la Table ronde".
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Hôtel Lallemant.
Pilier de l'entrée au corps de logis. Le gothique flamboyant (les torsades de fin du XV) se mele au style renaissance (sculpture en faible relief)
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Hôtel Lallemant.
La salle à manger. Les tapisseries ornant les murs valorisent le thème agreste. Le carré central est du XVI et la bordure du XVII. Elles accompagnent des portraits du XVIIe siècle et du mobilier de la même époque. Bureau Mazarin à 8 pattes.
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Hôtel Lallemant.
Bureau Mazarin à 8 pattes.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
Portrait de l'école de Philippe de Champaigne.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
Faiencerie de Nevers.
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Hôtel Lallemant.
Le plancher, à demi octogonal, intègre en son centre , la croix de st André.
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Hôtel Lallemant.
Plafond à caissons avec une maîtresse poutre ornée du XVIIe siècle.
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Hôtel Lallemant.
Faux tryptique d'inspiration flamande représentant une vierge en majesté.
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Hôtel Lallemant.
Oratoire ou chapelle.
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Hôtel Lallemant.
Aux quatres coins, sculptures représentant les quatre évangélistes, mais aussi les quatre éléments : aigle de st Jean et l'air.
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Hôtel Lallemant.
Le taureau de st Luc et la terre. Le lion de st Marc et le feu, l'homme ailé de st Matthieu et l'eau (?). Les dauphins représentent l'humide et le crane, la crémation.
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Hôtel Lallemant.
Crédence en pierre sculptée portant trois fois l'inscription RE RE RER où se cacherait la formule de la transformation de la matière.
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Hôtel Lallemant.
Coffre de mariage, d'une école tourangelle, en poirier.
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Hôtel Lallemant.
Les trois caissons à droite du plafond de la chapelle : l'oiseau posé sur le crâne symbolise la phase de la mort nécessaire avant la "régénération", soit "l'œuvre au noir". Le caisson représentant la Colombe entourée de flammes signifie la purification de la matière et fait allusion à la "régénération" symbolisée par le blanc. Le livre entouré de flammes montre le point d'aboutissement du grand œuvre, c'est-à-dire "l'œuvre au rouge". On peut reconnaître là une analogie avec "le Saint Graal" représenté sous la forme d'un livre qui fait allusion à la tradition primordiale retrouvée.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
Cheminée avec l'hermine de Anne de Bretagne et le porc-épic de Louis XII, son deuxième mari. Le premier fut Charles VIII.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
Email peint sur cuivre.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
Cabinet en bois du milieu du XVII.
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Hôtel Lallemant.
Cabinet en bois du milieu du XVII.
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Hôtel Lallemant.
Palier vouté d'ogives dont les retombées sont décorées de moines en train de prier et de lire.
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Hôtel Lallemant.
L'escalier à vis est décoré de fous sculptés dans les écoinçons.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
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Hôtel Lallemant.
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Palais Jacques Coeur.
Pour sa Grande Maison, Jacques Coeur fit appel à Pierre Jobert et Jacquelin Collet. La plus ancienne vue du palais provient des Très Riches Heures du duc Jean de Berry, peinte par Jean Colombe à la fin du 15°. La grand maison sert de fond à cette miniature. Le Palais actuel comporte seulement les 2/3 de l'édifice d'origine. Cette façade orientale séduit par l'élégance et la richesse de sa décoration : fenetres à croisillons, toit effilé de la chapelle flanquée d'une gracieus tourelle d'escalier, sa fenetre au remplage orné d'une fleur de lys, balustrade placée à la base des combles, lucarnes ornées d'épis de faitage, coeurs et coquilles qui sont les armes du propriétaire.
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Statue de Jacques Coeur.
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Palais Jacques Coeur.
Entrée à double passage : piéton et charretier. Sous le dais, se trouvait une sculpture équestre de Charles VII. Certains auraient voulu voir là, une effigie de saint Martin, il n'en est rien. L'architecte de Colbert en 1679 décrit bien la statue du roi armé de pied en cap en action de combattant, sur un cheval caparaçonné ». Cette statue sera détruite pendant la Révolution.
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Palais Jacques Coeur.
Frise du dssous de la niche.
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Palais Jacques Coeur.
Les deux personnages qui sont situés de part et d'autre de la statue équestre sont, pour les uns, une servante et un servant de Jacques Cœur qui attendent leur maître, pour d'autres, c'est Jacques Cœur lui-même qui s'est représenté avec son épouse.
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Palais Jacques Coeur.
Les deux personnages regardent au loin…. Alors qu'il existe deux preuves qui donnent une position inverse. En effet, à la bibliothèque de Carpentras , un dessin de Peiresc datant du 17° montre le roi et les 2 personnages le regardant. Le titre en est « giffonnement de la figure de Charles VII à Bourges ». Seconde preuve, la peinture en double page d'un livre d'Heures, avec pour titre « le portement de croix et la montée au calvaire », sur cette œuvre actuellement à Munich, on a une parfaite représentation du palais Jacques Cœur et les personnages sont comme Peiresc les décrit, inversés par rapport à aujourd'hui.
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Palais Jacques Coeur.
Façade avec les coquilles de st Jacques et les coeurs, ainsi que des masques.
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Palais Jacques Coeur.
Dans la cour d'honneur, la grande façade du corps de logis est flanquée de trois tourelles d'escalier abondamment sculptées. Elle est construite sur le rempart Gallo-romain, c'est pour cala qu'elle n'est pas droite. Jacques Coeur va innover : sa maison est parallèle à la rue et en retrait, ce qui dégage un espace d'accueil ; façade grille, avec un alignement vertical et horizontal des ouvertures. La partie gauche était la partie publique, avec de hauts plafonds, la partie droite, la partie privée, avec des piéces plus petites. Au dessus de la porte, pour évoquer le commerce outre mer, un palmier datier, un citronnier et un olivier. Au dessus des femmes qui filent, puis les hommes qui brisent le drap de laine, à droite des ambassadeurs et enfin les maitres de maison.
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Palais Jacques Coeur.
La tour centrale illustre la fortune de Jacques Cœur ainsi que son rayonnement commercial. La richesse iconographique indique clairement son rôle d'entrée principale. Les escaliers à vis sont dans des tours extérieures, comme au Moyen Age, l'escalier dans le batiment viendra plus tard, au XVI. Les toitures sont soignées, avec une alternance de coeurs et de coquilles, des lucarnes en bois, qui étaient recouvertes de plomb doré à l'or, comme sur les faitages, ce qui montre que Jacques Coeur était noble.
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Palais Jacques Coeur.
Lucarne en pierre, avec les armes du roi.
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Palais Jacques Coeur.
Le pigeonnier
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Palais Jacques Coeur.
Le pigeonnier.
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Palais Jacques Coeur.
Le tympan de la tourelle d'angle, à droite, indique la destination de la pièce desservie, la cuisine, et représente plusieurs personnages en train de préparer un repas.
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Palais Jacques Coeur.
Pavillon d'entrée, surmonté d'une chapelle. Cette formule avait déjà été utilisée par les maîtres d'œuvre du duc Jean à Mehun-sur-Yèvre.
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Palais Jacques Coeur.
Au rez-de-chaussée, la partie centrale est occupée par la salle des Festins. C'est la plus vaste et la plus richement décorée de l'hôtel. En hauteur, une tribune dite des musiciens, sa balustrade a gardé une partie de sa polychromie d'origine. Le 5 septembre 1450, Jacques Coeur y organisa un grand banquet pour fêter l'intronisation de son fils aîné Jean Coeur, devenu archevêque de Bourges. Les nombreuses baies de la pièce, qui offrent un éclairage important, étaient complétées par trente
vitraux, aujourd'hui disparus, montrant les neuf preux et neuf preuses et les douze pairs de France associés à la scène du sacre de Charles VlI.
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Palais Jacques Coeur.
Le tympan fleurdelisé honore le roi Charles VII. Il est surmonté d'arcs en accolage prolongés d'un fleuron, bordés de choux frisés et encadrés de pinacles sur pilastres. La forme des arcs et les éléments de décoration qui l'entourent sont caractéristiques du style de la grand'maison : le gothique flamboyant.
Au-dessus des arcs, deux bas-reliefs nous montrent un cerf ailé, emblème de Charles VII, et une biche ailée, emblème de la reine Marie d'Anjou
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Palais Jacques Coeur.
On remarquera la cheminée monumentale, sur le manteau de laquelle ont été sculptées des tourelles de château fort.
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Palais Jacques Coeur.
Cette cheminée d'apparat fut reconstruite en 1930 par Huignard. On distingue des éléments du XVe siècle, plus sombres comparés à l'ensemble. Un château assiégé constitue le sujet principal, avec des gens d'arme postés dans chaque créneaux. On observe un fléau, une masse d'arme, un arc, une double hache, de l'eau bouillante déversée, etc.
Sur le linteau, des buissons de roses et des touffes d'iris rappellent l'emblême du roi Charles VIIl, au même titre que ses couleurs, le vert, le blanc et le rouge dont on apercoit encore quelques traces.
A la base des colonnes, des angelots aux cheveux bouclés tiennent un coeur et une coquille Saint-Jacques. Il s'agit des deux emblèmes qui composent l'écu de Jacques Coeur.
Sous le linteau, une frise de choux frisés dissimule un véritable bestiaire et quelques personnages facétieux. Une colonie de singes encordés s'étire en procession derrière un bateleur.
Enfin, les cinq panneaux au sommet de la hotte présentaient à l'origine des scènes du jardin d'Eden. Les deux fragments retrouvés, trop endommagés, n'ont pas permis une reconstruction fiable.
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Palais Jacques Coeur.
Salle des festins avec le passe-plat d'où, depuis l'office, on glissait les plats.
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Palais Jacques Coeur.
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Palais Jacques Coeur.
Une petite cuisine (qui pouvait servir de buanderie si l'on remarque le sol dallé bordé d'une margelles) constituait à l'occasion une salle de chauffe et une salle d'eau.
En effet, à gauche de la cheminée, un foyer permettait de chauffer le sol du hammam voisin. On alimentait aussi en eau froide et chaude l'étuve par un double bac. Elle communiquait aussi avec les caves par un escalier intérieur.
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Palais Jacques Coeur.
L'étuve, dont le chauffage et l'alimentation en eau provenaient de la petite cuisine (rez-de-chaussée) au moyen de conduits d'air chaud et de bacs à eau. Elle comprend une pièce de sudation pour le lavage et une pièce sèche pour le repos. L'étroit escalier qui y accède permettait de gagner discrètement les appartements privés en évitant toute promiscuité.
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Palais Jacques Coeur.
Plafond de l'étuve.
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Palais Jacques Coeur.
Escalier en vis donnant accès à une circulation de couloirs et d'escaliers qui ouvraient sur des chambres.
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Palais Jacques Coeur.
SAINT ROCH (Statue en pierre du XVl ème)
Attributs Deux clés, bubon de peste
Vie et légende. Né à Montpellier fils de marchand il se fait ermite. Il fait de nombreux pèlerinages. L'un de ceux-ci le mène à Rome. Sur le chemin du retour, il est atteint de la peste. Il se retire au fond d'un bois, un chien lui apporte chaque jour du pain, un ange vient le soigner. De retour à Montpellier, son oncle le dénonce comme espion. Selon certaines légendes il mourut en Ma rtyr en prison.
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Palais Jacques Coeur.
SAINTE SOLANGE (Statue en pierre du XV ème)
Attributs Palme du martyr, chapelet
Vie et légende. Solange naquit aux environs de Bourges. Elle guérissait les malades. La jeune bergère occupait son temps à prier. Un jour, un riche seigneur voulut la séduire, par ses avances d'abord, puis par ses menaces, devant le refus de Solange, le jeune homme transforme son amour en haine et la décapite.
La légende relate que Solange prit sa tete dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint Martin du Crot dans le Berry.
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Palais Jacques Coeur.
Copie du tombeau du duc de Berry, par deux flamands, recrutés par Charles VII. Il était en albatre, avec la dédicace de Charles VII. L'ours, parce qu'en allemand on dit berr, ce qui ressemble à Berry, mais aussi parce que le premier éveque de Bourges s'appelait Ursinius (Ursin). Dans la symbolique, l'ours représente le pouvoir politique, le sanglier, le pouvoir religieux.
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Palais Jacques Coeur.
Copies des masques de la façade. Les masques qui s'y trouvent sont des copies de ces copies.
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Palais Jacques Coeur.
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Palais Jacques Coeur.
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Palais Jacques Coeur.
Coffre fort de la salle des trésors.
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Palais Jacques Coeur.
LA SALLE DES ECHEVINS
Cette pièce du donjon présente des peintures en camaïeu de 1687, réalisées par le peintre Michel Longuet. Ons peut y observer quelques scènes de réjouissances populaires en l'honneur de la naissance de Charles, duc de Berry, petit-fils de Louis XIV. Les armoiries aux dessus de la porte appartiennent au maire et aux quatre échevins de la ville. En effet, l'hôtel Jacques Coeur devint l'hôtel de ville dès 1682, après que Colbert, dernier propriétaire des lieux eut vendu la grand'maison à la municipalité.
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Palais Jacques Coeur.
LA SALLE DES ECHEVINS
Cette pièce du donjon présente des peintures en camaïeu de 1687, réalisées par le peintre Michel Longuet. On peut y observer quelques scènes de réjouissances populaires en l'honneur de la naissance de Charles, duc de Berry, petit-fils de Louis XIV. Les armoiries aux dessus de la porte appartiennent au maire et aux quatre échevins de la ville. En effet, l'hôtel Jacques Coeur devint l'hôtel de ville dès 1682, après que Colbert, dernier propriétaire des lieux eut vendu la grand'maison à la municipalité.
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Palais Jacques Coeur.
LA SALLE DES ECHEVINS. Sous les arcs en accolade de la cheminée de style flamboyant, une angelote tient un phylactère où l'on peut lire encore en partie la fameuse devise de Jacques Coeur : «A vaillons cuers riens impossible».
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Palais Jacques Coeur.
Chambre des Galées, avec des galères sculptées.
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Chambre des Galées, avec des galères sculptées.
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Palais Jacques Coeur.
Plafond des communs.
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Palais Jacques Coeur.
La chapelle. Fresque restaurée en 1869 par Denuelle. Elle représente un vol d'anges.
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Palais Jacques Coeur.
La chapelle. Petit oratoire avec les armes et la devise de Jacques Coeur.
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Palais Jacques Coeur.
La chapelle.
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Palais Jacques Coeur.
Galerie Sud où Jacques Coeur recevait les marchands. Voute en accolade.
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Palais Jacques Coeur.
Galerie Sud où Jacques Coeur recevait les marchands. Cheminée.
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Palais Jacques Coeur.
Galerie Sud où Jacques Coeur recevait les marchands. Cheminée.
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Palais Jacques Coeur.
Basse cour. Tout en haut, des créneaux, pour qu'on les voit de loin.
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Basse cour.
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Palais Jacques Coeur.
Basse cour.
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Palais Jacques Coeur.
Basse cour.
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Maison à colombages
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Hôtel des échevins (Musée Estève)
Construit à la fin du 15° en prenant appui sur la muraille gallo-romaine de Bourges. Un corps de logis rectangulaire comprend au rez-de-chaussée la grande salle équipée d'une cheminée monumentale et la chambre du conseil voûtée en pierre et à l'épreuve du feu. Au 17°, une galerie latérale a été ajoutée au bâtiment principal, c'est l'oeuvre de l'architecte Le Juge. Sa composition savante s'inspire des traités d'architecture de la Renaissance, avec des arcades ouvertes à clefs pendantes, fenetres à croisillons alternant avec des niches.
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Hôtel des échevins (Musée Estève)
Une tour d'escalier en vis hors d'oeuvre dessert les étages. Son décor abondant s'inspire de celui du Palais Jacques Cœur : arcs en accolade qui rassemblent fenetres et baies aveugles, pinacles, choux frisés, personnages armés, montant la garde, sculptés dans des fausses fenêtres.
